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Accueil du site > Actualités > Economie > Combien rapporte un salarié à son employeur ?

Combien rapporte un salarié à son employeur ?

Dans aucune étude on ne trouve le coût du capital sur un produit fini. J’ai tapé sur Google : « combien rapporte un salarié à son employeur« , et je n’ai eu que des propositions sur le coût du travail ! Car en effet, il y a des milliers d’études, des centaines de rapports parlementaires et autant d’articles dans les médias sur le coût du travail … mais jamais sur ce que rapporte le travail ! Les deux sujets tabous sur le travail sont effectivement combien rapporte le travail salarié à l’entreprise et quel est le coût du capital sur la dite entreprise.

 Sur une paire de baskets ou d’un jean le coût de production totale, dont les salaires, est d’environ 10%. La marge de la marque, pub comprise, autour de 40% et 45% pour le détaillant (vente magasin), les 5% restant sont le coût du transport. Dans l’industrie automobile, le coût de la main d’œuvre est globalement de 7% et une récente émission télé sur le téléphone portable nous apprenait que le coût de la main d’œuvre sur ce produit était d’environ 2,38 euros quelle que soit la marque !

 Une aberration parmi d’autres, celle des lave linges que l’on fait fabriquer en Europe de l’est pour gagner moins de 15 euros par produit, et pour réexpédier 80% de la production en France, ce qui représente des centaines de camions en permanence sur les routes … et là, personne ne nous parle de l’impact sur l’environnement et du coût écologique !

 Au Bangladesh, les femmes reçoivent un salaire de 10 à 13 euros mensuels pour fabriquer le teeshirt bon marché vendu dans nos grandes surfaces. Pour un T-shirt vendu en boutique 29 euros, de manière tout à fait scandaleuse, les grossistes et les détaillants engrangent 72% de marge sur le prix de vente, la main d’œuvre, elle, ne représente qu’1% du prix final du T-shirt.

 Pour les fêtes ou les anniversaires, les jouets sont à l’honneur. Et bien, il faut savoir que par exemple, pour certaines poupées qui se vendent au alentour de 10 euros, la main d’œuvre représente moins de 1% du prix. Mais en règle générale pour les jouets venants du sud est asiatique ou de chine le prix de la main d’œuvre se situe entre 2,5 et 3,8 % du prix de vente du jouet. Le père noël serait-il une ordure ?

 On peut, je crois, continuer les exemples à l’infini, on aura du mal à voir le coût du travail tant décrié par nos médias, économistes et autres aficionados de la propagande pro capital ! La réalité est qu’en deux heures, en moyenne, un salarié paye son salaire journalier, le reste c’est du bénéfice pour l’entreprise. Entreprises qui entendent bien profiter à fond du système, mais ne veulent plus participer à l’entretien des infrastructures dont elles ont besoin : routes, autoroutes… Entreprises qui veulent de la main d’œuvre mais surtout ne pas payer pour sa formation. Entreprises qui utilisent et usent des salariés mais qui n’entendent pas mettre la main à la poche pour préserver leur santé … bref, profiter, profiter sans jamais avoir à payer !

 Le discours qui dit que fabriquer en France coûte cher est mensonger. Car l’on peut très bien vendre à un prix compétitif, même en augmentant les salaires, il suffit pour cela de diminuer les dividendes distribués aux actionnaires. Et dans tous les cas on ne tient pas compte de l’impact du transport sur l’environnement. Les milliers de conteneurs transportés par des super-cargos ou les millions de camions réfrigérés ou non qui sillonnent inlassablement routes et autoroutes. Le produire local est la bonne solution pour les hommes et la planète, qu’ils soient producteurs ou consommateurs !

 Quels que soient les sacrifices que le salarié consentira, il existera toujours dans le monde un endroit qui produira moins cher et qui attirera les investisseurs. On ne ferme pas les usines en France et en Europe parce qu’elles ne sont pas rentables, mais parce qu’elles ne rapportent pas assez aux actionnaires. Ce n’est pas le coût du travail qui est responsable des fermetures et des délocalisations … c’est la rapacité du capital !

Sur Conscience Citoyenne Responsable

 « Agir local, penser global » … C.LOGIC

Voir : PETITE APPROCHE ÉCONOMIQUE


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117 réactions à cet article    


  • christophe nicolas christophe nicolas 13 mars 2015 10:40

    Si vous prenez une chaussure, par exemple des baskets avec des tonnes de coutures, il est impossibles de faire au même coût en France. Toutefois, elles sont conçues pour un bas coup de main d’oeuvre car on se fiche des tonnes de coutures, c’est un truc de publicitaire. Dans un pays à coup de main d’oeuvre plus élevé, la conception évolue donc et il faut protéger un marché car l’entrepreneur agit dans un environnement donné que le politique fabrique. Il ne faut pas laisser l’industriel fabriquer l’environnement car il ne voit que son intérêt à court terme qui n’est pas l’intérêt général ni le sien à moyen terme.


    Evidemment, il ne faut pas être idiot, il faut équilibrer les balances commerciales, c’est cela que Bruxelles aurait dû proposer aux états, s’assurer des équilibres au lieu d’organiser des matches de boxe et de fliquer, sans vision, sans chemin autre que celui de grossir...

    Au final, ils subventionnent des surgénérateurs qui vont les tuer pour dire leur réalisme... des kamikazes.

    • philippe913 13 mars 2015 10:59

      ton coût du capital, c’est quoi ? l’argent qui revient au capital, donc le dividende, il est donc très connu...

      et parler d’un coût du capital est abusif, une entreprise a vocation à faire de l’argent pour son propriétaire, donc son but est de faire du dividende, ça n’est pas un coût, mais une finalité.


      • Inquiet 13 mars 2015 11:19

        @philippe913
        Malhonnêteté intellectuelle.

        Nous parlons bien de l’impact financier social, c’est à dire au final ce qui est « retiré » à la collectivité du fait des « prélèvements » financiers en tout genre (salaires, actions, impôts ...).
        Nous ne parlons pas à « arranger la profitabilité » de quelques uns, nous essayons de voir l’intérêt général.
        D’ailleurs, même ceux qui voient leur intérêt individuel, tentent de démontrer qu’il y a un intérêt collectif à leur enrichissement (main invisible, torrents ...), c’est qu’ils sentent bien que l’argumentaire de l’objectif d’enrichissement personnel sans contreparties collectives ne passera pas l’opinion publique.

        Donc, nous voulons, juste démontrer que pour une société humaine, le coût économique du capital est largement supérieur au coût salarial, dans la signification du terme « coût » : ça ne fait que coûter sans rapporter .... à la société humaine, par à Bill Gates ou Warren Buffet, toi comprendre ?


      • philippe913 13 mars 2015 12:28

        @Inquiet
        nous pas être URSS (quoique...), toi comprendre ?
        dans droit, pas être indiqué que société doit avoir un intérêt général, toi comprendre ?
        si pas capital, pas entreprise, pas salaire, toi comprendre ?
        si capital crée entreprise qui crée salaire, y a gain collectivité, pas coût, toi comprendre ?
        gain capital, donc dividende, distribué seulement si bénéfice (dans la plupart des cas), toi comprendre ?

        toi vouloir remplacer capital, donc entreprises, par autre chose, quoi toi proposer ? collectivisation ? ça pas marcher car pas intérêt individuel quand trop gros, toi comprendre ?


      • Hervé Hum Hervé Hum 13 mars 2015 14:14

        @philippe913

        « dans droit, pas être indiqué que société doit avoir un intérêt général, toi comprendre ? »

        Toi dire n’importe quoi, pas de société sans intérêt général, ou, si seulement intérêt particulier, pas de société possible.

        Toi devoir apprendre sens des mots... Société vouloir dire, association. Si pas intérêt général, pas association, mais division.

        Dans société, intérêt général être la somme des utilités particulière, sinon, pas association, pas société.

        Toi comprendre.. Un peu ?


      • philippe913 13 mars 2015 14:27

        @Hervé Hum
        toi gros débile aussi à vouloir en....r les mouches ?
        intérêt général de « la collectivité » différent de la somme des intérêts particuliers des associés d’une société, et n’est ce pas de ça dont on parle ?


      • Hervé Hum Hervé Hum 13 mars 2015 14:40

        @philippe913

        Si tu trouve une société qui t’embauche pour ton intérêt particulier, fais moi signe.

        Une société t’embauchera si tu as une utilité particulière pour elle, c’est ton intérêt particulier qui te fera offrir tes services, mais pour la société, seule ton utilité a de l’intérêt. De la même manière, elle te fera comprendre que ton intérêt particulier est de lui être le plus utile possible, sinon, bye bye !

        Si c’était ton intérêt particulier qui prédominait, alors, elle ne licencierait pas ceux pour qui leur intérêt particulier est de rester dans l’entreprise.

        Ce principe vaut pour toute société, a plus forte raison la collectivité.


      • chitine chitine 13 mars 2015 15:12

        @philippe913
        .
        Cela fait belle lurette que les détenteurs de capitaux ne contribuent plus à l’économie puisque la plupart des investissements se font au marché secondaire et non au marché primaire.
        .
        Autrement dit, la grande majorité des entreprises n’est plus financée via les marchés.
        Les investisseurs en marché primaire, qui achètent directement les actions aux entreprises (la minorité des cas) - n’investissent plus aujourd’hui s’ils n’ont pas la garantie d’un retour sur investissement à deux chiffres (ce qui met automatiquement hors-course les entreprises naissantes, instables, celles-là même qui ont besoin d’investissement à risque, et qui, faute d’investisseur, empruntent aux banques).
        La plupart des entreprises doivent aujourd’hui avoir recourt à l’emprunt bancaire pour se financer.
        .
        « si pas capital, pas entreprise, pas salaire, toi comprendre ? »
        .
        Le capital n’investit plus (il spécule), y a emprunt.
        Et pourtant y a entreprises et salaires.

        « si capital crée entreprise qui crée salaire, y a gain collectivité, pas coût »

        Dans les - de plus en plus rares - cas où le capital investit dans une entreprise, les investisseurs pressurisent tellement l’entreprise à la faveur du capital et à la défaveur du développement de l’entreprise que la logique de l’investissement est inversée : ce n’est plus le financier qui est au service de l’entreprise mais l’inverse. Et dans ce cas le capital constitue bien un coût pour cette entreprise empêchée de se développer.

        « toi vouloir remplacer capital, donc entreprises, par autre chose, quoi toi proposer ? collectivisation ? »
        .
        L’économie, ce n’est pas le cac40, c’est avant tout une majorité de PME. Qui empruntent.
        Donc y en a déjà avoir autre moyen que capitaux d’investisseurs pour faire tourner entreprises :
        la dette (malheureusement - mais si la finance ne fait plus ce pourquoi on l’a tellement favorisée, y pas le choix).
        .
        Donc capital n’est pas entreprise et n’est pas salaires.
        et constitue bien un coût lorsque reste le moyen d’investissement.
        .
        Toi y en donc a tout faux.
        Toi y en a comprendre, minable petit donneur de leçon à deux balles qui récite bien doctement ses leçons devenues complètement obsolètes depuis au moins 15 ans ?
        Le capital n’est plus contributeur aux productions de richesses.
        .
        Et ce fait entraine effectivement une nécessité de trouver d’autre moyens, car la dette dans le système bancaire actuel n’a rien d’idéal. Elle pourrait le devenir si on parvenait à mettre au point quelque chose comme un système socialisé du crédit, où le concessionnaire n’est « ni une entité actionnariale privée, ni une entité publique sous le contrôle direct de l’état » un système à profitabilité encadrée.


