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Manifeste du Parti Ouvrier (6)

Nous poursuivons la publication d’une série de neuf (9) articles portant sur quatre questions fondamentales pour le mouvement ouvrier mondial.

Nous poursuivons la publication d’une série de neuf (9) articles portant sur quatre questions fondamentales pour le mouvement ouvrier mondial :

1) D’abord, nous avons traité des questions du sectarisme-entrisme-dogmatisme cette maladie sénile du gauchisme. Paru ici http://www.les7duquebec.com/7-au-fr... et ici http://www.les7duquebec.com/7-au-fr... et ici http://www.les7duquebec.com/7-au-fr...

2) En prolongement du sujet précédent – nous avons abordé la question de l’unité du mouvement ouvrier. Paru ici http://www.les7duquebec.com/7-au-fr...

3) Nous présentons aujourd’hui les instances de la lutte de classe : l’instance économique (le fondement), l’instance politique (décisive) et l’instance idéologique (préalable). http://www.les7duquebec.com/7-au-fr...

4) À l’approche du 97e anniversaire de la Révolution d’octobre nous présenterons nos réflexions.

*********

CH 3 : LES TROIS INSTANCES DE LA LUTTE DE CLASSE (suite-2)

Lutte de classe dans l’instance politique

Abordons le deuxième niveau de la lutte de classe – l’instance politique – là où tout se complique mais là où tout s’explique. Nous l’avons décrit, la classe ouvrière mène spontanément – instinctivement – la lutte de classe sur le front économique, notamment la lutte gréviste. Ne serait-ce que parce que l’État attaque les régimes de retraite ; laisse augmenter les prix des biens de première nécessité, ainsi que le prix des services étatiques. L’État réduit les services destinés à la reproduction de la force de travail (santé, éducation, transport, culture, sport, loisir), alors que les patrons tiennent les salaires sévèrement verrouillés. Bref, les ouvriers mènent spontanément la lutte de classe sur le front économique.

Le salaire minimum (SMIC) est maintenu par l’État à un niveau si bas que certains ouvriers sont menacés de crever au travail, comme des condamnés, tandis que d’autres cumulent deux ou trois emplois précaires, à temps partiel et mal payé. Sans compter les cadences de travail en usines et sur les chantiers qui mettent la vie des salariés en danger. Toutes ces conditions objectives créent des situations de résistance spontanée de la part de la classe ouvrière malgré la collaboration de classe affichée par les appareils bureaucratiques syndiqués.

Nonobstant ceci, les militants ne doivent jamais oublier que la mission historique du Parti Ouvrier est beaucoup plus stratégique que de diriger des grèves ou de s’impliquer dans les luttes spontanées des ouvriers. La mission des organisations de masse du Parti politique de la classe est de publiciser ces combats et de les canaliser vers l’éclatement insurrectionnel en posant la question de la conquête de l’appareil d’État. Puis le contrôle des leviers de l’économie publique et privé via les Soviets ouvriers (conseils ouvriers). Contrôle et gestion du pouvoir non pas par un parti des « masses populaires » mais par les Soviets eux-mêmes, en concertation avec le parti de la classe ouvrière formé de révolutionnaires aguerris.

Tout un conglomérat de pseudos partis socialistes, sociaux-démocrates-solidaires, communistes-révisionnistes ancienne manière « Khrouchtchévienne » et nouvelle façon (maoïste) ; d’organisations de la pseudo « gauche » frontiste mènent des campagnes de « solidarité » en faveur d’un groupe de grévistes ou d’un autre appelant à la compassion alors que ces organisations de la go-gauche devraient plutôt appeler à la révolte pour éradiquer la classe exploiteuse toute entière, s’emparer de tout le pouvoir d’État et imposer la dictature du prolétariat. L’émancipation de la classe ouvrière sera l’œuvre de la classe ouvrière elle-même et non pas de missionnaires « solidaires » opportunistes. Mais pour ce faire les conditions objectives de l’insurrection doivent être réunies et ni le parti, ni ses organisations de masse, ni les syndicats, ne décident de l’accumulation et de la maturation de ces conditions spontanées.

L’État et les médias à la solde de la classe bourgeoise prennent d’infinies précautions pour isoler ces luttes, sur le front économique, de celles qui se mènent dans l’instance politique. L’attitude des médias et des politiciens bourgeois est particulièrement pernicieuse en ce qui concerne les combats que mènent les travailleurs de la fonction publique. En économie impérialiste moderne l’État bourgeois a un rôle très important à jouer dans le processus de reproduction du capital financier. Entre autre, l’État doit développer de nombreux services afin d’assurer la reproduction élargie de la force de travail (reproduire – former – soigner – encadrer – réprimer) des salariés.

Cette fonction cruciale amène l’État à engager et à payer des milliers et même, comme aux États-Unis, des millions d’employés pour assurer cette immense intendance. L’État bourgeois – l’émanation politique de la classe capitaliste – se retrouve donc sur la sellette pendant ces périodes de négociations, jouant à la fois le rôle de l’État employeur-exploiteur, de l’État législateur, de l’État répressif, de l’État payeur-emprunteur-taxeur ayant le rôle d’enrégimenter tous ces travailleurs pour leur faire donner le labeur maximum pour le salaire minimum socialement acceptable.

