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Accueil du site > Tribune Libre > SNCF : touchez pas au grisbi

SNCF : touchez pas au grisbi

Les grèves que nous vivons actuellement à la SNCF sont très révélatrices d'un certain esprit dont nous souffrons parfois. Alors que la France se trouve dans une difficulté qui ira croissante et que certaines réformes, telles que celles des retraites, semblent inexorables, la réforme viendra lorsqu'il sera déjà trop tard. Sur tout le spectre politique, s'il y a une unanimité presque parfaite autour de la question de la baisse des dépenses publiques, personne ne s'accorde quant à la source des économies à réaliser, ce qui mène à l'immobilisme. C'est pourquoi le contribuable finance à grands frais toute une série d'avantages accordés à telle ou telle catégorie de la population, sous la forme d'exonérations de prélèvement ou autres, pour des raisons, certes parfois encore valables, mais d'autres fois totalement dépassées. Le cas des retraites est un exemple parfait de cette situation car des dizaines de régimes spéciaux s'accumulent en face du régime général et ces régimes concernent des populations extrêmement variées allant des retraités d'EDF-GDF à ceux de la Banque de France, de ceux de la Comédie-Française aux anciens parlementaires, des fonctionnaires européens aux religieux d'Alsace-Moselle.

Il en est de même pour les cheminots de la SNCF et de la RATP qui bénéficient parfois d'avantages non négligeables, héritage du XIX° siècle et de la pénibilité d'un travail de plus en plus difficile à admettre du fait du progrès technique, comme un régime spécial de retraite très favorable et une sécurité de l'emploi totale. Les grèves que nous vivons actuellement dans le secteur du rail ne portent pas tant sur la réforme ferroviaire, qui va finalement plutôt dans le sens d'une réunification souhaitable de la SNCF et de RFF, ce que les syndicats de cheminots réclament depuis la séparation de ces deux entités.

Alors pourquoi cette grève ? Le véritable enjeu est bien celui du statut de cheminot qu'il faudra revoir à terme. Les syndicats qui appellent à la grève tentent en réalité de faire passer le message qu'ils sont en capacité de mobiliser leurs troupes dans le cas où, pour sauver la SNCF nous en viendrions à toucher à leur statut. Le risque est alors de voir la SNCF sombrer définitivement du fait du pouvoir de nuisance de certains de ses salariés, comme ce fut le cas du port de Marseille, mort étouffé par l'intransigeance des syndicats de dockers.

Ce mouvement gréviste est d'autant plus difficile à comprendre qu'il est organisé par une petite minorité de salariés de la SNCF qui font peser le poids de leur contestation sur un monde du travail déjà aux abois à cause de la crise. Leur sécurité de l'emploi ferait rêver bien de ceux qu'ils pénalisent par leur action, le lycéen qui passe son bac, dont le résultat pourrait conditionner toute sa vie professionnelle future, le jeune précaire qui va rater son entretien d'embauche et restera au chômage, le salarié qui va perdre son travail à cause des retards que lui font subir la SNCF et la RATP régulièrement, l'indépendant qui va perdre la clientèle que son concurrent aura capté en son absence et de tant d'autres encore qui ne sont pas protégés et qui luttent au quotidien pour rester la tête hors de l'eau.

Il ne s'agit pas de remettre en cause le droit de grève qui est un droit nécessaire dans une République qui se veut « sociale » comme l'affirme l'Article premier de notre Constitution. Il est dangereux non pas d'user d'un droit, mais d'en abuser, car face au droit de grève dans certaines catégorie de la fonction publique, se tient le droit de l'usager, donc du contribuable, à la continuité du service public. En ce sens les initiatives en faveur du service minimum sont fondamentales bien qu'elles doivent aller plus loin qu'elles ne vont aujourd'hui où une petite minorité de grévistes (11.8% le 18 juin, c'est-à-dire 16 points de moins qu'au premier jour de la grève) parvient à nuire aux usagers et à paralyser une partie de l'économie nationale.

En effet, les coûts de cette grève risquent d'être importants. Si le multiplicateur keynésien signifie, schématiquement, qu'un investissement public supplémentaire dans l'économie engendre une hausse de l'activité économique globale plus forte encore que la dépense initiale, il signifie également que le retrait d'un investissement public (ici, du travail que les cheminots grévistes n'effectuent pas) engendre une baisse de l'activité économique qui sera d'autant plus importante que la grève sera longue. D'ailleurs, les industriels de la chimie ont déjà fait savoir que l'impact de cette grève sur leur secteur sera grave si la grève se prolonge. Ce handicap imposé à l'économie nationale toute entière pourrait être d'autant plus fort qu'en pénalisant une part des candidats au baccalauréat de cette année, les grévistes détruisent du capital humain en devenir et limitent peut-être les perspectives d'avenir de certains jeunes qui auront été pénalisés dans leur épreuve par ce stress supplémentaire l'un des jours les plus importants de leur vie. Une telle grève induit enfin un coût d'image à la fois pour le service public et pour les fonctionnaires en général, ce qui n'est pas sain en période de crise comme la nôtre, mais aussi un coût d'image pour la France aux yeux d'investisseurs étrangers qui pourraient se satisfaire du stéréotype du Français gréviste et destiner ses capitaux à d'autres économies réputées plus fiables.

En creux, on perçoit le rôle essentiel des services publics dans l'économie. On ne dira jamais assez que les fonctionnaires et la fonction publique sont essentiels à notre dynamisme économique et à la préparation de notre avenir et de notre bien-être, qu'ils soient enseignants, praticiens hospitaliers, magistraux, gardiens de la paix ou encore militaires. On mesure trop mal la contribution énorme qu'ils apportent à l'économie du pays en ne tenant compte dans le PIB que du coût du service public et pas de la valeur ajoutée qu'ils produisent et qui est, il est vrai, difficilement mesurablement avec objectivité. Pourtant, un service public performant est le cadre essentiel d'un système économique dynamique et il devrait jouer le rôle de catalyseur de l'activité économique en gagnant en efficacité et en s'adaptant à ses besoins plutôt que celui de frein crispé sur la défense d'« acquis sociaux » parfois archaïques.

