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Accueil du site > Actualités > Technologies > Le vote électronique, pour ou contre ?

Le vote électronique, pour ou contre ?

Quand le modernisme ne fait pas bon ménage avec la transparence, il vaut mieux en rester aux méthodes traditionnelles.



Depuis un peu moins d’une dizaine d’années, certains électeurs, très minoritaires, votent à l’aide d’une machine à voter. Ou plutôt d’un ordinateur à voter. Cela s’appelle "vote électronique". Le sujet n’est pas nouveau mais reste d’actualité avec les élections municipales et les élections européennes.

Acquis chèrement par des municipalités qui se veulent "modernes" (de l’ordre de 5 000 euros HT), ces appareils permettent aux citoyens de voter au moyen de petites touches, comme sur un clavier d’ordinateur, sans passer par l’urne et des bulletins matérialisés par des feuilles de papier.

Généralement, la bonne foi des élus dans cette modernisation n’est pas à mettre en doute et il n’y a pas de couleur politique spécifique puisque cela concerne aussi bien des municipalités de "droite" que de "gauche" (ou de "sans étiquette"). Le Ministère de l’Intérieur édicte depuis 2003 une réglementation assez précise sur les appareils acceptables et les agréments de sécurité nécessaires à leur mise en service.

Mes propos ne sont pas impartiaux (je suis contre le principe du vote électronique, autant annoncer la couleur tout de suite) mais je vais quand même tenter d’en faire une présentation objective et la plus factuelle possible. C’est d’ailleurs le factuel qui m’amènera à conclure de la sorte.


Quels sont les avantages du vote électronique ?

1. La rapidité. Surtout celle du dépouillement que de l’opération de vote elle-même, car les premières expériences en 2007 ont été assez chaotiques, les gens ayant du mal à lire l’écran, à comprendre ce qu’il fallait faire, etc., si bien qu’il y a eu des queues malgré la faible participation. Cela dit, c’est une question d’habitude qui est réglée avec l’expérience.

2. La fiabilité. L’informatique ne peut pas se tromper. Au contraire d’un dépouillement humain jamais à l’abri d’une défaillance (je parle ici dans un cas de bonne foi, je ne parle pas des fraudes éventuelles, mais simplement d’erreur humaine dans les manipulations).

3. Quant aux fraudes, il est plus dur de frauder comme on pourrait le faire avec les bulletins papier. Plus de chaussettes de secours, plus de réserves de voix matérielles.

4. C’est un bon moyen de réduire l’abstention. Pour l’instant, ces machines ne sont que dans les bureaux de vote, mais on pourrait imaginer l’extension du vote électronique sur Internet (comme c’est déjà le cas dans certains scrutins, notamment ceux des Français de l’étranger, ou les élections professionnelles). Pouvoir mobiliser les électeurs sur leur smartphone pourrait renforcer la participation électorale, grâce à cette prime à la paresse, même ceux qui partiraient pêcher pourraient voter. Évidemment, cela nécessiterait d’avoir accès à Internet ou à un téléphone mobile. De plus, cela ne garantirait plus un vote libre, puisqu’il n’y aurait plus d’isoloir et un risque de pression dans l’environnement social de l’électeur.

5. Réduction des frais de matériel électoral. Pas de bulletin papier à imprimer. Cela signifie une plus grande ouverture de l’élection puisque ces frais sont à la charge des candidats et ne sont remboursés qu’à partir d’un certain seuil de nombre de voix. La suppression de ces frais permet à des personnes pauvres et n’appartenant à aucun parti de se présenter. Les candidatures sont donc plus ouvertes.

6. Conséquence écologique positive : l’absence d’impression des bulletins améliore évidemment l’environnement, élimine la pollution provoquée par la fabrication du papier, réduit la destruction des forêts etc.

7. Réduction des besoins humains. Dans certaines communes, il est parfois difficile de trouver des bonnes volontés pour devenir des assesseurs, faire voter, dépouiller, etc. Le vote électronique réduit le besoin en ressources humaines.

8. La prime à l’innovation. Il y a pour une frange de personnes l’idée que le progrès doit se faire avec les nouvelles technologies. Ce sont elles qui achètent les nouveautés sur le marché. Le vote électronique concourent à ce renouveau technologique, même si la modernité n’est pas a priori un argument en elle-même.

9. À partir du moment où il est possible de faire voter tous les citoyens avec peu d’organisation (par smartphone ou ordinateur), il serait matériellement possible de multiplier les référendums, d’initiative locale mais aussi nationale. Certes, c’est très réglementé (par la Constitution) mais rien n’empêcherait les instituts de sondage de sonder de cette manière la population, ce qui aurait une valeur nettement plus sérieuse (et solide) que leurs enquêtes d’opinions avec des sous-échantillons souvent peu représentatifs.



J’ai énuméré de nombreux avantages pour laisser une certaine part d’objectivité mais l’autre colonne me paraît bien plus "lourde" de conséquences.


Quels sont les inconvénients du vote électronique ?

1. Techniquement, il y a la possibilité informatique d’associer l’identité de l’électeur à la nature de son vote. Le vote doit rester secret, c’est la B.A. BA de la démocratie pour choisir hors de toute pression. Or, même si c’est interdit, rien n’empêche techniquement cette association par un moyen ou un autre. Alors qu’avec le vote papier, on peut voir évidemment le bulletin se glisser dans l’urne mais une fois l’urne ouverte, la position du bulletin sera impossible à retrouver par rapport à l’ordre des électeurs (cet ordre, en revanche, est connu sur la feuille d’émargement).

2. L’ordinateur de vote fonctionne grâce à un logiciel agréé. Mais rien ne prouve qu’un virus ne puisse être intégré d’une manière ou d’une autre (avec les boîtiers CPL, on peut relier un appareil au réseau Internet grâce aux fils d’alimentation électrique). Ce virus pourrait donc facilement frauder : au profit soit du pouvoir en place, soit des organisateurs du scrutin (l’équipe municipale), soit de la société qui a conçu ou fourni l’appareil ou le logiciel (principalement des sociétés américaines), soit encore, plus généralement, d’un hacker qui a un peu de connaissances en informatique.

3. Cela va décourager ceux qui sont rétifs à l’innovation. La frange de la population dite "ringarde" qui refuse les nouvelles technologies (et qui n’a pas encore de téléphone portable ni de carte bancaire, par exemple). En particulier, les personnes âgées qui peuvent paniquer à l’idée de changer les habitudes. C’est un élément plus psychologique que matériel, mais qui compte, même si, dans l’ensemble, les personnes âgées se sont mises plus vite à l’euro que la population active car elles avaient eu le temps de s’y préparer.

4. Il est impossible à l’électeur d’être sûr qu’il n’y a pas fraude. Que ce soit pour la personne très compétente en informatique comme pour celle qui n’a aucune compétence, elle devra faire confiance totalement et aveuglément au fournisseur de l’appareil, à la société qui l’a agréé et à ceux qui sont chargés de la mettre en service (la municipalité).

Au contraire du vote papier où il est possible de suivre toutes les opérations de A à Z et, en cas de comportements bizarres, de le noter sur un procès verbal. L’urne transparente est mise en service publiquement, vide, à l’ouverture du vote. Pendant toutes les opérations de vote, son contenu est visible. Puis, à la fermeture du vote, l’urne est vidée publiquement, les bulletins sont répartis parmi les assesseurs publiquement (un qui décompte un tas, un qui l’observe) devant les scrutateurs. Enfin, une fois les totaux réalisés et vérifiés (double comptage avec la liste d’émargement), les résultats du bureau de vote sont communiqués publiquement à la préfecture. Et à la préfecture, ces résultats sont communiqués au Ministère de l’Intérieur pour les comptages nationaux, si bien qu’un électeur quelconque, seul, par sa seule présence, est capable de voir si tout s’est bien passé à chaque étape du processus électoral.

Avec le vote électronique, il est impossible d’être sûr que son vote a été pris en compte. Il est impossible de suivre le trajet des électrons dans les fils conducteurs (ou des photons dans les fibres optiques). Il est impossible de savoir si, à l’intérieur du bureau de vote ou même lors de sa transmission informatique à la préfecture, ce flux d’électrons ne subit pas un piratage, un détournement dans un but de fraude.

5. Le corollaire, c’est qu’il est impossible d’instruire une fraude électorale avec un vote dématérialisé, tout simplement qu’il est impossible d’établir une preuve sans élément matériel tangible.

6. Autre corollaire plus psychologique : l’impossibilité de vérifier la sincérité du vote peut rendre certains électeurs paranoïaques, suspicieux, dubitatifs etc. en renforcer la contestation en légitimité des élus.

7. Seconde dimension psychologique : le vote papier obéit à un rituel républicain qui, finalement, est essentiel dans une démocratie. C’est l’équivalent de l’eucharistie lors d’une messe. On peut certes changer la liturgie (avec le passage à la machine électronique) mais on supprime quand même l’élément majeur de rassemblement, les opérations de dépouillement et de communication des résultats, où généralement les électeurs se regroupent pour avoir une idée de l’élection. La dématérialisation déshumanise le dépouillement, au même titre que le téléphone ou l’ordinateur peuvent réduire les rencontres en chair et en os.

8. La machine à voter remet de l’opacité là où, au contraire, on avait introduit de la transparence lorsqu’on avait abandonné les urnes en bois pour des urnes en verre. Seules les personnes compétentes en informatique ou celles capables de payer un expert en informatique pourraient être certaines que la machine fonctionne bien et qu’il n’y a pas de risque de fraude. La complexité technique n’est pas accessible à tous les électeurs, qui se retrouvent ainsi dans une situation inégale face au processus électoral.

9. Et justement, comme pour n’importe quel enjeu de sécurité informatique, il n’y a pas de sécurité à 100%. Donc, il y a toujours un espace possible accessible au piratage, au profit d’une organisation ou même par simple jeu et défi. Mais même sans piratage, cela signifie qu’il n’y aurait aucun bug dans le logiciel (certes vérifié), que la machine ferait exactement ce qu’on lui a demandé. Que ceux qui n’ont jamais eu envie, une seule fois, de jeter leur ordinateur contre un mur lèvent la main ! Ceux qui travaillent dans la technologie, quelle soit moderne ou même traditionnelle, savent que la fiabilité des machines n’est jamais égale à 100%. Si cela avait été le cas, il y aurait 40% d’accidents d’avion en moins. Le bouclier anti-missile nucléaire décidé par Ronald Reagan (la guerre des étoiles) fut en ce sens une simple escroquerie intellectuelle, car il suffit qu’un seul missile ennemi puisse passer à travers les mailles du bouclier pour rendre totalement inefficace ce bouclier. Si la machine se trompait par bug, incrémentait le mauvais candidat, quelles seraient les moyens de le savoir ? Aucun.