      • philippe913 13 mars 2015 15:22

        @Hervé Hum
        punaise mais tu le fais exprès de lire et répondre à côté ?
        la question est : le capital est il un coût pour une société (au sens entreprise).
        Ma réponse est simple : l’objectif d’une société est de faire du pognon pour ses propriétaires, les actionnaires ou associés. Ainsi, son objectif est de faire du bénéfice pour le donner aux actionnaires. Donc, tout ce qui sera « coût » sera ce qui enlève du bénéfice, il n’existe pas de notion de coût du capital actionnarial pour une société, ça n’a aucun sens.

        Je te parle donc des intérêts particuliers des associés, vs l’intérêt général, et pas des intérêts particuliers des salariés.
        Tu m’as répondu sur 2 posts sans même les lire, c’est fort....


      • chitine chitine 13 mars 2015 15:42

        @philippe913
        « l’objectif d’une société est de faire du pognon pour ses propriétaires, les actionnaires ou associés. »
        .
        L’entreprise est également en grande partie incarnée par les travailleurs salariés qui contribuent concrètement à la production de richesse de l’entreprise par leur travail.
        .
        Ne voir que la propriété du capital comme incarnation de l’entreprise et l’enrichissement des actionnaires comme seul objectif de l’entreprise, c’est être un brin limité dans la compréhension du tout que constitue une entreprise.


      • philippe913 13 mars 2015 16:08

        @chitine

        et c’est pourtant son seul objectif, tout tourne autour de ça, le jour où une société devient incapable de faire du bénéfice et d’enrichir ses propriétaires, sa fin n’est pas loin.

        Je n’ai jamais dit que les salariés ne contribuaient pas à la production de richesse par leur travail, évidemment, mais il n’en demeure pas moins que leur salaire est un coût.

        Mais sinon, vous qui êtes si érudit, expliquez moi un peu quels sont les autres objectifs d’une entreprise ?


      • chitine chitine 13 mars 2015 16:15

        @philippe913
        « Mais sinon, vous qui êtes si érudit, expliquez moi un peu quels sont les autres objectifs d’une entreprise ? »
        .
        Se perpétuer. Et cela peut demander que les propriétaires se serrent la ceinture. Ce qui veut bien dire que l’enrichissement des proprio est secondaire.
        .
        Et je n’ai jamais dit que j’étais érudit.
        J’ai dit que vous ne l’étiez pas. Alors que vous vous donniez toute la hauteur méprisante de celui qui prétend l’être.


      • philippe913 13 mars 2015 16:28

        @chitine
        je suis méprisant, mais c’est vous qui dites que je suis limité, mais continuons quand même.

        Donc, selon vous, l’objectif primaire d’une société est donc simplement d’exister ?
        Je vous rappelle qu’une entreprise sans capital de départ, ça n’existe pas,et qu’ainsi, la personne qui a mis ce capital en jeu en espère un retour, c’est un peu la base (désolé si je vous semble condescendant) et qu’il n’espère pas seulement que cette société va, indépendamment de lui, vivre sa vie...
        Un actionnaire qui se serre la ceinture, pourquoi le fait il ? car il espère que ça ne va pas durer et que l’entreprise va renouer avec les bénéfices. Sinon que se passe t-il quand on sait qu’une société ne fera plus de bénéfices ? elle se transforme ou disparait...


      • Hervé Hum Hervé Hum 13 mars 2015 16:50

        @philippe913

        L’économie dans une société organisé est à l’image des poupées russes, les différents niveaux s’emboitent l’un dans l’autre, sauf que si une poupée n’a pas la même forme que celle qui la précède ou/et la suit, cela ne s’emboite plus, il y a incompatibilité.

        Cela ne change donc rien à ce que j’écris, tu as simplement ignoré toutes les autres poupées ou niveau pour ne voir qu’une seule, afin de pouvoir soutenir ton affirmation.

        Je m’explique, ce que tu dis vis à vis des actionnaires est vrai pour l’actionnaire vis à vis de sa société, seulement voilà, une entreprise, même une multinationale, est d’un niveau inférieur à la société civile ou collectivité au sens où son objet est d’être utile à cette dernière et non d’être profitable à ses propriétaires.

        A ce niveau, l’actionnaire se retrouve être « salarié » par la collectivité et son profit dépend intrinsèquement de son utilité vis à vis de la collectivité. Ce n’est plus lui qui décide de l’intégration ou exclusion, ni du bénéfice, mais la collectivité en tant que défini par son objet et des règles communes édictés pour atteindre l’objectif.

        Cela signifie que l’intérêt des associés de l’entreprise ne peut être supérieur et contraire à l’intérêt général qu’est a collectivité, car sinon, l’intérêt particulier catégoriel prend le pas sur l’intérêt général et détruit ce dernier. Ne reste alors que des intérêts particuliers en lutte les uns contre les autres, où le sens même de société civile n’existe plus au sens de cohésion et d’un destin commun.

        Ecrire « l’intérêt général est la somme des intérêt particulier » est un non sens, car cela signifie simplement qu’il n’existe que des intérêts particuliers et aucun intérêt général. La conséquence est le chaos et non l’anarchie.

        Donc, tu as raison dans le cas où l’intérêt particulier des actionnaires d’une société ignorent, méprisent ou combattent l’intérêt général, mais dans ce cas là, leur société et eux même ne représentent plus d’utilité particulière pour l’intérêt général, pour la collectivité (fondé sur le principe de l’union et non de la division), car ils agissent contre celle ci.

        Evidemment, c’est plus complexe, mais tu m’as obligé à aller vers la complexité pour montrer les limites de ce genre de raisonnement simpliste. Donc, tu as raison dans le cadre restreint d’une entreprise, mais tout faux dans le cadre étendu à la société dans son ensemble ou une entreprise (donc ses actionnaires ou propriétaires) sont considérés comme des utilités et non des intérêts particuliers. L’intérêt particuliers des entreprises est d’être, comme le salarié pour l’entreprise, la plus utile possible pour que la collectivité trouve toujours un intérêt à la garder. Bref, c’est de son utilité pour la collectivité que le particulier tire son propre intérêt et non l’inverse comme le chante Spartagus.

        Prend un exemple emblématique comme Monsanto, son utilité est plus que contesté, pour autant, les actionnaires de cette multinationales arrivent à faire prévaloir leur intérêt personnel sur l’intérêt général déclaré.

         


      • Hervé Hum Hervé Hum 13 mars 2015 17:21

        @rocla+

        « c ’est marqué dans quelle constitution cette phrase ? »

        textuellement aucune, mais son esprit est dans toutes les constitutions fondé sur la déclaration universelle des droits de l’humain, parce que c’est ce qui justifie le fait même d’écrire une constitution.... Edicter des règles de vie commune.

        Sauf que les gens qui ont écrit la déclaration des droits de l’humain et des constitutions, ont pris soin de torpiller ces belles intentions avec un seul mot.... Propriété !

        Vous n’avez pas remarqué, les règles sportives fonctionnent que parce que les compteurs sont remis à zéro à la fin du jeu ou de la compétition !


      • Alren Alren 13 mars 2015 18:04

        @philippe913


        Maintenant que vous ne parlez plus « petit nègre » avec la connotation méprisante, raciste et colonialiste qui est attachée à cette façon de parler (c’est débile d’ailleurs, parce que les Africains qui ne parlaient pas bien la langue des « seigneurs » comme nous, Français dominés, ne parlons pas bien la langue des seigneurs d’aujourd’hui qui est l’anglais, parlaient parfaitement leur langue africaine maternelle que le colon blanc méprisait, ainsi que bien souvent aussi, une ou plusieurs autres langues africaines), je peux vous écrire que c’est vous qui ne comprenez pas le rôle respectif et l’importance du capital et du travail dans l’entreprise.

        Sans le travail, il n’y pas d’entreprise. C’est évident et il n’y a rien de plus à en dire.

        Le capital, lui, a un rôle beaucoup plus modeste en réalité. Il ne sert, lors de la création de l’entreprise qu’à donner de la confiance aux fournisseurs de tout ce qui est nécessaire au démarrage. Il faut les rassurer, les assurer que la valeur qu’ils cèdent avec leurs produits leur sera restituée. 
        Mais au lieu d’un troc que l’entreprise naissante ne peut d’ailleurs fournir, la valeur sera restituée sous la forme évanescente d’une ligne de crédit par une banque qui ne possède pas l’argent qu’elle paraît avancer (effet de levier qui est le moteur de l’accumulation du capital).

        Les fournisseurs n’exigent pas de l’or de la part de la banque parce qu’ils savent qu’au-dessus d’elle, il y a la puissance régulatrice de l’État , cet État que vous devez honnir, mais qui est aussi nécessaire à la vie de l’entreprise que le marché pour l’écoulement de la production, lequel est constitué pour l’essentiel des travailleurs. 

        Sans travailleurs, il n’y a pas d’entreprise, il n’y a pas non plus de marché.
        L’entreprise est comme une cellule du corps dont la survie dépend de ce que le reste du coprs lui apporte. Elle a besoin de la société et elle lui doit des comptes.

      • philippe913 13 mars 2015 18:19

        @chitine
        et voilà, encore une fois, tu ne me lis pas.
        Où ai je parlé du CAC 40 ? j’ai parlé d’associés et d’actionnaires, et le capital investit ne l’est pas forcément via la bourse et les marchés. la bourse et les marchés ne sont qu’un formidable accélérateur de croissance.

        Même dans une PME, l’associé cherche du pognon en créant sa boite, il cherche à faire du bénéfice et avoir du rendement. Sauf qu’en plus de son capital, il y investit également bien souvent son travail.

        Quand tu parles d’entreprise tellement pressurée qu’elle ne se développe plus, tu as de vrais exemples sur la longueur ? Car, et arrête moi si je me trompe, dans ton exemple via le cac, si un investisseur pressure tellement une société qu’il la rend exsangue, au point de mettre sa vie en jeu, il ne gagne pas d’argent car il va perdre son capital via le cours de l’action qui va dévisser non ? Cette stratégie est donc inepte.

        mais je me demande pourquoi je m’escrime, tellement tu as l’ai sûr que le capîtal ne sers qu’à une chose : rendre les gens plus pauvres en les spoliant alors qu’on voit clairement ce que le capitalisme a produit ces qques dernières dizaines d’années et qu’on a jamais été aussi riches.

        j’adore ta conclusion « système socialisé de crédit ....à profitabilité encadrée » une usine à gaz gérée par des gens qui s’en foutent et qui vont faire n’importe quoi.


      • philippe913 13 mars 2015 18:23

        @Hervé Hum
        tu as une vision très « socialiste et collectiviste » qui, à mon avis, ne reflète en rien la réalité d’où notre désaccord.
        Quand à Monsanto, si cette société a quelques comportement qu’on peu qualifier de pas super honnêtes, il n’en reste pas moins que la diabolisation dont elle est victime est tout de même un peu outrancière, l’attaquant sur toutes ses activités sans discernement et même en mentant éhontément sur plusieurs points.


