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Accueil du site > Tribune Libre > Pourquoi Léonard de Vinci a-t-il peint un Jean efféminé dans sa célèbre (...)

Pourquoi Léonard de Vinci a-t-il peint un Jean efféminé dans sa célèbre cène ?

Le Da Vinci code a été un grand succès de librairie. Et pourtant, c'est un tissu d'absurdités. Sauf sur un point important que personne ne peut nier : Léonard de Vinci a peint un Jean qui ressemble beaucoup plus à une femme qu'à un homme. Pourquoi ? Parce que, selon Dan Brown, le très savant et énigmatique Léonard avait connaissance de secrets cachés et qu'il a voulu suggérer dans sa fresque, à la barbe des moines du réfectoire où il l'a peinte, que la personne assise à la droite du Christ était Marie-Madeleine, la femme, pêcheresse certes, mais repentante et aimée. Et, enfin, que le couple aurait eu une descendance.

Laissez-moi rire !

J'ai une autre explication tout aussi romantique mais qui a le mérite de s'appuyer sur des documents historiques et sur une argumentation beaucoup plus sérieuse.

Premiers croquis préparatoires.

Rien de génial ! Une ébauche tout ce qu'il y a de plus classique ! Tellement classique que cette répétition en devient ennuyeuse, une sorte de copier-coller des représentations habituelles. Petite innovation d'un intérêt discutable : Jean n'est pas penché sur la poitrine du Seigneur mais couché sur la table. Judas, de dos, s'approche pour recevoir du Christ le pain de sa trahison. De toute évidence, Léonard de Vinci se cherche et hésite. D'après Serge Bramly, il aurait commencé à peindre la Cène vers 1495. Je doute. En 1497, elle n'était toujours pas terminée. La preuve en est la plainte du prieur commanditaire auprès de Ludovic Le More et l'explication que donne Léonard de son retard par la nécessité de réfléchir avant de passer à l'exécution.

En mal d'inspiration, une visite en Bourgogne ?

Et, en effet, c'est ce que m'a signalé un commentateur de mes articles précédents sur le site Agoravox. Un document d'archives concernant la réalisation du canal de Bourgogne nous apprend que Léonard de Vinci serait venu dans notre région à une date qui, malheureusement, n'est pas indiquée. Il aurait eu l'idée, le premier, d'un projet de canal reliant la Saône à la Loire par le couloir de la Dheune. Or, le point de jonction se situe au pied de la ville murée, anciennement comtale, de Mont-Saint-Vincent. Tout porte à croire qu'il y a été hébergé. Tout porte à croire qu'il a visité son église et qu'il y a vu un antique bas-relief sculpté représentant apparemment une cène.

Pour moi, cela ne fait aucun doute ; la scène sculptée est tellement en accord avec ce que Léonard préconise dans ses notes sur l'art et la peinture qu'il n'a pu être qu'ébloui. C'est en voyant ce bas-relief qu'il a compris qu'il lui fallait passer d'une représentation statique à une représentation beaucoup plus dynamique. En outre, ce document, tel qu'il le comprenait et tel qu'on le comprenait à cette époque, lui apportait une justification théologique pour se libérer des représentations classiques habituelles. Il lui suffisait de s'en inspirer et de reproduire la géniale composition.

Voilà pourquoi Léonard de Vinci a peint un Jean efféminé car le Jean qu'il a identifié dans la sculpture l'était... et même plus.

Le problème, c'est que Léonard ne pouvait pas comprendre, à cette époque, que cette sculpture n'était pas la cène de l'Évangile mais la représentation d'un repas mystique de type essénien du III ème siècle après J.C. Il ne pouvait pas comprendre que le personnage qu'il croyait être Jean n'était pas Jean mais quelqu'un d'autre. Car le personnage du bas-relief est bel et bien une femme et Léonard de Vinci ne pouvait pas ne pas s'en rendre compte. Que s'est-il passé dans son esprit ?

Sur un fond de tenture or semée de croix, au centre, le messie essénien des documents de Qumrân met la main droite sur le pain de vie et, de la gauche, il fait le geste d'accueil en offrant à la cité la prospérité par son assiette remplie d'une abondante nourriture. Le document de Qumrân dit à peu près la même chose (Rouleau de la Règle, II, 18 à 22).

A la droite de ce christ, l'empereur gaulois Posthumus entoure de ses bras amicaux sa population de Chalon-sur-Saône et la colonie juive qui s'y trouve, Judas réhabilité avec sa bourse. Derrière ce groupe de trois, Victorinus César approuve l'alliance en faisant le signe de croix tandis que, derrière lui, ses notables font, l'un, le signe de renoncement au péché, l'autre, le signe d'acceptation.

 

À gauche de ce christ essénien toujours espéré mais pas encore venu, le Pierre de l'Évangile est surpris et doute. N'a-t-il pas hésité trois fois avant de suivre le Nazaréen ? L'incrédule Thomas fait le signe de croix mais doigts repliés. Marie-Madeleine présente son linge de cueillette vide. Ensuite, viennent trois apôtres. Ils sont en plein débat au sujet du codex des évangiles que l'on voit, posé sur la tranche. L'un fait le signe du refus en direction du christ du ciel de la ville de Chalon.