Avec Gwenaël Le Sausse


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55 réactions à cet article    


  • rotule 24 juin 2014 14:03

    L’argumentaire http://www.jean-luc-melenchon.fr/2014/06/18/chaud-le-moment-chaud/#article1 me convainc nettement plus que votre article !

    On peut y lire notamment :
    Les cheminots en grève depuis le 11 juin protestent contre le projet de réforme ferroviaire du gouvernement Hollande-Valls. Le gouvernement prétend que sa réforme va «  réunifier la famille ferroviaire  » aujourd’hui divisée en deux entreprises distinctes. En effet, en 1997, la SNCF a été coupée en deux. Depuis, la SNCF est chargé de «  l’exploitation » du réseau, c’est-à-dire de faire circuler les trains. Et une autre entreprise, Réseau Ferré de France (RFF), assure l’entretien des voies ferrées et la construction de nouvelles lignes. Ce système est absurde. C’est d’abord une absurdité technique : séparer les rails et les quais des trains donne le spectacle lamentable des quais trop larges qui doivent être rabotés. C’est aussi une absurdité financière. Dans le ferroviaire, il faut des infrastructures très lourdes pour pouvoir faire circuler des trains. La logique de l’entreprise unifiée est de regrouper toutes les activités. Le système actuel sépare l’activité qui coûte le plus, à savoir entretenir et construire des voies ferrées, de l’activité qui rapporte, à savoir faire circuler des trains. Comble de l’aberration, lors de la création de RFF, c’est cette entreprise qui a hérité de toute la dette issue des investissements de la SNCF pour construire le réseau ferroviaire français. Bilan : RFF est asphyxié par cette dette et son remboursement. Et RFF est donc incapable de financer les investissements nécessaires à l’entretien et au développement du réseau. Pour compenser, RFF augmente les droits de péages que la SNCF doit lui payer pour pouvoir faire passer ses trains. Ce qui aboutit à augmenter les tarifs pour les usagers et à supprimer les trains les moins « rentables », donc a aggraver la désertification humaine et industrielle des zones concernées.


    • Le printemps arrive Le printemps arrive 24 juin 2014 22:32

       citation : "Sur tout le spectre politique, s’il y a une unanimité presque parfaite autour de la question de la baisse des dépenses publiques,"

      oui, il faut baisser les dépenses publiques... liées à la DETTE illégale qui coûtent une fortune au peuple en faveur des privilègiers financiers/banquiers !


    • Pingouin094 Pingouin094 24 juin 2014 14:13

      Je suis en totale opposition à cet article.

      Tout d’abord, et si vous vous étiez interressé un tant soit peu au sujet, vous sauriez que le projet gouvernemental n’avait pas - comme prétendu par le gouvernement - pour objectif de rapprocher RFF et la SNCF, mais bien de faire absorber par RFF une partie de la SNCF et donc de couper la SNCF en 2. Et que RFF prenne le nom de « SNCF Réseau » n’est qu’un habillage de façade. (je vous invite à lire mes articles sur Agoravox sur le thème).

      Ensuite, vous parlez simultanément de « nécessité de réduire la dépense publique » et de « multiplicateur keneysien » quand cela vous arrange. Sans à aucun moment remarquer que l’un et l’autre sont contradictoire.
      Et votre article sort le lendemain des prédictions de Bercy qui - s’appuyant justement sur des notions proche du multiplicateur keneysien« en viennent à penser que le pacte de responsabilité détruira 60 000 emplois.
      En français normal, on appelle ça »s’emmêler les pinceaux« .

      Quant à moi, j’ai quand même tendance à penser que le »grisbi« , ce ne sont pas les »avantages« des cheminots, mais bien plus les dividendes versées aux actionnaires, les intérêts versés aux banques. 309 Mds d’€ contre 143 Mds d’€ de charges sociale à l’échelle du pays.

      Je ne comprendrais jamais ceux qui s’obstinent à penser que le cheminot est privilégié parcequ’il a la »sécurité de l’emploi« (qui n’est en réalité qu’un engagement de la SNCF a ne jamais licencié pour motif économique - mais ne protège nullement d’un licenciement pour faute professionnel) quand de nombreux patrons ont des »parachutes dorés" à plusieurs millions d’€....


      • Spartacus Lequidam Spartacus 24 juin 2014 16:38

        Mais Pingouin un mensonge répété 1000 fois des bolcheviques du PCF ne fait pas une réalité.

        Ne reste pas stupide lit a la source, les chiffres sont officiels :

        Les assurances sociales :
        340 milliards régime général
        143 milliards vos régimes spéciaux
        85 milliards les complémentaires
        54 milliards Unedic (pole emploi) un truc dont vous les nobles privilégiés du social sont exonérés.
        Soit un total de 622 milliards d’euros....

        Les dividendes sur 2113 sont de 37.3 milliards soit moins que vos exonérations d’assurance chômage ! 

        Pourquoi mentir ? T’as honte de dire que tu es un ultra-privilégié du social ?
        Pourquoi faire des comparaisons avec des patrons dont le chiffre d’affaire est international et ne pas faire des comparaisons avec les plus pauvres de la terre pour qui tes revenus sont 2000 fois plus....

        Le Pingouin nous joue la fable du millionnaire jaloux du milliardaire.
        Le noble jaloux du roi.....


        Quel rapport avec les patrons ??? 
        Tu confonds pas les inégalités avec l’équité ? 

        Pingouin peux tu nous faire un exposé sur l’équité sociale ?
        Un truc ou tu expliques que t’es plus équitable que les autres, et que tes inégalités d’équités sont un plus social pour la société tout entière et non pas pour garantir a ton cartel de privilégiés encore plus de privilèges.