Et c’est là que le sujet devient intéressant.

Car les informaticiens sont les mieux placés pour comprendre les enjeux du vote électronique. Souvent, d’ailleurs, les pétitions contre ce moyen de vote émanent d’informaticiens chevronnés qui savent qu’il est impossible de fournir un système absolument sans faille. D’autres, au contraire, sont piqués au vif, comprennent bien les inconvénients, et cherchent ainsi, par défi et goût du challenge, des moyens techniques pour répondre à ces réfutations, remédier aux défauts soulevés.


Quels sont les moyens pour vérifier le vote ?

1. Il y a un moyen simple. En même temps que l’opération électronique, la machine imprimerait le bulletin choisi et l’électeur le mettrait dans une enveloppe classique (anonyme) et la glisse dans une urne classique (transparente). Ainsi, il y aurait deux possibilités de décompter les votes, électronique et manuelle. Sauf que… rien ne dit que l’électeur mettrait réellement le bulletin imprimé dans l’enveloppe, il pourrait ne rien mettre, mettre un autre bulletin qu’il aurait imprimé auparavant etc. ou même refuser de mettre l’enveloppe dans l’urne (on ne pourrait pas l’obliger), or, il aurait déjà voté électroniquement. Et puis, si c’est pour revenir au vote papier, autant supprimer le vote électronique. Certains proposent : seulement quand il y a contestation, on peut compter les votes papier. Sauf qu’il n’y aurait aucune raison de savoir quand il faudrait contester ou pas avec le vote électronique.

2. Autre moyen, fournir la mémoire initiale qui décompte électroniquement les votes répartis sur chaque candidat en plusieurs exemplaires, par exemple, à chaque représentant des candidats. Si les résultats sont identiques, cela signifie qu’il n’y a pas eu fraude après le décompte. En revanche, un virus pour contaminer l’ordinateur de chaque représentant.

3. Le moyen le plus sûr de savoir que son vote est pris en compte, c’est une sorte d’accusé réception concernant son vote. Comme lorsqu’on achète un produit avec le ticket de caisse. Ainsi, il y a une preuve matérielle de la nature de son vote. En cas de contestation, l’ensemble des électeurs d’un bureau de vote pourrait ainsi fournir leur récépissé et faire recompter manuellement. Sauf qu’encore une fois, cela signifierait qu’il faudrait savoir qu’il y a contestation : sur quelle base pourrait-on penser que la machine serait en défaut ?


La preuve matérielle de son vote

Cette troisième solution est beaucoup plus pernicieuse qu’on pourrait le penser. Détenir une preuve de son vote est un élément antidémocratique. Certes, avec le vote papier, on pourrait presque prouver pour qui on a voté en montrant les autres bulletins non choisis qu’on aurait gardés dans sa poche, sauf qu’on aurait pu prendre en deux exemplaires le bulletin qu’on a glissé dans l’urne.

Détenir une preuve de son vote, c’est être à la merci de groupes de pression qui pourraient imposer ou encourager un vote intéressé, avec la preuve comme résultante à une compensation quelconque. Ce serait un moyen facile et discret d’achat de voix, tout simplement.


L’analogie avec la sécurité bancaire

Les personnes séduites par le vote électronique peuvent cependant argumenter sur le fait que la sécurité des machines à voter est du même ressort que la sécurité bancaire. En utilisant un guichet automatique avec sa carte bancaire, on n’est pas à l’abri de pirates et autres fraudeurs. Certes. Mais l’utilisateur a un moyen simple de savoir si tout se passe bien ou pas, en consultant tout simplement son compte bancaire. Or, cette opération est impossible pour l’électeur, puisqu’il ne connaît pas le vote de ses concitoyens. Je reviens à la même fin, on ne peut pas savoir s’il faut être mis en alerte ou pas.


Avoir confiance

C’est là le maître mot du vote électronique. Il faut avoir confiance. Confiance en la technologie (elle ne se trompe pas, elle). Confiance à la société qui a conçu, fourni la machine, le logiciel. Confiance à la société qui a agréé la machine. Confiance au Ministère de l’Intérieur qui a agréé la société d’agrément. Confiance à la municipalité qui l’a mise en service. Confiance aux liaisons numériques qui acheminent les résultats.

Bref, il faut avoir un peu trop confiance à un peu trop de monde qui aurait intérêt à modifier les résultats, pour qu’un électeur puisse être confiant en la sincérité du vote. Or, cette confiance en la sincérité du vote est l’un des fondamentaux essentiels d’une démocratie. On peut le voir en Corée du Nord (qui a "voté" le 9 mars 2014), en Iran, en Égypte, etc. Lorsqu’un scrutin est suspecté de ne pas être sincère, il n’y a pas de légitimité.

De plus, dans une société comme la France où le personnel politique bénéficie à peu près de la même marque d’estime que les prostituées, c’est un peu étrange de vouloir extorquer aux électeurs une confiance qu’ils ont perdue depuis longtemps aux protagonistes d’une élection (les candidats).

Dans le Code électoral, le seul moment où la confiance est évoquée, c’est lorsqu’il y a procuration. L’électeur délègue son vote à "une personne de confiance", en lui indiquant quel candidat elle devra voter à sa place, mais l’électeur n’aura aucune possibilité d’être sûre que son mandataire aura voté effectivement selon ses consignes. Il lui a fait confiance.


L’indétermination d’Heisenberg

On pourra toujours imaginer des solutions techniques pour renforcer la sécurité et éviter les failles, avec des certificats de sécurité etc., mais on ne pourra jamais garantir à 100% l’absence totale de faille (impossible).

En somme, il y a, avec le vote électronique, une incompatibilité congénitale entre la vérification de la sincérité du vote et le secret du vote. Même si des solutions informatiques répondaient au mieux aux différentes contestations sur le vote électronique, elles ne pourraient pas éliminer cette incompatibilité.

Le vote est donc bien une question d’éthique et de philosophie, et pas de technique.

Si le Conseil Constitutionnel a donné des avis plutôt favorables sur le sujet (le 31 mars 2007, il a considéré le vote électronique conforme à la Constitution et légal depuis 1969), aucun nouvel agrément n’a été délivré depuis 2007 et le nombre de communes utilisatrices du vote électronique a chuté de 82 en 2007 à 64 en 2012, faisant descendre le nombre d’électeurs concernés de 1,5 à 1 million.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (29 mars 2014)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Sommes-nous dans une dictature ?

La réforme des scrutins locaux.
Élections municipales 2014.
Élections européennes 2014.
Faut-il supprimer l'élection présidentielle ?


 yartiVoteElectronique03

 


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111 réactions à cet article    


  • César Castique César Castique 29 mars 2014 10:30

    Les objections opposées au vote électronique ne se posent pas dans un pays où les citoyens, en dépit de leurs divergences politiques, ont confiance les uns dans les autres. 


    Et de ce point de vue-là aussi, la France est bien malade. Il ne suffit de se barbouiller tous les matins la tronche au Vivre-ensemble, qui est une fiction de plus au passif de la République universaliste.

    • Martha 29 mars 2014 11:03


       Non ce n’est pas une maladie. C’est du réalisme. la tentation est trop forte pour le pouvoir en place. On a vu ce qu’il s’est passé aux Etats-Unis pour les deux élections de Busch fils.

       Le débat démocratique ne peut pas se faire en utilisant un engin pareil.


    • César Castique César Castique 29 mars 2014 12:41

      «  C’est du réalisme. la tentation est trop forte pour le pouvoir en place. On a vu ce qu’il s’est passé aux Etats-Unis pour les deux élections de Busch fils. »


      Tout-à-fait d’accord, c’est du réalisme. Mais du réalisme dans un pays où les citoyens n’ont pas confiance les uns dans les autres. Le vote électronique est en phase d’essai en Suisse voisine et dans une plusieurs cantons, il est déjà opérationnel pour leurs ressortissants habitant à l’étranger

      Et ce qu’il s’est passé aux Etats-Unis, selon vous - moi, c’est d’abord dans les médias que je n’ai pas confiance -, montrent que les citoyens n’ont pas perdu la confiance qu’ils éprouvent les uns envers les autres, puisque le vote électronique y a été maintenu.

      D’ailleurs, dans un pays où l’on a fait tomber un président parce qu’il avait menti, peut-être les citoyens estiment-ils qu’il est inconcevable que des tripatouillages se soient produits. Mais bon, c’est leur affaire, c’est leur problème, c’est leur pays. Qu’il se dém...de avec !


    • epicure 29 mars 2014 18:08

      c’est même pas une histoire de confiance les uns envers les autres, c’est une question de fiabilité aussi.

      Déjà par réalisme on sait qu’il y a certaines personnes qui essayent de truquer les élections quand ça peut les arranger.

      Mais surtout il y a les objections techniques qui font que rien ne peux garantir que le vote sera 100% fiable.
      Entre les bugs, les problèmes matériels, rien qu’au niveau de al machine, si en plus on tient compte des ingérences externes (bidonnage des résultats directement au niveau de la machine, attaque par un virus ou un cheval de Troie etc... ), et le fait que comme dit l’article il n’y a aucun moyen de s’assurer de la fiabilité du résultat.

      On ne peut pas accepter ce système comme mode d’opération de vote.

      Tiens une question, si l’alimentation de l’ordinateur de vote viens à lâcher, on fait quoi ?

      Dans un bureau de vote normal la seule chose qui peut lâcher c’est la lumière, et il est prévu des lampes de secours en cas de panne.


    • César Castique César Castique 29 mars 2014 18:38

      « On ne peut pas accepter ce système comme mode d’opération de vote. »

      Et bien, les Américains l’acceptent et, apparemment, les Suisses aussi.

      « Tiens une question, si l’alimentation de l’ordinateur de vote viens à lâcher, on fait quoi ? »

      Il faut demander aux techniciens chargés du dispositif ce qu’ils ont prévu. Mais de toute manière, comme le vote peut être étalé sur plusieurs jours, ça ne doit pas poser de problèmes insurmontables.

