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Accueil du site > Actualités > Environnement > La métapolitique du réchauffement climatique

La métapolitique du réchauffement climatique

Pour le penseur italien Antonio Gramsci, la métapolitique est une stratégie qui « consiste à agir dans le champ idéologique et culturel, préalablement à la prise du pouvoir effectif ». A cet égard, le réchauffement climatique pourrait correspondre à une métapolitique qui prépare les sociétés humaines aux nouvelles conditions de vie sur Terre. Un sujet qui amène ô combien de protestations, des contestataires de la théorie du réchauffement anthropique aux critiques du politiquement correct, alors même que le dernier rapport du climatologue Jean Jouzel est considéré comme très alarmiste. Aujourd’hui, que ce soit l’homme d’affaires Christophe Mazurier, ou la femme politique Ségolène Royal, les appels en faveur de « l’ère de l’après pétrole » se multiplient, en attendant que de véritables décisions soient prises…

Des critiques scientifiques aux déçus du politique

Alors que l’investissement en France a encore reculé au second trimestre 2014, les critiques du réchauffement climatique mettent principalement en cause les moyens employés pour faire face à l’urgence climatique. En effet, l’écologie est trop souvent perçue comme punitive alors que les investissements pour la croissance verte se tarissent. Dans la revue Contrepoints, qui se veut un brûlot anticonformiste sur le net, un éditorialiste affirme notamment que « les délires réchauffistes ont tous abouti à des problèmes au moins aussi gros que ceux qu’ils étaient censés éviter ; bulles économiques sur des marchés entiers, renchérissement d’énergies pourtant maîtrisées, ralentissement de la Recherche & Développement dans des énergies et des technologies viables ».

Plus que la question de l’augmentation des températures, ce sont donc les moyens envisagés pour y répondre qui gênent. Autrement dit, quand les scientifiques affirment que le thermostat grimpe, ou quand Jean Jouzel démontre avec le CNRS les conséquences négatives induites par ce réchauffement, les réponses politiques proposées n'enthousiasment pas les foules ! D'ailleurs quelles seront les mesures réellement prises face au phénomène ? Nous en saurons probablement plus après le sommet climat 2014, qui aura lieu à New York le 23 septembre prochain, mais certains observateurs s’insurgent déjà contre l’immobilisme des dirigeants. Dans un blog de Médiapart, on peut ainsi lire un reproche qui revient fréquemment : « les politiques, à commencer par Hollande, Valls, Sarkozy, Fillon et tous ceux qui s’agitent autour d’eux, ont des sujets plus importants à régler d’ici à 2017 »... Comme dirait Jacques Chirac, notre maison brule et nous regardons ailleurs...

Les dangers réels du réchauffement climatique

Ces nombreuses voix qui illustrent l’insatisfaction du peuple face aux politiques menées par ses représentants, ne doivent cependant pas éluder la réalité physique du problème. Les conséquences environnementales impactent de nombreux écosystèmes et des populations entières sont menacées de déplacement, selon la dernière étude de l’Organisation Mondiale de la Santé. Sur le terrain, l’homme d’affaires Christophe Mazurier constate l’imminence du danger, notamment pour les populations insulaires. Engagé auprès du gouvernement du Bahamas, il rappelle dans une chronique pour le Huffington Post que la montée des eaux risque « à terme de polluer les réserves en eau douce de l'archipel (faute de rivières et de sources, les réserves en eau des Bahamas proviennent exclusivement des précipitations)... et de rendre toute forme de vie plus difficile ».

Malheureusement ces transformations inquiétantes ont rarement pour corollaire des actions concrètes de responsables politiques. Ségolène Royal est un des membres du parti socialiste très engagé sur les questions écologistes depuis plus de vingt ans.

Elle déclarait ainsi récemment dans le journal Le Dauphiné : « le recul des glaciers montre à quel point on entre dans une logique de réchauffement climatique. Le message que je porte, c’est qu’il nous faut préparer l’après-pétrole. Il s’agit d’une obligation morale pour la planète, et peut-être d’une chance de créer de nouvelles activités et de l’emploi ». Mais les électeurs commencent à s’interroger, que reste-t-il au-delà des paroles et des discours ? Les promesses non suivies d'effet ruinent les moteurs de l’écologie politique. En même temps, on peut se demander si elles ne sont pas nécessaires pour préparer l’opinion à accepter des sacrifices quant à leurs modes de vie ?


