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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Solidarité avec la Grèce - Le mouvement continue

Solidarité avec la Grèce - Le mouvement continue

« Désormais la solidarité la plus nécessaire est celle de l’ensemble des habitants de la Terre »[1]

L’association Per a Pace, Pour la Paix s’est rendue dans le cadre d’une action solidaire, en Grèce, du 1er juillet au 10 juillet 2015.

 

[1] Albert Jacquard

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Bus
Transformé en dispensaire itinérant

 

Les fondements même de l’association basés sur des valeurs de Paix, de Solidarité, d’Echanges entre les peuples amènent Per a Pace à une veille constante face aux situations particulières qui pourraient fragiliser et porter atteinte aux droits humains dans les différents pays du monde.

Son action s’est, depuis sa création, portée plus particulièrement sur les rives de la Méditerranée. Et depuis 1992, les actions de solidarité et culturelles se sont multipliées.

Si les échanges et les rencontres, de plus en plus nombreux, ont enrichi les relations et renforcé les liens permettant d’animer un réseau d’amitiés solides et sincères dans les Balkans, au Maroc, en Tunisie, au Burkina Faso et autres, ils ont aussi renforcé l’association dans son rôle d’alerte.

C’est pourquoi, Per a Pace s’efforce de rendre compte par des articles, des débats, des expositions, des manifestations, de la situation rencontrée sur place à chaque action.

Son objectif est, hormis la découverte d’un pays, de valoriser et de faire connaître les associations et leurs militants, les réalités de la vie quotidienne, les difficultés et les réussites, les femmes et les hommes qui, chacun à leur façon avec les moyens à disposition, œuvrent à construire un monde plus juste où l’humain dans toute sa dignité est au cœur des préoccupations.

Interpellée déjà par la situation politique et économique de la Grèce qui vit depuis plusieurs années une politique d’austérité sans précédent, l’association a entrepris de renforcer ses liens avec le monde associatif sur place.

Elle a ainsi répondu à une des nombreuses urgences sanitaires du pays et a organisé une action dans le domaine de la santé. Un bus, don d’une société de transport ajaccienne[1], chargé de matériel médical composé de fauteuils roulants, béquilles, fauteuil confort, déambulateurs, stérilisateur etc.[2] a ainsi pris la route le 1er juillet 2015 avec 6 bénévoles de l’association pour Thessalonique.

La victoire de portée historique, le 25 janvier 2015, du parti de Gauche, Syrisa, et les réformes anti-austérité annoncées par le gouvernement d’Alexis Tsipras couplées du déchainement, des Institutions européennes a muselé le vent de la révolte citoyenne qui commençait à « trop » soufflé, ici et ailleurs, ont précipité les événements en Grèce. A la veille du départ, les membres de Per a Pace étaient conscients d’arriver à un moment crucial et de vivre avec le référendum du 5 juillet 2015 un événement exceptionnel. Les Grecs étaient amenés à répondre par Oui ou Non (OXI) à la poursuite de l’austérité imposée par la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international avec l’acceptation du projet d’accord soumis lors de l'Eurogroupe du 25 juin 2015.

L’action concrète de Per a Pace qui a vu du matériel remis à l’association Esopou revêtait un caractère particulier tant son contexte était singulier, c’est pourquoi le parti est pris ici de décrire l’action de Per a Pace telle qu’elle s’est déroulée, du purement descriptif au purement émotionnel.

Et comme le disait Albert Jacquard[3] « L’important n’est pas que mon discours soit vrai, mais qu’il soit sincère ».

« D’Ajaccio il a fallu remonter sur Bastia pour embarquer et rejoindre Livourne, en Italie. La meilleure solution était de descendre sur Bari pour embarquer à nouveau et accoster à Igoumenitsa, en Grèce.