      CEla dit, il me paraît que les réticences françaises s’inscrivent assez logiquement dans une sorte de paranoïa nationale entourant le vote et ses résultats. Lors des présidentielles américaines, des électeurs votent en Californie alors que les résultats de la Côte Est ont déjà été annoncés par les médias. 

      La France en reste à une législation archaïque qui feint de croire que si les premiers résultats tombaient à partir de 18 h. 30, des centaines de milliers d’abstentionnistes - et pourquoi pas des millions ? - se rueraient dans les bureaux de vote pour tenter d’influer sur la tendance...


    • Mmarvinbear Mmarvinbear 29 mars 2014 19:47

       On a vu ce qu’il s’est passé aux Etats-Unis pour les deux élections de Busch fils.


      Le vote électronique n’a rien à voir avec le fiasco des élections de l’an 2000 : les machines de Floride n’étaient PAS électroniques, mais mécaniques : la machine perforait le bulletin à l’endroit du nom choisi. Mais ces machines étaient parfois peu fiables et ne marquaient parfois même pas le bulletin, peinant à perforer la carte. C’est sur cette base que s’est jouée l’élection : fallait-il compter pour valide un bulletin juste marqué et non troué ?

    • Alibaba007 Alibaba007 29 mars 2014 23:51

      @ Martha, Luc et Mmarvin

      «  J’aimerai être élu, je suis puissant, j’ai des moyens de pouvoir influencer le résultat du vote en achetant les services de hackers (ou même les programmeurs des machines de vote), j’ai l’éthique des politicards actuels et les moyens de brouiller les pistes pour empêcher quiconque de prouver les magouilles ...alors pourquoi m’en priverai-je ?  »

      Voir le scandale aux States des machines à voter Diebold

      De toute manière, le vote pour un candidat ou pour un parti est antidémocratique puisque il sert à mettre en place un citoyen qui aura plus de pouvoir et de droits que quiconque et qui profitera d’avantages oligarchiques. 

      Sortons de cette dictature antidémocratique en changeant de système, en créant nous-même notre propre constitution.
      Regardez ce que nous propose Les Citoyens Constituants et Etienne CHOUARD
      Participez à votre émancipation du pouvoir antidémocratique actuel et parlez-en autour de vous ! 


    • trevize trevize 29 mars 2014 10:37


      Un constat assez impartial.

      Comme vous le dites, c’est avant tout une question de confiance ; l’informatique a été jugée assez fiable pour gérer l’économie mondiale, même si on sait très bien qu’il y a parfois quelques couacs.
      Il faudra pourtant bien qu’on trouve un moyen de sécuriser ça. On ne peut pas espérer l’avènement d’une réelle démocratie à l’échelle nationale (ou plus) si on doit perdre notre temps à compter des bouts de papier, tous les jours, pour chaque loi votée.

      Autre chose : la sécurité d’un système ne doit jamais reposer sur le secret. Je pense que les designs des machines à voter (électronique et code source) devraient être publiés en open-source. ça garantirait un peu plus la fiabilité du système, tout en réduisant son coût. Le code source devrait être compilé et uploadé dans la machine au début de chaque scrutin, donnant la possibilité aux citoyens de vérifier sa validité (évidemment, il faut un minimum de connaissances techniques pour faire cette vérification, ou bien connaître une personne de confiance qui peut vérifier à votre place et garantir l’absence de fraudes)


      • eresse eresse 30 mars 2014 12:29

        @trevize
        Bonjour, le seul fait d’écrire cette phrase montre votre incompétence dans ce domaine.
        ". Le code source devrait être compilé et uploadé dans la machine au début de chaque scrutin, donnant la possibilité aux citoyens de vérifier sa validité« 
        A vous focaliser sur le code uniquement, vous risquez de passer à coté de nombreuses autres possibilités de fraudes/failles.
        Voici 2 exemples de failles possibles en dehors du code.
        - Qui vous garanti que le compilateur utilisé pour compiler votre code source »validé« ne va pas introduire une backdoor dans le système ?, c’est vrai ce n’est qu’un compilateur, on peut lui faire confiance.
        Cette possibilité a été démontrée en 1984 par Ken Thompson, un des pères d’Unix, sous le nom de »Trusting Trust« .
        - Qui vous garanti que le système n’a pas une backdoor du style »knocking on heaven’s door", etc... ?
        - Plus généralement,Qui vous garantit que tout le code du système a été vérifié et validé, et que le compilateur ayant servi a le générer est digne de confiance ?
        - Qui vous garanti que la transmission des données est conforme au résultats relevés et ne subit pas d’attaque ?
        - Qui vous garanti que le système à l’autre bout est fiable, validé et exempt de toute possibilité de fraude ?
        Seule, l’impression d’un bulletin avec un code aléatoire de validation, présenté au votant et introduit automatiquement dans l’urne (le brassage peut s’effectuer par un flux d’air) peut garantir la conformité du vote électronique, et encore...


      • trevize trevize 30 mars 2014 14:37

        me faire traiter d’incompétent par un chimpanzé, c’est plutôt cocasse...
        Apparemment c’est la règle ici, d’être toujours dans le conflit, et lire les posts en diagonale pour chercher les petites bêtes là où il n’y en n’a pas...

        Je n’ai pas écrit que le fait que le code soit libre garantissait à 100% la fiabilité du système, mais simplement que ça me paraît être un pré-requis indispensable. C’est nécessaire, mais pas suffisant.

        Je n’ai pas cherché à expliquer chaque détail de la chaîne de vérification, pour plusieurs raisons :

        1-c’est un commentaire, et pas un article ; je ne vais pas écrire 50 pages d’explications
        2- à vue de nez, plus de la moitié des commentateurs sur ce fil ne savent pas ce qu’est un compilateur, et n’a en fait aucune connaissance sur la programmation en général
        3-j’avais le secret et fou espoir que peut-être, pour une fois, ce fil de discussion ressemblerait à autre chose qu’une mise au pilori de tous ceux qui s’écartent de la pensée unique, et qu’on pourrait discuter des détails dans les commentaires suivants

        Les failles potentielles que vous soulevez sont très pertinentes, et j’aurais bien aimé discuter des façons de les sécuriser si vous n’aviez pas entamé la conversation par une pure agression.


      • eresse eresse 30 mars 2014 17:52

        Bonsoir,
        je ne vous ai pas traité d’incompétent notoire, j’ai juste signalé votre incompétence dans ce domaine.


      • trevize trevize 30 mars 2014 18:31

        Jugement complètement erroné car effectué à l’emporte-pièces sur la base d’un commentaire d’une douzaine de lignes destiné à être lus par des néophytes... Ici, c’est agoravox, pas stackoverflow


      • Martha 29 mars 2014 10:41


         Totalement contre ce procédé qui fait maintenant vieillot et dépassé.

         NON à ce procédé incontrôlable publiquement, contraire à la transparence indispensable pour la démocratie et la paix publique.

         Merci d’avoir remis ce sujet sur le tapis, il est d’une grande importance. Il devrait faire l’objet d’un vote référendaire.

         Encore une fois : non à cet engin : il n’y a pas a débattre. Cela doit être inscrit en gros dans notre constitution.


        • trevize trevize 29 mars 2014 11:02

          On parle beaucoup de trouver des moyens de redonner le pouvoir démocratique aux citoyens ces derniers temps ; on parle de révolution, d’écrire une nouvelle constitution, etc.

          Supposons par exemple qu’on veuille disperser le pouvoir du parlement sur l’ensemble de la population en âge de voter ; comment voudriez-vous qu’on puisse faire une chose pareille si on doit chaque semaine imprimer des millions de bouts de papiers, plus faire déplacer les gens à l’école, glisser les papiers dans l’urne, puis les compter et les recompter, encore et encore ?

          On n’aura pas une réelle démocratie si nous ne sommes pas capables d’utiliser nos nouvelles technologies de façon efficace.


        • Martha 29 mars 2014 11:14

           Arrêtez avec les millions de bout de papier, en quoi cela vous dérange ? Leur prix ?
           On peut les faire beaucoup plus petits, si vous le voulez. On peut recycler tous les papelards que l’on trouve en abondance, sans les avoir demandé, tous les jours, dans notre boite aux lettres...

           Cela donne du travail aux imprimeurs... C’est un plus.

           Le décompte des bulletins de vote, c’est très convivial, il ne faut surtout pas changer cette méthode qui fait partie de notre tradition démocratique.


        • trevize trevize 29 mars 2014 11:45

          Houla pas la peine de s’énerver ! On peut ne pas être du même avis sans qu’il soit besoin de s’agresser verbalement

          C’est pas encore trop le problème économique et écologique qui m’inquiète ici (même si c’est important), mais simplement le temps qu’on passerait à compter et recompter les bulletins pour chaque loi votée ; on finirait par ne faire plus que ça.

          « Cela donne du travail aux imprimeurs » super ! voilà, on peut inverser la courbe du chômage, ouvrons des imprimeries, et imprimons tout et n’importe quoi, nous voilà sauvés. Comment Hollande n’y a pas pensé plus tôt ?

           "Le décompte des bulletins de vote, c’est très convivial, il ne faut surtout pas changer cette méthode qui fait partie de notre tradition démocratique.« 

          Je trouve ça quand même dommage qu’on soit obligé d’attendre une élection pour avoir un peu de »convivialité". Il faut arrêter de tout mélanger : quand on organise un scrutin, on organise un scrutin, on ne fait pas une boom. Que trouvez-vous de si convivial dans un dépouillement ? Si c’est le fait de se réunir avec voisins et amis, organisez-vous un dîner ! Vous n’êtes pas obligé d’attendre les élections pour ça. Et si le fait de compter est très important pour vous, vous pouvez toujours profiter de l’apéro du dîner pour compter le nombre de cacahuètes dans le sachet.


        • Rensk Rensk 29 mars 2014 11:54

          Tu reviens avec ta fable de voter toutes les semaines... c’est en gros 4 fois l’an en Suisse et ce sur plusieurs sujets à la foi.

          Concernant les arbres... vous récolteriez mieux vos vieux papiers et toutes les pubs vous pourriez faire plus de papier recyclé !


        • trevize trevize 29 mars 2014 12:11

          @rensk

          C’est une fable jusqu’à ce que la réalité rejoigne la fiction. Les suisses font ce qu’ils veulent, ça ne m’intéresse pas vraiment. Je dis juste que si on veut une vraie démocratie à l’échelle nationale, faire participer tous les citoyens régulièrement au processus législatif, il faudra bien qu’on utilise les outils de communication à notre disposition pour accélérer le processus.