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16 réactions à cet article    


  • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 19 septembre 2014 12:02

    Cet article est inutilement alarmiste alors qu’on fait des grands progrès dans la mise au point de piles à combustibles à hydrogène bon marché qui devraient révolutionner le transport, le chauffage et l’électricité d’ici quelques années.


    Avec la pile à combustible à hydrogène , les émissions de co2 diminueront très fortement et dés lors le réchauffement climatique s’arrêtera assez rapidement étant donné que le co2 présent dans l’atmosphère sera récupéré par les plantes.




    • pissefroid pissefroid 19 septembre 2014 13:38

      Il n’est pas pertinent de vouloir modifier l’évolution du climat.

      Il serait beaucoup sage de lutter contre les effets de l’évolution du climat.


      • cevennevive cevennevive 19 septembre 2014 14:32

        Oui pissefroid, rappelons-nous la chanson de notre enfance :


        « Le fou sur le sable a bâti sa maison
        le vent souffla, la pluie tomba
        et la maison s’écroula »

        « Le sage sur le roc a bâti sa maison
        le vent souffla, la pluie tomba
        et la maison résista ».

        Au Bahamas, et sur toutes les îles touristiques, les supers structures hôtelières ont bien plus à perdre que les pauvres (très pauvres) gens qui y vivent. c’est pourquoi l’alarmisme est très largement distillé dans les média.

        Pensez-vous que ce soit pour le bien de ces îliens très pauvres que l’on nous serine à l’envi que la mer va monter de quelques centimètres dans l’avenir ?

        Elle va monter peut-être. Mais dans certains endroits, elle descend et découvre de nouvelles îles...

        Que représente notre temps individuel sur la terre en regard des millions d’années qui constituent son âge ?

        Cette « politisation » du réchauffement climatique avec tout ce panel de catastrophes annoncées, me donne à penser que, là aussi, la propagande imbécile est en marche.

        Entretenons la terre comme nous entretenons notre maison, notre jardin, notre ville. Soyons attentifs à ce qui est nocif pour elle et surtout, surtout, éradiquons le dieu « argent » avec son prophète, le profit.



      • joletaxi 19 septembre 2014 14:12

        je reste toujours stupéfait de ce genre d’article, et de certains commentaires.

        Mr. Jouzel a dit
        L’OMM a dit

        et la foule ,genou en terre, est prête à mettre sa tête sur le billot.

        or, et ce n’est pas aux lecteurs de Avox que je vais faire la leçon, mais ,alors que sur ce site, on conteste en bloc toutes les études ou recherches menées de par le monde, sur des sujets comme les OGM,les vaccins, les pesticides, tiens le dernier en date, les nitrates, dont on se demande toujours d’où sort la norme imposée, ou encore sur Fuku, sur le climat, où visiblement tous les grands pontes de la poele à frire pédalent dans le vide, on participe à la propagande,on se lamente, et on demande, car finalement c’est le but, de mettre à bas le capitalisme.

        voici un petit lien, mais avec un peu de curiosité, on peut en trouver des dizaines d’autres, pour donner un autre éclairage sur les prophéties de Philipulus Jouzel


        www.drroyspencer.com/2014/09/10-ways-to-tell-tuesdays-un-climate-summit-10 Ways To Tell Tuesday’s UN Climate Summit Isn’t About Climate isnt-about-climate/

        depuis bientot 20 ans, les t° n’augmentent plus, et seraient même plutôt à la baisse, et la NASA se livre à des manipulations qui deviennent par trop visibles.
        l’augmentation du niveau des océans ,si tant est qu’elle existe, est à la baisse, et l’étendue des banquises est de loin au dessus des moyennes observées.
        rien, strictement rien de ce que nous annonçaient les prêtres de la poele à frire ne s’ezst vérifié, comment encore donner du crédit à cette clique ?