A gauche, des plats riches de nourriture, à droite, quelques poissons.

Explication repensée de la Cène de Léonard de Vinci.

Léonard de Vinci a repris la même composition par groupes de trois mais en la resituant dans une interprétation évangélique. Il a choisi le moment précis où, après l'oblation du pain, Jésus s'apprête à faire celle du vin nouveau : mais voilà qu'à la stupéfaction de l'assemblée, l'eau des verres se change en vin. Véritable idée de génie, Léonard de Vinci, en quelque sorte, a "surimprimé" à sa cène le miracle de la multiplication des pains - chaque disciple a son pain devant lui, y compris Judas - et celui des noces de Cana de l'eau transformée en vin. Le choix de cet instant lui permet de saisir, comme dans une photographie instantanée, les réactions des personnages dans le même dynamisme qu'il a remarqué dans le bas-relief de Mont-Saint-Vincent (je laisse le lecteur imaginer les moines du réfectoire quand, après l'eau, le vin leur était apporté).

En voyant le miracle du verre du Christ, l'incrédule Thomas est stupéfait. Surnommé didyme, le jumeau, il a le même visage que Jésus. Derrière lui, Marie-Madeleine est repentante comme il se doit. En arrière-plan apparaît Aristote, le philosophe préféré de Léonard, tel que Raphaël l'a représenté dans son école d'Athènes, de profil mais la main dirigée vers la terre.

À l'extrême gauche du Christ, Léonard a repris l'idée d'un débat animé. Il s'est représenté au centre débattant avec le saint Augustin que Botticelli a peint en plus jeune et Raphaël en plus âgé (les moines du réfectoire suivaient la règle de saint Augustin). A sa droite, son fils adoptif réhabilité, Salaï, tout jeune homme, participe à la conversation. Il fait un geste dirigé vers le christ de sa foi.

A droite du Christ, Pierre rassure un Jean dont la peine est évidente, lui laissant entendre qu'il ne va pas se laisser faire. Il cache dans sa main droite l'arme tranchante avec laquelle il va couper l'oreille de Malchus. Judas s'identifie par sa bourse et par sa position en retrait.

Le personnage qui suit, au geste caractéristique de prêcheur, est très certainement saint Paul. Ne pas lui donner sa place dans l'Église de cette époque aurait été comme un crime de lèse-majesté, l'assemblée des apôtres pouvant être représentée par celui qui se trouve en arrière-plan, Philippe ou Jacques.
 
Enfin, Léonard a peut-être représenté le jeune mais déjà célèbre Michel-Ange dans le dernier personnage. Cela aurait fait pendant à sa propre représentation tout en la rendant plus acceptable.

Figures de référence :

Extraits photos Wikipédia. E.Mourey, 31 janvier 2014

Pour plus de détails, faire une recherche à partir de mots-clés associés, par exemple : Posthumus Agoravox, Bibracte Agoravox etc.

 


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51 réactions à cet article    


  • claude-michel claude-michel 1er février 2014 08:28

    Marie-Madeleine la meuf de jésus...et alors ou est le problème.. ?

    Même un anar a des érections et doit vider ses nouilles de temps en temps...

    Si l’église d’aujourd’hui est devenue conne c’est aux hommes-mafieux qui le doivent.. !


    • claude-michel claude-michel 1er février 2014 09:40

      Un pédophile vient de me répondre.. ?


    • Emile Mourey Emile Mourey 1er février 2014 12:38

      Le royaume des cieux est comme une perle que le laboureur a trouvée dans son champ. C’est un peu comme cela que je « vois » la fresque, ou plutôt peinture murale, de Léonard de Vinci. C’est le domaine de l’esprit.


      • claude-michel claude-michel 1er février 2014 12:57

        Par Emile Mourey...La cène n’est qu’une mise en scène picturale pour montrer une religion improbable...Aux cieux n’existe aucun royaume...que le chaos...ça c’est pour les gens de bon sens....après les autres.. ?


      • Pere Plexe Pere Plexe 1er février 2014 13:13

        Au moins l’auteur ne fait pas de l’homosexuel Léonard De Vinci un immonde agent sioniste soumis au lobby LGBT et propageant la très à la mode Théorie du genre...

        Attendons un peu : il ne serait pas très étonnant que les éclairés partisans des Jours De Colère révèle à nos yeux ébahis l’horrible complot et les desseins machiavéliques du savant italien !

        • Emile Mourey Emile Mourey 1er février 2014 13:47

          @Pere Plexe

          Non ! Léonard de Vinci n’était pas homosexuel. Il n’existe aucune preuve. Il s’agit d’une rumeur qui est née d’une accusation anonyme de la part d’un bon bourgeois que le groupe de jeunes fêtards dont Léonard faisait partie a dérangé dans son sommeil. Une rumeur reprise récemment par des auteurs et par des ignares en mal de copies. Léonard préférait les débats de haute tenue et consacrer son temps à la recherche plutôt que la compagnie d’une épouse ou d’une maîtresse, mais quand la pression était trop forte (sic), il se rendait chez messire X où, d’après ce qu’il a écrit, les femmes étaient très belles. Comme il le dit dans ses notes, tout naturellement, c’est dans les lupanars que l’on trouvait les plus beaux modèles.

