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Accueil du site > Actualités > Politique > « La Cause du Peuple »

« La Cause du Peuple »

Ce journal que l’on attribue en priorité à Jean Paul Sartre puis à Serge July, a d’abord été créé par Georges Sand en 1848 et c’est l’occasion de prendre conscience d’une réalité : la révolution française reste à faire.

Bien sûr, il y a eu 1789, la prise de la Bastille et tout le reste, mais peut-on qualifier de révolution ce qui s’est passé, puisqu’il s’agissait seulement pour la bourgeoisie de déposséder le Roi de son pouvoir ? lien

Pour faire court, le Roi avait congédié Necker, le grand argentier du royaume, lequel avait toute la confiance des bourgeois, et ceux-ci ont décidé d’armer la population afin de renverser le monarque, puis une fois la mission réussie, ils ont récupéré les armes qu’ils avaient distribué, en échange du versement de 40 sols, ce qui équivalait à 2 journées de travail. lien

Il faudra attendre 1791 pour voir débouler la révolution du peuple, laquelle sera anéantie par La Fayette qui fera tirer sur les insurgés. lien

Bien sur, il reste la célèbre « déclaration des droits de l’homme et du citoyen », mais n’est-elle pas encore aujourd’hui plus du domaine de la fiction que de la réalité... ?

Les hommes sont-ils « libres et égaux en droits »…la loi est-elle « la même pour tous »…tous les hommes sont-ils toujours « présumés innocents jusqu’à ce qu’ils aient été déclarés coupables ?…  »

Et quid de « la liberté d’exprimer une opinion, même religieuse ? ». lien

Puis est venue la Commune, matée par un certain Adolphe Thiers.

Etonnante carrière que celle de cet homme.

Il avait sur la religion des idées très arrêtées, affirmant que « la religion va plus loin que la philosophie  », ajoutant que « seule la religion qu’est le Christianisme a donné un sens à la douleur  »… il serait intéressant de savoir ce qu’en pensent les bouddhistes tibétains martyrisés par le pouvoir chinois, et d’autres…

Cet homme qui se disait « un homme de progrès », un « Républicain » avait refusé les chemins de fer, et était en réalité le chantre de la défense de la propriété et du protectionnisme, œuvrant toujours pour le camp monarchiste ou bourgeois. lien

Il est probable qu’il dut son succès à une indéniable éloquence, maniant allègrement le cynisme : « la science de gouverner est toute dans l’art de dorer les pilules » disait-il. lien

Celui qui avait déclaré : « la République sera conservatrice ou ne sera pas » s’était toujours opposé aux idées défendues par la gauche. lien

Lors des 3 glorieuses, épouvanté par les coups de feu, il fuit Paris, puis une fois le calme revenu, se met au service de Louis Philippe, devenant à 37 ans ministre de l’intérieur. lien

En 1834, lors de la fameuse révolte des Canuts Lyonnais, ces ouvriers de la soie, Thiers va commander au Préfet de Lyon : «  ne reculez devant aucun moyen de destruction  », ordonnant très clairement de résoudre au besoin par la force des canons tous ces trublions. lien

A 43 ans, il devient Président du Conseil, mais ne le restera pas longtemps, Louis Philippe trouvant inquiétant sa volonté d’entrer en guerre contre les Britanniques. lien

Il va ronger son frein quelques années, puis à la faveur du soulèvement de 1848, il va d’abord se mettre à l’abri, appliquant la règle du « courage, fuyons… », et une fois l’ordre rétabli, il analyse la nouvelle situation : 2 groupes monarchistes s’affrontent pour prendre le pouvoir, et il se fera le chantre de la République, avec comme devise : c’est le régime qui divise le moins.

Contre toute attente, c’est Louis-Napoléon Bonaparte, un vague descendant de l’empereur Napoléon, qui va l’emporter.

Thiers considère que le nouvel élu est « un crétin manipulable », ce en quoi il se trompe lourdement, puisque Louis-Napoléon Bonaparte va tout renverser, la République et le reste, en se faisant nommer Empereur, exerçant son pouvoir pendant 18 ans. lien

Arrive la guerre, et la catastrophe de Sedan, provocant la chute de l’Empire, Thiers, à 74 ans, rêve que son heure est enfin venue.

A cette époque, un romancier nommé Elémir Bourges, fera de lui une description cruelle : « une espèce de nain ridé, à figure de vieille fée, les cheveux dressés en huppe, un petit nez crochu, entre des lunettes ». lien

Toujours est-il que Thiers préfère provisoirement rester dans l’ombre, conscient que le nouveau gouvernement ne va pas rester trop longtemps populaire, parce qu’obligé de « se salir les mains  » : il faudra céder l’Alsace et la Lorraine à l’ennemi, et surtout, tout comme après la prise de la Bastille, reprendre les armes au peuple.

En effet devant la menace allemande, le pouvoir impérial avait fait rentrer dans la garde nationale, laquelle en principe était issue des milieux nantis, monarchistes ou bourgeois, des milliers d’hommes issus des milieux populaires : pour 250 000 gardes, ceux-ci représentaient plus de la moitié, et il fallait vite les désarmer.

Alors Thiers ne veut pas se mêler de ça : espérant que ceux qu’il appelle « les Jules » vont faire le sale boulot, se couvrant les mains de sang, et il va faire le tour de l’Europe, se présentant dans les chancelleries étrangères comme le sauveur républicain, futur président d’un état neutre, et pacifique.

De retour à Paris, il se prétend porte parole des gouvernements européens, chargé d’une mission humanitaire.

Sauf qu’à ce moment, le général Achille Bazaine, et son armée de 180 000 hommes, a tourné sa veste, faisant allégeance à la Prusse, provocant la colère populaire parisienne, laquelle soutiendra son gouvernement. lien

Thiers, comprenant qu’il va falloir attendre encore un peu, se réfugie chez le chancelier Bismarck, lequel est à Versailles, lui promettant, une fois de plus, que lorsqu’il sera au pouvoir, il aura l’Alsace et la Lorraine.

C’était sans compter sur Gambetta qui à Tours, en 3 semaines, est parvenu à lever une armée considérable bien armée, forte de  125 000 hommes, artillerie, cavalerie, et qui est décidé à faire une guerre nationale.

Or Metz n’est toujours pas tombé, et Bismarck ne dispose que de 40 000 hommes pour se défendre, ce qui inquiète beaucoup Thiers, qui avait recueilli les confidences de Gambetta, décidé à attaquer le 29 octobre.

Ce qui n’arrange pas beaucoup les affaires de Thiers qui a bien compris que la fatale victoire de Gambetta fera de lui un héros, et probablement le futur chef du gouvernement.

Il va donc convaincre le général en chef des forces armées de Gambetta, un certain D’Aurelle de Paladines, de ne pas lancer l’attaque, qu’il qualifie d’insensée du point de vue social.

Ce dernier va donc justifier auprès de Gambetta le report de l’attaque, prétextant la pluie, un terrain peu favorable, et tergiversera pendant 13 jours (lien) amenant la capitulation… l’armistice sera signée le 28 janvier (lien) et le peuple français réclamera une assemblée, provocant les élections du 8 février 1871, laquelle sera majoritairement composée de nobles et de bourgeois, enfin provisoirement réconciliés.

