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Accueil du site > Tribune Libre > Transition énergétique, loi tarte à la crème au visage du climat...

Transition énergétique, loi tarte à la crème au visage du climat...

François HOLLANDE en avait fait « l’un des textes les plus importants » du quinquennat, ce qui lui avait permis de conclure un mariage avec EELV que la famille ‘’TENARDIER’’ des Verts (DFLOT, PLACE et les parlementaires qui doivent leurs places à la générosité du PS) souhaitait le plus heureux et le plus long possible… Mais assez rapidement le ciel nuptial s’est assombri, notamment avec plusieurs reports de la loi sur la transition énergétique (LTE). Aujourd’hui elle vient d’être enfin présentée en Conseil des ministres avec pour objectif « S’orienter vers un modèle économique moins consommateur en ressources, tout en créant de la valeur (donc de l’emploi). Lutter contre le réchauffement climatique et réduire la facture énergétique de la France (qui s'élève à plus de 65 milliards d'euros) »... Dans les faits, le texte doit fixer la façon dont le gouvernement compte s’y prendre pour respecter l’engagement présidentiel de ramener la part du nucléaire de 75 à 50 % dans la production d’électricité en France d’ici 2025, ainsi que la réduction de 40 % des émissions de gaz à effet de serre en 2030 avec l’atteinte de 32 % d’énergies renouvelables dans la consommation énergétique finale à cette même date et la division par 2 de celle-ci à horizon 2050. Au-delà du cas particulier de Fessenheim (qui a priori ne devrait pas figurer dans la loi), cela n’impliquera pas automatiquement des fermetures de centrales nucléaires, notamment pour ne pas braquer EDF. Selon les auteurs de la loi, la consommation ayant soit disant tendance à se stabiliser, un développement important des autres sources d’énergie, surtout renouvelables, ferait mécaniquement baisser la part du nucléaire…Cette loi n’est-elle pas autre chose qu’une sorte de tarte à la crème jetée au visage du climat ?...

Qu’en est-il de la production et consommation actuelle d’électricité en 2013 ? (extrait des bilans publiés par RTE)

PRODUCTION EN HAUSSE

La production d'électricité en France en 2013 à été de 550,9 TWh, en hausse de 1,7% par rapport à 2012. (541,4 TWh, qui était en légère baisse de 0,3% par rapport à 2011).

A titre indicatif : 1 Térawatt = Mille Milliards de Watts - 1 Gigawatt = 1 Milliard de Watts - 1 Mégawatt = 1 Million de Watts - 1 Kilowatt = 1000 Watts

La part des énergies renouvelables (hydraulique inclus) continue d’augmenter et représente 20,7% de la consommation française en 2013. C’est le plus haut niveau observé depuis 6 ans. La production issue des sources d’énergies renouvelables hors hydraulique augmente de 8,1% et dépasse les 25 TWh. Mais avec 4,5 % de la production totale d’électricité cela reste marginal en regard du Nucléaire à près de 75 %.

La production nucléaire est toutefois en léger retrait (-0,3%) par rapport à 2012. Elle représente 73,3% de la production totale en 2013 (403,81 TWh). En 2012 La production d'électricité avait également reculé de 0,3% par rapport à 2011, en raison d'une baisse de 3,8% pour le nucléaire (avec une part de 74,8% de la production totale), du développement des énergies renouvelables (solaire, éolien...). La production des centrales thermiques avait chuté de 7%, avec une hausse pour celles au charbon, plus 14 %, mais une chute pour les centrales au gaz, liée au recul des cours internationaux du charbon. UNE ABERRATION quand on se fixe pour objectif une réduction des rejets des gaz à effet de serre (GES)… Lorsque RTE affirme que les émissions de CO2 du secteur de la production électrique française resteraient stables, car, la production des centrales au fioul ou au gaz baisse de près de 20%, il y a toutefois de quoi s’interroger quand on sait que pour 1KW/heure, le fioul rejette 300g de CO2, le Gaz naturel 234 g, le charbon 384g.

Le parc de production total installé en France a diminué de 800 MW en 2013, suite à la fermeture de centrales thermiques classiques. Cette baisse est atténuée par le développement des parcs éoliens et photovoltaïques, qui continuent de croître et atteignent respectivement 8 140 MW et 4 300 MW de puissance installée. 

