Alstom, Lafarge, Publicis, Peugeot : le scandaleux laisser-faire sur le rachat de nos entreprises
Quel paradoxe ! Comme le notait François Lenglet sur RTL, la très libérale Grande-Bretagne a imposé à Pfizer une audition au Parlement sur son projet d’OPA sur Astra-Zeneca. Malgré l’annonce d’un décret, le fait qu’il ne gène pas GE souligne la mollesse de notre gouvernement.
Bien sûr, beaucoup de commentateurs présentent les transactions multi-nationales comme une chose qui est inévitable. Pourtant, comme le rappelle François Lenglet, il est toujours possible d’agir. De nombreux pays ne laissent pas faire le rachat d’entreprises nationales. Les Etats-Unis ou l’Allemagne ont bloqué des transactions qui leur déplaisaient (tout comme la France avec Danone). Et même la Grande-Bretagne, peu regardante jusqu’à peu (Mini racheté par BMW, Jaguar par Ford puis Tata), commence à changer de point de vue du fait du poids d’AstraZeneca dans son économie (près de 10% de la R&D privée du pays). Bref, la tendance de fond semble être à une plus grande protection.
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