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Accueil du site > Actualités > Economie > Analyse libérale de Karl Marx

Analyse libérale de Karl Marx

L’économie de Marx a traversé les âges et constitue aujourd’hui, en cette période de crise et d’incertitude, un excellent angle d’analyse et un vecteur de solutions futures. A travers les thématiques aussi puissantes et d’actualités que la baisse tendancielle du taux de profit, de la crise du capitalisme, de la lutte des classes et de la révolution prolétarienne, le vocabulaire marxiste a traversé les âges et conserve une modernité à toute épreuve.

De nombreux intellectuels, militants, citoyens se sensibilisent aux thèses de Marx et en appellent à une application directe, à une relecture précise et scientifique, sans répéter les erreurs du passé qui ont pu conduire à des régimes totalitaires et fascistes. Il faut revenir à l’œuvre ancestrale de Karl Marx, sans préjugé, sans jugement de valeur et en respectant précisément ses injonctions.

Comme une économie keynésienne qui aurait fui les directives de John Maynard Keynes ou une économie libérale avec intervention publique, l’économie marxiste et néo-marxiste semblent rejeter les écrits de Karl Marx pour imposer une vision postmoderniste d’inspiration hétérodoxe sensiblement différente à ce que nous pouvons trouver dans l’œuvre du philosophe Allemand. Il convient de rétablir la vérité et de remettre à niveau la doxa marxiste : une économie d’inspiration libérale et classique, faisant du marché le meilleur moyen de rétablir l’équilibre à partir de l’ordre spontané, tout en luttant contre la hiérarchie sociale historique du bourgeois contre le prolétaire, vecteur d’inégalités et d’instabilités chroniques. Le meilleur moyen de mettre à mal cette structure est bien évidemment la révolution, que Marx appelle de toutes ses forces.

 

UNE ÉCONOMIE D’OBÉDIENCE CLASSIQUE

A l’origine, Karl Marx est philosophe et sociologue. Après avoir constaté la terrible misère sociale qui sévit en Europe au XIX° siècle, il en vient à s’intéresser à l’économie et plus précisément à l’économie politique d’Adam Smith et de David Ricardo, les représentants de l’école Classique. En rejetant les termes énoncés, contre le système capitaliste, contre le marché, Marx reste pourtant d’obédience classique, puisqu’il réutilise l’argumentaire et l’analyse de cette école. Alors que Keynes, en 1936, avait réalisé une révolution épistémologique en fondant une nouvelle forme d’étude économique, Marx réemploie les concepts classiques pour les critiquer. Cependant ces conclusions sont sensiblement les mêmes que Smith ou Ricardo.

Pour justifier les inégalités et la hausse de la pauvreté à son époque, Marx montre le caractère éhonté de l’exploitation, réalisé à travers le marché, à travers un mensonge pervers, faisant croire, par le statut de salarié, que le prolétaire jouît des fruits de son travail sans vol préétabli du bourgeois. En effet, dans la société capitaliste que Marx dénonce, le propriétaire des moyens de production profite de l’obligation de rémunération pour payer le travailleur moins de ce qu’il rapporte, il y a vol du travail.

En faisant confiance au marché pour déterminer le salaire d’équilibre, les prolétaires sont bafoués dans leur tâche puisqu’ils se retrouvent en concurrence face à un demandeur de travail en supériorité historique et symbolique. Comme le bourgeois possède les moyens de production, il peut décider d’embaucher ou non, donc de tirer les salaires vers le bas ou non, selon son bon vouloir. C’est ici que le bât blesse : l’ordre spontané du marché, un système capable de se réajuster automatiquement, n’a pas intégré la hiérarchie historique précédant le monde capitaliste.

La philosophie de Smith et de Ricardo, la pensée classique a fait du monde un univers où les Hommes sont égaux et échangent des biens et des services naturellement jusqu’à la mise en place d’un équilibre. « La main invisible » joue son rôle de droit et aboutit à un bien-être collectif total. Or, Marx aborde cette question sous l’angle du sociologue, rien n’a été fait pour mettre à mal la structure historique des bourgeois contre les prolétaires. Un marché ne peut s’équilibrer efficacement et tendre vers un équilibre plein, garantissant la meilleure redistribution possible et la meilleure rémunération possible si un des acteurs a une supériorité sur les autres, si la demande de travail qui émane des producteurs est supérieure à l’offre de travail, les prolétaires.

 

LE RÔLE DU MARCHÉ

Pour garantir l’efficience symbolique du marché, il faut ce qu’on appelle « l’atomicité des acteurs », aucun individu n’a un rôle particulier pour fixer délibérément un prix pour son propre bénéfice. Un marché parfait, sans interférence extérieur, devrait aboutir à un réajustement automatique. Pour Marx, le problème de la société capitaliste, du système marchand est cette perfide hiérarchie et il en appelle alors à la révolution sociale et prolétarienne. Il faut que les travailleurs puissent s’approprier les moyens de production et produire « chacun selon ses besoins ».

Dans le fond des choses, Karl Marx n’est pas un opposant au marché, il s’oppose aux défaillances historiques du capitalisme qui a rendu officiel l’exploitation des travailleurs et le vol de la création de richesse par le bourgeois. C’est par la remise à niveau de la structure que la société pourra se développer socialement, par une appropriation des moyens de production et une suppression de la société de castes. A terme, c’est une instauration de la société socialiste que prône Marx, caractérisé par la disparition de la production capitaliste, mais pas une disparition des mécanismes du marché.

La seule régulation possible entre les agents doit passer par un échange marchand. Dans sa citation « à chacun selon ses besoins », la décision de production ne peut pas passer par un ordre local provenant d’un individu désirant quelque chose en particulier. Marx n’en appelle pas à la suppression de la monnaie, il a même fondé une théorie de la valeur où le prix gravite autour de la valeur d’usage et la valeur d’échange. Le marché est capable de garantir un ordre spontané sans intervention supérieur, sans hiérarchie historique. Il n’appelle pas à la révolution prolétarienne pour inverser l’ordre entre le bourgeois et le prolétaire, il en appelle à la suppression des classes sociales pour que chacun puisse vivre dans une société marchande sans contrainte et sans inégalité.

 

IL FAUT RÉTABLIR LA VÉRITÉ

D’ailleurs, même les économistes classiques, dont Karl Marx fait partie, et néo-classique en appellent à une suppression des hiérarchies et à la mise en place d’une société sans ordre où règne la complète et totale liberté. Même Léon Walras soutenait la suppression de l’héritage pour éviter que se perpétue les inégalités et les classes hiérarchisés. Si les individus voulaient réussir, ils en avaient la liberté. Même un sociologue comme Pierre Bourdieu, sensiblement proche de Marx dans un analyse de la société française séparée entre les classes aisées et les classes populaires, considérait qu’en prenant les bonnes décisions publiques, on devait aboutir à une société sans clivage où chacun pourrait réussir sans contrainte héritée.

Ainsi Karl Marx n’est pas un opposant au marché, il s’oppose à la société capitaliste telle qu’elle est faite, telle qu’elle s’est bâtie. Il fait confiance à la capacité du marché à se réajuster seulement s’il respecte une stricte égalité entre les acteurs. Il convient donc de lutter contre la hiérarchie historique et s’opposer aux inégalités consubstantielles au capitalisme moderne. 

 

Pierre Rondeau


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87 réactions à cet article    


  • howahkan Hotah 21 février 2014 12:00

    un économiste est une personne qui ne travaille jamais..à partir de là qu’attendre donc de tels fainéants ???
    alors à marx et aux autres je dis ceci


    • chapoutier 21 février 2014 12:08

      ne vous en déplaise, Marx n’était pas un adepte de la redistribution des richesses, c’était un authentique combattant révolutionnaire qui a analysé le système capitaliste pour que les prolétaires puissent mieux le combattre. .
      Toutes les richesses produites sur ce globe tirent leurs origines dans l’exploitation du travail humain ( salarié & esclave ) alors il y a urgence à en finir avec un système qui ne survit que par l’extorsion de la plus value.


      • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 21 février 2014 14:15

        À l’auteur :

        Depuis plus de 160 ans, Karl Marx fourvoie le prolétariat, de manière criminelle, en le focalisant sur la lutte des classes (éradication de la bourgeoisie) et la possession prolétarienne des moyens de production.

        Aujourd’hui encore, la situation semble lui donner raison puisque le capital boursier mondial, d’environ 36.000 milliards d’Euros, est majoritairement détenu par une minorité de « nantis ».

        Toutefois, il est vain d’espérer une plus juste répartition des moyens de production par des nationalisations, voire des révolutions. Cela a déjà été fait avec les tristes résultats que chacun connaît...