CONSOMMATION EN HAUSSE

La consommation d’électricité a augmenté de 1,1% en 2013 et atteint 495,0 TWh, en 2012 elle s’était élevée à 489,5 TWh

Selon RTE, l’analyse des tendances par secteur montre une nouveauté : la consommation des particuliers, professionnels et PMI/PME tend à se stabiliser (+ 0,3%) après plusieurs années de hausse. En revanche, la baisse de la consommation du secteur industriel continue (-2,5%), mais est moins marquée qu’en 2012. 

Si 2013 n’a pas connu de froid exceptionnel comme en 2012, les niveaux élevés de consommation d’électricité à la pointe du soir en hiver restent une préoccupation. En effet, la sensibilité de la consommation aux températures froides s’accentue légèrement et est désormais estimée à environ 2 400 MW par degré Celsius en hiver, contre 2 300 MW/°C précédemment.

Si la France est le pays le plus exportateur en Europe, son solde importateur de l’Allemagne est en hausse

La France reste le pays le plus exportateur d’électricité en Europe en 2013, à hauteur de 47,2 TWh, en hausse de 6,8% par rapport à 2012. Les échanges sont exportateurs vers tous les pays voisins, à l’exception de l’Allemagne avec laquelle le solde est importateur à hauteur de 9,8 TWh, contre 8,7 en 2012.

Au niveau européen, la consommation d’électricité est plutôt en légère baisse. Mais les transits d’électricité entre les pays sont de plus en plus fluctuants et volumineux du fait de l’évolution des mix énergétiques et de la part croissante des renouvelables à grande échelle. Les interconnexions électriques de notre pays sont alors de plus en plus sollicitées. Par exemple, les limites des capacités d’échange entre la France et l’Allemagne ont été atteintes près de la moitié du temps en 2013, soit quatre fois plus qu’en 2009.

Energie ‘’dites renouvelables’’ EOLIEN et PHOTOVOLTAÏQUE

Un réacteur nucléaire possède en moyenne une puissance d’environ 1 100 MWh.

Un réacteur nucléaire peut délivrer entre 7 000 000 MWh et 8 000 000 MWh par an

Les éoliennes les plus puissantes d’aujourd’hui sont capables de développer une puissance de 5 MWh
Les meilleures éoliennes (off-shore) délivrent en moyenne 17 000 MWh par an
Le chiffre retenu pour l’éolien européen installé est de 2 000 MWh de production annuelle par MWh de puissance installé par éolienne.

Combien d’éoliennes pour remplacer un réacteur ?

Moyenne annuelle de la production d’électricité avec l’énergie d’un réacteur nucléaire :
7 000 0000 + 8 000 000 MWh / 2 = 7 500 000 MWh / an

Moyenne annuelle de la production d’électricité avec l’énergie éolienne de très grande capacité (5MWh) : 2 000 MWh X 5 MWh = 10 000 MWh / an

7 500 000 MWh / 10 000MWh = 750 éoliennes pour remplacer un réacteur Nucléaire (http://ethicologique.org/index.php/750-eoliennes-1-reacteur-nucleaire/)

Sachant qu’il y a 58 réacteur Nucléaire (le 59eme à Marcoule étant réservé à la recherche) il faudrait : 750 x 58 = 43 500 éoliennes d’une puissance de 5 MWh. Sachant que la puissance moyenne des futures éoliennes construite en France étant de 3MWh, avec une moyenne annuelle de production de 2000 MWh, il faudrait : 2000 x 3= 6 000 MWh soit : 7 500 000 MWh / 6 000 = 1250 éoliennes pour remplacer un seul réacteur Nucléaire x 58 = 72 500 éoliennes pour remplacer le parc Nucléaire Français.

Si on considère que la puissance d’une éolienne moyenne se situe actuellement aux environ de 1,8 à 2 MWh on peut estimer à plus de 100 000 éoliennes qui seraient nécessaire aux remplacement du parc Nucléaire et ceci en supposant que l'on sache stocker l'énergie pour les heures de pointes...Ce qui est, actuellement, loin d'être le cas.

Le photovoltaïque, qu’en est-il ?

D’après la récente analyse de la production solaire photovoltaïque en France en 2013 réalisée par Bernard Chabot, la production d’électricité solaire a été de 4 450 GWh en 2013 (l’équivalent de 12,19 GWh/jour). Comparé à 3 777 GWh en 2012 (10,32 GWh/jour), c’est une croissance annuelle de 17,8 %.