      • Pingouin094 Pingouin094 24 juin 2014 17:22

        Pour se battre sur des chiffres, encore faut-il parler des mêmes chiffres. Corrigeons donc deux mensonges dans votre commentaire :

        1°) Les 37.3 Milliards d’€ de dividendes sont celles des 40 premières entreprises de France. Combien y’a-t-il d’entreprise en France ? 40, plusieurs centaines, plusieurs milliers ? Votre chiffre est faux.
        2°) Le Chiffre de 143 Milliards d’€ que je cite est celui des cotisation patronale. Ce n’est pas le chiffre globale des cotisations sociales incluant les cotisations salariales, les cotisations patronales, les impôts et taxes diverses (les recettes du tabacs par exemple) ...
        Donc, vos chiffres ne correspondent en aucun cas à ce que je dénonce...

        Ensuite, je ne nie pas que le statut SNCF offre de meilleure condition de travail que le droit commun.
        Mais vous oubliez également que d’autres entreprises privées bénéficient d’accords d’entreprise et/ou de branche également interressant. La disparité réelle n’est pas « fonctionnaire / salarié du privé », mais salariés de PMI/PME et salariés de grands groupes (qu’ils soient publics ou privés).
        Maintenant, la question que je pose est : ces disparités doivent elles êtres nivelées par le haut ou par le bas. Ma réponse est « par le haut ».
        La pénibilité existe dans de nombreuses entreprises, privées comme publiques. Elle devrait être pris en compte dans toutes et pas uniquement dans celles (privées comme publiques) où les syndicats sont forts

        L’autre question qui se pose est : quelle inégalité est-il prioritaire de rêgler, quelle inégalité est-elle la plus dommageable, la plus inégale pour la société.
        Celle entre un salarié d’une PME et d’un salarié de la SNCF, ou bien celle entre les salariés et les grands patrons.
        Il me semble qu’avant de remettre en cause le « statut » de la SNCF, je préfère me battre sur la revendication du salaire maximum dans une entreprise (privée comme publique). Cela me semble la première inégalité à rêgler !!!
        Le Front de Gauche portait la revendication d’un maximum de 1 à 20 entre le plus petit salaire de l’entreprise et le plus haut salaire. Cette revendication me paraît légitime !
        Le problème n’est pas ceux qui ont le train gratuit, ce sont ceux qui gagnent 1000 fois le SMIC et plusieurs millions quand ils sont « remerciés » ! Faut pas déconner non plus.

        Arrêtez de fantasmer également sur les salaires à la SNCF. Je suis cadre à la SNCF, 10 ans d’ancienneté. Je gagne environs (toutes primes confondues) 2 700 € par mois. C’est bien, mais c’est dans la moyenne de ce que gagne un cadre avec 10 ans d’ancienneté. Mes « avantages » (train gratuit, soins mieux remboursés ...) ne sont pas supérieur à ceux d’un cadre qui auraient une voiture de fonction ou autres (ordinateurs, smartphone dernier cri payé par la boîte par exemple)... Et ça, ça existe dans le privé....


      • Pere Plexe Pere Plexe 24 juin 2014 17:22

        622 milliards et ?


        Ce chiffre et peut être à rapproché de celui là :11.939 milliards 
        Juste pour le placer en perspective.

      • Remi 24 juin 2014 22:48

        « les bolcheviques du PCF » nous dit le bon spartacus.

        Faudrait reprendre un manuel d’histoire de collège...


      • mmbbb 24 juin 2014 23:35

        Je n’ai jamais vu les cheminots , employes d’edf, les clercs de notaires etc ces professions ayant un bon statut descendre dans la rue et défendrent une autre categorie que la leur Vous réagissiez comme si le francais que vous emmerdez au passage ( entre nous j’ai quand meme connu des cons de controleurs ) devaient etre acquis a votre cause Comme les intermittents N’oubliez pas que vous etes payes par le contribuable . Quant aux actionnaires ils peuvent perdrent du fric comme Alstom dont le cours a chute De surcroit cette entreprise pourtant « etatise » n’a jamais pu prendre une envergure internationale Et derniere question pourquoi la SNCF achete Bombardier pour le TER ? 


      • Spartacus Lequidam Spartacus 25 juin 2014 08:56

        Celle là elle est franchement groquignolesque !

        L’hypocrite profiteur des cotisations patronales les plus élevées de France et du monde reproche aux entreprises de ne pouvoir s’aligner.

        Comme si les « cotisations patronales appartenaient à l’employeur. Faut il être un enfumé Bolchevique et un privilégié pour sortir de telles inepcies

        Les cotisations patronales sont pleines et entière données aux salariées et bousillées par une gestion paritaire de syndicats mafieux. L’employeur n’a ni le choix ni la gestion de ces dernières.

        Bien au contraire vos privilèges sont ici ! Les cotisations patronales »cachées". L’État sous la menace permanente du cartel des privilégiés sociaux sait être généreux avec les bolchéviques qui le compose et les sociétés d’état.

        Au contraire de quelle valeur des cotisations patronales payées par les contribuables que l’on se mare comparées à celles d’un salarié du privé ?

        Pour info :
        Cotisations patronales d’un employeur privé prises sur le salaire brut de brut du salarié du privé des entreprises : 15,70% (10% pour le régime de base de sécurité sociale plus 5,70% pour la tranche A ARRCO) auquel vient éventuellement s’ajouter une tranche B (de 13,30% pour les non-cadres et de 13.90% pour les cadres, éventuellement complétée par une tranche C de 20,30%).

        Cotisations patronales offertes par le contribuable au nanti privilégié Pingouin : SNCF 63%, RATP 57%. Sans compter l’absence de cotisations chômage !!!!!


        La redistribution de l’état ne profite qu’aux accapareurs sociaux. Les Pingouin et consorts. Les destructeurs de l’économie.

        Vous êtes de lamentables Hypocrites accapareurs de l’argent du contribuable


      • Pingouin094 Pingouin094 25 juin 2014 11:37

        @spartacus : en terme de croquignolesque, vous êtes impayable ! Votre « analyse » du taux des charges patronales dans le privée et à la SNCF ne démontre que votre méconnaissance abyssale du sujet !