      • philippe913 13 mars 2015 18:29

        @Alren
        j’ai parlé « petit nègre » en réponse à inquiet, qui, le premier, m’avais écrit « toi comprendre », mais bon, si ça vous a choqué, je vous prie de m’en excuser.

        Le capital ne sert pas simplement à donner confiance, c’est un peu léger non ? Il sert à acheter les machines, les locaux, les fournitures, les matériaux, payer les recherches etc.

        Je ne hais pas l’Etat, je demande simplement à ce qu’il arrête de se mêler de tout pour ne se consacrer qu’à l’essentiel, et qu’il laisse les gens libres un maximum.
        La réglementation est nécessaire, l’abus de réglementation tue. L’état-papa et le gouvernemaman (pour reprendre H16) qui sait mieux que tout le monde ce qu’il faut faire, ça suffit. Et ça suffit pour une bonne raison, c’est que c’est faux, la centralisation à outrance de gens qui disent savoir mieux que tout le monde, ça ne marche pas. Les chinois l’ont essayé, ils en sont revenus.


      • Hervé Hum Hervé Hum 14 mars 2015 09:49

        @philippe913

        Toute société est par définition collectivisé et socialisé, ensuite, c’est son mode de gouvernance qui détermine le caractère dictatorial ou démocratique, dirigiste ou libéral.


      • Hervé Hum Hervé Hum 14 mars 2015 10:08

        @rocla+

        Vous, vous êtes dépourvu d’esprit, mais avez suffisamment de talent pour ouvrir une boulangerie et de couille pour en ouvrir deux ou plus.

        cela suffit sûrement à votre bonheur, mais de là à vous considérer comme un self made man... Sans vous vexer, faire du pain est à la porté de n’importe qui, même moi et à moins d’être un mauvais artisan, le marché est garanti.

        Ce qui fait que s’il faut avoir des couilles, de toutes petites suffisent, idem pour le talent...


      • Hervé Hum Hervé Hum 14 mars 2015 13:39

        @rocla+

        Contrairement à vous, je n’aime pas exposer mes couilles en public...

        Faire du bon pain est une noble activité, mais ce n’est pas ce que j’appelle une entreprise qui réclame des couilles, le risque étant quasiment nul de perdre sa maison, à moins de le faire exprès ou d’être vraiment un mauvais artisan !


      • Alren Alren 15 mars 2015 13:24

        @philippe913


        Mais « acheter » ça consiste en quoi ? Donner à celui qui donne un bien ou consent un service, quelque chose qui ne vaut pas ce qu’il vient de céder mais une promesse en laquelle le vendeur croit qu’il va récupérer la valeur momentanément perdue, ultérieurement.

        Ce « quelque chose » peut d’ailleurs être très abstraitement une promesse verbale de rendre un service équivalent à celui qui vient d’être consenti. Il faut que le fournisseur de service ait confiance en celui qui en bénéficie pour qu’il y ait transaction « parfaite ».
        Cette situation se retrouvait autrefois couramment entre agriculteurs au moment des récoltes ou des labours par exemple.

        Une fois que l’entreprise fonctionne et vend ce qu’elle produit à un prix raisonnable, le capital est superflu. il est donc abusif que pour ce (petit) service initial, le capitaliste s’octroie tous les droits dans l’entreprise au détriment des travailleurs et aussi longtemps que l’entreprise existe. 


      • patatas.fritas patatas.fritas 13 mars 2015 11:46

        Certainement les bonnes questions ... les poser c’est déjà trouver une partie de la réponse ...


        Malheureusement déjà posé milles fois et voyez les commentaires !!!

        Pourtant des réponses existent depuis que l’écriture domine...

        Mais la programmation « scolaro-médiatique » nous fait la mémoire courte...

        A seulement bientôt 50 ans j’estime avoir quelque bribe de connaissance avérer !!!...

        Je citerais un extrait de l’appendice de : « Le droit à la paresse »(1880)de Paul Lafargue le méconu :

        ...« Que peut-il sortir d’honorable d’une boutique ? professe Cicéron, et qu’est-ce que le commerce peut produire d’honnête ? tout ce qui s’appelle boutique est indigne d’un honnête homme… les marchands ne pouvant gagner sans mentir, et quoi de plus honteux que le mensonge ! Donc, on doit regarder comme quelque chose de bas et de vil le métier de tous ceux qui vendent leur peine et leur industrie ; car quiconque donne son travail pour de l’argent se vend lui-même et se met au rang des esclaves [27]. »... 

        Et je vous recommande la lecture de :

        Voilà, et ça date pas d’hier, c’est cour et ça manque pas d’humour...

        Juste pour vous amusez vous constaterez qu’aucune page n’est consacré à Paul Lafargue sur facebook par exemple...
        Quand je vous dis : mémoire courte smiley...

        • pyjahman pyjahman 13 mars 2015 11:55

          Sans vouloir contredire directement le propos, je me permets de questionner :

          Vous prenez l’exemple de produits réels (non virtuels) fabriqués par l’exploitation de travailleurs du monde, donc sans compter le niveau de qualification d’un travailleur français (salaire en conséquence) et les cotisations sociales (égalent à presque 100% du salaire mensuel brut en plus).
          Je ne pense pas que ce parallèle peut être fait en France pour les salariés de services.
          Puis tout dépend de la taille de l’entreprise et des bénéfices engrangés.

          Ca mériterait une étude précise et plus claire.


          • Spartacus Lequidam Spartacus 13 mars 2015 12:58
            Question ubuesque de fonctionnaire qui n’a jamais eu à se soucier si le résultat de son travail avait une valeur marchande.

            Un salarié ne rapporte rien, il coûte

            Comme le revenu du chef d’entreprise, le comptable, le sous traitant, les machines, les outils, la publicité, le transport. Ce sont des coûts

            C’est la vente, le chiffre d’affaire et le client qui rapportent à l’entreprise. Et rien d’autre !.

            On peut ne pas aimer la réponse, la trouver injuste ou vil, mais pour qu’un salarié rapporte il faudrait qu’il soit acheteur de la production. Le salarié que la production soit vendue ou pas est payé.

            La vraie question est combien il coûte ?

            En fait la réponse est ultra simple. Il suffit de lire la ,ligne comptable de la masse salariale, additionnée des charges sociales et des charges du poste de travail pour qu’il produise. 

            Mais à l’école dans les programmes il y a plus de demande par les profs gauchistes qui composent l’éducation nationale des dissertations sur Karl Marx que l’apprentissage d’une analyse de passif. 

            • colere48 colere48 13 mars 2015 13:43

              @Spartacus

              Mais à l’école dans les programmes il y a plus de demande par les profs gauchistes....

              C’est si vrai que lors de recrutements de commerciaux et/ou d’agents d’admin. des ventes, 80 % des jeunes candidats niveau BTS ne savaient pas calculer une marge commerciale !!
              La messe est dite !


            • Hervé Hum Hervé Hum 13 mars 2015 14:02

              @Spartacus

              toujours aussi sophiste  !

              Vous dites n’importe quoi, tout votre raisonnement n’est qu’aporie et contradictions.

              Exemple (mais chacune de vos assertions sont des exemples), selon votre propre raisonnement, un patron n’embauche un salarié que si celui ci est susceptible de lui apporter une plus valu, sinon, il ne l’embauche pas, sauf si selon votre propre raisonnement, c’est un fonctionnaire ou un coco.

              Mais là vous écrivez « un salarié ne rapporte rien, il coûte », donc, s’il coûte, un patron à votre sauce capitaliste ne devrait pas l’embaucher. Si on pousse votre raisonnement jusqu’au bout, jusqu’à l’absurde comme tout votre raisonnement, il ne devrait exister aucune entreprise qui embauche pour ne faire que des bénéfices ! Enfin, si on vous écoute, il faut penser que Ricardo est un sale coco et non un des père de l’économie dites libérale. Je vous invite à écrire un article pour dénoncer Ricardo comme un sale coco qui voyait dans le travail humain la source de toutes les richesses, alors que pour vous, c’est la source de toutes les misères.

              La différence tient sans doute au fait que Ricardo reconnaît l’utilité du salaire, tandis que vous, vous le contesté, la liberté étant pour vous d’employer les gens sans les payer. C’est sans doute cela qui vous fait penser que vous êtes un plus grand libéral que Ricardo, un sale gauchiste.

              vous êtes l’archétype du gars qui se croyant tellement supérieur, pense pouvoir dire n’importe quoi, faire croire n’importe quoi aux « gogos ».

              Je vais vous dire, spartagus, il y a ceux qui croient prouver leur supériorité en s’élevant sur le dos des faibles, et ceux qui pensent la montrer en permettant ou en aidant les faibles à s’élever.


            • bourrico6 13 mars 2015 14:07

              Fonctionnaire, gauchiste et Karl Marx, chacun cité une fois.

              Le com’ est un peu long, je dirai que que le niveau d’insulte est en dessous de la moyenne, ressaisis toi Spartacul !


            • foufouille foufouille 13 mars 2015 14:10

              @Spartacus
              tu viens de démontre que tu n’as jamais été employeur. un employé rapporte suivant sa productivité ........


            • bourrico6 13 mars 2015 14:12

              @foufouille

              Non, il est dans une logique comptable, ce type ne jure que par des tableaux de chiffre, il faut le savoir pour comprendre pourquoi il est autant perché.
              Donc pour lui, vous avez la colonne du fric qui sort, et celle de celui qui rentre.
              Ce qui se passe entre les deux et le pourquoi du comment ne lui effleure même pas l’esprit


            • titi titi 13 mars 2015 15:15

              @bourrico6

              « Non, il est dans une logique comptable, ce type ne jure que par des tableaux de chiffre, il faut le savoir pour comprendre pourquoi il est autant perché »

              C’est la seule qui compte.
              Car c’est sur cette logique comptable que le trésor public, ou l’ursaaf demanderont la saisie de ma maison.
              Vous comprendrez mieux l’intérêt que je lui porte...


            • chitine chitine 13 mars 2015 15:19

              @Spartacus
              "Comme le revenu du chef d’entreprise, le comptable, le sous traitant, les machines, les outils, la publicité, le transport. Ce sont des coûts. 


              C’est la vente, le chiffre d’affaire et le client qui rapportent à l’entreprise. Et rien d’autre !."
              .
              Et c’est la vente de quoi, grand fou, si ce n’est le produit du travail des salariés ?

            • foufouille foufouille 13 mars 2015 15:27

              « Non, il est dans une logique comptable, ce type ne jure que par des tableaux de chiffre, il faut le savoir pour comprendre pourquoi il est autant perché »

              pas vraiment ou vraiment très basique d’amateur.
              un vendangeur expérimenté et rapide sera plus rentable qu’un chômeur forcé par pôle emploi même pour produire du vin de cubi en plastique.


            • titi titi 13 mars 2015 15:47

              @chitine

              « Et c’est la vente de quoi, grand fou, si ce n’est le produit du travail des salariés  »

              C’est sûr qu’on ne peut pas vendre un produit qui n’est pas fabriqué.
              Mais on ne peut pas vivre en fabricant un produit qui n’est pas vendu.

              Et aujourd’hui il y a sur la planète plus de gens capables de les fabriquer que de les vendre.


