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La culture de la bonne santé va ruiner la culture de la médecine des maladies

Le couple bonne santé versus maladies devrait concerner la rubrique "santé". Mais ici comme pour la majorité des actions de la vie courante, c'est le facteur économie qui prime, porté par ses bras armés de la finance et du profit. Le médecin, moine combattant les maladies et les souffrances humaines, 24 heures sur 24, voué à un sacerdoce par le serment d'Hippocrate, est devenu un acteur économique de la société. L'esclavage relativement bien rémunéré n'a plus cours. Les relations du client/patient avec le système médical est en pleine évolution. Les consommateurs éclairés par des informations accessibles deviennent dubitatifs devant la panoplie des offres de la sphère des industries médicales : ils sont amenés à prendre en charge personnellement leur bonne santé. Le monde médical plonge dans une ère nouvelle !

L'adage "la santé n'a pas de prix, mais a un coût" est diversement apprécié. Les clients à faible revenus, les plus nombreux, pestent contre certains spécialistes résidant dans les "beaux quartiers" des grandes villes, recevant leurs clients selon des horaires fixes de fonctionnaires avec des délais de quelques mois -tant pis si l'affection a un caractère de relative urgence- et pratiquant des honoraires soit libres, soit avec des dépassements payables en liquide non remboursés par les organismes de solidarité. Ces mêmes clients ne se rendent pas compte de l'avantage d'être opérés ou soignés, quasi gratuitement dans des hôpitaux de qualité (ou de cliniques conventionnées) pour les urgences et les affections graves. Cette situation n'est pas interprété de tous les pays dits développés.

A l'inverse de certains spécialistes de la cupidité, il est anormal qu'une visite à domicile d'un médecin soit bien moins rémunérée (33 €) qu'un plombier venu changer un simple joint fuyant dans une intervention de durée comparable ! A l'autre bout de la chaîne des qualifications et de technicités, où l'on trouve de grands chirurgiens dans le domaine de greffes et d'opérations lourdes (organes internes, moelle épinière, cerveau,...) pouvant passer parfois une dizaine d'heure à opérer, il est scandaleux que ces professionnels fort utiles à la société, soient moins considérés et rémunérés que des animateurs/amuseurs de chaînes de télévision, des chanteurs et acteurs aux maigres talents et surtout que des footballeurs professionnels de moyenne gamme (sans parler de quelques vedettes médiatisées à l'extrême, aux revenus indécents). Dans le domaine du fric roi, il serait normal que les très riches magnats de la finance, du pétrole, de l'internet, des medias, des spectacles, des services, du commerce et de l'industrie paient les interventions chirurgicales et les soins lourds à des tarifs à la hauteur de ceux des suites des hôtels haut de gamme qu'il fréquentent (plusieurs milliers d'euros la nuitée). Et ce, d'autant plus qu'ils ne cotisent pas à la hauteur de leurs revenus globaux, ou bien en tant qu'étrangers ils ne cotisent pas pour les constructions des établissements hospitaliers, et universitaires et pour la formation supérieure et professionnelle des praticiens.

Il n'en reste pas moins qu'il y a une forte imbrication financière entre le corps médical, les administratifs de la santé publique, l'industrie pharmaceutique et les divers fournisseurs et opérateurs privés et parfois publics. Les consommateurs de services de santé sont également impliqués (participation personnelle et cotisations) dans leur financement. Les politiques de santé mises en oeuvre sont souvent au service prioritaire des "industries de santé" : elles devront être profondément réformées. Pour de multiples raisons d'économie et de santé, le comportement des Français face à leur demande de santé et à la nécessité de soins, va nécessairement évoluer et entraîner de fortes évolutions du système. Ces évolutions en cours prennent en compte l'exigence personnelle de bonne santé et la perte de confiance progressive envers des acteurs de l'agro-alimentaire, de la pharmacie et de la médecine, donnant la priorité au profit et à la rentabilité. La forte consommation de pesticides dans l'agriculture, de médicaments (surtout les antibiotiques) dans l'élevage et les diverses pollutions industrielles et des transports, inquiètent les citoyens réduits à davantage se prendre en main.

