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Accueil du site > Tribune Libre > Brisons les chaînes de l’Union Européenne ! par Georges (...)

Brisons les chaînes de l’Union Européenne ! par Georges Gastaud

 

 Chers concitoyens et camarades,

Nous sommes ici, réunis à proximité d’un Parlement félon, pour rappeler à chacun la grandeur d’une victoire populaire et l’abjection du viol institutionnel qui a aussitôt prétendu l’annuler :

La victoire, c’est celle du peuple français, qui en refusant à 55% la prétention de l’UE de se constituer en Etat supranational, s’est prononcé pour continuer la nation et pour refuser l’institution d’un Empire néolibéral tourné contre les peuples. La victoire du 29 mai 2005, ce fut avant tout celle de la classe ouvrière puisqu’alors, 80% des ouvriers, 62% des employés, 62% des 18-25 ans, ont refusé la constitution européenne et à travers elle, la mortifère U.E. du capital. Déjà en 92, la majorité des ouvriers avaient voté Non à l’appel du PCF de Marchais et de la CGT de Krazucki.

Le viol institutionnel en revanche, c’est celui qu’ont fomenté ensemble le faux gaulliste Sarkozy et le pseudo-socialiste Hollande. Ces deux piliers du Parti Maastrichtien Unique, le seul « PMU » où le peuple joue perdant à tous coups, ont en effet fait passer au parlement un ersatz de la constitution européenne retoquée par le peuple. L’actuel président et son prédécesseur, qui n’ont cessé de violenter Marianne tout en usurpant le beau mot de « républicains », se sont donc à jamais délégitimés. Illégitimes également les députés félons qui ont trahi leurs mandants en adoptant le traité de Lisbonne et le Pacte budgétaire qui font de l’Assemblée nationale voisine un théâtre d’ombres « médéfiennes », berlinoises et américaines. Quant au « parlement européen » qui sert de cache-sexe coûteux aux viols à répétition des référendums français, irlandais, danois, hollandais, nous nous réjouissons du fait que dans toute l’Europe, les citoyens, ouvriers en tête, le boycottent massivement malgré le vote obligatoire dans plusieurs pays.

Mais cela d’autres ici l’ont dit avant moi. J’aimerais surtout fustiger ici, au nom du PRCF, les doux agnelets qui ont « accompagné » le viol UMPS de Marianne au son pseudo-critique de leurs violons « euro-constructifs ». J’ai nommé ces dirigeants de la petite gauche euro-formatée, dirigeants du Parti de la Gauche Européenne en tête, qui le soir même du 29 mai 2005, expliquaient à la télé que les électeurs du Non venaient de mandater Chirac pour... renégocier la constitution européenne ! Alors même que Sarko et Hollande, qui avaient milité bras dessus-bras dessous pour le Oui venaient de perdre la face, alors qu’il fallait exiger leur départ et profiter de l’élan du 29 mai pour contester le Traité de Maastricht lui-même et pour associer les luttes à venir à l’exigence de sortir de l’UE, les dirigeants de la gauche euro-constructive et « prolo-destructive » indiquaient obligeamment à Chirac et à Sarko l’issue de secours pour eux et pour l’UE : sous le nom de « renégociation », il s’agissait pour le pouvoir UMP secondé par le PS, de sortir de leurs cartons un « autre traité », pour une « autre Europe » dans une « autre mondialisation » et sans doute, dans un « autre capitalisme » relooké et enfin assagi !

Aujourd’hui, les faits sont là : en tant que peuple souverain, le peuple français a été destitué, pire : il a été dé-constitué par la mise au rebut de sa souveraineté nationale. Virtuellement la nation française a été subrepticement dissoute. Quand nous, fidèles à Marianne la Rouge plus qu’au drapeau clérical de l’U.E. et qu’au hideux rassemblement bleu marine, nous dénonçons les violeurs, quand nous appelons aux « trois sorties », sortie de l’euro, sortie de l’UE et sortie de l’OTAN, quand nous appelons à faire de ces trois sorties la piste d’envol d’une quatrième sortie, la rupture avec le capitalisme, nous appelons du même geste à reconstituer la France, à reconstruire notre pays malade de la prétendue « construction » européenne, aujourd’hui aggravée par la mise en place secrète du Pacte transatlantique policé par l’OTAN.