            • chitine chitine 13 mars 2015 16:06

              @titi
              « C’est sûr qu’on ne peut pas vendre un produit qui n’est pas fabriqué.
              Mais on ne peut pas vivre en fabricant un produit qui n’est pas vendu.
              Et aujourd’hui il y a sur la planète plus de gens capables de les fabriquer que de les vendre. »

              .
              Oui.
              .
              J’en ai contre les discours qui confondent opportunément le concept comptable de coût, le montant à soustraire d’un total, et le coût en tant que « charge », « poids ».
              Parler de salariés comme de « charges » pour l’entreprise - alors qu’une entreprise sans salarié n’entreprend tout simplement rien du tout - est totalement absurde.
              Cette confusion est bien pratique pour tous les idéologues du dégraissage qui ne considèrent que la part des profits à remonter en dividendes, sur le dos de l’entreprise.


            • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 13 mars 2015 17:21

              @Hervé Hum
              Si vous faites venir un plombier chez vous pour réparer votre baignoire, combien vous rapporte-t-il ?

              La question de savoir combien rapporte un salarié est aussi absurde.

              J’ai besoin d’un service, réparer ma baignoire, contrôler une machine-outil dans mon entreprise, je fait appel à quelqu’un, contre une rémunération.

              Le capital, c’est la baignoire ou la machine-outil. Sans celui-ci, pas de besoin, donc pas de boulot !


            • el cogno 13 mars 2015 17:22

              @titi

              C’est la seule qui compte.

              Et c’est bien pour ça que tout ne va pas pour le mieux.


            • Pere Plexe Pere Plexe 13 mars 2015 17:26

              pour qu’un salarié rapporte il faudrait qu’il soit acheteur de la production...
              C’est aussi le cas de son patron mais là n’est pas la plus grosse aberration du propos.
              Il se trouve que justement,d’une manière globale le salarié est aussi le consommateur qui va acheter et donc donner les moyens à l’entreprise de vivre.
              Sauf que l’entreprise privilégie les actionnaires et le patron au détriments des salariés qui du fait consomment moins et surtout le moins cher possible.
              On ne peut pas vouloir des salariés payés le moins possible au nom de la sacro-sainte compétitivité et espérer qu’ils consomment et fassent vivre local !


            • Spartacus Lequidam Spartacus 13 mars 2015 17:58

              @les gauchistes dans le monde parallèle bobo décalés de la réalité.....


              Vous confondez « coût » et « utilité »....
              Vous devez vous en prendre à l’éducation nationale qui fait de vous des ignorants de la différence entre actif et passif. Des ignorants et incapables de savoir lire un compte de résultat....

              Rapporter cela veut dire que qu’il a entrée financière.
              Coûter cela veut dire que vous payez pour disposer.

              @HUM
              On embauche une personne uniquement pour un besoin et cette personne possède un coût. Ce qui rapporte c’est uniquement l’échange commercial et financier de la vente du produit fini, et uniquement s’il est vendu. Comme le stylo, la voiture ou la machine.
              Et il est ridicule de caricaturer en vil patron qui voudrai pas payer contradicteur ou cliché pour affirmer un point de vue qui ne vous plait pas.

              @chitine
              La vente c’est un acte de cession qui correspond a ce que l’acheteur estime être la valeur du produit finit. Indifféremment du coût ou de la rentabilité du salarié. 
              La vente est une résultante du marché de « l’offre et la demande ». Le salarié n’a aucun pouvoir ou rapport avec l’acte d’achat. Lui, ses revenus sont déjà payés par l’avance du capital. Vente ou pas il sera payé.

              Et les charges sont les charges. Le salarié évolue lui sur un marché du travail, différent du marché de l’entreprise. 
              Plus il est « compétant », « efficace », « rentable », « utile » ou « indispensable » plus il sera payé. Moins il est dispose de talents moins il sera payé. Indifféremment du produit finit, de la valeur de la vente du produit finit, ou de l’exigence des actionnaires, ou du chiffre d’affaire.

              Le salarié est une avance du capital sur l’espoir que la production soit vendue. C’est donc une charge. même si le mot vous déplaît.

            • foufouille foufouille 13 mars 2015 18:16

              @Spartacus
              si tu produit sans savoir si tu peut vendre, tu es vraiment super nul.


            • titi titi 13 mars 2015 19:56

              @Spartacus
              « si tu produit sans savoir si tu peut vendre, tu es vraiment super nul. »

              Euh... si certains ne prenaient pas le risque de produire sans savoir, alors il n’y aurait plus aucune innovation.


            • titi titi 13 mars 2015 20:00

              Oups... C’était destiné à Foufouille et pas à Spartacus...


            • Spartacus Lequidam Spartacus 13 mars 2015 20:01

              @foufouille
              Je sais je suis nul. On me l’a déjà dit.

              Et pourtant je suis très fier de ce que j’ai réalisé.

              Aujourd’hui il m’arrive de rencontrer ceux qui me l’on dit, ou recevoir leurs CV, ou me supplier d’embaucher leurs moutards, voire me demander de les aider....Ils me disent qu’ils n’ont pas eu de chance....La fatalité, la conjoncture, et les excuses comme l’obligation d’avoir de l’argent pour réussir.....


            • Hervé Hum Hervé Hum 13 mars 2015 21:57

              @jesuisunhommelibre

              « Si vous faites venir un plombier chez vous pour réparer votre baignoire, combien vous rapporte-t-il ? »

              Cela dépend du soin que vous apportez à votre corps !

              Si vous avez une apparence soigné et vous vous lavez au minimum 1 fois par jour, essayez donc de rester une semaine sans réparation de votre baignoire, et après venez m’en reparler. Je gage que la réparation vous aura fait gagner, outre du temps, beaucoup de votre humeur.

              Si le temps ce n’est pas que de l’argent, l’argent ce n’est que du temps de vie humain compté.

              « Le capital, c’est la baignoire ou la machine-outil. Sans celui-ci, pas de besoin, donc pas de boulot ! »

               smiley

              Quelle belle dissonance cognitive ! Autre fois, c’était du sophisme.

              Vous inversez le sens de la causalité !

              C’est le besoin, qui conditionne la réalisation de la baignoire ou de la machine-outil ET du capital monétaire. .

              La demande est ce qui anime la création de la baignoire ou de la machine-outil, PAR le moyen du capital monétaire.

              Le capital monétaire est crée selon les besoins reconnus entre capitalistes parce qu’ils possèdent déjà les capitaux.

              Conséquence, ce n’est pas les besoins de la demande générale qui guide la création, MAIS uniquement les propriétaires du capital.


            • Hervé Hum Hervé Hum 13 mars 2015 22:15

              @Spartagus
              Reportez vous à ma réponse à jesuisunhommelibre,

              Ce que vous écrivez tient uniquement au fait que la « main invisible » est conduite par le rapport de la demande par l’offre, celle des ultra propriétaires. La fameuse troîka est l’émanation du contrôle de la force économique confisqué.

              Mais l’édifice tangue !

              Son basculement est vers le rapport de l’offre par la demande consciente, car voyez vous, ce sens oblige à la responsabilité et celle ci ne peut advenir que par la conscience. Une conscience dont vous êtes manifestement dépourvu.

              Nul ne peut prétendre à plus de droits qu’il n’accomplit de devoirs, et nul ne peut se voir exiger plus de devoirs qu’il ne désire de droits.

              En société, il n’y a pas de liberté absolu, il n’y a que la liberté relationnelle.


            • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 13 mars 2015 22:59

              @Hervé Hum
              Ce qu’on appelle le « capital » d’une entreprise, c’est l’outil de travail qui est mis à la disposition de celle-ci par les actionnaires.


            • Jeff84 14 mars 2015 07:01

              @Spartacus

              Tiens, vous aussi ? C’est incroyable le nombre de gens qui prennent plaisir à rabaisser. Si j’avais accordé la moindre attention à l’opinion des autres sur ce que je devrais faire de ma vie, elle serait certainement beaucoup plus ennuyeuse, et je devrais faire attention à mes fins de mois.
              Vous travaillez dans quel domaine, si ce n’est pas indiscret ?

            • Hervé Hum Hervé Hum 14 mars 2015 10:43

              @jesuisunhommelibre

              Aujourd’hui, ce que vous appelez le « capital », mis à disposition de l’entreprise par les actionnaires, c’est le capital monétaire et celui ci représente un capital de temps de vie à dédier à l’activité de l’entreprise.

              L’argent, c’est la mesure de la valeur du temps de vie dédié à autrui ou détenu par autrui. C’est cela qui est remis à l’entreprise.

              Bref, l’économie est un échange de temps de vie et le libéralisme ne consiste pas à permettre à une minorité d’exploiter le temps de vie d’autrui pour en tirer profit car c’est privatif de liberté, mais à donner à chacun selon son propre échange de temps de vie. Sans devoir payer un tribu ou impôt à une personne qui n’échange pas de son propre temps de vie, mais de l’accumulation du temps de vie d’autrui obtenu par le système d’exploitation, de captation du temps de vie d’autrui.

              La liberté se compte selon le temps de vie, par la différence entre le temps de vie choisie moins le temps de vie contrainte.

              Sachant que la majorité des personnes humaines n’aspirent pas à dédier leur temps de vie choisie à faire de l’argent, mais à vivre leur relations familiales, autrement dit, gagner de l’argent pour vivre et non vivre pour gagner de l’argent.

              conséquence, votre système n’est libéra que pour ceux qui vivent pour gagner de l’argent et met tous les autre sous leur contrainte et donc, les prive de leur propre liberté.

              De fait, vous êtes des pseudos libéraux au sens universaliste, mais de vrais dirigistes, anti libéraux.


            • Hervé Hum Hervé Hum 14 mars 2015 14:10

              @rocla+

              Il vous échappe toujours que ce ne sont pas les entreprises qui n’entrent pas dans le cadre de « mon » schéma, mais leur mode d’exploitation.

              Les entreprises sont crées pour répondre aux besoins des personnes vivant dans la société, mais leur mode d’exploitation fait qu’elles répondent seulement aux besoins des propriétaires et non de toute la population.

              Bref, une minorité n’a que des droits, une majorité des droits selon des devoirs et ceux qui restent, que des devoirs. La différence étant que pour moi, les droits et les devoirs sont attachés à la personne et ne peuvent être séparés.


            • Jeff84 14 mars 2015 14:13
              C’est amusant, un gauchiste qui découvre l’économie par lui-même. Bientôt, il va se rendre compte que le « temps de vie » est une ressource, convertible en argent comme toutes les autres, et même peut-être que dans la vraie vie, « faire de l’argent » n’est une finalité pour personne.

            • Alren Alren 15 mars 2015 16:08

              @titi


              Vous avez entendu parler d’étude de marché ?

            • Trelawney 13 mars 2015 14:18

              Ce n’est pas le coût du travail qui est responsable des fermetures et des délocalisations … c’est la rapacité du capital !

              je vous rejoins sur ce point monsieur GIL. A l’inverse de ce que dit Spartacus, un ouvrier ne coute pas de l’argent à son patron, il en rapporte. Par contre, une femme de ménage, un jardinier ou même un fonctionnaire lui en coute.