Notre bus annonçait clairement par les affichettes collées sur ses vitres, la mission effectuée : Solidarité avec la Grèce. Déjà le long de la route par des signes de la main et sur le port de Bastia, des personnes se rapprochent et s’intéressent à ce message. La discussion s’engage et nous pouvons mesurer l’intérêt porté à la situation nuancé malgré tout par un manque d’informations crédibles à leurs yeux. Nous nous rendons compte que les médias de masse sont bien suspects, dans les esprits, d’un certain parti pris.

Nous prenons le bateau à Bari et à cette époque de l’année, le bateau est plein, le temps des colos est arrivé. Après une escale rapide, le long des quais de l’île de Corfou, le petit port d’Igoumenitsa qui lui fait face se rapproche aux lueurs de l’aube.

Nous empruntons alors l’autoroute Egnatia Odos qui, avec ses différents axes, permet de traverser la Grèce dans toute sa largeur pour aboutir à la Turquie et desservir les Balkans.

Les 1ères actions de Per a Pace en Macédoine obligeaient, au début des années 2000, cette dernière à emprunter en compagnie de nombreux poids lourds une petite route de montagne sinueuse et de fait dangereuse pour arriver à Ioannina et au poste frontière de Florina, l’axe autoroutier n’existant pas.

Il y a peu de trafic sur cette autoroute impressionnante par sa modernité avec ses 177 ponts, ses 63 échangeurs, ses 73 tunnels. Nous sommes le vendredi 3 juillet 2015.

L’arrivée à Thessalonique, deuxième ville la plus peuplée en Grèce, se fait en soirée. Le peu de circulation et le peu de monde dans les rues de la périphérie de la ville nous interpellent. Une des militantes de Syrisa[4] que nous rencontrerons un peu plus tard nous explique que c’est la situation économique qui veut ça. Les gens n’ont pas d’argent à dépenser et sortent peu, de plus nous sommes à la veille du référendum et certains sont retournés dans les villages où ils ont l’habitude de voter.

L’hôtel où nous sommes hébergés se trouve sur une des avenues principales de la ville. Il est complet comme les autres hôtels qui se concentrent dans ce quartier. Des familles entières habitent les chambres et nous comprenons très vite qu’elles font partie des réfugiés, demandeurs d’asile. Des camions stationnent et déchargent des matelas aux portes des différents établissements.

En effet depuis janvier 2015 La Grèce, à l’instar de l’Italie, est confrontée à un afflux exceptionnel de migrants[5]. Les guerres, les conflits à répétition, les dictatures, la terreur, la misère, la détresse poussent sur les routes de l’exil des millions de personnes, hommes, femmes, enfants qui n’ont d’autres choix que de fuir. Les conditions de fuite se font au péril de leur vie et l’accueil, où qu’il soit, est bien souvent précaire et désastreux.

Nous rencontrons dès le lendemain, l’association Esopou et un des membres fondateurs du dispensaire social de Salonique, Alexis Bénos[6], médecin, membre du comité central de SYRIZA et actuellement, à titre bénévole, conseiller du ministre de la santé.

Il nous explique la naissance du centre de santé au lendemain de « l’Appel des immigrés, grévistes de la Faim » ou « l’Appel des 300 » qui a vu 300 immigrés commencer une grève de la faim, à Athènes et à Thessalonique de janvier à mars 2011. Ils réclamaient les mêmes droits politiques et sociaux que les travailleurs et travailleuses grec-que-s, leur régularisation et surtout une vie plus digne.

Le besoin d’une aide médicale a été plus qu’une évidence. Des médecins volontaires se sont alors engagés bénévolement pour apporter cette aide qui a continué et s’est organisée avec la création d’un service aux sans papiers.

Parallèlement et dès 2011 les personnes sans sécurité sociale ont été exclues du système de santé et se sont trouvées dans l’impossibilité de recourir à un médecin. Il faut savoir qu’au-delà d’une année de chômage, en Grèce, il n’y a plus d’assurance et 1/3 de la population grecque n’est plus prise en charge par la sécurité sociale

Devant la situation dramatique du service public de la santé en Grèce, démantelé systématiquement sous le joug des politiques d’austérité menées par le gouvernement et imposées par la troïka (FMI, Banque Centrale Européenne, Commission européenne), la solidarité s’est organisée et aujourd’hui 180 dispensaires autogérés existent.