        Bulletin de paye à l’appui, les charges patronales représentent 59.85% de mon salaire. Mais outre les cotisations retraites, cela comprend aussi, la caisse de prévoyance (assurance maladie), les allocation familiale, la contribution solidarité autonomie, les accidents du travail, la médecine de soins, les prestations familiales ....
        Toutes choses que vous « oubliez » de prendre en compte dans les charges patronales du secteur privé.
        Après une recherche sur Internet, pour comparer ce qui est comparable, je trouve un exemple de fiche de paye avec un taux de cotisation patronale de 55%.

        La différence entre la SNCF et le privé est donc des charges patronales de 59% plutôt que de 55%. Un peu supérieur, mais 4%, il n’y a pas de quoi casser 3 pattes à un canard.

        D’autant plus que les salaires du privés, sont - je le répette, mais vous ne voulez jamais l’entendre - largement supérieur à ceux de la SNCF à emploi équivalent.
        Je pourrais tenir le même poste pour une entreprise privée - la SNCF sous-traitant de plus en plus de ces missions aux privés. Mes collègues qui ont fait ce choix ont eu des augmentations de salaires très substantielles, très au dessus de 4% !

        Donc, la différence entre la SNCF et le privé, c’est que la SNCF paye un peu plus en salaire différé (autre nom des « charges sociales ») et le privé beaucoup plus en salaire direct et immédiat !!!



      • Spartacus Lequidam Spartacus 25 juin 2014 13:18

        Faut il que vous soyez menteur en plus d’être un profiteur accapareur !


        Encore un qui n’a jamais rempli de feuille de paye qui n’a jamais effectué de virement de charges sociales qui vous explique comment ça marche. Ubuesque

        Les charges sociales sont REGLEMENTEE....C’est en plus des Bolcheviques de votre espèce qui l’on mise au point. Une règle de droit dirigiste, collectiviste et inspirée des bolcheviques communistes qui ont pris le pouvoir en profitant du bordel après guerre.

        Votre cinéma du crocodile qui s’appelle « Calimero » à 55% n’existe pas....Ce n’est pas possible !
        En plus je vous écrit noir sur blanc les vraies charges...

        La différence est de 57-15 de 32%

        Vous en êtes abjecte de mauvaise foix, de mensonges, de dissimulations de profits sociaux, d’hypocrisie, de déni et de bêtise.....

        Votre mentalité égoïste du déni de la réalité est une démonstration d’un immondice intellectuel.
        L’iniquité des crocodiles sociaux enfumés du communisme réunis au Cartel de la CGT et du PCF sont tous des Boudarels en puissance....

        Elle conforte que les communistes Français sont des gens à la mentalité bien obscène.

      • Remi 25 juin 2014 13:57

        Les « inepcies »(sic) la« mauvaise foix » (resic).

        Vous vous étouffez dans votre vomi, « spartacus » (reresic)


      • Pingouin094 Pingouin094 25 juin 2014 14:15

        @spartacus : j’irais chercher mes feuilles de paye datant de l’époque où je bossais dans le privé ce soir pour vous clouer définitivement le bec. En attendant, je fais seulement le constat que vous ne devez pas personnellement en regarder souvent pour dire des inepties pareille.
         
        En attenant, la liste des charges patronales sur le site de la CCI de Paris :

        Assurance maladie : 12.8%
        Assurance vieilleisse plafonée : 8.45% (plafonnée à 3 129€)
        Assurance vieilleisse déplafonée : 1.75%
        Allocation familiale : 5.25%
        Aide au logement : 0.1%
        Cotisation chomage : 4%
        Fond de garantie des salaires : 0.3%
        AGFF Retraite complémentaire tranche 1 : 1.2%
        Retraite complémentaire non-cadre : 4.58%
        CET : 0.22%
        Assurance décès : 1.5%
        Formation professionnelle (-10 salariés) : 0.5%
        Contribution au développement de l’apprentissage : 0.18%
        Total : 40.83% pour un salarié non cadre... On est très loin de vos 17%
        Mon exemple de tout à l’heure était pour un cadre, qui ont des taxes supplémentaires...


      • Spartacus Lequidam Spartacus 25 juin 2014 15:22

        N’oubliez pas vos cotisations chômage ! 

        Pour nous montrer à quel point vous êtes dans l’équité. La pauvreté et la misère sociale.

      • jako jako 24 juin 2014 14:26

        « Pourtant, un service public performant est le cadre essentiel d’un système économique dynamique et il devrait jouer le rôle de catalyseur de l’activité économique en gagnant en efficacité et en s’adaptant à ses besoins plutôt que celui de frein crispé sur la défense d’« acquis sociaux » parfois archaïques. » Voilà, tout est dit Gwenael, vous reconnaissez là 1) qu’il y a des acquis sociaux
        2) qu’il faut les détruire car archaïques et qu’ensuite nous aurons une entreprise performante. Que chacun choisisse la société dans laquelle il veut vivre mais on ne nous demandera pas, la privatisation de tout est en route car au Traitré de Lisbonne.
        Abominable


        • Spartacus Lequidam Spartacus 24 juin 2014 16:22

          Quid de la valeur ajoutée de la police, de l’armée de la justice ou la bombe atomique ?


          Il est temps d’arrêter de faire croire aux fonctionnaires qu’ils créent de la richesse et dire la vérité. 

          Il est temps de virer le Keynésianisme la mono-culture des profs d’endoctrinement de l’Ena Et Science Po qui se prennent pour l’élite de l’économie. 
          A part faire plaisir à leur égos, les fonctionnaires sont totalement à charge de la société civile

          La vérité est ailleurs, les retraités les fonctionnaires, les écoliers sont a charge du secteur privé qui aujourd’hui a force d’avoir abusé, ne payera plus et laissera les Keynésiens le jour de la faillite venue nous expliquer les « bienfaits » de cette ineptie de bêtise.

