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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Construire et faire vivre un réseau local de solidarité

Construire et faire vivre un réseau local de solidarité

Quand des associations de solidarité, qu’elles soient caritatives ou familiales interviennent sur le même territoire, elles finissent par se connaître et nouer des relations partenariales plus ou moins fortes.

Sur l’Agglomération de Melun Val de Seine, nous essayons d’aller plus loin en intervenant de concert ou en complémentarité sans empiéter sur le champ du voisin.

Le Secours Catholique a fait appel à notre association familiale laïque pour trouver des logements à des familles en grandes difficultés.

Si cette association peut apporter de l’aide ponctuelle, elle ne peut pas, du moins localement interpeller les politiques alors que notre association lie accompagnement individuel et prise de position publique. C’est vrai aussi qu’en termes d’accompagnement individualisé le Secours catholique ne joue pas dans la même cour de récréation. Cette organisation travaille sur une relative grande échelle.

Nous sollicitions le Secours Populaire quand une famille surendettée a un besoin d’aide alimentaire d’urgence.

Je pourrais aussi évoquer l’action de l’Association Familiale protestante qui intervient en direction des rroms. Parfois l’AFP fait appel ponctuellement à notre association.

Nous avons épaulé une jeune association locale, le DAL 77 et aujourd’hui nous traitons ensemble des dossiers communs.

Ces associations préalablement citées ont leur propre orientation et leur champ d’action.

Les références idéologiques peuvent être différentes mais sur l’essentiel nous nous rejoignons : la solidarité active en direction des familles en souffrance ou en difficultés.

C’est l’embryon d’un réseau local de solidarité constitué sur l’agglomération.

Evidemment, on peut faire mieux et on va s’atteler à la tâche.

Les Familles Laïques de Seine et Marne fédérées au sein du CDAFAL 77 organisent un colloque sur le thème du réseau local de solidarité.

Cette initiative comme le montre l’affiche jointe est soutenue par des collectivités territoriales, des institutions et des associations.

Les objectifs visés sont clairs :

  • Connaître et mieux connaître les intervenants
  • Eviter le morcèlement de l’accompagnement des personnes
  • Développer les coopérations
  • Jeter les bases d’une meilleure complémentarité entre les associations de bénévoles et les professionnels, nombreux et divers intervenant sur le champ social.

Ce quatrième objectif est essentiel et central.

En cas d’urgence les associations de solidarité sont renvoyées d’un service à l’autre, vers telle association professionnelle puis telle autre.

Nous perdons beaucoup de temps et naturellement les familles en pâtissent.

Je pourrais donner de nombreux exemples comme ce cas d’une femme battue à qui nous avons trouvé un logement après des semaines et semaines de démarches pourtant appuyées.

Ce colloque qui se tiendra le vendredi 28 novembre 2014 à Vaux-le-Pénil est ouvert à tout le monde. De libre accès sans droits d’entrées, il se veut un espace d’échanges et de débats devant déboucher sur du concret comme la constitution officialisée d’un réseau local efficace et solidaire.

Jean-François Chalot


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13 réactions à cet article    


  • CHALOT CHALOT 15 septembre 2014 13:06

    C’est curieux.
    Des articles ont immédiatement des votes négatifs, même quand ceux-ci sont sur des thématiques se référant à la solidarité.
    Je préfère l’argumentation et la discussion à la censure.


    • philouie 15 septembre 2014 13:28

      je plussoie Chalot, une solidarité qui se bornerait aux limites communautaires ne seraient pas de la solidarité mais du communautarisme.


    • Doume65 16 septembre 2014 10:27

      «  C’est curieux. Des articles ont immédiatement des votes négatifs »

      C’est assez curieux, mais presque systématique. Ne prends pas ça contre ton article.
      Je ne sais pas si la direction du site a fait une petite enquête pour savoir d’où ça vient.


    • CHALOT CHALOT 15 septembre 2014 14:18

      Henri !

      Sur le champ de la solidarité nous essayons d’oeuvrer ensemble et le secours catholique ne fait pas de prosélytisme religieux. Je l’ai constaté.
      Quand une famille est en difficulté je ne demande ni son nprigine, ni ses croyances.

      • Mowgli 16 septembre 2014 11:08

        « je ne demande ni son nprigine, ni ses croyances. »

        Je me sers juste dans la poche du voisin, rien de tel pour faire la charité et s’acheter une belle auréole pour pas un rond.


      • CHALOT CHALOT 15 septembre 2014 15:21

        non, partenariat.


        • bernard29 bernard29 15 septembre 2014 18:46

          A Robert Lavigne, j’ai lu avec intérêt votre commentaire et je suis d’accord avec beaucoup de choses que vous dites.

          parce qu’il est étonnant quand même, que à une demande de soutien d’une association pour un objet bien précis, « Le Secours Catholique a fait appel à notre association familiale laïque pour trouver des logements à des familles en grandes difficultés. » on réponde par un colloque dans deux ou trois mois.


        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 15 septembre 2014 16:26

          Chalot,
          Tout cela est très bien, merci pour eux, mais cela ressemble aux Fondations américaines qui pallient aux manquements de l’ Etat...., ou aux Frères musulmans, ou aux bonnes soeurs de l’ Eglise catholique.


          Vous ne sentez pas le besoin d’agir aussi sur le plan politique pour en finir avec cette misère ?
           Malgré tout, la solidarité du modèle social français joue encore, mais cela ne saurait durer.

          Je ne voudrais pas vous décourager, mais les directives de la Commission européenne, ajoutées à la politique d’austérité budgétaire, vont encore amplifier la misère. Bon courage !