        PS, votre illustration montre à quel point le brainwashing est efficace, car s’il y a bien un pseudo problème qui à l’analyse est inexistant,c’est bien l’avenir des ours polaire

        Si ça se trouve, vous avez fait partie des zinzins qui s’enchaînaient aux arbres menacés par les pluies acides ?
        tiens à ce propos

        comment cette foutaise peut elle encore perdurer ?

        • BA 19 septembre 2014 18:20

          Jeudi 18 septembre 2014 :

          Août 2014 a été le mois le plus chaud jamais mesuré dans le monde. Selon des relevés effectués par une agence américaine, le mois d’août 2014 dépasse de 0,75 °C la moyenne de ceux du XXe siècle. Un record.

          Lentement mais sûrement, les records tombent en matière de hausse des températures. Même s’il est, en matière de climat, toujours hasardeux de s’intéresser à une période aussi courte, le mois d’août 2014 apparaît déjà comme exceptionnel : il a été le mois le plus chaud sur la planète depuis le début des relevés de température en 1880, indique jeudi l’Agence américaine océanographique et atmosphérique (Noaa).

          Le mois dernier, la température moyenne à la surface des océans et des terres s’est établie à 16,35 °C, soit 0,75 degré au-dessus de la moyenne du XXe siècle (15,6 degrés) et 0,04 degré au-dessus du précédent record enregistré en août 1998. La dernière fois que la température moyenne dans le monde en août a été en dessous de la moyenne remonte à 1976.

          C’est à la surface des océans que ce pic de chaleur s’est fait le plus ressentir, en s’établissant à 16,4°C (+ 0,65 °C), du jamais vu en 134 ans. À part en 1998, les continents eux non plus n’avaient jamais eu aussi chaud sur la période : la température moyenne y a atteint le mois dernier 14,8 °C (+ 0,99 °C). Ces résultats vus de France peuvent surprendre étant donné que notre mois d’août a été particulièrement maussade et surtout humide sur la majeure partie du pays. Il suffit pourtant de jeter un oeil à la carte établie par la Noaa pour constater que chez beaucoup de nos voisins et au-dessus des océans, des records de chaleur sont tombés.

          Les années de 2001 à 2013 comptent parmi les quinze plus chaudes dans le monde depuis 1880 et les trois plus chaudes dans les annales ont été 2010, 2005 et 1998, ajoute la Noaa.

          En moyenne, la température du globe a grimpé de 0,06 degré par décennie de 1880 à 2013, mais le rythme de l’augmentation a été beaucoup plus élevé depuis le début des années 1960 : en effet, entre 1964 et 2013 la hausse a été de 0,15 degré tous les 10 ans.

          Plus de 120 chefs d’État sont attendus à New York le 23 septembre pour participer à un sommet sur le climat organisé par les Nations unies.

          http://www.lepoint.fr/environnement/aout-2014-a-ete-le-mois-le-plus-chaud-jamais-mesure-dans-le-monde-18-09-2014-1864503_1927.php


          • joletaxi 19 septembre 2014 20:35

            des fois que vous ne l’auriez pas remarqué, tous les médias en ont fait des tonnes ,à moins d’être aveugle et sourd, on a pas pu échapper à la « goebels machine »,

            il y aura toujours des idiots utiles,

          • BA 19 septembre 2014 21:03

            Et la « Goebbels machine » des climatosceptiques ?


            Qui finance la « Goebbels machine » des climatosceptiques ?

            Par exemple, aux Etats-Unis :

            Mardi 31 décembre 2013 :

            Les climatosceptiques qui valaient des milliards.

            Outre-Atlantique, entretenir le doute sur la réalité du réchauffement anthropique peut être une activité lucrative. Elle fait vivre une centaine d’organisations de toutes sortes, qui parviennent à lever près d’un milliard de dollars chaque année.

            Dans une étude publiée dans la dernière édition de la revue Climatic Change, le sociologue américain Robert Brulle (Drexel University à Philadelphie), spécialiste des sciences de l’environnement, dresse la cartographie la plus complète à ce jour de cette nébuleuse de think tanks et d’associations professionnelles – qu’il baptise «  contre-mouvement sur le changement climatique » – et de ses voies de financement.