Il y eut sur 650 députés, 500 monarchistes, sauf que la vieille querelle entre légitimistes de Charles X et les Orléanistes de Louis Philippe perdurait, et Thiers va reprendre l’idée qu’il avait lancée en 1848  : en attendant que la fusion entre les monarchistes se réalise, il se propose en chef d’une république conservatrice.

Dans le camp des républicains, se trouve d’abord Louis Blanc, un homme défendant les idées de la gauche, et qui avait fait l’un des meilleurs scores (216 000 voix), suivi par Victor Hugo, opposant notoire à Napoléon III, mais aussi Gambetta, piégé par la manœuvre honteuse de Thiers, ce qui lui avait fait perdre de son aura, Garibaldi complétant le trio de tête.

Or Thiers élu dans 26 départements (à l’époque, on pouvait se présenter dans plusieurs départements), et auréolé de ce succès électoral sera finalement nommé « chef de l’exécutif ».

Il doit encore résoudre un problème, c’est mater la fronde de Paris : il évoquait à l’époque le concept de « réduire Paris  », opération délicate, car ses prédécesseurs n’avaient pas désarmé la garde nationale, dont on n’a pas oublié que 150 000 d’entre eux venaient du petit peuple.

Alors que faire ?

Thiers va d’abord se rendre auprès de Bismarck, toujours à Versailles et qui n’est pas tout à fait content : il a bien obtenu l’Alsace, validée par la conférence des neutres qui s’était tenue à Londres, mais n’avait pas eu gain de cause pour la Lorraine.

C’est Thiers qui va « tout arranger », demandant, via son gouvernement, à Belfort qui avait résisté à l’ennemi, de se rendre, (lien) et Belfort servira de monnaie d’échange à Bismarck lequel otiendra enfin la Lorraine. lien

Vient le soulèvement de la Commune de Mars 1871, et devant les « dérives » de la garde nationale parisienne qui s’est érigée en fédération républicaine, il nomme à sa tête un monarchiste, lequel pour la reprendre en main commence par supprimer les soldes, seule ressource financière des fédérés.

Puis Thiers se fera aider par les armées de Bismarck pour combattre la commune : près de 40 000 communards vont perdre la vie, 35 000 autres seront emprisonnés, jugés, et pour certains condamnés à mort. lien

Aujourd’hui la devise présente sur le fronton de nos mairies « liberté, égalité, fraternité  » n’est pas toujours d’actualité, et les politiques sont plus souvent tenté de « se servir », plutôt que d’être au service de ceux qui les ont élus.

Rien n’est donc encore fait.

Comme dit mon vieil ami africain : « qui veut du miel doit affronter les abeilles ».

L’image illustrant l’article vient de « lacausedupeuple.blogspot.fr »

Merci aux internautes pour leur aide précieuse

Olivier Cabanel

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73 réactions à cet article    


  • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 5 août 2014 08:49

    Printemps 1973... les lycéens se joignaient aux étudiants qui découvraient que Debré père, alors ministre de la défense (euh pardon, ministre de la guerre, comme on disait à l’époque), leur faisaient sauter les sursis militaires...
    J’ai vendu je crois les dernier numéros de la Cause du Peuple à cette époque. Pas par adhésion particulière à la GP, mais il y avait à l’époque une collusion quasi-systématique des groupes gauchistes, comme les appelait Marchais, une espèce de solidarité devant la réalité insolente des Fafs, des Gud ou autres Sac... Ce qui n’empêchait pas les anar de Révolution ! de railler les maos de la GP sous l’oeil moqueurs des Trotskos de la ligue, etc etc... Nous autres, au PSU, on jouait les donneurs de leçons d’autogestion malgré leur quolibets amusés...
    Et un jour de ce printemps 73, presque tout naturellement sortie de l’entonnoir de Debré, la nouvelle est tombée et on a commencer à bomber partout, sur tous les murs possibles :
    « Bientôt partout, Liberation ! ».
    Et un jour, crac, diffusion du 1er Libé, fils naturel de la CP. Je me souviens des noms des rédacteurs sous le titre... Victor, July, et curieusement, "JP Sartre, JP Sartre, JP Sartre..., 3 fois, comme une triple caution morale intellectuelle et politique, avais-je osé interpréter...
    On y a gagné au change : La cause du peuple, pleine de pages, était lourde à diffuser. Quel pied, ce Libé avec son unique page ! Ce 1er Libé, qu’on a diffusé... place de la Libération à Nice.
    Mais aujourd’hui, fils naturel de ma chère CP ou pas, j’en suis meurtri mais il me tarde que cet indigne héritier disparaisse, avec son July de fondateur, désolé.
    Merci pour le flashback Olivier.


    • olivier cabanel olivier cabanel 5 août 2014 08:59

      Merci Emmnuel

      oui, je crois que nous avons fait à peu près le même parcours... le mien étant plutot du coté de l’écologie...je me souviens d’avoir fait la musique d’un film qu’un ami avait réalisé sur les événements à Paris...
      moi j’étais à Genève ou les manifs succédaient au manifs...
      grands souvenirs.
      mais le plus important reste à faire.

    • cevennevive cevennevive 5 août 2014 09:21

      Olivier, Emmanuel, bonjour,


      Nostalgie, nostalgie...

      A cause de la Cause du Peuple, j’ai passé quelques heures au poste de gendarmerie à Alençon.

      Dans cette ville bien pensante, il était très suspect de vendre un journal « subversif » dans la rue, à plus forte raison si nous avions sur nous « la Gueule Ouverte », « le troisième sexe » de Simone de Beauvoir et la « Révolution sexuelle » de Wilhelm Reich, et si, étudiante, nous étions déjà « un peu » divorcée...

      Pionne dans un lycée de la Sarthe, j’ai eu très peur pour mon emploi et je me suis tenue bien tranquille pour le reste de l’année.

      Olivier, cette leçon d’histoire est la bienvenue. J’espère qu’elle rafraîchira la mémoire de tous les plus jeunes d’entre nous qui nous soupçonnent parfois d’avoir vécu le meilleur des années qui précèdent. Il y eut pourtant des moments difficiles, et nous avons dû lutter nous aussi pour plus de liberté et d’égalité.

      Bonne journée.


      • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 5 août 2014 10:37

        Ne vous inquiétez pas, nos fiches sont soigneusement tenues à jour chez les RG, que j’ai maintenant parfois tendance à considérer comme de vieux complices. Je suis persuadé que certains d’entre eux ont la même nostalgie des engagements de l’époque qui véhiculaient de vrais idéaux collectifs, au vu des indigence politique et vaines violence démagogique actuelles... qui nous emmènent vers des horizons... loins d’être idéaux.
        Comme dit Olivier il en reste à faire. C’est l’important : qu’il reste quelque chose à faire.
        J’avais oublié La Gueule Ouverte... smiley


      • olivier cabanel olivier cabanel 5 août 2014 11:21

        cevennevive

        je ne suis pas vraiment animé par un sentiment de nostalgie, je voulais juste faire remarquer aux lecteurs que depuis 1789, pas grand chose n’a réellement bougé.
        les avancées sont minimes, et les élus sont la plupart du temps des nantis...
        à voir leur patrimoine dévoilés depuis peu, on en a la confirmation.
        alors oui, nous avons un joli texte, la déclaration des droits de l’homme et du citoyen...mais n’est-ce pas encore aujourd’hui plus une déclaration d’intention qu’une réalité ?
        thats the question...
         smiley
        merci de ton commentaire

      • Garance 5 août 2014 13:41

        Comme c’est touchant ces souvenirs d’anciens combattants rescapés des barricades de 68 :  smiley


         « CRS : SS.... !!!