La France à la découpe

Car la « construction » européenne, ce n’est rien d’autre en fait que la balkanisation, que la désintégration euro-atlantique des Etats-nations d’Europe et aussi des Etats multinationaux hérités de l’histoire, URSS, Yougoslavie, Tchécoslovaquie, et prochainement peut-être, Belgique, Espagne et Royaume désuni, sans parler de la France dépecée en euro-régions. Regardons, amis et camarades, le peuple grec martyrisé, les peuples italien, portugais, espagnol, plongés dans la jungle sociale !

Regardons les ex-pays socialistes de l’Est désindustrialisés et redevenus des néo-colonies germano-américaines !

Regardons notre propre pays malade des inégalités, des discriminations, du chômage de masse, de la précarité, de la division savamment cultivée entre actifs et chômeurs, entre salariés de diverses origines, entre jeunes et retraités, entre travailleurs du privé et salariés du public constamment cloués au pilori.

Regardons ce que signifie concrètement le maudit euro, la maudite « dette souveraine » en termes de délocalisations orchestrées par le MEDEF, en termes de casse des retraites, des salaires, des indemnités chômage, des aides au logement, des remboursements Sécu, de l’Education nationale, de l’hôpital public, de la SNCF, d’EDF-GDF et j’en passe.

Regardons ce que signifie, au nom des métropoles, la paupérisation totale des communes ! Ecoutons ce que signifie la mise à mort du français et des autres langues d’Europe à l’appel du président allemand qui appelle toute honte bue les Européens à abandonner leur langue maternelle pour se plier au tout-anglais du maître transatlantique.

Regardons toutes ces guerres et ingérences porteuses de futures guerres exterminatrices mondiales que l’UE-OTAN en pleine ruée vers l’Est veut susciter contre la Russie, dont l’Armée rouge a pourtant payé le prix principal pour vaincre Hitler !

Regardons Fabius et Hollande, au nom de l’UE-OTAN, trouver des vertus démocratiques aux néonazis de Kiev qui interdisent le parti communiste et font brûler vifs les syndicalistes d’Odessa.

Regardons ces guerres sans fin qui, sous couvert de droits de l’homme à géométrie variable, ensanglantent le Proche-Orient et l’Afrique pour le seul profit des transnationales, avec le soutien permanent de l’OTAN excitée par BHL !

Regardons ces mouvements fascisants qui dévoient le sentiment national bafoué des peuples privés de souveraineté et qui tournent le patriotisme véritable en son contraire, le racisme et le communautarisme intégriste, son sous-produit explosif.

Regardons cette domination arrogante de Berlin et de son suzerain états-unien qui multiplie les diktats contre les peuples du Sud, rebaptisés « PIGs », les « cochons » ! Laissez aussi le fils de résistant que je suis constater avec honte que le ministre allemand Schäuble n’a trouvé aucun contradicteur à l’Elysée quand il a déclaré qu’il faudrait bientôt réformer la France « de force »... Et pour cause, car en attendant si les circonstances le permettent de jouer sa propre carte impérialiste, la bourgeoisie française frappée à la fois de xénophobie et d’auto-phobie nationale, est ravie de se mettre sous la coupe de Berlin pour liquider en France les acquis du CNR, comme l’y invite le manifeste du MEDEF intitulé Besoin d’aire...

Non, amis et camarade, l’UE n’est pas une « construction » anodine qu’il faudrait « remettre sur les rails » de la démocratie ; conçue dans et pour la lutte antisoviétique et antisyndicale, elle n’est rien d’autre qu’un carcan supranational, patronal et contre-révolutionnaire aux mains des financiers, un pur dispositif fascisant et impérialiste d’entente des forts contre les faibles : car à mesure que les peuples signifient leur rejet massif aux eurocrates, la tentation de « passer en force » saisit nos prétendues élites, qui comptent aussi sur l’OTAN et sur la prétendue gendarmerie européenne pour rétablir l’ordre capitaliste quand les peuples, à bout de patience, finiront par s’insurger, comme les y a appelés le syndicat PAME du haut de l’Acropole.

