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Accueil du site > Tribune Libre > Non à l’immigration clandestine…de nos déchets en (...)

Non à l’immigration clandestine…de nos déchets en Afrique

La nouvelle année est souvent l'occasion de faire le tri des vêtements dans nos armoires. Après avoir rempli des sacs de nos habits dont nous sommes lassés et de ceux de nos enfants qui ont grandi trop vite, nous nous empressons de les jeter dans ces avaloirs métalliques estampillés "Le Relais" ou "Secours catholique" sans se préoccuper de leur devenir. Quelques semaines après, par la magie d'une dérégulation de l'économie globale et de la containérisation des échanges, on pourrait les retrouver en vente, sur un marché de Dakar, à vil prix, défiant toute concurrence face à une production locale.

Noël, c'est aussi les cadeaux électroniques avec la nécessaire mise au rebut de téléphones, téléviseurs et autres matériels à l'obsolescence programmée qui, après un obscur périple, se retrouvent en Afrique, dans des décharges incontrôlées, polluant terre et eau, au mépris de la vie humaine. En échange de nos déchets,et de nos vêtements usagés l'Afrique se vide de toutes ses ressources en or, coltan, diamants, uranium, terres rares, pétrole et de ce qu'elle a de plus précieux : ses hommes et ses femmes, victimes des guerres pour le contrôle de ces richesses, de la pollution et de la dérégulation des marchés. Après l'esclavage, jusqu'à quand la conscience universelle tolèrera-t-elle ces échanges inégaux entre les peuples, pour satisfaire les intérêts à court terme de quelques uns au mépris d'autres êtres humains ?

L'AFRIQUE A FRIPES OU COMMENT L'AFRIQUE FILE UN MAUVAIS COTON

Après avoir quitté nos armoires pour rejoindre les points de collecte d'une organisation caritative, nos vêtements sont triés. Sur les 160 000 tonnes récoltés seulement 10 %, que l'on appelle " la crème", les vêtements les plus beaux et de meilleure qualité sont donnés ou vendus dans des vestiaires associatifs (1). La majeure partie, 40 %, est revendue à des fripiers pour une seconde vie en Afrique ou dans les pays de l'Est. Le reste, trop abîmé, est recyclé. "À l’échelle des pays de l’OCDE, les exportations ont atteint 1,9 milliards de dollars en 2009 et la valeur du commerce international de vêtements de seconde main s’élevait en 2010 à 2,97 milliards de dollars. Ces chiffres ne reflètent néanmoins pas l’ensemble du commerce du vêtement de seconde main car une part importante du commerce se fait sur le marché noir afin de contourner les restrictions promulguées par certains états. La fripe est un commerce juteux" (2).

Cette histoire ne date pas d'hier, elle débute avec la colonisation au 19 ème siècle. Mais c'est dans les années 80 avec la libéralisation des marchés du Sud et la chute du pouvoir d'achat local que ce commerce explose. Au Sénégal c'est 4000 tonnes d'importation qui sont autorisées alors. Aujourd'hui c'est le double qui inonde les marchés de Dakar. Autrefois réservées aux plus pauvres, les fripes habillent désor­mais la majorité des Sénégalais, à l'exception des femmes encore très attachées aux pagnes aux couleurs chatoyantes. Les plus gros consom­mateurs sont les jeunes, très influencés par les médias occidentaux, à la recherche de vêtements griffés. Cette concurrence déloyale du marché du vêtement de seconde main met à mort le secteur local des tailleurs et de l'habillement. « L'industrie sénégalaise est en perte de vitesse. Évincé, petit à petit, par le commerce de la friperie, ce secteur souffre de son manque de compétitivité causé, en particulier, par des machines vétustes, une formation profession­nelle inexistante et un manque de matières premières de qualité », selon l'analyse sectorielle de la mission économique de !'ambassade de France au Sénégal, de juin 2004. (1) . Peu à peu des savoir-faire et des qualifications locales disparaissent au profit de la revente de ces vêtements usagés.

Maintes fois dénoncée, la nocivité de l'ouverture des marchés et la mondialisation des échanges qui ne profite qu'à quelques actionnaires de puissantes multinationales (3) se répète à nouveau. Dans une première vie sur les marchés occidentaux, les distributeurs et les marques se partagent plus de 85 % de la valeur en marge brut sur le prix payé par le consommateurs. Ces vêtements, confectionnés dans des ateliers sordides au Bengladesh ou au Cambodge, dont le prix du travail ne représente que 2 à 3 % du prix payé, une fois déclassés de nos armoires sont à nouveau source de profit pour quelques intermédiaires et importateurs aux dépends des artisans et paysans locaux.

