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Accueil du site > Tribune Libre > Adam Smith : Méfiez-vous des capitalistes

Adam Smith : Méfiez-vous des capitalistes

« L’autorité que donne la fortune est très grande, même dans une société civilisée et opulente. De toutes les périodes de la société, compatibles avec quelque notable inégalité de fortune, il n’en est aucune dans laquelle on ne se soit constamment plaint de ce que cette sorte d’autorité l’emportait sur celle de l’âge ou du mérite personnel… » (La Richesse des Nations, Livre V, chapitre 1, section 2)

Comme tout classique La richesse des nations (1776) est plus cité que lu. Le message premier que voulait faire passer Adam Smith à travers cette « enquête », que le capitalisme réaliserait le bien sans le vouloir, est bien connu, Smith n’est pas décrit comme le père du libéralisme économique pour rien. En revanche un aspect de cet ouvrage est très mal connu, c’est la description objective de l’économie marchande capitaliste, l’autre message clairement délivré était : Méfiez-vous des capitalistes !

Adam Smith anticipe Marx à plusieurs reprises, il s’interroge sur l’origine de la valeur et sur la formation du profit :

« Dans cet état primitif qui précède l’appropriation des terres et l’accumulation des capitaux, le produit entier du travail appartient à l’ouvrier. Il n’y a ni propriétaire, ni maître avec qui il doive partager. Si cet état eût été continué, le salaire du travail aurait augmenté avec tout cet accroissement de la puissance productive du travail, auquel donne lieu la division du travail. […]
Aussitôt que la terre devient une propriété privée, le propriétaire demande pour sa part presque tout le produit que le travailleur peut y faire croître ou recueillir. Sa rente est la première déduction que souffre le produit du travail appliqué à la terre.
Il arrive rarement que l’homme qui laboure la terre possède par devers lui de quoi vivre jusqu’à ce qu’il recueille la moisson. En général, sa subsistance lui est avancée sur le capital d’un maître, le fermier qui l’occupe, et qui n’aurait pas d’intérêt à le faire s’il ne devait pas prélever une part dans le produit de son travail, ou si son capital ne devait pas lui rentrer avec un profit. Ce profit forme une seconde déduction sur le produit du travail appliqué à la terre. Le produit de presque tout autre travail est sujet à la même déduction en faveur du profit […] Ce maître prend une part du produit de leur travail [celui des ouvriers] ou de la valeur que ce dernier ajoute à la matière à laquelle il est appliqué, et c’est cette part qui constitue son profit. » (Livre I, chapitre 8)

« Le travail d’un ouvrier de manufacture ajoute en général, à la valeur de la matière sur laquelle il travaille, la valeur de sa subsistance et du profit du maître. » (Livre II, chapitre 3)

« Quoique le premier [l’ouvrier] reçoive des salaires que son maître lui avance, il ne lui coûte [au capitaliste], dans le fait, aucune dépense, la valeur de ces salaires se retrouvant en général avec un profit de plus dans l’augmentation de valeur du sujet auquel ce travail est appliqué. » (Livre II, chapitre 3)

Pour Adam Smith la valeur provient donc du travail, et le profit est constitué par le prélèvement de la valeur créée par le travail, autrement dit un vol légal.

Comment devient-on riche ? « Le paradis des riches est fait de l’enfer des pauvres » disait Victor Hugo, Adam Smith dit quant à lui :

« Des hommes qui n’ont point de propriété ne peuvent se faire de tort l’un à l’autre que dans leur personne ou leur honneur […] Partout où il y a de grandes propriétés, il y a une grande inégalité de fortunes. Pour un homme très riche, il faut qu’il y ait au moins cinq cents pauvres ; et l’abondance où nagent quelques-uns suppose l’indigence d’un grand nombre. » (Livre V, chapitre 1, section 2)

Smith aborde aussi les conflits entre le salarié et le capitaliste « dont l’intérêt n’est nullement le même » :

« Les ouvriers désirent gagner le plus possible ; les maîtres, donner le moins qu’ils peuvent ; les premiers sont disposés à se concerter pour élever les salaires, les seconds pour les abaisser.
Il n’est pas difficile de prévoir lequel des deux partis, dans toutes les circonstances ordinaires, doit avoir l’avantage dans le débat, et imposer forcément à l’autre toutes ses conditions. Les maîtres, étant en moindre nombre, peuvent se concerter plus aisément ; et de plus, la loi les autorise à se concerter entre eux, ou au moins ne le leur interdit pas, tandis qu’elle l’interdit aux ouvriers. Nous n’avons point d’actes du parlement contre les ligues qui tendent à abaisser le prix du travail ; mais nous en avons beaucoup contre celles qui tendent à le faire hausser […] Il faudrait ne connaître ni le monde, ni la matière dont il s’agit, pour s’imaginer que les maîtres se liguent rarement entre eux. » (Livre I, chapitre 8)

« A la vérité, nous n’entendons jamais parler de cette ligue [celle des capitalistes], parce qu’elle est l’état habituel, et on peut dire l’état naturel de la chose, et que personne n’y fait attention. » (Livre I, chapitre 8)

Autrement dit la coalition des capitalistes contre les masses est inhérente au système capitaliste.