           

          • Pere Plexe Pere Plexe 24 juin 2014 17:13

            Le Mali ou l’Afghanistan sont des bons exemples d’états peu fonctionnarisés ou il fait bon vivre...


          • Pingouin094 Pingouin094 24 juin 2014 17:27

            La police n’a pas de valeur ajoutée ?

            Interressant. Vous pouvez me donner votre adresse, que je vienne vous casser la gueule et voler tous vos biens, mettre le feu à votre maison ? (Humour bien sûr).

            Vous verrez alors si vous ne trouvez pas un certain interêt à la police, aux pompiers et à l’hopital.

            Sans les services publics de qualité, les entreprises n’auraient pas l’environnement pour produire et leur productivité serait catastrophique !


          • Spartacus Lequidam Spartacus 25 juin 2014 09:02

            Non la police ne produit aucune richesse. C’est un service public.


            La police ne produit aucun service marchand. C’est l’évidence....Vous n’avez pas remarqué ? 

            Il est vrai que vous avez l’habitude de vous appeler « service public » qui n’en serait pas un si vous n’aviez pas le monopole...Mais chez vous l’important c’est l’accaparation des titres et ressources de l’état.


          • Pingouin094 Pingouin094 25 juin 2014 11:43

            @spartacus : Créer de la richesse et être un service marchand ne sont pas synonimes.

            Transporter des marchandises ou des passagers est un service marchand. Mais il ne créée pas directement de la valeur ajouté. Par contre, il concoure à créer un environnement permettant aux entreprises créant de la valeur ajoutées de le faire.
            Sans transport de marchandise, les entreprises ne peuvent pas ou infiniment moins bien créer de la valeur ajouter.

            En ce sens, les entreprises de transport concourrent à la création de richesse, puisque leur présence est indispensable à la création de valeur ajoutée.

            Sans être un service marchand, la police et les autres services publics concourrent également à la création de richesse, puisque sans eux, la création de valeur ajoutée est extrêmement difficile voir impossible.

            Donc oui, les services publics participent à la création de richesse ... Parceque s’ils n’existaient pas, il n’y aurait pas de création de richesse. CQFD.


          • bnosec bnosec 25 juin 2014 13:17

            Pingouin, tout ce que vous dites est vrai.

            La SNCF va se faire niquer par la concurrence exactement comme la SNCM s’est fait niquer par Corsica Ferries. Dans 30ans on ne parlera même plus de ces branleurs de cheminots qui auront détruit leur merveilleux outils de travail à force de ne penser qu’à leur pomme et qu’à court terme.


          • Spartacus Lequidam Spartacus 25 juin 2014 13:21
            Déja que vous confondez « egalité » et « équité », en plus vous confondez « création de richesses » et « dépenses »...
            Seul le secteur marchand crée de la richesse. La police est une dépense en charge de la richesse. Elle est compté comme agrégat par uniquement la valeur du salaire dans le PIB mais ne dit pas si le policier est un branleur ou un fin limier.

            Il va falloir vous acheter des livres d’économie chez les Bolcheviques....

            Comme les entreprises privées, les services publics type SNCF qui facturent leurs prestations sont créateurs de richesse. Il suffit de lire le bilan pour la voir....Malheureusement les dépenses excèdent les recettes et le passif est supérieur à l’acif. La richesse produite est détruite par l’excès de dépenses....


            Effrayant cette propension a ne plus se sentir pisser et se croire indispensable....
            La SNCF votre travail c’est de la merde
            Plus passionnés a se servir sur la bête « état » que de travailler.

            Accident plus élevés que les autres pays, plus cher, plus irrégulier que les autres, personnel suffisant et méprisant envers les clients, infiltré par une dictature de syndicalistes débiles profonds digne de la Corée du Nord....

            Lisez Hayek « la route de la servitude » çà vous instruira et vous changera des niaiseries Marxistes

            Déja que vous confondez « egalité » et « équité », en plus vous confondez « création de richesses » et « dépenses »...
            Seul le secteur marchand crée de la richesse. La police est une dépense en charge de la richesse. 

            La SNCF est faussement appelé « service public » dans notre pays la France dernier pays communiste de la terre, mais un train n’est qu’un vulgaire moyen de transport parmi les autres, et un train privé peut parfaitement remplacer le cartel SNCF.


          • lsga lsga 25 juin 2014 13:30

            « Seul le secteur marchand crée de la richesse. »

            loooooooooooooooooooool
             
            les marchands ne créent AUCUNE richesse, ils se contentent de gérer (très mal) la distribution. 

          • COVADONGA722 COVADONGA722 25 juin 2014 13:31

            yep spartacus je vais m’essayer au mode courtois


            ..Malheureusement les dépenses excèdent les recettes et le passif est supérieur à l’acif.

            une partie de ce passif n’est il pas consubstantiel d’une notion de service public ?
            j’entend par la desservir le territoire de la manière la plus équitable , on peu penser raisonnablement qu’une entreprise privée n’investira pas dans une ligne que la géographie ou la démographie dessert.Ou doit on comprendre que pour un libéral 
            ces laissés pour compte devienne des citoyens de seconde classe 
            Asinus : ne varietur 
             

          • lsga lsga 25 juin 2014 13:38

            «  c’est pas mieux une cie Nationale ? »

            Non, c’est toujours moins bien qu’une compagnie internationale.
             
            Ce que l’on veut, et surtout ce que l’on peut, collectiviser, ce ne sont pas les États/nations ; mais les grands trusts internationaux :

          • Remi 25 juin 2014 14:02

            « un train n’est qu’un vulgaire moyen de transport »

            Vous vous attaquez aussi aux objets, désormais ?
            Vulgaire(sic), le train ?
            Pas aussi vulgaire que celui qui, s’octroyant un pseudonyme fallacieux de libérateur, éructe des cochonneries.


          • bnosec bnosec 25 juin 2014 14:05

            @ sampiero :

            Au contraire, je rêve qu’on puisse sauver la SNCF. Mais pour ça ils faudraient que les cheminots y mettent du leur au lieu de pourrir leur outil de travail de l’intérieur...