        Puisque le capital boursier mondial est en permanence disponible à la vente et à l’achat, pour que le prolétariat, les « démunis », puisse accéder à la possession des moyens de production, la solution la plus simple consisterait à produire un effort soutenu d’épargne et d’investissement à long terme afin d’acheter ce capital financier des entreprises, banques incluses, et parvenir à l’Acquisition collective et citoyenne du Pouvoir Économique.

        Alors, les citoyens-électeurs-contribuables deviendraient collectivement propriétaires du Pouvoir Économique qu’ils géreraient via une représentation démocratiquement élue et absolument indépendante de l’État.

        Par cette voie, les citoyens-électeurs-contribuables transformeraient le « capitalisme ordinaire » que nous connaissons en un authentique Capitalisme Écologique, Anthropocentrique, Philanthropique et Équitable.

        En effet, de telles prises de participation (minorités de blocage ou majorités absolues) dans le capital des entreprises et des banques permettraient aux peuples d’orienter leur Recherche & Développement vers des voies bien plus écologiques et humanistes qu’aujourd’hui.

        Cette capitalisation progressive mais massive dans l’économie réelle marchande devrait permettre l’instauration d’un Dividende Universel qui résulterait des profits réalisés par ces capitaux accumulés durant et après la phase initiale d’épargne et d’acquisition du patrimoine boursier mondial.

        Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel par l’Épargne.

        Lire, SVP :
        Refondation du Capitalisme & Dividende Universel
        ou/et
        http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/40/ ... cerite.pdf

        Le Parti Capitaliste Français ( PCF ) propose une synthèse socio-économique permettant d’instaurer une authentique compatibilité entre compétitivité et cohésion sociale ; entre compétitivité et solidarité.

        Ce projet de « Refondation du Capitalisme et de création d’un Dividende Universel » se compose d’un Objectif Principal et de deux Objectifs Spécifiques qui découlent de l’objectif principal.

        Objectif Principal :
        Acquisition Citoyenne & Collective du Pouvoir Économique
        Par un effort préalable d’épargne soutenu, les « démunis » (par opposition aux « nantis ») acquerront collectivement des actions du capital des entreprises du secteur marchand, banques incluses.
        Cette participation au capital pourra être minoritaire (minorité de blocage) ou majoritaire.

        Objectifs Spécifiques :
        I)
        Transformer le « capitalisme ordinaire » en un véritable 
        Capitalisme Écologique, Anthropocentrique, Philanthropique et Équitable.
        Les représentants des « démunis », démocratiquement élus, géreront ce patrimoine financier de manière à infléchir Recherche, Développement, Production & Commercialisation des entreprises contrôlées : Refondation du Capitalisme.
        II)
        Faire bénéficier chaque citoyen, même mineur, d’un 
        Dividende Universel évolutif qui, de facto, éradiquera définitivement le concept même de chômage ainsi que celui de la « lutte des classes ».
        II.1)
        À terme, les profits des entreprises sous contrôle des « démunis » seront partiellement distribués à l’ensemble des « démunis » sous forme de Dividende Universel.
        II.2)
        a) Ceux qui le souhaiteraient pourraient s’arrêter de travailler et se satisfaire du Dividende Universel.

        b) Ceux qui souhaiteraient gagner plus que le seul Dividende Universel pourraient travailler dans l’économie marchande et, éventuellement, y gagner des rémunérations faramineuses sans être accusés d’exploiter qui que ce soit.
        II.3)
        Si plus personne ne souhaitait travailler dans l’économie marchande, celle-ci s’effondrerait totalement et, avec elle, le patrimoine accumulé des « démunis » deviendrait stérile et interdirait le bénéfice du Dividende Universel.



        • Aristoto Aristoto 21 février 2014 14:41

          C qui ce barbu qui ressemble au père noel !

          Non aujourd’hui l’avenir, inéluctable je dis, de l’homme est le transhumanisme.

          Les agoravoxiens pacifistes et non interventionnistes sont des Nazis moderne, il pousseront a son ecroulement, la Civilization !!

          La darpa voilà une société qui se préoccupe des enjeux du monde FUTURE !


          • interlibre 21 février 2014 20:23

            Permettez moi de nuancer. L avenir de l homme ’riche’ est le transhumanisme. C est dans la continuité directe de l égoïsme et l individualisme qui domine la société occidentale et le libéralisme. Les 99% restant de la planète pourront crever. Si l avenir de ’l homme’ en general se trouve dans la technologie, cela ne sera surement pas dans la fuite en avant libérale et égoïste. Avec les mentalités actuelles , quelques transhumains dominants sur une planète dévastée, c est ce qui nous attends.


          • Aristoto Aristoto 21 février 2014 20:57

            blabla totalement crétin !! Si tu veux vivre au coté des arbes et te torcher de leur feuille ça te regarde mais je te previent quand on débarquera avec nos bulldozer pour récuperer du bois ta pas interet a etre sur notre chemin !!!


          • lsga lsga 22 février 2014 00:56

            aristoto : enfin, on l’enverra se torcher dans les feuilles des arbres sur une de nos stations orbitales écologiques smiley


          • Aristoto Aristoto 22 février 2014 01:50

            des arabes pourquoi faire ! C très laid un arbre !

            Moi j’aime les contour affiné et luisant du métal et du plastique ( 100% sans pétrole évidemment y a pas de place pour la Nature chez les Hommes évolué )

             Non j’opte plutôt pour le laisser sur terre se faire dévaster par robocop-rothschield et terminator-bill gate ! smiley


          • spartacus spartacus 21 février 2014 15:40

            une économie libérale avec « intervention publique »....sic...


            Un peu trop de savoir du Marx et aucun sur le libéralisme pour sortir cette ineptie !
            Confusion Keynésianisme et libéralisme ? Grave de la part de quelqu’un chargé de l’enseignement

            La preuve indubitable que l’éducation nationale est sous le joug de profs bolchéviques.
            C’est honteux cette mainmise des Marxistes sur l’enseignement de l’économie en France.

            Honteux, honteux, honteux que ces gens qui font de l’enseignement un prosélytisme Marsiste ou Keynésien. 
            Quelle déontologie de merde ! Quel état d’esprit malsain de la part d’un prof qui devrait avoir un recul qui ne soit pas doctrinaire !.
            On imagine sans grande peine qu’un élève de ce prof Marxiste oblige à 6 dissertations sur Marx dans son année et aucune sur Hayek. Et si un élève cite « la route de la servitude » il sera ré-éduqué.....

            Chacun doit comprendre que depuis 70 ans, les élèves de France reçoivent un lavage de cerveau prosélytique de ce genre de texte négationniste de lidéologie Malsaine du Marxisme et de profs qui font de la France l’un des dernier pays communistes de la planète..
            Idolaterie de l’état, apologie du Marxisme, du communisme, lutte des classes, caricature de l’exploitation des salariés, caricature de l’employeur, haine des patron etc.....
            Vos enfants apprennent l’économie avec eux ! C’est dramatique !

            Prof d’économie en France c’est être diplômé de Marxisme et socialo-communisme. 
            Même aux dernières élection une prof d’économie Marxiste c’est présentée....C’est dire le coté gangrené par l’éducation économique dans notre pays. 


            • Pierre Rondeau 21 février 2014 15:44

              Apprenez à comprendre le texte avant ces critiques sévères et peu éclairées. Lorsque je marle d’économie libérale avec intervention publique c’est bien pour montrer le caractère paradoxale de ces politiques. Les dirigeants prônent le libéralisme et ne cessent de participer aux activités du marché. Tout comme l’idéologie keynésienne qui a rejeté tous les injonctions de Keynes, tout comme l’économie marxiste qui ne respecte plus l’oeuvre de Marx. 

              Ne soyez pas si virulant, cela dessert votre jugement.

            • L'enfoiré L’enfoiré 21 février 2014 20:54

              «  Lorsque je marle d’économie libérale avec intervention publique c’est bien pour montrer le caractère paradoxale de ces politiques »


              Non, nous ne « marlez » pas d’économie libérale, vous écrivez.
              Verba volant, scripta manent

            • asterix asterix 21 février 2014 23:02

              Ouais, j’sais pas si Spartacus a raison, mais je suis sûr que le prof n’a pas fait un sans-fautes


            • 65beve 65beve 22 février 2014 10:48

              @l’enfoiré.
              Encore un marlou.

              cdlt


            • lsga lsga 21 février 2014 16:19

              un excellent article. Bravo à vous. 


              • lsga lsga 21 février 2014 17:46

                rha !pour une fois que je disais un truc sympa... j’avais lu en biais à la va vite.

                 
                Donc, oui, Marx est à placer à côté de Ricardo. Toutefois, Marx va plus loin que Ricardo en différenciant travail abstrait et concret. 
                 