              Prenons l’exemple d’une voiture vendu 15000 euro (prix moyen). Pour fabriquer cette voiture, une usine aura besoin de 15 heures de travail humain (tout le reste c’est des robots et dans ces 15 heures sont compris femme de ménages, logistiques etc). Donc 15 heure à 40 euro (salaires, charges, électricité, outillage, et divers) ca nous fait 600 euro (cout de la main d’oeuvre). Si on prend 40% de marge ca nous fait un prix de revient à 9000 euro par voiture et la main d’œuvre représente 7% de ce prix de revient et 4% du prix de vente. Au fil des années ce % va être décroissant car de plus en plus de voitures seront fabriquées par des robots.

              Ce que le marxisme appelait « prolétariat » ne veut plus rien dire, car nous avons d’un coté des salariés dans des banques, des services ou chez les fonctionnaires qui représentent l’essentiel des consommateurs et de l’autres des usines de plus en plus automatisées qui fabriquent sans main d’œuvre et sans ouvrier.

              Disons que dans une quinzaine d’année, le pris de mains d’œuvre pour un jouet (en Chine entre 2,5 et 3,8 % du prix de vente selon vous) sera de 0% parce que plus de mains d’œuvre. Idem pour les appareil électronique, le textile, l’habillement, l’électroménager etc. Vous comprenez aussi que dans quinze ans (c’est proche) les cotisations sociales imputées sur le cout de la main d’œuvre ne représentera plus rien


              • Hervé Hum Hervé Hum 13 mars 2015 14:27

                @Trelawney

                un ouvrier ne coute pas de l’argent à son patron, il en rapporte. Par contre, une femme de ménage, un jardinier ou même un fonctionnaire lui en coute.

                Non, une femme de ménage, un jardinier ou un fonctionnaire ne lui coûte pas plus qu’un ouvrier.

                Sinon, je dois supposer que vous ne faites jamais le ménage chez vous, que vous n’utilisez jamais les services publics et que vous militez pour l’absence d’aménagement d’espace vert dans les villes, ni partout ailleurs.

                Enfin, ce que vous écrivez sur le prolétariat montre que vous écrivez sans même savoir ce que veut dire ce mot. 


              • titi titi 13 mars 2015 14:51

                @Trelawney

                « Si on prend 40% de marge ca nous fait un prix de revient à 9000 euro par voiture »

                Le problème de votre exemple c’est qu’il laisse à penser que les « marges » se calculent en dizaine de points.

                Or lorsque Peugeot faisait des bénéfices, sa marge opérationnelle n’a jamais dépassé 6%.
                Et dans ses 6% étaient intégrés les résultats du groupe et donc de la banque PSA.

                Car aujourd’hui, un fabricant de voitures gagne plus d’argent sur le crédit qu’il vend pour acheter la voiture que sur la voiture.


              • titi titi 13 mars 2015 15:06

                @Trelawney

                « Disons que dans une quinzaine d’année, le pris de mains d’œuvre pour un jouet (en Chine entre 2,5 et 3,8 % du prix de vente selon vous) sera de 0% parce que plus de mains d’œuvre. Idem pour les appareil électronique, le textile, l’habillement, l’électroménager etc. Vous comprenez aussi que dans quinze ans (c’est proche) les cotisations sociales imputées sur le cout de la main d’œuvre ne représentera plus rien »

                Sauf que, et cela ne vous a pas échappé, votre jouet vous n’allez pas l’acheter directement en Chine.
                Des transporteurs le transportent. Ils ont un salaire et donc des cotisations sociales.
                Des magasiniers les mettent en magasins. Ils ont un salaire et donc des cotisations sociales.
                Des vendeurs vous le vendent. Ils ont un salaire et donc des cotisations sociales.

                A Noel prochain, offrez un jouet à votre fils/fille.
                Dites lui bien que c’est un beau jouet, mais que pour ne pas payer des rapaces, vous l’avez laissé sur une palette à Shenzen. Quelle sera sa réaction ?
                Maintenant ce même jouet vous le placer sous votre sapin. Quelle sera sa réaction ?

                La valeur de ce jouet n’est pas le jouet.
                La valeur de ce jouet c’est de l’avoir en magasin prêt de chez vous, et que votre enfant ait pu amoureusement en découper la photo dans un catalogue.

                Et l’économie de demain, ce n’est pas de fabriquer le jouet.
                C’est de le concevoir, le packager et de faire en sorte qu’il arrive en magasin à un prix raisonnable. En ayant payé : celui qui le conçoit, qui le markette, qui le fabrique, qui le transporte, qui le « magasine », qui le vend.

                C’est ça l’économie.


              • Trelawney 13 mars 2015 15:09

                @Hervé Hum
                je ne fais pas de politique mais j’essaie de faire de l’économie d’entreprise aussi pour vous qui n’avez pas l’air de saisir la nuance je vais expliquer de façon plus basique.

                Si vous avez une entreprise de maçonnerie avec des maçons vous les enverrez sur des chantiers où il réaliseront ce que vous avez vendu. Donc un ouvrier qui vous coute environ 30 euro de l’heure va être facturé à votre client 45 euro soit 15 euro de bénéfice.

                Avec ces 15 euro, vous allez en donner 5 à l’état pour payer les fonctionnaires, les routes, les hôpitaux et patin couffin, vous allez vous payer et avec le reste vous allez payer la femme de ménage qui vous permet d’avoir des locaux propres.

                J’espère maintenant que vous avez saisi la nuance entre un employé qui vous fait gagner de l’argent (qui vous rapporte) et un employés qui vous en fait dépenser (qui vous coute)


              • Trelawney 13 mars 2015 15:20

                @titi
                Or lorsque Peugeot faisait des bénéfices, sa marge opérationnelle n’a jamais dépassé 6%.

                40% est la différence entre le prix de revient (sortie usine) de la voiture et son prix de vente. Sur ces 40% on déduire les emprunts pour les machines, la RetD, les frais de ventes (concession etc), le transport etc. On ne déduit pas les impôts (ça c’est après la marge opérationnelle)

                Dison que pour arriver à une marge opérationnelle entre 6 à 10%, il ne faut pas que le ratio prix de revient (matière, mains d’œuvre sous-traitance et cout d’usine) et de prix de vente soit supérieur à 40%


              • Trelawney 13 mars 2015 15:23

                @titi
                Et l’économie de demain, ce n’est pas de fabriquer le jouet.
                C’est de le concevoir, le packager et de faire en sorte qu’il arrive en magasin à un prix raisonnable. En ayant payé : celui qui le conçoit, qui le markette, qui le fabrique, qui le transporte, qui le « magasine », qui le vend.

                Quant à moi qui ait une notion très primaire de l’économie, je préfère acheter les jouets de mes petits enfants dans le Jura. On n’a pas les même valeurs


              • titi titi 13 mars 2015 15:34

                @Trelawney

                Des jouets dans le Jura il ne s’en fait plus beaucoup.
                Joeuf n’existe plus, Smoby est une compagnie wordwilde.

                Il reste bien quelques fabricants de jouets en bois à Moirans.
                Sauf qu’entre un bilboquet en bois venu de Moirans, et une fée volante venue de Chine, les petits consommateurs ont choisi depuis longtemps.


              • ecophilopat 13 mars 2015 16:09

                @Trelawney

                Pour une fois je suis d’accord avec spartacus, le salarié coute à son employeur et c’est tout à fait normal. Le salarié ne fait que louer du temps et sa force de travail et cela a bien un cout.
                -
                D’ailleurs vous l’écrivez vous même, « un ouvrier qui vous coute environ 30 euro de l’heure va être facturé à votre client 45 euro » les 45 euros que vous encaissez vont vous permettre de payer le maçon ainsi que la femme de ménage qui participe tout autant à la bonne marche de votre entreprise.
                -
                Si le travail du maçon avais pu se faire d’un coup de baguette magique, vous auriez économisé 30 euros, ce que le maçon vous a couté.
                -
                Dire que le maçon rapporte et que la femme de ménage coute c’est comme dire que le stylo qui vous sert à écrire vos comptes coute lorsqu’il écrit les moins et qu’il rapporte lorsqu’il écrit les plus.


              • bourrico6 13 mars 2015 16:22

                @Trelawney

                Pour une fois je suis d’accord avec spartacus, le salarié coute à son employeur et c’est tout à fait normal. Le salarié ne fait que louer du temps et sa force de travail et cela a bien un cout.

                Sauf que ça ne s’arrête pas la, l’employé a peut être un cout, mais il n’a pas que ça, car ce que le salarié loue, l’entreprise le revend, et donc en tire à son tour une rémunération, et sans l’employé, pas de location, pas de rémunération pas de bénfice.

                Votre exemple est un cas bien particulier, et encore, si vous faites des travaux, pour revendre, la plus value sera répercutée sur le prix de vente, donc même ça, ça vous rapporte.
                Si c’est juste pour vous, alors oui, cela vous coute, mais en même temps vous n’avez à la faire vous même.
                Et quelque part, le « vous n’avez pas à le faire vous même » est la meilleur définition que j’ai pour définir le salariat.

                Qu’il dise un employé coute, oui c’est vrai, mais qu’il s’arrête la et n’aille pas plus loin, ça relève soit de la manipulation soit carrément de la bêtise... c’est une constante chez lui de s’arrêter la ou ça l’arrange, sans jamais chercher à voir un plus loin, jamais, c’est ça que j’exècre chez ce personnage.


              • Hervé Hum Hervé Hum 13 mars 2015 17:09

                @trelawney

                "J’espère maintenant que vous avez saisi la nuance entre un employé qui vous fait gagner de l’argent (qui vous rapporte) et un employés qui vous en fait dépenser (qui vous coute)"

                Désolé, je reste sur mes positions.

                Vous faites une distinction fallacieuse, car tous participent au bon fonctionnement de l’entreprise. Il suffit de supprimer une de ces activités pour s’en rendre compte.

                Ce n’est pas la femme de ménage qui vous coûte et vous fait dépenser, mais votre besoin d’avoir des locaux propres. Seulement ce travail nécessite, encore, un temps de vie dédié par une personne humaine pour la réaliser. D’ailleurs, il suffit qu’un robot remplace l’ouvrier pour que celui ci ne vous fasse plus gagner de l’argent.

                Votre raisonnement consiste à discriminer certains travaux de manière à les dévaloriser pour mieux abaisser la rémunération et la considération de ceux qui en ont la charge.

                Mais la bonne marche d’une société a besoin de tous ces acteurs... Sauf de propriétaires de moyens de productions et de son financement, ceux là ne sont que des parasites pour la société et il est techniquement très facile de s’en passer  !


              • titi titi 13 mars 2015 14:56

                @l’auteur

                Vous parlez de baisser les dividendes...

                La tribune a livré récemment un comparatif Allemagne/France.
                Pour l’année 2013 les entreprises allemandes ont distribué 19% des bénéfices, et les Française 5,9%.
                Car, mais je pense que vous l’ignorez, les dividendes sont pris sur les bénéfices.
                Les bénéfices c’est le résultat moins l’impôt.
                Si je reprends mon exemple de Peugeot
                1. Actuellement Peugeot ne fait pas de bénéfice, donc ne distribue rien. Donc baisser les dividendes ne changera rien.
                2. Sur une base de 6% de marge dans les années faste... on obtient une bénéfice < 6% puisque l’état passe en premier... sur la base de l’étude de la tribune le dividende s’établirait donc à < 0,36% du CA. Autrement dit... pas grand chose.