Comparée a ses voisins, la France est un nain photovoltaïque : un parc installé d'un peu moins de 4,5 GW contre 37,5 GW pour l'Allemagne pourtant moins ensoleillée. 4,5 GW c'est à peu près ce que l'Allemagne a installé pendant la seule année 2013 alors que les installations se sont sérieusement ralenties outre-Rhin (plus de 7 000 MW en 2011, idem en 2012).

En puissance installée par habitant la France dispose de 64 watts de solaire photovoltaïque, contre 400 pour l'Allemagne, 280 pour l'Italie, 250 pour la Belgique, et 110 pour l'Espagne où tout est fait pour décourager l'investissement dans le secteur malgré un ensoleillement très favorable.

Bilan : Il ne peut y avoir de transition énergétique qui réponde aux impératifs de baisse du Nucléaire et des réductions des gaz à effet de Serre (GES) sans décroissance drastique de la consommation d’énergie...

Pour sortir du nucléaire et du fossile, il faut accepter une décroissance minimum de 2% à 3% par an du PIB, pendant 20 ans. L'autre alternative serait de continuer avec les énergies fossiles, comme outre-Rhin. Ce qui est inacceptable.

On ne peut faire également l’impasse sur la question de la bombe Démographique, dont les effets des explosions successives sur la planète, notamment par la dernière croissance décennale de près d’un milliard d’habitants, sont catastrophiques pour le climat. Phénomène auquel la France n’échappe pas et qui impose d’urgence une décroissance du PIB. Cela suppose aussi de repenser les problématiques de la nature du travail à l’exception des actions de relocalisation, dont certaines activités doivent être favorisées et d’autres pénalisées, voire proscrites. Un effort titanesque doit être fait pour économiser l'énergie et les ressources conduisant à la baisse du PIB, indicateur qui doit être dénoncé et repensé.

La démonstration est faite qu’au rythme actuel de notre consommation d’électricité qui suit l’accroissement de la population, la sortie du Nucléaire ne peut se faire en équivalence de production par l’éolien et photovoltaïque ou autre.
La seule façon d’y parvenir consiste à ce que la fermeture d’un réacteur Nucléaire soit compensée par une énergie dite renouvelable (éolien, photovoltaïque, méthanisation etc.) et dans une proportion plus importante par des économies d’énergie évaluées et chiffrées, au premier rang desquels domestique par le changement de nos habitudes et l’abandon du chauffage électrique, mais également sur le plan professionnel. Il faut aussi éliminer tous les gaspillages de type urbain la nuit par un éclairage totalement repensé.

Projet de loi tarte à la crème au visage du climat

Le texte du projet de loi présenté par Ségolène ROYAL (http://www.gouvernement.fr/gouvernement/le-projet-de-loi-pour-un-nouveau-modele-energetique-francais-reussir-la-transition-ener), tarte à la crème jetée au visage du climat fixe un objectif très en deçà des exigences fixées par le GIEC et très nettement insuffisant si l’on voulait atteindre une réduction de 80 à 95 % des émissions d’ici 2050 comme le prévoit la loi de 2005. Il n’y a dans ce texte aucun objectif national contraignant et ambitieux de réduction d’émission de gaz à effets de serre (GES) pour 2030. En indiquant seulement que la France contribuera au très modeste objectif de 40 % de réduction d’émissions de gaz à effets de serre proposé par la Commission européenne, comment pourra-t-elle prétendre à l’exemplarité à la conférence climat de l’ONU qu’elle accueille fin 2015 ?

Comme le souligne également certaines organisations, Ségolène Royal s’est longuement attardée sur les détails ‘’d’un déploiement massif du véhicule électrique’’, particulièrement controversé, ainsi que sur son autre tarte à la crème favorite ‘’la croissance verte’’, mais n’a rien dit des transports collectifs et a fortiori sur la réduction des mobilités, dont les déplacements domicile -travail de plus en plus longs sont de gros consommateurs d’énergie et de rejets de gaz à effet de serre. Elle a notamment refusé d’indiquer comment la part du nucléaire serait réduite. Au final, les prérogatives d’EDF et les lobbies pro -nucléaires sont ménagés.