Eventer le mensonge de l’Europe sociale

Il est donc lamentable que, s’alignant sur la social-démocratie et sur ses supplétifs gauchistes, dont les Etats-Unis d’Europe furent toujours le slogan, que, oubliant les positions franchement anti-Maastricht de Marchais et de Krazucki, reniant même la parole vite reniée de Robert Hue selon lequel, je cite, « la monnaie unique est antinomique de progrès social », nombre de dirigeants de l’ainsi-dite « gauche radicale » continuent de prétendre, comme si l’expérience des peuples n’était rien, qu’il est possible de réformer, d’humaniser, de démocratiser l’UE. En réalité, citoyens, l’UE sera sociale et démocratique le jour où l’OTAN remplacera les B.52 par le traineau du Père-Noël et où, très gentiment, Frau Merkel, suivie des fascisants potentats des pays baltes, du xénophobe Orban, des chasseurs de sorcières anticommunistes de Varsovie, de la City de Londres et de la très reptilienne social-démocratie parisienne, décideront soudain d’interdire les contrats zéro heure à Londres, d’en finir avec les boulots à 1 euro à Berlin et de secourir enfin les 20 000 Africains qui se noient chaque année en Méditerranée (au passage, cela signifie 200 fois plus de morts en un an qu’il n’y eu de mort durant toute la durée du Mur de Berlin !). Oui, cette Europe sera « sociale » quand on verra M. Juncker, le n°1 bruxellois, fermer les paradis fiscaux qu’il organisait lui-même quand il dirigeait le Luxembourg...

En réalité, amis et camarades, le mot d’ordre de l’Europe sociale paralyse nos luttes. Il met les syndicats, y compris les ex-confédés rouges de France, d’Espagne et d’Italie, à la remorque de la C.E.S., le machin bureaucratique chargé d’accompagner l’euro-austérité décidée pour gaver de fonds publics les marchés financiers. Pire encore, ce mot d’ordre d’Europe sociale coupe la classe ouvrière française de ses traditions patriotiques de défense du produire en France et de l’indépendance nationale. Et pendant que les états-majors euro-formatés célèbrent les vertus insoupçonnées du « service public européen », c’est le couple mortifère constitué par le FN et par ses frères-ennemis de l’intégrisme religieux qui infectent la jeunesse et le monde ouvrier désemparé. Quelle différence avec l’époque où, à l’appel des Communards défendant Paris contre Bismarck, ou du PCF clandestin créant les FTP et les FTP-MOI, notre classe ouvrière se dressait dans sa diversité en arborant à la fois le drapeau rouge du prolétariat mondial et le drapeau tricolore de Carmagnole-Liberté !

Avec le slogan typiquement social-impérialiste de l’Europe sociale, c’est, pour les travailleurs, la subordination assurée, c’est la honte du racisme, c’est la déchéance idéologique assurée, car ce slogan nous met à la remorque de nos ennemis et nous contraint, même pas au réformisme traditionnel, mais à l’accompagnement pseudo-social et jaunâtre, « chéréquien » en un mot, des contre-réformes dictées par l’oligarchie euro-atlantique.

Le sens révolutionnaire des quatre sorties

PRCF affiche départementales UE vallsC’est au contraire le mot d’ordre tranchant, à la fois prolétarien et franchement républicain, des « quatre sorties », sortie de l’euro, de l’UE, de l’OTAN, avec en prime – pour nous communistes – la sortie du capitalisme et de la marche au socialisme, qui permettra au monde du travail d’en finir avec sa subordination à la petite bourgeoisie bobo, à la bureaucratie de la C.E.S. ou aux millionnaires en blazer bleu-marine. Il existe en effet un lien d’essence entre la reconquête de l’indépendance nationale et la reconquête de l’indépendance des ouvriers par rapport à toutes les fractions bourgeoises. Reprendre en main le drapeau des Sans Culottes, ce drapeau qu’ont trahi les eurocrates et qu’a sali Le Pen, c’est le bon moyen pour remettre la classe travailleuse au cœur du rassemblement populaire majoritaire et pour relancer pour du bon, non dans les auto-proclamations dérisoires mais dans la pratique, la marche vers le socialisme, en prouvant à tous que le grand capital détruit la nation alors que la classe ouvrière veut la sauver en la régénérant.

Si en effet, à l’initiative des ouvriers, des communistes et des forces franchement républicaines, un large bloc populaire réactualisant les principes du CNR, associait à nouveau, contre l’UE, les idées de progrès social, d’indépendance nationale, de coopération internationale, de nationalisation des entreprises stratégiques, de reconstruction des acquis sociaux, des services publics et du produire en France, bref, le projet fédérateur d’une République sociale, souveraine, laïque, fraternelle, une et indivisible territorialement, pacifique et fraternelle, alors oui, l’initiative sociale et politique changerait de camp !