            Robert Brulle a d’abord identifié quatre-vingt-onze organisations qui portent dans les médias ou sur le Net un discours climatosceptique ou systématiquement opposé à toute action politique pour contrer le réchauffement. L’essentiel du bataillon est formé de syndicats professionnels et de laboratoires d’idées conservateurs ou libertariens inconnus en France – Cato Institute, Competitive Enterprise Institute, Heartland Institute… –, mais souvent considérés par les médias américains comme des sources légitimes sur une variété de sujets.

            Ces think tanks agissent par le biais de consultants ou « chercheurs associés » qui s’expriment dans les médias, rédigent des ouvrages grand public, publient sur Internet des billets, des rapports, etc.

            Tout cela forme, écrit M. Brulle citant un rapport de l’Académie des sciences américaine, « une action organisée et délibérée pour induire le débat public en erreur et distordre la représentation que se fait l’opinion du changement climatique ».

            Les organisations listées par le chercheur intervenant sur d’autres sujets, il est impossible de préciser les sommes allouées stricto sensu à la réfutation du réchauffement.

            FONDATIONS CONSERVATRICES

            Qui finance ce « contre-mouvement » ? En analysant la documentation ouverte (rapports sociaux, documents fiscaux, etc.), le chercheur a d’abord mesuré ce soutien financier : entre 2003 et 2010, ce sont en moyenne plus de 900 millions de dollars (environ 650 millions d’euros) par an qui ont été injectés dans cette nébuleuse.

            Cent quarante fondations philanthropiques, « conservatrices pour l’écrasante majorité », en forment la majeure part. On y trouve notamment les fondations de grandes familles ayant fait fortune dans l’industrie minière, dans la banque ou encore le pétrole…

            Le sociologue américain montre que, depuis 2008, les dons se font de moins en moins de manière directe. « De 2003 à 2007, les Fondations Koch ou la Fondation ExxonMobil étaient lourdement impliquées dans le financement des organisations du contre-mouvement sur le changement climatique, écrit M. Brulle. Mais depuis 2008, elles ne font plus de contributions publiques. »

            De manière concomitante, note-t-il, le Donors Trust (qui collecte les dons de fondations philanthropiques pour les redistribuer de manière opaque) prend une place centrale dans le dispositif.

            Les trois quarts environ des sommes perçues par la galaxie climatosceptique américaine sont désormais intraçables.

            http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/12/31/les-climatosceptiques-qui-valaient-des-milliards_4341572_3244.html


            • joletaxi 19 septembre 2014 22:13

              mais oui, mais oui, tout le monde sait que l’arrêt, oups la pause, oups le hiatus, oups... de la hausse des t° a été financée par les frères KOCH


              à la fin, c’est d’un pénible de devoir sans arrêt lire les mêmes imbécilités

            • BA 19 septembre 2014 22:25

              Mais pas seulement !

              Aux Etats-Unis, les climatosceptiques ne sont PAS SEULEMENT financés par les frères Koch : les climatosceptiques sont financés aussi par les grands noms de l’industrie minière, par les grands noms de la banque, par les grands noms du pétrole, …

              Vous devriez essayer de lire cet article très instructif :

              Les climatosceptiques qui valaient des milliards.

              Cent quarante fondations philanthropiques, « conservatrices pour l’écrasante majorité », en forment la majeure part. On y trouve notamment les fondations de grandes familles ayant fait fortune dans l’industrie minière, dans la banque ou encore le pétrole…

              http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/12/31/les-climatosceptiques-qui-valaient-des-milliards_4341572_3244.html


            • joletaxi 20 septembre 2014 09:35

              vous sortez d’où ?

              de quelle planète ?
              même si la seine est gelée au mois de juin, vous continuerez à nous servir votre baratin ?

              car du côté de la poele à frire, c’est pas triste



              vous avez remarqué ?
              la banquise antarctique bat tous les records d’extend, etla banquise arctique a récupéré plus de 5O % par rapport à son point bas ?
              encore un complot de bigoil ?

              mais votre posture prouve que l’on ne parle plus de sciences, d’environnement,mais de politique, et en politique, surtout aux USA, c’est l’argent qui fait les gouvernements et qui oriente  la distribution du bon argent public

            • BA 20 septembre 2014 09:41

              Vous sortez d’où ?