          En gros : je suis contre les machines à voter « fermées » et à 5000€ HT ; mais je ne suis pas prêt à jeter le bébé avec l’eau du bain.

          NB : je sens une certaine hostilité à mon encontre, simplement parce que je ne suis pas l’opinion dominante ; en fait ces forums ne servent pas vraiment le débat, chacun y vient avec son opinion toute prête, pour assommer l’Autre à grands coups d’arguments massue. Pas d’échange, pas de construction ; c’est le conflit qui prévaut. D’ailleurs, le post original de Martha l’indique bien : « il n’y a pas à débattre » Tout est dit, voilà ; il ne reste plus qu’à ensevelir son adversaire sous un flot d’idées toutes prêtes. Allez-y, traitez-moi de soldat du nouvel ordre mondial, vous verrez ça fait du bien.


        • Rensk Rensk 29 mars 2014 12:16

          Tu ne débat pas du tout toi non plus...

          Tu prétends vouloir instaurer un État sans plus aucun gouvernement... tu dit des extrémités et tu te pleins des réactions ?


        • trevize trevize 29 mars 2014 12:24

          Pour débattre il faut un peu d’ouverture des deux côtés.
          Je ne suis pas un béni oui-oui qui défend la technologie juste parce que ça serait « cool » je suis conscient des dérives potentielles.

          Par contre, en face je tombe sur des gens qui disent non, qui sont persuadés mieux savoir que tout le monde, à tel point qu’il ne faudrait même pas débattre de ces choses-là.

          évidemment, si c’est pour voter une fois tous les 5 ans, on n’a pas besoin de ces machines, c’est clair. D’un autre côté, si on veut tout faire « à l’ancienne », ’faut pas se leurrer, on n’est pas prêt de voir une vraie démocratie chez nous.


        • Alibaba007 Alibaba007 30 mars 2014 01:47

          @trevize "D’un autre côté, si on veut tout faire « à l’ancienne », ’faut pas se leurrer, on n’est pas prêt de voir une vraie démocratie chez nous. « 

          Les Suisses ont l’expérience régulière du vote, de participer à l’abrogation des lois, la modification et l’établissement des lois... ...et ont de ce fait, ...par la pratique une »meilleure démocratie" que la plupart des pays. Et ça marche mieux que dans la majorité des pays d’Europe.

          C’est clair que voter pour élire un Superdirigeant, c’est tout sauf une démocratie... alors utiliser des machines pour voter une fois tout les 5 ans, c’est mettre un cheval de Troie de luxe exploitable par nos élites pour prendre le pouvoir...

          Le pouvoir de l’argent

          C’est clair qu’avec ce que nous font vivre et entendre nos dirigeants, on est pas prêt de voir une vraie démocratie en France !!!!!  smiley
           


        • Birdy groumf 31 mars 2014 14:08

          @trevize


          Je vous rejoint totalement sur votre analyse. Pourquoi laisser de côté la puissance de l’outil informatique alors qu’il est le seul capable de permettre cette démocratie participative dont beaucoup rêvent. Il a certes des défauts, m’enfin ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain. Les problèmes ça se résous.
          La bonne nouvelle c’est que je suis justement en train de travailler à réaliser un tel système. Je proposerais (relativement) bientôt cet outil.
          En attendant, merci de me confirmer que je ne suis pas seul à penser qu’il serait temps d’arrêter de rêver à une vraie démocratie et qu’enfin nous commencions à la réaliser.


        • njama njama 29 mars 2014 11:40

          Voting machine ...
          si vous avez juste une minute, c’est toujours plaisant à revoir smiley


          • Luc le Raz Luc le Raz 29 mars 2014 13:20

            @ njama,
            Désolé, je n’avais pas vu votre commentaire avec la ch’tite video, avant de répondre à Martha.


          • njama njama 29 mars 2014 15:47

            y-a pas de mal
            une plus récente « élections de 2008 »
            https://www.youtube.com/watch?v=IoWJkrlptNs


          • njama njama 29 mars 2014 11:49

            Comment les élections présidentielles US de 2004 ont été piratées à l’aide de machines à voter

            Retour sur une affaire de fraude électorale lors de la ré-élection de George W. Bush en 2004, mettant en scène un gourou de l’informatique, Michael Connell, décédé dans un mystérieux crash d’avion quelques mois après sa déposition à charge devant un tribunal. Des documents juridiques enregistrés lors d’un procès mettent en cause directement la société chargée de communiquer les résultats des votes, et le système informatique sur lequel reposaient ces transferts.

            Le vote à l’aide de machines, même s’il est en baisse en France par rapport à 2007, concernait encore 1 million d’électeurs lors des récentes élections présidentielles. Les communes qui ont conservé ce système ont-elles conscience des risques que cela comporte par rapport aux méthodes traditionnelles de comptage et de communication ?

             [...]
            http://www.reopen911.info/News/2012/05/17/comment-les-elections-presidentielles-us-de-2004-ont-ete-piratees-a-laide-de-machines-a-voter/


            • Mmarvinbear Mmarvinbear 29 mars 2014 19:52

              Hoax habituel des réopénistes.


              Il faut savoir qu’ en Ohio, moins de 20 % des bureaux étaient équipés de machines électroniques, l’ Etat ayant favorisé les bulletins mécaniques. 

              Leur nombre était insuffisant pour inverser le résultat de l’ Etat et il faut aussi souligner que pratiquement TOUS les sondages d’opinions avaient annoncé le vote de l’ Ohio favorable à Bush Jr.

            • Paulo/chon 29 mars 2014 12:01

              Enfin une argumentation imparable, l’aboutissement de la technique conduit à l’inévitable « erreur humaine » ou plutot la connaissance de la technique révèlerait une stratégie mais dans ce cas est-ce l’agrement ou la perversité de celui qui propose.....


              • baron 29 mars 2014 12:07

                Le dépouillement des bulletins pas les citoyens est un système fiable qui a largement fait ses preuves.


                Ces machines ne sont en rien nécessaires, elle n’apporte rien, il faut donc s’interroger sur ce qui motive l’achat de machines couteuses qui seront peu utilisés.


                  • morice morice 29 mars 2014 12:16

                     À partir du moment où il est possible de faire voter tous les citoyens avec peu d’organisation (par smartphone ou ordinateur), il serait matériellement possible de multiplier les référendums, d’initiative locale mais aussi nationale


                    des référendums, parce que vous avez la bêtise de croire que c’est démocratique ? On vous enfume pendant 15 jours avant dans les médias et vous votez comme des MOUTONS avec ce principe !

                    Décidément, Jorg Haider vous a marqué.

                    • Rensk Rensk 29 mars 2014 12:46

                      Pas sûr... y a qu’à voir les initiatives contrée par le gouvernement et approuvé par le peuple...
                      Pour exemple : Les minarets, salaire et bonus abusif, renvoi des étrangers criminels, libre circulation...

                      Voici la liste dont vous devez jeter un coup d’œil

                      Les différents status sont :

                      • A : Approuvée
                      • D : Désapprouvée
                      • N : Non (refusée en votation)
                      • NA : Non aboutie
                      • O : Oui (acceptée en votation)
                      • R : Retirée
                      • Suspens : en suspens devant les autorités (Conseil fédéral ou Parlement)
                      • X : Annulée

                    • wesson wesson 29 mars 2014 12:30

                      bonjour l’auteur,

                      « C’est là le maître mot du vote électronique. Il faut avoir confiance. »

                      Tout est dit : pour avoir la certitude qu’un vote soit sincère, il faut en éliminer toute notion de confiance. 

                      Le papier, les urnes transparentes, le scrutin et les dépouillements public, ce n’est pas parfait mais c’est de très loin ce que l’on a de mieux en stock. Pour truquer ça, il faut un grand nombre de complicité donc ça devient voyant.


                      • trevize trevize 29 mars 2014 12:31

                        C’est marrant cette façon qu’a l’humain de s’accrocher aux meubles quand le bateau sombre.

                        Que les votes soient manipulés ou pas, de toutes façons notre système soi-disant démocratique est complètement pourri. Quel que soit le candidat pour lequel on vote, tout le monde sait très bien que les lois sont écrites bien en amont, et que nous n’avons aucun pourvoir de décision.

                        Mais il est très important de sauver les apparences. On ne touche pas au folklore ! Du moment que tout le monde peut glisser son enveloppe dans l’urne, l’honneur est sauf. Les politiciens peuvent bien faire toutes les crasses qu’ils veulent par la suite, c’est pas grave, on a fait comme les ancêtres, tout va bien, le monde est toujours libre.


                        • Rensk Rensk 29 mars 2014 12:51

                          Ben là... tu viens partiellement a notre encontre... mais ce n’est pas de ça que parle l’article.


                        • njama njama 29 mars 2014 12:42

                          C’est passé le bon temps où le maire sortant glissait sa pièce dans les mains des vieux et des vieilles, passé le temps où en Corse on faisait voter les morts ...


                          • Rensk Rensk 29 mars 2014 12:57

                            J’ai vu pire en Suisse, en temps que cadre j’ai vu le directeur passer derrière mon dos (nouvellement engagé) demander les bulletins de votes non remplis mais la carte d’électeurs signés aux employés (= vous voulez garder votre travail ?).

                            Le faite de signaler cela je n’ai pas garder longtemps cette place de travail... Un plaignant avec seulement son témoignage ne suffit pas, surtout que les employés ont récusé leurs illégalité lors de l’enquête...


                          • TREKKOTAZ TREKKOTAZ 29 mars 2014 13:31

                            Il ne devrait y avoir aucun débat ; le vote éléctronique devrait être purement et simplement interdit. N’ importe quel informaticien pourra vous dire qu’ il est très facile de trafiquer des données, de pirater des machines. Beaucoup trop dangereux !!

                            Alors pas de débat et pas de machines !!! Du simple bon sens.....

                            • trevize trevize 29 mars 2014 13:35

                              Vous êtes au moins le 3e participant à vouloir interdire le débat.
                              Carrément.
                              Dans le fond, c’est logique, au nom de la démocratie, interdisons le débat !


                            • Francis, agnotologue JL 29 mars 2014 13:35

                              La seule attitude citoyenne responsable face à une machine à voter est l’abstention.