                Marx était pour le développement du libre échange et du commerce, mais car ils accélèrent la venu de la Révolution :
                 

                Mais en général, de nos jours, le système protecteur est conservateur, tandis que le système du libre-échange est destructeur. Il dissout les anciennes nationalités et pousse à l’extrême l’antagonisme entre la bourgeoisie et le prolétariat. En un mot, le système de la liberté commerciale hâte la révolution sociale. C’est seulement dans ce sens révolutionnaire, Messieurs, que je vote en faveur du libre-échange.

                Marx, Discours sur la question du libre-échange, 1848
                 
                Mais ceci dit, votre réflexe est le bon : il faut retourner aux sources mêmes. Et surtout, ne pas confondre Marx avec le moralisme chrétien et encore moins avec le Keynésianisme national. 

              • Hervé Hum Hervé Hum 21 février 2014 17:13

                Il n’appelle pas à la révolution prolétarienne pour inverser l’ordre entre le bourgeois et le prolétaire, il en appelle à la suppression des classes sociales pour que chacun puisse vivre dans une société marchande sans contrainte et sans inégalité.

                Là, je ne comprends pas, comment respecter l’ordre entre bourgeois et prolétaire, tout en supprimant les classes sociales ?


                • politzer politzer 21 février 2014 17:16

                  bonjour

                   Jamais lu pareilles inepties sur l oeuvre de Marx .

                  Tout est faux dans ce salmigondis mais je veux quand même par respect pour les lecteurs qui ont fait l effort de lire ce texte abracadabrantesque faire quelques remarques . En réalité il faudrait reprendre chaque ligne mais bon, abrégeons.

                  1) Marx n est pas un philosophe pour la bonne raison que la philosophie d après les fondateurs du socialisme scientifique est arrivée à son terme avec Feuerbach. J aimerais bien que notre graphomane présente la « philosophie » de Marx . Sa thèse sur le matérialisme de l antiquité et ses notes critiques sur Hegel ne constituent pas SA philosophie mais ses interventions dans la philosophie .

                  2)"Justifier les inégalités " ! là c est complètement farfelu , on s en bat les côtes de rigolade ! Marx EXPLIQUE l origine des inégalités = la possession des moyens de production par des individus PRIVES.

                  3)"Il y a vol du travail" 

                  a- s il y avait vol ce serait non « du travail » mais du produit de ce travail ce qui n est pas du tout la même chose . Le propriétaire des moyens de production accapare une partie de ce produit et c est même le concept de plus value qui constitue la première grande découverte de Marx et qui le différencie de tous les autres « économistes »qui l ont précédé.

                  b-le vol est un concept juridique et dans le système capitaliste la plus value revient de DROIT au capitaliste , il n y a donc pas vol. Cette idée fausse et ancienne remontre à Proudhon ( la Propriété c est le vol) que Marx descend en flamme dans son livre fondamental « Misère de la philosophie » que tout le monde peut et doit lire pour comprendre l Histoire scientifique.

                  4) « Le demandeur de travail est en supériorité historique et symbolique » ! lol

                  Allez y comprend qq chose à ce charabia ! le patron est propriétaire des moyens du travail un point c est tout et c est bien réel et non symbolique !

                  5) « il peut décider d embaucher ou non donc de tirer les salaires vers le bas ou non » N importe quoi !

                  - le patron est dans une situation de concurrence avec d autres patrons . Il embauche quand il a des débouchés , s il n y a pas de demande il n embauche pas . Quant au salaire c est encore la concurrence qui règle son niveau : en période de « plein emploi « il atteint son maximum et en période de chômage son minimum. Les patrons ont donc intérêt au chômage et ce n est pas pour rien qu en ce moment historique la bourgeoisie française importe des millions d’immigrés = pour créer du chômage et accroître la concurrence entre les salariés. Le salaire étant de surcroît déterminé historiquement et géographiquement , les immigrés issus de société en retard sont habitués à être moins bien payés.

                  6)le socialisme ce n est pas produire « chacun selon ses besoins » c est produire suivant un plan concerté en fonction des besoins sociaux généraux . Rien à voir avec le but final du communisme « de chacun selon ses capacités à chacun selon ses besoins » . Le socialisme , étape transitoire est moins gentil (lol) il régit la distribution en fonction du travail de chacun « à chacun selon ses mérites » !

                  7)Marx prônerait la suppression des « castes » ! absurde ! confusion avec la suppression des classes ce qui n est pas la même chose .

                  8) Marx serait un adepte du marché ! lol qu est ce qu on se marre ! je corrige : Marx lutte pour la suppression de l’esclavage salarié donc du marché aux esclaves ! Quant aux mécanismes du marché ( des marchandises) les marxistes les acceptent dominés et dans la phase de transition seulement ( NEP léniniste par exemple) comme rapports sociaux mineurs et sous la dépendance des grands moyens de production et d échange nationalisés et aux mains de la puissance populaire .

                  J ai essayé de résumer brièvement pour rétablir la vérité . 

                   


                  • lsga lsga 21 février 2014 17:43

                    je suis aussi d’accord avec cette critique ^^

                     
                    c’est vrai que l’approche de l’auteur est assez infantile, et concernant le marché, citons Engels :

                    « La contradiction entre production sociale et appropriation capitaliste se présente alors comme l’antagonisme entre l’organisation de la production dans la fabrique individuelle et l’anarchie de la production dans l’ensemble de la société. »
                     
                    « En traitant de la même façon les forces productives actuelles après avoir enfin reconnu leur nature, on voit l’anarchie sociale de la production remplacée par une mise en ordre systématique et sociale de la production, selon les besoins de la communauté comme de chaque individu. »
                     
                    Avec la prise de possession des moyens de production par la société, la production marchande est éliminée, et par suite, la domination du produit sur le producteur. L’anarchie à l’intérieur de la production sociale est remplacée par l’organisation méthodique consciente

                    Engels, Socialisme Utopique et Socialisme Scientifique, 1880

                  • L'enfoiré L’enfoiré 22 février 2014 09:17

                    « J ai essayé de résumer brièvement pour rétablir la vérité »


                    Et vous le faites très bien. 
                    Il y a tant à dire sur le sujet.
                    Qui a lu « Le Capital » en trois volumes ?
                    C’est un peu cela le problème d’Avox. Devoir exposer en un article, une philosophie, une idéologie.
                    Cela ne se résume pas. Cela se construit au cours d’une vie de son auteur.
                    Et cela peut fortement changer entre le début et la fin des concepts. 

                  • lsga lsga 22 février 2014 11:52

                    seul le premier volume a été rédigé par Marx. 

                     
                    Je suis en train de relire le 2nd volume.


                  • Alpaco 21 février 2014 17:30

                    C’est toujours utile de revoir les bases pour les adapter aux réalités du présent.

                    « En effet, dans la société capitaliste que Marx dénonce, le propriétaire des moyens de production profite de l’obligation de rémunération pour payer le travailleur moins de ce qu’il rapporte, il y a vol du travail. »
                    C’est pour cela que Proudhon disait : « la propriété (individuelle des moyens de production, ) c’est le vol (de la propriété collective)).
                    Le libéral »pur« dit : le salaire du travailleur est la différence entre la plus-value réalisée par son travail et le risque (qu’il faut rémunérer) du propriétaire (chef d’entreprise) qui n’est pas sur de vendre le bien ou service produit. C’est en réalité un moyen de rémunérer son capital.

                    Et c’est là que ça part en vrille. Pourquoi produire plus que le nécessaire ? Pourquoi, à population constante, la croissance serait-elle nécessaire ? (Pour emprunter »moins cher« et permettre aux états de financer des budgets mal calculés ?)

                     »...si la demande de travail qui émane des producteurs est supérieure à l’offre de travail...« 
                    C’est actuellement l’inverse : la demande de travail des producteurs est inférieure à l’offre de travail, des chômeurs, dit-on en 2014.

                    Il manque toujours la moitié du raisonnement, tant chez Marx que Smith : le propriétaire, oui ; le travailleur, oui ; mais qu’en est-il du consommateur, celui qui achète toute cette production et qui fait »boucler la boucle économique«  ? Car il est tant bourgeois que prolétaire, même si ce dernier est majoritaire en nombre et quantité de consommation.

                    Quels que soient les besoins des uns et des autres, le prolétaire/travailleur (avec ou sans emploi) est le moteur de l’économie actuelle qui réalise 70 % du PIB de la consommation intérieure des pays riches.

                    Si le travailleur ne reçoit pas assez, il consomme moins, et c’est la crise. Sauf si l’état finance du travailleur-consommateur, producteur de plus-value ou pas, en empruntant, ce qui oblige à la croissance pour profiter non seulement de meilleurs taux mais aussi pour rembourser la dette supplémentaire.

                     »On est vraiment dans un système à la con" dirait un ami africain de qui vous savez.