Revêtus des marques qui règnent sur les marchés mondiaux, les jeunes africains, sans travail ni compétence, ont déjà l'esprit ailleurs ; il ne leur reste plus qu'à endetter leur famille pour payer des passeurs qui au péril de leur vie leur ouvriront peut-être les portes de l'Europe, pour offrir leur force et leur intelligence à d'autres exploiteurs.

Comme si cela ne suffisait pas, depuis deux siècles on perpétue l'exploitation des ressources minières du sous sol du continent africain, ressources énergétiques indispensables pour la fabrication, le transport des objets et des hommes et les échanges internationaux, ou matières premières nécessaires à la fabrication de ces objets électriques et électroniques qui encombrent notre quotidien et façonnent nos vies . Cette dilapidation de ces précieuses ressources au profit du capitalisme global n'est possible que par le maintien de régimes fantoches et corrompus qui suscitent les appétits et exacerbent les conflits imposant à leur peuple violences et misère. Une fois déclassés et sans valeur marchande beaucoup de ces objets électroniques retrouvent à nouveau le chemin du retour pour souiller définitivement le sol africain.

LES DECHETS ELECTRONIQUES INTOXIQUENT l'AFRIQUE

Avec le développement du marché des objets électroniques, leur consommation de masse et leur durée de vie qui ne cesse de s'écourter pour le seul profit de quelques uns, de plus en plus de rebuts électroniques encombrent nos tiroirs avant de terminer dans des décharges pour beaucoup incontrôlées. Une étude de l'ONU , prédit que les déchets électroniques mondiaux vont croître d'un tiers d'ici à 2017 pour représenter chaque année une montagne de 65,4 millions de tonnes de détritus – soit près de 200 fois la masse de l'Empire State Building. Le Ghana est l'un des pays les plus touchés. (4)

Nos objets fétiches , après un voyage souvent clandestin dans les mains de passeurs avides, deviennent, pour les populations africaines des objets toxiques. Les fils électriques sont brûlés, les polluants se déverser au sol. Le plomb, l'arsenic, le cadmium empoisonnent les cours d'eau. En brulant les gaines plastiques, les enfants chargés de la récupération du cuivre sont très exposés aux fumées toxiques. La responsabilité des pays consommateurs est totale. En Europe, la directive DEEE (déchets d'équipements électriques et électroniques) impose le recyclage des vieux équipements et il est strictement interdit d'exporter des déchets électroniques. Mais il est en revanche autorisé d'exporter des équipements de seconde main, qui fonctionnent. Dans cette autorisation se trouve la faille, l'obsolescence se confondant avec la fin de vie. Une proportion importante des déchets électriques et électroniques (DEEE) se retrouve hors d'Europe notamment dans les pays de l'ouest de l'Afrique. Selon une étude, réalisée par le Secrétariat de la Convention de Bâle, environ 250.000 tonnes de DEEE sont importées illégalement dans ces pays chaque année. L'Europe serait ainsi responsable de 75% des flux qui arrivent au Nigéria alimentés par des filières appartenant souvent au crime organisé. (5) 

Le continent africain par ses richesses a toujours été l'objet de convoitises. Ses peuples ont servi comme esclaves sur les terres du nouveau monde, pendant la colonisation sa terre nous a donné ses produits exotiques, puis son sous-sol continue à fournir l'économie mondiale en minerais de toutes sortes. Avec la perpétuation de ce pillage organisé, il faut aussi dénoncer ces importations de déchets, de rebut, d'objets et de vêtements de seconde main qui maintiennent les populations africaines dans une situation de dépendance et les empoisonnent et souillent définitivement leur terre.

Pour que cessent ces trafics , dans un premier temps il est urgent d'interdire toute exportation d'objets déjà utilisés et d'imposer leur destruction dans les pays consommateurs. Ensuite il faudrait changer de paradigme et libérer définitivement le consommateur de l'obligation de posséder un objet technique pour pouvoir jouir d'un service ( 6 ). Ainsi l'entretien et la destruction des objets qui concourent à la réalisation de système, comme par exemple le téléphone ou l'ordinateur, partie prenante d'un système de communication, devrait être de la seule responsabilité du concepteur ou de l'administrateur du service, encourageant ainsi le développement d'objets plus solides, évolutifs et recyclables.