Étant donné l’importance numérique et le rôle capital que joue cette multitude de travailleurs du secteur public et parapublic, dans le développement économique et la reproduction élargie du capital financier, la classe capitaliste attache une grande attention à encadrer ces millions de salariés ; à négocier leurs conditions de travail et leur salaire ; à pervertir leur dirigeants syndicaux ; finalement, à placer tous ces travailleurs en concurrence nationale et internationale. C’est la raison des négociations sur la « libéralisation » du commerce des services qui ont cours à Genève, depuis deux ans, afin de conclure un accord international global (ACS) tel que dévoilé par Wikileaks (Secret Trade in Services Agreement – TISA). (1)

C’est la tâche des organisations de masse du Parti ouvrier de dévoiler ces tractations nationales et internationales à l’encontre des intérêts de la classe ouvrière, d’en expliquer les intentions, d’en subsumer les manifestations afin de stimuler la résistance de chaque centre « national » de lutte, de concert avec les autres – d’un État-nation à un autre, indépendamment des frontières nationales imposées par la classe capitaliste. Voilà l’exacte compréhension du concept de « solidarité » ouvrière internationaliste.

Dans cette lutte de classe entre l’État national bourgeois (et même transnational dans le cas de l’Union européenne ou de l’ONU par exemple) et ses milliers de salariés, il n’y a plus d’écran de fumée – il n’y a plus aucun paravent. Pendant ces périodes d’échauffourées l’État des riches est exposé impudique devant ses employés. Les prévarications et les prébendes que l’appareil politique bourgeois a ordonné ; les intérêts sur prêts qu’il a accordé aux rentiers richement rétribués ; les parachutes dorés qu’il a concédé à ses cadres et à ses thuriféraires ; le refus d’augmenter les salariés et les compressions budgétaires qui a imposé à ses employés et aux bénéficiaires, tout est exposé sur la table de négociation publique et l’État des riches doit trouver le moyen de maintenir l’illusion qu’il est l’État des citoyens et des citoyennes, au-dessus des partis et des classes sociales quant à l’évidence il défend les intérêts des capitalistes car il est l’État pour les riches. Les luttes syndicales contre l’État policier offrent une occasion incroyable d’exposer l’obséquiosité de l’État policier et la complicité des appareils syndicaux dans cette marchandisation des salariés.

À l’encontre de la panoplie d’organisations gauchistes, la mission des organisations de masse du Parti Ouvrier sera ici de démontrer l’intime relation systémique qui existe entre ces luttes dans l’instance économique et celles menées dans l’instance politique de la lutte de classe, et le rôle dirigeant de la classe ouvrière dans cette résistance devant être menée jusqu’à l’insurrection si la classe le veut bien. Le Parti Ouvrier diffusera le mot d’ordre de résister à l’État policier dans chaque pays et internationalement, non as pour réformer l’État capitaliste mais pour l’éradiquer.

L’État est présenté par la communauté citoyenne des gauchistes comme au-dessus des classes sociales – comme impartial, ou alors comme inopinément compromis et corrompus, gauchis de sa mission historique d’équité et de justice. Pour les gauches multiples les parlements et les gouvernements doivent être conquis par la force des urnes et la puissance des bulletins de vote, en faveur de ces redresseurs de torts de la gauche multicolore, qui militent pour maintenir l’État providence et rétablir sa politique d’aumône, ce qui, nous le savons, est devenue impossible. La conjoncture économique de crise systémique ne permet plus cette « générosité » de l’État policier.

Évidemment, toutes ces litanies fumistes et utopistes sont fortement appréciées par les médias enrégimentés qui reprennent les slogans de ces gauchistes qui pour une université – qui pour un hôpital au service de la classe ouvrière et contre la gentrification des quartiers urbains. L’objectif de toutes ces demandes de réformes étant de briser l’unité entre les salariés de la fonction publique et ceux du secteur privé surtaxés et qui seront présentés comme ceux qui auront à payer ces « folles » revendications des excités de la gauche. Ces gauchistes agités feront ensuite paraître les compromis des bureaucrates syndicaux acceptables par la mystérieuse « opinion » publique.

Récemment, dans une assemblé populiste une militante d’ONG subventionnée arborait fièrement sa revendication d’un revenu minimum garanti de 23 000 $ annuel après impôt pour les assistés sociaux, oubliant que les 600 000 travailleurs québécois peinant sous le salaire minimum (10.35$/h.) gagnent à peine 362$ pour 35 heures de travail par semaine, soit 18 837.$ annuellement, avant impôt. Voilà la recette parfaite pour diviser les salariés par groupes d’intérêts et par secteur d’activité.

Les organisations de masse du Parti Ouvrier doivent politiquement contrer ces billevesées et présenter les mots d’ordre unificateurs qui ne permettront pas à l’État des riches de diviser les travailleurs en résistance sur le front économique afin de porter cette unité vers le front politique pour la conquête du pouvoir d’État, ultime objectif de la lutte de la classe ouvrière.

