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Accueil du site > Tribune Libre > Soralissima

Soralissima

Voilà un freudien qui pose la femme comme fonctionnelle : maternité et oedipe. Que la maternité soit juste une fonction reproductrice, bon, mais l'oedipe, comme fonction incontournable, ben voyons.

La forme du texte, dès la première page, nous met en appétit : à propos d'Aragon ( auteur de la phrase clé du texte : la femme est l'avenir de l'homme), il dit : un stalinien qui a fini pédé. Un peu plus loin, nous avons droit à une Simone de Beauvoir et à un Pierre Bourdieu comme représentants d'une pensée de second ordre ; on suppute à cet instant que la sienne appartient au premier.

Ça commence bien.

Il cherche l'esprit à l'intérieur de corps, moi aussi, puisque celui-ci meurt avec son habitacle. Mais je n'avais jamais réalisé que le premier ordre, le premier choix, dans la pensée, volait haut. Il comprend tout, de la femme, de la féminité, à partir de l'anorexie. Il déduit que la femme ordinaire – celle qui mange normalement- se soumet à sa féminité qui pourtant est une régression dévalorisante. Que la femme se soumette à sa féminité, ma foi, il n'y a rien à redire à ça, si ceci était en rapport avec : l'homme se soumet à sa masculinité, sa fonction de géniteur. Mais non.

La femme normale - celle qui mange normalement - dont l'accomplissement, le besoin et l'envie sont de se faire remplir, donc être passive et soumise, par quelqu'un d'extérieur, l'homme ; cet homme vers qui la pousse son sentiment d'incomplétude et de vide intérieur, c'est là son destin.

Sacré Freud, il fut sacrément utile à certains ! En tant que biologiste avisé, il dit :

« Contrairement à l'homme qui porte son sexe rétractable...à l'extérieur du corps, les organes reproducteurs constituent chez la femme une cavité importante située au beau milieu d'elle-même ». Un trou dans le ventre, un vide à combler.

Mais Soral a un sexe rétractable qui est fertile sans discontinuer, alors tout s'explique. Pourtant un peu plus loin, il nous explique que son premier point de contact quand il marche, c'est son nez ( la femme c'est ses seins), mais pas son sexe ! La pauvre femme qui aura bientôt des culottes de cheval et des seins aux genoux, n'a qu'une hâte, se faire remplir et se caser tant qu'il est temps.

Voilà, c'était en guise d'introduction, pour vous mettre dans le bain.

Le coït fait perdre la tête à la femme ( sauf la flippée et la mal baisée), après s'être refusée, pour n'avoir plus, ensuite, une conscience très exacte de ce qui s'est passé, trous de mémoire, mauvaise foi... C'est pourquoi le pauvre homme est obligé de chercher ailleurs des plaisirs plus intenses, soit dans la politique, la science, le sport et le culturel, soit avec les fiottes. S'ensuit un petit abécédaire de l'oedipe bien compris !

Je ne m'offusque pas qu'un type me traite de trou à remplir coûte que coûte et fissa avant que mes seins ne tombent sur mes genoux, et ne m'esclaffe même pas de son ignorance affichée avec tant d'innocence, tant le tableau qu'il offre ainsi de lui est ridicule. Il ne donne même pas envie de discuter, on ne peut pas parler à un abîme de bêtise et de contentement de soi, à ce degré !

À l'orée du chapitre 2, j'étais en transe, j'allais enfin savoir ce qu'était la féminité. Là il a chargé, question mots à tiret : psycho-logico-affectif, economico-social, voire même biologico-organique ! ( le fait qu'on souligne de rouge tous ces mots prouve que nous avons bien affaire là à de la dissidence).

Après avoir descendu en flèche Hannah Arendt et Élisaberth Badinter – sans nous dire quel genre de traumatisme violent il a subi pour unir ces deux-là dans son raisonnement-, toutes deux des femelles sans pensée réelle, je me demande : et Rosa Luxembourg ? Il en parle un peu plus loin, en note en bas de page, et dit qu'elle a dû subir un accident oedipien et se demande quelles pratiques sociales ( déclassement, travail) ont pu permettre à cette femme d'exception d'atteindre une pensée virile. Quand je termine cet article, j'ai appris que le chemin de la pensée de la femme tend vers zéro, déjà que les hommes qui pensent sont peu nombreux. La faute au trou dans le ventre, pas à l'éducation ni aux valeurs de notre société depuis ses débuts, si bien qu'on suppute que tous les mammifères femelles sont passives, incapables d'organiser ni mener le groupe ; tant pis pour les lionnes, les louves ou les juments de tête...

Dans sa « vision fantasmatique de l'Histoire », on patauge en pleine semoule. Le penseur Soral, au sexe rétractable, nous explique que lorsque la femme se pique de création, elle ne fait que copier l'homme et, en trois lignes, démonte l'argument des féministes disant que l'empêcheur de créer en rond, pour la femme, c'est l'homme. Que nenni : l'homme ne poursuit-il pas de son jugement, sa violence voire de son excommunication, l'homme génial- créateur qui dérange l'ordre commun ? Suivez mon regard.

Tout n'est évidemment pas faux dans ce qu'il énonce, mais surfer sur l'écume - et peut-être dans ce domaine particulièrement - parce que cela n'apporte rien de neuf, n'est pas convaincant. Il concède aux femmes riches d'avoir donné, par leur générosité, les moyens aux pauvres génies de vivre et créer ; il concède aux femmes belles d'avoir été des muses mais il aura du mal à trouver des exemples d'hommes de pouvoir ou de création d'avoir produit des œuvres sans une femme à leur côté ou de trouver un homme aux côtés des femmes de génie. Mais non, des femmes de génie il n'y a point, c'est vrai ! Il ne parle pas de Camille Claudel ni de Anna-Magdalena mais pas non plus d'Elsa Triolet ; c'est vrai que son mec, à elle, était stalinien puis pédé ! Il ne connaît pas Alexandra David-Neel, grande exception à ce que je viens de dire ; sauf que l'homme dans ce cas n'était qu'un financeur et pas une muse !!

L'ennemi de la femme, celui qui l'empêche de créer, ce n'est pas l'homme, mais la femme elle-même, nous prouve-t-il en remontant au temps des cavernes, puisque toutes les oeuvres retrouvées, les fresques sur les parois des grottes, sont faites par les hommes. Les femmes de l'époque ne créaient rien, toute entières absorbées par leur enfant mâle. On se dit que sans doute, si elle s'était autant intéressée à son enfant femelle, le monde en serait allé tout autrement.

Pauvres de nous ! Juste bonnes à créer des machos. Le pauvre Soral n'a même pas encore vu qu'il est le macho qu'il est, sans doute parce que sa mère ne l'a pas assez aimé ! C'est aussi, sûrement, parce qu'il a lu Freud.

Il ne s'intéresse à aucun moment au pourquoi de la création, au pourquoi de cette expression nécessaire, à l'homme plus qu'à la femme - bien qu'aucune preuve ne soit disponible - ; une peur à combler, un ersatz de plénitude, manifestation de frustration, incomplétude et névrose... car on peut voir aussi la création comme la poubelle de l'inconscient qu'il leur faut bien vider pour souffler un peu.

Ceci dit n'enlève rien au talent qui dit à tous - universalité oblige - le mal-être de chacun.

Il ne parle pas de sagesse, ni de chemin qui nous y conduit, ni de cet idéal d'adéquation au monde qui n'a nul besoin de matérialisation.

Il faut dire qu'il base toute sa dithyrambique diatribe sur l'homme, sur les dires de Monsieur Freud. Et Freud, je ne l'aime pas. C'est pourquoi, sans doute, ma critique est débordante tout en étant soralienne, remarquez bien, puisque je surfe moi-même sur de vagues choses ! Et je ne prétends pas me donner l'excuse de devoir tout dire en quatre pages !!

Puis il nous dit que Simone la flippée et Élisabeth la pétasse ( nous nous connaissons assez pour s'autoriser ses familiarités dorénavant, là, ce n'est pas dissidence mais émancipation) projettent leur propre réalité pour décrire voir imposer le monde selon elles. Je ne peux qu'être d'accord sur ce constat, à ceci près que ce n'est pas une spécialité féminine ni contemporaine.

Mais quand, en guise de condensé conséquence du féminisme ( celui de la flippée et celui de la pétasse), il dit ceci :

« La plupart des femmes n'étant ni bourgeoises de gauche flippées ni pétasses arrivistes, rares sont les féministes. Percevant la maternité comme un grâce ( plutôt qu'une aliénation), le travail comme une obligation ( plutôt qu'une libération), la femme normale [ souvenons-nous, celle qui mange normalement et n'a qu'envie de se faire remplir quand il est encore temps ] n'a souvent pas d'autre choix que de prendre un emploi pour nourrir sa famille ( emploi subalterne , précise-t-il en note). Surtout quand celle-ci se réduit, pour cause de divorces de plus en plus fréquents, à une mère élevant seule ses enfants. »

je ne peux qu'être d'accord.

Comme il n'évoque jamais les peurs, les complexes, les obligations du garçon, sa difficulté d'être et son jeu obligé dans la société - ce qui le rend sujet à la somatisation et écourte ses jours -, je déduis que Soral est très content de lui, ce qui l'a dispensé d'un retour sur soi et qu'il ne se rend pas conte qu'il est lui aussi un être préfabriqué par sa famille et la société. Se vivant transgressif, dissident, révolté, il doit croire qu'il se le doit exclusivement !

Qu'il fasse le distinguo entre la femme normale qui ne prend pas le boulot pour une libération et la famille pour une plaie, ne peut que me réjouir, moi qui chante depuis toujours que le féminisme n'est que l'arrogance des nanties. Peut-être pourrions-nous lui suggérer de fréquenter moins de bourgeoises et plus de femmes normales ?

On continue la lecture, il continue à enfiler les perles.

La Femme, ne s'intéressant qu'à elle-même, trouve son beurre dans le magazine Elle, tandis que l'homme capable de passions moins limitées, trouve le sien dans Sciences et Vie, l'Express, Monsieur bricolage ou l'Équipe. C'est là toute la précieuse différence.

Puis ( je ne résiste pas au plaisir lubrique de vous citer cette phrase, en conclusion du chapitre étique sur la psychanalyse) :

« ...Après avoir exprimé le droit consumériste au plaisir de l'époque de la croissance ( de la pilule au premier choc pétrolier), le conseil psy s'est peu à peu radicalisé en une sordide surenchère au plaisir pour faire face à la crise de la consommation ( qui est aussi celle du désir). Tournant de plus en plus au guide pratique sur le bon usage de la sodomie et les techniques de fellation, il reflète aujourd'hui l'extrême détresse de pétasses en fin de parcours, devenues prêtes à tout pour se faire tirer ».

La vulgarité serait-elle dissidente ?

Si ce qui sous-tend sa critique de la « culture » actuelle n'était pas si abjecte, je l'applaudirais presque, mais il s'avère que ce que j'impute à la société de consommation où la libéralisation de l'ego, l'absence d'exigence, le mercantilisme, l'audace nue de se montrer tel qu'on est, tient lieu de réussite, lui, y voit une féminisation.

Dans ce cas, Monsieur Bonnet de Soral, vous êtes en plein dedans.

Si je n'avais pas été aussi agacée par ce qui précède, j'aurais acquiescé avec plus de bonheur à sa critique du féminisme. Il est exactement ce que l'on reproche au FN : souvent judicieux constats et dénonciations, mais, mauvaises bases et mauvais projets pour y remédier.

En revanche, il s'égare avec assurance sur tous ces enfants sans père - divorces ou pères féminisés par leur travail qui ne leur demande ni muscle ni conscience collective - fait qui fabrique :

« une adolescente dont le sentiment de toute puissance séduction ne sera borné que par l'exacerbation des rivalités féminines. Un adolescent dont le manque de courage et de projet... feront de lui le contraire d'un homme, d'un honnête homme. »

C'est oublier bien vite tous ces enfants sans père (aujourd'hui aussi) après les deux dernières guerres, et, bizarrement, le rôle de ces mères qui furent pères à la fois, et ne se sont pas toutes loupées, loin de là. C'est fatigant de lire quelqu'un qui prête tant à la controverse parce que, s'il fait parfois de justes constats, critique ce que lui-même pratique : survol a priori, superficialité, n'ayant aucun appui sérieux. Et que dire de cette phrase :

« La fiotte et la pétasse constituent le couple idéal de l'inconscience politique et citoyenne, au service de la consommation de masse » ?