            Mais c’est foutu, le ver est dans la pomme, les FO, CGT et sud rail finiront d’achever la SNCF à petit feu et danseront sur ses cendres dans quelques dizaines d’années...


          • Remi 25 juin 2014 14:06

            « Il va falloir vous acheter des livres d’économie »

            En fait, voyez-vous, il existe d’autres conceptions de l’économie que la votre.
            D’autres livres d’économie que les vôtres.
            Curieux, n’est-ce pas ?

          • Spartacus Lequidam Spartacus 25 juin 2014 14:07

            @Convadonga

            Une entreprise privée dans une vraie économie de marché, investi là ou son offre rencontre une demande.
            Elle prend ses propres risques et ses pertes ne sont pas assumées par la collectivité mais par les actionnaires.
            Faire tourner un train complet a perte n’est pas un « service public » mais un mépris du contribuable.
            Il existe des solutions alternatives comme le bus qui se chargent de le faire. Sauf que les cocos ont « verrouillés » les autorisations de déserte pour la protection de leur monopole.

          • Pingouin094 Pingouin094 25 juin 2014 14:20

            @Spartacus : Vous ignorez tout du monde ferroviaire.

            Si je comprends bien, selon vos, le RER ne devrait fonctionner que de 07h30 à 09h30, puis de 17h30 à 20h30. Je ne suis pas sûr que ce concept remporte une franche adhesion dans la majorité de la population.

            Quant à la dette de la SNCF, elle résulte d’une décision politique de l’état : la construction de lignes LGV. La SNCF pourrait ne pas être endettée. Il suffirait juste de ne jamais avoir construit les lignes TGV Paris - Bordeaux, Paris - Marseille, Paris ....
            Est-ce là encore le choix de société que vous défendez ?

            Je pense qu’à ce niveau là, nous ne serons jamais d’accord...


          • Spartacus Lequidam Spartacus 25 juin 2014 15:11

            Inventez pas des psycho-drames ubuesques. 

            Une entreprise sur 2 en France perd certains mois de l’argent, particulièrement les saisonnières, mais se retrouve sur le global de l’année.
            Le marchand de tondeuse ne ferment pas boutique pendant 3 mois l’hiver, même s’il travaille a perte.
            Ne vous mettez pas à la place d’une entreprise privée vous ne savez pas comment cela fonctionne. 

            La rentabilité est un mélange de compensation de marge, d’image, d’offre large de services, et de rapport qualité/prix, de recherche de services supplémentaires. L’entreprise privée fera marcher les trains, la nuit même voire plus souvent, et trouvera des initiatives pour optimiser la rentabilité. 
            Ne vous en faites pas ! Si un sillon est ouvert la nuit, il y aura quelqu’un de malin pour le prendre...


            Quand aux explications sur la dette, c’est la cause d’un monopole et c’est une démonstration de la nécessité de privatisation totale
            L’état n’a aucun ordre d’achat a imposer a une entreprise privée...Si la SNCF avait été privée, elle n’aurait eu aucun ordre d’achat à recevoir, et les billets seraient moins cher aujourd’hui, pas de dette de société type SNCF à supporter par les contribuables et des services de personnels obsédés par le service plus que par leurs privilèges.

          • Robert GIL ROBERT GIL 24 juin 2014 16:45

            desinformation et propagande on encore de beaux jours sur agoravox...


            • Pere Plexe Pere Plexe 24 juin 2014 17:04

              Belle reprise du TINA en guise d’apéritif.(reformes inexorables)

              Suivi d’un classique couplet sur les insupportables avantages des cheminots.
              Avec ensuite l’incontournable droit de gréve qui n’est tolérable... que s’il ne sert pas.
              Seul le nappage final parfum artificiel « défense du service publique » sur le gros pavé libéral apporte un peu d’originalité.

              • jaja jaja 24 juin 2014 17:51

                « Il en est de même pour les cheminots de la SNCF et de la RATP qui bénéficient parfois d’avantages non négligeables, héritage du XIX° siècle et de la pénibilité d’un travail de plus en plus difficile à admettre »

                Si j’avais le CV de l’auteur je fermerais ma bouche de privilégié en pensant ne serait-ce qu’aux horaires des cheminots....
                Pour ma part j’ai déja travaillé en deux huit et j’en sais la pénibilité alors le travail en plus de nuit, du dimanche et des jours fériés... mais, bien sûr, pour l’auteur qui n’est pas soumis lui à ces conditions de travail difficiles rien de pénible là dedans....

                C’est marrant comment tous ces types, profs de haut vol comme l’auteur, se prennent pour des pourfendeurs des privilèges des salariés alors que leur situation matérielle personnelle dépasse (et de loin) celle de la base des cheminots...Et tous les parasites d’enchérir sur les cheminots... qui doivent sans doute manger du caviar à la louche acheté chez Fauchon à chaque repas...

                Qu’en est-il du statut et des avantages des profs de Science-Po, combien par mois ? et on reparle ensuite d’utilité sociale, d’équité et d’égalité....

                Ras-le-Bol


                • nofutur 24 juin 2014 18:01

                  Curieux discours que j’entends souvent :
                  Les privilégiés, les avantages honteux voire exagérés, puis même des fainéants, les acquis d’une autre époque et j’en passe et des meilleures.
                   Alors à contrario nous dans le privé serions :
                  De pauvres ères sans avantages très gros bosseurs on comprend que les acquis sont un frein à la croissance et les réformes indispensables et bla bla bla...
                  Quand le sage montre la lune, les imbéciles regardent le doigt !


                  • Jonas 24 juin 2014 18:58

                     

                    Il faut supprimer le « statut » des fonctionnaires. 
                    Car les cheminots et certains fonctionnaires sont des privilégiés par rapport aux 3, 5 millions de chômeurs, + de 4 millions de mal logés et des 8 millions de pauvres. Qui eux cherchent des entrepreneurs. et n’en trouvent pas. 
                    En plus de la « sécurité d’emploi » des 3 jours de carence, des voyages gratuits, ils ont en plus des des conditions de retraites favorables. A la SNCF, le « personnel roulant » part à la retraite à 50 ans ( contre 55 ans pour les ouvriers et 60 ans pour le personnel de bureau) A la suite de petites réformes de 2008/2010, l’âge a été porté à 52 ans . De plus une fois à la retraite ils touchent plus des 3/4 de leur dernier salaire. 