                    • SALOMON2345 21 février 2014 17:31

                      Je suis inquiet des propositions vues ici ou là, souvent à mon sens un peu simplistes lesquelles, toujours situées en aval de la richesse née de la production, n’évoquent que la répartition ou le partage (légitime certes) alors que la question devrait être comment peut-on faire naître de la richesse, comment en créer, à partir de quoi et par qui, et avec quels moyens, en partant de zéro... ou presque ? 

                      En effet, dans une communauté sociale arrivant sur un terrain vague, sans rien (produits fabriqués, récoltes, services, etc), vide de toute chose hors les humains, qui va décider ici d’inventer le premier vélo - avant la future voiture - pour vendre le second dont la somme récoltée permettra un échange (hors troc), qui va semer le grain pour vendre la ensuite la farine et à qui, ensuite, si aucun n’a eu encore l’idée d’ouvrir un fournil et de cuire du pain ? et qui pourra le payer ce pain, avec quel salaire gagné, où et comment ? Qui sera l’instituteur et qui va le payer... ou le nourrir ?

                      Prétendre - symboliquement - pouvoir organiser puis partager une récolte future sans savoir ni comment, ni qui va semer le blé, me semble hasardeux car comment construire la chaîne « industrielle » de la cité mondiale laquelle assurera à tous une réponse humaine, sociale et matérielle satisfaisante ? Et comment sera d’ailleurs défini ce qui est ou non « satisfaisant » ? Qui aura droit à une Ferrari ? Qui n’aura droit qu’à la Deudeuche (formidable d’ailleurs) ? Qui en décidera ?

                      Que fera-t-on d’un artiste (quelle est son utilité ?), qui décidera de qui sera médecin, qui va tenter d’inventer quoi que ce soit sans la garantie de pouvoir se nourrir du fruit de son labeur, intellectuel ou manuel ?... 

                      J’avoue que tout ce « mécano » que représente la Cité merveilleuse à reconstruire me passionne mais hélas (et bien qu’altruiste à 100%), je reste, contrairement au boniment de toute obédience, sans réponse pertinente, univoque ou universelle ! Trop de réponses, pas assez de questions face à ce grand et douloureux problème du monde, humanité jamais soulagée par l’abondance de slogans jamais vérifiés ni même simplement posés sur la table pour examen par la raison (la science), chargée en passion, souvent mauvaise conseillère... 

                      Vous avez dit simple... moi j’ai dit simple ? Oui vous avez dit simple !
                      Comme c’est compliqué !!!

                      • lsga lsga 21 février 2014 17:54

                        t bien salomon, ce que tu dis, c’est assez proche de ce que dit Marx.

                         
                        Marx ne demande pas à ce qu’on redistribue l’argent virtuel de la bourgeoisie, mais à ce qu’on organise scientifiquement la production de richesses, c’est à dire qu’on remplace les banquiers par des ingénieurs. 



                        • L'enfoiré L’enfoiré 21 février 2014 19:05

                          And what are they representing ?



                        • lsga lsga 21 février 2014 19:09

                          L’essentiel :

                           
                          Une lutte politique, internationale, ne visant pas d’objectif économique, mais un seul et unique objectif politique : le renversement de la bourgeoisie. 
                           


                        • L'enfoiré L’enfoiré 21 février 2014 20:45

                          « Une lutte politique, internationale, ne visant pas d’objectif économique, mais un seul et unique objectif politique : le renversement de la bourgeoisie. »


                          And where are they coming from ?
                           

                        • lsga lsga 22 février 2014 00:53

                          du prolétariat


                        • L'enfoiré L’enfoiré 22 février 2014 09:08

                          Yes, indeed. 

                          Look at what’s happening in a wolf pack.
                          We are not so different than animals. smiley

                        • L'enfoiré L’enfoiré 21 février 2014 18:31
                          La vérité sur Karl Marx ?
                          Karl Marx était un admirateur et adversaire du capitalisme. Impressionné par les problèmes sociaux engendrés par l’industrialisation. Il mettait la théorie au service de la transformation sociale. Détenteur d’un doctorat en philosophie, donc pas économiste.
                          Décrié et détesté par les uns et adulé et encensé par les autres.
                          Au besoin par l’hagiographie. Rencontre avec Proudhon, Bakounine en 1836 qui le fait devenir communiste. Sans son ami fidèle, Friedrich Engels, il aurait frôlé la misère avec une santé précaire. Il entretient des relation d’amour-haine avec Friedrich Hegel.
                          Anarchiste, les autres il les appellent des utopistes.
                          Un ’sacré’ bonhomme, avec un tête bien faite, mais aussi têtue.

                          • L'enfoiré L’enfoiré 21 février 2014 19:32

                            De Hegel, décédé en 1831, il retient la dialectique en rejetant l’idéalisme. Dès lors, ce n’est plus les idées et leurs évolutions qui définissent l’histoire du monde, mais un « matérialisme historique » qui dit que le mode de production domine en géral le développement de la vie sociale, politique et intellectuelle qui a rendu compte du passage de l’esclavagisme au féodalisme et enfin au capitalisme.

                            Seul le 1er des trois volumes du « Le Capital » est paru du vivant de Marx.
                            C’est Engels qui terminera les deux autres.

                            Je ne sais si l’auteur de cet article a eu ces faits dans son rétroviseur. 

                          • Alpaco 21 février 2014 23:19

                            Salut l’enfoiré,

                            alors, au delà du bref résumé de la biographie de Karl Marx, quel est ton avis sur l’article, notamment la remise en question, l’actualisation des idées de Marx, Engels, Smith, Keynes et Ricardo ?



                          • L'enfoiré L’enfoiré 22 février 2014 08:37

                            Alpaco,

                             Mon avis ?
                             Mitigé.
                             En fait, tout le monde à raison et tout le monde à tort en même temps.
                             Productivisme et collectivisme arrivent au même point par des chemins opposés.
                             C’est à dire les abus et les extrémismes. 
                             Un billet sur « La matrice libérale. » 

                          • L'enfoiré L’enfoiré 22 février 2014 08:47

                            Shumpeter était un économiste inclassable. Je ne suis pas économiste, mais je suis inclassable. smiley

                             

                          • lsga lsga 22 février 2014 11:53

                            très classable : Schumpeter est un libéral qui se rend compte que Marx a raison, et que ce qui compte, ce sont les structures économiques matérielles et leurs révolutions, pas les abstractions pseudo-scientifiques de la Finance. 


                          • L'enfoiré L’enfoiré 23 février 2014 12:27

                            Et, non, cher ami.

                            Très complexe et contradictoire, Shumpeter.
                            Conservateur élitiste. Des amis marxistes et ministre des Finances d’un gouvernement social-démocrate. Banquier avec une dette qu’il traina pendant sa vie entière. Hostile à l’interventionisme keynésien et a New Deal de Roosevelt
                            Il aimait le luxe. Provocateur. Sujet à des périodes de dépression profonde 
                            Il a lis le rôle de l’entrepreneur en évidence, mais considérait que le capitalisme était condamné.
                            Vous avez dit classable ? Comme c’est étrange. smiley

                          • G.L. Geoffroy Laville 22 février 2014 00:07

                            L’auteur est un excellent prof pour lever en toute simplicité le voile de la confusion et de la caricature de la pensée Marxienne.

                            Je soutiens cette ligne de conduite s’agissant de réformer, de révolutionner la « hiérarchie sociale historique » afin de réformer ce vieux capitalisme pour ériger un « Néo-Capitalisme » où chacun serait propriétaire de sa vie, détenteur d’un Capital qui ne se limitera pas à la seule mesure financière.

                            Ce n’est pas supprimer le droit à la propriété la solution mais que chacun jouisse de ce droit. Le Néo-libéralisme où Capitalisme concentrationnaire est devenu un vrai cancer de toute l’économie libre. Démocratisons la Capitalisme, libérons-le. Car nous savons historiquement que chercher à le détruire où en faire un système entièrement sous contrôle de l’Etat est pire encore.

                            Un marché doit rester libre, qu’il soit sous le contrôle d’une petite oligarchie, d’une classe sociale ou de l’Etat et cela créera de l’inégalité. C’est la liberté qui crée l’égalité, pas l’inverse.

                            Cette société où nul ne peut subordonner et nul ne peut être subordonné est défendu par beaucoup de libéraux « classiques » et démocrates comme moi même.


                            • G.L. Geoffroy Laville 22 février 2014 00:15

                              Je suis tout à fait d’accord sur ce point. Il faut refonder le Capitalisme, pas chercher à le détruire. Ce serait ridicule.

                              Le Capitalisme est un système qui permet autant l’exploitation d’autrui que la libération de tous.

                              Le Capitalisme est ce qu’on en fait. Et n’en déplaise à certains, nous avons raison de dire qu’il n’y a pas meilleur moyen pour le faible et le pauvre pour s’enrichir et devenir fort.