        • Pere Plexe Pere Plexe 1er février 2014 17:53

          Merci pour ces érudites précisions.

          Ma candide intervention n’avait d’autres prétentions que de faire écho à un sujet de société par ailleurs assez éloigné du sujet.
          Encore que...

        • Mmarvinbear Mmarvinbear 3 février 2014 03:59

          Non ! Léonard de Vinci n’était pas homosexuel. Il n’existe aucune preuve.


          Oh que si ! Melzi, un de ses élèves devenu aussi peintre, moins connu que le plus charismatique Salai, a écrit que les sentiments de léonard à son égard étaient un « mélange d’amour et de passion ».

          C’est on ne peut plus clair. Cela expliquerait le visage féminin de Jean : Léonard aurait représenté un de ses jeunes amants sur le mur. Regardez les visages de Metzi et Salaï, la ressemblance est troublante.

        • cathy30 cathy30 1er février 2014 13:32

          Mais pourquoi la renaissance a-t-elle représenté les hébreux avec des cheveux longs, alors qu’ils les avaient courts.


          • Emile Mourey Emile Mourey 1er février 2014 14:46
            Lu sur le web : La loi de Dieu n’avait fait aucune ordonnance aux Hébreux au sujet des cheveux. ils les portaient longs, comme ils venaient naturellement ; seulement les prêtres se les faisaient couper, pendant qu’ils étaient occupés au service du temple, tous les quinze jours : ils n’y employaient que les ciseaux, et non le rasoir (Eze 44 :20). De plus, il leur était défendu de couper leurs cheveux en l’honneur du mort (Le 19 :28), c’est-à-dire d’Adonis, quoique dans les autres deuils ils se les coupassent sans aucun scrupule (Jer 41 :5 Eze 5 :1).
             
            Dieu leur avait aussi défendu de couper leurs cheveux en rond (Le 19 :28) à l’imitation des Arabes, des Ammonites, des Moabites, des Iduméens, des peuples de Dedan,Théma et Buz (Jer 9 :25,26 ; 25 :23). C’était, dit-on, pour imiter Bacchus, qui avait ainsi porté sa chevelure.
             

          • cathy30 cathy30 1er février 2014 17:35

            mouais, Paul dit tout de même, qu’il est honteux pour un homme de porter les cheveux longs.


          • Emile Mourey Emile Mourey 1er février 2014 18:27

            @ cathy 30

            En effet, je n’avais pas remarqué que saint Paul parlait aussi de la chevelure des hommes mais seulement du voile. C’est assez amusant car, encore au temps de mon enfance, ç’aurait été très mal vu de voir entrer dans une église une femme sans rien sur la tête ainsi qu’un hippie aux cheveux longs. Mais Paul était juif du Ier siècle pas hébreu. Les Hébreux, ou tout au moins les prêtres consacrés, semblent avoir laissé pousser leurs poils tels Samson. C’était les barbus de l’époque.

          • cathy30 cathy30 1er février 2014 22:23

            Désolée, Emile mais Paul était hébreu, d’ailleurs Jésus sur le chemin de Damas s’adresse à lui en hébreu.

            Mais je voulais signaler ce fait pour dire que De Vinci se moque un peu d’être dans l’historicité des esséniens ou des évangiles.


          • cathy30 cathy30 1er février 2014 22:46

             Dans sa lettre aux Philippiens Paul se présente fièrement : « circoncis le huitième jour, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu fils d’Hébreux ; pour la loi pharisien » (Philippiens 3,5). Il a même été élevé « selon la tendance la plus stricte de la religion, en pharisien » (Actes 26,5-15).


          • Antenor Antenor 2 février 2014 12:03

            « Paul était hébreu »

            Oui, dans la mesure où les Juifs sont une fraction des Israelites qui sont eux-mêmes une fraction des Hébreux. Disons que les Hébreux étaient pour Paul ce que les Gaulois sont pour nous.


          • soi même 2 février 2014 17:26

             « Paul était hébreu » Paul est citoyen romain de confection juive du mouvement des pharisiens.
            Ceux qui avait fait vœux de garder intact les traditions juives ésotériques.

            C’est pour cette raison, que Paul avant la vision sur le chemin de Damas était le plus farouche ennemie de ses juifs disciples du Christ.

            Car pour lui l’Oint ne pouvait pas s’adresser en dehors de la communauté Juive, le Christ devait restauré la gloire du Royaume d’Israël.


          • soi même 1er février 2014 13:45

            Tous faux, désole de votre interprétation, relises l’évangile de Jean et les autres pour avoir un point de vue plus juste .

            Quand au ( Da Vinci code a été un grand succès de librairie. Et pourtant, c’est un tissu d’absurdités. Sauf sur un point important que personne ne peut nier : Léonard de Vinci a peint un Jean qui ressemble beaucoup plus à une femme qu’à un homme. Pourquoi ? Parce que, selon Dan Brown, le très savant et énigmatique Léonard avait connaissance de secrets cachés et qu’il a voulu suggérer dans sa fresque, à la barbe des moines du réfectoire où il l’a peinte, que la personne assise à la droite du Christ était Marie-Madeleine, la femme, pêcheresse certes, mais repentante et aimée. Et, enfin, que le couple aurait eu une descendance. ) c’est du venin avec un équilibre savamment dosse de vérité édulcorer et des mensonges les plus grossier !