Le corps humain est une machine biologique excessivement complexe constituée de 10 000 milliards de cellules et de 10 fois plus de microorganismes (virus, bactéries,...). Les bactéries résident majoritairement dans le système digestif et sur les muqueuses buccales, nasales et vaginales, et sur la peau. Le microbiote du tube digestif est considéré comme un organe principal (masse totale de ses bactéries supérieure à un kilo). Les bactéries en symbiose avec l'homme sont indispensables à la vie comme agents d'assimilation des aliments et comme agents de sécurité anti bactéries pathogènes. La médecine holistique du couple homme/bactéries reste à développer. Les cellules de l'homme sont regroupées en organes (cerveau, coeur, foie, reins, estomac, poumons, muscles,dents, os...) et en systèmes (nerveux, sanguin, lymphatique, digestif, neurovégétatif...). Un médecin ne peut avoir une connaissance complète de tous les organes et systèmes, et de leurs fonctionnements imbriqués. D'où des médecins spécialistes d'un organe ou d'un système. Le corps médical se répartit en deux familles, celle des réparateurs bricoleurs de génie, et celle du service d'entretien. Le public, les clients potentiels ne perçoivent pas ces deux familles de la même façon. L'une, bien perçue, est profondément motivée par la recherche de nouvelles techniques, de découvertes scientifiques en biologie, par la lutte contre les aléas physiologiques et les accidents frappant les hommes. Pour celle du service d'entretien, la motivation financière devient une composante croissante.

Les réparateurs bricoleurs sont équipés de matériels sophistiqués (scanners, IRM, robots, logiciels de traitement des données, blocs opératoires, salles de réanimation). Ils doivent se contenter de procéder à des ablations (tumeurs), à des remplacements avec des pièces d'occasion (greffes biologiques d'organes entiers ou partiels, culture de cellules regénératrices) ou des artefacts (broches, rotules métalliques ou plastiques, coeur mécanique, pacemaker, prothèses articulées ou siliconées...). Les maîtres artisans en la matière se nomment chirurgiens, prothésistes, ingénieurs, informaticiens, biologistes, chercheurs scientifiques,....Une mention spéciale est attribuée aux biologistes qui dans la lignée de Pasteur ont mis au point des vaccins, des produits exogènes au corps humain pour l'amener à modifier ses comportements intimes au point de programmer des nouvelles réactions de rejet ou de destruction des intrus microbiologistes tels les virus et bactéries. Ces pionniers de la vaccination travaillaient en aveugle car ils ne pouvaient pas voir les virus pathogènes (faible visualisation pour les bactéries). Avec les grands artisans réparateurs ils sont des pionniers de l'humanité solidaire porteuse d'un progrès réducteur de la souffrance et améliorateur des conditions de vie. Ces maîtres artisans sont des artistes développant leur art avec passion et solidarité. Ils font honneur au génie français. Ils sont à mille lieues de leurs "confrères" militant et défilant contre la réforme de Marisol Touraine.