                              • Alpaco 22 février 2014 00:44

                                Il refonder le le système économique : cela est sur.

                                Pour simplement que tout le monde (ceux qui ne l’ont pas actuellement) ait un toit, à manger et l’accès à l’éducation.

                                Le capitalisme, notre héritage, valide que le pauvre puisse devenir riche, mais qui valide le fait qu’il y ait des pauvres ?


                              • Francis, agnotologue JL 22 février 2014 00:46

                                Bonsoir Pierre Rondeau,

                                vous dites : ’’En faisant confiance au marché pour déterminer le salaire d’équilibre, les prolétaires sont bafoués dans leur tâche puisqu’ils se retrouvent en concurrence face à un demandeur de travail en supériorité historique et symbolique.’’

                                Les mots sont confondants. Vous avez raison d’utiliser l’expression ’demandeur de travail’, puisque avec les mots actuels ( offreur d’emploi et demandeur d’emploi, la loi de l’offre et de la demande est renversée : plus la demande (d’emploi) est forte ou plus l’offre est basse, et plus le prix (du salaire) est bas ! un paradoxe ?

                                Si je pose que, sur le marché du travail, le terme d’emploi est l’intrus, alors je peux dire que le demandeur est le patron, et l’offreur est le salarié. La loi de l’offre et de la demande est respectée : plus il y a de déséquilibre entre l’offre et la demande en faveur des demandeurs, et plus les salaires sont très bas, et inversement.

                                Et donc ce ne sont pas des demandeurs (d’emploi) qui sont laissés sur le bord de la route, mais des offreurs (de service et de compétence) ! Et ça change tout : les capitalistes,qui possèdent le nerf de la guerre, laissent délibérément des trésors de productivité sur le carreaux pour faire davantage de profits ! 

                                C’est un skanndall aurait dit le grand Georges.


                                • L'enfoiré L’enfoiré 22 février 2014 09:03

                                  JL,

                                   «  les prolétaires sont bafoués dans leur tâche puisqu’ils se retrouvent en concurrence face à un demandeur de travail en supériorité historique et symbolique »
                                   Je ne connais pas vos antécédents. Permettez-moi d’ajouter que la concurrence se fait parfois bien plus entre ces demandeurs de travail que vis-à-vis du top.
                                   La hiérarchie veut souvent être plus catholique que le Pape, tout simplement parce qu’elle voudrait y monter les échelons.
                                   La nature humaine est constitué d’envie de pouvoirs que le capitalisme apporte sur un plateau..

                                • Francis, agnotologue JL 22 février 2014 09:53

                                  Bonjour l’enfoiré,

                                  si vous aviez lu attentivement et en entier vous airiez remarqué deux choses :

                                  La première c’est que la phrase que vous citez n’est pas de moi, je ne faisais moi-même que citer Pierre Rondeau.

                                  La seconde, l’essentiel de mon post c’était ceci que je me fais un plaisir de recopier ici :

                                  Avec les mots actuels ( offreur d’emploi, demandeur d’emploi), la loi de l’offre et de la demande est mise en échec : ainsi, plus la demande (d’emploi) est forte ou plus l’offre est basse, alors plus le prix (le salaire) est bas ! un paradoxe.

                                  Si je pose que sur le marché du travail le terme d’emploi est un intrus, si je dis que le demandeur est le patron, et l’offreur est le salarié, alors la loi de l’offre et de la demande est respectée et s’exprime ainsi : plus il y a de déséquilibre entre l’offre et la demande en faveur des demandeurs, et plus le prix à payer (les salaires) est bas, et inversement.

                                  Et donc ce ne sont pas 5 millions de demandeurs d’emploi qui sont laissés sur le bord de la route, mais 5 millions d’offreurs de services et de compétences ! Et ça change tout : les capitalistes,qui possèdent le nerf de la guerre, laissent délibérément des trésors de productivité sur le carreaux pour faire davantage de profits ! 

                                  Et l’on comprend parfaitement que les patrons ont intérêt à maintenir un taux de chômage le plus élevé possible, et il y a plusieurs façon : une immigration massive, des durées de travail très longues, un recours systématique aux heures supplémentaires, des délocalisations stratégiques, etc, etc.

                                  L’Ukraine (46 millions d’habitants) en UE y serait le pays le plus pauvre. Une aubaine pour nos chefs d’entreprise, qui n’en peuvent plus d’attendre la Turquie.


                                • L'enfoiré L’enfoiré 22 février 2014 10:03

                                  JL,

                                   « la phrase que vous citez n’est pas de moi, je ne faisais moi-même que citer Pierre Rondeau. »
                                  Tout à fait. Je l’avais bien noté. Ce n’était qu’un complément à ce que vous disiez.
                                  La productivité, j’en ferai un billet le mois prochain (mais comme dab pas ici).
                                   smiley

                                • Francis, agnotologue JL 22 février 2014 10:10

                                  Dans mon post ci-dessus, parmi les moyens utilisés pour maintenir un taux de chômage élevé, j’ai oublié l’essentiel : réaliser des gains de productivité et en garder tout le bénéfice, puisque le but du capitaliste est de maximiser la part de plus-value qu’il pourra engranger, et qui lui permettra d’investir dans de nouveaux gains de productivité.

                                  Les salariés sont la chair à profit dans cette jungle qu’est la concurrence libre et non faussée sans frontières.

                                  Il est temps d’y mettre le holà.


                                • lsga lsga 22 février 2014 11:54

                                  Non mais franchement : t’as tant envie que ça de bosser comme un chien toute la journée à faire un job de merde que tu n’aimes pas ???

                                   

                                • Francis, agnotologue JL 22 février 2014 12:13

                                  J’ai bossé 40 ans comme salarié, et je faisais un boulot qui me plaisait. Si c’était à refaire, je le ferais avec enthousiasme. Et c’est ce que je souhaite aux jeunes générations.


                                • lsga lsga 22 février 2014 12:17

                                  80% des gens font des jobs de merde qui ne leur plaise pas.

                                   
                                  L’aliénation, ça te dit un truc ?

                                • L'enfoiré L’enfoiré 22 février 2014 13:07

                                  JL & Co,

                                   Un texte sur le sujet « et si c’était à refaire » smiley

                                • Peretz1 Peretz1 22 février 2014 09:50

                                   « Il convient de rétablir la vérité et de remettre à niveau la doxa marxiste » On peut en dire autant de la doxa keynésienne. Ce que j’ai fait récemment (En finir avec les crises et le chômage) (edilivre.com). Je crois qu’il y a du grain à moudre aussi bien avec Marx qu’avec Keynes. On peut réactuliser les deux ce qui renverrait pas mal d’économistes à leurs chères études. Dont nos ministres et Président.


                                  • L'enfoiré L’enfoiré 22 février 2014 10:06

                                    Salut Peretz1,

                                     «  On peut réactualiser les deux ce qui renverrait pas mal d’économistes à leurs chères étude »
                                    Exact. mais cela risquerait toujours d’être déphasé avec la conjoncture.
                                    Le passé sert pour se donner une base de réflexion , pas pour la reproduire.

                                  • Francis, agnotologue JL 22 février 2014 10:14

                                    L’économie, quand elle est idéologique devrait s’appeler économisme. Et ses prêtres, les déconomistes.


                                  • lsga lsga 22 février 2014 11:56

                                    alors, l’économisme est un terme créé par Lénine pour désigner les gauchistes qui résume la lutte des classes à une simple lutte économique : baisse du temps de travail, augmentation des salaires, etc. (ex contemporain : LE NPA )

                                     
                                    La revendication révolutionnaire est politique, pas économique. Le Communiste réclame le partage du pouvoir (du contrôle de l’appareil de production), pas le partage des richesses virtuelles de la bourgeoisie. 

                                  • jaja jaja 22 février 2014 12:23

                                    Isga, le NPA est un parti internationaliste et anti-impérialiste... Tu ferais mieux avant de cracher sur lui de retirer ce vilain bonnet...Tu gardes le rouge si tu veux mais tu vires cette cocarde tricolore que la bourgeoisie offrit à Louis XVI et qui symbolise l’union et non la lutte des classes dans ce pays...
                                    Ainsi fringué le petit bourge Isga ne peut entrer dans notre cortège anticolonialiste du 1er mars où nous t’attendons en tenue correcte smiley


                                  • lsga lsga 22 février 2014 12:25

                                    le NPA défend les emplois dans l’industrie colonialiste.

                                    Pas étonnant qu’avec ce genre d’éducateurs les ouvriers finissent par rejoindre les rangs de l’extrême droite : ils ont compris, contrairement à vous, que leur emploi dépend du pillage de l’Afrique, et surtout du fait d’empêcher les africains de venir en France.