Et si notre pays prenait l’initiative, y compris unilatérale au début, de sortir de l’UE-OTAN, alors ce serait, pour le plus grand bonheur de tous les travailleurs d’Europe, une crise majeure de la domination capitaliste en Europe ; cela activerait partout l’Europe des luttes, et cela créerait les prémices d’une crise révolutionnaire que les vrais progressistes n’ont pas à redouter, tant c’est au contraire la résignation actuelle qui est mortifère.

C’est au contraire s’il reste dans l’euro et l’UE que notre peuple ne s’en sortira pas, c’est si l’on n’en sort pas par la porte à gauche que notre pays « y restera ». C’est pourquoi, dans les conditions actuelles qui différent fort de celles de 1945, le but final du Front antifasciste, populaire et patriotique que résume le sigle « FRAPP ! » n’est en rien une sorte de compromis historique avec le capital. Il n’est pas davantage une étape interminable tendant à ajourner le socialisme. Il en est au contraire un ferment décisif puisque la domination capitaliste actuelle passe par la dissolution des nations et que l’action pour les reconstituer sur des bases progressistes heurte de front la domination du grand capital.

La signification rassembleuse de notre action

Pour cela, il faut combattre l’émiettement des forces communistes, ouvrières, républicaines, qui est le triste héritage de l’implosion contre-révolutionnaire et de l’opportunisme échevelé qui prédominaient durant les années 80-90.

Unir les communistes, tout d’abord. Rompant avec les excommunications ridicules, avec les chefferies de village et avec les auto-proclamations grotesques, unissons-nous pour aller aux entreprises sur la base des quatre sorties qui fédèrent les Assises, préparons ainsi par un travail pratique, fraternel, bienveillant, la future unité organisationnelle qui permettra le jour venu la renaissance du vrai parti communiste sans exclure un camarade, où qu’il soit aujourd’hui organisé. Ensemble parlons aux travailleurs aux métallos, aux cheminots, aux enseignants et aux hospitaliers en lutte, sans oublier les habitants des quartiers populaires et les étudiants, futurs salariés.

Unir, ensuite, les syndicalistes de classe en cessant d’ériger des barrières artificielles entre les communistes, expression politique de la classe ouvrière, et les syndicalistes rouges, expression sociale de la même classe. Face aux dérives euro-constructives des états-majors cultivant les demi-actions, l’union sans exclusive des syndicalistes de lutte est indispensable pour qu’advienne le « tous ensemble en même temps » sans lequel le monde du travail perdra jusqu’au dernier acquis. N’oublions pas qu’en 43, la CGT de Benoit Frachon a apporté sa contribution décisive au programme du CNR « Les Jours heureux » ; car l’indépendance syndicale n’a rien à voir avec l’apolitisme hypocrite, et oui, elle a tout à voir avec la rupture des liens d’euro-dépendance avec la C.E.S., avec l’UIMM et avec les dirigeants compromettants de la CFDT.

Unir les républicains patriotes qui rejettent à la fois le FN et l’UMPS et qui, comme nous, veulent sortir la France de l’euro, de l’UE et de l’OTAN sur des bases antifascistes. Face aux contrefaçons qui pullulent, il faut que les communistes fidèles à Croizat et à Manouchian, que les socialistes fidèles à Jaurès, que les patriotes fidèles à l’idée de la France libre mais rejetant les aventures impérialistes en Afrique, il faut que les républicains fidèles à Jean Moulin, multiplient les contacts. Aux communistes que nous sommes de comprendre que notre identité n’a que faire du repli, que la classe ouvrière est au cœur de la nation républicaine et laïque dans sa diversité politique, que nous devons tout faire pour que les Lordon, Sapir, Todd, etc., dialoguent publiquement avec nous tout en comprenant que la criminalisation du communisme historique est l’obstacle n°1 à l’union du peuple français contre ses prédateurs du capital.