        - Etudiants diants diants.... !!! » 

        On en chialerait presque

        Merci pour ces témoignages : ils ont égayés ma journée : j’arrête : je pourrais devenir sarcastique , alors que le sujet est sérieux  smiley  smiley  smiley

        Pour les choses à venir , ne vous dérangez pas ; on fera sans vous ; vous êtes trop craignoss   :->



      • julius 1ER 5 août 2014 15:41

        @Garance, 

        alors toi tu es un vrai con et encore je mesure mes propos, !!!!!!!!!

      • Garance 5 août 2014 16:50

        Julius à jamais le premier


        Si tu courrais aussi vite que je t’emmerde tu n’aurais pas besoin de voiture  smiley

      • Garance 5 août 2014 16:50

        Julius à jamais le premier


        Si tu courrais aussi vite que je t’emmerde tu n’aurais pas besoin de voiture  smiley

      • olivier cabanel olivier cabanel 5 août 2014 17:11

        garance

        une solution citoyenne ne peut exclure personne, et votre phrase « on fera sans vous » montre les limites de votre citoyenneté...n’oubliez pas liberté, égalité et... fraternité.
         smiley

      • cevennevive cevennevive 6 août 2014 10:01
        Garance,

        « Pour les choses à venir , ne vous dérangez pas ; on fera sans vous ; vous êtes trop craignoss »

        Vous avez sans doute raison Garance... Faites sans nous.

        Mais pour le moment, je ne vois pas beaucoup de changement que vous auriez apportés à la cause du peuple ces dernières années.

        Je crois pouvoir dire que beaucoup de retraités seraient prêts, comme moi, à vous aider à changer les choses. Dites-nous comment vous voulez vous y prendre. Mais n’oubliez pas que la plupart de nos gouvernants ont sensiblement le même âge que moi (et quelquefois bien plus vieux !) et que vous aurez à lutter contre des « craignoss » qui ne vous feront grâce d’aucune mansuétude.

        Bonne journée.


      • mmbbb 10 août 2014 11:20

        le peuple est idiot simplement il semble s’accommoder mais je vous affirme que la devise de jules Cesar diviser pour regner marche Je crois que vous etes canadien faites une etude sur les syndicats francais Leur seul but vivre grassement des dotations et defendre son pre carre Chereque un ancien de la CFDT a mange dans la main de Hollande et a ete promu president d’un machin Observatoire de la pauvrete Nous croulons sous les rapports en france comme si nous savions pas qu’il avait de la pauvrete Je connais beaucoup de personne de gauche qui ne sont pas pres a bouger puisque leur statut de petit bourgeois les empeche de toute action ou plutot ne veulent pas s’engager pour une cause Hormis d envier et de jalouser voila ce qu’ils savent faire Quant a libe ce journal tenu par les capitalistes n’est presque plus lu est la preuve que l ideologie de gauche est en fin de course 


      • mmbbb 10 août 2014 12:38

        je soutiens Garance et je suis un con un vrai Votre salope de Con Bendit bon petit bourgeois de gauche comme tant d’autre ayant bien profites du systeme tout en passant leur vie a critiquer cette societe de consommation se recyclant dans le parti a la : le parti ecologique et sont autant ecolos que je suis charcutier traiteur et laissant pour les jeunes generations un vrai merdier vos souvenirs d’anciens combattant je m’en bas les couilles Si les CRS avaient de vrais SS comme le rappelle H Amouroux qui avait connu les vrai votre revolution de merde aurait durer 2 heures 


      • cevennevive cevennevive 5 août 2014 09:33

        Olivier,


        « Rien n’est donc encore fait », 

        Hélas, je crois que c’est de pire en pire... Qui aujourd’hui est capable de lutter efficacement contre la finance, les lobbies, la prépondérance des US, le dollar ?

        Nos pauvres « Droits de l’Homme » ne représentent que des mots sur un parchemin, ni plus ni moins efficaces que la Bible ou le Coran.

        Nous n’avons plus à lutter contre un pouvoir déficient ou véreux, nous avons à lutter contre le Monde entier, ou plutôt ceux qui veulent représenter le Monde entier. Impossible !

        La citation de votre ami Africain est très juste, mais ce miel que nous pourrions voler à un essaim d’abeilles, il nous faut aujourd’hui aller le chercher dans un antre peuplé de requins, de frelons et de serpents. Impossible !

        Allez, pardonnez-moi, je ne veux pas décourager les plus jeunes...


        • olivier cabanel olivier cabanel 5 août 2014 17:14

          cevennevive

          ce serait oublier que ce « pouvoir déficient et véreux » n’est qu’une minuscule partie de la population.
          et ce miel, il est à porté de main.
          juste une question de volonté.
          bon ceci dit, des réseau citoyens existent déjà et fonctionnent on ne peut mieux.
          c’est déjà ça de pris.
           smiley

        • caillou40 caillou40 5 août 2014 10:47

          +++Très bon article sur les révolutions volées...(la révolution française reste à faire.)..Le peuple aura t il un jour le courage de se prendre en mains sans recourir aux mafias politiques.. ?

          Pourquoi avoir un si gros cerveau pour ne pas s’en servir...

          • olivier cabanel olivier cabanel 5 août 2014 11:22

            caillou,

            merci, c’est sympa.
            merci aussi d’avoir posé les bonnes questions !
             smiley

          • gogoRat gogoRat 5 août 2014 10:52

            * Les hommes sont-ils « libres et égaux en droits »… la loi est-elle « la même pour tous »…
            >>> En France ? : clairement non, dès lors qu’il existe des « statuts », associés à des ramifications d’une loi à géométrie variable, qui font que les procès aux prud’hommes en arrivent à laisser constater des confusions jusque dans la bouche de magistrats en exercice de leur fonction ...

            * tous les hommes sont-ils toujours « présumés innocents jusqu’à ce qu’ils aient été déclarés coupables ?…  »
            >>> au-delà d’une approche seulement procédurière, ne s’en référant qu’à la Justice d’un « système » que tout bon Français passe son temps à conspuer, il serait bon de se souvenir
            - que, moralement, seuls des actes peuvent être jugés.
            - que la qualité du verdict est directement liée à l’honnêteté du jugement : de ses arguments et des capacités de défense assurés à ceux que l’on juge.
             Nos canards ou nos cancans n’auraient-ils pas un peu trop tendance à participer surtout d’un travail de diffamation visant là encore des personnes (rarement averties de l’attaque) plutôt que de tendre à redresser des torts ?