Quand je pense que j'ai écrit ces deux articles pour argumenter ma « vision » de cet homme au cours d'une conférence, un peu comme un défi à certain qui dit : il y a l'homme, il y a les idées ». Je suis désolée, la forme et le fond sont indissociables, l'homme est un, même pluriel, individu, donc indivisible. Aussi, écrit autrement et argumenté avec plus de sérieux, cette phrase même serait approuvée.

Je sais qu'on me dira : ce sont tes propres repères, classiques, désuets, démodés, qui te font réagir ainsi. Oui.

Je vais m'arrêter là, le peu qui suit est à l'avenant, sauf cette dernière phrase :

« Hommes de progrès épaulés de tout temps par des femmes : leurs mères ( ils en ont plusieurs), leurs épouses ( aussi, mais pourquoi pas) (1) sans lesquelles ils ne sont que des petits garçons, et quelques ' Louise Michel » plus rares : femmes politiquement moins inconscientes, moins séductrices aussi, donc moins femmes...

C'est là le fond du problème ».

Pour conclure, je dirai juste que cet homme aurait dû faire une bonne psychanalyse, mais pas avec Freud. Alors, se révélant à lui-même, sans penchant à projeter son ego malade, réalisant le potentiel de son intelligence et de son esprit synthétique, sa vision des choses, ses constats auraient-ils pu être utiles, réellement. Mais il est resté ce petit garçon sans mère et sans femme, moitié mâle viril de muscles et de sexe, qui se noie dans ses contradictions et, a tendance à se prendre pour modèle.

En tout cas, le lire me fut éprouvant et j'aurais aimé, au moins pour ce tome-ci « Vers la féminisation », avoir la lecture d'un homme, de gauche !

J'offre à qui veut ces deux volumes, qu'en soralienne d'occasion j'ai survolés pour vous. Il suffit de me laisser une adresse ! Sinon ils deviendront piètres bûches en mon foyer.

 

1 : je poildecute sur le pluriel de cet adjectid possessif, car ainsi mis au pluriel, ce qui peut être acceptable, cela insiste sur le fait que chacun " possède" sa chose ou sa personne à lui ; ainsi plusieurs choses ou plusieurs personnes sont possédées au total !!


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111 réactions à cet article    


  • jocelyne 24 décembre 2014 09:55

    Du bel ouvrage Alinéa, merci de votre effort au moins c’est clair.
    Bonnes fêtes à vous. smiley


    • alinea alinea 24 décembre 2014 11:18

      Merci jocelyne, et joyeuses fêtes à vous aussi


    • La mouche du coche La mouche du coche 24 décembre 2014 18:42

      Article politiquement correct approuvé par le gouvernement. J’espère que l’auteur n’a pas le sentiment d’avoir fait un article original. Ce serait alors grave. smiley


    • alinea alinea 24 décembre 2014 19:09

      Serais-je devenue bien pensante, agréée par le gouvernement ? My God !!!???
      Grave !! comme vous y allez ! je ne cherche rien du tout et je n’ai toujours rien à vendre ni à acheter !


    • bakerstreet bakerstreet 24 décembre 2014 10:22

      Bonjour Alinea.


      Bravo pour votre colère....
      Content que cet article soit paru
      « La femme est l’avenir de l’homme...

      L’humour aussi est l’avenir de l’homme...

      Reste que quand on le soumet à ce banc d’essai, comme vous le faites, il ne reste plus grand chose de ses pauvres prétentions, et de ses poses étudiés, avec un zizi ou bien des nichons. 

       » Of course, en dehors des sexes, des appendices soumis à la loi de l’élan et de la gravitation, il y a bien une pensée féminine, et une pensée couillue aussi..

      .On la voit se développer chez ce Soral, que je ne connaissais pas il y a une semaine , pas plus que ce Zemmour il y a un mois....
      Personnages dont on nous rabat, ( j’allais dire les couilles...) dont il faut bien penser quelque chose de plus construit que dire « ouah, ça m’a l’air d’être de la soupe, on perd moins son temps à lire madame Bovary. »

      D’après les tenants que vous nous livrez, il y a là de vrais traits d’esprits, un élan viril comme j’entendais dans la cour de la caserne. Des phrases de trois mot sensés vous faire un cataplasme d’esprit. Les bidasses je me rappelle aimaient bien entendre ce genre de choses. Au début ils étaient médusés du culot, ironiques, et après ils trouvaient ça super. C’est comme ça que Mussolini est arrivé au pouvoir. Les temps de crise sont prolifiques pour les cabots. 

      Quand Flaubert disait « madame Bovary c’est moi », il faisait bien référence à l’universalité du personnage, que ses aspirations dépassent bien sûr sa représentation sexuelle, avec tout ce que cela comporte. Il avait bien compris que l’opposition homme-femme était un faux débat. 

      Papa Freud sous ses airs de modernité, révélateur de l’inconscient, finalement n’était lui qu’un vrai réactionnaire, qui allait légitimer notre soumission à notre identité sexuée.

       Faut que je révise, mais je crois pas qu’il a été très clair avec les femmes, en tout cas pas avec celles qu’il avait sous sa coupe.
       Moi j’aurais vraiment préféré être dans la famille Flaubert que de me faire couper le sexe et la tête et le bec dans la famille Freud.

      Ce type là aimait il les chats, faisait il du vélo ?..
      .Voilà par exemple pour moi des valeurs qui me font ranger les gens à droite à gauche comme Charlemagne avec ses élèves. Je sais bien que ça ne pisse pas haut, mais je n’ai jamais été très fort à ce genre de concours. 

      Vous tirez un peu partout, et à vous relire je rebondirais bien un peu partout, comme le kangourou de Charles Trenet, dans son jardin. 
      Bon, je vais voir s’il n’y a pas de salade dans le jardin d’à coté. Mais sans doute que je reviendrais.

      • alinea alinea 24 décembre 2014 11:25

        « Ce type là aimait il les chats, faisait il du vélo ?. »
        Je suis un peu comme ça aussi !!
        Très ambigu ce monsieur Soral ! Je ne sais pas vous, mais pour moi, le ton employé quand on me parle est plus important que ce qui est dit ! l’émotivité féminine sans doute, mais surtout que c’est dans le ton que se dévoile à vous l’autre ; les mots peuvent mentir, le ton non.
        Il y a tant de haine dans ce garçon qu’il ne pourra mener personne bien loin ! Pas de danger qu’il devienne un charismatique chef d’une file révolutionnaire ! Trop dupe de lui-même et sans doute pas assez fou !!!


      • kalachnikov lermontov 24 décembre 2014 13:11

        Ah, je dois être bien gonzesse au fond, tout au fond, parce que trois citations et déjà je ne peux plus : il écrit comme un chien. Normal, me direz-vous, puisque la scène originelle si chère à Freud pour Mr Soral a consisté à se faire lécher les couilles par un yorkshire (je suis méchant, il ne veut plus du tout parler de sa première période).

        Le système étant décidément si injuste, tout ça rapporte au dissident, à ce que j’ai lu, 40 000 boules à l’année en droits d’auteur, la faculté d’être rentier-propriétaire et de jouer au logeur-bailleur - la pierre, quel investissement révolutionnaire - et le grand plaisir d’être proprio germanopratin (rue des Canettes, c’est proche saint-Sulpice, si je me souviens, non ?).

        Je retourne à ça et conseille la revue, d’une autre tenue que Médiocrité & Consternation.
        http://www.larevuedesressources.org/l-esprit-de-revolte,1766.html


      • alinea alinea 24 décembre 2014 13:19

        Sûr !!
        C’est curieux, d’avoir lu cela, c’est somme s’il me restait une poix malsaine sur la peau !
        Quand on lit Kropotkine, c’est de l’intelligence qui nous reste, des horizons ouverts ; mais, ce prince russe, était-il dissident ? smiley
        Il ne connaissait pas Freud, ça doit être ça !! smiley
        ...très féminin lermontov, ça c’est sûr, mais chez un mâle, quelle virilité ( disons « libido » au sens jungien) cela donne !!!


      • kalachnikov lermontov 24 décembre 2014 14:08

        Pour le coup, Kropotkine a superbement synthétisé le processus révoltutionnaire mais on peut noter que notre moment est très particulier : besoin de vie nouvelle, certes, c’est clair qu’on étouffe, on devient dingue à la longue, mais nulle idée nouvelle. Rien, nada. Bordel sans nom, hystérie sans fin. La foule n’a qu’une idée qui vire au fixe : passer ses nerfs. Ressentiment pur et bestial.

        Je crois que c’est parce que nous vivons la fin de l’ère des masses et la fin de l’aliénation Nombre (quelle ignominie, quand j’y pense, j’en ai des frissons de dégoût.).


      • howahkan Hotah 24 décembre 2014 10:46

        Et pendant que le bon peuple s’entre déchire, les élites financières qui elles coopèrent continuent tranquillement leur œuvre de tentative de contrôle total de la planète...


        • kalachnikov lermontov 24 décembre 2014 14:34

          [Tant qu’elles ne te contrôlent pas, toi, ça ira, l’Indien. Faut se répéter comme un mantra ’I don’t wanna sell my soul to him..’

          https://www.youtube.com/watch?v=-D0ueLkHheA

          Mon coeur ravi bave à la poupe amis quand est-ce que c’est donc qu’ils vont la tarir leur p*** de chique...

          https://www.youtube.com/watch?v=CSybR_k_Ouo


        • howahkan Hotah 24 décembre 2014 15:50

          many thanks for the flash back..... smiley...
          anyway, some 49 years I developed a medical condition like an allergy to any power, mine included if I blow a fuse !! ...

          as far as I may get something true, well the end of the leadership of the thinking process is a big huge key....whatever the outer condition are..this is quite interesting news.

          Thanks..

          slan....


        • socialistecontretouteslesgauches 24 décembre 2014 10:48

          amusant.
          re-lire Soral avec les lunettes du de la petite bourgeoise de gauche c’est assez tordant.
          ça choque ?

          Pas fan du bonhomme pour un sou, mais si on ne prend pas en compte la dimension provoc et flingage à vue on ne comprend mot de ce que le chef de la dissidence 2.0 veut dire.

          Si vous aviez lu Clouscard, vous constateriez que Soral (dans sa version sociologue et non militant néo-nationaliste) le vulgarise à outrance et vous verriez qu’un authentique marxiste ce n’est pas Mélenchon ou alexis corbière ou besancenot, même pas le pathétique pRCF. Clouscard a magistralement montré comment le soi-disant progrès et la réorientation des « luttes de gauche » en vrac : féminisme, défense des minorités, pilule, etc. n’a foutrement rien d’une évolution de la gauche ou d’une modernisation des combats de celle-ci. Au contraire c’est une liquidation de l’héritage révolutionnaire et des luttes marxistes.

          Finalement, Soral avec son langage fleuri est bien plus accessible pour une clientèle formée à l’école de Philippe Mérieu, que le parfois obscur Clouscard qui doit être lu et compris si on se prétend encore de gauche ou plutôt socialiste.

          D’ailleurs, Michéa reprend ces analyses (bien plus finement que Soral) et la critique du libéralisme libertaire, la défense du productivisme et de la classe ouvrière en moins.



          • socialistecontretouteslesgauches 24 décembre 2014 11:04

            j’adore les gens qui n’ont strictement rien à dire sur le fond et se contentent de rebondir sur un mot ou une expression.
            ça m’évite de perdre mon temps à répondre. Pas au niveau comme dirait... Soral smiley


          • alinea alinea 24 décembre 2014 11:05

            Je parle beaucoup de la forme !! d’ailleurs je ne suis pas une petite bourgeoise de gauche ! Vous voulez sûrement dire quelqu’un qui a fait des études !! cela n’a pas grand chose à voir dans le fond.
            Ce que je pense, à avoir lu deux de ses livres, c’est qu’il ne fait rien de beau de sa colère, et pour moi, la dissidence, c’est le beau ; le moche, l’abject, l’injuste, le survol négligent de tout, c’est exactement notre société aujourd’hui !
            Je ne suis absolument pas choquée par la vulgarité, j’en use moi-même assez souvent, mais tout dépend du contexte ; un livre, qui est sensé ouvrir les esprits, casser chez le lecteur le ronron d’une bien -pensance ou d’une pensée unique mal digérée, ne peut pas le faire de cette façon là ; comme ça il ne peut qu’exciter une colère informe.
            Un penseur, un politique, qui se met sur une estrade pour parler aux gens, n’a d’intérêt pour moi que s’il les grandit !
            J’ai lu Michéa comme on dévore un bon repas quand on est affamée , et l’énergie qu’il m’a donnée, et ma pensée qu’il a ouverte plus large, m’ont grandie.
            Voilà ce que ne fait pas Soral


          • jaja jaja 24 décembre 2014 11:17

            Puisqu’il est question de fond et du réac Michéa relire ici cette juste critique....

            http://lherbentrelespaves.fr/public/michea.pdf


          • alinea alinea 24 décembre 2014 11:30

            Oh jaja !! je sais bien que vous ne blairez pas Michéa ; et je le comprends bien ; à tout décortiquer, à tout remettre en cause, il n’a pas de rôle politique à tenir, juste à ouvrir un regard critique.
            Mais c’est sans doute parce que moi aussi je suis réac ; je l’ai écrit ici même !! et pourtant, tellement à gauche !!! ce que j’ai expliqué aussi !
            Il y a tellement de niveaux dans la pensée....