Une croissance de l'économie basée uniquement sur la production en masse d'objets "low-cost", que l'on est sommé de posséder individuellement, conduit à la dilapidation des ressources disponibles, l'appauvrissement et le déplacement contraint de populations vers les zones de consommation de masse et contribue aussi à souiller définitivement la planète pour le seul profit de quelques prédateurs. Par notre mode de vie nous collaborons bon gré mal gré à ce désastre, il faut en être conscient.

LA SCIENCE DU PARTAGE

 

(1) FRIPES - Article de Philippe Portet

(2) La filière des fripes en Afrique -OXFAM

(3) Voir l'article "Mondialisation : un étrange commerce triangulaire"

(4) Le Monde du 27/12/2013

(5) Voir l'article suivant

(6) Voir l'article " jouir d'un bien sans le posséder"


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49 réactions à cet article    


  • César Castique César Castique 8 janvier 2014 10:39

    « . Ses peuples ont servi comme esclaves sur les terres du nouveau monde... »


    Et pas du tout au Proche- et au Moyen-Orient, n’est-ce pas ? C’est à des omissions de ce genre qu’on voit immédiatement à quel genre de « rédacteur » on a à faire... Alors, on tire la chasse.

    • Aristoto Aristoto 8 janvier 2014 16:42

      Ha du nazisme à l’etat pure !! J’ai beaucoup de respect pour votre idéologie, celle vrai authentiquement racialiste pas comme ces faux cul d’aujourd hui dissident de canapé rouge et prônant la réconciliation inter-ethnique !!

      J’aime beaucoup votre leader !!! Il nous faut aujourd hui un comme ça mais cette fois les chose ont changé les gens d’egout sont de tous les couleurs et ultra métissé il n’y a plus qu’un seul et unique bouc-émissaire : le bourgeois propriétaire !

      Kamarade tu nous rejoins !?


    • #gcopin fessesbouc 8 janvier 2014 23:08

      Bonjour à tous

      « . Ses peuples ont servi comme esclaves sur les terres du nouveau monde... »

      La cause, Je pense que c’est l’humain qui n’est plus qu’un outil de production au service des oligarchies, le reste n’est plus que du business. Afrique, Inde, France, Chine … c’est la conséquence. Il ne faut pas se tromper de combat, on est dans la mondialisation !

      La cause philosophique première :

      http://www.dailymotion.com/video/x13fp_ile-aux-fleurs_creation



    • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 9 janvier 2014 09:37

      APRES AVOIR POLLUE LES ESTUAIRES ET PIRATE LES RESSOURCES

      NOUS LEUR ENVOYONS NOS DECHETS........

      L U.E et nos soi-disants députés européens( 30 jours par an ) sont ils si betes et incompértents ?? OUI

      pour comprendre que l AFRIQUE EST NOTRE ESPOIR POUR CONTRER LA FURHERIN MERKEL et ses travailleurs de l ’est payés en saucisses et bière a volonté IL NE FAUT PAS AVOIR FAIT SCIENCES PO OU L ENA ( cours principal  : comment gagner le maximum et pantoufler )


      NOTRE AVENIR PASSE PAR L UPM union des pays de la méditterranée et L AFRIQUE NOIRE FRANCOPHONE


    • soi même 8 janvier 2014 10:40

      Ce n’est pas l’Afrique qui est responsable, c’est nous qui nous bandons les yeux.
       On ne veux pas savoir, et le comble, c’est que l’on pense faire une bonnes action.

      http://www.arte.tv/fr/la-somalie-d-un-chaos-a-l-autre-toxic-somalia/3905174,CmC=3905312.html


      • Aristoto Aristoto 8 janvier 2014 16:44

        Leur sang et le carburant de notre croissance !!!

        A ton avis le lion qu’est ce qu’il chasse pour ne pas crever ???....


      • claude-michel claude-michel 8 janvier 2014 10:54

        Savez vous que pour chaque déchets des démocraties..les dictateurs d’Afrique touche de l’argent.. !

        L’Afrique rentrera dans l’histoire comme poubelle du monde..c’est déjà pas si mal.. ?

