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Penser aujourd’hui la fin de l’aliénation avec André Gorz

 Marx, Husserl, Sartre, Ivan Illich … la pensée multiforme d’André Gorz, n’a pas cessé d’être en mouvement tel un véritable work in progress.

Entièrement tourné vers l’autonomie, la désaliénation, et la libération du travail qui empêche le plus souvent l’épanouissement individuel dans une organisation de l’existence qui fait de l’individu « une simple pièce dans une mégamachine » à produire plus, toujours plus... avec de moins en moins de bras…

Figure européenne de la critique sociale depuis les années 1960, faisant œuvre de philosophie sociale et politique, pour les Britanniques André Gorz est un héritier de Sartre ; pour les Allemands, un descendant de l’École de Francfort (Adorno et Marcuse) ; et pour la France, il passe plutôt pour un disciple d’Ivan Illich (le père de l’écologie politique ».

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Si pour Deleuze le philosophe a pour tâche essentielle d’élaborer des concepts, pour André Gorz, pareil à Socrate, la philosophie permet de se penser soi-même : « Je ne comprends donc pas la philosophie à la manière des créateurs de grands systèmes philosophiques, mais comme la tentative de se comprendre, de se découvrir, de se libérer, de se créer  » dira-t-il...

 

En effet, la question de l’aliénation et la façon de la dépasser sont au cœur des préoccupations d’André Gorz : « L’aliénation a été pour moi la question philosophique qui éclairait le mieux mon expérience personnelle. Dès la prime enfance, j’ai eu le sentiment d’être pour les autres quelqu’un que je ne pouvais être moi-même. »

 

André Gorz n’a jamais cessé de penser l’émancipation des individus et les termes de cette émancipation : « comment les gens peuvent se masquer indéfiniment le décalage fondamental entre ce qu’ils sont pour eux-mêmes et ce qu’ils sont dans et par leurs interactions avec les autres et prétendent coïncider, s’identifier avec leur être social, leur nom, leur appartenance ? »

Souvent présenté comme un des théoriciens de « la fin du travail », pour André Gorz, le travail reste néanmoins important car il nous permet de produire ce dont nous avons besoin, et la technique de réaliser cette production tout en gardant à l’esprit qu’une vision purement économique de l’existence - travail et production -, ne saurait en aucun cas définir l’être en société et moins encore… le définir d’une façon unidimensionnelle selon le principe réducteur suivant : « Dites-moi quel emploi vous occupez et je vous dirai qui vous êtes... et n’êtes que seulement !

 


 RENCONTRE - DEBAT
André Gorz et la dynamique du capitalisme

 

***

 

 Dans Le socialisme difficile (1967) André Gorz précise que « La production sociale continuera de reposer principalement sur du travail humain ; le travail social de production restera la principale activité de l’individu ; et c’est par son travail, principalement, que celui-ci sera intégré et appartiendra à la société ».

L’émancipation consiste alors, dans ce cas de figure et dans ce contexte… à s’organiser afin de lutter contre la dévalorisation des savoirs qui a pour objectif principal de permettre à tout un chacun d’effectuer la tâche de tous les autres, tous interchangeable à souhait, à la fois un et pluriel… division du travail oblige !

Il en sera de même de la responsabilité de tous envers tous les autres : prison et enfer d’une responsabilité collective qui a pour dessein d’enchaîner l’être humain dans un processus non pas de décision qui, de toutes les façons, lui échappe entièrement mais de culpabilisation permanente, et ce avant même qu’elle ait trouvé à se nicher dans l’action quotidienne de l’être au travail.

Qu’on se le dise : nous sommes alors tous apriori coupables car tous susceptibles de faire dérailler la machine productive !