                              • Armelle ARMELLE 29 mars 2014 15:52

                                Certains penseront que c’est une première ! car je suis totalement d’accord avec JL.

                                Agir à distance n’est pas une nouveauté, et coûte moins cher que de corrompre...
                                et un jour il faudra inventer la machine qui vérifie le comptage de la machine à voter et ensuite inventer la machine qui vérifie la machine qui vérifie la machine à voter........
                                Rien ne vaudra l’intervention humaine, même avec ses défauts !


                              • Francis, agnotologue JL 29 mars 2014 18:45

                                Personne n’est parfait.


                              • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 30 mars 2014 09:51

                                ON S EN FOUT MR RAKOTO DANS LES 2 CAS LES CITOYENS L ONT DANS LE BABA......................
                                avez vous une autre vie ou passez vous vos nuits a écrire des articles de pub politique ????????


                              • Francis, agnotologue JL 30 mars 2014 20:37

                                @ l’écureuil,

                                vous n’avez pas l’impression d’être là comme un cheveu sur la soupe ?


                              • Francis, agnotologue JL 30 mars 2014 20:39

                                En PLUS que vous êtes PAS facile A LIRE !

                                 smiley


                              • Luc le Raz Luc le Raz 29 mars 2014 13:38

                                Ils ont ce genre de machine à Levallois ? Ce qui expliquerait les résultats. Bref, vote électronique ? Non, c’est rien que des 1 et des 0. Il suffit d’introduire une « chaîne » et le tour est joué.
                                if vote not « Balkany » then vote == « Balkany » smiley


                                • njama njama 29 mars 2014 15:08

                                   réélu dès le premier tour
                                  Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), paradis des cadres sup avec enfants et des retraités, ...

                                  comme pour le sieur Balkany y-a pas de pôôôôvres en France
                                  http://www.youtube.com/watch?v=YvprI1yghJU

                                   on va dire qu’avec sa femme, il cocoone ses électeurs dans sa p’tite commune de 63 400 habitants
                                   « Oyez, oyez bonnes gens, dormez tranquilles ! ... »


                                • Luc le Raz Luc le Raz 29 mars 2014 16:33

                                   «  il cocoone ses électeurs dans sa p’tite commune  » On augmente pas les impôts, on dit oui à tout et on dépense, on dépense, on dépense et.... on emprunte, on emprunte.... jusqu’à en faire la ville la plus endettée de France. Mais bof « après nous le déluge » ( Avec les compliments d’Isabelle et Patrick )


                                • njama njama 29 mars 2014 21:52

                                  «  ... dans sa p’tite commune  »
                                  c’est une façon de parler
                                   smiley

                                  Un électeur de Levallois-Perret conteste la régularité de l’inscription d’Isabelle Balkany sur les listes électorales. D’après cet électeur, qui a saisi le préfet des Hauts-de-Seine, la femme du maire qui est aussi sa première adjointe, ne pourrait se prévaloir de la même adresse que son mari car ils sont séparés selon l’administration fiscale. Isabelle Balkany répond : « C’est n’importe quoi. »

                                  Les époux Balkany, ce n’est pas un secret, habitent en réalité à Giverny dans l’Eure, mais Patrick Balkany, pour pouvoir être inscrit sur les listes électorales, s’est fait domicilier dans sa permanence électorale de Levallois-Perret. Isabelle Balkany explique la même chose pour pouvoir être inscrite. Problème, seul son mari apparaît sur les déclarations et le couple est séparé au regard de l’administration fiscale. Selon l’électeur, elle n’a donc le droit ni d’être inscrite sur les listes, ni d’être candidate.
                                  http://www.francebleu.fr/municipales-2014/levallois-perret/info-france-bleu-107-1-l%E2%80%99inscription-d%E2%80%99isabelle-balkany-sur-les-listes-electorales-contestee-1


                                • njama njama 29 mars 2014 22:03

                                  c’est-y qu’elle est pas belle la vie chez les Balkany ?

                                   « le parquet de Nanterre a ouvert une information judiciaire visant implicitement les époux Balkany. Cette information, ouverte contre X pour »détournement de fonds public« a été confiée à deux juges d’instruction. Comme le rappelle »Le Monde« (17 janvier), les époux Balkany sont soupçonnés d’avoir utilisé pour leur compte personnel des employés municipaux rémunérés par la ville de Levallois, notamment, des chauffeurs. »Certains d’entre eux aurait notamment accompagné les Balkany dans leurs déplacements dans leur luxueuse propriété de Saint Martin, aux Antilles« , indique le quotidien. »
                                   
                                   http://teleobs.nouvelobs.com/videos/20140129.OBS4132/anne-sophie-lapix-destabilise-isabelle-balkany.html

                                  357 Magnum, palais, chauffeurs à gogo... 5 infos déroutantes sur Patrick Balkany

                                  Casseroles judiciaires, condamnations, coucherie et scandales sexuels, « le Nouvel Observateur » revient sur les frasques de Patrick Balkany.

                                  http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20140204.OBS5001/les-5-choses-que-vous-ignorez-peut-etre-sur-patrick-balkany.html


                                • Armelle ARMELLE 29 mars 2014 13:41

                                  Confiance ou pas en cette machine ?

                                  Quelle importance finalement ? vu qu’elle sera chargée de ne gérer QUE des votes UMP ou PS, donc la même soupe !!!
                                  Lproblème se situe avant dans CE QU’ON NOUS PROPOSE

                                  • trevize trevize 29 mars 2014 14:52

                                    Petite mise au point avant de lire la suite :

                                    Ce n’est pas parce que je ne suis pas d’accord avec vous, lecteur de ce commentaire, que je suis forcément dans le camp de votre adversaire. Je ne défend pas l’oligarchie en place. Remplacer les isoloirs traditionnels par leurs version électronique, tout en gardant notre système ploutocratique actuel est totalement vain. Je ne suis pas non plus un simple adorateur de la technologie. Mettre en place un tel système n’est pas du tout un fin en soi, mais un moyen ; en effet, je ne vois pas comment on pourrait augmenter le pouvoir de décision des citoyens (les faire voter beaucoup plus souvent) en se passant de la technologie informatique. C’est pourquoi j’ai un peu de mal à évacuer si rapidement cette idée.

                                    La perfection n’est pas de ce monde. L’humain n’est pas parfait, et toutes ses créations sont faillibles, le vote papier est faillible, le vote électronique est faillible. Aucun des deux systèmes n’est sûr à 100%, et celui qui prétend mesurer leurs taux de sécurité respectifs avec assez de précision pour que ces mesures soient pertinentes est un menteur. Je ne saurais pas vous dire lequel des deux systèmes est le plus fiable.

                                    On fait des caméras-espion minuscules de nos jours ; qu’est ce qui me prouve qu’il n’y en n’a pas une dans l’isoloir, quand je glisse mon bulletin dans l’enveloppe ?
                                    Qu’est ce qui me prouve que personne n’a bourré l’urne avec des faux bulletins avant que j’arrive au bureau de vote ? Ou que ce ne sera pas fait après mon départ ?
                                    Qu’est ce qui me prouve que les bulletins de mon candidat ne sont pas imprimées à l’encre sympathique ? smiley

                                    Le minimum vital, serait que le système soit entièrement libre, le matériel comme le logiciel ; que chaque citoyen puisse détailler l’ensemble du système, pour vérifier sa fiabilité (s’il a les connaissances, sinon il peut les acquérir, ou utiliser un tiers de confiance, un ami possédant ces connaissances). On ne peut avoir confiance dans un système que si on sait comment il fonctionne, et pour cela il doit être libre et ouvert (aux antipodes des urnes électroniques actuelles...).
                                    Dans le fond, le véritable problème du vote électronique, c’est que la plupart des citoyens n’a pas le savoir technique nécessaire pour vérifier la fiabilité du système. Comprendre comment fonctionne le vote papier, c’est très simple ; mais bien peu de personnes savent vraiment comment la technologie qui nous entoure fonctionne en détail (ce qui me paraît très grave, mais ce n’est pas le sujet). Cet obstacle franchi, mettre au point un système de vote électronique relativement sûr (jamais d’absolu !), c’est tout à fait possible.

                                    -matériel libre : chacun peut vérifier qu’il n’y a pas une partie du montage s’insérant dans le processus, permettant de modifier l’expression des suffrages, ou leur fuite vers l’extérieur du dispositif avant la fin du scrutin (la « fraude au CPL » de l’auteur).

                                    -code source libre : au début de chaque scrutin, vérification du code source puis compilation et téléchargement du programme dans la machine. 

                                    Le code source pour compter des votes, en dehors de la partie « authentification » (qui vérifie que le votant est inscrit et n’a pas déjà voté) ça doit représenter une cinquantaine de lignes.

                                    L’électronique, ça peut tomber en panne, mais elle est quand même suffisamment fiable pour, par exemple, que les métros à Paris circulent à 2 minutes d’intervalle, ce qui serait assez ingérable sans ordinateurs.


                                    • CN46400 CN46400 29 mars 2014 15:12

                                      Le seul système de vote électronique fiable qui a la confiance de l’électeur est celui utilisé au Vénézuela. A savoir une machine quasi identique aux distributeurs de billets de banque, qui identifie l’électeur avec une carte à puce + code, qui imprime le bulletin choisi sur papier que l’électeur, hors isoloir, dépose dans une urne classique après (ou avant) avoir émargé la ligne, choisie par la machine (carte à puce), de la liste électorale du bureau concerné.

                                       A la clôture des opérations de vote, la machine donne instentanément le résultat qui est transmis, via internet, au(x) bureau(x) centralisateur(s). L’urne papier constituant un recours en cas de contestation.

                                      • eresse eresse 30 mars 2014 14:57

                                        Bonjour,

                                        quel processus garanti la validité du bulletin déposé dans l’urne ?
                                        Quel processus interdit toute manipulation sur le bulletin avant son dépôt dans l’urne permettant ainsi d’invalider les résultats du bureau ?

                                        Si vous gardez le bulletin comme moyen de contrôle, il ne doit pas être accessible au votant. Par contre, il doit être validé par le votant avant son dépôt automatique et son brassage dans l’urne scellée. Il doit comporter un identifiant aléatoire permettant de vérifier l’affectation du bulletin à un vote. La conformité du vote étant effectuée par l’approbation du bulletin par le votant.