Unir les forces internationalistes contre l’UE. Membre de l’Initiative européenne anti-UE aux côtés d’une trentaine de PC européens, le PRCF constate qu’un nombre grandissant d’organisations communistes et progressistes, en Espagne, au Portugal, etc., se prononcent désormais pour les 3, voire pour les 4 sorties. C’est seulement si les forces progressistes assument pleinement la lutte anti-UE que le terrain de la radicalité sera soustrait aux usurpateurs de l’extrême droite. Communistes, progressistes d’Europe, unissons-nous pour sortir de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et, le moment venu, du capitalisme dans une seule dynamique conquérante ! Républicains non communistes d’Europe, comprenez qu’il n’y a pas de salut pour les nations d’Europe tant que les vrais communistes, ceux qui n’ont pas mangé leur chapeau pour cheminer derrière le PS, continueront d’être exclus du débat, voire interdits et lynchés comme nos camarades ukrainiens. Sans une renaissance du communisme organisé en France, la nation s’évaporera et inversement, si les communistes ne savent pas réunir le combat de classe au patriotisme républicain, comme le firent Thorez et Duclos à l’époque du Front populaire, alors, les communistes seront marginalisés et le monde du travail connaîtra un nouvel esclavage.

Débattre et fédérer ; décembre 2015

C’est dans cet esprit que nous diffuserons largement à la fête de l’Huma l’appel de notre meeting, que nous débattrons avec un maximum de démocrates comme cela vient d’être le cas à Grenoble avec François Ruffin et comme ce sera prochainement le cas au café hyper-républicain de JL Pujo, ici présent. Et comme la renaissance de la France est inséparable de la renaissance communiste, chacun est invité à réfléchir à l’idée d’un meeting ou d’un grand débat commun, pourquoi pas à la Mutualité, en décembre 2015, pour fêter à la fois le 95ème anniversaire du congrès de Tours et le 20ème anniversaire de décembre 95, premier affrontement national entre les travailleurs et les tenants de Maastricht.

Amis et camarades,

Notre mouvement s’appelle les Assises du communisme. Mais quand on voit notre pays couché devant les diktats du MEDEF et de l’UE relayés par Macron, quand on voit le FN qui séduit dans les usines et les intégristes qui percent dans la les quartiers à l’abandon, quand on voit aussi en sens inverse les progressistes euro-critiques qui gagnent du terrain en France et en Europe, j’ai envie de dire : l’heure n’est sûrement pas à... s’asseoir ! Alors, oui, « Debout les communistes, debout les syndicalistes de classe, debout les républicains antifascistes, « tirons » tous ensemble pour que notre pays sorte sur des bases progressistes de l’UE atlantique et nous ferons d’une pierre deux coups : nous rendrons à la France sa liberté et au mouvement ouvrier sa force d’impulsion révolutionnaire. Union, action avec les communistes, avec les syndicalistes de classe, avec les vrais progressistes ! Ensemble, clamons que, pour que reviennent des Jours heureux, il faut sortir de l’UE ! et tous ensemble, brisons les chaînes de l’Union européenne !

Georges Gastaud - 30 mai 2015 - discours prononcé au Meeting organisé par les Assises du Communisme lors du rassemblement devant l’assemblée nationale pour les 10 ans du NON de 2005

Georges Gastaud est le secrétaire national du PRCF

source : http://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/30-mai-discours-de-georges-gastaud-secretaire-national-du-prcf/


Moyenne des avis sur cet article :  4/5   (11 votes)




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7 réactions à cet article    


  • doctorix, complotiste doctorix 19 juin 2015 16:13

    Comment on fait une moyenne de 4.6 sur 5 avec 5 votes ?

    C’est la TVA ?

    • Miona Miona 19 juin 2015 16:35

      @doctorix
       
      Même en étant nulle en math j’y arrive... (-_-)
      2 votes à 4 étoiles + 3 votes à 5 étoiles = 23 sur 25 = 4.6 sur 5 avec 5 votes.
       


    • doctorix, complotiste doctorix 19 juin 2015 17:05

      @doctorix

      J’ai compris : il y a les tièdes, avec une ou deux étoiles.
      Comme je regrette les plussages et les moinssages...
      Ça valait le coup de se défoncer, à l’époque, et les bons surnageaient au top5....
      Mais c’est comme pour l’Europe : on a le droit d’applaudir, pas de lancer des tomates.
      Et la médiocrité va devenir la règle.
      Tout comme l’Europe, vous dis-je !