          • jaja jaja 24 décembre 2014 14:47

            Et oui Alinéa je ne peux blairer les réacs.... et donc également ceux issus du sérail Marchaisien des années 70 à 90, qui, au nom de Marx, rejettent en fait ses conclusions théoriques... tout en se rapprochant, peu ou prou de l’extrême droite, même s’ils s’en défendent, comme Clouscard ....

            L’une des conclusions nationaliste de Clouscard est d’ailleurs savoureuse : « L’État a été l’instance superstructurale de la répression capitaliste. C’est pourquoi Marx le dénonce. Mais aujourd’hui, avec la mondialisation, le renversement est total. Alors que l’État-nation a pu être le moyen d’oppression d’une classe par une autre, il devient le moyen de résister à la mondialisation. C’est un jeu dialectique. »...

            On est loin ici de « A bas l’État, l’armée les flics et les patrons ! » slogan défendu par tous les révolutionnaires, y compris les anarchistes dont vous semblez vous revendiquer.....


          • alinea alinea 24 décembre 2014 15:02

            Je ne vois pas ce que « réac » a affaire ici !!
            Prendre de la distance sur ce qui se passe et s’est passé, pointer les dérives et les perversions de tout, me semble être un bon point de vue, d’ensemble !
            Il est notable que tout ce qui s’est dit « anarchiste » depuis longtemps, a été conspué de tous bords.
            On peut se sentir « révolutionnaire » sans prendre la revanche- et, de ce fait vouloir la place de l’autre dans le pouvoir- pour énergie unique.
            Je n’ai pas relu à l’instant ce texte, mais je suis sûre que si je pouvais le compléter à l’infini, je ne le renierais pas :
            http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/pourquoi-suis-je-si-reac-147946
            Voilà comment je suis réactionnaire !!


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 décembre 2014 20:04

            jaja,
            Quand vous sortirez de vos grimoires, vous comprendrez peut-être, que seuls les Etats peuvent poser des actes souverains contre la finance..., les Islandais l’ont compris avant tout le monde !

            « Contre les fonds vautours, les Etats ont le droit de poser des actes souverains »


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 décembre 2014 20:12

            jaja,
            Le jour où vous sortirez de vos grimoires, pour atterrir dans la réalité, vous vous rendrez compte, peut-être, que seuls les Etats peuvent prendre des décisions souveraines contre la finance.
            Les Islandais l’ont compris avant tout le monde.


            « Contre les fonds vautours, les Etats ont le droit de poser des actes souverains ».
            ( Séminaire International d’ Alternatives à l’ Impérialisme financier et aux fonds vautours, Caracas, Venezuela 12 août 2014)

          • bakerstreet bakerstreet 25 décembre 2014 13:47


            C’est bien vrai Alinea, la forme, au fond, il n’y a que ça. 


            Parfois, j’en suis à regretter l’époque des belles manières, des phrases bâties au conditionnel passé deuxième forme. Mon père était cordonnier, et j’estimais aussi beaucoup les formes en bois qu’il glissait dans les chaussures, et l’odeur de cuir et de colle bien sûr.


            Bon moi ces derniers temps j’ai lu Oblomov, de Godcharov ; 

            ah quelle classe quel talent, quel ton, quelle écriture !
            La Russie, moi, la steppe, l’Oural ça me gonfle toujours l’esprit. 
            J’ai toujours aimé les romans russes si admirables si magnifiquement écrits, 
            Tolstoï, un jour j’irais visiter ses terres je prendrais le thé du samovar un livre en alphabet cyrillique à la main.

             C’est vrai les mots les phrases sont comme des notes de musique qui donnent le ton au regard qu’on pose sur les choses, qui habillent déshabillent les journées. Un bon classique, n’y a que ça pour vous reformater le regard. 

            Oblomov n’aurait pas lu Soral !
            Décroché dés la page 2, trouvé si vain l’écrit d’un français sans profondeur, juste animé d’une fausse colère ; son adorée l’aurait admonesté lui aurait dit qu’il fallait qu’il se secoue, qu’on ne pouvait pas raisonnablement rester à rêvasser. Mais au bout du compte au bout des 200 pages, elle aurait bien admis qu’il avait raison.

            Bon, je suis en train de lire les lettres de Rosa Luxembourg, et cette femme sait divinement écrire aussi. On savait extraire tout le sel de la vie à cette époque où les gens vivaient moins longtemps, mais où les secondes étaient infiniment plus longues. 
            Aucune lettre adressée à Soral la dedans. 
            Le silence, c’est le grand dédain. 

            Et puis Jane Eyre que je n’avais jamais lue.
             Et c’est aussi une bonne surprise. 
            Ces trois sœurs étaient de vrais insolentes, et possédaient malgré leur collet monté et leur coiffe de puritaine un regard magnifique et droit devant lequel devaient baisser les yeux, même le pasteur Soral, cet évangéliste venu du continent, et ayant vite pigé qu’avec ces trois là, c’était pas la peine qu’il se mette en frais. 
            Du coup, j’irais bien parcourir aussi les collines du Yorshire , avec ma royal enfield. 
            Je suppose qu’il existe aussi la bas de bons mécaniciens, que tous ne sont pas morts à la guerre de 14 ni prenant la guerre de la mondialisation, où seules les japonaises survécurent.

            Je lis aussi le « dahlia noir », un truc qui commence aussi à dater, mais dont les protagonistes ne se baladent pas en carriole à cheval. 
            C’est très cruel et direct, 
            Le whisky au lieu de la vodka, des phrases bruts de décoffrage découpées au scalpel avec des cadavres qui flottent dans le ciel. 

            Mais qui donc à tué le dahlia ? 
            Je vois très bien ce Soral faire le coup 

          • alinea alinea 25 décembre 2014 22:22

            Il y a certaines énergies, dans la littérature américaine notamment, qui nous font négliger une forme pas toujours au top de sa forme, parfois à cause de la traduction ; mais la forme n’est pas manière, pas forcément une architecture alambiquée, non, juste une musique, un rythme ou un coeur qui bat sous les mots.
            En poésie, j’aime par dessus tout la Prose du Transsibérien ; à y regarder de plus près, on en vient à chérir les répétitions, parfois inversées ; le top, c’est une langue qui se laisse oublier tant elle coule, comme chez Magnan par exemple. J’aime qu’on me raconte des histoires...
            Aucune forme n’est belle sans fond mais aucun fond n’est audible sans forme...il y a longtemps que je n’ai pas lu de romans, besoin de paix de l’âme pour le faire mais quelques-uns m’attendent.
            Je n’aime pas les romans modernes, trop futiles ou trop complaisants, mais des Carpentier, des Pavese, même traduits, quel pied !
            On ne parle plus de Tournier : il est mort ?
            Et Bauchau, vous avez lu Bauchau ? L’enfant bleu, faites-le


          • bakerstreet bakerstreet 26 décembre 2014 10:27

            Magnan, je l’avais découvert dans ce petit village de haute Provence, près de Seyne les alpes, où il situe d’ailleurs l’actions d’un de ses livres.

            Et j’avais trouvé magnifique sa langue, son originalité
             Nous louions un gite à un vieil assureur qui avait toute la collection...

            .Il avait assuré toute sa vie madame Alexandre David Neil, « une dame de caractère » me disait-il.
             Et je voulais bien le croire. 
            S’il faut faire le bilan de mes lectures, plongées dans une bassine d’eau, il n’y a guère que les classiques pour remonter à la surface. 
            J’ai lu dernièrement « la faute de l’abbé Mouret », de Zola, des descriptions magnifiques, qui se perdent parfois dans un style un peu ampoulé marquant son époque.
             Le plus difficile, c’est ça, réussir à voir plus loin que ses contemporains, à ne pas chausser leurs lunettes. 
            Et il n’y a guère que le temps pour nous montrer les survivants, que ce soit en littérature, ou en musique. Prenez Bach...
            .
            Néanmoins, même ces tics de langage et ces préciosités sont attachants, car nous replongeons dans les mœurs, le langage, le rapport au temps et aux hommes d’une époque disparue. 
            Et c’est comme si nous passions nos têtes dans ces décors de foire, d’Artagnan ou la princesse de Clèves ! 
            Qui voulons nous jouer dans la comédie humaine. Il n’y a plus d’age, plus de certitude. 

            L’immense possibilité de la littérature fait que nous pouvons avoir plusieurs vies, deux sexes, tous les ages, toutes les sensibilités d’une vie passée ou d’une vie à venir, la connaissant déjà dans ses marges par quelques voyants, qui nous ont mis en phase avec l’impalpable .

            Vous me parlez de la prose du transibérien, une de mes épopées préférées. 
            Cendrars était une sorte de derviche tourneur des sens, et cette poésie un peu saoule un vrai miracle. 
            De cette époque, j’aime beaucoup aussi les textes de Joseph Delteil, « sur le fleuve amour » par exemple. Le lyrisme et la frénésie de la jeunesse exaltée, se moquant des certitudes et de la vraisemblance


          • cevennevive cevennevive 26 décembre 2014 10:46

            Bakerstreet, je vous aime. J’aime votre façon d’aimer la littérature. J’aime votre façon d’en parler.


            Alinea, ne soyez pas jalouse ! Je vous aime aussi...

            Bonne journée.


          • alinea alinea 26 décembre 2014 11:12

            merci cevennevive ; j’aime ces affinités « écrites », ce qui prouve qu’il passe beaucoup de choses par l’écrit, et pour les livres, outre qu’ils sont des rencontres, ils méritent qu’on attende l’heure de les faire ; j’aime bien le
            « L’immense possibilité de la littérature fait que nous pouvons avoir plusieurs vies, deux sexes, tous les âges, toutes les sensibilités d’une vie passée ou avenir, la connaissant déjà dans ses marges par quelques voyants, qui nous ont mis en phase avec l’impalpable », de bakerstreet.
            Bonne journée à tous les deux


          • cevennevive cevennevive 26 décembre 2014 11:29

            Oh oui alinea,


            J’ai voyagé à pied, eu froid et peur avec Alexandra David Neel.

            J’ai adoré la Mer Rouge et ses abords, haï les Anglais et leur prétention, aimé les peuplades et les moeurs des Ethopiens avec Henry de Monfreid,

            J’ai pleuré, ri et souffert avec plein d’auteur qu’il serait bien trop long d’énumérer ici.

            Puis j’ai écrit moi-même des petites nouvelles pour mes parents, pour les vieux disparus de mon village, pour mes enfants, pour ma descendance. Bien piètres en regard de la vraie littérature...

            Mais l’on écrit toujours pour quelque chose ou pour quelqu’un. Et nos mots restent et touchent un autre esprit, quel qu’il soit.

            Quant à Soral, je ne sais. Ce n’est pas un personnage que je fréquente (surtout après votre article !)

            Bisous.



          • alinea alinea 26 décembre 2014 11:47

            les sensibilités dit bakerstreet, oui, mais aussi les voyages avec Conrad, la Turquie avec Kémal, l’Albanie avec Kadare, l’Afrique du sud avec Coetze, l’Amérique avec Harrisson, et tant d’autres, et l’Amérique du Sud avec Carpentier, Marquez et les d’autres, l’Italie avec Pavese ou Luca...la Russie, la Norvège, l’Angleterre, tout ça sans bouger !
            Bizarrement, moi qui aime tant la culture arabe, peu d’auteurs me convainquent, mais je sais que c’est une question de moment, d’état d’esprit ; là, je vais attaquer l’ Espagne avec Almudena Grandes...
            .... et nous ? On n’a pas droit à vos histoires cevennevive ?
            bonnes lectures à vous


          • bakerstreet bakerstreet 26 décembre 2014 11:58

            Merci Cevennevive pour cette communauté d’esprits. 