        • soi même 8 janvier 2014 11:30

          Et qui se cache derrière les dictateurs Africains ?


        • claude-michel claude-michel 8 janvier 2014 12:21

          Par soi même....Pas moi mon bon....p’être vous.. ?

          On a toujours le choix...mais l’humanité l’à oublié tout simplement.. !

        • soi même 8 janvier 2014 12:32

          Gros malin, bien sur que toi aussi tu participes comme consommateur par exemple.
          J’ apprécie beaucoup, comment tu prends à ton compte la phrase de Sarkozy, elle te vas comme un gant.
          On sens toute suite ta grandes générosité .


        • claude-michel claude-michel 8 janvier 2014 13:04

          Par soi même....Bouffon.. !


        • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 9 janvier 2014 09:39

          NOS SIMILI DEMOCRATES DU GENRE MERKEL ... CAMERONE  ??


        • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 9 janvier 2014 09:41

          réponse a soi meme@


        • soi même 9 janvier 2014 11:34

          @ TOUSENSEMBLE, ce qui se cache derrière les dictature, c’est notre égoïsme.
          c’est pas plus compliquer que cela.
          En quoi, c’est notre égoïsme, c’est notre conformisme que nous voulons surtout pas remettre en cause. cela se traduit par cette passivité de jamais remettre en causse nos fonctionnements de notre société. Cela fait longtemps que nous savons que les États et les entreprises qui ont acquit un statu International trempe dans affaires de corruption et de subordination de pays qui non pas les moyens de se défendre de cette rapacité Occidental.
          Et de l’autre notre habitude à ne jamais vouloir être déranger par nos habitudes.
          tant que l’on jetais des déchets organiques neutres qui ne se trouvaient pas êtres recycles la nature, le digérait avec le temps.
          Par exemple ; Histoire d’une énigme : Les buttes coquillières de Saint-Michel-en-l’Herm (Vendée)
          .
          http://www.annales.org/archives/cofrhigeo/buttes-coquillieres.html

          Montre de tout temps les activités des hommes, a toujours engendrer une pollution, la différence avec notre époque, c’est que notre comportement à guère changer, La pollution industrielle (rejets d’eaux usées, de produits chimiques, de métaux)
          .
          http://www.lepoint.fr/monde/les-sites-les-plus-pollues-du-monde-26-07-2012-1489767_24.php

            La France comptait 43 sites de pollution radioactive en 2010

            http://www.liberation.fr/terre/2012/07/11/la-france-comptait-43-sites-de-pollution-radioactive-en-2010_832664

            .
            Comme cela devenait intolérable en Occident pour nos grands industriels et le biens êtres des Occidentaux, et bien il non pas trouver mieux que exporter cette pollution indésirable.

            La Somalie à ce titre est un triste exemple de cette pratique ;

            Les pirates somaliens Les cotes somaliennes, vaste poubelle mondiale ?

            Pire encore, comme l’a révélé dès 2005, Nick Nuttall, porte-parole du Programme des Nations unies pour l’environnement : « Les eaux au large de la Somalie ont été utilisées comme décharge pour des déversements dangereux qui ont commencé au début des années 1990 et se sont poursuivis tout au long de la guerre civile qui a frappé ce pays. On y a émergé des fûts de déchets radioactifs, d’uranium, de plomb et de métaux lourds comme le cadmium et le mercure. Il y a également eu des immersions de déchets industriels, de déchets d’hôpitaux, de déchets chimiques, etc. Les compagnies européennes estimaient que c’était très bon marché de se débarrasser des déchets au prix ridicule de 2,50 dollars la tonne, alors que les dépôts de déchets en Europe réclament des montants de l’ordre de 1000 dollars la tonne ». Non vous ne rêvez pas, nous parlons bien de déchets radioactifs qui ont évidemment eu des conséquences désastreuses sur la santé des somaliens. Ironie du sort, sans le Tsunami de 2005 qui fit de nombreuses victimes on aurait peut être jamais découvert cette monstruosité. En effet ce dernier a rejeté de nombreux futs rouillés et autres déchets sur les cotes du Puntland, expliquant les symptômes dont souffrait une partie de la population depuis plusieurs années : éruption cutanées, malaises, vomissements. Certains bébés naissent mal formés et la population commence à montrer des signes d’irradiations. Du plomb, du mercure et autres métaux lourds ont étés également retrouvés dans les eaux somaliennes. La plupart de ces déchets peuvent être retracé jusqu’à des hôpitaux et d’autres grandes entreprises occidentales. Il semblerait que ces dernières confient leurs déchets à la mafia qui s’en débarrasserait à moindre cout. Les cotes somaliennes faisaient vivre des milliers de personnes car elles représentaient source de nourriture et d’emploi qui est aujourd’hui pratiquement détruit.