            Vous oubliés , une question sous forme de boutade, quel est le sexe des anges ? derrière cette question irrévérencieuse se cache une réalité spirituel que les Hommes peuvent vivre quand, ils transcendent leurs personnalités.

            Non contant de cette évidence, vous préférez faire comme Dan Brown, le très savant manipulateur, votre propre invention historique. En faisant votre propre interprétation iconographique.

            Si y n’ avait pas Emile Mourey, il faudrait l’inventé !


            • Emile Mourey Emile Mourey 1er février 2014 14:14

              @ Soi même

              Non ! Moi, je n’invente rien. Je ne fais que traduire ce que Léonard de Vinci a mis dans sa peinture. S’il n’a pas suivi à la lettre le texte des évangiles, qu’y puis-je ? Je n’en suis pas responsable. De toute façon, comme l’interprétation du prieur - pour lequel il n’avait que peu d’estime - ne pouvait être que canonique, comme elle l’est encore aujourd’hui, Léonard, fort du soutien de Ludovic Le More, ne risquait pas grand chose. En revanche, j’insiste sur la bonne farce qu’il a faite au prieur (je rappelle qu’il a failli le représenter dans l’affreux visage de Judas) : une obligation sacrée d’abreuver nos joyeux moines, non pas d’eau pure mais de bon vin. Imaginez le chahut s’il n’en était pas ainsi.

            • soi même 1er février 2014 15:32

              Il est vrai que Léonard de Vinci détiens plusieurs secrets lier au Christianisme Ésotérique, d’ailleurs il n’est pas le seul dans la peinture Italienne de l’Époque.

              http://france.intofineart.com/upload1/file-admin/images/Raphael16.jpg

              Il y a tous un courant, et heureusement dans un certains sens, passe inaperçus et surtout résiste à toute interprétation oisive.

              Il y a un autre peintre de la même époque qui a eu une renommé extraordinaire dans les pays germaniques et qui case bien les dents des oisifs critiques d’Art comme vous !

              https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/46/Mathis_Gothart_Gr%C3%BCnewald_036.jpg

               http://www.cafe-eveil.org/images/crucifixion.jpg&nbsp ;

              http://images.telerama.fr/medias/2008/01/media_24729/M5341.jpg

              https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/c9/Grunewald_Isenheim3_Wing sLR.jpg


            • soi même 1er février 2014 19:12

              Bof, il pas beaucoup d’amateur d’art ici, Qui connaît Mathias Grünewald ?

              Non on préfére les conneries de Dan Brown, et le bêtisier d’ Emile Mourey.


            • izarn izarn 1er février 2014 21:32

              ...Qui ressemble beaucoup plus à une femme. Non c’est une femme. Il suffit de voir la morphologie du visage, c’est du tout craché du Léonard, on dirait la jeune Joconde, ça saute aux yeux...

              L’histoire des hommes efféminés c’est encore du n’importe quoi...Une histoire de pd historiens de l’art, ou de gros machos abrutis.
              Alors qui est-ce ? Qui est la Joconde ? Il est tout a fait possible que ce soit Marie la magdalénienne...Qui n’était pas du tout une pute, selon l’église catholique.
              L’hypothese qu’elle fut la compagne du Christ est tout a fait crédible, et son attitude montre le fait qu’elle est désesperée par les paroles du Christ...
              Rien de plus simple...Pourquoi dire que c’est n’importe quoi comme explication ?
              Il y en a qui preferent que le Christ fut pd ?
              Mais ou va-t-on ?





            • Emile Mourey Emile Mourey 1er février 2014 21:41

              J’ai bien écrit dans mon article « que s’est-il passé dans l’esprit de Léonard » quand il s’est rendu compte que sur le bas-relief, le personnage qu’il croyait être Jean était une femme ? C’est une question entre le bas-relief et le peintre. Cela ne concerne pas le texte des évangiles.


            • soi même 2 février 2014 00:25

              cette même figure vous le retrouver dans la fresque dit

              L’école d’Athènespersonnage no 16

              http://www.reflecritiques.com/2012/10/lecole-dathenes.html

              et La Dispute du Saint-Sacrement

              Le premier personnage à gauche en premier plan.

              draper dans un vêtement de jaune or et de bleu

              http://www.jacqueslanciault.com/wp-content/ITNDSC_2145.jpg




            • Antenor Antenor 1er février 2014 15:11

              Même si on voit dans les « Marie » des Evangiles des populations entières plutôt que des individus, la question de leur descendance ne manque pas d’intérêt puisqu’au moins trois d’entre elles se sont réfugiées en Gaule.

              L’origine de la christianisation de la Gaule est peut-être autant à chercher du côté de ces « Marie » que du côté des apôtres venus de Rome.


              • OuVaton OuVaton 1er février 2014 16:59

                Dans la théorie du genre, Jean n’avait-il pas le droit de se voir en femme. Faudrait demander à Peillon, le ministre pas le candidat au européennes.


                • Michèle 1er février 2014 19:29

                  Article très intéressant.