          • CHALOT CHALOT 15 septembre 2014 16:41

            Je ne vais pas tout recommencer : je milite aussi pour un changement de société, contre l’Union Européenne et le Libéralisme


            • trevize trevize 15 septembre 2014 18:40

              Peut-être que si nous avons besoin de « pallier les manquements de l’état », c’est parce qu’il est défaillant.
              Peut-être bien que si les services publics étaient gérés comme un réseau serré d’associations à but non lucratif, on reprendrait enfin le pouvoir démocratique, et qu’on lutterait contre le gaspillage. Peut-être qu’on aurait la souplesse que veulent les libéraux, alliée à la force que veulent les gauchos, et sans se faire bouffer par le marché, ni par l’état (but non lucratif).

              Peut être que si nous arrêtions de jeter notre argent dans le gouffre sans fond de l’état, puis d’attendre que ses circuits sclérosés redistribuent la richesse et que ses organes atrophiés fassent leur boulot, pour nous occuper des choses nous-même comme ça devrait se passer en démocratie, bah peut-être bien que ça irait mieux et qu’on serait enfin dans un système qui commence à ressembler à ce qu’on appelle démocratie. Peut être que si on faisait ce qu’on a à faire au lieu d’attendre que l’état nous dise de le faire, peut-être que les choses seraient enfin faites ?

              Les gens de droite ont leur veau d’or : le marché tout puissant.
              Les gens de gauche ont leur veau d’or : l’état tout puissant.

              Je trouverai tout ça risible, de les voir décrire un damier à longueur de temps :« il est blanc avec des cases noires ! » "non, il est noir avec des cases blanches !", oui je trouverais ça risible, si cela ne me pourrissait pas la vie, à moi et à tout le monde. Arrêtez de chercher célafautaki et kicékacommencé, on s’en fiche.

              Nous avons des choses à faire. Faisons-les. Après, savoir si on fait notre boulot avec un tablier bleu, ou avec un tablier rouge, on s’en contrefout un peu. Peut-être qu’on peut tisser des uniformes violets ? ou des uniformes rouges à rayures bleues, ou bleus à rayures rouges. Je sais pas, faites comme vous voulez mais tout ça c’est de la pécadille. Mettez-vous d’accord, qu’on passe aux choses importantes.

              Peut-être qu’en fait vous voulez tous la même chose, à gauche et à droite, mais que vous savez pas bien ce que c’est, alors vous décrivez ça de deux façons différentes, et comme ça colle pas, vous vous tapez dessus, et comme votre instinct de survie vous souffle que, si vous changez de point de vue, alors c’est que votre adversaire a eu un effet sur vous, donc que vous perdez la bataille, vous vous crispez des deux côtés et ne vous offrez jamais la possibilité de voir l’image d’ensemble.

              Peut-être que le consensus est en train d’émerger, et que c’est ce qui fait que tout a l’air sens dessus-dessous.

              A gauche, a droite, vous avez raison et tort à la fois. L’individu ne prime pas sur le collectif, le collectif ne prime pas sur l’individu. L’un n’est pas la variable à ajuster pour garantir la survie de l’autre ; l’un n’est pas un bijou fragile que l’autre doit protéger au prix de sa vie. Ils sont tous deux des variables interdépendantes. On n’a pas à sacrifier le collectif à l’individuel, ni l’individuel au collectif.

              Si mes propos vous paraissent obscurs, c’est que votre vision du monde est trop étriquée. Pour l’élargir, c’est simple, jouez l’espace d’un temps, de la façon la plus sincère possible, le rôle de l’avocat du diable.
              Reprenez vos fondamentaux : les droits de l’homme. Et cherchez en quoi votre adversaire tente de les respecter, et en quoi votre propre camp les bafoue.
              Si vous ne trouvez pas, ou pire si vous considérez que c’est impossible, c’est que vous êtes encore aveuglé par l’idéologie de votre camp. Rappelez vous que tout est relatif, que l’erreur est humaine, que personne n’est parfait, (donc qu’iil y a du vrai et du faux, du bon et du mauvais, dans les deux camps) et qu’impossible n’est pas français. Essayez encore. Doutez de tout comme Descartes, jusqu’à ce que plus rien ne paraisse réel. Raccrochez vous au premier truc qui passe : vous tenez un bout du fil. Tirez dessus pour détricoter tout ça, en vous gardant bien de faire des noeuds, c’est à dire, retomber dans le piège qui consiste à parer votre camp de toutes les vertus, et le camp adverse de tous les vices.

              Si vous arrivez jusqu’à l’autre bout du fil, sans avoir besoin de le couper et sans faire de noeuds, félicitations ! vous êtes arrivés. Passez-moi un coup de fil et on ira fêter ça en attendant que les autres nous rejoignent.


              • trevize trevize 15 septembre 2014 18:47

                Félicitations pour l’initiative Chalot, et merci de nous en faire part.
                Nul ne sait ce que l’avenir nous réserve, mais un monde où les gens sont véritablement et directement responsables des services publics, où les humains sont au service de l’humain, et pas du système-idole qui les organise (qu’il soit l’état central ou le marché), ça c’est un ordre mondial qui me plaît.


                • Doume65 16 septembre 2014 10:33

                  C’est où Veau-en-Péril ? Sur le Plateau ou à la Ferme des Mille Vaches ?

                  (Oui, elle est pourrie. Je vais moi-même me mettre -1)


                  • révolté révolQé 16 septembre 2014 11:58

                    Le plateau de mille-vaches...encore 3 mois avant de bivouaquer dans la neige...  smiley

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