Les capitalistes ayant des intérêts divergents avec ceux de la classe laborieuse et du peuple, chaque loi proposée par les industriels et les commerçants devrait, selon Smith, être sérieusement examinée par les législateurs avant de passer :

« Cependant, l’intérêt particulier de ceux qui exercent une branche particulière de commerce ou de manufacture est toujours, à quelques égards, différent et même contraire à celui du public. Toute proposition d’une loi nouvelle ou d’un règlement de commerce, qui vient de la part de cette classe de gens, doit toujours être reçue avec la plus grande défiance, et ne jamais être adoptée qu’après un long et sérieux examen, auquel il faut apporter, je ne dis pas seulement la plus scrupuleuse, mais la plus soupçonneuse attention. Cette proposition vient d’une classe de gens dont l’intérêt ne saurait jamais être exactement le même que l’intérêt de la société, qui ont, en général, intérêt à tromper le public et même à le surcharger et qui, en conséquence, ont déjà fait l’un et l’autre en beaucoup d’occasions. » (Livre I, conclusion)

Les capitalistes maintiennent sans cesse les salariés sous pression et dans la précarité :

« Dans un pays qui jouit de quelque sécurité, il faut qu’un homme soit tout à fait hors de son bon sens, pour qu’il n’emploie pas, de l’une ou de l’autre de ces trois manières [consommation ou investissement (qui est divisé en deux types)], tout le fonds accumulé qui est à sa disposition, soit qu’il l’ait en propre, soit qu’il l’ait emprunté d’un tiers.
A la vérité, dans ces malheureuses contrées où les hommes ont à redouter sans cesse les violences de leurs maîtres, il leur arrive souvent d’enfouir ou de cacher une grande partie des fonds accumulés, afin de les avoir en tout temps sous la main pour les emporter avec eux dans quelque asile, au moment où l’un de ces revers auxquels on se voit continuellement exposé, viendra à menacer l’existence. » (Livre II, chapitre 1)

L’Etat est un organe chargé de représenter et de défendre les intérêts de la classe dominante, Smith entre encore en contradiction avec la plupart des capitalistes qui pensaient naïvement que l’Etat est neutre (encore aujourd’hui pour certains) :

« Le gouvernement civil, en tant qu’il a pour objet la sûreté des propriétés, est, dans la réalité, institué pour défendre les riches contre les pauvres, ou bien, ceux qui ont quelque propriété contre ceux qui n’en ont point. » (Livre V, chapitre 1, section 2)

Même si Smith passe pour un fervent défenseur de la division du travail, il admet aussi que celle-ci abrutit le travailleur et constitue un obstacle à son développement moral :

« Dans les progrès que fait la division du travail, l’occupation de la très majeure partie de ceux qui vivent de travail, c’est-à-dire de la masse du peuple, se borne à un très petit nombre d’opérations simples, très souvent à une ou deux. Or, l’intelligence de la plupart des hommes se forme nécessairement par leurs occupations ordinaires. Un homme qui passe toute sa vie à remplir un petit nombre d’opérations simples, dont les effets sont aussi peut-être toujours les mêmes ou très approchant les mêmes, n’a pas lieu de développer son intelligence ni d’exercer son imagination à chercher des expédients pour écarter des difficultés qui ne se rencontrent jamais ; il perd donc naturellement l’habitude de déployer ou d’exercer ces facultés et devient, en général, aussi stupide et aussi ignorant qu’il soit possible à une créature humaine de le devenir ; l’engourdissement de ses facultés morales le rend non seulement incapable de goûter aucune conversation raisonnable ni d’y prendre part, mais même d’éprouver aucune affection noble, généreuse ou tendre et, par conséquent, de former aucun jugement un peu juste sur la plupart des devoirs même les plus ordinaires de la vie privée. Quant aux grands intérêts, aux grandes affaires de son pays, il est totalement hors d’état d’en juger, et à moins qu’on n’ait pris quelques peines très particulières pour l’y préparer, il est également inhabile à défendre son pays à la guerre ; l’uniformité de sa vie sédentaire corrompt naturellement et abat son courage, et lui fait envisager avec une aversion mêlée d’effroi la vie variée, incertaine et hasardeuse d’un soldat ; elle affaiblit même l’activité de son corps, et le rend incapable de déployer sa force avec quelque vigueur et quelque constance, dans tout autre emploi que celui pour lequel il ’a été élevé. Ainsi, sa dextérité dans son métier particulier est une qualité qu’il semble avoir acquise aux dépens de ses qualités intellectuelles, de ses vertus sociales et de ses dispositions guerrières. Or, cet état est celui dans lequel l’ouvrier pauvre, c’est-à-dire la masse du peuple, doit tomber nécessairement dans toute société civilisée et avancée en industrie, à moins que le gouvernement ne prenne des précautions pour prévenir ce mal. » (Livre V, chapitre 1, section 3)