              De quelle planète ?

              En politique, surtout aux USA, ce sont les entreprises du pétrole et de la banque qui font les gouvernements et qui orientent la distribution du bon argent privé.

            • epicure 28 septembre 2014 18:19

              @Par joletaxi (---.---.---.88) 20 septembre 09:35


              http://www.ncdc.noaa.gov/sotc/service/global/glob/201408.gif

              est que tu as vu :
              que la courbe d’évolution des températures de surface ( terre et mer ) où les fluctuations basses sont plus élevées que les précédentes depuis les années 70 ?
               que les températures de ces dernières années sont plus hautes que toutes les autres décennies enregistrées ?
              que la moyenne des oscillations ce dernières années n’est pas à la baisse ?
              Que le pic de 1998 n’est que l’arbre qui cache la forêt ?

              est ce que tu comprend que le climat mondial n’est pas la focalisation de phénomènes locaux ? mais une vision globale.


            • diverna diverna 19 septembre 2014 22:17

              Il faut bien qu’il y ait des gugusses qui se chargent de ramener les media a de plus justes vues sur le climat quand on « menace » de prendre des décisions mal fondées et coûteuses.
              Le CO2 augmente et a dépassé des seuils jamais atteints depuis que l’homme existe en tant qu’espèce MAIS on n’a jamais prouvé le lien avec les températures.
              En ce qui concerne les températures elles sont très variables. cela signifie qu’un mois chaud ne signifie rien du tout. Les études , or courbes GISS trafiquées, c’est à dire les 3 autres organismes officiels, montre que la température a augmenté jusque vers 1998 (encore une fois, à cause de la variabilité on ne peut pas fixer exactement une date) et elle est à un niveau « normal », c’est à dire qu’on sait de façon certaine qu’il a fait plus chaud au moyen âge. Les fameux effets ont eu lieu lors du passage d’un palier au nouveau palier qui n’est pas si chaud contrairement à ce que répètent les personnes mal informées. la fonte des glaces est trsè relative puisque l’étendue de glace en artique augmente, mais baisse (de moins en moins) en antartique.
              Encore un article pour brasser du vent et qui n’apporte aucun fait, aucune vraie réflexion. Oui il faut développer les énergies alternatives mais cela se fera de toutes façons : les réserves d’energies fossiles ne vont pas au delà d’une trentaine d’année au rythme actuel. Même en prologeant abusivement les courbes les plus délirantes le cataclysme qu’on nous annonce n’aura pas eu lieu car les apports en CO2 ne modifient les paramètres que lentement et 30 ans c’est peu en regard des prvisions folles pour 2100 qui font comme si nous avrions les réserves pour un tel délai.


              • soi même 20 septembre 2014 00:20

                Dans le pacifiste sud c’est une réalité, il est évident que d’autre suprise nous attends, nous avons ses dernières années un début de l’apercus que cela peut produire !

                http://www.lematin.ch/sante/environnement/Il-capture-une-tornade-geante-en-formation/story/28396772


                • Cassiopée R 20 septembre 2014 11:36

                  L’alarmisme est de rigueur, tant que nous ne changeons pas notre système énergétique, qu’il devienne plus sobre en énergie, le monde coure à la catastrophe, et l’emballement du réchauffement climatique peut avoir des effets néfastes sur la vie.

                  A l’heure actuelle à cause des rejets d’émissions de gaz carbonique, des écosystèmes entiers sont en danger, tout pour faire plus profit et permettre à des gens riches de devenir toujours plus riche. Nous souillons la Terre, et il arrivera le jour comme celà s’est passé lors du Permien, taux de Co2 trop élevé, qu’il n’y aura plus moyen de respirer parce que l’oxygène sera inexistant.

                  La goinfrerie des plus riches est la cause des problèmes climatiques et environnementaux car les riches ne réfléchissent que par la croissance.