            http://contre.info.free.fr/pages/liste/afrique/somalie/les_pirates_somalien s_dechet_nucleaire.php

            Dans la plus grande indifférence civique cela à été fait, pour notre part c’est l’Afrique francophone qui nous à servie de dépotoirs. Les Africains manque pas de langage imager pour décrire notre action , la capitale du Burkina, est devenue un dépotoir de pneus d’occasion appelés couramment, les pneus « France au revoir ».

            http://www.mediaterre.org/afrique-ouest/actu,20130328094417.html


             
             


          • foufouille foufouille 8 janvier 2014 11:15

            les africains sont aussi attirés par le rêve comme les autres. dans les déchets, il y a de l’or (beaucoup d’or, mon précieux). les portables qui fonctionnent encore sont revendus.

            un oubli : les médocs « plus bon » sont envoyés aussi a l’étranger


            • claude-michel claude-michel 8 janvier 2014 11:19

              Bien vu+++ le scandale des médicaments périmés envoyés en Afrique.. !


            • foufouille foufouille 8 janvier 2014 11:51

              ceux des pharmacies. en parapharmcie, certains les vendent sur internet


            • claude-michel claude-michel 8 janvier 2014 12:33

              Par foufouille....Bon nombre d’ONG utilisent ces médicaments périmés.. !


            • foufouille foufouille 8 janvier 2014 13:05

              effectivement, oubli de ma part
              ces médicaments ne sont pas recyclés mais utilisés


            • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 9 janvier 2014 09:47

              avez vous vu a la télé les photos du laboratoire normand ayant fabriqué les poches pour les nourrissons de CHAMBERY ??

              un batiment très vétuste avec porte d’entrée et volets pourris... si l’intérieur est semblable ca doit etre un vrai nid a microbes !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

              CONSOLEZ VOUS LES RACISTES EN AFRIQUE C EST PIRE IL FAUT PAS S ETONNER QUE LA MOYENNE DE VIE N ATTEIGNE PAS 50 ANS..............

              VIVENT L UE ET SES LABOS CITES AUX ACTUALITES TELEVISEES UNE FOIS PAR SEMAINE
              ET qui continuent a sévir et tuer............


            • Marc Chinal Marc Chinal 8 janvier 2014 11:51

              Et nous sommes tous complices de ce scandale, car nous soutenons ce système en participant. (salaire, consommation, taxes, armée, industrie, )
              On s’arrête et on réfléchit posément ?


              • Gabriel Gabriel 8 janvier 2014 12:13

                Juste retour des choses, après avoir pillé leurs matières premières et les richesses de leurs sous sols avec la complicité des dictateurs que nous avons mis en place, il est logique de leur envoyer nos déchets (et si possible toxiques). Ainsi parlait l’homme d’affaire occidental qui, avec une rollex au poignet, avait réussi sa vie en sacrifiant celles des autres. 


                • alinea Alinea 8 janvier 2014 13:43

                  J’en étais restée aux montagnes de vieux ordis dans les banlieues d’Islamabad ou par là !
                  J’ai lu que sur les côtes est de l’Afrique, dans l’eau donc, étaient déversés des déchets toxiques, issus de nos hôpitaux, et de bien curieux bidons pleins de déchets radioactifs... plus un poisson à pêcher, ou des poissons mutants, et toute la population côtière atteinte...
                  Il faut bien voir comment les occidentaux « traitent » ( en fait ne traitent pas) leurs déchets : ils payent et cachent dans des sacs opaques, et.. basta ! on ne veut pas savoir ou on n’y peut rien ! L’impuissance ou la mauvaise volonté, la cécité des peuples occidentaux les rendent complices de ces ignominies ; l’important, c’est de ne pas voir ! et pour tout à l’avenant.
                  Et rien de tout ça n’est réparable à l’échelle de notre imaginaire, de notre projection dans le temps ; les continents de plastique, les déchets toxiques ; nous vivons sur des montagnes de poubelles ..et voilà
                  Dieu y pourvoira, sûrement !
                  Bonne année à vous, quand même, Karol