                • titi titi 13 mars 2015 19:17

                  @Pere Plexe

                  Il semblerait

                  « résultat, la redistribution des bénéfices représente 19,6% de la valeur ajoutée de l’autre côté du Rhin entre 2009 et 2013, contre 5,5% en France en 2013. »

                  http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/marges-des-entreprises-les-vrais-ecarts-entre-la-france-et-l-allemagne-460739.html


                • Pere Plexe Pere Plexe 13 mars 2015 20:55

                  On en est arrivé à une situation où, alors qu’au début des années 1980 les sommes dépensées pour les dividendes représentaient la moitié de celles consacrées à l’investissement net (l’investissement brut auquel on retire la consommation de capital fixe due à l’usure et à l’obsolescence des machines anciennes), aujourd’hui elles représentent 2,6 fois plus que les dépenses d’investissement !


                • titi titi 13 mars 2015 22:13

                  @Pere Plexe

                  Sauf que le CAC 40 se ne sont pas « les entreprises » mais « des entreprises ». Des entreprises mondialisées qui n’ont de française que le siège social.

                  Et surtout dans ces 40 entreprises certaines ont à faire avec un actionnaire vorace : l’Etat Français, qui ponctionne à lui seul 3,9 milliards de dividendes en 2012 (soit 10% de la somme annoncée)
                  http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/11/07/l-etat-actionnaire-se-montre-avide-de-dividendes_3509572_3234.html


                • Pere Plexe Pere Plexe 14 mars 2015 09:10

                  @titi
                  Qui parle du CAC40 ?


                • Loatse Loatse 13 mars 2015 16:01
                  Le salarié CONTRIBUE du fait de son travail, au bénéfice de l’entreprise.... Sans employeur et donc sans carnet de commande, sans la créativité ni l’outil nécessaire à l’élaboration du dit produit manufacturé que peut produire l’ouvrier ? l’inverse aussi est valable évidemment : L’investissement, le concept, la prise de risque et la créativité ne suffisent pas à réaliser le produit fini. Sont nécessaires le savoir faire, l’habileté, la force physique parfois....

                  Il s’agit donc d’un partenariat qui à ce titre aurait dû déboucher sur un intéressement annuel pour tous au bénéfice dégagé par l’entreprise hors salaires de base (conjointement à une amélioration des conditions de travail)..

                  Les gains pour nos sociétés y seraient : motivation des dits salariés/partenaires - (moins donc d’arrêt maladie, de produits défectueux), élévation du niveau de vie général et donc opportunité d’acheter au prix « fort » les produits de qualité notamment artisanaux et nationaux, re locatisation des entreprises, relance du secteur du batiment, baisse du chômage, baisse des charges et impots...














                  • Jeff84 14 mars 2015 07:40

                    @Loatse
                    Je ne vois pas la moralité d’une prime de résultat distribuée à tous. Chaque salarié doit recevoir une rémunération en fonction de la qualité de son travail individuel, sinon les meilleurs se barrent.


                  • Cassiopée R 13 mars 2015 16:13

                    Dans l’article, ce que l’on voit c’est la marge de bénéfice que font les actionnaires et les membres du conseil d’administration, ce sont des profits sur le dos de la misère et qui ne permets pas à des travailleurs de voir élever leur niveau de vie.

                    Cette immense richesse créer n’est pas justement répartie, elle ne profite qu’à une minorité qui profite des lois de pays peu regardant sur le droit de leurs travailleurs.

                    De toute façon, pour trouver toujours plus bas, il n’y a pas de problème, même si cela mets de nombreuses populations au chômage de longue durée. Ce sont les actionnaires et les membres du conseil d’administration qui sont pour le moins de loi social possible (climatique et environnemental aussi), l’ouverture des frontières et une faible rémunération, même si on est loin de l’idée du progrès humain.


                    • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 13 mars 2015 17:40

                      @Cassiopée R
                      Il y a 200 ans, un ouvrier américain touchait 3$/jour (en $ d’aujourd’hui), aujourd’hui, il touche 120$/jour.

                      Dire que la pauvreté augmente est une contre-vérité.

                      A ceci près que dans les pays socialistes, c’est effectivement vrai : De plus en plus de chômeur en France, la Grèce est en faillite, et je ne parle pas du Venezuela ou de l’Argentine.

                      En revanche, au plus l’économie est libre, et au plus les habitants s’enrichissent : Hong Kong, Singapour, la Suisse, l’Irlande, la Suède, la Nouvelle Zélande ...

                      Regardez ces vidéos :
                      https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=qqmFXaC3OBU
                      https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=jhbWFx5OxfU


                    • Cassiopée R 13 mars 2015 18:23

                      @jesuisunhommelibre

                      Je parle des ouvriers du Bangladesh, d’Inde ou de Chine, qui perçoivent des sommes misérables pendant que les actionnaires s’en mettent plein les poches comme il est bien stipuler dans l’article.

                      Vos écrits sont au niveau de ceux écologique.

                      Vous citez des pays qui sont diversifiés économiquement, et qui sont dépendants de la finance internationale. De plus la Grèce est un pays où les conservateurs ont eu le pouvoir mauvais exemple.

                      Il n’y a plus de pays socialiste, ce sont des économies de marché de nos jours, il faut vous mettre à jour.

                      La pauvreté augmente dans les pays les plus libéraux, et l’économie n’est pas libre comme vous le dites, ce sont les taxes qui sont moins importantes et qui font que les citoyens ont moins de droits sociaux et de service publics, dois-je vous rappeler que la France est aux normes de libre-échange de l’Union Européenne et qu’elle est en train de signer le triste Tafta. Plein de mauvais exemple.


                    • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 13 mars 2015 18:25

                      @tonimarus45

                      Ce que vous dites ne me contre-dit pas. L’Espagne, la Grèce, le Portugal ont été mis à mal par les pouvoir socialistes. Et il n’y a pas beaucoup de différence entre l’étatisme de la gauche et l’étatisme de la droite.

                      Mais, où je suis d’accord avec vous, c’est qu’aux États-Unis, ce n’est pas terrible non plus. Mais qui ont-ils eus comme dirigeants dernièrement : Des conservateur et des démocrates.

                      Les deux vont dans le même sens : Plus de lois, plus de privilèges, plus de connivences.

                      Petites correction, néanmoins : Dire que les riches sont de plus en plus riches est une fausse vérité. Ce serait vraiment vrai si c’était les mêmes, mais les « riches », en particuliers aux USA, (en France c’est différent car la société est plus bloquée), « les riches » donc, ne sont pas un groupe immuable des mêmes gens. Les Zuckerberg, Bill Gates, Larry Ellison, Steve Job, Carlos Slim, ... sont des riches nouveaux. Beaucoup de très riches des années 80 ont été ruinés par les crises, Ils ne sont pas complétement à la rue, mais certains des 10 plus riches du monde des années 80 ont perdu jusqu’à 90% de leur fortune.


                    • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 13 mars 2015 18:44

                      @Cassiopée R
                      Dire que la pauvreté augmente dans les pays libéraux est une contre-vérité.

                      Comment pouvez-vous dire que l’Union Européenne, que la France, que l’Allemagne sont des pays libéraux ?

                      Ils sont plus socialistes que les programme du parti communiste des années 80 !

                      Plus de règlementations, plus de lois, plus d’élus, plus de privilèges (qui signifie, je vous le rappelle « loi privée »), plus de connivences entre états et organismes privés.

                      Quand les états comblent les dettes des banques, on est très très loin du libéralisme ! C’est même son strict opposé.

                      Quand des règlementations vous disent comment doit être votre maison, quand on vous impose sous la menace, d’adhérer à une assurance santé sans avoir le choix, ce n’est toujours pas du libéralisme.

                      Quand la presse ne vit que de subventions pour être à la botte du pouvoir, où est encore le libéralisme.

                      Quand le code du travail, décidé par des personnes sans aucune légitimité, et tellement dense qu’il n’existe pas, en France, une seule entreprise capable de le respecter, et qu’aucun juge ne peut le faire appliquer, je n’appelle pas ça du libéralisme.

                      Quand pour exercer une activité, je dois obtenir une autorisation du pouvoir.
                      Quand je ne peux pas faire ce que je veux de ma propriété légitime, même si j’ai l’accord des personnes concernées (voisins par exemple).
                      Quand les programmes scolaires sont imposés par l’état.

                      Je n’appelle toujours pas ça du libéralisme.

                      Alors parlez moi de l’étatisme qui contrôle tout, jusque dans ma vie privée, qui extorque plus de 57% de la richesse produite, pour des services imposés de qualité de plus en plus médiocre. Et là, nous pourrons parler des mêmes choses, même si nous ne sommes pas d’accord.

                      Les mots ont un sens, et libéralisme signifie l’exact opposé de ce que vous décriez.


                    • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 13 mars 2015 19:05

                      @rocla+

                      C’est pour cela que je lis de moins en moins AGV. Trop de discours sans connaissance de base. Et trop d’insultes.

                      J’y ai pour le moment échappé, mais jusqu’à quand ??? smiley

                      C’est assez hallucinant de voir comment les mots sont détournés de leurs sens, la vraie Novlangue d’Orwell :

                      L’« étatisme » le plus envahissant devient du « libéralisme ».
                      La coercition la plus féroce devient du « bien commun » et du « vivre ensemble ».
                      La négation de tout progrès devient de l’« économie durable ».
                      La déresponsabilisation devient de la « solidarité ».
                      La spoliation et le non respect de la propriété deviennent « responsabilité sociétale ».

                      Et comme ça ad nauseum.


                    • Cassiopée R 13 mars 2015 19:13

                      @jesuisunhommelibre

                      N’importe quoi, qu’est ce qu’il ne faut pas lire, vous voulez qu’il n’y ait aucune restriction ou norme social, environnemental ou climatique, que la pollution et la baisse sociale du nivellement par le bas voilà vos normes, que les plus forts écrasent les plus faibles, et à bas les syndicats et les associations qui militent pour qu’il y est plus de droits et de services publics.

                      La comparaison avec le communisme est d’une grande nullité, c’est affligeant, comme vos écrits sur l’écologie.

                      L’Etat est productif et c’est une réalité qui vous gêne, les transformations peuvent apporter pour un pays et ça vous gêne.

                      Le libéralisme est le mode de fonctionnement du capitalisme, une mise en concurrence entre les êtres humains pour rapporter le maximum d’argent.

                      Et vous ne dites rien sur les travailleurs d’Inde ou de Chine, qui perçoivent des miettes.


                    • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 13 mars 2015 19:40

                      @Cassiopée R

                      300 millions de chinois sont passés en vingt ans de l’extrême pauvreté à un niveau de vie proche des critères occidentaux. 300 millions sur 1,5 milliard, c’est peu. Mais c’est déjà ça. Et c’est grâce aux échanges avec nos pays.

                      Vous préférez qu’ils continuent à crever de faim ?


                    • Cassiopée R 13 mars 2015 20:02

                      @jesuisunhommelibre

                      Vous ne répondez pas à ce que je vous dis et c’est une fâcheuse habitude.

                      Le niveau de vie des chinois serait plus élevé si les normes de travail et de salaire, ils se tuent littéralement à la tâche pour que vous puissiez consommer vos produits.