 

 Autre temps, autre réalité, quelques années plus tard, l’ouvrage le plus controversé d’André Gorz verra le jour : Adieux au prolétariat qui marque une évolution irréversible de sa pensée ; en effet, le travail a cessé de définir socialement les individus : chômage massif, dévitalisation des savoirs, dévalorisation de l’idée de conscience professionnelle pour voie de conséquence, déqualification, démotivation, création d’emplois jetables au sein d’un marché du travail d’une perversité sans précédent ; un marché atomisé et en lambeaux, dans un environnement sur lequel plus personne n’a de prise réelle faute d’actions concertées et d’une compréhension globale des enjeux ; phénomènes qui n’ont fait que s’accentuer depuis la sortie de cette ouvrage dans lequel André Gorz développe l’idée suivante : « Le mouvement ouvrier n’est plus le lieu au sein duquel peut se penser le dépassement du capitalisme. En conséquence, l’émancipation de la classe ouvrière ne peut pas être la condition d’une libération de la société tout entière. »

Dépassant Marx, AndréGorz élabore alors les concepts d’hétéronomie et d’autonomie inspirés par Ivan Illich (le père de l’écologie politique) avec lequel il développera une promiscuité intellectuelle à partir des années 1970. La front de la lutte se déplace maintenant sur le terrain de la réduction du temps de travail grâce aux gains de productivité, car la seule façon de s’émanciper du travail, c’est d’en sortir, ou du moins... d’en subir le moins longtemps possible les contraintes, d’autant plus que...  : « l’économie n’a plus besoin du travail de tous et de toutes. La société de travail est caduque ; le travail ne peut plus servir de fondement à l’intégration sociale  ». D’où la nécessité d’une nouvelle « quête du sens ».

Que faire après le travail ? Quelle vie ? Quels choix ? Quelle existence pour soi ? Quel sens donner à son existence et à la vie en société une fois débarrasser de la place centrale que le travail y occupait ?

 

 Arrive alors la nécessité d’une redéfinition des rapports entre individu et société car pour André Gorz, grâce à l’autonomie, les acteurs sociaux deviennent non plus une masse à l’identité collective uniforme, au destin identique, à jamais enchaînée à un devenir une fois encore collectif et insaisissable mais bien plutôt des sujets irréductibles car l’autonomie « est un acte de souveraineté qui marque les limites de la socialisation. » 

André Gorz appellera au dépassement de la « société du travail » au profit d’une véritable « société de culture » qu’il définit comme suit : le refus de fonctionner comme des rouages du système de production-consommation.

 Reste à établir les modalités de l’établissement d’un rapport de force qui puisse contraindre le capitalisme à accepter un tel refus à l’heure où, bien des années plus tard et alors qu’André Groz nous a quittés en 2007, une écologie politique à l'agonie depuis que tous s'en sont retirés pour embrasser la profession de gestionnaires de carrière, il semblerait que ce capitalisme protéiforme, qui jamais ne renonce, toujours aussi vorace, ait décidé de nous rappeler tous vers le travail… de nous y ramener, de nous y tirer, de force, selon son bon vouloir… par intermittence et sans compensation aucune… puisque comme un fait un exprès… l'Etat est en passe d’être mis sur la paille et les systèmes de protections sociales avec lui : salaires, chômage, santé, retraite.

Car personne n'est dupe : le désendettement n’est que la sape de l’Etat providence, sa destruction ou bien sa réduction a minima, pour le plus grand profit des multinationales et de leurs actionnaires.

 

 Avec la parution de l’ouvrage Les chemins du paradis en 1983, André Gorz persiste et signe : il défendra l’idée d’un « revenu à vie » sous la forme d’un « revenu social ». Lucide, il précisera néanmoins ceci : « la garantie d’un revenu hors emploi ne peut devenir émancipatrice qu’à la condition qu’il ouvre de nouveaux espaces d’activité individuelle et sociale »

Vingt ans plus tard, RSA oblige, c’est bien de cela qu’il est question ; et là encore… on ne fera pas l’économie de donner des pistes quant au rapport de force à opposer à une économie qui n’a que faire des désidératas d’une force de travail qu’elle considère comme sa propriété.