                  J’ai toutefois l’impression, en lisant certains commentaires, que l’érudition de l’auteur est comme donner du lard à des cochons... Dommage. En tout cas votre combat à vous faire entendre force l’admiration, notamment avec vos analyse géographiques des sites historiques.

                  Merci à vous Emile Mourey.


                  • soi même 1er février 2014 20:06

                    Chez vous la pommade est gratuite !


                  • charlotte 1er février 2014 23:14

                    merci aussi pour cet article.


                  • Emile Mourey Emile Mourey 1er février 2014 19:48

                    @ Michèle

                    Merci ! Les commentaires ? Il vaut mieux en avoir que pas du tout. Le véritable problème, c’est la soi disant intelligencia : médias, spécialistes, experts, diplômés, politiques, responsables culturels, auxquels j’envoie mes articles.

                    • izarn izarn 1er février 2014 21:14

                      Ce Jean n’est pas Jean et c’est bien une femme...Ou alors Léonard ne sait pas dessiner !

                      Ensuite curieusement le paysage par la fenetre ressemble à celui de la Joconde...Ce n’est surement pas un hasard.



                      • Emile Mourey Emile Mourey 1er février 2014 22:09

                        Je viens de me rendre compte d’un détail tout à fait horrible ; alors que Judas a son pain placé devant lui, il tend la main pour voler celui de Jean. Si c’est vrai, ce serait encore pire que ce que l’évangile dit de lui. Si ce n’est pas vrai, il faudrait demander à Mme Filippetti d’intervenir auprès du gouvernement italien pour que la main soit redirigée vers le pain qui lui est destiné.


                        • Tillia Tillia 1er février 2014 23:53

                          Votre interprétation est tout à fait intéressante, voilà ma curiosité piquée, je vais faire quelques petites recherches 


                          • soi même 2 février 2014 03:00

                            Emile est aussi doué en histoire que je suis en orthographe, ce n’est pas Mont-Saint-Vincent que Léonard c’est arrêter, c’est à la Basilique Saint-Eutrope de Saintes.

                            http://www.patrimoine-histoire.fr/Patrimoine/Saintes/Saintes-Saint-Eutrope.htm

                            http://www.patrimoine-histoire.fr/images/Patrimoine/Saintes/eStEutrope/SaintSE08.JPG

                            Donc illustration de se bas relief ne peut pas être antérieur à  (1495-1498 )c’est une copie interprétative de la Cène de Léonard de Vinci

                            http://img.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L620xH344/Cene_de_Bibracte_non_expliquee-9adaf.png

                            J’ai quelque recherche à propos de la sainte Cène.

                            c’est Léonard de Vinci qui en est l’inventeur.

                            Il s’inspire du peintre Taddeo Gaddi pour le motif de la table

                            http://vivrevouivre.over-blog.com/article-34405507.html

                            http://a403.idata.over-blog.com/600x140/0/38/39/18/Vouivre6/Gallego2.jpg

                            ( TRAVAUX DE LEONARDO DA VINCI :

                            LE DERNIER DÎNER (1495 - 1497)
                            TEMPÉRATURE ET HUILE SUR PLATRE
                            DIMENSIONS 460 x 880 cm
                            MILAN, réfectoire de Sainte-Marie de MERCI

                            c’est le travail qui plus que toute autre chose peut être dite conculsiva un siècle et initiateur de la prochaine.
                            La peinture est d’une taille considérable, a été réalisée à la demande de Ludovico Sforza sur un mur du réfectoire du couvent de Santa Maria delle Grazie à Milan.
                            cette peinture que l’autre représentant la Dernière Cène, a quelque chose de différent ... les douze apôtres sont tous sur le même côté de la table, vous avez raison et vous êtes à la gauche du Christ, et le temps indiqué est celui dans lequel Jésus juste prononcé le Guide de trahison : « En vérité, en vérité, je dis à l’un d’entre vous triché sur moi"

                            dans d’autres tableaux (comme la Cène par Andrea del Castagno, ou que la dernière Cène par Domenico Ghirlandaio) Juda est isolé en le plaçant dans le visage de Jésus sur l’autre côté de la table.


                            Leonardo a voulu représenter un acte humain : la trahison d’un ami et non un événement qui concerne la foi.
                            Les paroles de Jésus sont propagées d’un bout de la table, de générer l’anxiété, la stupeur chez les disciples en regroupant celles-ci diffèrent de lui par trois.
                            la figure de Jésus apparaît immobile, au centre de la composition complexe.
                            pour le Christ, il est une auréole pour indiquer où l’être divin, mais seulement le ciel lumineux contre lequel il se trouve, un ciel visible au-dessus des collines au-delà des trois ouvertures au bas de la grande salle construite sont perspective rigoureuse (le point de fuite est sur la tempe droite du Christ) et ponctuée par le plafond à caissons et des tapisseries sur les murs.