                      La Chine était un pays fermé, et elle a décidé de devenir l’atelier du monde, avec son lot de misère et de travailleur pauvre, qui est sans conteste l’une des grandes données du libéralisme pour faire plus de profits entre quelque uns.

                      C’est normal que quand un pays s’ouvre économiquement, alors les échanges sont plus nombreux ce qui augmentent la richesse, même dans le socialisme on trouve ça, mais quand une partie de la population souffre de misère et que l’on lui paie des sommes misérables pour engraisser le plus d’argent pour des actionnaires ou des membres du conseil d’administration, c’est scandaleux.


                    • Jeff84 14 mars 2015 07:58

                      @tonimarus45

                      Une petite vidéo qui explique pourquoi les chiffres de ces études sont exacts, mais leur conclusion fausse :
                      https://www.youtube.com/watch?v=vDhcqua3_W8

                    • Jason Jason 13 mars 2015 18:30

                      Le titre de l’article a attiré mon attention, tant la question me semblait mal posée, et disons-le un peu naïve. Si vous voulez savoir ce que rapporte un salarié, il faut alors établir des catégories de salaires telles que : comptable, informaticien, personnel d’entretien, ouvrier ou technicien, chef d’équipe, gestionnaire, etc. et dans quel secteur d’activité. Ou alors il faut faire une moyenne. Et on revient au poste salaires de la comptabilité classique.

                      Tout cela me paraît bien tiré par les cheveux. Il est évident que l’entrepreneur tire un bénéfice ou marge de son activité. Le pli est pris et la main d’oeuvre des salariés comporte toujours une marge. Cela existe, et depuis si longtemps, que personne ne trouve rien à y redire.

                      Le poste salaire dans le plan comptable est, et restera malheureusement une variable d’ajustement. Aucun entrepreneur ne vendra ses bâtiments, ses camions, ses machines ou son informatique, ou demandera une baisse de ses factures de frais généraux, si son carnet de commandes baisse. C’est comme ça. Si vous voulez changer cela il faudra refaire toute la structure des entreprises, avec ses systèmes de prise de décision, ses impératifs financiers, etc. C’est sans doute possible, mais je ne vois pas comment.

                       Considérez que dans l’équation coûts-profits (et donc salaires-profits), nous avons un jeu à somme nulle. En bon français, ce qui va dans la poche des uns, ne va pas dans la poche des autres. Et c’est là que le bât blesse. Car les surplus en capital engendrés par l’activité de l’entreprise sont captés par quelques organismes (de façon quasi-anonyme sous forme de taux d’intérêts, de dividendes, frais de conseils d’administration, etc) ou quelques personnes. Il y a bien eu des essais de redistribution, mais ça n’a pas marché pour diverses raisons.

                      Je ne vois pas de porte de sortie, et surtout pas en France où le nombre de syndiqués tourne autour de 8% des salariés, et s’ il n’est inscrit dans aucune charte syndicale de vouloir changer la société. Tout baigne de ce côté-là.

                      Alors ? Un salarié rapporte ? Oui. Mais qu’allez-vous faire ? Ecrire sur Agoravox ? Ce n’est peut-être pas la bonne méthode.

                      Et, ne me dites pas que je suis pessimiste, je sais.


                      • Pere Plexe Pere Plexe 13 mars 2015 19:01

                        Au risque d’ouvrir des portes ouvertes il me semble indispensable de rappeler certaines évidences.

                        Ce n’est ni l’actionnaire ni le patron (fut il un « entrepreneur » ) pas plus que le salarié ou le client qui créer la richesse et le bénéfice.

                        Ce sont les flux entre chacun de ces acteurs( une personne ayant généralement plusieurs rôles) qui est déterminant. Qu’un maillon manque et la chaine du profit est rompue.

                        Le système ne peut durablement fonctionner en déséquilibre.

                        Or actuellement c’est clairement l’actionnaire qui est privilégié entrainant de grave désordre. 


                        • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 13 mars 2015 19:22

                          @Pere Plexe

                          Vos observations sont justes, mais pas votre conclusion.

                          Tout d’abord, sans actionnaire, où iraient les entreprises pour avoir du capital ? Vers les banques. Et quelle est la différence entre banque et actionnaire ? C’est que vous êtes obligé de rembourser l’un, mais pas l’autre.

                          Alors, comment inciter un actionnaire à confier ses économies à une entreprise ? Deux solutions :

                          * Si l’entreprise se porte bien, il n’est pas nécessaire de distribuer beaucoup, car la valeur de l’action monte, et l’actionnaire récupérera son intérêt lors de la revente.

                          * Si l’entreprise va mal. Il est alors indispensable de distribuer des intérêts, sinon l’actionnaire (qui est très souvent un organisme de gestion de retraite d’ouvriers et de salariés) va voir ailleurs. Et alors, plus de capitaux, plus d’investissement, plus de développement et disparition à terme, donc licenciements et chômage.

                          Enfin, si vous observez la part restant après impôt aux actionnaires, vous constaterez qu’elle n’a quasiment pas bougée depuis les années soixante.

                          Or, la part revenant aux salariés a baissée. Quel est le troisième intervenant là dedans ?

                           L’ÉTAT

                          La part de l’État est passé de 30% à 35% dans les années soixante à plus de 57% du PIB aujourd’hui. Pas besoin de chercher ailleurs des boucs-émissaires.


                        • titi titi 13 mars 2015 19:29

                          @Pere Plexe

                          « Or actuellement c’est clairement l’actionnaire qui est privilégié entrainant de grave désordre.  »

                          Affirmation gratuite.

                          Et d’autant plus gratuite que le plus gros mangeur de dividendes en France, c’est l’Etat Français par le biais de ses participations dans les entreprises privées.

                          « Qu’un maillon manque et la chaine du profit est rompue »

                          Aujourd’hui pour créer de la richesse..

                          Il faut un mec qui achète, un mec qui vende et un mec qui produise.
                          Des mecs qui veulent acheter, il y en a plein, et de plus en plus avec l’apparition des classes moyennes dans les PVD.
                          Des mecs qui veulent vendre et produire, il y en a plein et de plus en plus avec la démographie mondiale.

                          Ce qu’il manque c’est le mec qui va jouer la banque et payer le vendeur et le producteur en attendant que le mec qui achète paie son achat.

                          Et ce qui est rare est cher.


                        • Jason Jason 13 mars 2015 20:27

                          @Pere Plexe

                          Bonjour,
                          Vous parlez de flux, c’est bien beau, mais ces flux ils ne viennent pas du saint-esprit. Ils sont porté par des acteurs, en chair et en os. Enlevez les personnes, quel que soit leur rôle, et les fameux flux disparaissent. Et ces fameux flux ne servent à personne ? Ne sont établis que par des fantômes ?

                          Toute cette terminologie ne sert qu’à dématérialiser des situations matérielles simples, à les gommer, et à ne laisser sur scène que des abstractions forcément insaisissables. Un tour de passe-passe habile dissimulant les responsabilités, comme ces notions vagues de marchés, d’offre, de demande, de rareté, de conjoncture, etc. On est dans le domaine des sciences occultes, un scientisme de pacotille.

                          Quel enfumage !


                        • Pere Plexe Pere Plexe 13 mars 2015 21:09

                          sans actionnaire, où iraient les entreprises
                          Et ou iraient elles sans salariés ou sans clients ?
                          Je le redis chacun est nécessaire.


                        • Pere Plexe Pere Plexe 13 mars 2015 21:11

                          @titi « Affirmation gratuite. »
                          Non.
                          C’est un fait


                        • titi titi 13 mars 2015 22:04

                          @Pere Plexe

                          Il faut m’expliquer votre graph. C’est quoi cette légende « revenu versé » ? 


                        • Pere Plexe Pere Plexe 13 mars 2015 22:36

                          @titi
                          « affirmation gratuite »
                          Non c’est vérifiable
                          Des mecs qui veulent acheter, il y en a plein, et de plus en plus avec l’apparition des classes moyennes
                          Et comment sont apparu ces classes moyennes ?Par magie ? Ou ne serait ce pas en entant dans le cycle que j’ai décris ?
                          Ce qu’il manque c’est le mec qui va jouer la banque...ben voyons


                        • Jeff84 14 mars 2015 08:12

                          @titi

                          Je suis expert-comptable, et j’affirme que son graphique n’a ni queue ni tête.

                        • Pere Plexe Pere Plexe 14 mars 2015 09:17

                          Je suis expert-comptable, et j’affirme que son graphique n’a ni queue ni tête.
                          Ce n’est pas « mon » graphique.
                          Son auteur n’est certes pas comptable.
                          Ce n’est qu’un universitaire ex commissaire au plan.
                          Mais c’est vrai que ce n’est plus de la comptabilité mais de l’économie...


                        • marmor 13 mars 2015 19:18

                          Mr Gil
                          Je vais vous en apprendre une bonne :
                          Savez vous à combien revient un Clio sortant de la chaîne de fabrication ? 5000 € !!
                          Quand on pense que ce salaud de Ghosn nous la vend 15000 € !! 200% de marge !
                          Voilà, cette démonstration est de la même veine que tous vos exemples, de l’économie de comptoir, après quelques tournées d’apéro et vu par le tout petit bout de la lorgnette.... Et pire encore, un mécano qui fait la vidange de votre clio est payé 10 € de l’heure, alors que cette même heure va vous être facturée 72 € par le garagiste !! 7 fois plus !! C’est pas de la marge ça ? Salauds de patrons, ils font bosser les ouvriers deux ans et peuvent se retirer aux Bahamas, fortune faite, avec ces taux de rentabilité !!
                          Dans la même veine de l’absurdité : tout ce qui est rare est cher, un cheval borgne est rare, donc un cheval borgne est cher.


                          • Jean Keim Jean Keim 13 mars 2015 19:21

                            Bon article qui remet des idées en place et qui devrait en lieu et place des affrontements verbaux des commentaires, nous inviter à envisager une autre organisation sociale.

                            Il y a toujours cette conception de l’offre qui génère la demande et on pourrait envisager que la production de bien réponde à une demande, ce pourrait être un début.

                            • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 13 mars 2015 19:35

                              @Jean Keim

                              Essayez de développer votre idée. Elle a déjà été étudiée par d’autres.

                              Donc, vous parlez d’utilitarisme. Il ne faut produire que ce qui est nécessaire, c’est cela ?

                              Bien ... je vous souhaite bien du plaisir pour déterminer ce qui est nécessaire à chacun. Qui va décider ? Un commissaire du peuple ? Sur quels critères ? Combien de personnes pour comptabiliser les ressources, les besoins, pour faire la distribution ?

                              Qui reste-t-il pour produire ? Qui va innover, puisque, si on détermine des besoins, c’est sur ce qui existe actuellement.

                              La seule chose qui ait jamais marché, c’est la recherche individuelle de profit. Si ce que je fais me rapporte de l’argent, c’est que je contente quelqu’un. Qui, je n’en sais rien. Savez-vous maintenant qui, finalement bénéficie de votre travail ? Non, c’est impossible.

                              Si ce que je fais ne me rapporte rien ou pas grand chose, c’est soit que trop de monde fait la même chose, soit que ce que je fais n’intéresse pas grand monde. J’ai donc intérêt à innover ou à changer d’activité.

                              Dès qu’on parle d’organisation sociale, il faut voir quels seraient les tenants et les aboutissants.