Les médecins de l'entretien et des services à la personne sont les descendants du grand médecin généraliste d'autrefois, porteur de tous les savoirs médicaux de son époque. Depuis des décennies ils sont aidés dans leurs pratiques par une panoplie (5000) de médicaments qu'ils parent de toutes les vertus, en particulier pour les antibiotiques, véritables tsunamis de la flore intestinale. Ces derniers sont d'une grande utilité pour éradiquer des affections bactériennes (sans effet sur les affections virales) ; toutefois les bactéries développent rapidement des antibiorésistances consécutives à l'usage immodéré des antibiotiques par la médecine humaine et surtout dans les élevages en traitement préventif massif de maladies potentielles et comme agent accélérateur de croissance. La consommation de viandes issus des élevages industriels "protégés" par l'usage massif d'antibiotiques (et autres médicaments) va induire des résistances cachées chez les consommateurs. Ces résistances se manifestent dramatiquement par des infections nosocomiales en milieu hospitalier : 4000 décès par an, en France, sont dus uniquement à ces infections et 5000 autres avec des pathologies secondaires. C'est faible en pourcentage des interventions chirurgicales, mais dramatique dans l'absolu, d'autant plus que pour stopper la prolifération d'une infection on a recours parfois à des amputations mutilantes. Il existe pourtant d'autres voies, celles des bactériophages naturels, donc non brevetables et rejetées par les industries pharmaceutiques ! Quel dommage ! Pour un grand nombre de pathologies l'usage immodéré de médicaments permet un maintien de conditions minimales satisfaisantes de "santé". A voir la longueur de certaines ordonnances sur une ou deux pages, il est certain que les médicaments qui sont tous des poisons potentiels, présenteront des effets secondaires néfastes en direct ou par effet coktail. Rares sont les médecins qui suivent leurs clients sur le long terme et qui cherchent à réduire ou supprimer la consommation de telle ou telle pilule. Il est à noter qu'une équipe médicale traitant par trithérapie des malades du sida, cherche à réduire la posologie en contradiction avec les prescriptions officielles. Cette équipe le fait dans le cadre d'une recherche encadrée expérimentale dans le but d'améliorer les conditions de vie des patients (réduction des effets secondaires fort désagréables) : après une période de traitement intensif débouchant sur un seuil quasi indétectable de virus les chercheurs ont supprimé le traitement une journée par semaine, puis au vu des résultats encourageants deux jours par semaine, puis enfin trois jours de suite (le cas à quatre jours consécutifs est envisagé). Cette modulation du traitement permet une forte réduction des effets secondaires et permet aux patients traités de retrouver une vie presque normale. Cette avancée n'est peut-être pas généralisable à tous les malades du sida. De plus, en cas d'acceptation pour une majorité de malades les économies pour l'assurance maladie seraient importantes. En restant dans le secteur économies, les ALD (affections de longue durée) coûtent à la branche maladie 100 milliards € chaque année, c'est 63% des dépenses de la branche ! Ces ALD sont la vache à lait des médecins libéraux en ville, en campagne et en maison de retraite, avec des dépenses induites en médicaments supérieures à celles des consultations ! Les ALD concerne les diabètes, l'hypertension, les tumeurs cancéreuses, la sclérose en plaques, les maladies mentales, l'alzeimer, l'hypercholestérolomie.... Beaucoup de ces pathologies sont réduites par des régimes alimentaires adaptés : peu de sucres, de glucides lents, de graisses et de sel, peu de stress. L'effet réducteur de ces régimes devrait entraîner une réduction des posologies et des prescriptions : en général ce n'est pas le cas. Les petites campagnes publiques de prévention contre la consommation excessive d'antibiotiques, de médicaments, de certains produits alimentaires, de tabac et d'alcools n'ont que peu d'effets sur la santé des consommateurs et sur les dépenses de santé. Selon le corps médical et les statistiques les Français seraient demandeurs de beaucoup de médicaments sur leur ordonnance ! Qui est en position pour décider, le médecin ou le client ? Les Français consomment deux fois plus de médicaments que les Allemands ou les Hollandais, sans mieux se porter pour autant !

Une mention spéciale sur les soins dentaires doit être signalée. Le principal reproche fait aux dentistes est le coût de certaines prestations de prothèses. Les soins des caries, hors l'utilisation déconseillée d'amalgames au mercure, ne fait pas l'objet de contreverses ou de critiques. Et pourtant la dépendance des caries, de leur apparition, à la consommation de sucreries (bonbons, gâteaux, boissons sucrées...) est essentielle. Aucune campagne sérieuse anti sucreries n'existe pour la bonne santé des dents. Les effets néfastes sont tels que des caries de dents de lait doivent être soignées ! Une réduction forte et systématique de la consommation des sucreries dès le premier âge, diminuerait considérablement le nombre et l'importance des caries et des soins dentaires y afférents. Cette politique n'a pas été adoptée et préconisée par le corps des dentistes. Pourquoi ? De plus, si le fait de se brosser régulièrement les dents pour enlever les déchets coincés entre les dents et les divers dépôts est utile, le brossage enlève le film bactérien protecteur des dents ! Et c'est encore pire avec un dentifrice aux "bienfaisantes" propriétés antibactériennes.