Sur le front politique de la lutte de classe l’important pour la classe bourgeoise est que jamais le prolétariat ne se trouve organiser, structurer et conscient de ses intérêts particuliers (ce qui n’est nullement corporatiste), et que jamais le prolétariat ne soit dirigé vers la conquête du pouvoir d’État, condition indispensable à son hégémonie de classe pour l’édification du mode de production socialiste. Cette mission délicate et complexe d’endiguement et de liquidation de la lutte est dévolue aux syndicats bourgeois et aux organisations de la « go-gauche » plurielle et populiste, des masses citoyennes.

Un parti politique quel qu’il soit, et malgré ses prétentions universelles, n’est jamais que le parti qui défend les intérêts d’une classe ou d’un segment de classe. Le parti de classe du prolétariat ne fait pas exception à la règle. Il n’est pas et ne peut pas être le parti du peuple tout entier, ou le parti des « masses populaires et citoyennes » comme aime à ergoter les anarchistes, les anarcho-syndicalistes, les éco-socialistes, et toutes les organisations frontistes et populistes. Au contraire, le Parti Ouvrier est celui de l’avant-garde révolutionnaire. C’est le parti qui milite et œuvre dans l’intérêt du peuple car l’intérêt du peuple concorde avec celui de la classe ouvrière maîtresse de son Parti Ouvrier Révolutionnaire.

À LIRE EN COMPLÉMENT : http://www.publibook.com/librairie/...

(1) https://wikileaks.org/tisa-financial/ et aussi http://www.fr.lapluma.net/index.php...

 


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31 réactions à cet article    


  • César Castique César Castique 16 juillet 2014 18:18

    « ... l’intérêt du peuple concorde avec celui de la classe ouvrière maîtresse de son Parti Ouvrier Révolutionnaire. »


    Quelle suffisance et quelle arrogance, Et c’est grâce à cela que la « classe ouvrière maîtresse de son Parti Ouvrier Révolutionnaire » déporte, torture et assassine ceux qui ont une conception différente de l’intérêt du peuple.

    • lsga lsga 16 juillet 2014 19:17

      «  La mission des organisations de masse du Parti politique de la classe est de publiciser ces combats et de les canaliser vers l’éclatement insurrectionnel en posant la question de la conquête de l’appareil d’État »

       
      Franchement, qu’est-ce que vous voulez faire avec ces vieux appareils d’États moribonds ? Ils sont issus du 18ème siècle, et servaient à administrer les économies nationales. 
       
      Aujourd’hui, heureusement, l’économie est mondiale, et les États Nations sont morts. Quand on est communiste, on ne vise pas le contrôle de « l’État », mais le contrôle de la production : https://www.marxists.org/francais/boukharine/works/1923/abc_18.htm
       
      La production n’est plus du tout organisée par les États, car la production n’est plus nationale. La production est mondiale, et organisée par les multi-nationales. Ce sont donc elles qui nous intéressent. Nous ne devons pas prendre le contrôle des États Nations Bourgeois moribonds, nous devons collectiviser les multi-nationales. 



      • kalachnikov lermontov 16 juillet 2014 19:19

        @ Isga

        "Concernant cette facette institutionnelle, étatique, lorsque, par exemple, vous tchatchez avec Isga, il vous anonne le mot de conseillisme. Ses yeux se mettent à briller, sa voix à trémoloïser : ’quand le capital sera communisé, les choses seront gérées par des conseils et nous gagnerons le pays de la Félicité Continue’. Je me demande pourquoi Isga ne dit pas carrément ’soviet’ ; car ce mot russe signifie justement ’conseil’. Et donc la vision du communiste est effectivement de refaire l’Urss : la populace, des soviets, un soviet suprême, et sans doute un praesidium, voire même tant qu’à faire un président du praesidium. "


      • lsga lsga 16 juillet 2014 19:44

        c’est une citation ? Je veux le lien vers la source ! ^^

         
        Malheureusement, Lénine a tué le soviétisme dès 1922, en annulant le résultat des élections. Le « peuple » était majoritairement réactionnaire (comme à son habitude), et a donc massivement soutenu les Mencheviks (minoritaires parmi les révolutionnaires).
         
        Lénine a donc pris ses responsabilités, annulé les élections, et envoyé les Mencheviks casser des cailloux en Sibérie. Cependant, se faisant, il s’est contredit lui-même. C’est Lénine qui, dans « Que Faire ? », expliquait que l’objectif doit être POLITIQUE (le partage du pouvoir) avant d’être ÉCONOMIQUE (le partage des richesses).
         
        Or, quand il envoie les mencheviks en Sibérie, et qu’il instaure son Conseil Suprême Économique, il fait le strict inverse. Il place la question économique AVANT la question politique. 
         
        Bref, quoi qu’il en soit, l’État est une vieillerie moribonde. L’économie n’étant plus nationale, il est bien incapable de la gérer. Ce sont les multinationales qui ont le pouvoir, ce sont elles qui organisent la production. Elles sont donc notre cible, pas L’État. Or, collectiviser une multi-nationale, ce n’est pas créer un État. C’est instaurer le conseillisme mondiale. 

      • kalachnikov lermontov 16 juillet 2014 20:31

        @ Isga

        Isga au pays des soviets.

        Isga n’a pas lu les brûlots précédents de Robert, ce n’est pas bien. Va falloir faire ton autocritique, Kamarad.