                                  • jaja jaja 22 février 2014 12:29

                                    « La revendication révolutionnaire est politique, pas économique. Le Communiste réclame le partage du pouvoir (du contrôle de l’appareil de production), pas le partage des richesses virtuelles de la bourgeoisie. »

                                    Le révolutionnaire ne partage pas le pouvoir il le prend en entier ! tout le pouvoir aux Soviets ! ça ne te dit rien smiley
                                    Et au plan économique l’ouvrier ne permetra pas à tes amis petits bourges (tes ingénieurs) de continuer à l’exploiter et de profiter de son travail tout comme sous le capitalisme mais il exigera le partage des richesses, l’égalité sociale, même si pour ça il faudra te claquer ta grande gueule !


                                  • lsga lsga 22 février 2014 13:24

                                    « LE » révolutionnaire ? 

                                     
                                    L’abolition de la propriété privée des moyens de production, cela ne se fait pas en écrivant des symboles sur un bout de papier (ex : nationalisation). cela se fait en remplaçant le suffrage censitaire des actionnaires par le conseillisme (euh : vous êtes Trotskistes ? C’est sûr ? ). Si seuls les révolutionnaires contrôlent l’appareil de production, alors, ils deviennent une nouvelle bureaucratie réactionnaire (ex : le Conseil Suprême Économique de Lénine. )
                                     
                                    La classe ouvrière, c’est le prolétariat, c’est à dire le salariat. 
                                    La bourgeoisie, c’est les propriétaire des moyens de production, c’est à dire ceux qui vivent du profit. 
                                     
                                    L’ingénieur, souvent fils ou petit-fils d’ouvrier, appartient à la première catégorie. L’ouvrier, qui va être remplacé par des machines automatisées (ce que souhaitent les communistes depuis le 19ème siècle), appartient au passé.
                                     


                                     


                                  • Francis, agnotologue JL 22 février 2014 13:26

                                    Bon, alors on n’a qu’à dire : la déconomie.


                                  • jaja jaja 22 février 2014 13:48

                                    Allez va t’habiller correctement et descend dans la rue le 1er mars (anticolonialisme), le 8 (féminisme), le 18 (Grève salaires et pacte de responsabilité), le 22(antifascisme) ça te changera de ton clavier....
                                    Ce soir gala de soutien aux postiers du 92 en grève à Nanterre... j’y serais vers 22H... tu peux venir (évidemment sans ta cocarde de l’impérialisme français)...

                                    Bref arrête de dégueuler tes conneries derrière ton clavier, bouge toi et raconte nous...
                                    Ceci dit le NPA n’est pas un parti trotskiste ce que tu devrais savoir toi le théoricien qui cherche à nous enfumer avec tes citations de Lénine....Ce n’est plus la LCR.... « tout le pouvoir aux soviets », comme je l’ai écrit plus haut, c’est le contraire du pouvoir de la bureaucratie... c’est le pouvoir des Conseils ouvriers mis en place par tous les soulèvements ouvriers et combattus par tous les apparatchiks déguisés en « révolutionnaires professionnels »... et faux amis du prolétariat (le vrai)... Soviets pluralistes abattus dès 1919 en URSS...


                                  • lsga lsga 22 février 2014 13:50

                                    anticolonialisme ? Kesse à dire ? 

                                     
                                    Vous lutter pour la relocalisation de Pétroplus, de Continental et de GoodYear en Afrique ? Pour la relocalisation en Afrique de l’ensemble de la plasturgie et de la pétrochimie ?
                                     
                                    Le NPA est en effet devenu un parti réformiste de plus, un parti Keynésien de plus, un parti de plus défendant l’emploi dans l’industrie nationale et colonialiste. Franchement : vous êtes un FdG bis, le score en moins. 

                                  • jaja jaja 22 février 2014 13:59

                                    Et toi une petite ordure dont le rôle consiste ici à dénigrer le NPA en ne tenant aucun compte de ce qu’il écrit sur son site ni de ce qu’il fait concrètement en manifestant dans la rue (là où tu ne vas jamais voir) contre l’impérialisme français et en ayant des relations politiques avec les organisations des pays dominés.......
                                    En traitant les ouvriers de tenants du fascisme et en dénonçant les jeunes de banlieue que tu qualifies en bon petit bourge de « racailles », de « lumpenprolétariat », tu as choisi ton camp et tu n’es certainement pas du notre..


                                  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 22 février 2014 14:15

                                    Rhhaaaa Jaja et Isga ...encore !!!! lovely ! smiley


                                  • Lolotte Lolotte 22 février 2014 14:20

                                    Que proposez vous alors Igsa ?

                                    d’envoyer vos ingénieurs à la place de vos patrons, les ouvriers les aimeront car issus de la même veine ? Il accepteront alors le joug de ces kapos car il est plus dur de lutter contre son frère ? riche idée...

                                    Plus sérieusement, quel est votre « plan » ? Sur quels combats vous placez vous.. ;quelles causes vous font descendre dans la rue manifester votre colère ?
                                    Votre bonnet phrygien...de quoi est il l’illustration ? De la révolution bourgeoise de 1789 ?.. ;des bourgeois qui ont profité d’un climat social explosif pour récupérer richesses et pouvoir en écrasant toujours les mêmes...je préfère moi l’insurrection populaire de la Commune......Les communards qui s’élevaient contre le joug mis en place depuis des centaines d’années contre les plus pauvres et perpétué par les révolutionnaires de 1789 et leurs successeurs dont vous vous faites le porte drapeau

                                    Le mouvement anticapitaliste défendu par le NPA n’est pas suffisamment révolutionnaire pour vous ? Il se contenterait de réformettes, si tant est que le pouvoir au peuple soit une réformette...Mais au vu de vos références je me demande...qu’est ce pour vous qu’une révolution ?


                                  • jaja jaja 22 février 2014 14:29

                                    Igsa ne peut rien proposer...il est tout seul, pas d’organisation, donc il déconne sans cesse dans le vide ses âneries... S’il était sincère il s’efforcerait de rejoindre une organisation révolutionnaire (après avoir retiré sa vilaine cocarde bourgeoise) ou même d’en créer une...


                                  • Lolotte Lolotte 22 février 2014 14:42

                                    ah...merci pour l’info

                                    Igsa qui a l’air d’aimer les références ne connait peut être pas cette phrase

                                    « En s´unissant on a moins peur des loups qui guettent le trappeur » d’une chanson de Pierre Perret smiley

                                    ...(c’est toujours mieux que de citer les évangiles, mais je reconnais...c’est pas top top comme référence)


                                  • lsga lsga 22 février 2014 14:47

                                    je propose d’instaurer une gestion scientifique de la production et de la distribution à une échelle internationale (la bonne échelle serait : Afrique + Europe + Russie... mais il nous faudra au moins 50 ans pour fédérer les luttes et rattraper le temps perdu à cause de la dérive nationaliste des luttes sociales au 20ème siècle)

                                     
                                    Le principal aujourd’hui : expliquer aux travailleurs que la crise du Capitalisme français est dû à l’effondrement de son modèle colonial. Cela consiste à expliquer aux ouvriers de Continental, de Pétroplus et de GoodYear que leurs emplois sont au service de l’Impérialisme Français. 
                                     

                                  • jaja jaja 22 février 2014 14:58

                                    @ Isga : Discours stupide et réactionnaire... Le Traité transatlantique est un instrument de la domination impérialiste occidentale dont l’Afrique dont tu parles tant sera une des principales victimes....

                                    Il est vital de comprendre ce que seront les relations internationales si ce Traité inique entre en vigueur... Une nouvelle lutte à mort pour le repartage du monde au profit des différents impérialismes occidentaux, l’impérialisme US en tête.... Du moins c’est le but à peine voilé... S’opposer à la montée en puissance des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du sud) et donc s’assurer la suprématie mondiale pour tout le XXIème siècle en unifiant le bloc impérialiste occidental...

                                    Bien entendu pour maintenir leur taux de profit les bourgeoisies US et européennes, unies dans ce Traité, s’attaqueront en interne au salaire et à tout ce qui nuit à leurs profits depuis la Sécurité sociale au sens large jusqu’au dernier des services publics qui devront disparaitre..

                                    Une fois signé, les mobilisations populaires comme toute alternance politique, devront respecter, de gré ou de force, les dispositions prévues par le Traité sans pouvoir en dévier d’un iota puisque qu’il ne pourrait être modifié qu’avec le consentement unanime des pays signataires.

                                    La seule solution de sortie dans les faits ne pourra se faire qu’en force....

                                    On le voit il s’agit d’une véritable saloperie au service des Multinationales, qui s’attaquent à travers lui à la souveraineté populaire, à la démocratie. On devra combattre ce Traité et d’abord empêcher qu’il soit ratifié par l’État Français...C’est ça l’essentiel....