La désertification médicale des campagnes et des banlieues en médecins et dentistes est le signe que les vocations médicales disparaissent au profit d'une professionnalisation à but très lucratif. Cependant le "marché de la santé" est un marché porteur. Aux USA et dans une moindre partie en Europe, l'industrie des compléments alimentaires nécessaires pour compenser les carences de l'alimentation industrielle, est en expansion. En plus de l'équilibre nutritionnel, les vendeurs mettent en avant les caractères protecteurs contre la survenue de maladies : les alicaments, mi aliments, mi médicaments sont nés et leur usage immodéré entraînera de graves déséquilibres de santé. Des coachs de santé (régimes alimentaires, activités physiques et sportives, détentes psychologiques,...) et divers équipements de contrôle et de suivi médical personnalisé, sont en nombre croissant. Les Google et autres géants de l'internet et des réseaux veulent mettre sous surveillance permanente en temps réel, les humains, leurs activités et leurs données de santé. Avec pour la partie médicale le transfert des données à un centre médical en cas de détection d'une anomalie. Inutile de s'astreindre à un suivi téléphonique et à des visites de la grand'mère isolée, Google assure un suivi constant en attendant d'adjoindre un robot de compagnie ! Google veut ainsi faire disparaître les médecins généralistes de ville, de campagne et de maison de retraite.

Une autre voie se dessine : elle tient compte d'un niveau de connaissances en constante croissance concernant la santé en général et les facteurs de contribution : la qualité nutritive des aliments, leurs pollutions indésirables par les pesticides et les diverses pollutions, les effets néfastes des sels, sucres, graisses, alcools, tabacs, drogues diverses, l'intérêt des activités physiques et du sommeil équilibré, les effets destructeurs de vie des stress au travail, des transports journaliers, des jeux vidéos, et de la course aux performances, les effets secondaires des médicaments et de certains traitements, les effets néfastes de certains cosmétiques (bouchage des pores, assimilation de sels d'aluminium, destruction de bactéries protectrices) et enfin la prise de conscience de l'intérêt de la flore microbienne en symbiose avec le corps humain. Ces connaissances assimilées par le grand public sont confortées par le fait que dans des collèges et lycées, surtout les pensionnats, des infirmières assurent une permanence médicale efficace, l'appel à un médecin extérieur ou l'évacuation vers les urgences hospitalières restant rares. Il arrive qu'elles administrent des médicaments directement sans attendre une visite d'un docteur. C'est une sorte d'automédication par du personnel compétent. Pour pallier l'absence de médecins dans les déserts médicaux, des maîtres de santé, regroupés dans des maisons de santé assureront un suivi médical des personnes, des établissements scolaires et des associations sportives ou autres. Ces maîtres de santé, à bac +5, comme les détenteurs de maîtrise universitaire auront un niveau de connaissances médicales légèrement supérieur à celui des infirmières ; ils assureront le suivi des personnes isolées et des personnes en ALD de faible handicap. Dans les cas graves ou de doute ils feront appel aux urgences ou à des centres médicaux dotés d'un médecin de garde, probablement rémunéré mensuellement. Le rôle éducatif des maîtres de santé en milieu scolaire est essentiel, en donnant des conseils et, en toute confidentialité, en étant à l'écoute des jeunes et de leurs interrogations pratiques face à la vie.

Les humains veillant à leur bonne santé sont de plus en plus soumis à des sollicitations commerciales (médicaments à accès libre, alicaments garantissant un rééquilibrage des fonctions biologiques, compléments alimentaires...) et à des conseils de toutes sortes, à des publications de régimes pour maigrir, anti-stress, anti-diabète, anti-cholestérol, anti-cancers : sans oublier les ayatollahs du manger cru, du végétalisme, des herbes miracles et des sectes utilisant l'alimentation comme auxiliaire de conditionnement mental. Heureusement certains, de plus en plus nombreux, adoptent des solutions de bon sens (en plus des 5 fruits et légumes par jour) à savoir une alimentation naturelle et équilibrée, avec des produits bio sans pesticides de toutes sortes, en particulier ceux, très dangereux utilisés sur les cultures d'OGM. Les céréales, les légumes verts et secs, le lait et les fruits bio sont en plein développement. Par contre, les vins bio ou biodynamiques (sans soufre ni sulfate de cuivre, ni pesticides) ne sont produits qu'en faible quantité par des viticulteurs d'avant-garde. La culture du bon vin, festif et bon pour la santé (en faible quantité) reste vivace sans être impactée par toutes les traces de multiples pesticides : la puissance économique de la filière viti-vinicole, grande pourvoyeuse d'exportations ne peut donc faire l'objet d'une campagne de santé ou de dénigrement. La disparition des quotas laitiers de l'UE au bénéfice immédiat des fermes industrielles à mille vaches nourries avec des céréales d'importation (maïs et soja OGM traités au Round'up et autres pesticides ultra dangereux) va inciter un certain nombre d'exploitations agricoles à se convertir au bio : la demande est supérieure à l'offre locale d'où des importations de pays où le contrôle est déficient ou inexistant. Les risques pour la santé humaine des éleveurs et des consommateurs sont particulièrement élevés dans les élevages industriels de porcs, volailles, lapins, du fait de l'utilisation de céréales transgéniques traitées massivement aux pesticides dont le glyphosate (round'up).

