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Accueil du site > Actualités > Politique > Ségolène Royal fermera-t-elle Fessenheim(1) ?

Ségolène Royal fermera-t-elle Fessenheim(1) ?

Les titres auxquels vous avez échappés :

  • MAIS P....., ILS VONT NOUS LA FERMER C'TE CENTRALE ?
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  • FESSENHEIM : un prochain NOTRE-DAME-DES-LANDES ?
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  •  Les têtes de liste EELV aux européennes méritent-elles d’être élues ? 
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  • La liste aux européennes « L’Europe commence à Fessenheim » est-elle bien visible ?  
  • … (merci, de me proposer d’autres sous-titres interrogatifs pour les prochains épisodes de ce feuilleton passionnant qui débute aujourd’hui(*). Car je voudrais mettre ici en pratique ce que d’aucune a appelé la démocratie participative. Oui… enfin… ici il ne s’agit que d’une simple participation ludique, tout en étant politique. Mais d’une participation tout de même. Et donc… c’est vous qui voyez)

 

Le début de tout processus commence forcément par son déclenchement.

Tout comme ce feuilleton qui voit le jour, le démarrage du processus de dénucléarisation de la France n’échappe pas à cette règle. Forcément, puisqu’il n’y a aucune raison qu’en ce domaine spécifique il en soit autrement.

A vous, bien sûr, cette observation paraitra relever de la plus absolue lapalissade. Difficile en effet de faire plus évident. Et bien, pour un certain nombre d’acteurs associatifs ou politiques engagés dans le militantisme antinucléaire, elle ne l’est pas, curieusement. Et même, pour le moins, très curieusement…

Ce phénomène est d’ailleurs à ce point curieux que ce feuilleton aurait pu mériter de débuter par sa tentative d’analyse. Mais non seulement les choses ne se sont pas présentées ainsi quand les prémisses de ce texte ont commencé à se faire une place dans ma pensée, mais par ailleurs une telle analyse ne se serait pas aussi volontiers prêtée au ton parfois badin qui a fini par s’imposer pour traiter de ce qui suit, et qui n’était pas prévu. Parce que ce sujet-là, la curieuse hiérarchisation des priorités chez les antinucléaires, qu’est-ce que vous voulez, à mon échelle, me semble justifier de la plus sérieuse des attitudes. Par l’effet d’un sentiment d’urgence sans doute. Quant aux dangers que représente le nucléaire, et le futur Accident, pour notre avenir immédiat et celui plus lointain de l’Humanité, n’en parlons même pas. C’est comme si cela devait s’appréhender hors de toute forme de spectacle ou de divertissement. Et alors même qu’une mode actuelle voit se développer depuis peu des conférences qualifiées de gesticulées parce qu’elles sont jouées, et en général humoristiques bien qu’elles traitent de sujets fort sérieux. Ce sera donc pour une autre fois.

La dénucléarisation d’un pays cela signifie, entre autre réalisation, la fermeture de ses centrales nucléaires. Et forcément - et je le redis : c’est une lapalissade - il faut bien commencer par la première de celles-ci. Et bien en France, non. En France on veut d’abord fermer les centrales pour lesquelles aucun consensus n’a été trouvé, aucun accord politique n’a été signé. Quand en revanche on se met à négliger, relativement, celle dont la fermeture est la plus aisément accessible parce qu’elle fait l’unanimité (elle est la plus vieille) et qu’elle a fait l’objet d’un accord politique entre le PS et EELV à l’automne 2011 avant la présidentielle et les législatives. C’est ainsi. C’est une curiosité. Et apparemment bien française.

Serait-ce parce que, comme l’a dit le Général, instigateur du programme nucléaire français, les français sont des veaux ? Et notamment les dirigeants d’EELV, parti qui n'existait pas à l'époque mais qui, à l'évidence, était visé de manière prémonitoire par ce soldat avisé ?

