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Accueil du site > Tribune Libre > Recommandations pour la loi de santé publique

Recommandations pour la loi de santé publique

- Œuvrer pour une meilleure connaissance des effets indésirables

Les vaccins sont un point particulier à aborder avec prudence. En effet, un vaccin est un médicament qui relève de la sphère de la prévention. A ce titre, n’étant pas thérapeutique, il ne vise pas à la guérison mais bel et bien à empêcher la survenue d’une pathologie par stimulation de l’immunité de la personne qui le reçoit. Les vaccins sont utilisés depuis plusieurs dizaines d’années, et couvrent des maladies de plus en plus nombreuses sans forcément que soient déclarés les effets indésirables par les médecins aux organismes habilités, car les risques ne sont pas connus.

Cette sous-notification des effets indésirables provoque un réel questionnement sur la balance bénéfices risques.

Les vaccins sont injectés à l’ensemble de la population. Les études diligentées sur leur innocuité se basent sur la survenue d’effets immédiats et ne recherchent pas les effets à long terme.

- Œuvrer pour le renforcement d'une recherche indépendante au service de l'intérêt public

Les nouveaux vaccins sont proposés par l'industrie, fruits des recherches scientifiques financées par l'industrie. Certains vaccins sont testés sur de courtes périodes, lors d'études en double aveugle ; mais, seul le principe actif du vaccin varie, les excipients et adjuvants restant identiques, ce qui fausse complètement les données d’effets indésirables et ne permet pas de donner un éclairage sur la nocivité de certains adjuvants controversés.

Or, les questions sont nombreuses : quels sont les effets à long terme de certains adjuvants ? Quels sont les effets à long terme de la multiplication des vaccins et donc des doses d'adjuvant administrés ? Comment tenir compte des dernières recherches internationales dans ces domaines, admises par la communauté scientifique et rejetées par l'industrie ? Comment tenir compte d'une fragilisation particulière du système immunitaire chez certains individus ?

- Œuvrer pour une meilleure prise en charge juridique des effets indésirables

Nous notons également une grande disparité entre la prise en charge judiciaire des personnes vaccinées par obligation et des personnes vaccinées sur recommandation. Cette disparité est évidente dans le cas des personnes ayant développé des pathologies neuro-dégénératives, neuro-musculaires, auto immunes,... Après avoir reçu le vaccin contre l’hépatite B, certains personnels de santé ont pu faire reconnaître leur préjudice car ils étaient vaccinés par obligation (même si cela concerne très peu d'individus), tandis que d’autres personnes qui ont été vaccinées sur recommandation de leur médecin, pour voyager par exemple, n’ont pas du tout été entendues. En 2010, les pompiers ont réussi à avoir le même statut juridique que les autres professionnels de santé vaccinés.

A ce titre, le REVAHB recommande de :

1. Transformer le terme d’obligation vaccinale en recommandation pour tous les vaccins ;

2. Obliger les médecins à prescrire, non pas le nom commercial d’un produit, mais les noms des vaccins en nomenclature internationale. Exemple : ne pas indiquer infanrix hexa sur l’ordonnance - les parents ne savent pas ce que contient le vaccin - mais DTPolio coqueluche haemophilus b et hépatite B. Idem pour tous les vaccins ;

3. Informer et former les médecins par une instance indépendante des risques de survenue des effets indésirables ;

4. Obliger les firmes pharmaceutiques à afficher clairement sur leurs sites internet les noms des médecins qu’elles ont subventionnés, aidés avec les sommes versées, à quel titre etc.… pour agir en toute transparence ;

5. Financer, par un pourcentage sur les ventes de tous les médicaments et vaccins, un fond, d’indemnisation (géré par l’ONIAM) permettant de pourvoir aux besoins de premier recours des victimes potentielles d'effets indésirables ou des frais d’avocats et d’expertise ;

6. Prendre en compte, lors des études de suivi, un laps de temps beaucoup plus important dans la survenue des effets indésirables ;

7. Lors des études de mise sur le marché et d’innocuité, utiliser un véritable placebo et non pas un placebo contenant des excipients et des adjuvants, sans principe actif ;

8. Indemniser toutes les victimes, qu’elles aient été vaccinées par obligation ou suite à des recommandations ;

9. Permettre le financement de leur études par l’État, et non par l'industrie, lorsque des médecins étudient les effets indésirables ;

10. Prendre en compte la totalité des risques encourus pour chaque personne qui se fait vacciner et l'en informer en toute transparence ;

11. Permettre aux victimes de se fédérer en action de groupe, tout en gardant leur statut individuel ;

12. Lorsqu’une victime a été indemnisée et a touché de l’argent suite à une décision de justice, ne pas la condamner à tout rembourser (Cas de plusieurs patients qui ont dû rembourser les sommes touchées).


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8 réactions à cet article    


  • lsga lsga 1er avril 2015 11:58

    la vaccination est essentielle pour protéger la POPULATION.

    il ne s’agit pas d’une logique individuelle : « est-ce que le vaccin va me protéger moi de la maladie ? »
    Il s’agit d’une logique collective : « en me protégeant moi de la maladie, même si elle m’aurait peu affecté, j’évite qu’elle n’affecte une personne plus faible »
     
    On ne se vaccine pas pour soi-même, on se vaccine pour les autres.
    Dans un monde d’égoïste paranoïaque et complotiste, voilà un message qui a du mal à passer.

    • Jackie H amatchi 1er avril 2015 18:32

      @lsga - C’est une erreur fréquente de croire que lorsqu’on est vacciné contre une maladie contagieuse, il est impossible d’être porteur sain (i.e. porteur du germe, virus ou bactérie, contre lequel on a été vacciné).