Il continue en faisant l’éloge des sociétés dites barbares (sociétés de chasseurs, pasteurs, agriculteurs) dans le sens où,

« les occupations variées de chaque individu l’obligent à exercer sa capacité par des efforts continuels, et à inventer des expédients pour écarter des difficultés qui se présentent sans cesse. L’imagination y est tenue toujours en haleine, et l’âme n’a pas le loisir d’y tomber dans cet engourdissement et cette stupidité qui semblent paralyser l’intelligence de presque toutes les classes inférieures du peuple dans une société civilisée. Dans ces sociétés barbares, ou du moins qu’on nomme telles, tout homme est guerrier, comme on l’a déjà observé ; tout homme est aussi, à un certain point, homme d’État, et peut porter un jugement passable sur les affaires relatives à l’intérêt général de la société, et sur la conduite de ceux qui le gouvernent. Chez ces peuples, il n’y a presque pas un seul particulier qui ne puisse voir, au premier coup d’œil, jusqu’à quel point les chefs de la société sont bons juges en temps de paix et bons généraux en temps de guerre. A la vérité, dans une telle société, il n’y a guère de probabilité pour un homme d’y acquérir jamais cette perfection et ce raffinement d’intelligence que certains hommes possèdent quelquefois dans un état de civilisation plus avancé. » (Livre V, chapitre 1, section 3)

La corruption est un élément intrinsèque à la logique capitaliste :

« Ainsi, tant que dura cet état de choses, il n’y avait presque aucune voie efficace de remédier à la corruption de la justice, résultat nécessaire de la nature incertaine et arbitraire de ces présents. » (Livre V, chapitre 1, section 2)


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36 réactions à cet article    


  • Diogène diogène 6 février 2015 16:03

    Tiens, ça fait deux minutes que l’article est en ligne, et Isga n’a pas encore affirmé que Smith et Keynes, c’est la même chose et que le capitalisme prépare le communisme a travers la révolution mondiale.


    Mais ça va venir !


    • lsga lsga 6 février 2015 16:14
      Donc :
       
      Smith : On recherche l’équilibre de l’offre et de la demande, qui ne correspond pas nécessairement au plein emploi
       
      Keynes  : L’État intervient pour changer le point d’équilibre de l’offre et de la demande de manière à ce qu’il corresponde au plein emploi
       
      Staline  : L’État gère entièrement l’offre, la demande, la production, la distribution, de manière à mettre tout le monde de force au travail.
       
      Marx  : Le progrès technologique créé le chaumage (rien à voir avec l’offre et la demande), c’est une bonne chose, abolition du salariat !
       
      De rien, c’est toujours un plaisir d’aider les autres à comprendre. J’aurais pu ajouter Schumpeter et la destruction créatrice, mais bon..

    • Diogène diogène 6 février 2015 16:18

      @ isga


      « Le progrès technologique créé le chaumage »

      Non non, c’est justement autrefois qu’’on couvrait les toits de chaume.
      Le progrès crée les tuiles, les ardoise, etc...

      Pour le chômage, c’est une autre histoire, mais vous n’y connaissez rien.

    • lsga lsga 6 février 2015 16:25

      oui lol, j’ai vu ça, mon correcteur orthographique... (enfin g pas besoin de lui pour faire des énormités de ce genre) ^^

       
      Sinon, pour ceux qui sont intéressé par la pensée Marxiste sur le sujet, qui, contrairement à ce que raconte Erdal le Stalinien décomplexé, ne consiste pas à viser le plein emploi mais à abolir le salariat, vous pouvez lire ce très court article sur la composition organique du Capital.
       
      Le progrès technologique créé du chômage : TANT MIEUX !
       


    • anomail 6 février 2015 17:17

      Ne soyez donc pas si brutal, il semble que vos contemporains ne soient pas encore psychologiquement prêts à être payés à ne rien faire smiley


    • lsga lsga 6 février 2015 17:31

      pas besoin d’être payer. On se met d’accord démocratiquement sur les procédures de production et de distribution (en d’autres termes : c’est gratuit).

       

    • anomail 6 février 2015 18:30

      C’est ce que j’entendais pas « payé à rien faire », parce que c’est ce que pensent immanquablement les gens à qui on expose un tel fonctionnement pour la première fois.