Les découvertes des scandales sanitaires (vache folle, Vioxx (environ 40 000 morts dans le monde), Isoméride, Médiator....) où les collusions entre le corps médical, certains chercheurs et les grands organismes du médicament sont dictées par la recherche des profits à partager, reste le moteur principal d'une société à la dérive. Les médecins généralistes libéraux en seront les victimes indirectes, d'autant plus que les laboratoires se tournent vers la fourniture directe aux clients/patients, pour des médicaments, des alicaments et des compléments de toute sorte ; sans oublier l'attaque des grands "big brothers" de l'informatique, Google et ses consoeurs. Les humains s'ils veulent se maintenir en bonne santé devront se tourner vers de la nourriture saine, équilibrée, sans pesticides et pollutions, et en veillant à réduire au strict minimum les apports de sels, de sucres, de graisses et de protéines, tout en bannissant le tabac, les alcools et les drogues !


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6 réactions à cet article    


  • foufouille foufouille 3 avril 2015 11:50

    " Beaucoup de ces pathologies sont réduites par des régimes alimentaires adaptés : peu de sucres, de glucides lents, de graisses et de sel, peu de stress"
    faut demander le prix nobel
     smiley
    en amazonie, les indigènes ne sont jamais malade et vivent 200 ans
    sissi
     smiley


    • lloreen 3 avril 2015 11:51

      "Les humains s’ils veulent se maintenir en bonne santé devront se tourner vers de la nourriture saine, équilibrée, sans pesticides et pollutions, et en veillant à réduire au strict minimum les apports de sels, de sucres, de graisses et de protéines, tout en bannissant le tabac, les alcools et les drogues !« 

      Effectiviment et cela s’ enseigne aux enfants dès qu’ ils sont tout petits car la santé est le premier capital qu’ il faut préserver jour après jour . La nature donne tout gratuitement (car ce n’ est pas brevetable) et tout ce qui est synthétique (tous les médicaments du cartel pharmaceutique) est à proscrire absolument. La nature est le meilleur médecin et vivre en symbiose avec elle permet de ne jamais devenir malade. Les maladies engendrées par un rythme de vie tout à fait déséquilibré et entraînent des maladies qui font vivre le cartel pharmaceutique tant il est vrai que la maladie est devenue un fonds de commerce qui génère des milliards.

      Vivre en bonne santé, c ’est bannir tout ce qui provient de l’ alimentation industrielle.
      Pour faire pencher la balance à nouveau dans le bon sens, il faut systématiquement encourager les producteurs locaux et s’ approvisionner auprès de leurs circuits, car à ce niveau un contrôle est également possible.
      Personne ne sait dans quelles conditions, souvent contre nature - les fruits et les légumes venant du bout du monde sont produits ; les récoltes sont souvent faites par des gens sous-payés et exploités de façon à ce que cela reste »moins cher« .
      Lorsque c ’est moins cher, ça l’ est toujours au détriment de quelqu’un.

      Attention à la nouvelle vague du »bio" industriel...
      Une excellente émission d’ Arte évoque le sujet.

      http://www.natura-sciences.com/agriculture/produire-bio-business696.html

      La nature donne gratuitement et fournit à profusion tant qu’ elle est préservée . Le bio est donc la normalité. Tout le reste est du commerce et chacun a le pouvoir d’ agir personnellement pour encourager tous ceux qui poursuivent à produire comme les anciens l’ ont toujours fait avec encore plus de résultats grâce aux nouvelles connaissances qui permettent d’ enrichir les pratiques.