Ils visent à offrir des soins à tous, grecs et migrants et à dénoncer les politiques antisociales.

Réputés « illégaux », les décisions sont prises, après discussion, en assemblée générale. Il n’y a pas de hiérarchie. Le fonctionnement se fait sur la base du bénévolat. Tout le monde est concerné et invité à se mobiliser. Le financement se fait par l’organisation de concerts, d’activités culturelles diverses, par des dons de médicaments, jamais de dons d’argent, nous ne voulons pas de « sponsors » nous dit Alexis.

Des soins, la distribution de médicaments et des collectes alimentaires sont assurées. Ce mouvement et la mobilisation qu’il a engendrée ont permis également la prise en charge gratuite dans certains hôpitaux de patients nécessitant des opérations, radios ou examens urgents.

C’est avec Eva et Eugenia que nous réglons les formalités quant à la prise en charge du bus qui déjà a trouvé sa vocation. Il sera transformé en petit dispensaire itinérant qui desservira les quartiers défavorisés plus éloignés et assurera la distribution de médicaments.

Elles nous emmènent ensuite dans un centre d’accueil de réfugiés et personnes en difficulté qui distribuent des repas où nous déposons les couvertures que nous avons emmenées. C’est là que le lendemain avec les membres de Syrisa nous attendrons le résultat définitif du référendum.

Mais nous sommes encore le samedi 4 juillet et les estimations sont timides. 50-50, rien n’est fait, il faut dire et c’est Maria, jeune militante du parti, qui nous explique que la semaine écoulée a été terrible pour les esprits.

Nous avons vécu ces derniers jours un terrorisme médiatique sans précédent, tels sont ses mots. Information, désinformation, rumeur, tout a été entrepris pour déstabiliser et installer le doute et la peur dans l’esprit des grecs.

« Une campagne de terreur orchestrée par des médias corrompus… »[7]

Alors Maria ne veut pas se laisser aller à un quelconque pronostic et elle nous semble, à notre surprise, plutôt pessimiste. Comme peut l’être Anna qui fait partie de la diaspora grecque installée en France et qui est venue pour voter, elle appelle de tous ses vœux le Non mais pense encore que le Oui peut l’emporter.

Comment peut-il en être autrement quand nous connaissons la portée et la responsabilité dramatique que certains médias ont, quand nous savons qu’ils ne sont bien souvent que le relais des politiques mises en place ! Là, les médias sont clairement mis en cause relayés par leurs confrères européens et nous en avons pour preuve les informations véhiculées en France sur nos chaînes de grande écoute (hélas) qui jusqu’à la dernière minute, l’évidence ne pouvant plus être niée à laisser croire que le Oui était majoritaire. Le fait est si caractéristique que de Corse, nous avons été appelés le soir même des résultats car personne n’arrivait à se faire une idée exacte de la situation.

Heureusement, des médias citoyens de plus en plus nombreux expriment la voix du peuple et resitue l’humain au centre des débats. Il est important et primordial de faire tourner et vivre les liens permettant de les connaitre le plus largement possible pour résister et conserver une vraie liberté d’expression.

Les militants de Syrisa, quant à eux, sur place ne se sont pas découragés et dans les rues, placardées sur chaque espace disponible, les affiches appelant à voter OXI-NON. Quelques uns investissent les placettes pour interpeller les passants à l’aide de haut- parleurs et appeler à refuser la poursuite de l’austérité.

Les rues sont calmes, pas d’affolement particulier, pas de longues files d’attente devant les distributeurs comme certains l’ont laissé croire.

Mais nous voyons bien la désespérance au travers certains regards et majoritairement chez les plus âgés.

Les retraités sont parmi les plus touchés par la politique d’austérité mis en place avec des retraites, diminuées de façon drastique, souvent les seules sources de revenus permettant de faire vivre enfants et petits enfants, rappelons que le taux de chômage des jeunes de moins de 25 ans dépasse les 50%.