 Et à propos de ce rapport de force, jamais les moyens à notre disposition n’ont été aussi difficiles à réunir autour de millions d’individus isolés, chacun selon ce qu’il espère pouvoir « arracher » au système, dans l’entreprise ethors entreprise, secteurs privés et publics confondus, chacun selon ce qu’il croit être ses propres forces comme autant d’atouts qui pourraient faire de lui un gagnant… du moins… pour le temps qu’il lui sera donner de « se vendre » auprès d’employeurs nomades sans visage… car s’il est relativement aisé sur le papier de sortir des catégories économiques, négliger de penser au rapport de force qu’il faut instaurer, c’est livrer l’individu à l’arbitraire des prédateurs et autres marchands de rêves sociétaux sans scrupules ni compétences...

De plus, les liens de la socialisation ont été décimés car on ne casse pas le travail ou bien plutôt "la valeur travail" en toute impunité... sans casser la rencontre, la communion et une dynamique de pensée autour de la liberté, de l’émancipation et la désaliénation face une transformation sociale qui n’a qu’un seul but : épuiser les êtres à force de les contraindre (et de les faire tourner en bourrique).

 A la fin de sa vie, pour André Gorz, il s’est agi d’amorcer « l’exode de la société du travail et de la marchandise »...

Certes, l’œuvre d’André Gorz a vu le jour à une époque où le capitalisme avait su se faire « oublier », et nous faire oublier aussi par la même occasion sa férocité et sa voracité impitoyables telles décrites par Marx, Proudhon, Victor Hugo, Dickens et Zola…

Aujourd’hui, tous crocs dehors, il redevient ce qu’il n’a jamais cessé d’être : un loup pour l’homme, et un capitalisme qui n’accorde de vertu à l’utopie que quand elle est pratiquée par ses adversaires, du moins… quand ils ont la faiblesse de se penser comme tels…

 Peut-on alors encore espérer que cet exode ne nous conduira pas à une traversée du désert, sous un soleil de plomb, privés d’eau et de moyens de locomotion susceptibles de nous en faire sortir au plus vite car si une hirondelle ne fait pas le printemps, une oasis pour quelques uns... mirage d'une volonté de croire encore à un projet alternatif et de ne pas baisser les bras, n’annonce pas davantage un nouveau modèle d’organisation de l’existence vers plus d’autonomie pour chacun d’entre nous mais bien plutôt vers plus de dépendance... et la pire de toute : celle qui brise toutes les solidarités et toutes les fraternités dans un chacun pour soi funeste.

_____________________________________

 

Pour prolonger, cliquez : Neuf études sur le travail et l'entreprise

 

« Travailler moins pour Gagner plus » ou l'impensé inouï du salaire
...une autre histoire du travail et de la protection sociale...



Conférence gesticulée par Franck Lepage et Gaël Tanguy de la Scop « Le Pavé » (Coopérative d'éducation populaire). Petits contes politiques et autres récits non autorisés.


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19 réactions à cet article    


  • alinea Alinea 25 février 2014 17:49

    Je suis si proche d’André Gorz que j’ai bu du petit lait à vous lire ! Merci donc.
    Bien sûr je pense que la philosophie n’est pas là pour établir de grandes écoles contradictoires, mais bien pour être utile ; et au bout des lectures, chacun la sienne pour se connaître...
    Bien sûr je pense qu’aucun travail n’est pénible ni dégradant s’il est fait librement et que le premier pas à faire est se désaliéner
    et je pense aussi qu’aucun système n’est bon ; qu’il faut juste un cadre solide, quelques lois et beaucoup de créativité, d’énergie et d’espace où se réaliser. Que chacun puisse être le meilleur de lui-même... belle utopie qui commence au berceau !!!( je sais, ceci est plutôt de mon cru !!)


    • César Castique César Castique 25 février 2014 18:45

      « Entièrement tourné vers l’autonomie, la désaliénation, et la libération du travail... »


      Le vrai homme lambda, il en a rien à cirer de tout ça... Ce sont des revendications d’întello qui essaie de se mettre dans les nippes du vrai homme lambda, en lui prêtant les aspirations qui sont les siennes. Il y a là une forme d’empathie aussi artificielle, erronée et vaine que les autres. 

      Tout ce que veut le vrai homme lambda, c’est être correctement rétribué pour son labeur, avoir un niveau de vie décent, c’est-à-dire avec ce qu’il faut de raisonnablement superflu, savoir qu’il peut compter sur l’engagement de son employeur pour pérenniser l’entreprise et les emplois qu’elle induit...