    • taktak 19 juin 2015 17:40

      @Volpone
      tiens un facho qui vient chier sa haine et troller sa crotte.... ou l’inverse....Beurk

      A défaut d’argument, ils ne savent que faire cela. Salir, gueuler et taper.

      Je rappelle que Agoravox est ouvert à tout rédacteur, il suffit de proposer des articles. Ce que volpone (ex gnostic visiblement viré du site pour ses actes fangeux) ne fait pas.

      un conseil, volpone, proposez donc vos articles, comme cela, vous pourrez faire vos saletés dedans, en attendant d’être propre (si si, vous savez, vous pouvez y arrivez, à défaut, il y a des couches) sans dégueulasser agoravox !


    • doctorix, complotiste doctorix 19 juin 2015 19:59

      @Robert Lavigue

      Anar, neo con ou neo stalinien, on ne plusse pas un article, mais on le moinsse à la tronche sans le lire.
      C’est un job où on se fait des ennemis, qui trouvent là à se venger des vérités qu’on leur a balancées.
      A moins d’être dans le ventre mou, là c’est plus facile.
      C’est pourquoi il passe tellement de platitudes, qui n’excitent pas les extrêmes.
      Surtout, pas de vague, c’est le credo. Pour ma part j’ai 30% de publié, mais le vrai vitriol est aux oubliettes.
      C’est la démocratie totalitaire.
      Et je n’aime pas votre moustache.
      Allez, un de plus qui me moinssera.
      Ça tient à ça, rien de plus.

      Je vois que j’ai trollé l’excellent article de Gastaud, je le regrette, parce que c’est beau d’y croire encore comme ça..

    • eric 19 juin 2015 19:56

      "La victoire du 29 mai 2005, ce fut avant tout celle de la classe ouvrière puisqu’alors, 80% des ouvriers, 62% des employés, 62% des 18-25 ans, ont refusé la constitution européenne et à travers elle, la mortifère U.E. du capital. Déjà en 92, la majorité des ouvriers avaient voté Non à l’appel du PCF de Marchais et de la CGT de Krazucki.« 

      Qu’est ce qu’il ne faut pas lire.....

      La caractéristique historique du »vote ouvrier« c’est qu’il n’y en a pas....Les ouvriers sont caractérisés entre autre par leur taux d’abstention aux élections. Celui-ci est en baisse depuis 30 ans, mais reste de l’ordre de 70%.
      Mais ce chiffre est en réalité faussé. Il y a de l’ordre de 2 millions + d’agent public qui sont répertoriés comme »ouvrier« alors qu’ils sont sociologiquement des fonctionnaires et votent comme des fonctionnaires et pas comme des ouvriers. Ils ont longuement constitué les bataillons des soi disant »ouvriers communistes".
      Pire encore, les migrants n’ayant pas encore de droit de vote étant très représentés dans les catégories ouvriers, les chiffres cités ci-dessus sont en définitive encore trois fois plus absurde qu’ils n’y paraissent.

      Tout au plus pourrait on dire que 80% des 30% d’ouvriers qui ont exprimé un suffrage, parmi ceux qui ont le droit de vote, on voté contre la constitution européenne.

      Dans tous les cas de figure, il faudrait s’empresser de rapeller que ce fut donc, et entre autre pour cette raison, une victoire du Front national. Le fait que les coco soient intervenu en supplétifs des positions du FN, n’enlève rien au fait que quantitativement, c’est celui-ci qui venait en tête.

      Cela n’enlève rien au fait qu’il est très choquant que des manœuvres d’assemblée aient remis en cause un choix populaire clair.

      Cela éclaire les voies de l’avenir pour les gens en question : seul un ralliement plus massif des ex extrêmes gauches sur les positions Fn permettrait peut être à ces sensibilités de se faire entendre.

      Personnellement, je ne suis pas pressé de voir une convergente croissante entre ces deux populismes...


      • lloreen 20 juin 2015 09:52

        A mon humble avis, il faut déjà briser les chaînes de la division.
        Là où deux se disputent, un troisième se frotte les mains.

        Il y a la masse des salariés et le petit pourcentage représenté par les dirigeants de la City de Londres (les Rothschild et consorts), qui détiennent le contrôle de l’ argent et donc le pouvoir sur les nations.

        L’ Histoire a parfaitement démontré que quel que soit le choix politique opéré par la masse salariale, rien ne pouvait changer tant que les intérêts privés dictent leur volonté hégémonique.