                  • Karol Karol 8 janvier 2014 14:05

                    Bonjour Alinéa
                    Les déchets sont l’héritage que nous léguons à nos enfants. Nous ne pourrons pas les cacher très longtemps ou continuer à les expédier au bout du monde..l’océan saura nous les rendre.
                    Déchets nucléaires, déchets plastiques, déchets toxiques. Il parait qu’un continent entier de déchets dérive dans le nord pacifique....pauvres pécheurs....
                     Merci pour les voeux je vous souhaite de retrouver la quiétude sur vos terres en 2014 pour avoir le plaisir de vous lire au fil des jours.


                  • alinea Alinea 8 janvier 2014 14:16

                    Merci à vous Karol
                    Je me souviens d’un dessin de Reiser, au début des années soixante dix ! ce dessins exprimait, en quelques traits ( de génie) la différence entre les déchets des humains naguère et nos déchets actuels. actuels de l’époque, déjà !!
                    Cela fait plus de quarante ans que certains font ce qu’ils peuvent pour conscientiser et ne pas collaborer... on en voit le résultat


                  • passtavie passtavie 8 janvier 2014 14:51


                    Beaucoup de gens sont ignorants, égoïstes ou raisonnent de travers. Que croyez vous ? Que les marques, les supermarchés and co payent des fortunes en publicités pour des prunes ? Ils essayent maintenant d’intégrer le milieu scolaire... Ah... On peut bien regarder de travers la propagande auprès des jeunes dans les états totalitaires du début du 20e siècle, mais la pub ne vise t-elle pas à faire de la propagande pour faire de nous, non pas de bon nazis, ou de bons Staliniens, mais de bons consommateurs. On utilise la pulsion pour mener le bon peuple.
                    Pour se sortir de cela, il faut sortir du flux de bien-pensanse que l’on déverse dans notre quotidien. Coupez la TV, la radio, mettez le pied dans un magasin le plus rarement possible en ayant la liste en main de ce que vous avez vraiment besoin. Faîtes un jardin avec le moins de produits possible, voir pas du tout (c’est sûr, c’est moins facile que de mettre des produits de toute sorte car il faut essayer de comprendre la nature).



                      • passtavie passtavie 8 janvier 2014 15:06

                        ça dépend ou et comment on veut les traiter. A proximité de sources ou d’habitations avec une pollution de ceux-ci c’est sûr que ça ne va pas plaire. Bref à la Napolitaine.


                      • Xenozoid 8 janvier 2014 16:11

                        LES VÉRITÉ ET OMMISION SONT DES RHETORIQUES DE MERDE COMPARÉ A L’ENSEMBLE DE L’ÉVOLUTION
                        L’HOMME N’EST QUE MERDE,ET IL LE PROUVE
                        CANBRONE REVIENT ILS ONS BESOIN, D’UN CANNON


                        • Aristoto Aristoto 8 janvier 2014 16:47

                          C pour ça que nous minorité consciente ne nous devons aucune pitié pour cette majorité crasse et aliéné !!! LE salut du monde et dans le sang écoulé de la majorité !!!

                          Voilà pourquoi la démocratie est profondément contre-nature au contraire par exemple de l’homosexualité qui elle est bien le produit du darwinisme inévitable, inéluctable !!


                        • Aristoto Aristoto 8 janvier 2014 16:37

                          En attendant ces noiraud peuvent toujours venir ici renforcer la résistance prolétarienne mondiale !!! S’il veulent du propre chez eux ils seront obligé du venir faire du sale, du tres sale, du rouge, du rouge bourgeois chez nous !!

                          Kamarades africains ne vous attendons par diziane de millier la résistance mondiale se met en place !!

                          (Voyons donc maintenant le nombre bourgeois propriétaire qu’il y a sur ce site : commencez le vote )


                          • Cassiopée R 8 janvier 2014 16:53

                            La poubelle rêver des occidentaux c’est l’Afrique. On peut y déverser ce que l’on veut en disant que c’est recyclable pour eux, et en plus on est sûr de ne jamais y avoir de problèmes puisqu’on déverse des millions des milliards pour les aider.


                            L’Afrique devient aussi la poubelle de la Chine qui s’y implante, et qui déverse ses produits non consommables.