             Défendre une « cause du peuple » implique avant tout la très délicate et primordiale question de la légitimation :
             qui est fondé, (et comment ?) de dire ce qu’est la cause du peuple ?
             - des délégués (élus par une technique de scrutin bien particulière) ?
             - des représentants estampillés à vie par un titre ? (Fût-il obtenu selon un a priori de collégialité ... ) 
             - des canards ?
             - des cancans ?

             


            • olivier cabanel olivier cabanel 5 août 2014 11:23

              gogorat

              je partage totalement.
              merci

            • mmbbb 10 août 2014 12:00

              les juges sont irresponsables juridiquement cela va de soit Vous etes dans le general et sur le fond vous n’avez pas tort Certes mais que dire des erreurs judiciaires comme l’affaire Dutroux ou le cineaste Tavernier fut condamne parce qu’il critiquait le juge Burgaud Ce juge peut continuer tranquillement sa carriere et n’a pas eu de compte a rendre sur son erreur professionnelle  Que dire des grandes affaires a la francaise comme l’amiante affaire de sante publique et les affaires financieres ( credit lyonnais, concussion malversation ) la plupart finissent par un non lieu Comme le faisait remarquer le livre de Mr This expliquant qu’une justice qui n’est pas ponderee n’est pas une justice Je sais que vous etes omniscient et que votre propos est d’une hauteur de vue que n’ai pas vous allez me gratifier « de conternant » mais votre commentaire oublie ceci la France est souvent rappele a l’ordre par la Cour europenne de justice Comme le disait ce cher Rabelais la justice est une toile d’araignee qui capture les moucherons et laisse passer les bourdons 


            • olivier cabanel olivier cabanel 10 août 2014 15:00

              mmbbb

              irresponsables ? pas sur.
              d’ailleurs ce serait ne pas tenir compte des jurés, souvent manipulés par le juge...
              il faut que les juges aient au dessus d’eux une instance capable de les sanctionner, sinon, ç’est trop facile.
              on sait depuis toujours, et ça c’est confirmé récemment, qu’ils peuvent subir des pressions, et y céder... l’affaire limpide pourtant de bettencourt finit en queue de poisson... non lieu... et pour quelles raisons a votre avis ?
              pour que les juges puissent vraiment etre indépendants, il faut une autorité de surveillance, sinon c’est la porte ouverte à n’importe quoi.
              non ?
              merci de votre commentaire.

            • mmbbb 10 août 2014 17:30

              a mon humble avis de citoyen l’affaire traite par le juge burgaud fut une erreur professionnelle Il n’a pas ete sanctionne comme il aurait du l’etre et comme je l’evoquais ; Tavernier ce sanguin ( ce n’est pas un reproche ) lui le fut Le juge Burgaud est l’archetype du fonctionnaire compétant en droit ( un technicien du droit ) mais n’ayant aucun recul sur l’affaire traitee Par ailleurs la justice n’a pas fonctionnee correctement et aucun clapet de securite n’a ete active En resume au pays des droits de ’homme avoir de telle erreur judiciaire n’est pas acceptable Comme beaucoup de juges d’instruction, l’intime conviction confine a l’inquisition Quant aux affaires financieres et les affaires sanitaires comme l’amiante et le rendu du proces des farines animales c’est le non lieu CQFD cette justice me fait honte non pas que je sois un Robespierre qui veuille absolument des coupables et se draper dans un drap de vertu, mais trop de non lieu decribilise cette institution La justice est un des pillier de la democratie et cette justice est perfectible Avant de donner des lecons au monde entier nous devrions avoir une justice plus ponderee Salutations 


            • Xenozoid 5 août 2014 12:28

              et c’était pas balzac qui écrivait a george sand, a cet époque(1871) ,de mémoire :
              « la démocratie a pour but d’élever le prolétaire au niveau de bêtise du bourgeoi »


              • jullien 5 août 2014 13:25

                Flaubert : Balzac était décédé depuis plus de vingt ans (il aurait cependant probablement approuvé).


              • Xenozoid 5 août 2014 13:34

                merci Julien,comme quoi la mémoire


              • Pepe de Bienvenida (alternatif) 7 août 2014 07:49

                Le hic, c’est que le prolétaire a déjà le niveau de bêtise du bourgeois ; et que par conséquent, il en partage les rêves.
                Si le peuple, c’est ce machin qui fait 1000 km aller-retour pour étaler son suif sur les plages, la révolution est encore très, très loin.


              • olivier cabanel olivier cabanel 7 août 2014 13:44

                Pepebien sur, c’est vrai.mais les peuples ont changé par la volonté de quelques uns.les intrigants, juste portés par la volonté de prendre le pouvoir, pour se servir du peuple...et les résistants, juste portés par un volonté plus citoyenne.alors bien sur « lmachin qui fait 1000 km aller-retour pour étaler son suif sur les plages » il ne faut pas compter sur lui pour changer l’ordre des choses... et ils sont la majorité.

                mais cette majorité est fragile.

              • jullien 5 août 2014 12:40

                @ Olivier
                Thiers a toujours été l’incarnation jusque à la caricature de ce que pensait la bourgeoisie française de son époque. S’il n’avait pas existé, il aurait fallu l’inventer.

                Il y a une petite erreur dans ce que vous écrivez : à la faveur du soulèvement de 1848, il va d’abord se mettre à l’abri, appliquant la règle du « courage, fuyons… ».
                Non : il avait proposé à Louis-Philippe un plan de réduction de l’insurrection. Celui-là même qu’il reprendra en mai 1871. C’est Louis-Philippe qui, convaincu d’être devant une vaste conspiration, préféra abdiquer. Un mois plus tard, Thiers se mit en campagne électorale devenu « miraculeusement » républicain mais toujours aussi attaché à défendre la « propriété » et « l’Ordre » (les gens de droite écrivaient vraiment ce mot avec une majuscule). Vous n’avez pas mentionné son arrestation lors du coup d’Etat du 2 décembre 1851 : elle lui a pourtant permis de se faire passer pour un martyr de la liberté. Il ne précisait pas qu’il avait rêvé de se présenter à l’élection présidentielle de 1852 une fois le « crétin » parti et était convaincu d’être élu haut la main.

                Quant à la religion, qu’on me pardonne l’auto-citation mais voici ce que j’écrivais il y a quelques mois (http://www.agoravox.fr/actualites/religions/article/une-histoire-et-un-bilan-du-148456) :
                Il ne faut cependant pas croire que l’affrontement entre conservateurs et libéraux était celui des chrétiens encore plongés dans l’obscurantisme contre les audacieux libres-penseurs. Beaucoup de conservateurs étaient des « chrétiens par peur ». La bourgeoisie française* (à l’époque ce terme désignait ceux résidant en ville et tirant leurs revenus d’une profession libérale ou de la terre, non les rares industriels : nous dirions les classes moyennes et les élites urbaines) était imprégnée de voltairianisme. À une époque où les idées de Voltaire n’avaient pas été triées de façon à ne retenir que les appels à la liberté de pensée et à la tolérance religieuse, cela signifiait que ses propos sur le rôle essentiel de la religion pour maintenir l’ordre social et la moralité des masses étaient considérés comme allant de soi. En d’autres termes, Dieu selon les bourgeois était un service supérieur de police. D’où cette fameuse phrase d’Adolphe Thiers que l’on est censé trouver admirable : « Je veux rendre toute-puissante l’influence du clergé, parce que je compte sur lui pour propager cette saine philosophie qui apprend à l’homme qu’il est ici-bas pour souffrir et non cette autre philosophie qui dit au contraire à l’homme : « Jouis » ». Cela était compatible avec un anticléricalisme méprisant et l’absence de pratique religieuse car il était entendu que c’était le peuple (sans pouvoir et sans droit de vote, le suffrage étant censitaire) qui avait besoin de discipline
                Avec des amis pareils, l’Église n’avait pas besoin d’ennemis !