        Je vous invite à lire cette excellente analyse dans le lien suivant.

        http://www.fileane.com/versreseauxpartie5/chers_ennemis/global_chersennemis _guerres.htm

        Extrait.

        "

        Les Rothschild ont financé les deux camps de la guerre civile américaine de 1861 à 1865. De Décembre 1860 à mai 1861, onze États dont le système économique reposait sur l’esclavage (les États du Sud) démissionnèrent de l’Union et constituèrent les « États confédérés ». Cela provoqua la guerre de Sécession, en avril 1861, contre les autres États de l’Union situés au Nord des États-Unis. Ce sont presque exclusivement des AGENTS DE ROTHSCHILD qui ont créé et fomenté la guerre civile. L’un de ces provocateurs fut GEORGES BICKLEY qui avait fondé les "CHEVALIERS DU CERCLE D’OR".

        Par l’intermédiaire de Bickley et ses chevaliers, la maison Rothschild insista sur les inconvénients que représentait l’Union pour les États confédérés. Dans les autres États de l’Union, par contre, les ROTHSCHILD, en se servant de « J.P. Morgan » et d’« August Belmont », mirent l’accent sur les avantages de l’Union. La banque de ROTHSCHILD de Londres finança le Nord, celle de Paris le Sud. Quelle affaire colossale pour les Rothschild ! On ne peut être que le vainqueur quand on finance les deux camps et qu’on leur fournit les armes. Quels étaient les vaincus ? Les américains, ceux des États du Nord et ceux des États du Sud.

        La famille Lehman fit une fortune en passant des armes au Sud et du coton au Nord. En 1861, les États-Unis étaient de nouveau endettés de 100 millions de dollars. Le nouveau président Abraham Lincoln se joua lui aussi des banquiers européens en faisant imprimer les fameux “Lincoln Greenbacks” pour payer les factures de l’armée du Nord. Le président LINCOLN qui avait percé le jeu refusa, en 1862 et 1863, de leur payer les intérêts qui s’élevaient à des sommes colossales. Il chargea, peu après, peu après, le Congrès de faire imprimer les dollars « Green Back » pour payer les troupes de l’Union.

        document  : 

        En 1862, par le vote du Legal Tender Act, Abraham Lincoln reviendra à l’art.1 de la Constitution et créera le dollar « Green Back ». C’est ainsi qu’il pu, sans augmenter la dette de l’état, payer les troupes de l’Union.

        Deux citations : « Le pouvoir des financiers tyrannise la nation en temps de paix et conspire contre elle dans les temps d’adversité » et « le pouvoir de l’argent essaiera de prolonger son règne jusqu’à ce que toute la richesse soit concentrée entre quelques mains »

        Otto Von Bismark, Chancelier de Prusse, suite à l’assassinat de Lincoln :

        « Je crains que les banquiers étrangers ne dominent entièrement l’abondante richesse de l’Amérique […]ils n’hésiteront pas à précipiter les États chrétiens dans les guerres et le chaos, afin de devenir les héritiers de la terre entière »

        Le 14 avril 1865, après son assassinat, son successeur Andrew Johnson suspend immédiatement l’impression des dollars Green Back, et revient au système précédent.

        Enfin dernier président à avoir essayé, tardivement de changer ce système, John Fitzgerald Kennedy. Le 4 Juin 1963, il signe l’Executive Order #11110 qui reprend l’art1 de la Constitution et se passe des services de la FED (nouveau nom de l’établissement en 1913 qui chapeaute la douzaine de banques privées) Gagée sur les réserves d’or et d’argent du Trésor, il fit imprimer 4,3 milliards de billets de 1,2,5,10,20 et 100 dollars.

        Le 26 novembre 1963, après l’assassinat de Kennedy, Lyndon B Johnson, nouveau président, suspend immédiatement l’ordre exécutif # 11110. Les dollars "Green Back" furent à nouveau retirés de la circulation et rachetés à un prix ridiculeusement bas par les banquiers centraux Morgan, Belmont et Rothschild.

        Plus aucun président n’apportera la moindre réforme au fonctionnement de la FED.

        fin du document : source : http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2011/04/07/2459192_les-dollars-green-back-ou-la-derniere-fois-ou-les-usa-furent-libre-financierement.html

         

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