                  • HELIOS HELIOS 20 septembre 2014 11:38

                    Pragmatiquement et en lisant le dernier paragraphe de l’article, je comprends la chose suivante : 


                    Les glaciers fondent donc -> logique de réchauffement climatique
                    on se garde bien de parler fermement de réchauffement, mais de « logique » ce qui prouve que la certitude est loin d’être une évidence.. que les chiffres réels ne confirment évidement pas.

                    Réchauffement climatique donc -> après pétrole
                    on associe immédiatement le pétrole avec le réchauffement climatique (déjà lui aussi discuté) et pour cette fois on ne cite pas le CO2, mais il est implicite a l’usage du pétrole, bien sur. On imagine bien l’objectif de cette association directe.

                    Après pétrole donc -> obligation morale pour la planète, emploi etc...
                    la dérive continue, le pétrole est le vilain petit canard qui, qui, qui... fait quoi au fait d’immoral ? mais par contre il serait source de chômage, puisque en supprimer l’usage serait bon pour l’emploi... l’emploi qui est l’enjeu du moment, complétement déconnecté du pétrole, puisque ce sont les frontières - enfin, leur absence - qui pose problème avec la délocalisation ainsi que la fiscalité et les règles d’entreprises qui permettent le déplacement de la richesse a ceux qui ne la créent pas directement et ailleurs qu’a l’endroit où elle est crée.

                    ...nécessaires ..//.. accepter les sacrifices...
                    voila on y arrive, il faut accepter des sacrifices sur le mode de vie - au passage c’est essentiellement sur le carburant et l’énergie qui facilite la vie de tous que ces sacrifices sont envisagés !
                    Personne ne parle par exemple de reguler les flux de marchandises qui parcourent la planète ou l’obsolescence programmée qui sont des assassins de l’écologie (je parle ici d’écologie au sens propre) planétaire.



                    Alors voila comment on passe d’une constatation immédiate réelle - les glaciers diminuent bien - a une action politique dont les aboutissant sont les prémisses d’une concentration supplémentaire de richesse vers des groupes favorisés.

                    l’exemple pour bien comprendre.... que tous les citoyens aient une automobile c’est bien ce qui s’est passé après la 2eme guerre mondiale.... concrétisant l’enrichissement des populations et l’équilibre en diminuant l’écart entre les plus riche et les plus pauvres.

                    Cet état là est inacceptable, ** il faut ** que les riches soient plus riches que les pauvres et comme il n’est pas possible pour l’instant de trouver une fuite en avant permettant « aux riches » cette différentiation (aller sur la lune peut être) ... il ne reste qu’une seule solution : appauvrir de nouveau la classe d’en bas... supprimons leur l’automobile, peu importe la manière, mensonge, manipulation ou pas !


                    Ce qu’on attends de la classe politique, ceux qui dirigent, ce n’est pas tant qu’ils enrichissent les riches, mais ce serait qu’ils n’appauvrissent pas les pauvres. En réalité, que ce soit les chinois qui produisent, on s’en fiche. On veut simplement qu’ici, il y ait du travail pour faire vivre la société.

                    Cela s’appelle la progression de la civilisation, la sortie par le haut du problème de réchauffement climatique si l’action de l’homme sur la nature a ce niveau est possible, ce qui est loin d’être évident. L’exemple ci dessus (l’automobile) peut encore servir de support. S’il faut éliminer le pétrole, ce qui est probablement le cas, il est impératif d’offrir une alternative au moins équivalente et non pas culpabiliser l’ensemble des citoyens. Je suis intimement persuadé que si demain, on offre a tous des véhicules propres, disons moins polluants, tout le monde adhérera, qu’ils soient électriques a hydrogène ou n’importe quoi d’autre.
                    Ce qui est intolérable, c’est que des industriels profitent de la situation pour manipuler la classe politique et les populations en vendant des véhicules (dans ce cas précis électriques) plus cher que les véhicules thermiques alors qu’il coutent moitié moins cher a la fabrication.

                    La classe politique actuelle, en ayant renoncé a jouer son rôle de régulateur, en ayant cédé aux influence qu’ils ont eux même permises se sont complétement de-légitimé dans leur action « orientatrice »... et c’est donc normal que les citoyens les rejettent, y compris ceux qui profitent du système.

                    Bon week end a tous

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AlexPifa


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