                Quant à son ralliement à la République, c’est parce qu’il trouvait que la place était bonne et qu’il craignait qu’un régime monarchique soit de nouveau renversé par le peuple. Le résultat est qu’il y a longtemps eu une controverse entre d’une part ceux qui disaient « Il a massacré les communards ! C’est un salaud » et ceux qui répondaient « Mais il a rétabli la République ! Il faut le commémorer ». Dans le chef-lieu de département où je vis, il y a longtemps eu un petit jeu : à chaque changement de majorité municipale, le « Boulevard des fédérés » devenait le « Boulevard Adolphe Thiers » ou vice-versa. On a fini il y a quelques années par décider que désormais le boulevard porterait les deux noms.

                Je suis partisan de mettre ce grand anti-démocrate au programme et de le donner en (contre-)exemple aux enfants : ce serait une tâche de salubrité publique ! J’espère que vous n’en voudrez pas à un « jeunot » qui n’était pas né en 1973 d’être intervenu.


                • olivier cabanel olivier cabanel 5 août 2014 17:18

                  julien

                  je n’ai fais que citer les propos d’un historien indiscutable qui a pour nom Henri Guillemin, et j’ai repris mot à mot ses propos. je serais surpris qu’il se soit trompé.
                  la question reste ouverte...mais je vous encourage vivement à écouter la vidéo proposée dans l’article, elle ne dure que 20 grosses minutes, mais c’est passionnant.

                • Julien30 Julien30 6 août 2014 12:39

                  Aucun historien n’est indiscutable, et surtout pas Guillemin qui souvent tombe dans la propagation des légendes de gauche.


                • olivier cabanel olivier cabanel 7 août 2014 13:47

                  julien 30

                  attention a ne pas confondre les historiens « romantiques », ceux qui, usant du copié collé, transmette des vérités discutables, et les agrémentant de leurs romances, et ceux qui (comme Guillemin), font de véritables enquêtes, apportant les preuves de ce qu’ils publient, ou disent.
                  c’est là toute la différence.
                   smiley

                • alinea alinea 5 août 2014 13:13

                  Il nous a fallu presque, (ça dépend qui !) deux siècles pour apprendre que la révolution française avait été bidonnée et volée par les bourgeois ; aujourd’hui, on sait à l’instant que les révolutions arabes, ukrainiennes, sont manipulées, bidonnées et volées par L’USUE !! C’est déjà un progrès ; la question est de savoir si ça nous servira de leçon, ou bien si nos débordements futurs et inévitables seront eux aussi récupérés par un pouvoir enjôleur !
                  Pas très optimiste tout ça !! On se doute qu’il s’en trouvera toujours pour dévoyer les élans populaires, pour leurs profits ! leur grande force étant de flatter, séduire.... vous savez... le Diable !! Ça fait longtemps qu’on en parle, de Dieu et de Satan !! sortir de cette condition, est-ce possible, à échelle de notre imaginaire anticipateur ???


                  • olivier cabanel olivier cabanel 5 août 2014 17:21

                    Alinea,

                    oui, le constat est cruel.
                    ceci dit, j’ai le sentiment que plus grand monde n’est dupe...il faut voir la désaffection des urnes récente pour le constater.
                    mais ne pas aller voter est rendre service à ceux qui se servent de l’état plutôt que de le servir, et il faudra vite trouver une solution pour en sortir par le haut.

                  • Pepe de Bienvenida (alternatif) 7 août 2014 07:52

                    Eternel débat : vu l’étroitesse du choix, aller voter n’est-ce pas avaliser un système ?


                  • chantecler chantecler 7 août 2014 11:55

                    Euh non ce n’est pas une nouveauté : faut pas confondre république et socialisme .

                    Pour le reste l’article est intéressant sauf un point curieux : « les bourgeois ont armé le peuple », ah oui et comment ils ont fait ?
                    Ils avaient les clés des armureries ?
                    Je pense que la révolution a été récupérée petit à petit par la bourgeoisie .
                    Et encore : le 14 juillet 89 marque un désaccord entre le peuple et le roi auquel on voulait adjoindre une constitution mais pas le divorce .
                    Celui ci s’opèrera à partir de la fuite à Varennes et la prise de conscience que des armées émigrées et des empires impériaux ( A.H) attendaient pour rétablir l’ordre du côté de Coblence .


                  • olivier cabanel olivier cabanel 7 août 2014 13:48

                    chantecler

                    vous savez, quand on a les moyens financiers (et c’était le cas), ce n’est pas difficile de trouver des armes...

                  • Marc Chinal Marc Chinal 5 août 2014 15:15

                    Je me demande combien de temps il faudra pour que les « intelligents » comprennent que le principal problème de l’humanité ne vient pas du Kapital, mais de ce qui constitue le capital, à savoir l’utilisation de monnaie.
                    .
                    En attendant de comprendre que le problème vient de cette utilisation de monnaie (quelle qu’elle soit), et bien on continue à massacrer l’environnement, massacrer ses voisins, etc...
                    Merci les humains « intelligents » !


                    • claude-michel claude-michel 5 août 2014 15:20

                      Les peuples..ces animaux qui refusent d’être civilisés.. ?


                      • aimable 5 août 2014 15:55

                        cette phrase , vaut tous les long discours !


                      • julius 1ER 5 août 2014 15:24

                        A cette époque, un romancier nommé Elémir Bourges, fera de lui une description cruelle : « une espèce de nain ridé, à figure de vieille fée, les cheveux dressés en huppe, un petit nez crochu, entre des lunettes »

                        @Cabanel,
                        un instant j’ai cru qu’il s’agissait de Sarkosy devenu vieux !!!!!!!!!!!!

                        • olivier cabanel olivier cabanel 5 août 2014 17:22

                          Julius

                          oui, faudra attendre quelques années, et s’il prend du poids, ça pourrait bien faire l’affaire.
                           smiley

                        • julius 1ER 5 août 2014 15:38

                          @Cabanel,


                          belle tranche d’histoire que celle-là, fonctionnant avec les mêmes ressorts qu’aujourdhui, cad la veulerie, l’intérêt personnel immédiat, la rouerie,et avec en prime une histoire romancée à souhait où la propagande devient l’histoire officielle...
                          à mettre en parallèle avec un sondage de valeurs actuelles, qu’ils n’ont pas publié car paraît-il les politiques sont tellement discrédités, que voici quelques extraits :
                           Mais la stupeur :

                          1. 50% ne croient plus à la démocratie et souhaitent avoir à la tête du pays

                          « un homme fort qui n’a pas à se préoccuper du parlement ni des élections ».

                           Traduction en clair : un roi ou un dictateur, ou du moins un pouvoir personnel fort ??