Par ailleurs, le gouvernement n’a aucunement l’intention de débloquer les financements publics nécessaires pour des politiques ambitieuses dans les domaines du logement, de la reconversion urgente des secteurs industriels, de la recherche, de l’agriculture etc. Ainsi, dans son projet de loi de finances rectificative pour 2014, il prévoit de réaffecter 250 millions d’euros de crédits dévolus à la recherche et l’innovation en matière de transition énergétique… Vers le budget de la Défense !...

Le financement de la transition écologique n’est pas seulement un sujet technique et comptable

Après les renoncements du gouvernement sur la taxation des transactions financières, le lobby bancaire a encore frappé, mais peut- il en être autrement quand des représentants des Banquiers sont nommés conseillers à l’Elysée… Ségolène Royal avait vanté le dispositif de « tiers -financement » pour aider les ménages à financer les travaux de rénovation thermique des logements, mais cette mesure a disparu de l’avant-projet de loi. Les banques imposent ainsi le maintien de leur monopole sur le crédit.

Le financement de la transition écologique n’est pas seulement un sujet technique et comptable, c’est avant tout une question politique qui conditionne l’efficacité écologique d’une décroissance drastique de la consommation des énergies fossiles (dont l’uranium fait partie) et des rejets de gaz à effet de serre qui en découlent. Manquant totalement d’innovation et d’ambition, le projet de transition énergétique du gouvernement relève d’un dangereux jeu de funambules qui ménage les lobbies énergétiques pétroliers et financiers, alors que nous avons un urgent besoin d’une stratégie de transition énergétique qui relève les défis climatiques et nous sorte de l’étau du nucléaire.

 


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13 réactions à cet article    


  • claude-michel claude-michel 26 juin 2014 15:59
    Transition énergétique entre les mains de la « Perruche » du Poitou n’ira pas bien loin faute de moyen et surtout de compétence.. !

    • Croa Croa 26 juin 2014 16:43

      « Il n’y a dans ce texte aucun objectif national contraignant et ambitieux de réduction d’émission de gaz à effets de serre (GES) pour 2030. »

      Tout à fait, ce n’est que poudre aux yeux et aussi, pour une bonne part de la récupération puisque sont retenus tout de même les trucs qui pourraient rapporter un peu.


      • Croa Croa 26 juin 2014 16:45

        Mais qui sont les deux abrutis qui sont contre cet article ?

        C’est quel détail qui ne vous plaît pas ? (Il faut juger en globalité)


        • pissefroid pissefroid 26 juin 2014 17:26

          La dernière phrase du texte est :

          "nous avons un urgent besoin d’une stratégie de transition énergétique qui relève les défis climatiques et nous sorte de l’étau du nucléaire."

          Que l’on parle de transition énergétique pour sortir du nucléaire,
          je le conçois car chacun peut ne pas accepter le risque de ce type d’énergie ;

          Mais que l’on parle de transition énergétique pour lutter contre l’évolution du climat me paraît relever de la croyance et pas de la science.

          Il n’a jamais été prouvé que le CO2 intervienne d’une manière significative dans l’évolution du climat.


        • Croa Croa 26 juin 2014 19:15

          « Il n’a jamais été prouvé que le CO2 intervienne d’une manière significative dans l’évolution du climat. »

          Si, hélas (pas que le CO2 et c’est bien lié aux combustions trop intenses ainsi qu’à la déforestation,etc..) !

          Par ailleurs tout ça se voit aujourd’hui à l’oeil nu et en faire la preuve n’est même plus nécessaire ! smiley


        • joletaxi 26 juin 2014 21:26

          juste pour le fun, vous avez une démonstration, validée expérimentalement, que le CO2 est capable avec ses petits bras musclés, de réchauffer la terre ?
          Perso, je n’en connais aucune, et dieu sait si l’on en discute à toutes occasions.
          Quant aux signes qui vous feraient croire à un catastrophique changement climatique(on ne parle plus de réchauffement, puisque malgré les continuels bidouillages des relevés de t°, il n’y a plus d’augmentation des t° depuis + de 17 ans),on serait curieux de les connaître ?

          Et parler de changement climatique ,laissant supposer que le climat serait réglé, est une parfaite idiotie.

          Un survol rapide de l’histoire, devrait nous rendre plus suspicieux sur les affirmations des climastrologues(qui au passage, restent très prudent dans leurs conclusions)

          Expliquez-nous l’effet de serre, que l’on rigole, on est entre amis non ?