      Et puis, à partir de cette bonne base, le vrai homme lambda entend privilégier les siens plutôt que le relèvement solidaire de la condition des « ghettoïsés » de banlieue, comme des mal- et des sous-développés du tiers-monde.

      Il rejette donc ceux qui viennent l’em...der avec des théories libératoires universalistes et fraternitaires. Et c’est ce qui explique les débâcles électorales récurrentes des mouvements chimériquement « progressistes » et utopiquement mondialistes. 

      Mais que cela ne vous empêche pas de continuer à sodomiser les diptères entre vous.


      • Serge ULESKI Serge ULESKI 25 février 2014 18:48

        « Mais que cela ne vous empêche pas de continuer à sodomiser les diptères entre vous. »

        Sodomie, sodomie !!!

        Et pour les hétéros, vous leur préconisez quoi ?


      • César Castique César Castique 25 février 2014 20:05

        « Et pour les hétéros, vous leur préconisez quoi ? »


        On va pas pinailler pour une question d’orifices, dont les entomologistes nous diraient sans doute qu’ils ne sont vraiment pas éloignés l’un de l’autre.

      • Shawford43 25 février 2014 20:06

        Tout à fait César smiley


        C’est juste une toute petite question de disposition d’esprit smiley smiley

      • Shawford43 25 février 2014 20:10

        Et désolé j’aurais voulu pouvoir conclure par un smiley « yeux tournés vers le ciel ». Ca met instantanément toute la Toscane en feu. smiley smiley


        Mais c’est pas possible en l’état. smiley

      • alinea Alinea 25 février 2014 20:41

        Dommage , pour lamda !
        suis-je bêta pour ne pas me reconnaître dans vos certitudes ?


      • Shawford43 25 février 2014 20:47

        C’est qui ici ; « lambda », Alinea ? Merci de me, de nous éclairer. smiley


      • alinea Alinea 25 février 2014 20:52

        c’est juste pour vous shawford, les autres, ils savent lire :
        « Le vrai homme lambda, il en a rien à cirer de tout ça... » ; c’est écrit juste au dessus de vous, il suffit de lever la tête, mais peut-être avez-vous un p..... de torticolis ?


      • Shawford43 25 février 2014 20:55

        Non j’ai juste pas encore de p..... de tortue coli (manque le smiley « siffle heureux dans le vent ») à dispo pour maintenant tout de suite smiley smiley smiley


      • mmbbb 25 février 2014 19:35

        il est quand meme etonnant que cet article fasse l’impasse sur la Chine Ce pays est devenu la zone industrielle de l’Europe Les intellos par ailleurs des annees 70 etaient pour l ’internasonialisation du travail un syndicaliste urbi et orbi proletaires de tous les pays unissons nous belle rengaine Les utopies communistes n’ont pas resitees aux coups de boutoir du capitalisme alors que ce pays avait fait sa revolution culturelle Ironie de l’histoire c’est econolmie de marche qui a permis a ce pays d’etre encore un pays autoritaire En france les politques de gauche sont pour une immigration incontrolee ( meme utopie deletere qu’anime par exemple Mme Authin ) Et pour etre trivial un chef d’entreprise s’occupe de sa tresorerie il doit payer ses charges puisque le controleur de l’URSAFF ne viendra pas lui chanter Lucia di Lammermoor. et face la concurrence il faut etre bon gestionnaire C’est un des reproche aux intellos ils sont toujours dans des zones stratopheriques et habite les beaux quartiers ( ca c’est une pique puiqu’ils semblent toujours denier le confort le materiel ) La culture surtout ene France se paie par les impots Le proletariat a ete detruit en France passe par perte et profit et il faut etre fous dans ce pays pour monter une PME PMI 


        • almodis 25 février 2014 20:13

          Grand merci , Serge Uleski , pour ce rappel plus nécessaire que jamais !Si je devais me réclamer d’un « maître à penser » ce serait bien de Gorz , et depuis longtemps ...

          petite interrogation : Gorz connaissait il les écrits de William Morris ?