            L’écriture et la lecture se rejoignent, et l’esprit de ces petits billets sur agora en tout cas pour moi, m’ont apporté un plus. Curieusement nous replongeons dans les affinités épistolaires, d’une autre époque, avec un moyen plus moderne.
             Et nous constatons que de curieuses affinités se dégagent, au delà des sens les plus immédiats, qui ne sont pas les seuls à nous gouverner. 

            J’aime bien moi aussi les américains. Russel Banks, Cormak Mac Carthy, Joan Carol Oates, 
            Lu un très bon livre « arrive un vagabond », de Robert Goodrick, avec les thèmes chers à l’Amérique, dans une épopée assez noir, tenant du Faulkner. 

          • bakerstreet bakerstreet 26 décembre 2014 12:03

            J’oubliais Annie Proulx, auteur formidable, 

            « Les crimes de l’accordéon »
            « Un as dans la manche », et surtout « cartes postales », extraordinaire.

            et aussi Ron Rash et son « sabrina », un peu mélo bien sûr mais tout de même très étonnant. 

          • cevennevive cevennevive 26 décembre 2014 12:07

            Alinea,


            Ce n’est pas compliqué : tapez Cévennevive dans Google et vous comprendrez...

            Je précise que les deux petits volumes ne me rapportent rien, ils ont été écrits en compte d’éditeur. Et ne les achetez surtout pas sur Amazon ou autre, ils sont plus chers que neufs chez l’éditeur !

            Pour vous éviter d’acheter, je crois que je « suis » dans les rayonnages de bien des bibliothèques du Gard.



          • alinea alinea 26 décembre 2014 13:28

            super !!!! merci


          • filo... 24 décembre 2014 11:06

            Voici une blague sexiste. Je vous la raconte sans aucune arrière pensée mais plutôt pour aller dans le sens de votre article, contre ses machos inavoués.

            Deux souris traversent la voie ferrée. Peu de temps après l’une d’elles s’aperçoit qu’elle a perdue la queue lors de cette traversée.
            Et elle se dite effrayée : « c’est totalement impensable, une souris sans queue. Donc je dois absolument retourner pour la récupérer »
            Aussitôt dit aussitôt fait.

            Mais, mais le malheur ; au même moment un train arriva. Et c’est l’accident !

            Notre histoire aurait pu finir là, mais non !
            Avant Il faudra quand même savoir, la souris qui s’est faite écrasée, c’était un mâle ou une femelle ?

            La réponse vous la devinez ?

            Une femelle bien sûr, car il y a qu’une femelle qui est capable de perdre la tête pour un bout de queue !


            • alinea alinea 24 décembre 2014 12:50

              Les blagues sexistes !! c’est quoi ? L’expression d’un grand désir !! Ah, qu’ils aimeraient les hommes que les femmes perdent la tête pour un bout de queue !! smiley


            • filo... 24 décembre 2014 13:06

              @Aline
              Oui c’est le genre des blagues que les hommes se racontent entre eux ou parfois ils les racontent aux femmes en croyant que...


            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 décembre 2014 19:23

              Salut Alinea,
              Quel dévouement d’avoir lu ce bouquin.
              Vous en sortez salie, normal.


              Les machos ne sont pas des hommes qui aiment les femmes, ce sont des hommes qui ont peur des femmes. Seule une dévalorisation des femmes leur permet d’éviter la panique.
              « Les enfants de Jocaste » de Christiane Olivier.

              Bonnes fêtes quand même !


            • alinea alinea 24 décembre 2014 19:42

              Oui !!! j’ai lu ce bouquin il y a longtemps !
              C’est vrai, ça ne laisse pas indemne, et soudain, comme si des diables sortaient de boîtes invisibles, chez ceux... dont on ne se doutait pas !!
              Joyeuses fêtes Fifi


            • foufouille foufouille 24 décembre 2014 11:55

              c’est un livre qu’on t’a donné ?
              si y faut payer, le PQ est plus rentable


              • alinea alinea 24 décembre 2014 12:09

                  smiley
                joyeux Noël foufouille


              • foufouille foufouille 24 décembre 2014 12:17

                merci mais j’évites noël si je peut.


              • alinea alinea 24 décembre 2014 12:24

                On ne peut guère éviter Noël !! il suffit d’ouvrir les yeux ; mais moi non plus je ne le « fête » pas, et depuis fort longtemps !!
                Bonne journée, alors !! smiley


              • filo... 24 décembre 2014 12:40

                @Alinea
                Noël est devenu la fête des moutons.


              • filo... 24 décembre 2014 14:47

                @Alinea
                Noël, la fête des moutons.

                Pauvres moutons (au propre et au figuré).
                Ils sont en sursis jusqu’à Pâques.
                 


              • marmor 24 décembre 2014 15:03

                Non, c’est l’aïd K’bir. La tradition de l’agneau pascal, fête catho s’il en est , est largement supplantée par la tradition du mouton de l’aïd, fête musulmane s’il en est......


              • Corinne Colas Corinne Colas 24 décembre 2014 17:06

                ou l’occasion chanceuse de se retrouver simplement en famille grâce à un jour férié qu’on n’a pas envie de perdre... 


                Sinon je suis passée par ici, intriguée par le titre à force d’entendre parler de « Soraliens » ! Sous couvert d’une critique du féminisme, la pensée (faussement) subversive de Soral, s’est bâtie sur une détestation des femmes lorsqu’il était moins connu. Depuis, il ratisse plus large avec des analyses pertinentes parfois, ce qui laisse croire qu’il n’est pas « malade »... 

                Bel épluchage Alinea ! J’espère aussi que c’est un livre trouvé dans un surplus ... pas offert car il y a trop d’ondes négatives déjà à éliminer rien qu’à la lecture des extraits. Si en plus, il fait appel à grand-papa Freud, c’est la totale !

              • Gollum Gollum 24 décembre 2014 12:17

                Pas mal ce texte. Je pense que Soral, comme Zemmour, qui porte le même diagnostic, se trompent sur la féminisation de la société. Je précise que je n’ai lu ni l’un, ni l’autre.


                Il ne s’agit pas de féminisation mais de rupture entre pôles féminin et masculin et plus globalement d’entropisation des pôles sexuels. D’où un mélange des genres. Masculinisation à outrance des femmes et féminisation des hommes. Mais le remède n’est pas un retour en arrière par un rétablissement de la virilité chez les hommes mais par une rencontre en soi de l’autre pôle.

                Bref, aller chercher ses références chez Freud est une erreur grossière de Soral. Il eût mieux fait de se tourner du côté de Jung. 

                Je sais que Soral a utilisé le symbole du Tai Chi taoïste pour la couverture de son bouquin. Où le féminin empiète sur le masculin. Enfin, c’est ce qu’il voulait faire. Mais par un étrange lapsus graphique il se trouve que c’est le pôle Yang qui pour le coup dans ce logo, l’emporte... Un lapsus révélateur et inconscient de la part de Soral ?

                Or le Taoïsme est précisément intégration du féminin en soi. La preuve ces mots de Lao Tseu : Connais le masculin, mais choisis le Féminin.

                Bref, Soral a tout faux pour le coup. Car la solution est ailleurs. Dans une intégration et une union de ces pôles qui est une hiérogamie.

                Du reste, Soral correspond bien au profil psychologique des Fils Amants de la Mère, à forte féminité interne. Et ce n’est pas en refoulant cette part là, dans une surenchère virile, qu’il arrivera au bout du voyage..

                • alinea alinea 24 décembre 2014 12:22

                  Gollum : si Soral était jungien, il ne serait pas Soral, mais il serait peut-être intéressant.
                  D’accord avec le reste de votre commentaire, vous le savez bien !
                  Quant à la couverture, je n’avais pas analysé « l’effet » qu’il fait ; votre regard est éclairant ! merci !!


                • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 25 décembre 2014 09:50

                  Bravo Gollum, vous faites là une analyse très convaincante. J’adhère.


                • César Castique César Castique 25 décembre 2014 11:14

                  « Il ne s’agit pas de féminisation mais de rupture entre pôles féminin et masculin et plus globalement d’entropisation des pôles sexuels. D’où un mélange des genres. Masculinisation à outrance des femmes et féminisation des hommes. Mais le remède n’est pas un retour en arrière par un rétablissement de la virilité chez les hommes mais par une rencontre en soi de l’autre pôle. »


                  Il faut tout de même remarquer que cela n’affecte que la strate intellocratique de la société post-industrielle. Il y a encore une masse de gens normaux qui ne marchent pas dans ce genre de combines, parce que n’éprouvant pas le besoin néo-conformiste de se soumettre aux modes germanopratines.

                  En ce domaine, comme en tous les autres, le naturel, façonné par plusieurs dizaines de milliers d’années, reviendra au galop - à l’échelle du temps - tout simplement en raison de la corrosion des arguments de sa contestation. Et c’est pour cela que je ne partage pas le pessimisme de Zemmour.

                • Gollum Gollum 25 décembre 2014 13:06

                  Merci LLS.. smiley


                  César : Je ne suis pas d’accord du tout. Allez voir dans les campagnes et les petites villes le nombre de femmes, en pantalons, cheveux courts, fagotés comme des sacs à patates, sans féminité aucune… Elles pullulent. 

                  Elles revendiquent inconsciemment leur absence de féminité en faisant porter cela sur leur mari, responsable selon elles de leur absence de goût, car trop porcin sur les bords pour donner envie. Et elles ont raison.

                  Les mecs eux, essayent de se convaincre qu’ils sont bien virils en s’intéressant au foot, en discutaillant « virilement » au bistrot, et en votant FN. Mais ils sont dans les faits castrés et n’ont plus que les apparences viriles. Ce sont de mauvais baiseurs pour 99 % d’entre eux. Ils ne s’y intéressent plus d’ailleurs.. sauf le porn sur Internet.

                  Ce que vous appeler naturel façonné par des milliers d’années n’existe plus depuis longtemps. L’Église a d’ailleurs castré la populace pendant 2000 ans en demandant une soumission sans faille. Ce n’est pas pour rien que ses représentants s’habillent avec des robes.

                  La noblesse, elle, maintenait une certaine idée virile authentique car elle avait la sagesse de ne pas suivre les recommandations de Rome en matière de mœurs et n’en faisait qu’à sa tête. Et à juste titre.

                  Mais maintenant il n’y a plus d’aristocratie véritable et seule subsiste encore une certaine virilité dans les hautes sphères. Les plus belles femmes se trouvent d’ailleurs là où coule l’argent.

                  Pour le bon peuple la misère sexuelle n’a jamais été aussi nette.

                • alinea alinea 25 décembre 2014 19:42

                  La virilité de l’aristocratie, c’était les chevaliers ! Aucun besoin de loupe pour faire la différence !!!
                  Et si la séduction ne passait pas par les fards, les robes et les colifichets, les oeillades, les moues, les poses, mais par une odeur, une chaleur, une authenticité, une vie !! hein ?
                  Savez-vous que cela devient encombrant, les séduits ? Quelle femme y passerait son temps !!!
                  Et les mecs qui se trainent des tas de nanas à leurs basques ! non mais enfin, c’est quoi ces conneries !
                  Le cinema, la pub, ont tué toute authenticité en l’humain occidental, au moins ; or, qu’est-ce qui peut séduire sinon l’authenticité ?
                  La névrose complémentaire ? Aïe !!! Oui, projection, passage à l’acte. Le monde est malade et Soral est malsain !!
                  Tout est devenu jeu, artifice, vicié...


                • César Castique César Castique 25 décembre 2014 20:25

                  « Je ne suis pas d’accord du tout. »

                  Nous avons tous nos intuitions et nos références, on ne peut pas en disputer, ça mène trop loin.

                  « Ce que vous appeler naturel façonné par des milliers d’années n’existe plus depuis longtemps. »

                  Ce n’est pas mon avis non plus.

                  Pour ma part, je pense que si Hitler est devenu le plus grand monstre de l’histoire universelle, ce n’est pas en raison de ses œuvres, mais parce qu’il est venu après Bach, Mozart et Beethoven, Cranach, Holbein(s) et Grünewald, Goethe, Schiller et Lessing, Kant, Leibniz et Hegel....

                  On ne lui pardonne pas d’être advenu alors qu’il était définitivement impossible qu’il advînt. Et on ne lui pardonne pas la menace que sa possibilité fait peser sur notre civilisation.


                • César Castique César Castique 25 décembre 2014 20:29

                  « qu’est-ce qui peut séduire sinon l’authenticité ? »

                  Je ne crois pas, et je ne croirai jamais, que l’authenticité soit l’élément majeur de la parade nuptiale du mâle humain, ou qu’elle l’ait été un jour.