      Surtout les anciens qui ont perdu leur vie à la gagner et qui trouvent anormal que les jeunes n’aient pas la même vie d’escl... d’honnête travailleur qu’eux. Il faut voir comment on se fait conspuer quand on leur parle de 35 heures, et comment ils haïssent les chômeurs profiteurs (quand ils n’en font pas encore partie).

      C’est d’ailleurs là-dessus que surfait Sarkozy : « Remettre la France au travail ».
      Mais je m’égare...


    • Tzecoatl Gandalf 6 février 2015 20:35

      Marx  : Le progrès technologique créé le chaumage (rien à voir avec l’offre et la demande), c’est une bonne chose, abolition du salariat !


      Friedman : Le progrès monétaire (QE) permet de s’enrichir sans bosser ni embaucher, c’est une bonne chose, abolition du salariat !

    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 6 février 2015 16:13
      Méfiez-vous des capitalistesMais non. Mais non ! ! !

      INTRODUCTION :
      Depuis la fin des Trente Glorieuses, vers 1975, soit depuis 39 ans, nous avons dû nous accommoder du chômage massif.
      Il serait peut-être enfin temps de remettre en question notre paradigme sur le « Plein-Emploi » qui est devenu une sorte d’Arlésienne...
      Sans doute faut-il adopter un nouveau paradigme en la matière qui éradiquerait définitivement le concept même de chômage.

      ¿ Et si la majorité des Français(es) adoptait un paradigme SOCIO-ÉCONOMIQUE réellement innovant et véritablement progressiste ?

      Cependant, au
      Revenu de Base financé par la Fiscalité, sans Refondation du Capitalisme
      on peut préférer le
      Dividende Universel financé par l’Épargne, avec Refondation du Capitalisme

      ​​
      Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel financées ​par l’Épargne.

      Lire le lien, SVP :

      Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel ​financées ​par l’Épargne.
      http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3...
      « http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/40/47/56/Refondation_du_Capitalisme_et_Dividende_Universel_Sincerite.pdf »

      Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel financées ​par l’Épargne.

      RÉSUMÉ :

      Le Parti Capitaliste Français ( PCF ) propose une synthèse socio-économique permettant d’instaurer une authentique compatibilité entre compétitivité et cohésion sociale ; entre compétitivité et solidarité.

      Ce projet de « Refondation du Capitalisme et de création d’un Dividende Universel » se compose d’un Objectif Principal et de deux Objectifs Spécifiques qui découlent de l’objectif principal.

      Objectif Principal :
      Acquisition Citoyenne & Collective du Pouvoir Économique
      Par un effort préalable d’épargne soutenu, les « démunis » (par opposition aux « nantis ») acquerront collectivement des actions du capital des entreprises du secteur marchand, banques incluses.
      Cette participation au capital pourra être minoritaire (minorité de blocage) ou majoritaire.

      Objectifs Spécifiques :
      I)
      Transformer le « capitalisme ordinaire » en un véritable Capitalisme Écologique, Anthropocentrique, Philanthropique et Équitable.
      Les représentants des « démunis », démocratiquement élus, géreront ce patrimoine financier de manière à infléchir Recherche, Développement, Production & Commercialisation des entreprises contrôlées : Refondation du Capitalisme.
      II)
      Faire bénéficier chaque citoyen, même mineur, d’un Dividende Universel évolutif qui, de facto, éradiquera définitivement le concept même de chômage ainsi que celui de la « lutte des classes ».
      II.1)
      À terme, les profits des entreprises sous contrôle des « démunis » seront partiellement distribués à l’ensemble des « démunis » sous forme de Dividende Universel.
      II.2)
      a) Ceux qui le souhaiteraient pourraient s’arrêter de travailler et se satisfaire du Dividende Universel.
      b) Ceux qui souhaiteraient gagner plus que le seul Dividende Universel pourraient travailler dans l’économie marchande et, éventuellement, y gagner des rémunérations faramineuses sans plus jamais être accusés d’exploiter qui que ce soit.
      II.3)
      Si plus personne ne souhaitait travailler dans l’économie marchande, celle-ci s’effondrerait totalement et, avec elle, le patrimoine accumulé des « démunis » deviendrait stérile et interdirait le bénéfice du Dividende Universel (Auto-régulation automatique : Activité économique / Dividende Universel).
      ​On n’ose imaginer que l’Humanité serait si stupide pour se lancer dans cette dernière voie suicidaire ! ! !​

      L’addendum ci-dessous apporte la preuve, a contrario, de la pertinence du projet ci-dessus.​Addendum :
      À partir de 1989, la Russie aurait pu mettre en œuvre le projet ci-dessus en s’évitant la phase d’épargne incluse dans cette proposition puisque tout le « capital social » des entreprises était depuis longtemps la possession de l’État et, donc, du peuple russe.