      • lsga lsga 16 juillet 2014 20:57

        je te ferais remarquer que sa critique de Piketty est très proche de celle que j’avais moi-même exprimée dans les commentaires (moins brillamment, mais avec plus de Lulz) :


        et si tu veux me critiquer : aucun problème. Encore faut-il que cela ne soit pas des insultes non argumentées. 


      • kalachnikov lermontov 16 juillet 2014 21:39

        @ Isga

        Je ne crois pas t’avoir jamais insulté ; si ? Piketty est une créature du système, ils nous en sortent un de ce genre de loin en loin ; perso, je ne lui prête pas même une oreille. Quand tu penses que tu es juste, il faut aller droit sans te laisser divertir.
         


      • mmbbb 17 juillet 2014 09:46

        Dorénavant la classe ouvriere des differents pays sont en concurrence Les ouvriers bossent et ne font pas des anlayses geo strategiques du travail qu ils soustraient aux compagnons a l’autre bout du monde La capitaliste a ete le plus fort et su anticiper l’evolution de l’economie mondiale Il a un coup d’avance L’émergence d’un syndicat europeen n’est pas pour demain En France les syndicats ne representent rien ou plutot la fonction publique et sont divises puisqu ils vivent grassement des dotations Comme la fait cette sa.... de Blondel De surcroit comme je l’ai dit l’ultra gauche Melenchon Besancenot Authin sont pour immigration incontrollee Les idiots utiles du patronat puisque dans le BTP le travail au black sert de variable d’ajustement des prix des marches publics par exemple Je suis toujours etonne des propos d’Isga et d’autres qui se projectent dans des conjectures Comme le disait un bloggueur du FIGARO a propos de la fermeture d’une usine de Peugeot suite a une delocalistion « Qu’ils chantent l’internationale maintenant » C’est cruel mais reel


      • lsga lsga 17 juillet 2014 10:08

        mmbbb ? Dorénavant ? C’est le cas depuis le 19ème siècle. Par exemple, l’effondrement de l’industrie textile européenne dans les années 1850-1870 au profit des USA (qui jouait à l’époque le rôle que la Chine joue aujourd’hui). 

         
        « Par l’exploitation du marché mondial, la bourgeoisie donne un caractère cosmopolite à la production et à la consommation de tous les pays. Au grand désespoir des réactionnaires, elle a enlevé à l’industrie sa base nationale. Les vieilles industries nationales ont été détruites et le sont encore chaque jour. Elles sont supplantées par de nouvelles industries, dont l’adoption devient une question de vie ou de mort pour toutes les nations civilisées, industries qui n’emploient plus des matières premières indigènes, mais des matières premières venues des régions les plus lointaines, et dont les produits se consomment non seulement dans le pays même, mais dans toutes les parties du globe. A la place des anciens besoins, satisfaits par les produits nationaux, naissent des besoins nouveaux, réclamant pour leur satisfaction les produits des contrées et des climats les plus lointains. A la place de l’ancien isolement des provinces et des nations se suffisant à elles-mêmes, se développent des relations universelles, une interdépendance universelle des nations.  »

      • mmbbb 17 juillet 2014 10:44

        certes mais je voulais simplement signifier que le mouvement est beaucoup plus rapide les cycles beaucoup plus court Le textile en france a quand meme encore survecu jusqu en dans les annees 1980 Donc le processus de transfert fut plus lent et moins brusque . Nous sommes desormais cantonne a la production haut de gamme pour un marche de niche En complement l’exemple de la construction navale il y a quelques decennies la coree du sud etait absent, comme la Chine ce pays en quelques annees a su rattraper un retard technologique et devenu un pays leader en construction navale cargo en l’occurence et moteur diesel Le capital des chantier de nazaire leur appartient en partie Dans nos societes post moderne il n’existe plus d’unite de lieu et d’espace Mon hobby est la musique et je suis un melomane et je m’interesse aux facteurs d’enceintes Une societe comme Cabasse jusque dans les annees 1990 produisait in situ Desormais comme dans d’autres domaines le bureau d’etude se trouve en europe et la fabrication des elements et l assemblage sont essaimes dans le monde In fine comme veut bien nous le faire croire Montebourg « le made in France » dans beaucoup de cas n’a plus aucun sens Salutations


      • kalachnikov lermontov 17 juillet 2014 10:53

        @ mmbbb

        C’est le mauvais fruit d’un choix politique fait par Jospin et Chirac en 1998 (si ma mémoire ne me trahit pas) : ouverture des frontières avec la Chine sans contrepartie. Donc mise en concurrence non libre et complètement faussée d’où délocalisations,etc. Jospin en grand délirant avait balayé la contradiction par un :’Nous autres en France, nous ferons dans la haute technologie.’ 