                • alinea alinea 25 décembre 2014 20:37

                  chez l’humain, non, malheureusement !
                  Mais la parade nuptiale animale, elle, est authentique ; l’authentique n’est pas austérité ni sérieux ; elle peut être parée de toutes les couleurs et gaie, joueuse, futile, mais, toujours en accord !
                  Remarquez d’abord que c’est le mâle qui, chez l’animal, est obligé de se parer, faire la roue, pavaner, chanter ; je ne crois pas qu’il se faille donner comme base de réflexion, la perversion de l’humain civilisé !!


                • alinea alinea 25 décembre 2014 21:26

                  Non, non, Constant ! comment on dit quand quelqu’un a ce regard qui n’en loupe pas une ?
                  Un chieur ??? smiley mais gaiement !!!!


                • César Castique César Castique 26 décembre 2014 11:08

                  « ...c’est le mâle qui, chez l’animal, est obligé de se parer, faire la roue, pavaner, chanter... »


                  Parce que l’animal ne maîtrise ni l’esbroufe ni le baratin...

                • alinea alinea 26 décembre 2014 11:13

                  C’est pour ça que je les aime !!!! smiley


                • Passante Passante 24 décembre 2014 13:01
                  -elle est naze andrea elle brûle des livres...
                  -il était bon mais c’est pas vivable tu comprends.
                  -oui je...
                  -puis lui aussi il partait, malaise.
                  -tu l’oublieras ?
                  -je ne vais quand même pas lui donner raison.
                  -mais tu le sauves en le brûlant.
                  -tais-toi malheureux.
                  smiley

                  • alinea alinea 24 décembre 2014 13:31

                    Oh quelle sulfureuse interprétation Passante !!
                    « je ne vais quand même pas lui donner raison »
                    pourquoi aurait-il raison à ce point réduire ? Il dit des choses très justes, je le reconnais, mais il faut être casquée avec une lampe frontale, pour les trouver, les choses justes, tant il brûle de se débarrasser de ce qu’il écrit !
                    Brûler, c’était pour mettre à l’aise l’éventuel acquéreur !! J’en suis bien incapable ; mais objet inutile sauf pour la découverte, pas de réserve de grain ni d’ivresse d’eau-de-vie, ni d’exaltation d’oxygène ; j’en suis désolée !!
                    « il était bon... ? »
                    Non.
                    Mais c’est vrai que cette « oeuvre » ne touche guère l’intellect, ça remue des égouts , je n’en suis pas exempte, j’ai bourlingué !!!
                    Quant au jeu de mot sur mon nom, parfaitement indigne de vous smiley


                  • Passante Passante 24 décembre 2014 13:57

                    non attendez...

                    je pensais jouer, en parallèle à votre « jeu », sur un pseudo secondaire d’alinea...
                    et, 
                    je considère que le brûler énonce .. une dignité.


                  • alinea alinea 24 décembre 2014 14:03

                    C’était alinea le pseudo secondaire !!
                    Don’t worry, it does’nt matter
                    On met au bûcher les sorcières ; on autodafe les écrits dérangeants ; rien de cela ici !! je n’ai pas l’habitude de me boucher les yeux...


                  • Passante Passante 24 décembre 2014 14:22

                    mais... Andrea, 

                    c’est plus un nartic là, y’a un casino,
                    vous posez une équation claire :

                    soit tu me files ton adresse et je t’envoie le file,
                    sinon je le brûle illico !
                    qui signe ?

                    oui, là...

                    perssonne ? donc tout le monde ok ?.. on le crâme ?

                    attends !..
                    son truc c’était pas les meufs, 
                    ok freud mais sans lacan déjà bon,
                    puis des conneries, beaucoup,
                    mais son field était ailleurs, 
                    et soudain 
                    juste sot râle soeuroral de soral 
                    là comme ça c’est tout ?

                    non...
                    donc adresse ou mâle adresse, c’est brûlant 
                    et beau comme une guerre en cours -

                  • alinea alinea 24 décembre 2014 15:14

                    Il faut être plus mâle que je suis alors pour apprécier !
                    Je n’y vois rien de neuf, c’est ça mon handicap ! Et j’irais jusqu’à dire que vu ce qui s’est dit et écrit, de la nuit des temps à nos jours, je ne conçois même pas que l’on donne la moindre importance à ce mâle- autru(c)he en culotte courte !
                    Il ne fait qu’exposer son problème et, à moins d’y percevoir le sien, on ne peut pas accrocher !!
                    Y a-t-il une femme dans son parti ?
                    Il aurait dû se faire poète, le genre j’explose mon mal en fleurs plus ou moins incandescentes ; illuminer l’adolescent en mal de mâlitude, je le comprendrais, moi qui n’ai jamais apprécié notre Arthur !! Mais se piquer de politique et n’être pas foutu de s’oublier un peu, ça c’est pas fort, c’est du délestage !!
                    disons que ma proposition finale était une fumeuse connerie ! J’en fais des comme ça tous les jours !


                  • kalachnikov lermontov 24 décembre 2014 15:35

                    Agnès, ma chère Agnès, juché sur ton âne, ne vois-tu rien venir ? (il a même pris son nom !!!!!!!!!!! Lol, lol, lol)

                    Mouais, mais t’imagines si tous ceux qui se sont traumatisé le crâne en se cognant la tête à la barrière de l’inceste viennent exhiber leurs stigmates ?
                    ...Comment ça, ça tourne toujours comme ça chez les Occimentaux ?

                    Alinea, t’aimes pas tuture ? C’était pourtant un p*** de bolide. Chant de circonstance :

                    Messire Belzébuth tire par la cravate
                    Ses petits pantins noirs grimaçant sur le ciel,
                    Et, leur claquant au front un revers de savate,
                    Les fait danser, danser aux sons d’un vieux Noël !

                    [..] Hurrah ! les gais danseurs qui n’avez plus de panse !
                    On peut cabrioler, les tréteaux sont si longs !
                    Hop ! qu’on ne cache plus si c’est bataille ou danse !
                    Belzébuth enragé racle ses violons !


                  • alinea alinea 24 décembre 2014 19:16

                    Passante, en repassant, dîtes-moi, vous, ce que vous lui trouvez à Soral ; que vous n’avez pas trouvé ailleurs, qui vous a ouvert l’esprit, qui a jeté aux orties vos doutes , excuses ou freins !!
                    Ne me dîtes pas que c’est parce qu’il a rencontré Ahmadinejad !!parce que s’il est celui que vous décrivez, il a dû ricaner, après, ou se laver les mains.
                    Je ne veux surtout pas vous blesser, mais j’aimerais ne pas toujours être perdante au jeu de cache-cache !! smiley


                  • Passante Passante 25 décembre 2014 10:09

                    c’est pas compliqué alinea, on ne saurait reprocher à un bélier de n’être pas un bon taureau...

                    Soral est un défonceur de portes, il catégorise, il nomme, il ouvre, et nul ne saurait tout faire.
                    le bonhomme défriche, c’est un bon attaquant, il met bien à plat et au clair, 
                    ça devrait suffire pour ceux qui prennent la relève et qui clairement ne seraient pas lui, c’est tout.
                    vous faites le tour de la pelleteuse, dubitative, en vous plaignant que c’est pas une ferrari, 
                    ben s’il avait les bonnes manières avec les femmes, il aurait pas tout cassé, logique.

                  • alinea alinea 25 décembre 2014 10:55

                    S’il donne tout cela à certains, je m’incline !
                    Et s’il a tout cassé, j’admire !!
                    Mais je vois dans les soraliens de ce fil, une belle propension à l’invective et au manque d’argumentation : le chef de fil autorise cela, mieux, il lui donne ses lettres de noblesse en sous entendant que la seule dissidence, c’est comme ça !!
                    Certes c’est une porte qui s’ouvre, mais je la trouvais déjà bien ouverte, cette porte là !!!


                  • Passante Passante 25 décembre 2014 11:28

                    ok vous tenez à l’achever je lâche le meursault,

                    qui a parlé de « tout » ?!


                  • alinea alinea 25 décembre 2014 11:45

                    « ben s’il avait les bonnes manières avec les femmes, il aurait pas tout cassé, logique. »

                    Bon, Passante, je vous concède que, d’une manière générale et depuis l’âge de deux ans, je suis une chieuse ! Genre à jamais être contente ! mais je ne peux pas être autrement, j’ai fait tous les efforts possibles et imaginables pour arrondir mes angles, mais... ceci dit, je ne suis pas contente de moi non plus !!


                  • Passante Passante 25 décembre 2014 12:03

                    c’est une crête, comment jamais se contenter sans désirer pour autant,

                    il y faut donc un désir au-delà de tout .

                  • alinea alinea 25 décembre 2014 12:24

                    C’est sûrement le contraire, c’est parce qu’on désire toujours mieux qu’on n’est jamais content !
                    Mais j’ai déjà raconté mes moments de plénitude !! c’est quand je m’attise sur quoique ce soit de la partie émergée de l’iceberg que je suis... comme ça !! smiley


                  • kalachnikov lermontov 25 décembre 2014 14:26

                    @ passante

                    Tu le vois avec les yeux de Chimène parce qu’il ne fait rien de tout ça. Il pointe, il désigne. Et pour savoir quoi, il suffit de lire les commentaires sur E&R, autrement dit ce à quoi la populace est sensible, ce qui est agité, ce qui est entendu, ce qui est remué et non pas ce qui est dit. Et ça se transcrit avec des mots fleuris genre ’youtre’ ou ’youpin’ et des idées bien éloignées d’égalité et de réconciliation. mais plutôt ressentiment et abhorration.

                    Je ne fais pas de procès particulier à Soral hors celui du style et il n’a pas le grand style. Céline débloque à l’occasion mais lui, il a le grand style, le Souffle, c’est Maman qui parle et souffle dans les bronches - ’poumon d’or, Belphégor’.

                    Tout ça n’a rien de rationnel et de raisonnable, c’est ailleurs et autrement que ça se passe.

                    Je te conseille ’der Wille zu Macht’ de Riefenstahl, le moment où Hess monte à la tribune. C’est quoi son discours ? Il promet la paix et la réunion de la grande Allemagne. Ils sont tous en armes et la bave aux lèvres ; mais ce qu’ils entendent, c’est ça : le conflit entre nature et culture en toi va être résorbé, l’unité originelle va être restaurée. Un phénomène d’hystérie et d’hypnose collective. Hitler disait-on électrisait les foules ; c’est-à-dire qu’il magnétisait, il suspendait le temps, ça se passait entre parenthèses entre logique, raison, etc, comme disait Artaud.
                    [« C’est que c’est dans l’inconscient justement qu’entre la conscience, logique, raison, déclic discursif, déclic dialectique,
                    les rapports d’homme à homme ne sont pas ceux de la poste, de la radio, des rencontres, des conversations, des embrassades et du coït,
                    la conscience ne cesse hors milieu de conférer avec la conscience,
                    chaque homme parle à son voisin de vive voix, puis à voix reversée et basse, non sur le plan du particulier, mais sur celui du général,
                    et le tutoie,
                    comme s’ils avaient toujours fricoté.
                     » (in ’Histoire vécue d’Artaud-Mômo)] 
                    Tu crois sérieusement que ces milliers de personnes étaient docteurs en question juive ? Pas du tout, ils n’entendaient qu’un mot qui était implicite et n’était que rarement crûment déballé : ’mort aux Juifs’.

                    La question importante, c’est de comprendre pourquoi Soral, son existence historique. Au fond, pourquoi un personnage terne et limité, secouant de vieille lunes a un écho pareil ?
                    "La nature parait se servir des hommes pour ses desseins, sans se soucier des instruments qu’elle emploie.’

                    L’époque que nous vivons est un moment charnière dans la montée du nihilisme. ’Comme un fleuve pressé d’aller à son terme, qui craint de réfléchir, etc...’ Après ’Dieu est mort’, en attendant ’l’Homme est mort’, voici ’l’Esprit est mort’ : nous ne pouvons plus croire en rien, nous n’avons plus d’idéaux, tout est faux, tout part en sucette. Effondrement général et pas d’horizon. Pas d’art, pas de philosophie, pas de nouveau dieu, pas d’enthousiasme, pas d’exaltation, pas de sens. Pas de beauté, nada, un écroûlement continu auquel rien ne semble pouvoir mettre terme. Ca signifie que le conflit intérieur entre nature et culture au fond de tout homme est réveillé ; la plaie éternelle tiraille ; et cette souffrance n’a pas de sens, c’est en cela qu’elle est insupportable. Elle doit être justifiée, histoire de pouvoir la porter, vivre avec. Il faut donc lui trouver un sens, c’est vital et s’’il est vrai que quelque chose est nécessaire, il n’est pas nécessaire que cette chose soit vraie’. ’Si je souffre, c’est parce que X’ ; et il faut une espérance, une sortie : ’si je supprime X, je ne souffrirai plus’. Tous les idéaux marchent sur ce risible canevas, c’est confondant de bêtise. C’est pour cela que certains vont faire le Djihad ; ne croyez pas que ce sont des benêts qui croient à des fariboles fabuleuses comme Dieu ; non, ce sont des désespérés qui se jettent à la première branche qui passe, même pourrie, parce qu’ils souffrent : ’que cette p*** de vie ait un sens’. La mythologie du Salut.