                           12% souhaitent même que l’armée dirige le pays !

                           C’est du jamais vu depuis 200 ans et ça montre la crise où ces gouvernements d’énarques


                          Je ne sais pas sur quelles bases sont faits ces sondages en tous cas si cela est vrai cela confirme la théorie du chaos......

                          mais aussi qu’à sacrifier la liberté au profit de la sécurité à la fin on n’ a ni l’une, ni l’autre.............






                          • antyreac 5 août 2014 16:45

                            Contre le fascisme ,le capital ,le capitalisme en voilà des raccourcis bien saisissants et qui n’ont souvent rien voir les uns avec les autres

                            Le capitalisme et le capital semblent encore aujourd’hui indispensable dans une économie moderne même les communistes s’en referaient (le capitalisme d’état)
                            Quant aux le fascisme est une forme de dictature qui a sévit en Allemagne et en Italie il y a 70 ans

                            • cistus 5 août 2014 17:41

                              C’est vrai que cette affiche ne mène a rien, il s’agit juste de flatter l’ego des gauchistes.

                              Le vrai combat a mener aujourd’hui c’est la démocratie directe ou participative. 


                            • Pepe de Bienvenida (alternatif) 7 août 2014 07:55

                              Et la démocratie directe, à quoi mènerait-elle ? A un remake de « douze hommes en colère » ?


                            • cistus 9 août 2014 21:48

                              @Pepe de Bienvenida 

                              On vient prêcher la bonne parole, on se révulse contre le sort que nous inflige l’Elite Occidentale et puis on vient cracher sur une démocratie plus directe


                            • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 5 août 2014 17:26

                              @olivier cabanel

                              «  »Bien sûr, il y a eu 1789, la prise de la Bastille et tout le reste, mais peut-on qualifier de révolution ce qui s’est passé, puisqu’il s’agissait seulement pour la bourgeoisie de déposséder le Roi de son pouvoir ? «  »

                              Enfin quelqu’un qui regarde vers quelque chose !!! En effet la contre-révolution française avait bien étouffé dans l’œuf une véritable Révolution humaine que le monde civilisé du XVIII siècle avait espérée ! Pour tous les textes et dissertations trompeuses, il y a eu une récupération politique et le monde entier sait que la philosophie des « droits de l’homme » était née d’abord en Angleterre et en Amérique !

                              Ce n’était pas le « Royaume de France » qui était vraiment en cause à cette époque parce que toute l’Europe était royaumes et principautés, c’était plutôt le foisonnement des privilèges ridicules et insolites que se permettaient tous ceux qui gravitaient autour de la famille royale au sens large  ! Le peuple n’était pas alors administré, il était juste une masse d’esclaves au service d’une noblesse de l’estomac ! Le peuple français ne voulait pas éliminer le Roi...

                              La contre révolution française avait immédiatement réhabilité la politique des privilèges et de la noblesse et le royaume de France de la terreur et du terrorisme s’était métamorphosé en un Empire qui voulait déborder sur l’Europe et sur le Monde !

                              Quelle « cause du peuple » Olivier ? Le peuple connait-il au moins sa véritable cause ? A ceux qui ne comprennent pas le comportement du peuple (français) je rappelle que ce qui est valable individuellement l’est aussi collectivement  : J.P Sartre disait « Je me fais à partir de ce qu’on m’a fait »... Et « naturellement » le peuple (français) ne peut pas échapper à cette loi, il ne réagit que conformément à tout ce qu’il a ingurgité, avalé et subi durant des siècles  ! Il applaudit là où il devrait s’indigner et se révolter et de l’autre côté il s’oppose lui-meme à ses libérateurs !

                              La « démocratie » a été victime du bal bla grec, les premiers philosophes qui voulaient expliquer scientifiquement avaient enrobé ce mot d’une solide carapace de la désinformation, ce qui a fini par produire le monde impossible d’aujourd’hui qui ne peut facilement se défaire du LEURRE DÉMOCRATIQUE !

                              Le monde éminemment esclavagiste des Grec anciens a réussi à faire admettre cette démocratitude et cette philosophie oiseuse des « droits humains » qui encouragent à la soumission et à la mendicité ! La véritable démocratie qui préconise « L’obéissance aux lois justes et non aux hommes » comme je l’avais précisé en 2003 dans la «  »DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DEVOIRS HUMAINS«  », doit contraindre le gouvernant à respecter les lois et à les faire respecter, seule condition nécessaire et suffisante pour que les droits de la multitude soient entièrement garantis !

                              La « déclaration faussement universelle de la France », adoptée par la carcasse de l’ONU n’a jamais garanti aucun droit, il suffit de rappeler toutes les guerres, tous les conflits, tous les génocides et tous les dépassements sur tous les continents !!!

                              La cause des peuples est devenue la cause des milliardaires volontairement apatrides qui ont supprimé les frontières physiques et psychologiques pour que l’argent sale finisse par détruire les États et le dernier lien national et transformer ainsi le Monde en un bordel planétaire...


                              • antyreac 5 août 2014 18:14

                                Vous qui critiquez la démocratie que proposez vous à la place peut-être le califat

                                Soyez clair dans vos choix.

                              • olivier cabanel olivier cabanel 5 août 2014 18:25

                                Mohammed Madjour

                                le constat que vous faites pourrait paraitre caricatural, et pourtant !
                                en effet, je crois qu’il est non seulement temps de tourner la page, mais aussi de changer de livre.
                                nous avons besoin d’une vrai démocratie, dans laquelle par exemple un élu condamné ne puisse plus se présenter, mais aussi dans laquelle les rétributions des élus soient largement revues à la baisse...avec fin du système de « l’enveloppe parlementaire » qui permet aux élus d’en disposer sans la moindre justification, y compris pour s’acheter une piscine...la liste de tout ce qui ne va pas est trop longue pour être décrite ici...
                                il nous faut une nouvelle constitution, qui ne permette plus à un élu de se servir plutôt que de servir le peuple.
                                il s’agit donc de nettoyer en profondeur ce monde abject, de véritables écuries d’augias.
                                merci de votre commentaire.

                              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 août 2014 20:19

                                olivier,
                                Elle existe déjà, cette nouvelle Constitution, c’est le Traité de Lisbonne !
                                Et le Droit européen est supérieur au Droit des Etats.


                              • olivier cabanel olivier cabanel 5 août 2014 20:51

                                Fifi

                                je n’ai lu nulle part dans le traité de Lisbonne qu’il obligeait les élus à servir le peuple plutôt qu’à se servir... d’être pret à accepter des réductions drastiques de leurs émoluements... d’être pret à abandonner tous leurs privilèges : chauffeurs, voitures, appartements, gardes du corps, fin de l’indemnité parlementaire, obligation de tenir les engagements qu’ils ont fait, impossibilité à un élu condamné de se présenter au scrutin... etc
                                mais j’ai peut etre mal lu ?
                                 smiley

                              • zygzornifle zygzornifle 5 août 2014 19:15

                                « La cause du peuple ? » ... Cause toujours lui répondent les politiques .....


                                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 août 2014 20:58

                                  Olivier,
                                  Comment pouvez-vous dire que rien n’a changé depuis le 18e siècle ?
                                  Les congés payés, 2 semaines, pour les Français en 1936, ce n’était pas un progrès ?