           ( vous connaissez tous cet artiste , créateur d’arts décoratifs , et poète préraphaélite ; même si son nom ne vous dit rien , ses tissus , ses décors et papiers peints vous sont familiers ) Alors ,il se trouve que je viens de découvrir que ce Morris était aussi ( surtout ! ) un penseur anarchiste , un conférencier enflammé , qui , entre 1880 et 1896 a sillonné l’Angleterre pour y donner des conférences ... dignes de Gorz !

          une des transcriptions de ces conférences : « La civilisation et le travail » vient d’être édité , ( traduite ) au « passager clandestin » . - 7 euros - *

          Un extrait ?

          « Nous savons tous que les riches , qui n’effectuent aucun travail et ne produisent rien consomment énormément . Ils doivent donc de toute évidence être entretenus par ceux qui travaillent - exactement comme les pauvres — et ne sont pas en ce sens autre chose qu’un fardeau pour la communauté (...)

           Les commerçants , industriels et autres professionnels de notre société qui composent la classe moyenne , semblent travailler suffisamment pour qu’on croie qu’ils contribuent à la communauté sans lui être une charge . Mais(... ) ils consacrent leur vie et leur énergie à se disputer les parts de richesse qu’ils forcent les travailleurs authentiques à produire pour eux (... )

           La dernière classe produit tout ce qui est produit et s’entretient elle même , en même temps qu’elle entretient les autres classes. Cependant , un grand nombre d’entre eux sont de simples parasites des possédants  : certains très ouvertement comme les soldats qu’on garde sous les drapeaux ( .. ) mais outre ceux ci et outre le fardeau à peine moins évident que représentent les serviteurs et toute la domesticité , il y a toute l’armée... des employés de bureau , commis de magasins , etc ... mise au service de l’accaparement des richesses qui est la principale activité de la classe moyenne supérieure .

          Cet ensemble de travailleurs comprend tous ceux qui se livrent aux techniques de vente concurrentielle ou au battage commercial ; ce dernier a pris une telle ampleur que les coûts de mise sur le marché de certaines marchandises sont désormais plus élevés que leurs coûts de fabrication ... »

          ( les ravages de la pub’ en 1880 ! )

          Mais la grande idée de Morris , c’est - pour remplacer la désolante société ci dessus décrite , de prôner 3 exigences AU SUJET DU TRAVAIL :

          libérer les gens de tout travail inutile

          permettre au travailleur d’avoir plus de repos que de travail

          faire en sorte que tout travail produise du PLAISIR

          à découvrir , pour ceux que la radicalité satisfait plus que les débats politico mérdiatiques , et , surtout :

          * n’achetez pas chez Amazon !


          • Serge ULESKI Serge ULESKI 25 février 2014 20:40

            William Morris et ’l’âge de l’ersatz !
            Je dois faire un papier là-dessus prochainement


          • alinea Alinea 25 février 2014 20:46

            Mais puisque l’on vous dit almodis, que le travailleur lambda n’a pas le temps de penser et que tous les anarchistes sont des foutus intellos ou aristos !
            ( c’est vrai que Kropotkine était prince ! bon sang, si tous les princes étaient comme lui !!!) ; mais j’ai ouï dire qu’en Espagne, le travailleur lambda savait penser et qu’en plus il pouvait être anar ; incroyable, non ? mais c’était il y a longtemps....
             smiley


          • Shawford43 25 février 2014 20:49

            Plait il, Cocotte lamda ?


          • Shawford43 25 février 2014 20:51

            Pas de réponse, anar de mes deux smiley ?


          • Shawford43 25 février 2014 20:59

            Mais j’en paye ici le prix tous les jours, Cabron


          • Shawford43 25 février 2014 21:01

            Pas toi, le grise lit ?


          • aubergespagnole 28 février 2014 15:12

            Très utile rappel à la pensée d’André GORZ très stimulante et révolutionnaire au sens premier. Sur le revenu minimum de base, relire ce livre essentiel « Misères du présent, richesse du possible », hélas non réedité, à trouver en bibliothèque.

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