      Cet exemple prouve comme il est facile de pouvoir se nourrir et partager gratuitement.

      http://www.incredible-edible.info/

       


      • foufouille foufouille 3 avril 2015 12:25

        À une époque où le travail musculaire est l’énergie essentielle, la grande force du pays, c’est le nombre de ses travailleurs. Démographiquement, la France est le premier pays d’Europe avec 18 millions d’habitants environ, plus que tout l’Empire germanique, trois fois plus que l’Angleterre. Démographie stagnante, d’ailleurs, où les familles nombreuses, contrairement à la légende, sont rares. Les familles ont quatre ou cinq enfants en moyenne. Sur 100 enfants qui naissent, 50 n’atteignent pas l’âge adulte, 25 disparaissent entre vingt-cinq et quarante ans, 10 seulement deviennent sexagénaires.

        Ainsi, à cause de la mortalité précoce, l’espérance de vie moyenne est seulement de vingt-cinq ans environ. Ce taux de remplacement voisin de l’unité est donc très fragile et à la merci d’une crise. Or, les crises démographiques sont alors fréquentes. Elles sont provoquées essentiellement par des famines dues à la cherté des blés, à la suite de mauvaises récoltes consécutives à des conditions climatériques défavorables.

        La disette Les épidémies diverses, appelées uniformément « pestes », ne sont que les conséquences des pénuries alimentaires. Au cours de ces crises (les plus importantes se situant en 1661-1664, 1693-1694 et 1709-1710), qui touchent principalement les catégories les plus pauvres, on voit le prix du pain tripler, les taux de décès quadrupler et les conceptions baisser d’autant. Puis, après l’élimination des faibles (vieillards, enfants malades), la récupération est aussi rapide que la récession, et les vides sont rapidement comblés, jusqu’à la prochaine crise qui rétablira de nouveau l’équilibre entre la population et les subsis


        • foufouille foufouille 3 avril 2015 12:30
          L’espérance de vie humaine a largement augmenté au cours de l’évolution de l’Homme. Les scientifiques de l’Institut Max Planck ont comparé les taux de mortalité de plusieurs populations humaines et de chimpanzés avec ceux d’une population de chasseurs-cueilleurs. Le résultat est surprenant : dans les 100 dernières années, la mortalité des humains a été réduite bien plus significativement que lors du passage du chimpanzé à l’Homo sapiens. De plus, la chute de la mortalité humaine depuis 1900 est la plus importante jamais observée. Ainsi, un homme moderne de 72 ans a une espérance de vie comparable à celle d’un chasseur-cueilleur de 30 ans il y a 10 000 ans.

          Depuis 1840, l’espérance de vie des nouveau-nés dans un pays occidental et industrialisé a augmenté d’environ 3 mois par an. Cette tendance se poursuit aujourd’hui, de manière étonnement constante, et rien ne semble indiquer qu’elle plafonne. Dans le passé, la plupart des études sur la mortalité humaine se concentraient essentiellement sur les conséquences économiques et sur la santé d’une société vieillissante, mais rien n’a été mené dans une perspective d’évolution plus large. Pourtant, d’après les scientifiques de l’Institut Max Planck, les évolutions récentes de la mortalité doivent être mises en perspectives avec celles de l’évolution de l’espèce humaine depuis le début, afin de montrer le caractère unique des changements récents.

          Source : notre-planete.info, http://www.notre-planete.info/actualites/actu_3605_esperance_de_vie_humains.php


          • zygzornifle zygzornifle 3 avril 2015 16:28

            ça ne risque pas d’arriver , les labos sont capable de créer de l’Ebola du sida ou même de la grippe mutante a la chaîne sans aucun état d’âme pour vendre leurs remèdes miracle, tous les politiques amateurs d’enveloppes sont derrière eux .....


            • zygzornifle zygzornifle 5 avril 2015 10:23

              comme dit un proverbe Chinois sur 100% des malades 50% est du a la nourriture et les 50 % restants aux médecins ......

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Auteur de l'article

hugo BOTOPO


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