      • mmbbb 17 juillet 2014 11:37

        helas les personnes qui nous gouvernent ont peut etre un QI + 135 que je n’ai pas mais en France mais cette l’elite est toujours irresponsable et ne rend jamais des comptes devant les decisions prises Thcuruk ( ortographe imprecise ) ancien president d’alcatel ne voulait plus d’entreprises en France Ce grand navet Alain Minc sur la mondialisation heureuse s’est detourne de l’Internet au profit du Minitel Mais voila en france nous preferons ces andouilles d’intellos qui savent manipuler la rhetorique et ecrire des essais et neanmoins faire des conneries que des personnes pragmatiques L’ Allemagne a pris un autre chemin le resultat es la quoique ce pays a fourni la Chine en transfert technologique ( TGV Chinois )


      • kalachnikov lermontov 17 juillet 2014 11:41

        @ mmbbb

        C’est pour cela que j’ai écrit ’grand délirant’. Ce Jospin trahit sa vision du peuple et de l’homme. Et par là, vous pouvez comprendre pourquoi ces mrdmes font n’importe quoi dans le domaine de l’Education Nationale : ils sont pénétrés de l’idée que l’on peut faire n’importe quoi de l’homme. Et très simplement, ils se heurtent au principe de réalité.


      • mmbbb 17 juillet 2014 12:29

        je le comprends ainsi c’est comme la relation de cause a effet entre une certaine délinquance et une immigration incontrollee vous evoquez l’education nationale je voulais simplement etudier et dans cette institution c’etait deja le bordel Certains profs nuls ( je me suis accroche avec ce Simperio qui me gonfle en ne voulant pas admettre la realite et je n’aime pas sa suffisance de petit con ) Retroactivement j’aurais aime faire ma scolarite dans le prive ou comme la bourgeoisie soss dans des ecoles selectionnees Maintenant lorsque j’entends ces pleurnicheurs de profs et leurs difficultes cela ne fait pas tirer une larme Et comme la delinquance que personne ne peut nier la realite comme vous le dites ne peut a un moment etre masquee Salutation


      • lsga lsga 17 juillet 2014 13:06

        vous êtes d’une stupidité et d’une faiblesse intellectuelle absolument effarantes.
         
        Oui, comme prévu par Marx et Lénine, les choses s’accélèrent. Les luttes nationalistes aujourd’hui n’ont plus aucune chance d’aboutir à un quelconque résultat, pour la raison précise que la production n’est plus nationale.
         
        La bourgeoisie lutte à l’échelle Internationale, ce n’est qu’à cette échelle que nous pourrons la renverser.
         
        Tant qu’à vos larmoiements sur la délinquence, qui n’a jamais été aussi faible qu’aujourd’hui ces 200 dernières années, elles sont risibles et pitoyables. Ceux qui ont connu les mauvais quartiers de Paris au 19ème siècles, véritables coupe gorge, serait surpris par la tranquillité actuelle de nos banlieue.
         
        Quoi qu’il en soit, la délinquance est un phénomène extrêmement simple à juguler. Depuis Louis XIV, on a mesuré précisément la méthode efficace : réduire les inégalités sociales.
         
        Le reste : c’est du blabla.


      • kalachnikov lermontov 17 juillet 2014 13:45

        @ mmbbb

        La délinquance est justement une conséquence de cela. Dans ses choix surréalistes, l’Etat a totalement oublié une partie de la population et cette population se retrouve sur le carreau, sans perspectives, sans avenir sinon le prétendu assistanat. S’en prendre à cette conséquence est une erreur. Du reste, c’est la problématique qu’ils finiront par soumettre au peuple : comment gérer ces ’inutiles’ qu’ils ont eux-mêmes créés.
        L’immigration prétendûment non contrôlée est également une conséquence.Je ne vais guère discuter avec vous car nous nous disputerions immanquablement et ce serait stérile.
        Plutôt que pointer des pauvres types qui sont tout comme vous dans l’adaptation face à des choses qu’ils ne demandent pas, je vous invite à vous en prendre aux vrais reponsables : les politiques qui suivent des voies contraires à l’interêt de la Nation et préjudiciables au peuple. En un mot révolution, c’est-à-dire réforme, lecture fondamentaliste des textes fondateurs, salut public et guillotine.


      • mmbbb 17 juillet 2014 14:56

        je vous emmerde tres vertement la delinquance je l’ai subie et ce n’est pas la classe bourgeoise qui ma fait perdre mon temps mais certains petits cons de prolos qui passent tout leur temps a vous pourrir la vie que vous defendez Donnez moi votre adresse je vais vous emmener dans une banlieue vous faire mordre la poussiere et vivre la realite sociale si vous avez du caractere et si vous osez sortir de vos lectures platoniques Petit bourgeois de gauche a la con bendit ( cette grosse salope de la gauche bourgeoise qui a bien foutu le bordel ) que vous etes Ma scolarite j aurais aime la faire en dehors de ces abrutis la revolution que vous pronez n’a rien a voir avec des comportements stupides Par ailleurs ces chers delinquants ne connaisent pas Marx encore moins Platon A bon entendeur


      • kalachnikov lermontov 17 juillet 2014 15:18

        @ mmbbb

        Ce que vous dîtes, c’est que les maîtres pourraient s’adonner à toutes les turpitudes possibles, cela ne serait pas grave du moment que votre petite vie est confortable. Du reste,votre idée de la justice s’arrête à ce point : ’moi, mon confort’. A titre personel, je ne vois là que lâcheté, impuissance et soumission.

        Je n’ai rien à voir avec ce Marx ; aussi n’amalgamez pas mon propos à l’auteur de ce post ou à son article, ils n’y sont pour rien.

        Puis, avant de vous plaindre de la société, veillez déjà à avoir un comportement social exemplaire. Votre comportement est des plus incivils.