                  • Passante Passante 25 décembre 2014 17:45


                    la seule ampleur, inqualifiée ! de la vaste - et dense — pudibonderie médiatique, d’oeuf rance
                    suffirat, d’avance, à redonner à soral dieudo et zemmour l’éclat de leur crédit patatras.


                  • kalachnikov lermontov 25 décembre 2014 19:49

                    Et au vu de ce que tu as écris précédemment - Soral est un éclaireur, un défricheur, l’avant-garde -, à ce moment un sauveur viendra.

                    C’est de circonstance tu me diras :
                    ’Petit papa noël, quand tu descendras du ciel, avec des joujous par milliers, etc, etc’


                  • marmor 24 décembre 2014 13:41

                    Je ne sais pas vous, mais pour moi, le ton employé quand on me parle est plus important que ce qui est dit !
                    Les bras m’en tombent, Aline !! Ceci expliquant celà, je comprend mieux votre analyse de texte !


                    • alinea alinea 24 décembre 2014 13:59

                      Faut pas !
                      Sa critique du féminisme va tout à fait dans mon sens, mais je n’aime pas à lire ce que je pense quand c’est réduit à presque rien !
                      Il n’y a pas que la littérature qui mêle forme et fond, comme deux faces d’une médaille, indissociable ; ce mec s’impose partout avec sa propre névrose ; mais sa névrose, je m’en fous : j’aime à lire ce qui m’ouvre, pas ce qui m’abaisse, et c’est bien sa personne ( donc son ton, péremptoire, méprisant qui ne se donne aucune latitude d’approfondissement) qui est plus que gênant !
                      C’est sans doute ce qui lui a donné assez d’intérêt pour que je m’en approche, mais le constat est sans appel !
                      Je n’ai pas fait une analyse de texte, même à l’école j’étais peu scolaire : j’ai jeté mes impressions, en les appuyant sur des exemples.J’aurais pu finir mon texte comme j’ai fini le précédent ; seul l’ennui de la répétition m’en a empêchée !!


                    • Xenozoid 24 décembre 2014 14:52

                      La corruption politique et la malhonnêteté est tellement évidente que même les croyants au sein du gouvernement( mouvement), les partisans de l’action politique, sont pleinement conscients. Et, ils votent, avec le seule et faible espoir que d’une façon mystérieuse, les conditions vont être modifiés, et que, plus tard, suffisamment d’hommes purs seront élus pour assurer une administration honnête,père noel( trémas)


                      • Crab2 24 décembre 2014 15:41

                        Les racines du mal

                        Roxelane, l’autre façon de se soumettre, le prix à payer,

                        pour « échapper » à la condition d’esclave

                        http://laicite-moderne.blogspot.fr/2014/12/les-racines-du-mal.html

                        ou sur :

                        http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2014/12/01/les-racines-du-mal-5501159.html


                        • alinea alinea 24 décembre 2014 19:32

                          Crab2,
                          Deux en un !!
                          La seule chose que j’ai envie de dire près la lecture de cet article, c’est qu’on fait comme on peut avec ce qu’on a ! Beaucoup de femmes sont tellement moulées dans l’idée qu’on se fait d’elles, qu’elles ne peuvent guère en réchapper, mais, tellement d’hommes sont moulés dans l’idée qu’on se fait d’eux, qu’ils ne peuvent guère en réchapper !
                          Tout est lent, aucun réel progrès ne vient par décret ou par loi !
                          Les femmes n’ont pas le monopole de la couardise, loin de là ; mais on n’est pas obligé non plus de se contenter d’un pouvoir dont on sent très bien qu’il est usurpé !!!


                        • volpa volpa 24 décembre 2014 16:30

                          Bonjour Alinéa,

                          SORAL n’a évidemment pas faux pour tout.

                          L’impression qu’il me donne dans ses vidéos est qu’il est vantard sur beaucoup de ses prouesses, mêmes sportives.C’est déjà un boxeur d’opérette.Passons.Il est prétentieux.
                          Là ou je voudrais revenir sur la différence hommes et femmes c’est que notre différence se situe dans nos hormones respectives et c’est bien comme çà.
                          Notre système de pensée est régit par nos hormones à notre insu.
                          J’aime bien nos différences même si je m’entends mieux pour discuter avec des mecs.
                          Tu écris bien et j’ai plaisir à te lire.
                          Les livres de Soral n’en fait pas un autodafé, ils peuvent servir à caler des meubles.


                          • alinea alinea 24 décembre 2014 18:07

                            Des hormones...et des complexes !
                            J’ai sûrement plus discuté avec des hommes qu’avec des femmes, j’ai plus travaillé avec eux aussi ; mais c’est un hasard, je veux dire, cela a échappé à ma volonté ! J’ai fait des métiers d’homme !!!
                            joyeux Noël volpa


                          • volpa volpa 24 décembre 2014 23:19

                            Bon Noël à toi aussi Alinéa.


                          • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 25 décembre 2014 10:20

                            Sans doute en es-tu déjà consciente mais il est clair que ton texte est écrit ad personam. Tu dézingues Soral sur la question du féminisme et c’est bien ton droit. Mais question : penses-tu avoir fait quelque chose de beau ?

                            Tu tiens à ne pas dissocier le fond de la forme pour légitimer le fait de jeter le bébé avec l’eau du bain. Mais question : es-tu sûre que ce soit intelligent ?

                            En ces temps de nécessaire résistance à l’Empire, crois-tu que ceux qui cherchent à échapper au Nouvel Ordre Mondial ont besoin de se dénigrer réciproquement  ?
                            Ne crois-tu pas que si chacun s’efforçait de voir en l’autre ce qu’il apporte de contributions éclairantes nous aurions plus de chance de bâtir une dissidence digne de ce nom ?

                            Je n’ai pas lu Soral sur le féminisme et je ne lirai pas. Pas besoin. Il a dit l’essentiel (même si c’est peut-être pas de lui) qui est (à mes yeux) que le féminisme sert avant tout les fins de l’Empire en contribuant à la perte des différences et à là constitution d’individus sans repères, seulement centrés sur les caprices de leur désir, en constante revendication victimaire de satisfactions faisant fi de l’intérêt commun. Tout cela contribue à la perte de l’Homme et pousse à nous faire devenir des machins biologico-techniques que le transhumanisme appelle de ses voeux.

                            Ce que j’ai compris (ci-dessus) de ce que Soral dit du féminisme me paraît bon. Donc je le retiens et je le publicise. Maintenant ce que j’ai perçu de ses prises de positions effectivement machistes ne m’a pas donné envie de le lire sur le féminisme. Je m’en suis donc dispensé et partant, je n’ai pas eu à le critiquer. Tout ça pour dire que je trouve plus charitable de seulement porter attention à l’autre dans ce qu’il offre de beau, de bon et de bien et de fermer les yeux (tant que c’est possible) sur ses éventuels égarements.

                            Cette vision charitable a l’avantage d’être parfaitement congruente avec l’idée « savante » qu’on ne juge pas d’une idée en fonction de l’homme qui s’en fait le porteur.


                            • alinea alinea 25 décembre 2014 10:51

                              Luc Laurent,
                              Je pense justement que Soral n’est pas le porteur qu’il veut être ! Personnellement je n’ai pas besoin de porteur, donc je ne suis pas déçue par lui, mais son manque d’argumentation et d’approfondissement me le fait voir plutôt comme un phénomène de notre société plutôt qu’un visionnaire.
                              J’avais dit sur ton fil, que Soral tirait tout vers le bas ; après lecture, je le maintiens.
                              S’il a une utilité, tant mieux, il n’est pas mon ennemi, mais quel dommage quand même, ce gaspillage d’intelligence qui, à ce que j’ai vu et lu, ne le sert que lui ! Et la contradiction est toute entière là : il est partie intégrante des valeurs de cette société ! Pour un dissident, oui, c’est dommageable !
                              J’ai dit que j’étais d’accord avec sa critique du féminisme, mais pas avec le point de départ de cette critique ; par ailleurs, les femmes qu’il critique existent mais « expliquer » ces femmes comme il le fait est tout bonnement ridicule, d’autant plus qu’il fait une généralisation pour le moins douteuse !
                              Ces « dissidents » qui trouvent des coupables tout ficelés, ça ne me dit rien qui vaille !! Cela nous fait retomber dans des comportements malsains.
                              Quant à la charité dont je devrais faire preuve, j’avoue avoir beaucoup de mal avec un être aussi haineux et égo-centré qui semble en être dépourvu !!
                              Il n’a de dissident que le comportement d’un gosse mal aimé qui cherche à se faire reconnaitre et à trouver son pouvoir sur les autres ; humainement, cela m’est abject, donc je ne peux guère l’admettre dans ma sphère de bonnes choses qui nous arrivent, j’ai plutôt le sentiment qu’il manque de sincérité, pour se louper à ce point !
                              Le fait qu’il soit macho, chez lui, je m’en fous, mais qu’il en fasse la base nécessaire d’une société équilibrée, cela me laisse rêveuse !!!...


                            • Gollum Gollum 25 décembre 2014 12:50

                              Bonjour LLS. Je ne suis pas trop d’accord avec votre vision des choses. On doit tout dire. Ce qui nous plait et ce qui nous gêne.


                              Vous réagissez un peu en guerrier prêt à se mettre sous l’ordre d’un général en chef qu’il ne faut plus critiquer pour cas de force majeure à savoir la guerre.

                              Or Soral n’est pas général en chef. Il ne le souhaitait pas jusqu’à récemment puisque ne faisant pas de politique. Sur la vidéo annonçant sa création de son parti politique il demande d’ailleurs de façon explicite la soumission au chef, depuis les nombreux couacs que vous savez…

                              Or Soral ne me semble pas suffisamment rassembleur pour cela. Croyez bien que j’aurai préféré l’inverse. Le jour où je me soumettrai à une personnalité il faudra que celle-ci donne de sacrés gages convaincants...

                              Pour tout dire personne dans l’état actuel des choses ne me convient. Asselineau est plus rassembleur à mon sens, à l’avantage d’être beaucoup moins vulgaire, moins infantile.. Mais personnellement l’absence de dimension apocalyptique me gêne car elle est pour moi essentielle. Mais dans l’état actuel des choses cette dimension ne peut, pour l’instant, pas être mise sur la table. Elle le sera pourtant, un jour, fatalement, car elle est dans l’ordre des choses.

                              Mais j’attends. Pour moi Soral n’est pas le bon cheval. Par contre il prépare, plus ou moins maladroitement, les choses.. Donc je rejoins Alinéa, Soral n’est pas le porteur qu’il prétend être, il n’en a pas le charisme et pour tout dire la sainteté. Trop d’ego. Même son envergure intellectuelle n’est pas suffisante. Trop de contradictions, trop d’approximations, beaucoup de lacunes...

                              Comme je l’ai écrit plus haut il est un Fils amant de la Mère qui cherche la reconnaissance qu’il a toujours souhaité. Bref, il cherche l’héroïsme et une mort violente ce qui sera pour lui gage de l’honnêteté de son engagement. Je pense qu’il finira par obtenir ce qu’il cherche mais cela ne sera pas forcément pour autant le signe d’un total désintéressement.

                              Mais il est clair qu’il peut jouer le rôle d’éveilleur à condition de savoir en prendre et en laisser.

                            • alinea alinea 25 décembre 2014 13:21

                              Merci Gollum de pointer que ce qui manque, et pas seulement à Soral, c’est cette Connaissance emmagasinée par l’ humanité depuis des millénaires ; et je vous rejoins tout à fait pour penser que sans elle rien de « dissident » ne pourra se produire.
                              C’est ce que je veux dire en parlant de la « face émergée de l’iceberg ».
                              Ce n’est pas un hasard d’ailleurs, si la vraie dissidence active se fait sur ces valeurs, partout dans le monde, est issue du peuple, en petits groupes et pas en mouvement de foule !
                              Et je n’ai pas parlé de ses mots sur la « vision magique » !!! enfin, vous voyez, cette vision qui, je crois, nous assemble !!!