      Lire le lien, SVP :
      Pauvre peuple russe : Spolié en 1917 et en 1991 !
      http://www.sincerites.org/2014/08/p...
      « http://www.sincerites.org/2014/08/pauvre-peuple-russe-spolie-en-1917-et-en-1991.html »


      • lsga lsga 6 février 2015 16:23

        voilà, même ce Jean-Pierre est plus Marxiste que Erdal, il a compris que ce n’est pas le plein emploi l’objectif, mais L’ABOLITION DU TRAVAIL !

         
        Par contre, pour votre RU, c’est mignon, mais ça ne va pas assez loin. C’est la réformette des libéraux qui veulent encore sauver le Capitalisme. L’Europe va le mettre en place dans la décennie qui vient sous forme d’un super RSA européen. 

      • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 6 février 2015 16:30

        Par lsga (---.---.---.105) 6 février 16:23

        « ... votre RU... »

        SVP, lisez avant de commenter.
        De cette manière, vous réaliserez que je ne parle pas de Revenu Universel mais que je traite de
        Refondation du Capitalisme et d’Instauration d’un Dividende Universel financées ​par l’Épargne.

      • lsga lsga 6 février 2015 16:31

        une petite citation de Marx pour Jean-Pierre : 

        «  les prolétaires, eux, doivent, s’ils veulent s’affirmer en valeur en tant que personne, abolir leur propre condition d’existence antérieure, laquelle est, en même temps, celle de toute la société jusqu’à nos jours, je veux dire, abolir le travail. Ils se trouvent, de ce fait, en opposition directe avec la forme que les individus de la société ont jusqu’à présent choisie pour expression d’ensemble, c’est-à-dire en opposition avec l’État et il leur faut renverser cet État pour réaliser leur personnalité. »
        Karl Marx (que Erdal n’a pas lu)

      • lsga lsga 6 février 2015 16:36

        Jean Pierre : bref, vous voulez sauver le Capitalisme (le « refonder »), donc RU ou TrucMuch : c’est bien la même chose.

         
        Le développement technologique nous amène tout droit à l’abolition du travail obligatoire et marchandisé (le salariat). Quand on gérera démocratiquement la production et la distribution, il n’y aura pas plus besoin de RU ou de RSA ou de TrucMuch : on distribuera les richesses selon des critères rationnels.
         


      • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 6 février 2015 16:45

        Par lsga (---.---.---.105) 6 février 16:36

        1)
        Les citations du criminogène Marx me laissent de marbre.
        2)
        Le Capitalisme demeurera incontournable pour la création de richesses.
        3)
        Il est impératif de le refonder pour le rendre équitable.
        4)
        Au contraire de vous, j’indique clairement les modalités de gestion démocratique de la création de richesses et de répartition, également démocratique, des profits.


      • lsga lsga 6 février 2015 16:57

        1. Marx avait prévu il y a 150 ans que le progrès technologique allait nécessairement provoqué des crises économiques violentes et un chômage de masse ; alors qu’au même moment, tous les petits capitalistes dans ton genre disaient « Non, non, non ». Là, ça fait 20 ans que vous vous réveillez : en effet, le Capitalisme n’est pas compatible avec le progrès technologique.

         
        2. Le Capitalisme a été le système qui a créé le plus de richesses dans l’Histoire de l’Humanité. Mais c’est fini : les entreprises ne font plus de profits. Aujourd’hui, toutes les grandes entreprises sont sous la perfusion des banques qui sont elles-mêmes sous perfusion des États. Dans le Capitalisme, la « surproduction » provoque des crises économiques. Or, le progrès technologiques amène tous les secteurs, sans exception, en surproduction. 
         
        3. Le Capitalisme est équitable (comme ce concept idéaliste est dépourvu de signification, je me permet). La richesses cumulée des 500 plus grandes fortunes de France fait 320 milliards d’Euros, soit 5000€ par Français : PEANUT. le problème, ce n’est pas le partage des richesses, mais bien la production de richesse qui stagne à cause des crises de surproduction. 
         
        4. Non : vous n’indiquez rien du tout. Moi, je suis très clair : tout le monde sur cette planète doit avoir le droit de voter sur tout ce qui concerne la production et la distribution sur la base de débats scientifiques et techniques. Ça s’appelle le Socialisme, ou la démocratie de Conseil. 




      • lsga lsga 6 février 2015 16:16

        Bon, quand Erdal aura lu Marx comme Smith, il progressera.


        • lsga lsga 6 février 2015 16:20

          Donc, encore une fois, Erdal démontre qu’il n’a pas lu Marx.

           
          Pour rappel, dans « Salaire, prix, profit » que Erdal prétend avoir lu, Marx explique précisément que la lutte communiste ne consiste pas à opposer salaire et profit, MAIS À ABOLIR LE SALARIAT !
           