                                      • Wilemo Wilemo 29 mars 2014 15:15

                                        @ l’auteur
                                        Bonjour,

                                        Je me permets une réaction, puisque je ne l’ai pas vue évoquée dans les commentaires. Vous écrivez que le « confiance est l’un des fondements de la démocratie », en affirmant que l’outil ne permet pas d’avoir confiance. Cette façon de formuler me paraît tout à fait juste, mais ce disant, cela serait oublier que la confiance se mérite, et le processus central de la démocratie, c’est bien son exacte contraire : la défiance (et pas la méfiance).
                                        Le concept de « confiance » est extrêmement usité, à la limite du galvaudage. Essentiellement par les personnes de pouvoir, dans le cadre de leur pouvoir, et ... on les comprend ! Avoir confiance, ça veut dire « laissez moi faire, ne vous inquiétez pas ».
                                        Mais le fondement du processus démocratique, c’est exactement le contraire ! Les outils démocratiques (dont le vote) doivent être transparents afin de permettre à quiconque n’aurait pas confiance de vérifier le processus. C’est une marque de défiance. Il s’agit de ne pas donner un blanc-sein à une quelconque autorité qui nous gouverne, mais d’éventuellement lui accorder notre confiance si elle le mérite.

                                        • Radix Radix 29 mars 2014 15:30

                                          Bonjour

                                          Ma municipalité a installé le vote électronique juste après le référendum de 2005.

                                          Cela a été la goutte qui a fait déborder le vase !

                                          Après avoir protesté par écrit dans le bureau de vote à l’élection suivante, je ne vote plus !

                                          Radix


                                          • Lisa SION 2 Lisa SION 2 29 mars 2014 16:27

                                            Bonjour,
                                            joli débat en tous cas. Mon avis sur le sujet : http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0CEgQFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.agoravox.fr%2Factualites%2Fcitoyennete%2Farticle%2Fvotez-pour-l-ineluctable-vote-69391&ei=eeU2U9DDJOSd0AWZ5IGACw&usg=AFQjCNHNvqHo0Ta1lDKHhOU0xlG-QwBPGg&bvm=bv.63808443,d.d2k
                                            On reproche actuellement le captage par la finance de nos économies, pourquoi ne pas également lui reprocher le captage de nos divertissements par la publicité omniprésente et le captage du plus formidable outil informatique à usage populaire citoyen...soyons pour la démocratie numérique, vite !


                                            • karikakon 29 mars 2014 17:06

                                              Le jour où, ils voudront imposer le vote électronique. Jetez votre carte d’électeur aux chiottes, et aller voter avec des fusils et des pavés....


                                              • baron 29 mars 2014 17:15

                                                La confiance n’est pas possible.


                                                Premièrement le système actuel ne permet pas de fraudes massives dissimulables au niveau des bulletins.

                                                Un système numérique n’est pas controlable par un citoyen lambda, mais permet à un état de modifier les résultats à distance ou non, de plus il est possible de connaitre ce que vote untel ou untel.

                                                Les états ne se gènent absolument pas pour espionner leur population alors que la situation ne le justifie absolument pas.
                                                 Les moyens actuels permettent de récolter massivement des informations, même les peuples d’URSS n’étaient pas aussi contrôlés.

                                                Ces machines permettent des fraudes massives cela aura donc lieu, car rien n’empêche un gouvernement de faire ce qu’il veux et sans limites en matière de prise de contrôle de matériels électroniques. 
                                                Si ils le peuvent les politiques tricheront, il suffit de voir les élections internes dans les partis politiques.
                                                Ne pas non plus oublier des états étrangers qui ne sont pas des bras cassés et qui pourraient être tenté d’agir sur les élections

                                                • colere48 colere48 29 mars 2014 17:28

                                                  NON, NON, NON, NON et NON
                                                  Aucune confiance possible
                                                  Absurde !!!!!!!!!!!!!!!!


                                                  • njama njama 29 mars 2014 19:11

                                                    Je pense que les machines à voter ce n’est vraiment pas très prudent pour différentes raisons liées de très près à cette technologie qui nécessite de l’électricité pour fonctionner :
                                                    (liste non exhaustive)
                                                    > court-circuit, risque d’électrocution qui ferait passer de « a voté » à « a volté » (comme Claude François)
                                                    > risque d’incendie
                                                    > risque de pannes diverses
                                                    > risque de panne d’alimentation impromptue du réseau comme à Fukushima
                                                    ....


                                                    • Hermitage Hermitage 29 mars 2014 19:22

                                                      La crédulité de ceux qui se déplacent pour voter est le fondement de nos « démocraties ». Le vote électronique va plus loin encore, passer d’une urne transparente à un outil gérable à distance et dont le fonctionnement est du mandarin ancien pour le plupart est un vrai tour de force des politiques. Il doit y avoir un certain masochisme chez les votants, je ne vois que cette raison pour défendre une telle pratique.


                                                      • alinea Alinea 29 mars 2014 20:00

                                                        Moi j’en suis restée au vote à main levé, de celui qui s’assume ; sinon, j’attends la puce qui détectera nos envies, le jour J au temps T ; sinon, rien, merci !


                                                        • alinea Alinea 29 mars 2014 20:31

                                                          on peut mettre un « e » à levé, pour plus de sûreté !!


                                                        • Wilemo Wilemo 28 avril 2014 12:42

                                                          Jolie auto-dérision ! smiley


                                                        • eau-du-robinet eau-du-robinet 29 mars 2014 22:24

                                                          Bonjour,

                                                          Dans le chapitre 2. du Programme de Libération Nationale de l’UPR il est prévue

                                                          d’inscrire dans la Constitution :
                                                          ’’ Les élections s’effectuent au scrutin secret et manuel, au moyen de bulletins de vote en papier, d’urnes transparentes et sous la surveillance du public. Les scrutins par machines à voter électroniques sont interdits. ’’

                                                          Je pense que ceci est clair net précis et compréhensible par tout le monde.


                                                          • eresse eresse 30 mars 2014 15:04

                                                            Pourquoi refuser « le progrès » alors qu’on peut apporter un minimum de garanties dans un « mix » des techniques : Un vote électronique mais une trace imprimée validée par le votant et consultable (pouvant servir à un nouveau décompte manuel) à postériori dans chaque bureau.


                                                          • titi titi 29 mars 2014 23:12

                                                            Le vote électronique est inéluctable.

                                                            Tout simplement parce que le vote « traditionnel » nécessite la présence de bénévoles au moment du dépouillement et que des bénévoles, qui plus est militants il y en a de moins en moins.
                                                            Pour être impartial, il devrait y avoir autour de chaque table de dépouillement un représentant de chaque couleur politique. C’est rarement le cas.
                                                            Et plus le temps passera moins cette impartialité du bureau sera garantie.

                                                            D’autre part cette vision du vote électronique qui permettrait de connaître le choix de l’électeur est très parisienne : dans le cadre des élections communales, par exemple, 20% des villes de plus de 1000 habitants dans les Ardennes ne présentaient qu’une seule liste.
                                                            Les maires de chacune de ces communes savent donc pertinemment, en consultant les feuilles d’émargement qui n’a pas voté pour eux.

                                                            En fait le problème du vote électronique, c’est que ceux qui avaient l’habitude de magouiller dans l’urne, devront le faire électroniquement. Toute une culture à revoir.


                                                            • casp casp 30 mars 2014 08:56

                                                              Je n’aurai pas pu dire mieux, très bon article, objectif et réaliste.
                                                              Je dois voter sur des machine électronique depuis plusieurs année et je déteste cela... Cela me pousse légèrement à l’abstention dans les scrutins qui me touchent moins, en raison d’une petite dose de paranoia désagréable. Arrivant à la conclusion à quoi bon.
                                                              Pour les scrutins plus important, je vote, mais avec un arrière goût mauvais...


                                                              • Francis, agnotologue JL 30 mars 2014 10:02

                                                                bonjour casp,

                                                                s’abstenir n’est pas de la paranoïa, c’est en l’occurrence un sentiment de culpabilité ; a fortiori devant une machine électronique. Il faut prendre conscience que, si les personnes qui doivent voter ainsi s’abstenaient par principe et en masse, le pouvoir arrêterait de recourir à ces machineries. Vous servez de sujet d’expérience : si vous acceptez de voter électroniquement, ces saloperies seront généralisées. Pour sauvegarder ce qu’il nous reste de démocratie, vous êtes aux avant- postes : vous devez résister. Ne culpabilisez pas : vous êtes un héro : le pouvoir est en train de vous voler votre droit de vote.

                                                                « Le secret d’une autorité, quelle qu’elle soit, tient à la rigueur inflexible avec laquelle elle persuade les gens qu’ils sont coupables. » (Raoul Vaneigem)


                                                              • Francis, agnotologue JL 30 mars 2014 10:04

                                                                Henri IV disait : ’’Paris vaut bien une messe’’.

                                                                De la même manière, la démocratie vaut bien un bulletin dans l’urne : c’est un devoir supérieur de boycotter les machines à veauter.


                                                              • vijvij 30 mars 2014 10:13

                                                                Avec ce système il est strictement impossible, même pour des spécialistes techniques, de vérifier : le secret du vote, sa prise en compte dans le résultat, son unicité par électeur, son association à un électeur, etc.
                                                                Ce système est fondamentalement et totalement incompatible avec la démocratie, son activation est une confiscation directe de leurs existence politique aux citoyens.
                                                                Il n’y a pas mieux actuellement que les urnes transparentes et cadenassée, les listes électorales, et l’ouverture des bureaux de vote et des dépouillements à tous citoyen.


                                                                • Lecrabe 30 mars 2014 10:35

                                                                  Comme la plupart ici, j’ai une défiance de principe à l’égard du vote électronique.
                                                                  Cependant, l’aspect positif « numéro 9 » me semble particulièrement intéressant et un peu sous-évalué ici. L’informatique pourrait permettre un changement radical de la démocratie.

                                                                  On voit déjà que la circulation « libre » de l’information est un atout sérieux pour des citoyens concernés, mais elle n’est malheureusement associée à aucune sorte de pouvoir décisionnel.
                                                                  L’informatique est sans doute le seul moyen de généraliser l’accès à l’information et à la prise de décision dans nos systèmes modernes où l’agora ne peut plus se réaliser physiquement simplement du fait d’un trop grand nombre d’individu.