                            • kalachnikov lermontov 25 décembre 2014 14:38

                              Mr Salvador,

                              je vous le redis mais culpabilisation et gimmick ’t’es pas avec nous, t’es contre nous’, ce sont là des tournures d’esprit très juif.

                              ’ce qu’il offre de beau, de bon et de bien et de fermer les yeux (tant que c’est possible) sur ses éventuels égarements.’
                              Donc, ce qui serait beau, bon et bien, c’est d’échapper au nwo, tout le moins y résister.
                              J’ai des problèmes oculaires peut-être mais il me semble que surtout on se flatte parce que la marche du nwo ne m’a guère l’air entravée. Faudrait peut-être passer à l’action et cesser de jacasser et de se caresser le pelage. Et donc, la solution physique, concrète de Mr Soral, c’est quoi ?


                            • kalachnikov lermontov 25 décembre 2014 14:52

                              @ Gollum

                              Meuh non, il a pris le nom de soeurette et elle lui a tourné le dos. Il a la mort dans l’âme.

                              ’Je suis la petite fille morte qui pouffe d’horreur à l’intérieur des poumons de la vivante. Qu’on me sorte tout de suite de là !’ [Artô]

                              Enfants, l’été, ils restaient sous le ciel étoilé à rêvasser. C’était le temps peut-être des premiers émois, le moment où les pulsions s’objectivent et se fixent pour le restant de la vie, le temps où l’être se construit et il n’en bougera plus. ’Je serais célèbre plus tard, Agnès chérie, tout le monde parlera de moi, je serai un nouveau Rastignac, je dominerai Paris...’ Et frémissant soudain, il pensa très fort : ’Et toi, tu m’admireras, reconnaissant qui je suis’. Elle dit, de sa voix douce et suave : ’Oh, je sais que tu réussiras, mon bel Alain, mon paladin, je crois en toi et croirais toujours en toi".

                              Un possible. Je vas ptêtre torcher un petit roman à la zola.


                            • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 27 décembre 2014 15:16

                              « Mais il est clair qu’il peut jouer le rôle d’éveilleur à condition de savoir en prendre et en laisser. »

                               
                              Merci Gollum pour cette belle synthèse. C’est exactement ce que je m’efforce de dire. C’est précisément ce qui, me semble-t-il (j’ai pu manquer la chose) manque dans le(s) texte(s) d’Alinéa.
                               
                              Cette charité qui consiste à reconnaître sans s’en défendre aussitôt que quelque chose de valeur a été apporté.
                               
                              Pour le reste, j’étonne qu’après mon insistance sur le caractère ad personam du présent article Alinéa et vous me répondiez en parlant de la personne de Soral.
                               
                              Pourtant, là n’est pas le sujet. Comme je l’ai indiqué à la suite d’un de vos précédents commentaires, je suis d’accord avec le portrait psychologique tourmenté qui peut en être fait. Il est comme ça, oui, et la quesiton qui vient après est : so what ?
                               
                              L’important à mes yeux est qu’aussi rapide, cursif ou empressé que puisse être parfois son argumentaire, Soral donne à voir un tableau d’ensemble et fait des liens qui échappent au commun de mortels,de sorte que oui, en effet, « il peut jouer le rôle d’éveilleur ». Merci de l’avoir reconnu.
                               
                              Maintenant concernant ma position « charitable », peut-être que je l’ai mal exposée (donc peut-être qu’elle n’est pas claire dans ma tête ?). Tel que je le vois, elle n’est pas liée à Soral. C’est je crois un principe moral de reconnaissance envers celui qui vous a donné. Il n’y a pas a mégoter là-dessus, même si on peut avoir mille points de désaccords par ailleurs. On dit merci. C’est que je fais.
                               
                              Pour le reste, sur la question politico-stratégique, il est complètement erroné de me croire un séïde de Soral. Je m’inscrirai peut-être à son parti parce que c’est une occasion à ne pas manquer de prendre position clairement contre l’Empire mais je n’en attends rien pour la bonne raison que mon pessimisme est total. La bête va dominer, elle aura son temps et son temps passera, probablement pas par la seule volonté humaine.
                               
                              Il ne s’agit pas bien sûr de rester les bras croisés, tout au contraire, il s’agit d’éveiller les consciences sur l’état du monde et je trouve que Soral y contribue très efficacement, alors respect.

                            • alinea alinea 27 décembre 2014 15:28

                              Tu as manqué la chose Luc Laurent !
                              Il y a , d’une part mon être en entier qui fuit ce qui est malsain comme le cheval fuit la charogne !
                              Et puis un intellect qui peut calmer le jeu et qui lit des choses justes, vraiment, mais que, du coup, je n’imagine pas pertinentes, trop encombrées de tout un fatras qui n’aurait rien à voir avec l’affaire.
                              Ceci dit je conçois qu’on soit moins sensible que moi à son côté malsain ; j’ai l’habitude, je ne vois quasi que des gens tellement imbus de leur ego qu’ils ne voient pas le monde !!! smiley


                            • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 27 décembre 2014 15:40

                              « Quant à la charité dont je devrais faire preuve, j’avoue avoir beaucoup de mal avec un être aussi haineux et égo-centré qui semble en être dépourvu !! »Merci Alinéa de reconnaître cela. je crois que tu traduis ici très bien le sentiment de rejet plus ou moins complet que suscite en toi Soral.

                               
                              Sache que je le comprends. Je veux dire par là qu’il donne une multitude de signes de son indifférence aux valeurs de modestie et de maîtrise de soi qu’incarne si bien Chouard par exemple.
                               
                              Mais là encore la question est : « et après ? ».
                               
                              Pardonne-moi d’y insister mais quand on parle idées on se fout de savoir qui est le porteur (et donc on se fout de savoir si le porteur est le porteur qu’il prétend être). Tu comprends, on s’en fout.
                               
                              On ne s’en foutrait pas bien sûr s’il était question de le suivre dans un mouvement bien concret qui irait au-delà du champ des idées. Mais, contrairement à ce que Gollum et toi avez inféré, je ne suis pas engagé à la suite de Soral et je pense a priori douteux que je le devienne. 
                              Il est clair qu’il ne se maîtrise pas lui-même mais, encore une fois, peu importe si l’on reste dans le champ des idées
                               
                              Et là, dans ce champ là, je trouve qu’il argumente certes rapidement des fois, mais l’important n’est pas toujours la profondeur ou la solidité de chaque argument ponctuel, l’important est la cohérence d’ensemble, c’est-à-dire le fait que tout ce qui est présenté vient s’ajuster réciproquement et forme un tout extrêmement solide et donc convaincant.
                               
                              Je suppute que tu n’es pas venue à cette perspective car un certain nombre d’obstacles se sont présentés pour toi.Je pense à ce que tu écris ici « Ces « dissidents » qui trouvent des coupables tout ficelés, ça ne me dit rien qui vaille !! Cela nous fait retomber dans des comportements malsains. »
                               
                              Je manque de mémoire et je peux donc me tromper mais il me semble que tu rejettes plus ou moins complètement sa critique du talmudo-sionisme et notamment le lien qu’il fait avec la « finance internationale ». Me trompè-je ?
                               
                              Je pense que dès lors tu t’interdis complètement d’accéder à une vision cohérente du monde présent. Il se pourrait que la pierre que tu rejettes soit la pierre angulaire du Nouvel Ordre Mondial. Impossible alors de le concevoir.
                               
                              J’ai longtemps été un adepte de l’auto-organisation et de l’intelligence distribuée avec ses agents autonomes qui s’affairent chacun dans leur coin et font émerger le nouveau qui va tout changer mais à présent je crois que c’est un leurre. Bon je n’ai pas le temps de m’attarder. A rediscuter éventuellement.

                            • alinea alinea 27 décembre 2014 17:51

                              Non, c’est pas ça Luc Laurent.
                              Disons que je n’arrive pas à lui accorder crédit, car, d’une part il ne m’a rien appris, donc, je suppose que si c’était par lui que j’avais vu le monde, je le verrais, lui, différemment.
                              Je ne cherche pas être adepte aveuglément, donc je garderais ma critique, mais elle ne serait pas aussi tripale !!
                              D’autre part, il a une manière de faire et d’être qui me paraissent en totale contradiction avec le fait de dissidence ; disons, pour moi ce mec est la quintessence de notre monde actuel. Mais il s’agit là d’un autre niveau de perception et d’analyse, et oui, je n’arrive guère à les scinder !
                              Si je compare à Mélenchon, par exemple, qui ne m’a rien appris non plus et qui reste trop engoncé dans son histoire PS et compagnie, je n’éprouve pas vis à vis de lui ce rejet ; je suis extrêmement critique à son égard, mais ce que je sens et sais de lui, sa culture, sa sensibilité, sa projection dans l’avenir ; alors malgré tout, et bien que je ne milite plus au PG, aujourd’hui encore, politiquement je le soutiens.
                              Mélenchon est un être intelligent, très, discret sur sa personne, très, et malgré son charisme qui est la façade d’un bel et gros ego, je lui fais confiance. Il ne va pas assez loin , oui, mais il est « possible » !!
                              Tu as lu mon article sur l’état juif ; tu sais donc ce que j’en pense !!
                              Je ne confonds pas le doigt et la lune, et, en ce qui nous concerne, nous peuple du monde entier, que ce soit des juifs ou des extra terrestres qui se trouvent à la tête de la politique américaine, cela ne me parait pas important ; l’important, c’est de s’en sortir ! Je ne sache pas que Big Pharma, Big Chimie, Big agro-alimentaire, soient tenus par des juifs !!
                              Tu comprends ? Je ne le renie pas, je n’en fais pas mon cheval de bataille parce qu’il est beaucoup trop facile pour le péquin moyen de faire l’amalgame.
                              Et les amalgames, je ne les aime pas !
                              Pour moi Soral fouille la merde et ce n’est surtout pas ce qu’il nous faut aujourd’hui !!


                            • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 28 décembre 2014 07:16

                              « Pour moi Soral fouille la merde et ce n’est surtout pas ce qu’il nous faut aujourd’hui !! »
                               
                              Il me semble que tu as le génie des formules qui résument ta pensée profonde, même si celle-ci vient saper celle que tu communiques ; ce qui, à mes yeux, prouve (s’il était besoin) la sincérité de ton écriture (cf. aussi la phrase qu’a opportunément ciblé marmor  : « Je ne sais pas vous, mais pour moi, le ton employé quand on me parle est plus important que ce qui est dit ! »)
                               
                              Cette phrase de conclusion est un tremplin qui non seulement me permet mais m’oblige à rebondir sur le fait que tu ne veux pas voir les causes des causes (pour parler comme Chouard). Comme tu dis, les « coupables tout ficelés » ce n’est pas pour toi. Or, Soral ne cesse d’expliquer et donc de désigner des coupables (c’est ça être un fouille merde) et je pense que c’est ce que tu n’aimes pas. Il est vrai que ses formules parfois versent dans l’amalgame, mais il sait se reprendre suffisamment par ailleurs pour montrer qu’il fait la part des choses.
                               
                              Je perçois chez toi une stratégie d’espérance bienveillante qui me fait penser aux Béatitudes. Le loup pourrait cohabiter avec l’agneau. C’est beau mais il me semble que cela pourrait t’aveugler.
                               
                              Tu dis ne pas avoir connaissance que Big Chimie, Big Pharma, Big Agro etc. soient sous tutelle de l’élite mondialiste (note bien que je ne reprend pas l’amalgame dont tu te sers afin de diaboliser le propos et donc de le rejetter en coupant court à la réflexion).
                               
                              Mais as-tu cherché à savoir ?
                               
                              Quelle plausibilité selon toi que ces différents Big soient tous sous l’emprise de Big Finance, elle-même tenue par une grande famille que je ne nommerai pas mais qui est le véritable moteur (le nerf de la guerre) du mondialisme et dont on peut penser qu’elle s’est « payée » l’état d’Israël ?
                               
                              Sache que certaines évaluations de sa richesse se montent à environ 500.000 milliards de dollars soit presque la moitié de la richesse mondiale. Bref, ils font ce qu’ils veulent, tout le travail pour eux étant de canaliser les masses vers là où ils veulent les faire aller. Et l’individualisme fait partie de cette stratégie. D’où ma réserve actuelle vis-à-vis des démarches individuelles persono-centrées. Il importe de ne pas faire son truc comme si on était tout seul mais de tisser au plus vite des solidarités pour faire masse, poids et donc pouvoir. L’auto-organisation oui, mais pas au petit bonheur la chance. Bref, il faut se rassembler plutôt que l’inverse.
                               