 

Ségolène Royal

Ségolène Royal, elle, n’a pas froid aux yeux (qu’elle a de biche, bien sûr, elle…). Elle a du courage. Et cette femme politique qui, à 19 ans a contraint son lieutenant-colonel de père à se présenter à la barre d’un tribunal parce qu’il refusait de divorcer, de payer une pension alimentaire à sa mère et de financer les études des enfants, serait-elle du genre à craindre le fantôme, pourtant pas forcément hostile, d’un général ? Eut-il initié le nucléaire en France. C’est ce que nous allons voir. D’elle, le beau Sapin, roi de Bercy et non point des forêts (comme quoi l’argent ne fait pas tout), dit, sans en rajouter le moins du monde parce qu’elle « n'est pas seulement une amie en politique, mais une amie dans la vie » : « C'est une femme qui a du caractère, une femme qui a de la présence, c'est une femme flamboyante, c'est une femme qui a de la compétence et c'est ainsi qu'elle agit comme ministre » (Le Figaro : « Après la tempête, Michel Sapin déclare sa flamme à Ségolène Royal » (sic !! C’est du niveau d’Agoravox ou de Closer ? Ou du Canard Enchainé ?) )

Et c’est en raison de ce caractère que par le biais d’un procédé "Confidences à des journalistes / Apport ultérieur d’un démenti" elle a tenu tout récemment à marquer très fermement son territoire. Elle n’a pas hésité à montrer de quoi elle est capable en donnant une interview incendiaire à Paris Match ( « Ségolène Royal : "Je suis à ma place. Enfin" »  ), dont elle a donc aussitôt démenti les points les plus délicats. Ce n’est pas la première fois qu’elle use de cette méthode dont elle a déjà démontré l’efficacité.

Que s’était-il donc passé pour qu’elle monte ainsi sur ses grands chevaux ? Premier responsable, l’ami Michel Sapin l’avait taclé de manière violemment amicale sur l’écotaxe. Cinglante, elle réplique dans l’interview : « Sur ce dossier je suis attendue au tournant. J'avancerais à marche forcée s'il le faut (…) La commission part du principe que l'écotaxe va être appliquée. Moi je pense le contraire. ». C’est clair l’ami Michel ?

Montebourg quant à lui a voulu trop se mêler de l’affaire Alsthom, entreprise dont il n’a cessé de marteler qu’elle produisait les turbines des centrales nucléaires françaises. Et comme les acheteurs potentiels d’Alsthom sont très intéressés par sa branche « énergie », et que l’énergie est l’une des attributions de son ministère, Ségolène n’a pas hésité sur ce dossier pourtant ultrasensible « à prendre le contre-pied de son collègue ». Mais elle, curieusement, préfère Général Electric, l’américaine, à Siémens, l’européenne, laquelle a les faveurs de Montebourg. Réelle préférence ou leurre dans le cadre d’une négociation internationale ? N’a-t-elle pas intérêt en effet à ce que cette branche industrielle d’Alsthom aille vers ce pays qui se dirige sereinement vers la sortie du nucléaire ? Ça a donc chauffé très amicalement au rouge avec Montebourg, qui, il n’y a pas si longtemps, lors de la campagne présidentielle de 2007, était son porte-parole. ( Et à l’occasion de laquelle, rappelez-vous, il déclara publiquement sur un plateau de télé et sur un ton fort badin que le seul défaut de Ségolène était… son compagnon d’alors ! Lequel devenu Président de la République ne s’est pas opposé, je vous le rappelle, à sa présence dans le gouvernement Ayrault ! C’est ce qu’on appelle sans doute être très fin politique). Mais néanmoins, comme elle sait aussi être magnanime, elle a consenti à faire un grand pas en sa direction. Et au bout de quelques heures, le règlement du « couac » (pour reprendre l’expression des journalistes quand ce couac s’apparentait plutôt à un sacré coup de grisou) était déjà en bonne voie après recadrage de Valls et discussion à huis clos des quatre protagonistes à l’Elysée (Ségolène Royal provoque le premier couac de l’ère Valls).

Elle a cédé bien vite. Mais si elle semble avoir cédé aussi vite, n’est-ce pas probablement que Montebourg s’est engagé à l’avenir à se tenir à carreau ?

 

Ségolène Royal incontestablement est une femme de caractère. Et d’une femme de caractère, par ailleurs ex-compagne du Président de la République et mère de ses quatre enfants, on peut raisonnablement s’attendre à bien des surprises.

Mais elle qui par ailleurs a estimé que l’action des Bonnets rouges était "tout à fait légitime" et "plutôt saine", ira-t-elle cependant jusqu’à fermer Fessenheim ?

Là est une toute autre histoire.

 

Et c’est ce dont il sera question dans la suite très prochaine de ce feuilleton printanier, et très incidemment pré-électoral.