                            De toute façon, l’Afrique est pris au sérieux lorsqu"on parle de la françafrique, alors qu’il y a beaucoup de travers. Comme celui de la considérer comme une poubelle à ciel ouvert.

                            • alinea Alinea 8 janvier 2014 19:12

                              Karol, et tous les modérateurs !! je viens de passer en modé un article trop tardif sur le traité transatlantique qui se discute demain au sénat ; faites-le paraître au plus vite pour qu’un maximum de lecteurs puissent en signer le courrier à envoyer aux sénateurs !
                              Merci et pardon pour l’intrusion !


                              • Karol Karol 8 janvier 2014 19:24

                                C’est fait.


                              • alinea Alinea 8 janvier 2014 19:45

                                merci Karol


                              • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 8 janvier 2014 22:14

                                itou : t’es a +4 : à bientôt en clair, comme ça je lirai aussi
                                ch’uis comme ça ; moderer d’abord, lire après ; Hugh


                              • courageux_anonyme 8 janvier 2014 20:57

                                Le plus marrant, c’est tout ces adeptes de l’auto-flagellation collective imposée qui dénoncent à qui mieux-mieux la sur-consommation en utilisant ordinateurs et internet, le tout fonctionnant à l’électricité... Nucléaire !


                                • Ruut Ruut 9 janvier 2014 06:48

                                  30 ans de production 4 milliards d’années au moins de pollution et de coûts de stockage sans production.
                                  Pas mal comme énergie en effet, surtout pour l’exploitant privé qui se met en faillite les 30 ans terminés....


                                • passtavie passtavie 8 janvier 2014 21:29

                                  C’est vrai qu’en dehors du nucléaire point de salut. Donc si vous critiquez, éteignez vos ordis et allumez vos bougies. Et forcément si plus aucun anti-nucléaire ne navigue sur internet, les pro se retrouverons entre eux et pourrons se bourrer le mou tranquillement. Toujours d’un extrême à l’autre, jamais de juste milieu.


                                  • eau-du-robinet eau-du-robinet 9 janvier 2014 06:59

                                    Bonjour Karol,

                                    Une première piste à explorer pour luter contre les montagnes des déchets est celle des les réduire.

                                    Comment faire ?

                                    Notre modèle économique qui est liée à la mondialisation (mode croissance permanente), la quelle nous est impose par les industrielles, veut que les fabricants font en sorte que les objets construites comme par exemple, les télévisions, machines à laver, voitures, ordinateurs, téléphones, tablettes, four micro ondes, etc. , sont conçu, et ceci volontairement, pour avoir une très courte durée de vie. On appel cela obsolescence programmé !

                                    L’obsolescence rime également avec la pression commerciale à remplacer un appareil qui marche encore parfaitement, avec un autre ayant plus de fonctionnalités, voire les ordinateur, smartphones, tablettes, ....

                                    Cette obsolescence programmé comme déjà évoque est liée à notre modèle économique !

                                    Nous serrons dans les 30 ans à venir forcé, d’une ou d’autre manière, de changer le modelè économique de société, les ressources sont limité, certains matériaux arrivent à l’épuisement !

                                    Un autre facteur multiplicateur de nos problèmes est la croissance exponentielle du nombre des humains, 7 milliards d’hommes en 2013, 9 milliards en 2015, 12,5 milliards en 2075 !

                                    Tant que nous ne changeons pas de modèle économique et tant que nous ne contrôlent pas les naissances nous ne pourrons pas réduire de manière importante des déchets.

                                    Toutes les initiatives prises, comme par exemple les éco labels sont insignifiantes tant que nous ne prenons pas le problème à la source, il faut changer du modèle économique.

                                    Un exemple c’est la taxe carbone qui est un flop !

                                    Les allemands sortent du nucléaire, ils ont mal géré la transition énergétiques, des nombreux parcs éoliennes ont été crée, ce qui est une très bonne chose, mais les allemands ont oublié à renouveler le réseau électrique pour transporter cette énergie verte ! On fiasco dans l’organisation ! Du coup beaucoup de champs éoliens sont à l’arrêt faute d’un réseau manquant pour transporter l’énergie et du coup ils compensent par des centrales éléctriques alimenté au charbon ... donc émission du CO2 en masse !