                                  Les acquis du CNR, le MEDEF voudrait bien s’en débarrasser !
                                   « Adieu 1945, raccrochons notre pays au monde ! » .
                                  Devenons le Bangladesh, c’est mieux....

                                  L’inventeur de l’euro aussi, trouve que l’Etat Providence, c’est pas bien du tout.
                                  Robert Mundell : « Quand la crise arrivera, les Nations économiquement désarmées n’auront plus comme solution que de dérèglementer le droit du travail, privatiser les entreprises d’Etat en masse, réduire les impôts et envoyer les Etats -providence dans les égouts. »

                                  C’est ce que la Commission européenne demande de mettre en oeuvre fissa :
                                  * fin des CDI et du SMIC
                                  * baisse des pensions et des retraites.
                                  * baisse des indemnités chômage etc. 

                                  Et devant tous ces dangers, tout ce que vous proposez, c’est de changer de République ?A quoi peut bien servir une 6e république bananière de plus ? 


                                  On en a déjà une, qui applique plein pot, depuis le Traité de Maastritch, tout ce que demandent la finance et les multinationales. Comment en restant dans les Traités, une autre République pourrait-elle faire autre chose ? 


                                  • olivier cabanel olivier cabanel 5 août 2014 22:02

                                    Fifi

                                    bien sur, il est indéniable qu’il y eut quelques avancées...
                                    mais je dirais que c’était jeter de la poudre aux yeux, ou pour être plus mesuré, des miettes aux moineaux...
                                    il le fallait... il s’agissait de garder le peuple sous contrôle.
                                    regardez la difficulté qu’il reste encore aujourd’hui à faire accepter les 35 heures !
                                    quand à la revalorisation du smic après les événements de mai, elle a vite été compensée par une augmentation du coût de la vie.
                                    mais sur le fond, ce sont des nantis qui gouvernent... du maire au député...du sénateur au président, a part quelques rares exceptions.
                                    temps donc de tourner la page, et vite !


                                  • marauder 5 août 2014 23:27

                                     Aucune réelle avancée, si on prend les choses dans l’ensemble.
                                    Avant on ignorait l’information, maintenant on se noie dedans. Avant on était soumis a des clercs et des nobles, maintenant par des bourgeois technocrates et des transhumanistes.
                                    Avant on croyait, maintenant on est sur de bien croire.
                                    Mais le « méchant » reste toujours son voisin le moins puissant, le gentil reste celui qui nous tient sous son aile.

                                    Une escroquerie a été remplacée par une autre, et ce peuple, est toujours aussi soumis aux hiérarques qu’a ses peurs.

                                    Des études ont été faites, démontrant que par dela la soumission, ce qui est recherché par le soumis tant par le dominant, c’est la compagnie, l’opposé de l’indifférence. On préfère une mauvaise compagnie a une absence de compagnie. Alors que résister c’est absolument se passer de compagnie, le temps d’etre en accord avec soi et pret a « revenir dans le monde »


                                    • olivier cabanel olivier cabanel 6 août 2014 06:47

                                      marauder

                                      je suis d’accord,
                                      il suffit de voir qui les électeurs mettent au pouvoir !
                                      ils mettent des nantis, des énarques, des possédants...
                                      en Pologne..un milliardaire dont la fortune vient du chocolat
                                      et quasi dans tous les pays, ce sont toujours des nantis que l’électeur choisit pour le gouverner...
                                      a quand une république dirigée par un sage ? par un homme qui dirait à César, « ote toi de mon soleil »...
                                       smiley

                                    • marauder 7 août 2014 08:05

                                      Justement NON et NON.


                                      En cherchant l’homme providentiel, on se garde bien de réfléchir par sois meme.

                                      Comme un chien en détresse sans son maitre ??

                                      On sait tres bien que les gouvernant ne sont que le reflet du monde, et comment démontrer qu’une personne est sage, si ce n’est par d’autres sages ? 

                                      On tournera en boucle.

                                    • SDM 94 SDM 94 6 août 2014 02:12

                                      Juste quelques évolutions qui permettent d’espérer : pendant tout le XIX ème siècle et jusque dans les années 30 seuls 2% de la population avait le bac et comme le suggere jullien la principale source d’information était l’homélie du dimanche.
                                      Aujourd’hui 70% des nouvelles classes d’age ont le bac et font majoritairement des études supérieures et internet permet non seulement d’avoir accès à toutes les connaissances et informations disponibles mais permet aussi le partage de l’expression de tous sans hiérarchies. C’est pourquoi on observe aujourd’hui la délégitimation accélérée de la soi-disante démocratie représentative et que dans les entreprises les hiérarchies commencent à avoir peur de la génération Y.

                                      Emmanuel Todd démontre que la démocratie représentative arrive dans les sociétés atteignant un certain taux d’alphabétisation, maitrisant leur taux de fécondité et réduisant les unions consanguines. Nous sommes peut-être parvenus dans les conditions d’apparition de la démocratie directe...


                                      • olivier cabanel olivier cabanel 6 août 2014 06:45

                                        SDM

                                        il faut aussi noter un changement important...
                                        l’activité magnétique de la terre a relativement augmenté, et l’homme d’intuition perçoit aujourd’hui des éléments qu’il ignorait jusqu’ici.
                                        nous sommes en relation avec cette activité.
                                        j’évoquais ça récemment dans plusieurs articles (le 6eme sens, la glande pinéale...)
                                        notre taux de conscience a augmenté et nous devinons parfois les manipulations auxquels se prêtent les hommes de pouvoir

                                      • Spartacus Lequidam Spartacus 6 août 2014 10:13

                                        Les hommes sont-ils « libres et égaux en droits »… ?


                                        Dans un monde de gauche c’est impossible. 
                                        Cette idéologie promet de rétablir des égalités matérielles par des discriminations et des restrictions de libertés par des lois iniquitaires entre les individus...

                                        Les socialo-communistes qui se réclament des CNR et autres zaquis sociaux et statuts ne sont que des inégalités en droit....

                                        On appelle même chez nous la prise « en otage » un droit. 

                                        Ce n’est pas l’argent ni le capital qui corromps la justice comme les gauchistes aiment à le dénoncer, c’est le pouvoir. 

                                        Le pouvoir de nuisance.

                                        • olivier cabanel olivier cabanel 6 août 2014 13:06

                                          spartacus

                                          je ne sais pas vraiment ce que vous avez voulu démontrer, ou expliquer, mais je sais une chose, vous avez besoin de vacances.
                                           smiley

                                        • Spartacus Lequidam Spartacus 6 août 2014 13:28

                                          Effectivement « l’égalité en droits » est une chose qui vous est inconnue.


                                        • Spartacus Lequidam Spartacus 6 août 2014 19:37

                                          @Gauche normale

                                          Dans l’affaire de Outreau il y avait des gens qui gagnaient très bien leur vie...Même des notables.

                                          Il n’y a aucune raison qu’un riche soit moins bien traité qu’un pauvre devant la justice...

                                          S’il y a corruption, le coupable est celui qui accepte, car il a le pouvoir de modifier le cours des choses.....