                                    http://npa2009.org/content/accord-t...
                                    Lire aussi le dossier d’Attac sur le TAFTA :
                                    http://france.attac.org/se-mobilise...


                                  • Lolotte Lolotte 22 février 2014 15:01

                                    Quand vous parlez du traité transatlantique.. ;vous parlez bien de ce traité qui est en train de se signer dans le secret et qui donnera le plein pouvoir aux multinationales notamment sur la vie des prolétaires (et notamment d’imposer , sous peine de faire condamner les états , les rémunérations, les avantages sociaux..etc.. ;)

                                    Ce traité qui va définitivement, c’est bien le risque , faire plier les états aux désidérata de géants comme MOSANTO ?? Et autres exploiteurs internationnaux ? Ceux la même qui pillent détruisent fracassent à tour de bras travailleurs, états, écologie, santé ? Le plein pouvoir aux plus gros salopards de cette planète ?
                                    Et après vous crachez à la gueule du NPA qui essaie étapes par étapes de redonner des perspectives de vie décentes à chacun d’entre nous ? Ici, comme ailleurs ???

                                    Vous êtes un imposteur IGSA un imposteur !! Même nos chefs d’état n’osent parler de ce traité avec leurs peuples et prévoient le passage en force tant il est litigieux et soumis aux intérêts du capital...tant il imposera la loi du fric et des intérêts financiers face aux besoins des peuples (sécurité sociale, rémunérations, protection familiale, avantages retraites...)Ah ca oui ils vont égaliser nos niveaux de vie...en les nivellant vers le bas vers la désepérance la pauvreté et la misère !

                                    Ils ne détruiront pas les Nations, ils détruiront les hommes...j’ai rougi de honte pour vous en vous lisant...vous n’êtes en rien un révolutionnaire et votre cocarde vous sied parfaitement dans tout ce qu’elle symbolise pour moi !


                                  • lsga lsga 22 février 2014 15:05

                                    super, tu défends les états nations... et ça se dit communiste révolutionnaire...

                                     
                                    c’est la mondialisation qui permet aujourd’hui à l’Afrique et à l’Amérique du Sud de se libérer des jougs coloniaux français et américains.
                                     
                                    Le fait que les polonais puissent venir travailler en France et les français en pologne est une excellente nouvelle pour unifier le prolétariat à une échelle internationale.
                                     
                                    Ajourd’hui, on arrive même pas à faire grève et à manifester simultanément à échelle européenne, chaque parti prétendu « social » défendant avant tout son modèle d’État Providence à échelle nationale. 
                                     

                                  • jaja jaja 22 février 2014 15:18

                                    L’Alena (le traité de coopération nord-atlantique) entre les USA, le Canada et le Mexique et dont le TAFTA est un simple copié-coller a mis sur la paille 3 millions de paysans mexicains, jadis exportateurs de mais, aujourd’hui importateurs de l’agriculture US...
                                    Voila ton modèle, qui d’ailleurs ne brise en rien les États-Nations mais renforce tout simplement l’impérialisme dominant... J’ose espérer que c’est par pure ignorance que tu soutiens cette saloperie....


                                  • Lolotte Lolotte 22 février 2014 15:18

                                    Mais qui va se fédérer d’après vous après un tel accord.. ;hormis les plus forts ? Ce traité n’a pas de visée sociale mais uniquement économique...hors d’une manière générale les intérêts économiques des multinationales nous ont toujours desservis

                                    Voici un article très bien à propos de ce à quoi vous souhaitez voir la France adhérer http://www.monde-diplomatique.fr/2013/11/WALLACH/49803

                                    je suis en faveur de la suppression des nations ... mais pas via le libéralisme violent et antisocial que vous prônez !


                                  • Jonas Jonas 22 février 2014 11:09

                                    "......tout en luttant contre la hiérarchie sociale historique du bourgeois contre le prolétaire, vecteur d’inégalités et d’instabilités chroniques. Le meilleur moyen de mettre à mal cette structure est bien évidemment la révolution, que Marx appelle de toutes ses forces.« 

                                     »Nous reconnaissons donc dans la juiverie un élément antisocial actuel et général, qui a été porté jusqu’à son niveau présent par l’évolution historique à laquelle les juifs ont, sous ce mauvais rapport, collaboré avec zèle ; et à ce niveau il doit nécessairement se dissoudre. Dans sa signification dernière, l’émancipation des juifs est l’émancipation de l’humanité à l’égard de la juiverie.« 
                                     »Quel est le fond séculier de la juiverie ? Le besoin pratique, l’intérêt personnel.
                                    Quel est le culte séculier du juif ? Le marchandage.
                                    Quel est son Dieu séculier ? L’argent.« 
                                     »Eh bien ! En s’émancipant du marchandage et de l’argent, par conséquent de la juiverie réelle et pratique, l’époque actuelle s’émanciperait elle-même. Une organisation de la société qui supprimerait les conditions préalables du marchandage, et donc la possibilité du marchandage, aurait rendu le juif impossible. La conscience religieuse du juif se dissiperait comme une fade buée, dans l’air vital véritable de la société.« 
                                     »Sur la question juive« - Karl Marx (1844)
                                    http://www.la-question.net/media/01/00/195634020.pdf
                                    http://www.amazon.fr/Sur-Question-juive-Karl-Marx/dp/291337252X
                                    http://www.la-question.net/archive/2009/10/23/l-antijudaisme-philosophique.html
                                    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Fb-8CQXPxEs

                                    L’idéologie marxiste se base sur la lutte des classes.
                                    Le prolétariat, c’est-à-dire la masse ouvrière, contre l’élite juive (banquiers, commerçants, marchands, politiques).
                                    La victoire des prolétaires ne sera effective qu’en imposant une »émancipation« des juifs, qui mettrait fin au »marchandage" et au culte de l’argent.
                                    Ces théories ont été reprises par les idéologues des gauches marxistes premièrement, puis ensuite par les intellectuels de droite, donnant lieu à toutes les dérives antisémites (aussi bien à gauche qu’à droite) que l’on connaît.
                                    Elle revient en vogue actuellement avec la propagande islamiste mondiale :
                                    http://www.youtube.com/watch?v=-t2gzOCSHRk
                                    Ainsi qu’en France, avec Alain Soral et Dieudonné par exemple.


                                    • César Castique César Castique 22 février 2014 11:50

                                      Le marxisme est grotesque ! Tout ce que veut le travailleur, c’est être correctement rétribué pour son labeur, avoir un niveau de vie décent, c’est-à-dire avec du raisonnablement superflu, savoir qu’il peut compter sur l’engagement de son employeur pour pérenniser l’entreprise et les emplois qu’elle induit, et ensuite privilégier les siens plutôt que le relèvement de la condition des « ghettoïsés » de banlieue, comme des mal- et des sous-développés du tiers-monde.


                                      Ignorant cela, vous êtes incapable de comprendre ce qu’une formule comme « A chacun selon ses besoins » - valable, assurément, dans l’univers « sans viande », zolaïen, du XIXe siècle - a d’anachronique, et de repoussant, à notre époque, où l’un des charmes de l’existence, c’est justement de se procurer des biens dont on n’a pas besoin.

                                      Il y a deux ou trois ans de cela, j’ai été le témoin d’une petite polémique, qui a agité pendant quelques jours le coin où j’ai mon domicile. 

                                      Une famille d’assistés, sans qu’on puisse incriminer autre chose que « la faute a pas de chance », a profité d’un rattrapage, inattendu, d’aide publique, pour s’offrir une chaîne HI-FI d’un coût qui m’obligerait, moi-même, à me serrer la vis pendant quelques mois. Je suis l’un des rares à l’avoir défendue contre la meute des « à chacun selon ses besoins »

                                      Alors, vous reviendrez nous voir quand les chaînes HI-FI de qualité seront incluses dans les besoins de chacun. Sahéliens, Erythréens et Bengalais compris ! Dans cette attente, je continuerai à satisfaire mes besoins à moi, qui sont principalement de nature gastrolâtre et qui n’ont donc rien à voir avec l’acception marxienne de l’expression.



                                      • jaja jaja 22 février 2014 12:13

                                        « Ignorant cela, vous êtes incapable de comprendre ce qu’une formule comme « A chacun selon ses besoins » - valable, assurément, dans l’univers « sans viande », zolaïen, du XIXe siècle - a d’anachronique, et de repoussant, à notre époque, où l’un des charmes de l’existence, c’est justement de se procurer des biens dont on n’a pas besoin. »
                                        Bon vous n’avez vous-même rien compris à cette formule, ce qui ne vous empêche nullement de l’expliquer faussement....