Mais déjà je peux vous dévoiler, premier constat d’une analyse passionnante qui fera donc l’objet du prochain épisode, et histoire de vous tenir en haleine, que beaucoup de choses vont dépendre du résultat de ces élections européennes. De deux choses l’une, soit les résultats ne sont pas trop mauvais pour Valls, soit ils ne sont pas vraiment bons. Je ne vous en dis pas plus…

 

Patrick Samba

 

 

(*) Ce « feuilleton » en réalité a débuté il y a 3 ans, le 11 mars 2011, date de déclenchement du processus de dénucléarisation du Japon, lequel fut particulièrement rapide. En un an les 54 réacteurs ont été arrêtés. Et en France toujours pas un seul ! Comme quoi quand une population le veut, même en désaccord avec ses dirigeants politiques et industriels, on le peut :

« FUKUSHIMA » Appel mondial aux imaginaires et aux compétences

Un premier bilan de l’occupation de La Défense

Arnaud, ta 6ème République… et avec nucléaire : non merci !

Avis de menace de réaction en chaine à EELV

Lancez les paris ! Hollande va nous faire un énorme coup politique vendredi à l’occasion de la Conférence environnementale

IL l’a fait !

EELV/nucléaire : Allez, encore un tout p’tit effort !

Congrès d’EELV à Caen : le congrès de la débâcle, ou celui de la renaissance ?

EELV : Pas de confiance au Gouvernement en l’absence d’une fermeture immédiate de Fessenheim !

 


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21 réactions à cet article    


  • claude-michel claude-michel 19 mai 2014 08:28
    Ségolène Royal...électron « libre » du PS (comme Montebourg)..pour faire avaler aux Français l’enfumage du gouvernement... !

    • eric 19 mai 2014 08:37

      Dans les derniers sondages, au sein de la gauche de gauche, les écolos viendraient derrière les gauches de la gauche de gauche....

      Or, si les premiers sont souvent devant en voix, en militant, c’est la misere sociale. Un congres EELV, c’est une grosse dizaine de milliers de militants a jour de leurs cotisations, tous plus ou moins notables et élus. Cela facilite les négociations et les achat de voix en bloc ou en détail. Une centrale par ci, un groupe parlementaire par la. D’autant que sociologiquement, c’est le même genre qu’au PS et il est plus facile de discuter entre gens du même monde. Avec la « gauche de la gauche de gauche de gauche », et surtout avec sa gauche a elle, c’est plus complique. Souvent moins d’électeurs, mais aussi plus de militant. En grade et emploi, ils sont souvent tres en dessous de ceux du PS. Dans l’administration, le sens inné de la hiérarchie fait qu’un agent de catégorie A répugne a discuter le bout de gras avec un B ou un C.

      Compte tenu de l’effondrement du PS qui est a peut prêt acquis, malgré son tout dernier cadeau fiscal a ses clientèles électorales ( une grosse moitie de français paye l’impôt sur le revenu, exonérer certains d’entre eux est un cadeau au plus riches), on peut dire que l’avenir de Fessenheim dépend du scrutin.
      Si les verts s’effondrent au profit des autres supplétifs du PS, la centrale peut encore être sauvée.
      Rappelons en effet que le coût de sa fermeture pourrait être l’équivalent de 5 a 8 ans des cadeaux fiscaux du PS a ses clients ou 10 a 20 ans des miettes promises aux plus pauvres. ( voir projets d’augmentation du rsa sur trois ans....)
      http://www.atlantico.fr/decryptage/fessenheim-combien-coute-reellement-fermeture-centrale-nucleaire-henri-prevot-720232.html

      Si les verts se maintiennent, tout est possible....


      • Patrick Samba Patrick Samba 19 mai 2014 10:21

        Bonjour à toutes et à tous (sauf aux fascistes parce que je ne salue pas les ennemis de la démocratie et assassins, politiques, dans l’Histoire. Qu’ils passent donc leur chemin),

        eric : « Si les verts s’effondrent au profit des autres supplétifs du PS, la centrale peut encore être sauvée. »
        je ne partage pas du tout cette opinion. Non seulement, bien sûr, parce que je n’entends pas que Fessenheim doive être « sauvée », mais également parce qu’un bon score d’EELV ne constitue absolument pas une garantie, en terme de rapport de force, d’un poids politique en faveur de sa fermeture. Si telle était le cas comment se fait-il qu’alors même EELV avait deux ministres au gouvernement et un groupe parlementaire à l’Assemblée, ce parti ait été incapable de faire acter par ce gouvernement la seule décision du contrat EELV/PS qui était programmée à une date précise, à savoir la fermeture immédiate de Fessenheim ? Et à une date à laquelle la mémoire du désastre de Fukushima était encore très active.