                              Imaginez un nuage d’oiseaux. Chacun règle individuellement son vol sur ses voisins. Et tout se passe bien.

                              Imaginez maintenant qu’un seul oiseaux, ou une élite d’oiseaux, veuille diriger l’ensemble, pour définir à chacun son plan de vol. Je suis près à parier que ce nuage ne parcourera pas plus de cent mètres.


                            • Jean Keim Jean Keim 13 mars 2015 21:33

                              @jesuisunhommelibre
                              Je suis assez d’accord avec ce que vous me dites mais le mode de vie actuel « à l’occidental » épuise les ressources, détruit notre environnement et déshumanise, alors il faut bien essayer autre chose, je suis capable je pense de définir mes besoins réels et de les exprimer, vous aussi, nous pouvons peut être arriver à un consensus. 

                              J’ai un PC qui a 10 ans équipé d’un processus Pentium qui suffit emplement à mes besoins mais il n’est plus assez performant pour aller sur le Net et son système d’exploitation XP devient obsolète. J’ai un téléphone portable 3G qui me va très bien mais maintenant il y a le 4G et déjà le 5G arrive, c’est du délire et surtout c’est suicidaire. Le high tech ne me rend pas plus heureux, tout le monde dit ça, mais la course continue et je vais encore dire un lieu commun « le mur arrive à grande vitesse ».
                              Mais peut être qu’il faille se faire le mur pour envisager de vivre autrement.

                            • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 13 mars 2015 23:17

                              @Jean Keim

                              Vous avez raison, vous etes capable de définir vos besoins. Vous etes meme la personne la plus compétente pour les définir. En revanche, vous etes asolument incapable de définir les miens, comme je suis totalement incapable de définir les votres.

                              Si par exemple, je suis graphiste, j’ai besoin d’un ordinateur très puissant, ce qui n’a rien à voir avec votre besoin.

                              La seule façon pertinante, c’est de laisser chacun etre juge de ses besoins, et cette façon, c’est le libre marché.

                              Enfin vous oubliez qu’il existe une denrée totalement inépuisable, et meme dont la production augmente sans cesse : C’est le génie humain, la capacité d’innover.

                              Il y a 200 ans, une huile nauséabonde polluait des régions entières et appauvrissait ces régions. Jusqu’à ce qu’on trouve un usage à ce qui était jusque là une calamité. Cette huile, vous l’avez compris est le pétrole.

                              On peut dire la meme chose de ses pierres longtemps inutile, qu’on appelle maintenant uranium ... etc.

                              Si les besoins en énergie augmente, l’usage de plus en plus économe de cette énergie est un fait historique. Il n’y a pas de raison que cela s’arrete.

                            • Marco07 13 mars 2015 19:59

                              La vraie question est plutôt « combien vous coûte votre employeur »...

                              Mais bon, petite expérience, dites à votre boss que vous partez.
                              S’il vous propose une augmentation, c’est que vous étiez sous-payé.

                              A réitérer tous les ans !


                              • titi titi 13 mars 2015 20:06

                                @Marco07

                                Exactement.

                                Mais quelqu’un convaincu de sa valeur ne devrait pas simplement en parler : il devrait venir négocier lettre de démission en main.


                              • Marco07 13 mars 2015 21:16

                                Si ça s’adresse à moi c’est déjà fait (plusieurs fois), ça marche.

                                Tant que
                                coût mensuel < (chiffre dégagé + incertitude à trouver un remplaçant compétant + incertitude à trouver quelqu’un de formé et de le former en interne + incertitude de l’acceptation des clients)

                                C’est dans l’intérêt de l’employeur d’aligner.

                                Bon après faut se trouver dans le bon secteur d’activité, sinon c’est probablement plus délicat.


                              • Jeff84 14 mars 2015 08:28

                                @Marco07
                                Oui. Les salariés ne font certainement pas assez jouer la concurrence.


                              • Marco07 14 mars 2015 08:56

                                Oui, d’autant que dans certains secteurs où ils recrutent du personnel qualifié, c’est mission impossible pour trouver le « bon profil ».
                                 
                                Là ou je bosse, un nouveau est arrivé (après 6 mois de recherche pour trouver un profil correspondant) à un salaire misérable, premier réflexe, lui montrer la fiche de paie histoire qu’il vise un salaire décent quand il aura fait ses preuves.


                              • foufouille foufouille 14 mars 2015 11:10

                                @titi
                                "Mais quelqu’un convaincu de sa valeur ne devrait pas simplement en parler : il devrait venir négocier lettre de démission en main."
                                mdr !
                                faut vraiment avoir son emploi par piston pour écrire cette connerie


                              • Jeff84 14 mars 2015 13:06

                                @foufouille

                                Ca se voit que vous n’avez jamais représenté une vraie valeur ajoutée pour une entreprise. Un bon salarié à un poste qualifié, ca vaut de l’or, et le patron a intérêt à allonger la monnaie (et les conditions de travail) pour le garder.

                              • Jeff84 14 mars 2015 13:08

                                @Marco07
                                Je le sais parfaitement, je suis dans l’un de ces secteurs. Quand on garde un salarié sur cinq, c’est un signe...


                              • foufouille foufouille 14 mars 2015 13:18

                                @Jeff84
                                pas avec autant de chômeurs.


                              • Jeff84 14 mars 2015 14:41

                                @foufouille
                                Aucun rapport. La quasi-totalité des travailleurs qualifiés sont plus compétents que ceux qui sont au chômage, sinon les derniers seraient à la place des premiers.


                              • foufouille foufouille 14 mars 2015 16:44

                                @Jeff84
                                ridicule. un chômeur est juste au chômage.
                                j’ai connu des tas d’incompétents qui travaillait grâce au piston.


                              • zygzornifle zygzornifle 14 mars 2015 10:30

                                et combien un politique coûte t’il a un salarié pour lui permettre de vivre grassement avec une retraite « pont d’or » d’assurée ??.....


                                • zygzornifle zygzornifle 14 mars 2015 10:34

                                  FNAC, augmentation de 5€ brut mensuel après 3 ans sans rien......Le résultat net de Groupe FNAC a bondi de 180% en 2014 à 41 millions d’euros....y a bon pognon pour les actionnaires 


                                  • Jason Jason 14 mars 2015 11:22

                                    @zygzornifle

                                    Mais enfin merde ! Qu’est-ce que vous espérez avec des syndicats qui ne regroupent que 8% des salariés en France ! Des syndicats de petits boutiquiers qui ne s’intéressent qu’à une élite de salariés et qui se foutent pas mal des autres. Avec, en arrière-fond les CDD et les emplois précaires ; le tout soutenu par un gouvernement soi-disant socialiste qui arbitre (comme toujours) en faveur des puissants grâce à un code du travail merdique !

                                    Si les syndicats étaient un peu plus musclés et conscients qu’ils pouvaient représenter un éventail large de salariés, on n’en serait pas là. Même chose en Allemagne, mais à un moindre degré.

                                    Un syndicat qui ne veut pas changer la société ne m’intéressera jamais.


                                  • Jeff84 14 mars 2015 12:59

                                    @Jason
                                    Je pense que si les syndicats représentent quelques % des salariés, c’est parce que ce sont en majorité des gauchistes dans votre genre, qui usent de la force plutôt que de la négociation et de la mise en concurrence, et qui couleraient sans état d’âme toutes les entreprises pour quelques euros de plus extorqués de force. Ne prenez pas votre cas pour une généralité, les français sont en majorité rationnels et pacifiques.


                                  • Jason Jason 14 mars 2015 13:36

                                    @Jeff84

                                    Oui, bien sûr, dès qu’on parle de syndicalisme, le clivage gauche-droite s’installe. Avec les résultats que l’on voit.

                                    Vous semblez ignorer que le rapport de force auquel vous faites allusion, opposé à la négociation, n’est imposé que par ceux qui ont la force et le pouvoir de dicter les conditions de travail. La mentalité française est particulièrement détestable dans cette situation.

                                    Vous semblez oublier que depuis la loi Le Chapellier de 1791 interdisant tout regroupement ouvrier, et jusqu’à la loi Waldeck-Rochet de 1884 établissant la légalité des syndicats, il n’y a eu en France aucun syndicalisme pendant près de 100 ans ! . La mentalité du patronat était : « travaille à mes conditions ou crève ». Cela laisse des traces, Non ?

                                    Et vous voudriez que tout se passe en douceur, entre gens calmes et de qualité, comme si l’existence même du salarié et des siens n’était pas en jeu dans la plupart des discussions. La concurrence ? dites-vous ? Comme si le travail était comme le pétrole, le riz ou les prêts bancaires. Le travail n’est pas une marchandise comme les autres, même les plus obtus des employeurs le savent. Alors, repassez avec votre concurrence et vos discussions roublardes. La réalité, ça vous dit quelque chose ?

                                    Et puis, gardez vos épithètes de gauchiste pour vous, ça fait vraiment ringard.


                                  • Jason Jason 14 mars 2015 13:50

                                    @Jason

                                    Post scriptum

                                    Ah, j’y suis. Autant pour moi. Vous parliez de la concurrence à laquelle l’entreprise fait face. Pas celle entre salariés. Là, personne n’y peut rien, sauf en cas de concurrence déloyale, celle qui a mené à la désindustrialisation de la France depuis les années 80.

                                    Mais, là, personne n’est responsable. Bien entendu. Car parler de l’industrie française dans un conseil des ministres dans les années 80 suscitait des sourires apitoyés. Plus de 30 ans de conneries et ce sont les mêmes qui paient les pots cassés.


                                  • Jeff84 14 mars 2015 14:27

                                    @Jason
                                    Pas du tout, je parle de la mise en concurrence des employeurs. Si un salarié est exploité, il doit demander une augmentation, et aller travailler pour un concurrent s’il ne l’obtient pas. Et pas la peine de me sortir le couplet habituel des syndicalistes (puisque vous préférez ce terme à gauchiste) : si, cela marche comme ça dans la vraie vie dès que l’on a un minimum de qualités profesionnelles.


                                  • Jason Jason 14 mars 2015 15:17

                                    @Jeff84

                                    Oui, c’est vrai, mais cela ne concerne que les qualifications rares ou expertes (c’est pareil). Mais j’ai été très choqué par le reportage de Florence Aubenas « Quai Ouistreham » qui parle des femmes de ménage surexploitées. Sans parler des autres activités sans qualifications particulières.

                                    Le problème est réel du nombre de personnes sans qualification auxquelles le marché du travail n’offre aucun débouché. Parallèlement, comme le chômage est élevé, les salaires stagnent. Malgré les aides sociales la pauvreté (12,5%) reste relativement élevée en France, 5 ème économie mondiale.

                                    Le mécontentement est partout et la tentation d’un régime très autoritaire et populiste se fait de plus en plus jour.


                                  • Jeff84 14 mars 2015 15:38

                                    @Jason
                                    Quand on a aucune qualification, on fait comme moi quand j’étais au chômage : on en acquiert. Ce n’est pas aux autres de s’adapter à moi, c’est à moi de devenir utile aux autres.

                                    Et ne me dites pas que c’est une question de moyens, cela m’a coûté 500F de bouquins, et ce serait gratuit aujourd’hui.
                                    Et nous sommes déjà sous un régime de plus en plus autoritaire et de plus en plus populiste.

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Robert GIL

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