          L’auteur devrait nous expliquer comment les chars romains 4X4 avaient déjà bouleversé le climat, qui selon toute vraisemblance était plus chaud qu’aujourd’hui(vrai qu’on caille ce soir)

          Ou comment les transports maritimes des vikings avaient aussi réchauffé le climat ?

          Bref, comme tous les mantras à la Philipulus de cet auteur, de la daube


        • credohumanisme credohumanisme 26 juin 2014 17:03

          « Un réacteur nucléaire possède en moyenne une puissance d’environ 1 100 MWh. »

          Sauf erreur de ma part le MWh est une unité d’énergie et non de puissance. La confusion est présente à de nombreux endroits.
          La puissance d’un réacteur (ou d’une éolienne ...) s’exprime en Mégawatts (MW ) ou en Mégawatts-électriques (MWe).


          • Croa Croa 26 juin 2014 19:30

            Oui l’auteur se trompe d’unité. C’est peut-être aussi une faute de français s’il a voulu dire « Un réacteur nucléaire produit en moyenne une énergie d’environ 1 100 MWh. ». En effet l’énergie produite compte plus que la puissance car on peut disposer d’une puissance importante et produire peu (souvent le cas en ce qui concerne certaines énergies renouvelables ; C’est aussi le cas des installations d’appoint que l’on ne met en route qu’en période de pointe.)
            Et pour être bien comprit il vaut mieux parler de 1,1 GWh que de 1 100 MWh car plus un chiffre devient gros plus on s’embrouille (on apprend aux conférenciers à se débrouiller avec 3 chiffres dits significatifs ; Pour cela il suffit de jongler avec les unités ou les puissances de dix et tout le monde comprends ! smiley .) 


          • foufouille foufouille 26 juin 2014 17:28

            « Pour sortir du nucléaire et du fossile, il faut accepter une décroissance minimum de 2% à 3% par an du PIB, pendant 20 ans. L’autre alternative serait de »

            tu peut aussi tuer la moitié des citoyens, c’est plus rapide
             :->
            fabriquer 20 millions de crève la faim
             :->
            etc


            • Croa Croa 26 juin 2014 19:40

              En fait il faudrait réduire de 75% tout de suite ce qui est tout à fait possible sans faire crever personne vu qu’un quart seulement de l’énergie consommée est réellement utile, tout le reste n’étant que luxes inutiles et gaspillages !

              Bon c’est vrai que ça tuerait la croissance... Cette Déesse qui aura notre peau et les plus modestes en premiers !

              (L’auteur a raison sur le fond mais il ne réalise pas assez à quel point !)


            • foufouille foufouille 26 juin 2014 20:06

              c’est quoi inutile ? le chauffage ?
              et de quoi vivront les gens ?


            • Croa Croa 26 juin 2014 22:44

              Excellent exemple : Le chauffage électrique est en effet inutile voire le chauffage tout court !

              - Immédiatement : Il est possible de remplacer le chauffage électrique par d’autres chauffages.
              - à terme et par chez nous où les températures ne sont jamais sibériennes un bon isolement doublé d’expositions choisies des baies et vérandas rendront les chauffages inutiles !  smiley 


            • christophe nicolas christophe nicolas 26 juin 2014 21:33

              Bilan : Il ne peut y avoir de transition énergétique qui réponde aux impératifs de baisse du Nucléaire et des réductions des gaz à effet de Serre (GES) sans décroissance drastique de la consommation d’énergie...


              Faux, faux, faux, incrédules.... donc la terre est un piège à con ? Dieu à créer un piège à cons ? Ce n’est pas avoir la foi que de dire cela. Si vous dites cela vous contredisez la bible en même si on continue, on explose la planète...

              Quelle est la signification de ce dilemme ? On n’a pas trouvé la solution, et il faut reprendre la copie. La science est matérialiste, ça ne va pas, ça contredit la bible. La  théorie de l’intrication ne contredit pas la bible. Il y a des solutions. 

              Pendant ce temps, Andréa Rossi pousse la chansonnette du triomphe, il ne sait pas trop la théorie de sa machine mais la théorie de l’intrication l’explique très bien. Ils sont donc dans un faux débat mais moins on consomme, mieux c’est. Le gaspillage est stupide.

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