                                        « Travaillant selon leurs forces, c’est-à-dire selon leurs moyens physiques et psychiques, sans se faire violence, les membres de la communauté, bénéficiant d’une haute technique, rempliront suffisamment les magasins de la société pour que chacun puisse y puiser largement « selon ses besoins » sans contrôle humiliant. La formule du communisme, bipartite mais indivisible, suppose donc l’abondance, l’égalité, l’épanouissement de la personnalité et une discipline très élevée. »

                                        Ce qui veut dire qu’au stade du communisme prévue par Marx l’abondance fait que l’on peut se servir abondamment y compris en biens « dont on n’a pas besoin »...


                                      • lsga lsga 22 février 2014 12:23

                                        « CHACUN SELON SES BESOINS »

                                         
                                        est énoncé moraliste issus des textes chrétiens (chapitre 4 de l’acte des apôtres).
                                         
                                        Si Engels reprend parfois la formule, ce n’est pas sur une base moraliste, mais sur une base socialiste de gestion scientifique de la production et de la distribution basée sur une analyse rationnelle et empirique des moyens et des besoins. Il s’agit donc plus d’un acte de propagande (au sens positif et léniniste du terme ). 
                                         

                                      • César Castique César Castique 22 février 2014 15:05

                                        « Ce qui veut dire qu’au stade du communisme prévue par Marx l’abondance fait que l’on peut se servir abondamment y compris en biens « dont on n’a pas besoin »... »


                                        Comme je peux voir, l’abondance devrait être telle qu’en allant chercher le béluga, on n’aura pas besoin d’emmener sa louche, il y en aura une pleine benne juste à côté des containers de caviar.

                                        Dans une série historique consacrée au communisme, sur la chaîne « Histoire », on peut entendre un ancien communiste revenu de ses chimères, déclarer (en riant) « A l’époque, on disait que quand le communisme aurait triomphé, il n’y aurait plus de chagrins d’amour, parce qu’il n’y aurait plus personne d’assez méchant pour faire souffrir quelqu’un d’autre. » Je vois que l’espèce des hallucinés frénétiques n’est pas encore éteinte. 

                                        « ...une base socialiste de gestion scientifique de la production et de la distribution basée sur une analyse rationnelle et empirique des moyens et des besoins. »

                                        Avec une formule aussi lumineuse, ce doit être un jeu d’enfant de justifier la réintroduction du rationnement et des cartes afférentes... Pour le béluga, donc.

                                      • epicure 23 février 2014 19:04

                                        beaucoup de blabla mais uniquement des circonvolutions sur des détails annexes.

                                        Le chacun selon ses besoins cela signifie avant tout que chacun puisse accéder au moins aux besoins essentiels, et plus s’il y a abondance.

                                        Je dirais que l’essentiel c’est de pouvoir assurer à chacun les besoins vitaux, minimums pour avoir une vie décente ( santé, nourriture, logement, éducation ), assurer les garanties minimales de l’égalité entre tous., après le superflu déprend de la liberté de chacun, c’est un choix personnel qui ne dépend pas directement de l’organisation collective de la solidarité.
                                        Dans le chacun ses besoins il y a la prise en compte à la fois du minimum mais aussi du surplus de besoins une fois qu’on a dépassé le stade de la misère, de l’exploitation (certains diraient l’embourgeoisement). Il y a une part de liberté n fait dans ce message en reconnaissant que tout le monde n’a pas les mêmes besoins , c’est aussi la négation d’un système totalitaire uniformisant où les besoins de tous seraient définis par une autorité.

                                        C’est Marx qui a dit, il me semble qu’il n’y a pas de liberté quand il est question de survie.

                                        Donc en fait la société communiste d’après Marx ( et selon ceux qu’on fait certains se prétendant marxistes en plus de léninistes ), c’est la société qui assure la liberté de tous, et non de quelques uns comme dans le libéralisme ( comme au 19ème siècle ). C’est ce que reprochait marx si j’ai bien compris aux droits de l’homme de 1789, de ne se préoccuper que des libertés de ceux qui ont dépassé le stade de la misère, de l’ignorance, de la pauvreté : les bourgeois.

                                        Mais à entendre certains libéraux, développer un pouvoir économique collectif, assurer les besoins essentiels de tous, donc le marxisme, c’est la tyrannie, le totalitarisme.


                                      • epicure 23 février 2014 19:06

                                        oups coquille :
                                        il faut lire

                                        ( et NON selon ceux qu’on fait certains se prétendant marxistes en plus de léninistes ),

                                        au lieu de :
                                         ( et selon ceux qu’on fait certains se prétendant marxistes en plus de léninistes ),


                                      • Constant danslayreur 23 février 2014 19:22

                                        « et NON selon ceux qu’on fait certains se prétendant marxistes en plus de léninistes »

                                        C’est moi ou c’est toujours aussi dénué de sens ?


                                      • epicure 23 février 2014 21:39

                                        zut je croyais que tu me taquinais mais effectivement j’ai fais une deuxième coquille « et non ceux »
                                        à la place de « et non ce que veulent faire dire.... »


                                      • Peretz1 Peretz1 22 février 2014 12:46

                                        Salut l’enfoiré. Sauf si ça fait progresser, et éviter de refaire les mêmes c...


                                        • L'enfoiré L’enfoiré 22 février 2014 13:58

                                          Bien d’accord, là-dessus. smiley


                                        • Lolotte Lolotte 22 février 2014 13:18

                                          a Igsa vous dites Pas étonnant qu’avec ce genre d’éducateurs les ouvriers finissent par rejoindre les rangs de l’extrême droite

                                          D’où tenez vous que les ouvriers rejoindraient si massivement l’extrême droite ? sans que la source soit sujette à caution. Les ouvriers que je connais, moi, ne sont pas en passe de rejoindre l’extrême droite...loin de là...Nombre d’entre eux militent à gauche...(quand je dis gauche je ne parle pas des socialistes soyons clairs) parce qu’ils ont compris que seuls les partis anti capitalistes défendaient les intérêts de la « base »

                                          Le NPA contrairement à vos affirmations ne défend pas le pillage de l’Afrique, et s’il défend les intérêts des ouvriers des entreprises implantées sur notre territoire, il a toujours été très clair sur ses positions anti-colonialistes. Défendre aujourd’hui un projet anti capitaliste, ce n’est pas jouer à pile ou face, c’est plus du mikado.... Les grands de ce monde ont élaboré un schémas mondial du capital et des intérêts si complexe que cela complique la tache des partis prônant l’égalité entre les hommes et entre les peuples, et revendiquent l’appropriation des outils de production par les travailleurs. C’est pourquoi une révolution anti-capitaliste (vous qui sur votre avatar portez la cocarde vous devez vous y connaitre en révolution...) une telle révolution n’a pas de vocation nationaliste mais bien de la défense de tous face à ceux qui nous écrasent la gueule en France comme en Afrique, et ne peut s’entendre au simple niveau national, mais bien à l’international.

                                          Vous dites que « A chacun selon ses besoins » en indiquant la référence religieuse en citant le chapitre 4...chapitre 4...34 « Il n’y avait aucun pauvre parmi eux »...C’est un combat de princes contre des bourgeois qui s’organisent pour la défense de leur capital...votre référence est plus que contestable. (je m’éloigne volontairement de ce que cette histoire que vous citez signifie d’un point de vue moraliste)



                                          • César Castique César Castique 22 février 2014 15:07

                                            « ...ils ont compris que seuls les partis anti capitalistes défendaient les intérêts de la « base »... »


                                            Disons plutôt qu’ils essaient, parce que vu les effectifs, on ne s’élève guerre au-dessus de l’efficacité du pet dans l’eau, non ?

                                          • Lolotte Lolotte 22 février 2014 17:42

                                            Je préfère me tourner vers une mouvance qui me défend réellement, défend les intérêts de tous et porte des idéaux en lesquels je crois quand bien même il n’y aurait que dix militants, que vers une grosse orga qui ne pense qu’a prendre le pouvoir et en faire de la merde une fois sa soif assouvie...(toutes celles qui ont eu le pouvoir jusqu’à preuve du contraire)
                                            Pas beaucoup ...c’est discutable, en nombre d’adhérents moui...en nombre de personnes qui adhèrent aux idées c’est déjà plus important..., mais certes moins nombreux que beaucoup d’autres organisations...
                                            Pour autant cela n’implique pas que les ouvriers se soient tournés vers la droite...loin s’en faut..Nous verrons demain quand le méga ras le bol aura atteint son comble combien nous serons...

                                            ...ce qui aujourd’hui vous semble péter dans l’eau vous pètera sans doute à la gueule un de ces quatre....


                                          • Lolotte Lolotte 22 février 2014 13:46

                                            Vous pouvez vous torcher le cul avec nombre d’idéaux Rocla...mais un jour vous allez vous réveiller avec des hémorroïdes... smiley

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