      • Robert Bibeau Robert Bibeau 17 juillet 2014 16:31

        @ ISGA

        Vous avez raison le mode de production capitaliste est mondialisé, internationalisé - intégré mais il est contrôler - diriger - administrer et propriété de la classe capitaliste monopoliste dont l’État major est l’ensemble des gouvernements nationaux et internationaux (différents organismes comme Banque mondiale et FMI etc. etc.)

        Pour s’emparer des moyens de production et résoudre la contradiction que pose les rapports de production capitaliste et abolir la propriété privé de tous les moyens de production il faudra que la classe ouvrière s’empare du pouvoir dans tous les États et leur retirer le monopole de la violence armée légale dont se servent les capitalistes pour maintenir leur pouvoir et leur mode de production en l’état.

        Sans cette conquête du pouvoir d’état et sa mis sous tutelle par la classe ouvrière le reste ne sera que vœux pieux dont vous ne verrez jamais la réalisation.

        Les communards avaient déjà compris cela en 1870 ( smiley)


      • Robert Bibeau Robert Bibeau 17 juillet 2014 17:01

        @ mmbbb

        « dans une banlieue vous faire mordre la poussiere et vivre la realite sociale si vous avez du caractere et si vous osez sortir de vos lectures platoniques Petit bourgeois de gauche a la con bendit ( cette grosse salope de la gauche bourgeoise qui a bien foutu le bordel ) que vous etes Ma scolarite j aurais aime la faire en dehors de ces abrutis la revolution que vous pronez n’a rien a voir avec des comportements stupides » 

        Totalement d’accord avec ce commentaire surtout la partie Con Bendit, Besancnot, Mélenchon et les autres... quelle tristesse de voir ces trous du culs salir le drapeau de la gauche ouvrière et semer la confusion...exprès par ailleurs.

         


      • lsga lsga 24 juillet 2014 14:44

        je pense que vous commettez une grave erreur en courant après l’État : vous lâchez la proie pour l’ombre. Ce qu’on veut, c’est l’appareil de production, pas son image.

         
        Non, ni le FMI ni la Banque Mondial ne sont en aucun cas des États, et les États son incapables de gérer la production mondiale. Désormais, ce sont les multinationales qui contrôlent la production, ce sont les multinationales dont nous devons prendre le contrôle. 
         
        En centrant l’attention du prolétariat sur l’État, vous vous trompez de cible. C’est l’appareil de production qui doit être l’objet de toutes nos attentions, et uniquement lui. Quand au 19ème et au 20ème, Marx, Lénine et autres parlaient de l’État, c’était uniquement en ce sens que les trusts devenaient alors des monopoles nationaux. Lénine, dans l’impérialisme, avait pressentit que les États allaient être dépassés, que les banques et le capital fluide allait permettre l’émergence de Trust Internationaux. Nous y sommes. 
         
        Si vous ne visez que les États, vous obtiendrez des échecs façon Vénézuela. 

      • Robert Bibeau Robert Bibeau 24 juillet 2014 14:55

        @ ISGA

        Je t’invite à refaire tes devoirs d’analyste politico-économique.

        Il faut viser - les deux camarades L’ÉTAT = l’état-major de la classe capitaliste monopoliste - son bras séculier - son armée de métier qui en dernière analyse sera appelé à frapper les révoltés - ses juges - son appareil bureaucratique de gestion des affaires des riches ET AUSSI le capital monopoliste - la classe capitaliste qu’il faut non pas « nationalisé à la socialiste = socialiser les pertes et privatiser les profits » NON Les moyens de production - d’échanges et de communications doivent TOUS sans exception du plus petit au plus grand être expropriés sans compensation aucune

        Ceci ne pourra être fait que par l’ÉTAT prolétarien - imposant la loi prolétarienne muni de la force de police et militaire prolétarienne - de la justice prolétarienne

        Il faut combattre et conquérir A LA FOIS l’État bourgeois pour le détruire et en reconstruire un nouveau et LES MOYENS DE PRODUCTION et d’Échanges et de communication. L’un est impossible sans l’autre. L’un exige l’autre.

         


      • lsga lsga 16 juillet 2014 19:35

        « Le parti de classe du prolétariat ne fait pas exception à la règle. Il n’est pas et ne peut pas être le parti du peuple tout entier, ou le parti des « masses populaires et citoyennes » comme aime à ergoter les anarchistes, les anarcho-syndicalistes, les éco-socialistes, et toutes les organisations frontistes et populistes.  »

         
        je passe tellement temps ici à me battre contre ce concept de « peuple »... J’avoue que je me sens un peu moins seul... 
         
        Par contre franchement, il va falloir que vous preniez une décision sur le rôle de l’avant garde révolutionnaire. Un coup vous êtes pour, un coup vous êtes contre... Or, une union internationale de l’avant-garde révolutionnaire me semble beaucoup plus efficace que de « stimuler la résistance de chaque centre « national » ». 
         
        Il faut fédérer les résistances à l’échelle inter-nationale, les sortir de leur carcan national. Il nous faut une grève générale synchrone en Europe, en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, en Afrique, au Moyen Orient. Pour peu que la situation change légèrement, il est même possible de la synchroniser avec une grève en Russie et en Chine. 
         