      Ce phénomène est connu pour les virus grippaux, les bacilles diphtérique, coquelucheux, le méningocoque, haemophilus influenza, le poliovirus, etc.
       
      Certains vaccins (pas tous) peuvent réduire transitoirement la circulation du germe en question, mais seules des mesures d’isolement des malades sont totalement efficaces.


    • liebe liebe 1er avril 2015 12:22

      Et alors ? Quel est le rapport avec cet article ? Vous avez l’air de vivre au pays des bisounours où les laboratoires pharmaceutiues oeuvrent pour le bienfait de tous et surtout ne risquent pas d’entrainer de problèmes ... Et bien je suis au regret de vous informer que tel n’est pas le cas. Les laboratoires pharmaceutiques lancent des vaccins car ils n’ont aucune molécule capable de créer un blockbuster , et de rapporter des milions d’euros de dividendes pour leurs actionnaires ; La santé de leurs consommateurs, cel fait bien longtemps qu’ils s’en moquent.. [A lire d’urgence pour vous faire une idée : Omerta dans les laboratoires pharmaceutiques de Dalbergue et effest secondaires des médicaments : la mort de John Virapen, traduit, préfacé et complété par Philippe EVen] 


      Ceci étant précisé, actuellement, seul le DTPolio est obligatoire pour les nourrissons. Actuellement , on ne le trouve pas sous cette forme. on le trouve avec des valences ajoutées : coqueluche : vaccin tétravalent ; coqueluche et haemophilius : pentavalent et coqueluche ; haemophilus b et hépatite B : hexavalent. Actuellement, on ne trouve pas de vaccin contenant la coqueluche autre qu’un vaccin hexavalent. ce dernier coute bien plus cher que le vaccin tétravalent 14 euros ) remboursé par la sécu au lieu de 44 euros l’hexavalent ! 

      Il faut juste vous dire que tout ceci est orchestré pour écouler l’hexavalent. 
      Alors qu’unvaccin similaire a provoqué des morts subites en Allemange. DItes moi quel est le bénéfice pour un nourrisson de recevoir un vaccin hexavalent s’il doit en décéder ensuite ? 


      Il faut raison garder et essayer de comprendre les signaux d’alerte lancé par les associations de victimes. 


      • lsga lsga 1er avril 2015 12:30

        mais oui, les vaccins sont le fruit d’un complot juif organisé pour tué les nourrissons de souches... n’importe quoi...

         
        sinon pour rappel, l’Histoire de la vaccination commence bien avant celle des multinationales de la santé. Son ancêtre c’est l’inoculation volontaire de la petite vérole.
         
         
        Mais encore une fois, dans la société du chacun pour soi, un nourrisson qui meurt de l’inoculation volontaire de la petite vérole serait plus facilement compris comme une victime du complot judéo-homosexuel. Faut dire : les statistiques, c’est compliqué.... alors que le complot, c’est tellement facile à comprendre.... 


      • liebe liebe 1er avril 2015 13:10

        @lsga
        ENcore une fois que venez vous faire ici ? Mis à part troller ce fil qui est de prendre en compte le victimes des vaccinations ? 

        Je pense bien connaitre l’histoire des vaccins, donc pas besoin de venir l’écrire ici. il n’est nullement mentionné ici une histoire de complot. 
        Mais se masquer les yeux en croyant que les laboratoires ne veulent que votre bien être c’est ne pas tenir compte des 20 000 dècés dus aux problèmes iatrogènes chaque année et c’est aussi refuser de comprendre qu’ils préfèrent augmenter les dividendes de leurs actionnaires , pour cela je vous conseille le cash investigation sur SANOFI , enquête menée par ELise Lucet et son équipe. MAis au fait, je vous en pris si vous souhaitz servir de cobayes pour eux, n’hésitez surtout, surtout pas... 
         smiley
        Bonne journée. 

      • liebe liebe 1er avril 2015 13:51

        @lsga
        Votre mépris des victimes et votre méchanceté gratuite n’a d’égal que votre bêtise et votre méconnaissance du sujet. 

        Je ne vois aucune intervention concernant la variole ici, mis à part vos assertions. nous ne sommes plus au XVIII ème siècle. Un vaccin , inoculé en prévention ne devrait en aucun cas entrainer un décés ou un maladie neurodégénérative ou auto immune grave. 
        Le nombre de maladies neurodégénératives graves et de maladies auto immunes ne cesse d’augmenter. 
        Le fait de ne pas le prendre en compte est inacceptable. 


      • lsga lsga 1er avril 2015 14:09

        j’ai pas compris votre réponse, alors je ré-exprime ma question :

         
        L’inoculation de la petite vérole, qui est l’ancêtre de la vaccination, faisait déjà des victimes chez les inoculés. Quand on inoculait volontairement la petite vérole à 1000 personnes, un certain nombre, faible, en mourrait. Toutefois, cela empêchait une épidémie de la forme létale tuant 50% de la population nationale. 
         
        Donc mes questions :
         
        - Est-ce que les morts de l’inoculation volontaire de la petite vérole était aussi victimes d’un complot ?
        - A l’époque, était-ce les grands laboratoires pharmaceutiques qui étaient derrière ?
        - Valait-il mieux laissé les formes les plus létales de la vérole dériver en épidémies plutôt que d’avoir quelques morts parmi ceux qui ont subit l’inoculation ?
         
        Oui, la vaccination fait des morts. C’est triste, c’est les statistiques. 


      • liebe liebe 1er avril 2015 15:33

        @lsga
        Décidemment vous aimez être en dehors du sujet. Qui a parlé de la théorie du complot si ce n’est vous ?

        Alors répondez à votre propre question et venez nous apporter vos conclusions. 

        Mais, si vous souhaitez en savoir plus étudiez la question et ensuite nous en reparlerons.. 

         


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