                                    Actuellement nous vivons dans une société, qui est dirigé par le monde de la finance et les multinationales, qui ont pris le contrôle sur les hommes politiques ! Nous vivons dans une société dérèglemente, sans règles éthiques, sans gestion des ressources à long terme et sans vison général à long terme....la catastrophe est préprogrammé !

                                    Tant que les bénéfices à court voire très court terme priment sur les décisions prises nous continuons à foncer plein gaz dans le mur !

                                    Nous avons besoin d"une vision à long terme, détache par le modèle des profits à court voire très court terme ... hors c’est une mission qui semble impossible vue la mentalité des gens.

                                    L’avenir ne serra pas rose !


                                    • Karol Karol 9 janvier 2014 07:59

                                      Bonjour et merci de votre contribution.
                                      Oui, il faut aller vers une économie du long terme et faire en sorte que l’ objet technique reste sous la seule responsabilité du fabricant jusqu’à sa déconstruction. En incluant le coût des traitements de fin de vie dans le prix d’un objet, nulle doute que les choix sur les matériaux, la conception évoluerait vers des matériels plus chers mais plus solides et évolutifs, encourageant le partage, la location aux dépends de la possession individuelle ; Encore une fois le « low cost », le jetable, l’obsolescence programmée sont des poisons à long terme.


                                      • passtavie passtavie 9 janvier 2014 14:07

                                        Je suis tout à fait d’accord, mais pas sûr que ça soit possible si le traité transatlantique se fait.
                                        Nous n’aurions plus prise sur la politique environnementale car une entreprise s’estimant lésée en terme de profit pourra faire détricoter toute mesure.


                                      • Alain Astouric Alain02 10 janvier 2014 10:43

                                        Et oui ! "Des montagne de déchets toxiques exportés dans les pays du Sud où ils sont pris en charge dans des conditions de sécurité inexistantes  : la surconsommation des pays riches abîme l’environnement des pays pauvres !" D’après La tyrannie du marketing Editions è®e


                                        • Karol Karol 10 janvier 2014 11:55

                                          Merci pour le lien.


                                        • passtavie passtavie 10 janvier 2014 12:25

                                          Nous créons ces déchets, ça devrait être notre responsabilité de les gérer, c’est trop facile d’aller les mettre chez le voisin.
                                          Mais c’est pas le tout de râler, il faut aussi trouver des solutions.


                                          • Xavxav 10 janvier 2014 13:51

                                            J’ai voulu faire réparer un appareil photo Panasonic de six ans d’âge dont le capteur était déjà défectueux. Par acquis de conscience, j’ai demandé un devis payant : 45 euros. Le prix de la réparation a été estimé à 280 euros. Le même prix qu’un appareil photo neuf équivalent. 


                                            Comment s’étonner dans ces conditions que l’on produise des tonnes de déchets toxiques, dont une bonne partie est exportée dans des pays en voie de développement ?

                                            Concernant l’exportation des vêtements de seconde main. Le problème est que les pauvres qui vont acheter des vêtements dans les associations caritatives ne veulent que des vêtements de marque, griffés. Que faire des autres vêtements ?

                                            • bleck 10 janvier 2014 14:01

                                              @ Xavxav

                                              A rapprocher des imprimantes ou avec le cout d’un jeu de cartouches d’encre à changer tu peux acheter , à quelques euros prés , une imprimante neuve avec ses cartouches


                                              • Xavxav 10 janvier 2014 15:54
                                                Des exemples comme ça, il y en a tes montagnes...
                                                • Les subventions à l’achat de téléphones par les opérateurs téléphoniques sont carrément une incitation au gaspillage.
                                                • Les mises à jour de cartes routières de récepteurs GPS qui valent le même prix qu’un récepteur neuf.

                                              • spartacus spartacus 11 janvier 2014 09:17

                                                Sur le fond l’idée est intéressante de traiter ce sujet. Sur la forme l’auteur ne comprend rien de rien et confond causes et conséquences.

                                                La responsabilité des faits est l’interventionnisme « social » ou « écologiste » qui incite a recycler et ne pas détruire. 
                                                La revente des articles de seconde main se fait parce qu’il y a a incitation « sociale ou écologiste » a donner et fournir une source « gratuite » de marchandise.

                                                L’immigration c’est encore l’interventionnisme « social » qui par les indemnités offertes aux migrants incite la migration des plus pauvres vers l’Europe.

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