        Pour connaitre de l’intérieur les mouvements indépendantistes, j’ai un peu l’impression que comme eux, vous qui êtes québécois, souffrez d’une sorte de nationalisme populaire. L’échelle de la Nation est dépassée : tant mieux. Les centres de résistance nationale : ils doivent se fédérer, se fondre les uns dans les autres, c’est à dire disparaître. « Le Québec n’appartient pas aux québécois » : j’espère que vous êtes d’accord avec cet énoncé. 


        Bien entendu, cette grève immense ne peut pas poursuivre des objectifs économique : cela n’aurait pas de sens. Elle ne peut que poursuivre un objectif politique : l’abolition de la propriété privée des moyens de production (formulation très peu présente dans vos textes), c’est à dire la collectivisation des Multi-Nationales, c’est à dire le remplacement du suffrage censitaire de l’actionnariat par une démocratie mondiale de conseil. 





        • Robert Bibeau Robert Bibeau 17 juillet 2014 16:38

          @ISGA

          EN TOTAL ACCORD AVEC VOS COMMENTAIRES avec juste une nuance - l’organisation - la maturation - le développement de la guerre de classe ouvrière se fera pour encore un temps à partir des centres urbains situés dans des pays spécifique ou la bourgeoisie s’est doté d’un État national et de force de répression et de législation dans un cadre national avec parfois une langue national qui contribue à isoler les militants - ce qu’il faut combattre et travailler fort pour fédérer mais le cadre national que je déplore va continuer à s’imposer et déterminer une partie de nos actions que nous avons le devoir VOUS AVEZ RAISON de dépasser - mais pas de nier et faire comme si cela n’existait pas... c’est un artefact du passé qui nous encombre et avec lequel nous devons encore compté pour le contrer. 

          NON LE QUÉBEC N’APPARTIENT PAS AUX QUÉBÉCOIS - si c’était le cas je le saurais ( smiley)


        • lsga lsga 24 juillet 2014 14:47

          lol ok


          Oui, d’accord avec votre précision, et qui répond aussi à ce que je viens de reposter en haut. Mais, espérons que ce temps soit le plus court que possible. Grâce à l’immigration et au cosmopolitisme, il devrait même être déjà terminé. 

        • lsga lsga 17 juillet 2014 10:28

          J’en profite pour mettre un lien vers mon dernier article :

           
          Il me semble que OP soutient la « cause » Palestienne...
           
           smiley smiley

          • Robert Bibeau Robert Bibeau 17 juillet 2014 16:56

            @ MMBBB

            Vous écrivez « Dorénavant la classe ouvriere des differents pays sont en concurrence Les ouvriers bossent et ne font pas des anlayses geo strategiques du travail qu ils soustraient aux compagnons a l’autre bout du monde La capitaliste a ete le plus fort et su anticiper l’evolution de l’economie mondiale Il a un coup d’avance »

            1) Vous avez raison = les ouvriers ont été placé en concurrence internationale après avoir été en concurrence nationale et régionale et municipale.

            2) Ce n’est pas du tout parce que le capital est finaud et a un coup d’avance - Le capital ne planifie rien - il se traine à la remorque des lois inexorables du système économique anarchique. C’est automatiquement instinctivement que le capital s’est étendu à la planète à la poursuite du profit maximum et pour ce faire il devait payer le moins de salaire possible et pour ce faire il devait placer l’ouvrier nouvellement arriver en concurrence avec l’ancien qui ayant débuté plus tôt avait arracher des augmentations.

            3) Les ouvriers de chez Peugeot même s’ils avaient fait toutes les concessions pour ne pas chanter l’international aurait tout de même été saqué même en marchant sur les mains pour faire plaisir aux facho et aux patrons nationaux. Ils n’auraient jamais pu travailler au salaire des vietnamiens avec les prix des biens que connait la France.

            4) Ce qu’il y a de triste c’est que tout ce scénario vécu ici en France, au Canara aux USA recommence en Chine et au Viêt-Nam puis tout cela se déplacera de Chine vers l’Inde et l’Afrique (C’est déjà commencé) Et aujourd’hui les plus grandes grèves au monde sont en Chine - les ouvriers qui débraient parce que les foremans accélère les cadences ou donnent des pénalités (baisse de salaire) ou le patron ne verse pas la paye pendant un mois ou deux

            5) C’est vrai ni les ouvriers européenne ni chinois ne lisent les analyses mais ils font tout de même grève sauvage et brisent tout pour obtenir leur du - conserver leur travail.... et ils ne conserveront pas leur travail et ils n’auront pas d’augmentations de salaires et ils seront tués (exemple sur les navires chinois en haute mer au large de l’Afrique) et ils devront bien résisté et ils feront à la fin l’insurrection sans même avoir jamais lu du Robert Bibeau ( smiley)

             

             


            • Robert Bibeau Robert Bibeau 17 juillet 2014 16:58

              @ MMBBB

              Vous écrivez « Dorénavant la classe ouvriere des differents pays sont en concurrence Les ouvriers bossent et ne font pas des anlayses geo strategiques du travail qu ils soustraient aux compagnons a l’autre bout du monde La capitaliste a ete le plus fort et su anticiper l’evolution de l’economie mondiale Il a un coup d’avance »

              1) Vous avez raison = les ouvriers ont été placé en concurrence internationale après avoir été en concurrence nationale et régionale et municipale.