        Non, quelque soit leur poids politique, les dirigeants de la Firme qui dirigent ce parti se caractérisent par leur veulerie et leur arrivisme. La lutte anti-nucléaire qui est pourtant à la base de ce parti n’est plus la priorité de ses dirigeants. Alors Fessenheim, pfff....


      • JMBerniolles 19 mai 2014 10:35

        Vous pourriez éventuellement comprendre que fermer Fessenheim pose un problème qui a été sousestimé et qu’il est en fait très difficile de fermer cette centrale, alors qu’elle a la potentialité de fonctionner encore des dizaines d’années.

        Ne parlons même pas de l’arrêt complet du nucléaire ;




        • lsga lsga 19 mai 2014 10:40

          il est très difficile de fermer n’importe quelle centrale, car les coûts sont absolument exorbitants et qu’on ne sait toujours pas démonter les coeurs nucléaires. 


        • Patrick Samba Patrick Samba 19 mai 2014 10:50

          Dans la seconde qui précédait l’évènement fondamental qui fut à l’origine des catastrophes de Maïak, de St Laurent-des-Eaux (les éternels oubliés !), de Three Mile Island, de Tchernobyl, de Fukushima, etc (Liste d’accidents nucléaires — Wikipédia), toutes ces centrales et complexes nucléaires avaient « la potentialité de fonctionner encore des dizaines d’années ».


        • JMBerniolles 19 mai 2014 11:24

          Est ce que vous pourriez vous renseigner plus exactement...


          Deux assemblages ont fondus à Saint laurent des eaux sur un graphite-gaz, sans impact extérieur. A TMI le tiers environ du coeur a fondu là encore sans impact dans l’environnement. On s’imagine que les décès clairement dus à Tchernobyl sont importants parce que Greenpeace, une organisation de vraie manipulation au fonctionnement non démocratique et au financement plus que suspect, annonce toujours plus de morts. Mais en Ukraine il va y avoir bientôt plus de morts à cause des massacres qu’à la suite de Tchernobyl. 

          L’impact sanitaire des accidents nuicléaires de Fukushima Daiichi a été annoncé très faible dès juillet 2011 et plus de trois ans après les accidents cela se vérifie...

          Près de 300 mineurs viennent de mourir en Turquie. Vous voulez relancer le charbon  ?
          L’approvisonnement en gaz naturel est de + en + un problème géopolitique très dangereux et on interdit en France même la prospection sur le gaz de schistes...

          Renseignez vous aussi sur le fiasco de l’energiewende en Allemagne qui utilise sa lignite ...





        • lsga lsga 19 mai 2014 11:31

          toi, renseignes nous sur une centrale nucléaire qui a été fermé, entièrement démantelé (y compris son coeur), et sur le coût de cette opération. 

           
          Je manque d’infos à ce sujet (ah... mince... c’est normal, ça n’existe pas...). 


        • Onecinikiou 19 mai 2014 18:10

          Pourquoi ne pas poser la seule et unique question pertinente : qu’est-ce qui justifie de fermer cette centrale ?


        • JMBerniolles 19 mai 2014 11:28

          On sait évidemment décharger un coeur de réacteur.


          C’est la récupération des coriums à Fukushima Daiichi qui posent un gros problème technologique. Mais il sera résolu. les émissions de radioactivité vers l’extérieur sont maintenant très limitées, même dans le cas des fuites que l’on a rencontré récemment




          • lsga lsga 19 mai 2014 11:36

            bin envoie un exemple, qu’on rigole. 


          • Patrick Samba Patrick Samba 19 mai 2014 11:59

            « la récupération des coriums à Fukushima Daiichi posent un gros problème technologique. »
            Ah, enfin une possibilité d’être d’accord...

            « Mais il sera résolu » : oui, avec le même optimisme délirant qui prévaut dans « la potentialité de fonctionner encore des dizaines d’années ».