                            IDENTIFICATION DU REGIME PERSONNAGES
                            de gauche à droite sont :

                            • Barthélemy
                            • Jacques le Mineur
                            • Andrea
                            • Guide
                            • Peter
                            • Jean
                            • Jésus
                            • Thomas
                            • Jacques le Majeur
                            • Philip
                            • Matthew
                            • Guide Thaddeus
                            • Simon le Zélote
                            Barthélemy, est à l’extrême gauche, a sauté sur ses pieds et se penchait vers le Christ, plaçant les deux mains sur la table et Jacques le Mineur et Andrew se sont levés.
                            Guide, dans un accès de nerfs, il se retourna pour regarder Jésus dans une question et a soutenu le coude droit sur la table.
                            Peter a apporté son visage de John, se penchant sur lui, il prend la riciesta qui est chuchoté.
                            Jacques le Majeur, innoridito, avec les deux bras tendus semble tenir à la fois Philippe Thomas.
                            Matthieu, Thaddée et Simon Aide soutiennent entre eux

                            Leonardo a refusé la méthode traditionnelle de la fresque qui ne permettait pas des pensées et des changements. Il a expérimenté avec sa propre technique, en travaillant sur le plâtre sécher avec des couleurs similaires à celle utilisée pour les tables.
                            Je viens de terminer la peinture, Leonardo s’est rendu compte que la technique utilisée immédiatement montré ses graves lacunes : en bas à gauche est visible une petite fissure. Ce n’est que le début d’un processus de désintégration qui se poursuivra inexorablement au fil du temps. Déjà vingt ans après son achèvement, le Cénacle avait des blessures très graves, la technique qui a été utilisé et l’humidité dans le mur derrière la dégradation causée imparable qui s’est lentement érodé ce chef-d’œuvre.

                            Leonardo dans cette peinture est capable de représenter les pensées et les émotions avec leur langage du corps, les mains et les visages.
                            28 mai 1999, mis fin à une longue restauration qui a débuté en 1948 en partie par Mauro Pellicioli. En 1977, après de nombreuses études et recherches, il a enlevé la plus grande et la plus délicate du projet de restauration jamais tenté sur une œuvre d’art. Une opération conçue pour durer 20 ans, et de mobiliser les scientifiques, les critiques d’art et en particulier les restaurateurs. En regardant de près à la dernière Cène, on peut rendre compte de la dévastation qui a souffert au cours du temps : la surface a été endommagée et le pelage partout, des millions de micro-fissures avaient glissé la poussière, l’humidité des murs de soutènement, et créant ainsi les conditions pour la destruction progressive et inexorable de la peinture.
                            En 500 déjà Vasari écrit que le visage du Christ peut être considérée juste un masque ébloui. Au cours des siècles, beaucoup ont tenté de restaurer le Cénacle repeindre certaines parties délabrées ou spalmandoci insuffisance dessus de substances telles que la restauration de 1726 (Bellotti) et 1855 (Barezzi), qui, avec leurs couches de mastic de plus en plus assombri la surface de l’image . Le premier problème pour les restaurateurs modernes était de trouver, dans ces ridipitture plus tard, le Leonardo originale.
                            Dans le travail de nettoyage vous avez réalisé que la Cène a été partiellement recouvert avec de la cire de se préparer à détachement : détachement, heureusement jamais exécutée. En vertu de ce cataplasme de colles, de la cire, de la poussière et de la peinture, il s’est avéré même le trou d’un clou enfoncé dans la tête du Christ est le point de fuite utilisé par Leonardo pour définir le point de vue de tous les autres personnages.
                            Le nettoyage de la dernière Cène nous a également permis de redécouvrir les pieds des Apôtres sous la table, mais pas celles du Christ. Cette partie a été, en fait, détruit au XVIIe siècle par l’ouverture d’une porte qui a été utilisé par les moines pour connecter la salle à manger avec la cuisine.
                            Une fois supprimé, ridipitture, et a trouvé le travail original de Léonard, les restaurateurs avaient fait face à la question de savoir comment remplir les parties manquantes. Au début, les zones manquantes ont été remplis tout simplement avec une couleur neutre, puis il a été décidé de leur donner la couleur de Leonardo, basée sur les fragments trouvés, ainsi que sur les copies de cru du Cénacle.
                            Le travail a été déclaré site du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1980, et avec elle vint aussi protégé l’église et le couvent dominicain adjacent

                            L’hypothèse de Dan Brown :
                            Une lecture différente de la peinture est tiré du roman « Da Vinci Code » de Dan Brown qui veut donner un sens ésotérique de l’œuvre.
                            Le disciple de Jésus-Christ serait le droit d’une femme, Marie-Madeleine.
                            Cette interprétation est fonctionnel à l’intrigue du roman.
                            Dans le récit des détails de la fresque, l’absence de la coupe, la main de Peter placé menaçant sur le cou de la « femme » et, enfin, la présence d’un bras avec la main tenant un couteau qui ne semble pas appartenir à une personne représentée dans l’image .
                            Ces éléments sont utilisés pour prouver la thèse de Leonardo : Marie-Madeleine était la compagne (épouse) de Jésus hypothèse que l’Eglise, selon Dan Brown, parce que ce serait nier la divinité de Jésus diminuerait
                            Cette interprétation de la peinture, cependant, est réfutée par une analyse approfondie de l’œuvre. )
                            .

                             http://www.focus.it/community/cs/forums/1/300570/ShowThread.aspx&nbsp ;

                            .