                    J’espère que le gouvernement tiendra et ne se retournera pas vers le contribuable pour payer les jours de grève d’ une poignée de syndicaliste privilégié. 

                    La SNCF, coûte plus de 1000 euros par an à chaque contribuable soumis à l’impôt sur le revenu. 50% de familles ne payent pas cet impôt , une spécificité de la France .Il faut supprimer le « statut » des fonctionnaires et établir un contrat comme dans certains pays du Nord. 

                    • jaja jaja 24 juin 2014 19:06

                      « .Il faut supprimer le « statut » des fonctionnaires et établir un contrat comme dans certains pays du Nord.  »

                      Comme en suède où les cheminots sont en grève contre la privatisation et contre l’opérateur français (de merde !) Véolia smiley
                      Vous finirez par avoir un vrai soulèvement violent dans les pays européens qui commencent partout à se rebeller contre la morgue des oligarchies dirigeantes...

                      http://www.rezocitoyen.org/La-greve-des-cheminots-dont-les-medias-ne-parlent-pas.html

                      Il faut vraiment que ça pète !


                    • lsga lsga 24 juin 2014 19:37

                      que ça pète à échelle européenne, de manière synchronisée, avec une seule et unique revendication claire : collectivisation !

                       
                      sinon, toutes ces petites grèves nationalistes seront écrasées sans difficulté par les bourgeois, et l’éducation nationale suivra la SNCF et la SNCM dans la privatisation et la déchéance. 
                       


                    • Pingouin094 Pingouin094 25 juin 2014 12:01

                      @Jonas : Je souhaiterais savoir d’où provient votre chiffre de 1000€/an/contribuable, car il est manifestemet absurde. Un peu plus de 16 millions de français payent un impot sur le revenu. Selon vous, la SNCF recevrait donc un peu plus de 16 milliards d’€ de l’état.
                      Hors, le Chiffre d’Affaire de la Holding SNCF est de 33.8 milliards. Et le PdG de la SNCF a allègrement commenté le fait que désormais, les filiales privées de la SNCF, y compris celles à l’international comptaient pour plus de 50% du chiffre d’affaires de la SNCF.
                      Donc le chiffre d’affaire de l’EPIC SNCF est d’environs 16 milliards.
                      Si je suis votre raisonnement, 95% du chiffre d’affaire de la SNCF proviendrait de l’état. Et on oublie les ventes des billets, les revenus du frets, les revenus des gares (les espaces commerciaux rapportent beaucoup) et surtout les revenus de « délégation de service public » par les régions (qui seraient tout autant payés si la délégation de service public était attribuée à une entreprise privée plutôt qu’à la SNCF).
                      Totalement stupide ...


                    • Jonas 24 juin 2014 20:01

                      La France doit être réformée, sinon elle va contre le mur. Les Français qui travaillent et qui payent l’impôt sur le revenu ( 50% des familles) en n’ont ras le bol.

                      La Cour des Comptes rappelle : 

                      - 90 agents publics pour 1000 habitants contre 50 pour 1000 en Allemagne ( qui est mieux gérée et de loin )
                      - 36 000 communes , soit trois fois plus que l’Allemagne !
                      -1 élu pour 70 000 Français contre 1 pour 600 000 américains. 
                      -Les Etats-Unis Avec + de 300 millions d’habitants n’ont que 435 représentants ( députés ) et 100 sénateurs ( 2 par Etat) ,soit un représentant pour 600 000 habitants. 
                      Les fonctionnaires ces privilégiés qui ruinent la France. 
                      -23% de dépense publique
                      -24% de la population active.
                      - 45 jours de congés contre 26 dans le privé.
                      -30-35 jours d’arrêt maladie ( sans carence) : Strasbourg = 32 jours, Grenoble =35 jours , Montpellier = 39 !

                      Contre 16-17 jours dans le privé.

                      Un autre exemple avec 29 jours de RTT dans les hôpitaux publics, = 2 mois de congés global, des hôpitaux publics qui sont largement déficitaires. Alors que l’Etat rogne les remboursements .
                          -Les fonctionnaires sont payés plus cher de 12% que dans le privé.
                          - Les cheminots faisant la grève à la SNCF, non pour le service public dont ils se fichent , mais , seulement pour défendre leurs intérêts et leurs privilèges. 

                      • Pingouin094 Pingouin094 25 juin 2014 12:05

                        Il y’a au moins un chiffre de faux : les 26 jours de congé dans le privé.

                        Ah bon, aucune entreprise française n’a passé d’accord sur les 35h et aucun salarié du privé n’a le droit à des RTTs ? On arrête de dire 2 minutes des conneries.

                        Quand je fais la somme congé + RTT, j’ai a peu prêt autant de congés que plusieurs de mes amis, cadres dans des entreprises privés.

                        Encore une fois, la différence n’est pas privé / public , mais petite entreprise, grande entreprise.

                        Si vous travaillez dans un grand groupe ( Veolia, Société Générale, SNCF ) ou si vous êtes employés par la PME du coin, oui, il y’a une grande différence.
                        Mais entre un salarié de Véolia, de la Société Générale ou de la SNCF... pas tant que ça.


                      • jako jako 25 juin 2014 12:12

                        Exact mr Pingouin, dans le privé j’ai 30 jours de congès et 18 jours de RTT


                      • jako jako 25 juin 2014 12:56

                        Jonas sort effectivement un salade copiée collée à la permanence, pour le personnel hospitalier, police etc il y a un rythme de travail qui ne permet pas autre chose que plus de congés contre des week-end complets de service (idem sncf et tous services publiques) j’ai des connaissances qui sont dans le privé et ont 90 jours de congés mais ils travaillent en poste 3x8, Jonas est volontaire ?