                              D’où mon invitation à la charité vis-à-vis de l’orateur Soral qui a tous les défauts de l’humain, mais dont on ne peut nier la valeur de l’éclairage qu’il apporte sur la situation humaine actuelle.
                               
                              Pour finir, je pense que s’il ne t’a rien apporté, c’est que, comme je le disais au début, tu rejettes les lectures qui mettent en cause, qui font des mises en accusation.
                               
                              Ce refus de la causalité explicite (car nous passons notre temps à assigner des causes ici et là mais nous le faisons comme M. jourdain fait de la prose, sans nous en rendre compte) est problématique car il fait obstacle à la compréhension du monde. Comme disait le philosophe David Hume : « la cause est le ciment du monde ».


                            • alinea alinea 28 décembre 2014 12:35

                              ! ! J’étais sûre que tu t’accrocherais à cette phrase ; elle ne veut pas dire ce que tu dis !
                              La lutte qu’il nous faut mener, peuple du monde entier, est bel et bien contre le pouvoir de la finance mondiale ; cette finance est entre certaines mains, mais ce ne sont pas ces mains qu’il faut couper, c’est l’herbe sous ses pieds ; et que ces pieds soient juifs ou non, cela n’a aucune importance. Je parle de merde parce que nommer « juif » le coupable de l’ultra libéralisme ;- il y a eu des idéologues, qui n’étaient pas juifs, et des banquiers qui ne le sont pas non plus ; porte à une simplification qui n’est pas toujours bien appréhendée par le péquin ordinaire !
                              Si il criait « sus aux banquiers », je n’aurais aucune de ces réticences. Ceci dit, -et je me demande bien pourquoi je me justifie !!- j’ai connaissance du pouvoir du lobby juif à l’ouest !!!
                              Ce n’est pas en défense des juifs, c’est juste que c’est faux ! tout le monde sait pourquoi les juifs sont devenus usuriers !! et les protestants banquiers !!!
                              Je ne rejette aucunement des livres qui sont des mises en accusation, à condition que l’accusé soit bien ciblé !!
                              Cela prête trop à confusion et l’effet est double, d’égarer le péquin, d’une part, et de donner une facile répartie de la part des « connivents » du libéralisme féroce, d’autre part. Il me semble que le but ne devrait pas être de faire scandale, mais bien d’organiser une lutte. Car cette éparpillement de l’anti-sémitisme renaissant, bloque tout à mon avis ; si on s’y arrête, on reste à un niveau de lutte qui n’a aucun autre intérêt que semer la merde ! Nous y voilà.
                              Alors dis-moi quelle lutte il propose ton Soral !
                              Par ailleurs je ne souhaite pas du tout que le loup cohabite avec l’agneau ; je ne fais pas partie de la nouvelle classe si joliment nommée « bisounours » ; loin de là. Mais je me contente difficilement de l’à-peu près, surtout quand il dessert la cause qu’il prétend servir !
                              Je ne sais pas combien d’heures il faudrait écouter Soral pour l’entendre faire la part des choses, et je ne doute pas qu’il le fasse, mais j’ai idée que ses emporte-pièce sont précieuses à ses adeptes qui s’en contentent !
                              Pour le reste, que j’aime ou pas Soral ne change rien à la face du monde et comme je suis attachée à la liberté d’expression, je ne hurlerai jamais avec les loups contre lui. J’aime bien la critique, et je regrette même que le format d’Avox soit trop étroit pour la prolonger !


                            • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 28 décembre 2014 15:54

                              « Alors dis-moi quelle lutte il propose ton Soral ! »

                              Je pense que c’est plusieurs que fois que je l’ai entendu reconnaître que vu la situation d’emprise actuelle de l’Empire sur le monde financier, politique et médiatique, il ne voyait pas de solution.
                              Il parle de révolution seulement parce qu’il l’appelle visiblement de ses voeux mais il ne tente pas de l’organiser pour autant que je sache.
                              C’est aussi ma position de total pessimiste.
                               
                              Et toi, comment comptes-tu couper l’herbe sous les pieds de l’hyperpuissance Rothschild ?
                               
                              En fait, plus j’y pense, plus je me dis que tu as raison avec cette idée de dissidence active distribuée que réalisent ceux qui s’inventent chacun là oû ils peuvent des modes de vie autonome, voire autarciques, donc hors du système.
                               
                              Je pense qu’un des moyens de couper l’herbe sous les pieds de la finance serait de sortir du système de la finance. Mais avec tant de citadins dans le monde, j’ai peur que cela ne soit qu’une utopie...


                            • alinea alinea 28 décembre 2014 17:45

                              C’est absolument une utopie !
                              Mais on ne peut pas rester à rien faire ; alors, selon son tempérament, on fait pour soi, autour de soi, ou on cause,on informe, ou on fait comme Soral !!
                              Rien n’est inutile ; il y en a deux qui sont pessimistes aussi, ce sont Claude et Lydia Bourguignon ; eux disent qu’ils créent des îlots de survie !!
                              Il y a les décroissants aussi, qu’on entend moins ces temps-ci.
                              Cela m’est si facile de « couper l’herbe sous les pieds » de Rothschild, que j’imagine que si tout le monde le savait, que c’est facile, ça leur ferait drôle, aux Rothschild !!!!!! smiley
                              Mais la plupart considère que c’est « revenir au temps de la bougie » !! alors, tu penses !!
                              Non, je crois beaucoup plus à un clash de l’extérieur ; j’ai pensé au Yellowstone en rut ; ça aurait le mérite d’être net, franc et rapide ; sinon, l’éboulement se fera petit à petit et cela m’est déjà si pénible que je n’aurai pas la force d’attendre jusqu’au bout !
                              Et tu as raison, il y a beaucoup trop de citadins, dépendants absolument du monde artificiel, pour que ce soit le grand nombre qui tranche !
                              Bouh, gros flippe soudain !!!


                            • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 2 janvier 2015 15:14

                              C’est vrai que l’horizon paraît terriblement bouché.
                              Il y a bien de quoi avoir le blues.
                              Mais quoi qu’il en soit, souhaitons que, îlots de survie ou pas, l’année 2015 soit, pour l’humanité, plus heureuse qu’elle ne s’annonce...


                            • Gollum Gollum 3 janvier 2015 11:00

                              Bonjour à tous. Et bonne année 2015 (oui euh bon je sais..) J’avais pas vu que le fil continuait..


                              Juste pour dire que LLS à tort quand il dit que ce qui compte c’est le message et pas le porteur du message.

                              En théorie oui. Sauf qu’avec Soral il a l’art du mélange savamment dosé (ou pas ?) qui fait qu’on a un peu de mal à retrouver ses petits..

                              Comment ne pas dire oui en effet à la dénonciation de l’Empire, de la finance, etc.. ?

                              Sauf que ce message est refourgué avec des messages subliminaux comme quoi la seule solution serait de revenir à une Église anté-Vatican II, sans le dire de façon explicite mais par l’intermédiaire des conférences de Sigaut, ou de Livernette..

                              Bref, le message originel est brouillé. Sans compter l’aspect c’est la faute au judaïsme talmudique, celui-ci étant vu comme l’instrument privilégié de Satan. Message extrêmement dangereux puisque il a une tendance forte à créer le bouc-émissaire idéal qui permet de ne pas se remettre en cause soi-même... Soral est d’ailleurs très sévère avec le judaïsme et un peu trop angélique avec l’Islam alors que chaque confession a pour moi ses tares..

                              Bref, il y a de fort motifs de rejet. Le plus fort motif de rejet étant pour moi cette absence de remise en cause de soi pour tout fourguer sur le dos du peuple déicide. On en oublierait presque la finance.

                              C’est pourquoi plus haut j’évoquais la nécessité du tri, d’en prendre et d’en laisser.. Le problème est que chez ceux que j’ai l’habitude de fréquenter est que la part à rejeter est faible alors qu’elle est assez conséquente chez Soral... D’où ma gêne.

                              Il y a du malsain aussi dans sa tendance à chercher la confrontation, en insultant à tout va, se prendre alors des procès plein la tronche, prendre prétexte de ces procès pour bien confirmer aux yeux de ses ouailles qu’il est bien l’ennemi n°1 du système puisque il y a pléthore de procès (alors qu’en fait il a cherché tout cela) et ensuite de demander une aide financière à ses afficionados pour mieux se les attacher psychologiquement.. Signalons ici qu’Asselineau n’a aucun procès en cours alors qu’il met bien les pieds dans le plat montrant bien l’Empire tel qu’il est. Donc il s’agit bien d’une façon d’être de Soral afin de faire du buzz.

                              Mais de toute façon les dés sont jetés. Quoi faire donc ? Le mieux est de viser l’autonomie comme l’évoque Owen et même de se retirer en soi et viser la paix intérieure.

                              Je ne crois pas au combat politique qui a une fâcheuse tendance à déraper surtout dans les époques troublées.. on l’a vu en 1793. Ou 1917. La raison en est simple. C’est que ce sont les guerriers avides de gloire et de puissance qui prennent les rênes et manipulent le peuple.. Et il en fait toujours les frais.

                              L’avenir est donc de façon claire dans le rejet de la société de consommation ce qui implique une façon nouvelle d’être par rapport à celle-ci, que l’on voit bien chez un Pierre Rabbhi mais assez peu chez Soral...

                            • alinea alinea 3 janvier 2015 11:17

                              Merci, pour la bonne année souhaitée, ce que je fais en retour.
                              Votre commentaire est si clair qu’il n’y a rien à ajouter ; mon interprétation de Soral, c’est qu’il a une psyché malade ; ce n’est pas le seul, mais la plupart des autres n’ont pas l’ambition d’une telle audience ! À part Sarkozy, je vois peu d’hommes actuellement ( BHL aussi) qui se dévoilent tant, sans le savoir, c’est-à-dire qui prennent les gens pour des cons !
                              C’est très gênant, je trouve !
                              Ne pas consommer, c’est une évidence, j’y ajouterais, ce que l’on fait ici, l’écoute et l’échange, ce liant qui fait de la confiance, quelque chose qui s’ouvre.... à consommer sans modération !! smiley
                              En tout cas, vos posts sont toujours des trésors de justesse, de clarté, à mes yeux, ils sont précieux, merci !


                            • Gollum Gollum 6 janvier 2015 15:23

                              Merci à vous. smiley


                              D’accord pour l’ouverture. Vous savez, vous êtes une des rares de gauche que j’apprécie sur ce site, ainsi que votre bon sens. Sans doute la vie en pleine nature qui veut ça.. smiley

                            • sophie 25 décembre 2014 12:47

                              Je viens de lire vôtre article Alinea, si les propos en extraits sont exacts, ce type est totalement fou, surement dangereux.


                              • alinea alinea 25 décembre 2014 12:57

                                Bien sûr qu’ils sont exacts, Sophie !! Et encore, j’ai pioché au hasard, j’avais tant de choix !!!


                              • Xenozoid 25 décembre 2014 14:45

                                Le vrai problème, qui est inhérent au systeme, et non avec ceux qui l’administrent. La nature et le principe du gouvernement même, de l’autorité humaine, est démoralisante, corrupte, et dévoilé tout les jour aux médias le pouvoir est tellement corrompus , qu’il ne fait que se dévoiler car cela est sa seule éxistance,celle de la force et la peur, tout le reste n’est que diversion.on a passer 1984 depuis longtemps,c’était un constat pas l’avenir


                                • raymond 28 décembre 2014 20:23

                                  Très intéressant, malheureusement en ce moment je me tape les bienveillantes, l’obsolescence de l’homme ( de Günther Anders très très prometteur) et l’analyse de Maurras alors Soral attendra un peu mais votre texte ne me donne pas envie de m’y plonger, idemn pour Zemmour. Bonnes fêtes.


                                  • alinea alinea 28 décembre 2014 20:35

                                    Merci Raymond !! 


                                  • raymond 28 décembre 2014 20:38

                                    De rien, tout le travail est pour vous Alinea


                                  • kalachnikov lermontov 5 janvier 2015 16:04

                                    En surfant, je tombe sur cette page

                                    http://www.parasite.antifa-net.fr/liste-non-exhaustive-des-sites-conspirationnistes/

                                    où il est écrit :

                                    "http://*ww.agoravox.fr/ proprio Carlo Revelli (il y a encore des gauchistes qui fréquentent ce site mais c’est un repaire de conspis soraliens)"

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