                            https://www.youtube.com/watch?v=ddCnh-e7gjA

                            .http://img140.imageshack.us/img140/5766/045heads759648br0.jpg



                            • Emile Mourey Emile Mourey 2 février 2014 13:41

                              @ soi même

                              Bravo ! C’est intéressant. Il semble que Léonard soit aussi passé à Saintes et qu’il se soit plutôt rapproché du bas-relief de Saint-Eutrope. Je note toutefois qu’il a bien retenu l’identification de Judas de Mt-St-Vincent alors qu’à St-Eutrope, dans la version peut-être chrétienne, la bourse semble absente ou cachée. Qui est ce « Guide » ? Tout cela mérite réflexion. Il faudrait étudier les fresques récemment mises au jour. Rien d’étonnant à ce que la cité gauloise de Saintes/Mediolanium se soit inspirée des sculptures de Mt-St-Vincent/Bibracte et peut-être aussi des fresques.

                              Quant aux identifications des apôtres que le témoin a données, j’y vois l’explication officielle chrétienne acceptable mais pas celle que Léonard a mise dans sa peinture.


                            • Emile Mourey Emile Mourey 2 février 2014 13:48

                              Mediolanum


                            • soi même 2 février 2014 14:54

                              @ Emile, vieux anar impénitent, t’es démasquer !


                            • Emile Mourey Emile Mourey 2 février 2014 15:24

                              @ soi même

                              Réponse un peu facile. Vous balancez quelque chose d’intéressant mais au lieu de chercher à approfondir et à essayer de mieux comprendre, vous restez dans vos certitudes. Il est bien évident que le bas-relief de Saint-Eutrope est une copie de celui de Mont-Saint-Vincent et c’est tout à fait logique que la cité gauloise de Mediolanum ait été influencée par la capitale antique de Bibracte/ Mont-Saint-Vincent. Ces deux bas-reliefs ont été sculptés avant que Léonard fasse sa fresque. Cela confirme qu’il n’est pas seulement passé à Mt-St-Vincent mais qu’on l’a orienté aussi vers d’autres sites.

                              Vous ne répondez pas à ma question sur la bourse. Constatez toutefois que le supposé Judas de Saint Eutrope n’est pas présenté sous un jour défavorable et que le supposé Jean a toujours l’allure d’une femme. 

                              Quant à la date de cette copie que je daterai plutôt de l’antiquité tardive, où sont les preuves pour la dater du moyen âge ?


                            • soi même 2 février 2014 15:49

                              @ Emile, vous pouvez comprendre que j’ai d’autre source infiniment plus sérieux sur le sujet, et elle ont rien d’académique et ne font pas mon plus partie du buzz mercantilisme qui vend des salades à tours de bras.


                            • soi même 2 février 2014 16:41

                              Un autre liens qui détruit définitivement ton hypothèse.

                              Une copie de « La Dernière Cène » de Léonard de Vinci

                              La Dernière Cène, peinte par Léonard de Vinci et ses élèves dans le réfectoire du couvent de Santa Maria delle Grazie à Milan, entre 1495 et 1498, devint célèbre en Europe avant même d’être terminée. La renommée du maître et la nouveauté dans le traitement des personnages éveillaient toutes les curiosités. Les cartons préparatoires durent être copiés et servir, notamment aux sculpteurs, dès les années 1490. En témoignent le bas-relief (jamais achevé) de Tullio Lombardo, en l’église S. Maria dei Miracoli, ou le groupe sculpté anonyme de l’église de Mont-Saint-Vincent, près de Chalon-sur-Saône.

                              http://art-figuration.blogspot.fr/2013/11/une-copie-de-la-derniere-cene-de.html

                              Mon seulement cela invalide ton hypothèse, mais aussi cela ruine aussi ta légende sur le Christ était un Essénien.


                            • Emile Mourey Emile Mourey 2 février 2014 20:11

                              @ soi même

                              Bravo ! De plus en plus génial ! Vous m’êtes vraiment le plus précieux des collaborateurs. Un peu tiré par les cheveux : « La renommée du maître et la nouveauté dans le traitement des personnages éveillaient toutes les curiosités. Les cartons préparatoires durent être copiés et servir, notamment aux sculpteurs, dès les années 1490 ». Vous dites : « durent », vous êtes dans la foi du charbonnier. Et puis, dans la sculpture non achevée, un Judas qui semble tenir dans la main la foudre de Jupiter et son voisin la lance de l’éclair. Bizarre, oui, je dis bien : bizarre. Merci pour votre commentaire. Si vous avez d’autres révélations, je suis preneur.

                            • Emile Mourey Emile Mourey 2 février 2014 21:28

                              La foudre ou le foudre


                            • soi même 2 février 2014 15:25

                              bof Renan a ouvert la voie, maintenant c’est un boulevard de crétinerie intelligente qui déferle !


                            • vesjem vesjem 2 février 2014 20:20

                              @Emile & soi-même
                              vous êtes apparemment férus dans ce domaine , alors au lieu de vous envoyer des flèches , contactez-vous , associez-vous une bonne fois pour toutes dans vos recherches , et défrichez nous cette affaire pour le bien de futurs historiens ...et le nôtre ;
                              merci pour vos recherches passionnantes 


                              • Emile Mourey Emile Mourey 2 février 2014 21:21

                                @ vesjem

                                Soi-même a raison de m’apporter la contradiction. Après son commentaire, je ne suis plus sûr à 100% que Léonard de Vinci soit passé à Mt-St-Vincent, mais cela conforte-t-il son point de vue ? Je ne le pense pas. Je pense même le contraire.