                                        • olivier cabanel olivier cabanel 6 août 2014 19:50

                                          Spartacus

                                          la Boétie écrivait : « s’il y a des tyrans, des dictateurs, c’est qu’ils sont »acceptés« par les peuples »

                                        • Pepe de Bienvenida (alternatif) 7 août 2014 08:19

                                          N’essayez pas de convaincre Spartacus. Tout bien réfléchi, le noeud gordien c’est toujours en définitive l’héritage (que ce soit celui matériel ou d’autres comme les réseaux de relation), et là-dessus Spartacus voudrait nous faire croire que dans sa société libertarienne idéale on peut sans incohérence faire cohabiter les inégalités à la naissance avec l’égalité des chances.
                                          Donnez-lui sa carte verte et qu’on n’en parle plus.


                                        • marauder 7 août 2014 08:07
                                          Il n’y a aucune raison qu’un riche soit moins bien traité qu’un pauvre devant la justice...
                                          Ne faites pas l’idiot, où ai-je prétendu cela 


                                          Révélation ;)

                                          La gauche normale n’a rien contre les gens qui prennent plus que ce qu’ils ont besoin.

                                          Ne vous appellez pas gauche dans ce cas !

                                          • marauder 9 août 2014 09:11

                                            Je n’ai pas dis de bétise, je n’ai fais que citer ce que tu as écris.

                                            Oui, tu « réclames », mais tu as les mêmes habitudes que ceux que tu dis condamner (bha oui, un riche, faut pas etre trop dur avec lui hein ;) ). Comme un ado qui se plains de ses parents mais se comportera tel quel une fois adulte.


                                          • Lecrabe 8 août 2014 21:26

                                            Article fort sympathique quoiqu’un peu expéditif, un seul passage m’a un peu fait tiquer :
                                            « Il avait sur la religion des idées très arrêtées, affirmant que « la religion va plus loin que la philosophie  », ajoutant que « seule la religion qu’est le Christianisme a donné un sens à la douleur  »… il serait intéressant de savoir ce qu’en pensent les bouddhistes tibétains martyrisés par le pouvoir chinois, et d’autres… »
                                            Je pense que ça mériterait de creuser un peu car on entend parfois une autre musique moins atlantiste que les louanges au dalaï-lama et consorts, qui pourrait se formuler ainsi :
                                            « il serait intéressant de savoir ce qu’en pensent le peuple tibétain martyrisé par les bouddhistes, et d’autres... »
                                            Pour le plaisir du débat, bien amicalement.


                                            • olivier cabanel olivier cabanel 9 août 2014 07:35

                                              Lecrabe

                                              moi, je veux bien lire toutes les théories, y compris celle que vous proposez, au sujet du martyre que les bouddhistes feraient subir au peuple tibétain ?
                                              jusqu’à aujourd’hui, j’ai plutôt pensé que celui qui martyrisait les tibétains était le pouvoir chinois...
                                              mais je suis sur que vous allez pouvoir donner des éléments convaincants ?
                                              débattons donc !

                                            • Lecrabe 9 août 2014 22:03

                                              Je n’ai malheureusement pas le temps (ni les compétences ?) de me pencher plus sur la question, mais on entend parfois des propos pas toujours très glorieux sur le pouvoir des bonzes avant l’arrivée du communisme chinois (qui n’a pas forcément fait dans la dentelle j’imagine).

                                              Comme vous donnez pas mal de lien pour tout le reste et que pour cette affirmation du « martyr du peuple du tibet par la Chine » vous ne donnez rien, ça m’a semblé aussi un lieu commun qu’il serait peut-être bon d’approfondir avant de le colporter sans précaution.

                                              J’espérais donc plutôt que vous fassiez ce boulot pour moi et avoir le plaisir de vous lire dans un prochain article smiley

                                              En attendant, l’article wikipédia me semble une bonne introduction pour qui comme moi (et vous apparemment) n’y connaît rien en histoire du Tibet. Il paraît relativement pondéré et laisser place aux 2 historiographies bien différentes qu’ont développées le pouvoir chinois et le pouvoir des moines en exil.

                                              De toute évidence, il ressort que le peuple tibétain a souffert des 2 pouvoirs (comme tous les peuples sous tous les pouvoirs, rien d’original) mais parler de martyr semble un mot bien fort qui renvoie en contraste à une image angélique du bouddhisme, ce qui semble loin d’être vraie également.


                                            • Lecrabe 10 août 2014 22:55

                                              Avant 1949, le Tibet semble être reconnu pour avoir été un système féodal.
                                              Aussi le martyr des bouddhistes par le pouvoir chinois me fait un peu trop penser au martyr des curés et des nobles pendant la révolution française.

                                              Les curés n’étaient sans doute pas tous des mauvais bougres mais ils servaient le pouvoir de l’église, les nobliaux n’étaient sans doute pas tous d’infâmes tyrans mais ils servaient la monarchie.
                                              De leur côté les révolutionnaires n’étaient sans doute pas tous des âmes généreuses et éclairées mais sans eux le servage serait peut-être encore d’actualité.

                                              Alors bien sûr le peuple de la France féodale n’a pas tout le temps été dans un grand malheur, peut-être même était-il plus heureux qu’aujourd’hui, et bien sûr aussi la révolution est plus l’oeuvre des bourgeois qui ont manipulé le peuple (famine, armement, représentation politique), il n’empêche, depuis, le peuple, la populace ou la plèbe, a acquis une certaine reconnaissance car le pouvoir ne craint que la force et en ces temps, le peuple a montré qu’il pouvait abattre un roi-divin, (alors qu’aujourd’hui le peuple tolère un bouffon qui satisfait entre 10 et 20% de la population, mais c’est un autre sujet...)

                                              Un autre aspect est que le Tibet a été sous domination du Royaume-Uni et est géographiquement un lieu de haute valeur stratégique, sans lui, la Chine serait à la merci d’une puissance hostile qui y serait installée (au hasard les USA avec leurs bases etc ?), en 1949, la guerre contre le communisme battait déjà son plein, le pouvoir Chinois n’avait pas vraiment d’autre choix que de tenir le Tibet s’il voulait garder son indépendance vis-à-vis des capitalistes US...

                                              Bref, ce qui est sûr c’est que c’est toujours le peuple qui trinque, mais je ne m’aventurerais pas à pleurer le martyr de gentils moines inoffensifs de façon aussi lapidaire.


                                            • passtavie passtavie 8 août 2014 22:15

                                              Nous ne sommes pas dans une démocratie mais dans une république. La démocratie était pour certains, au sortir de la révolution,le chaos, la dictature du plus grand nombre sur une minorité (les propriétaires).

                                              Edouard Alletz :« La vieille démocratie est la puissance du nombre ; les pauvres et les ignorants étant les plus nombreux en toute société, il faut entendre, par cette démocratie, l’autorité de l’imprudence et de la misère ».


                                              • Xenozoid 10 août 2014 14:43

                                                rocla et sa pauvreté, enrichis de 200 pseudos,,c’est un con,qui aime cela,depuis que la pêche a la morue ne fais pas monté le pain,il a compris que les fonctionnaires ne font que prendre « ses »sardines....
                                                bonne pêche captain

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