                                                                  Un système de vote électronique ne pourra certes jamais être incorruptible, mais faut-il pour autant abandonner totalement cette idée ou au contraire chercher les moyens « démocratiques » de vaincre les difficultés qu’elle soulève ?

                                                                  Actuellement, peu d’entre nous s’offusquent de laisser leur numéro de carte de crédit pour un achat sur internet et pourtant, tout le système ne repose que sur de l’informatique sécurisée. L’immense majorité des transactions se fait maintenant sous forme dématérialisée, et si les cas de fraude, de vol, d’erreur et d’abus sont incontestables, ils ne remettent pas en cause l’efficacité générale du système dans le plus grand nombre de cas. Nous avons tous plus ou moins confiance dans les systèmes de contrôle et de compensation mis en place en regard de ces difficultés, sans quoi nous n’utiliserions pas ces services.

                                                                  Bref, ce qui est aujourd’hui d’usage courant dans la sphère financière, monétaire, commerciale etc, ne saurait-il être transposé pour que l’informatique puisse aussi servir la citoyenneté et la démocratie et qu’elle ne se cantonne pas à favoriser uniquement la production et les échanges marchands ?


                                                                  • Francis, agnotologue JL 30 mars 2014 10:59

                                                                    @ Lecrabe,

                                                                    vous dites : ’’Bref, ce qui est aujourd’hui d’usage courant dans la sphère financière, monétaire, commerciale etc, ne saurait-il être transposé pour que l’informatique puisse aussi servir la citoyenneté et la démocratie et qu’elle ne se cantonne pas à favoriser uniquement la production et les échanges marchands ?’’

                                                                    Cet argument est contradictoire. En effet, de deux choses l’une : ou bien on fait confiance à l’informatique, et votre argument n’a pas de raison d’être ; ou bien on ne le fait pas, et votre argument devient un sophisme.


                                                                  • Lecrabe 30 mars 2014 11:49

                                                                    J’essaye de soulever le problème logique qui veut que l’on ne fasse pas confiance au vote électronique parce qu’il est corruptible, alors qu’on accorde notre confiance dans les transactions monétaires électroniques qui le sont tout autant.

                                                                    Pourriez vous me détailler un peu plus où sont la contradiction, le sophisme ou l’inanité de cette question ?

                                                                    Je comprendrais plus que vous souligniez que le vote n’équivaut pas une transaction, non pas par son « importance » mais parce qu’au contraire de celle-ci, il n’est pas neutre. Les conséquences sont donc différentes, et l’article soulève bien de ce point de vue là le problème de l’invisibilité de l’échec.
                                                                    Pour une transaction, l’échec se voit en général assez vite et la victime a tendance à se manifester de son mieux (au voleur !).

                                                                    Cependant ceci n’atteint pas le fond du problème : en écartant le vote électronique, peut-on réellement aspirer à la démocratie et à la prise en compte de l’avis de tout(e)s ? ne serait-ce pas là un moyen incontournable pour espérer se passer un jour de la « représentation » ?


                                                                  • Francis, agnotologue JL 30 mars 2014 12:27

                                                                    Lecrabe,

                                                                    votre sophisme vient de ce que vous comparez des choses non comparables : la démocratie et le commerce, la politique et l’économie.

                                                                    Hier j’écoutais Annie Ernault invitée des Matins de France Culture, qui disait : ’’ La docilité des consommateurs est sans limite ’’.

                                                                    Sauf erreur, La démocratie n’est pas un bien dont nous serions des consommateurs.


                                                                  • foufouille foufouille 30 mars 2014 12:42

                                                                    ce qui gène est le code source non vérifiable et par conséquent d’erreurs volontaires. conçu sur un système GNU linux avec une application non propriétaire et unique, le vote électronique serait valable. chaque hacker pourrait vérifier l’absence d’erreurs.


                                                                  • Francis, agnotologue JL 30 mars 2014 13:17

                                                                    @ foufouille,

                                                                    on ne doit pas confier aux seuls experts le droit de vérifier ces choses-là. N’importe qui a le droit de s’assurer par lui-même qu’il n’y a aucune fraude s’il le désire.


                                                                  • Lecrabe 30 mars 2014 13:24

                                                                    @JL
                                                                    Si vous relisez attentivement, je ne compare pas la démocratie au commerce, je compare l’usage d’une technique dans un champ et dans l’autre et l’importance de la fiabilité exigée dans les 2 champs.

                                                                    J’entends bien l’opposition de principe : « on ne peut pas risquer la corruption de l’expression citoyenne qui implique des décisions politiques ».

                                                                    Bien que je partage cette inquiétude, je m’interroge sur le fait que l’expression réelle directe est actuellement simplement inexistante en politique, elle est remplacée par des élus qui représentent les citoyens, portent leurs idées et défendent leurs intérêts à travers toute la logistique des partis et des professionnels de la politique. On sait tous je crois aujourd’hui les limites de ce système en terme de représentation et de démocratie.

                                                                    Alors in fine, est-il réellement plus souhaitable d’avoir des représentant(e)s dont on est sûr que d’une chose, c’est qu’on leur abandonne notre pouvoir pour une durée déterminée ?
                                                                    Est-il définitivement impossible d’établir des moyens de contrôles fiables pour que l’informatique et le vote électronique ne puissent un jour permettre plus de démocratie réellement directe pour donner le pouvoir aux citoyen(ne)s ?


                                                                  • foufouille foufouille 30 mars 2014 13:59

                                                                    @JL
                                                                    pour lire un progamme source en informatique, il faut un minimum de connaissance dans le langage de programmation utilisé. pour corriger une erreur il faut la comprendre et être meilleur que celui qui l’a faite
                                                                    le basic, c’est fini plus de IF GOTO RUN
                                                                    même l’OS devra être le plus simple possible


                                                                  • Francis, agnotologue JL 30 mars 2014 14:04

                                                                    Lecrabe,

                                                                    la critique de la démocratie participative est une chose, la critique des machines à veauter en est une autre. N’amalgamez pas les pb, svp.

                                                                    Par ailleurs, si l’on se méfie les machines à veauter dans le système actuel (démocratie participative), il n’y a pas de leur faire confiance dans celui que vous évoquez (démocratie directe ?).


                                                                  • eresse eresse 30 mars 2014 15:12

                                                                    "J’essaye de soulever le problème logique qui veut que l’on ne fasse pas confiance au vote électronique parce qu’il est corruptible, alors qu’on accorde notre confiance dans les transactions monétaires électroniques qui le sont tout autant.« 

                                                                    On accorde un »certaine" confiance au transactions monétaires car il reste possible à votre niveau de vérifier la validité de l’opération avec la trace écrite délivrée au moment de la transaction (ticket et relevé de banque).
                                                                    Il peut en être de même avec le vote électronique, si la trace écrite et validée par le votant existe et est conservée dans un lieu sur, le temps du décompte public des votes électroniques et de la validation de ceux ci.


                                                                  • Sylvain62 30 mars 2014 12:57

                                                                    Bonjour, excellent article, cartésien comme on les aime.


                                                                    Un avis : je suis contre. Voilà, c’est dit. Vous avez énuméré toutes les raisons pour et contre donc pas vraiment besoin de développer. 

                                                                    Gardons simplement à l’esprit que l’homme ne peut et ne doit pas passer par la machine pour certaines choses fondamentales telles que le droit de vote.

                                                                    • zygzornifle zygzornifle 30 mars 2014 14:30

                                                                      Les informaticiens de l’UMP et du PS vont s’en donner à cœur joie pour trafiquer les résultats.....Et pour avoir les résultats avant l’heure il faudra demander à la NSA d’Obama ......


                                                                      • titi titi 30 mars 2014 16:26

                                                                        Le vote électronique est déjà en place depuis des années.

                                                                        Au parlement le vote s’effectue par l’appui sur de jolis boutons.
                                                                        Le comptage est assuré par un système, maintenu par du personnel sous la tutelle hiérarchique de la personne assise au perchoir. Personne qui est loin d’être impartiale.

                                                                        Il pourrait donc y avoir déjà traficotages. Mais il n’y a pas.

                                                                        Parce que la magouille électorale, ca n’intéresse que les barons de la banlieue rouge ou de l’autre coté les élus de cote d’azure... ceux qui magouillent déjà.


                                                                        • epicure 30 mars 2014 17:23

                                                                          justement je viens d’avoir une discution sur le vote électronique, et ce qu’on m’a répondu c’est qu’il y avait beaucoup de réclamations.
                                                                          Donc tout est loin d’être parfait.
                                                                          Le problème justement c’est qu’on ne peut pas vérifier.


                                                                        • Francis, agnotologue JL 30 mars 2014 18:27

                                                                          ’’Parce que la magouille électorale, ca n’intéresse que les barons de la banlieue rouge’’ (titi)

                                                                          Bizarre : ici, ce sont les rouges qui contestent, et les bleus qui marine qui sont pour !


                                                                        • titi titi 30 mars 2014 18:36

                                                                          @JL
                                                                          Comme d’habitude vous ne lisez que la moitié des posts...
                                                                          Alors reprenez le message et allez jusqu’au bout... en faisant l’effort de ne pas comprendre de travers... ca changera.


                                                                        • Francis, agnotologue JL 30 mars 2014 18:43

                                                                          Mais j’ai bien lu jusqu’au bout, titi ! Pff ! c’est si court.

                                                                          Mais comme d’hab, vous avez probablement besoin d’une explication de texte ?


                                                                        • titi titi 30 mars 2014 18:53

                                                                          @JL

                                                                          Déjà par le passé vous avez montré votre mauvaise foi et votre bêtise crasse : tellement arc bouté sur vos positions que vous ne pouvez même pas admettre que quelqu’un ait raison sans que ce soit un infâme propagandiste désinformateur... il s’agissait d’une histoire de CSG souvenez vous.

                                                                          Que vous ne sachiez pas n’avait pas grande importance : tout le monde peut se tromper, et tout le monde n’est pas censé tout savoir.
                                                                          Mais lorsque je vous expliquais, vos seules réponses étaient que je faisais de la propagande, au lieu de faire l’effort de vérifier des informations pourtant publiques.

                                                                          Alors je sais, vous allez encore me dire que je fais des fautes d’orthographe.
                                                                          Si vous voulez. C’est votre façon de débattre habituelle.
                                                                          Mais il n’empêche au mieux vous avez tronqué une phrase, au pire vous ne l’avez pas lu en entier, ou vous ne l’avez pas comprise.

                                                                          Pas grave.