              2) Ce n’est pas du tout parce que le capital est finaud et a un coup d’avance - Le capital ne planifie rien - il se traine à la remorque des lois inexorables du système économique anarchique. C’est automatiquement instinctivement que le capital s’est étendu à la planète à la poursuite du profit maximum et pour ce faire il devait payer le moins de salaire possible et pour ce faire il devait placer l’ouvrier nouvellement arriver en concurrence avec l’ancien qui ayant débuté plus tôt avait arracher des augmentations.

              3) Les ouvriers de chez Peugeot même s’ils avaient fait toutes les concessions pour ne pas chanter l’international aurait tout de même été saqué même en marchant sur les mains pour faire plaisir aux facho et aux patrons nationaux. Ils n’auraient jamais pu travailler au salaire des vietnamiens avec les prix des biens que connait la France.

              4) Ce qu’il y a de triste c’est que tout ce scénario vécu ici en France, au Canara aux USA recommence en Chine et au Viêt-Nam puis tout cela se déplacera de Chine vers l’Inde et l’Afrique (C’est déjà commencé) Et aujourd’hui les plus grandes grèves au monde sont en Chine - les ouvriers qui débraient parce que les foremans accélère les cadences ou donnent des pénalités (baisse de salaire) ou le patron ne verse pas la paye pendant un mois ou deux

              5) C’est vrai ni les ouvriers européenne ni chinois ne lisent les analyses mais ils font tout de même grève sauvage et brisent tout pour obtenir leur du - conserver leur travail.... et ils ne conserveront pas leur travail et ils n’auront pas d’augmentations de salaires et ils seront tués (exemple sur les navires chinois en haute mer au large de l’Afrique) et ils devront bien résisté et ils feront à la fin l’insurrection sans même avoir jamais lu du Robert Bibeau ( smiley)

               

               


              • eric 18 juillet 2014 08:30

                On ne peut que se réjouir a lire cet amas de stupidités antédiluviennes. Surtout en parallèle avec les autres gugus, alterpostnéoécolosociétauxtroskostalinoléninistes.

                Les guéguerres entre groupuscules de ce genre ont toujours été un facteur déterminant de leur incapacité, en vitesse de croisière, a faire quoi que ce soit de concret dans nos société. L’absence totale de renouvellement de la pensée (ici par exemple, il y a une description de la société qui était déjà erronée au 19 ème siècle) va dans le même sens. En très rapide, ils parlaient de « partis ouvrier » quand la population était paysanne, on continue quand elle bosse dans le services. Ici, le thème c’est, « nous, on est plus ouvriers que les autres partis ouvriers... »

                Cependant, il ne faut pas se rassurer à bon compte. Certes, il sont nuls. Cela se voit en particulier par leur incapacité à se servir de l’outil internet pour diffuser leurs idées et rassembler quelques malheureux, au delà de bénéficiaires nets de la fonction publique bas de gamme qui constitue en général l’essentiel de leurs troupes. « Très concrètement » au NPA, ils ont trouvé UN ouvrier, Poutoux, mais quand tu vas sur leurs sites, leurs grèves, c’est la Poste et les intermittents du spectacle. Des bacs plus 4 façon Besancennot, sous employés « par choix » dans des taches d’exécution. Leur ex petits copains genre Dieudonné Soral, sont quand même à tous égard plus sérieux et plus efficaces dans leurs luttes.

                Ils n’en restent pas moins dangereux. Ce sont des gens comme eux qui ont causé au final, la mort du malheureux étudiant bourgeois Clément Meric, au crane suffisamment bourré pour aller agresser des ouvrier au nom des ouvriers.

                On ne peut se suffire d’éclater de rire à la lecture d’article de ce genre. La vigilance antifasciste reste de mise. Qu’ils déblatèrent leurs absurdités comme ils le veulent. Nous sommes en démocratie. Mais les moindres comportements antirépublicains, illégaux, violents, doivent être suivit de prêt. avec les conséquences légales qui s’imposent. Et nous avons les outils qu’il faut.
                Comme toutes les sectes, ils s’attaquent en particulier aux individus les plus fragiles pour recruter. Alerter la MIVILUDES pour qu’elle soit plus vigilante ?
                Une piste...


                • jaja jaja 18 juillet 2014 09:19

                  Alors Éric on en pincerait pour la répression et la flicaille ? quand au NPA sache qu’il a des militants ouvriers un peu partout. Ce n’est hélas pas encore suffisant pour inverser la donne mais ça viendra... et pas seulement du NPA...
                  J’en profite pour rendre hommage ici à notre camarade Ignace, ouvrier chez Fumel ; CGT et NPA, décédé vendredi dernier dans un tragique accident...
                  http://www.sudouest.fr/2014/07/16/fumel-ils-rendent-hommage-a-ignace-garay-1617012-3603.php


                • eric 18 juillet 2014 10:15

                  « il a des militants ouvriers un peu partout » la formulation même est un aveux....

                  Sinon, oui, je crois que face aux dérives sectaires s’attaquant aux plus paumés, les pouvoirs public ne peuvent pas rester les bras croisés. Surtout dans une république laïque.

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