          Allez Erdal, essaye un peu d’être communiste :
          « Le travail n’est pas une marchandise ! Nous ne voulons pas de vos salaires ! Abolition du salariat ! »

          • lsga lsga 6 février 2015 16:49

            Avec les mots de Marx :

            « les prolétaires [...] doivent [...] abolir le travail. »
             
            « Les syndicats agissent utilement en tant que centres de résistance aux empiétements du capital. [...] Ils manquent entièrement leur but dès qu’ils se bornent à une guerre d’escarmouches contre les effets du régime existant, au lieu de travailler en même temps à sa transformation et de se servir de leur force organisée comme d’un levier pour l’émancipation définitive de la classe travailleuse, c’est-à-dire pour l’abolition définitive du salariat. »
             
            Marx a passé sa vie a expliquer que l’objectif ne doit pas être ni le plein emploi, ni l’augmentation des salaires par rapport aux profits, mais l’abolition du Salariat. Il passe sa vie à expliquer que les syndicats et les gauchistes se TROMPENT (« manquent entièrement leur but ») quand ils se battent pour augmenter les salaires ou améliorer leurs conditions de vie. Il passe sa vie à expliquer que le Communisme n’est pas ÉCONOMIQUE, mais Politique (la prise du pouvoir par l’ensemble de la société, par l’ensemble du prolétariat). Mais Erdal qui a lu Smith mais pas Marx nous raconte que Smith anticipe Marx car il explique qu’il y a opposition entre les salaires et les profits.... Bref, Erdal n’a rien compris à Marx. 

          • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 6 février 2015 16:59

            Par lsga (---.---.---.105) 6 février 16:49

            Marx n’a absolument rien compris ! ! !

            Dans le cadre de la Lutte des Classes, au lieu de prôner l’éradication criminelle de la bourgeoisie, il a été totalement incapable de proposer un projet pour réconcilier les Classes et parvenir à une effective démocratie socio-économique.


          • lsga lsga 6 février 2015 17:01

            on ne propose pas d’éradiquer la bourgeoisie mais d’abolir la propriété privée des moyens de production. 


          • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 6 février 2015 17:12

            Par lsga (---.---.---.105) 6 février 17:01

            « on ne propose pas d’éradiquer la bourgeoisie »

            Et vous prétendez avoir lu Marx ? ? ?
            Auriez-vous omis de lire son « manifeste du parti communiste » ?
            Ignorez-vous les crimes qui ont été perpétrés en URSS, Chine, et cætera..., au nom de votre idole, Marx ? ? ?


          • lsga lsga 6 février 2015 17:28

            Oui oui, celui là et beaucoup d’autre, et je vous le redis : on veut abolir la propriété privée des moyens de production, ce qui de fait, revient à abolir la société de classe.

             
            Si les bourgeois se laissent faire, il n’y a aucune raison de les tuer, car ce n’est pas ce que nous voulons. 
             
            Ce sont forces réactionnaires qui déterminent le niveau de violence de la révolution.

          • Erdal 6 février 2015 20:02

            Tu es un robot ? C’est quoi ton problème ? Cesses de m’attaquer personnellement, sur exactement les mêmes sujets en plus. Je ne te répondrais pas cette fois, je pense que tu es un troll. 


          • Erdal 6 février 2015 20:07

            Précisément parce qu’on ne peut pas réconcilier des classes opposées et qu’il n’y a pas de démocratie réelle sans l’abolition de la propriété privée.


          • Erdal 6 février 2015 20:11

            Adam Smith anticipe Marx sur certains points bien précis comme la valeur-travail (qui avait été pensé avant Smith d’ailleurs), c’est tout. Il faut apprendre à comprendre les gens, ou est-ce que j’ai dis que Smith était le digne prédécesseur de Marx ?


          • lsga lsga 6 février 2015 16:58

            Bon et sinon Erdal, au lieu d’écrire des articles médiocres, pourquoi ne vas tu pas lire Marx ?