                                                                        • titi titi 30 mars 2014 18:56

                                                                          Pour JL

                                                                          « ou » conjonction sens : indique une alternative entre deux possibilités.

                                                                          Ne me dites pas merci. L’élévation de mon prochain est quelque chose qui me tient à cœur.

                                                                        • Francis, agnotologue JL 30 mars 2014 19:06

                                                                          Mon pauvre titi,

                                                                          il semblerait que votre seul titre de gloire ici soit cette vieille histoire (rappelez moi la date ? Il y trois ans ?, plus ?) qui vous a illusionné sur votre capacité à me mettre en défaut.

                                                                          Ma réponse vous est irrecevable, puisque vous vous arc-boutez sur votre erreur, à savoir que les magouilles électorales ça intéresserait la gauche et pas la droite. Une affirmation que vous tenez pour vérité révélée.

                                                                          C’est toujours pareil avec les cons : ou bien on les laisse dire, ou bien ils vous collent aux basques, persuadés qu’ils sont d’avoir raison.

                                                                          Ps. Il faut vraiment être débile de chez débile, pour comparer le système à trois boutons de l’Assemblée nationale avec les usines à gaz du point de vue de la vérification, que sont les systèmes électroniques.


                                                                        • Francis, agnotologue JL 30 mars 2014 19:54

                                                                          pour titi :

                                                                          Ps. Il faut vraiment être débile de chez débile, pour comparer le système à trois boutons de l’Assemblée nationale avec les usines à gaz du point de vue de la vérification, que sont les systèmes de vote électronique dont on discute ici.


                                                                        • Francis, agnotologue JL 30 mars 2014 20:23

                                                                          Je viens de découvrir le post désopilant

                                                                          de titi, je cite : ’’« ou » conjonction sens : indique une alternative entre deux possibilités. Ne me dites pas merci. L’élévation de mon prochain est quelque chose qui me tient à cœur.’’

                                                                          Cher monsieur l’élévateur, en quoi cette précision modifie-elle quelque chose dans tout ça ?


                                                                        • Francis, agnotologue JL 30 mars 2014 20:51

                                                                          Rennes reste à gauche, et largement.

                                                                          Par ailleurs, le gouvernement aussi. Donc tout baigne !

                                                                           smiley


                                                                        • titi titi 30 mars 2014 22:23

                                                                          @JL

                                                                          Vous être exactement en train d’imager votre façon de faire habituelle.

                                                                          Alors je reprends ici mon propos :
                                                                          « parce que la magouille électorale, ca n’intéresse que les barons de la banlieue rouge ou de l’autre coté les élus de cote d’azure... ceux qui magouillent déjà. »

                                                                          Donc JL :
                                                                          « Ma réponse vous est irrecevable, puisque vous vous arc-boutez sur votre erreur, à savoir que les magouilles électorales ça intéresserait la gauche et pas la droite. Une affirmation que vous tenez pour vérité révélée. »
                                                                          Bah non JL ... alors je me répète, puisque vous être mal comprenant
                                                                          « ou DE L’AUTRE COTE les élus de code d’azure... »

                                                                          DE L’AUTRE COTE (...)
                                                                          Toi y’en a comprendre ?
                                                                          DE L’AUTRE COTE (...) DE L’AUTRE COTE (...) DE L’AUTRE COTE (...) Visiblement pas.

                                                                          « Cher monsieur l’élévateur, en quoi cette précision modifie-elle quelque chose dans tout ça ? »
                                                                          OU DE L’AUTRE COTE(...)
                                                                          C’était fait pour vous aider à comprendre la phrase. Mais visiblement c’est loupé. Au moins j’aurai essayé.

                                                                          Donc s’il vous plait, merci de lire les messages, et d’essayer de les comprendre avant de dire n’importe quoi.


                                                                        • titi titi 30 mars 2014 22:29

                                                                          @JL
                                                                          « faut vraiment être débile de chez débile, pour comparer le système à trois boutons de l’Assemblée nationale avec les usines à gaz du point de vue de la vérification, que sont les systèmes de vote électronique dont on discute ici. »

                                                                          Il faut vraiment considérer les Français pour des cons pour penser qu’ils ne sont pas capables de cliquer sur un système qui présenterait pas exemple , un bouton par liste.
                                                                          En effet, il faut au moins être énarque, polytechnicien, voire, mieux encore, être de gauche.
                                                                          Espèce qui nous le savons écrase totalement la plèbe de sa supériorité intellectuelle.


                                                                        • titi titi 30 mars 2014 22:33


                                                                          @JL

                                                                          « st toujours pareil avec les cons : ou bien on les laisse dire, ou bien ils vous collent aux basques, persuadés qu’ils sont d’avoir raison. »

                                                                          Tu l’as dit bouffi... hahahaha


                                                                        • titi titi 30 mars 2014 18:41

                                                                          @epicure
                                                                          « justement je viens d’avoir une discution sur le vote électronique, »
                                                                          Avez qui ? Un député qui le pratique ? Ou bien un mec qui a vu l’homme qui a vu l’ours qui a vu l’homme qui a été témoins d’une erreur ?


                                                                          • vachefolle vachefolle 31 mars 2014 13:47

                                                                            Au nom de tous les informaticiens du monde, je vous dit que JAMAIS au grand JAMAIS le vote électronique ne doit remplacer le vote papier. Ca serait tout simplement prendre le risque de la fin de la démocratie, avec un manipulation tout à fait possible des résultats, et ce qui serait encore pire, une méfiance des électeurs envers le vote.

                                                                            Si il ne s’agit que d’un problème économique, alors il y a 10000 façons de faire des économies plus importantes, et si il ne s’agit que de compter les bulletins plus vite, on a déjà les résultats finaux grâce aux sondages a la sortie des urnes.

                                                                            Donc pitié, la démocratie est deja assez fragile, avec un taux d’abstention en hausse permanente, pour prendre ce risque, qui n’aurait strictement aucun avantage significatif.


                                                                            • trevize trevize 31 mars 2014 18:41

                                                                              Merci de ne pas prendre la parole au nom de TOUS les informaticiens du monde.

                                                                              Une machine à voter, ça se bricole avec (par exemple) un arduino et 50 ou 100 lignes de code en C. Matériel libre, code libre, compilateur libre -> on peut tout vérifier. On peut imaginer compiler le code en début de scrutin, publiquement, le copier sur une carte SD, uploader le contenu de la carte dans l’arduino de la machine à voter dans un premier temps, puis sur l’ordi de chaque citoyen présent qui en ferait la demande, ce qui lui permet de compiler le code de son côté, et vérifier que le résultat de cette compilation est identique à ce qui a été uploadé dans la machine.

                                                                              Le déficit de confiance dont souffre ce système, qui est bien légitime, est du à la non-information de la population ; évidemment, je comprend que quelqu’un qui n’a pas toutes les connaissances techniques requises pour examiner et comprendre toute l’architecture du système ne lui fasse pas confiance, le contraire serait inquiétant. Mais au-delà du scandale d’imposer un système de vote que les gens ne comprennent pas, un scandale bien pire car plus général existe : le maintien de la population dans l’ignorance du fonctionnement des nouvelles technologies.

                                                                              Je trouve très grave le fait que de nos jours, alors que l’informatique envahit chaque aspect de nos vies, la quasi-totalité de la population n’a pas un minimum de connaissances en programmation, pas plus que de connaissances minimales sur le fonctionnement interne d’un ordinateur. L’état devrait faire quelque chose contre ça, et de toute urgence.


                                                                            • Ruut Ruut 31 mars 2014 15:00

                                                                              Et pourquoi pas un appareil qui permet de voter après une reconnaissance des empruntes digitales.
                                                                              De toute façon si fraude il doit y avoir, fraude il y aura.
                                                                              Au moins avec un votre a reconnaissance a emprunte ou faciale (tous les nouveaux ordi ont une webcam intégrée) le controle anti fraude Sera plus efficace.
                                                                              Bien sur, il faut un logiciel client fiable et non un client sur navigateur pour empêcher toute fraude liée a virus.
                                                                              Voter de son smartphone pourquoi pas.
                                                                              Au moins via internet comme on est tous pistables, la fraude ne pourrait venir que de l’état.


                                                                              • Spider 31 mars 2014 16:17

                                                                                Pour avoir expérimenté le vote sur les machines à voter dans les Hauts de Seine, la machine ne comportait aucun scellé et les données étaient à l’époque traitées aux USA .. quid des résultats !!


                                                                                • Ruut Ruut 31 mars 2014 17:30

                                                                                  La technologie permet tout le meilleur comme le pire.
                                                                                  Tant que vote rimera avec anonymat ou avec prison ou pénalité (le PS avec les électeurs FN ou candidats ou mairies) la corruption et les faux existeront.
                                                                                  L’anonymat permet toutes les dérives comme l’abus de loi ou de privilèges.
                                                                                  C’est juste un fait.


                                                                                • Gnagnagna 31 mars 2014 23:32

                                                                                  Sachant que les partis politiques sont des gangs d’escrocs, menteurs et manipulateurs, concusionneurs et détourneurs, comment peut-on avoir confiance en une personne s’en réclamant ?!
                                                                                  Si on impose une telle machine infernale dans ma ville, je ne m’abstiens plus seulement quand il n’y a que des gens douteux comme candidats, mais pour toujours.


                                                                                  • TREKKOTAZ TREKKOTAZ 22 juin 2014 03:02

                                                                                    pour conclure , vote éléctronique fin démocratie sauf c clair !!!! sauf syst larg transparent


                                                                                    • TREKKOTAZ TREKKOTAZ 22 juin 2014 03:03

                                                                                      ms bon ca semble chodar



                                                                                      • TREKKOTAZ TREKKOTAZ 22 juin 2014 03:06

                                                                                        dc je reviens 1 ere position ke tt le monde doit adopter impérativement merci LOL


                                                                                        • Matif 4 mai 2017 13:58

                                                                                          l’avantage 2 (fiabilité) est faux. Voir les rapports de l’Observatoire du vote sur le sujet. http://observatoire-du-vote.eu Il y a 3 à 6 fois plus d’écarts entre votes émargements avec les machines à voter.


                                                                                          • fannydesto 7 novembre 2017 11:38

                                                                                            Dans le même genre, voir la synthèse des « pour » et des « contre » sur l’encyclopédie Wikidébats : Faut-il généraliser le vote électronique ?

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