                              • soi même 2 février 2014 23:27

                                Toujours pareil entre chèvre et choux, heureusement que les esquisses ont voyager, cela sauve l’article !


                              • Jean Keim Jean Keim 2 février 2014 20:45

                                Je lis souvent avec une grande curiosité un article à caractère religieux, philosophique ou scientifique, mais ce n’est pas avec l’espoir d’accéder à la vérité qui, quand elle exprimée, ne peut être que relative à celui qui l’énonce.
                                Jésus, sa vie et son influence sur l’histoire enflamment toujours autant les imaginations mais ne sont que très secondaires, ce qui est important est son message, bien qu’il soit difficile d’en tirer l’essentiel tant il est noyé dans les textes et dénaturé par les traductions et les interprétations.


                                • Madeleine Madeleine 2 février 2014 22:11

                                  Bonjour,

                                  C’est pourtant simple : Marie-Madeleine EST Jean, et elle est l’auteure de l’évangile selon Jean. Il suffit de mettre deux points derrière « et la soeur de sa mère » en Jean 19:25 et tout s’éclaire ! Aussi le fait que Pierre ordonne à Jean de parler lors de la dernière Cène, car une femme ne pouvait pas prendre la parole en public sans y être invitée. C’est aussi pour cela qu’elle n’a pas signé son évangile de son nom de femme (mais pas non plus du prénom Jean car elle aurait dit un mensonge)...


                                  • soi même 2 février 2014 23:22

                                    Moi aussi du coup , j’ai un gros doutes, j’hésite entre pouffer de rire où en pleurer !


                                  • Mendosa Mendosa 2 février 2014 23:55

                                    Bonjour,

                                    Je n’ai rien compris à votre article ni à votre thèse...

                                    Pour faire bref :
                                    Vous posez en titre une question simple : pourquoi Léonard de Vinci a-t-il peint un Jean efféminé dans sa célèbre cène ?
                                    Eh bien oui alors... pourquoi ??
                                     
                                    Je résume ce que j’ai compris de cette lecture :
                                    - Premiers croquis préparatoires : trop classique sauf une innovation : la position de Jean. [autrement dit dans son travail préparatoire il veut déjà singulariser Jean]
                                    - En mal d’inspiration [...] : tout porte à croire que Léonard a vu un antique bas-relief sculpté représentant une cène dans une ville où il aurait séjourné. [bon... sauf que le « tout porte à croire » n’est en fait jamais argumenté...]...
                                    Bref Léonard en grand néophyte qu’il est prends cette sculpture pour la cène de l’évangile et le personnage féminin pour Jean.
                                    Alors là c’est juste magnifique :
                                    « Voilà pourquoi Léonard de Vinci a peint un Jean efféminé car le Jean qu’il a identifié dans la sculpture l’était... et même plus. »
                                    VRAIMENT ?? (je rappelle que vous dîtes vous même dans l’article qu’il n’aurait pas pu ne pas voir qu’il s’agissait d’une femme dans cette sculpture)

                                    ... Le reste de l’article, qui se veut être la réponse à la question qui l’introduit « Que s’est-il passé dans [l’]esprit[de Léonard]... n’a plus aucun rapport avec la question initialement posée : Jean n’est plus jamais évoqué...

                                    Ainsi, si je résume votre »argumentation sérieuse", Léonard a peint un Jean efféminé parce qu’il a plagié une sculpture qu’il a mal interprété ?
                                    LOL
                                    Si Léonard s’était effectivement inspiré de cette sculpture (ce qui n’est jamais démontré) ou d’une autre, n’importe laquelle en fait, en quoi est-ce que ça justifie de représenter un personnage masculin sous une apparence féminine ?? C’est ridicule ... s’inspirer ne signifie justement pas copier/coller... s’il a pu changer certains éléments il aurait pu changer celui-là...


                                    • Emile Mourey Emile Mourey 3 février 2014 11:59

                                      @ Mendosa

                                      En effet, vu les commentaires et les informations qu’ils apportent au débat, je me prépare à écrire une suite à ce présent article.

                                    • soi même 3 février 2014 00:32

                                      "Entre-temps l’homme commun avait perdu la capacité à reconnaître les sujets de l’art antique et d’en comprendre le sens. Il y avait toujours moins de personnes qui lisaient les classiques grecs et relativement peu celles qui connaissaient la Bible comme l’avaient connue leurs grands-parents. Les personnes d’un certain age aujourd’hui restent épouvantés en voyant combien de références bibliques sont maintenant incompréhensibles aux dernières générations."

                                      Kenneth Clark
                                      (de l’ introduction du « Dictionnaire des sujets et des symboles dans l’Art » de James Hall)

                                      Il y a un site très bien documenté qui pourront aider se qui ont un trou culturel.

                                      http://www.diegocuoghi.com/maddalena/

                                      Et pour ceux qui leurs manques une case !

                                      http://www.sprezzatura.it/Arte/Arte_UFO_fr.htm

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