            • coinfinger 6 février 2015 19:39

              J’ai apprécié cet article . Il rappelle que la valeur-travail n’a pas été inventée par K Marx , ce qui suggére qu’elle a quelques fondements en cette époque d’aujourd’hui , lamentablement régressive avec sa valeur-utilité et méme pire , avec sa renonciation à la réflexion , pour ce qui est de la pensée ... Méme plus envisageable . Comme si la pratique individuelle pouvait s’en abstenir .
              Donc j’ai apprécié , toutefois faire dire à Smith : ’ Capitalisme’ est un anachronisme . Ce mot ne prendra de sens qu’ un siécle plus tard . Malgré celà ces propos ne sont qu’encore plus généraux . Smith n’a méme pas rendu compte de la révolution industrielle Anglaise qui pourtant se déroulait sous ses yeux et à deux pas de chez lui . La manufacture c’était encore son truc , alors qu’on passait à la fabrique .
              C’est d’autant plus intéressant , que nous ne sommes plus dans le ’Capitalisme’ . A savoir que l’on ne croit méme plus , y compris les libértariens que bichonner , donner tout le pouvoir au ’Capital’ soit l’avenir . On continue à parler de ’capitalisme’ dés qu’il est question d’argent , faute de pensée .
              Ainsi Smith énonce là des vérités anté-diluviennes ( et aussi post-capitaliste, pour moi le capitalisme , c’est à dire le ’libéralisme productif’ est mort au 19e s avant méme K Marx ) , des vérités de base , pourrait on dire , qu’il est urgent de rappeler dans un monde de ’bisounours’ de plus en plus secoués quand méme , la Guerre est à nos portes et le terrorisme nous nargue . Déjà pas confondre patrimoine et ’capital’ , çà aiderait .
              Mais bon , va falloir encore , je le crains nombres d’épreuves , encore plus impliquante avant que çà rentre tout çà . La civilisation rentre au fer rouge comme a dit Nietsche qui n’était pas Marxiste mais qui pensait quand méme .


              • Diogène diogène 6 février 2015 19:48

                Isga, il suffit de lui donner un os à ronger et c’est parti !


                • Erdal 6 février 2015 20:05

                  Oui, on dirait que sa vie c’est troller sur Agoravox... 


                • Spartacus Lequidam Spartacus 7 février 2015 10:31

                  Pour comprendre cet extrait il faut comprendre la période ou cela est écrit. Que nous sommes dans une période ou les syndicats sont interdits.
                  Smith est libéral car il constate un déséquilibre de droits entre employeurs et salariés, les uns pouvant se regrouper en ententes légales et pour les autres c’est impossible.

                  Les droits sociaux différenciés sont anti-libéraux. L’état en interdisant les syndicats.

                  L’auteur ajoute une manipulation dans des parenthèses en exposant que les ligues seraient des capitalistes. 

                  Les ligues ne sont pas les « capitalistes » mais une ligue est une connivence ajouté à l’interventionnisme de l’état pour le compte des groupes de pression....

                  Adam Smith parle de la « loi qui les autorise » par opposition à la situation de l’époque qui interdit les syndicats. 

                  La charge de Smith est contre l’état qui légifère contre la liberté des individus qui en empêchant les uns de se concentrer entre eux et interdit les autres de le faire. Ce n’est pas une charge contre le capitalisme.
                  C’est au contraire du libéralisme qui met au même niveau de droit les ouvriers et les patrons....

                  Ce texte est au contraire contre l’interventionnisme d’état qui empêche la liberté d’association.

                  Smith décrit une inégalité de rapport de droits engendrée par la loi....
                  Et les conséquence du rapport de force entre ouvrier et employeur.


                  *****
                  Smith ou Marx fournissent des analyses du 18 eme siècle principalement basées sur des mondes industriels, période ou le travail représente 95% de la valeur ajoutée des produits. 

                  Le monde a changé et n’a plus rien de Smith ou Marx.

                  Aujourd’hui c’est le serveur de you-tube qui fournit la musique. 
                  Qu’il y aie 1 ou 1 million de clients, il ne faut pas plus d’ouvriers comme à l’époque, pas plus que le salarié est exploité par le serveur. 


                  En fait ce qui fait l’oeuvre de Smith c’est la découverte de la « main invisible » qui gagne toujours à la fin et qui fait le monde capitaliste.

                  • Doume65 7 février 2015 10:47

                    « Il faudrait ne connaître ni le monde, ni la matière dont il s’agit, pour s’imaginer que les maîtres se liguent rarement entre eux. »

                    C’est ce qu’on appelle communément (enfin, depuis les néocons) la Théorie du Complot.


                    • Hervé Hum Hervé Hum 7 février 2015 13:55

                      pas tout à fait, ici il s’agit d’un complot permanent que Smith identifie très bien comme étant celle d’intérêts des propriétaires de l’économie sur les prolétaires.

                       Un complot passif, qui n’a pas lieu d’être en tant que complot actif, tant que nous y nageons dedans. Ce n’est que lorsque l’habitude est menacé qu’il y a lieu de mettre en oeuvre un complot actif, ponctuel, pour éliminer la menace ponctuelle risquant de remettre en cause la permanence du complot de l’exploitation de la partie majoritaire de la société au profit de sa partie minoritaire. Comme c’est le cas en ce moment !


                    • Hervé Hum Hervé Hum 7 février 2015 13:33

                      Erdal, que ce soit Smith, Marx ou un autre, ce qui manque à leur analyse est la notion de responsabilité et pour cause, cette notion n’avait aucun sens à leur époque respective contrairement à la notre.