            Mais à part les coriums, il n’y a pas non plus des histoires de piscine, de contamination du territoire japonais, de législation réduisant la liberté de la presse, de la misère des déplacés, de l’envoi au « charbon » dans la centrale de SDF provenant en grande partie des déplacés de Fukushima, des répercussions sur la santé de la population et en particulier des enfants, etc ....

            economiematin.fr


          • JMBerniolles 25 mai 2014 17:45

            Pour un corium après accident, le cas le plus clair est celui de TMI où à peu près le tiers du coeur avait fondu. Une partie ayant coulé sur le fond de cuve primaire sans la percer.


            Cet accident a généré de gros progrès technologiques :
            * Le procédé Kurion, -société américaine-, de décontamination en Césium 134 et 137 a été mis au point à cet occasion. Il est actuellement employé à Fukushima Daiichi conjointement avec la technologie Areva et, par cycles, pratiquement tout le césium radioactif des eaux qui refroidissent les corium est piégé.
            * les américains ont aussi développé un dispositif de récupération du Tritium dans les eaux radioactives
            * Le déchargement du coeur a été réalisé au milieu des années 80 [assemblages = débris du coeur]
            Ci dessous un rapport de l’AIEA sur le sujet

            Aux Etats Unis des démantèlements complets de centrales nucléaires ont été réalisés.

            en France le démantèlement complet du réacteur expérimental Rapsodie/Fortissimo, un réacteur rapide à sodium, a été achevé il y a quelques temps.

            Celui de Super Phénix, qui aurait du être un joyau de notre technologie nucléaire sans l’intervention de politiciens nuls et ignorants, cela devient un pléonasme, est malheureusement en bonne voie.

            L’intervention de ces mêmes responsables politiques dans le domaine du nucléaire conduit même notre pays, pionnier du nucléaire, à avoir des problèmes de fabrication de Tc 99, source d’irradiation pour le médical, avec la fermeture programmée d’Osiris et la lenteur mortelle de la construction du Jules Horowitz.

            Alors continuez à alimenter ces mouvements obscurantistes qui apparemment vous informent mal et à voter pour ce politiciens qui détruisent notre pays. Vous n’allez pas tarder à voir le résultat. Qui s’applique déjà pour nos jeunes.



          • zygzornifle zygzornifle 19 mai 2014 11:42

            Ségolène condamné en rappel par les prud’hommes car elle ne payait pas ses employés, c’est elle qui devrait la fermer.....


            • Garance 19 mai 2014 12:42

              Si elle pouvait , avant de fermer Fessenheim , fermer son clapet à dire des conneritudes ça nous ferait bien des vacances à défaut de pouvoir y partir


              Les argentins ont eu les Péron : nous on a les Hollande

              C’est dire dans la merde ou nous sommes

              • HELIOS HELIOS 19 mai 2014 12:56

                Comment demander la fermeture de la vieille centrale de Fessenheim sans supporter un discours ecologiste insupportable, justement...


                Je vous priopose un titre :

                NON a Fessenheim, NON a EELV... c’est bon, ou j’ai tout faux ?


                • Patrick Samba Patrick Samba 19 mai 2014 13:01

                  Ben apparemment c’est bon. Je ne vois pas le pourquoi du sarcasme....


                • alinea alinea 19 mai 2014 13:03

                  Le gouvernement honorera-t-il un jour ses promesses ?
                  La CGT cessera-t-elle d’avoir le nez dans le guidon ?
                  Les Alsaciens sont-ils trop vieux et désabusés pour recommencer les mobilisations de naguère ?
                  Peut-on délocaliser la fabrication d’oeillères ?.....


                  • Patrick Samba Patrick Samba 19 mai 2014 13:08

                    Merci Alinea, c’est un bon début, avec une petite préférence pour la dernière proposition !


                  • JMBerniolles 25 mai 2014 17:57

                    La CGT est là pour défendre les travailleurs, non ?


                    Dans ce cas les travailleurs savent bien qu’ils perdront beaucoup avec la fermeture, que les reclassements promis sont comme les promesses faites pour Florange, pour toute délocalisation et que la reconversion dans l’éolien et le PV est complètement fictive

                    Mais lisez plutôt les publications de la CGT de Fessenheim [jean-Luc Cardoso et autres ] sur les multiples problèmes que soulève l’arrêt brutal de Fessenheim : les coûts [plus du milliards d’euros par an] le rôle clé de la centrale sur la stabilité du réseau, étant entendu qu’un crash du réseau en Alsace s’étendra à une bonne partie de l’Europe dans un Black out monumental qui révèlerait l’incompétence totale des responsables politiques, les problèmes liés à la reconversion des travailleurs... 



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