                      • Pingouin094 Pingouin094 25 juin 2014 12:11

                        Ce mail est un hoax, relativement vieux mais qui ressort à chaque grève.

                        Il faudrait vous renouveler un petit peu....

                        Lire la réponse ci-dessous :
                        http://costkiller.net/salaires/couts-salaires-Salaire-SNCF-salaire-conducteur-TGV-hoax-rumeurs.htm


                      • Jonas 25 juin 2014 15:35

                        Bravo à vous, joyeusetés, pour ce tableau édifiant des privilèges des cheminots. Ces gâtés de la République qui trouvent encore le moyen de parler de service public , comme on parle du nez. 

                        Je me sépare de vous sur un point, un seul , comme pour l’autre classe des favorisés que sont les fonctionnaires. Ils confondent heure de présence et celui du travail effectif. Ce ne sont pas 25 heures de travail mais 25 heures de présence sur le lieu de travail. 
                        Les cheminots comme les fonctionnaires sont parmi ceux qui pratiquent le travail noir, disposant de beaucoup d’heures d’inactivités. En faisant cela ils concurrencent les petits artisans au nom du service public, bien entendu. 

                        Une anecdote de l’ancien directeur du Journal Le Monde Etik Izraelewitcz , aujourd’hui décédé, lors de son voyage en Chine. Dans une réunion de petits entrepreneurs chinois à laquelle il avait assistée, l’un de ces entrepreneurs s’approche d’Erik Izraelewicz et l’apostrophe comme ceci : « Je ne comprends pas , vous Français , vous êtes intelligents et cultivés , comment pouvez-vous travailler 35 heures , alors que la journée ne comprend que 24 heures ? ». Et Erik Izraelewicz de lui expliquer que c’est 35 par semaine et non par jour. Le chinois a failli s’étrangler en apprenant que les Français ne travaillaient que 35 heures par semaine. L’ancien directeur du monde ne lui avait pas parlé des nantis de la République que sont les cheminots et les fonctionnaires qui eux en font beaucoup moins. 

                        Les syndiqués Français représentent entre 8 à 9%, dont la majorité se trouve dans le service public c-à-d dans le secteur le plus protégé.  

                      • tf1Groupie 24 juin 2014 21:51

                        « Il est dangereux non pas d’user d’un droit, mais d’en abuser ».

                        c’est tellement vrai en ce moment où une grève en cache perpétuellement une autre.

                        Aujourd’hui j’ai appris que la SNCM et ainsi que les compagnies aériennes prenaient le relais (aiguilleurs, pilotes... je ne sais plus).

                        Ce genre de grève juste au moment des départs en vacances ce n’est certainement pas pour prendre qui que ce soit en otage, on est bien d’accord.


                        • TSS 24 juin 2014 22:06

                          Le terme « prise d’otage » est le leitmotiv des merdias suce-boules qui ne savent visiblement pas ce qu’est une veritable prise d’otage... !!


                        • jaja jaja 24 juin 2014 22:10

                          « Ce genre de grève juste au moment des départs en vacances ce n’est certainement pas pour prendre qui que ce soit en otage, on est bien d’accord. »

                          Juste au moment de partir en vacances et de boucler vos valises pensez plutôt à remercier les grévistes de 36 qui vous ont donné ce droit !


                        • jaja jaja 24 juin 2014 22:37

                          Sous Jules César il n’y avait pas encore de trains mais déja un service de ramassage des déchets ménagers.... Et les gaulois avaient l’habitude de dire des Rocla de l’époque : « Quand les boueux sont en grève, ce sont les ordures qui protestent » .... smiley


                        • TSS 24 juin 2014 22:03

                          En fait de reunir la SNCF et RFF l’etat crée une 3ème

                          entité qui chapeautera les 2 premières et qui

                          permettra de planquer,ENCORE, quelques copains mais

                          ne reunira rien du tout !!

                          C’est contre çà que les cheminots font grève... !!


                          • Remi 24 juin 2014 22:42

                            Ce texte est une crapulerie patronale.
                            Une imposture de petit bourgeois stipendiés par le Capital.
                            Tous les salariés, du public comme du privé devraient baisser la tête.
                            Ca obéit à ses maîtres, et ça vient faire la leçon aux grévistes...


                            • Fergus Fergus 25 juin 2014 09:56

                              Bonjour, de Lima.

                              Désolé, mais vous parlez de ce que vous ne connaissez pas en matière de pénibilité. Certes, les conditions de travail des conducteurs de train ont fortement changé lors des dernières décennies, de même que les conditions d’hébergement dans les centres de transit. Mais le métier reste globalement pénible malgré les progrès réalisés.

                              A la RATP, c’est encore pire car les conducteurs de métro et les agents des stations continuent d’exercer leur tache en souterrain, et cela au contact d’un public beaucoup plus irrespectueux et agressif que naguère, comme le démontre le nombre nettement plus élevé de plaintes au pénal que dans les années 70 ou 80. Quant aux machinistes (conducteurs de bus), ils bénéficient d’un matériel de meilleure qualité, notamment avec une direction assistée qui n’existait pas autrefois, mais ils continuent d’avoir le dos irrémédiablement esquinté au bout de 15 à 20 ans de métier. Cela dit, là aussi, sans compter les agressions qui se sont multipliées à leur égard.

                              Mieux vaut savoir de quoi l’on parle !


                              • Pingouin094 Pingouin094 25 juin 2014 12:14

                                Et toi, si tu penses que c’est tellement le paradis sur terre d’être cheminot, pourquoi donc ne postules tu pas à la SNCF ?


                              • alinea alinea 25 juin 2014 15:44

                                Je vois que vous êtes très bien informé, et que vous pensez que les acquis sociaux sont un héritage !
                                Qu’Olivier Cabanel me pardonne d’ainsi le parodier !
                                Que le Ciel vous tienne en joie !!

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