                      Le problème de gens instruits comme vous ou lsga, c’est que vous restez figé au discours de consciences qui parlaient pour leur époque et non pour les suivantes.


                      • ddacoudre ddacoudre 7 février 2015 19:41

                        bonjour erdal

                        Le capitalisme est la représentation de la fonction biologique dominant/dominé.
                        même si notre culture la refaçonné au point que d’aucun ne la reconnaissent au travers des dominants systémiques que nous avons élaboré en substitution.depuis la Grèce antique qui stabilise l’économie de pillage, le rapport se décline ainsi maitre/ serviteur sous la férule des conquérants, puis maitre/servitude sous la férule des religieux, puis un passage rapide à maitre/esclave durant la colonisation américaine, et aujourd’hui maitre/servitude volontaire que nous déclinons en entrepreneur/salarié depuis 1804. nous en somme là. Pas de progrès depuis cette date si ce n’est le développement du socialisme historique qui est la conséquence directe d’un marché qui se régule par le conflit, la loi du marché, et qui c’est éteint, car plus personne n’est en mesure de remettre en cause la domination capitaliste. même ceux qui se disent anti capitaliste n’ont pas compris que le capitalisme se maintient par l’organisation comptable du travail. qu’il ne sert à rien de redistribuer ce que veulent garder les capitaliste, car par l’organisation comptable il récupèrent plus que ce qu’ils ont consenti sous la force du conflit ou de la loi. ce qu’il faut remettre en cause c’est le plan comptable qui comptabilise le travail humain comme une charge alors qu’il faut le considérer comme un apport de capital.
                        Nous pouvons convenir qu’un homme qui entreprend dans son seul intérêt doit rester propriétaire des investissement créatif qu’il a fait pour atteindre le but qu’il poursuit. Mais lorsqu’il est demandeur de l’aide d’un tiers pour atteindre son but, il est évident que sans cette aide là il n’y parviendrai pas, et cela ne lui reconnait pas le droit de déposséder ce tiers de l’apport qu’il a apporté parce que le rapport dominant/dominé est en sa faveur. Nous somme dans ce cas toujours sous l’emprise d’un comportement grégaire et non d’un comportement civilisé. Aussi si le propriétaire veut rester le maitre absolu de ses gains, il doit alors rester seul.
                        dans le cas contraire une collaboration à imaginer s’impose pour que l’initiateur demeure propriétaire de ses efforts et investissements sans s’approprier ceux de l’aide du tiers dont il a eu besoin pour atteindre son but.
                        Nous sommes loin de cela, mais si pour le mettre en œuvre nous utilisons le système de comptabilisation actuel (le plan comptable) ce ne serait qu’un coup d’épée de plus dans l’eau comme l’on fait les religieux avec la charité ou MARX. car le plan comptable n’est que le reflet ou l’aboutissement du rapport dominant/dominé séculaire. il est donc impossible de socialiser le capitalisme si l’on ne peut comprendre cela. car tous ce qu’il redistribue toujours contraint il le reprend par cette comptabilisation au centuple.
                        Un autre aspect où Adam Smith
                        c’est trompé c’est dans son axiome fort connu qui stipule qu’un homme mais tout en œuvre dans son seul intérêt, ce qui est juste biologiquement, discutable culturellement.
                        Mais il a tout faut quand il dit que ce faisant il concours à l"intérêt collectif mieux que s’il en avait eu l’intention. Le constat de la pollution mondiale de ceux qui se sont seulement occupés de leur intérêts capitalistes, démontre qu’il n’ont pas concouru à l’intérêt collectif comme ils le croyaient. Pire des indigène d’Amazonie ou d’ailleurs meurent du fait des pollutions qui sont celles d’un capitalisme qui au dire d’Adam Smith aurait du concourir à leur intérêt mieux que s’il l’avait voulu. Nous en sommes là et aucune nouvelle idéologie n’est sur pied ou en voie d’édification pour déconstruire l’organisation comptable capitaliste. Ce que pour ma part j’essaie de faire dans un essai en cours de rédaction.
                        j’ai été un peu long,mais l’on ne peut donné une réponse construite à ton article en trois lignes vu qu’il traite d’un aspect essentiel de notre organisation humaine.
                        cordialement.
                         http://ddacoudre.over-blog.com/2015/02/applaudir-la-police-est-un-signe-de-deconstruction-societal.html............


                        • Spartacus Lequidam Spartacus 8 février 2015 21:35

                          Sauf que le raisonnement est faux.


                          Les pires pollutions sur terre sont l’oeuvre du communisme.
                          Fin de la mer d’Arral. 
                          Tchernobyl. 
                          Terre des pays de l’Est contaminées par les industries lourdes et les pluies acides.... 
                           

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