Alors ils subviennent aux besoins comme ils peuvent, arpentent les rues et vendent à la sauvette des cartes postales, des ballons,…certains voient dans ce qui est à jeter ce qu’ils peuvent récupérer. Il faut vivre.

Dimanche 5 juillet 2015, les écoles sont ouvertes pour le déroulement du scrutin. Une journée dominicale comme une autre, il fait chaud. Dans la soirée, nous rejoignons nos amis de Syrisa, nous sommes déjà informés par la télé grecque de la tendance mais Maria ne veut toujours rien dire tant que les résultats définitifs ne seront pas officiels.

Le OXI est en tête et au fil des minutes de 51 il grimpe progressivement, à chaque clôture de bureaux de vote, pour atteindre 61%.

Une joie simple et bonne enfant anime les membres de Syrisa. C’est ainsi que nous les suivons et empruntons le boulevard de la Victoire jusqu’à la Tour Blanche située en front de mer où un rassemblement de grande ampleur a lieu.

Les visages sont émus, chacun s’étreint, la musique, les chants, tout cela se mêle en une joyeuse confusion ponctuée de klaxons amicaux. La fête est belle, digne et sans excès.

Nous apprécions au passage la banderole « Austerity game over ». Ils y croient enfin, le peuple grec a relevé la tête et s’est prononcé largement pour le NON à l’austérité, non à l’indignité, non au diktat de l’argent…

OXI OXI OXI…

Nous retrouvons Anna qui ne cache pas sa joie, oublié le pessimisme d’hier, tous les espoirs sont permis.

Alexis est là, il nous raconte la tension de la journée et nous explique que le vote est aussi un vote de classes car le NON l’a souvent emporté dans le milieu rural et dans les petites villes contrairement aux grandes villes. Il était d’ailleurs de permanence dans un bureau de vote où la tendance OUI était marquée, et il avoue avoir poussé un grand ouf de soulagement à la fin de la journée quand cela a été fini. Rassuré sur les forces et sur la détermination des citoyens mais lucide quand à la suite, la rencontre entre le chef du gouvernement Alexis Tsipras et les institutions européennes risque d’être tendue.

C’est sur cet espoir et regonflés nous-mêmes d’une nouvelle énergie que nous quittons nos amis de Syrisa. Les efforts sont à poursuivre et nous nous engageons dans la mesure de nos moyens à, en fonction des besoins exprimés, répondre à l’aide et à l’appui moral dont ils auront besoin.

Notre retour se fait via la Macédoine et la Serbie où depuis de nombreuses années nous avons des liens.

Cela nous permet de retrouver à Bitola (Macédoine) nos amis de la chorale Stiv Naumov, venus en Corse en juin dernier pour des représentations et la préparation d’un projet qui réunira plusieurs chœurs de différents pays dans une même voix pour la Paix. En Serbie, Sinisa, animateur de Zamir (Pour la Paix) à Sabac, présent en Corse en juin dernier également avec des lycéens d’une section théâtre est attentif à la situation en Grèce et nous partageons ensemble les dernières actualités. Nous rencontrons une des animatrices de la belle bibliothèque de la ville très intéressée par l’exposition de Per a Pace sur la Guerre 14-18 et les relations entre la Serbie et la France et plus particulièrement la Corse. D’autres projets en perspective comme nous les aimons parce qu’au-delà de la solidarité et de l’aide apportée, nous rencontrons de belles personnes.

C’est bien là le secret de l’engagement, à quelque endroit que nous aient porté nos actions, il y a toujours eu des sourires, des mots simples, des gens simples dans un même élan pour la Paix. »

Le 13 juillet 2015 un « accord » était conclu entre la Grèce et l’Eurogroupe. Le couteau sur la gorge diront les uns, une capitulation diront les autres… Les membres de Syriza rencontrés ces derniers jours sont déçus bien sûr, emportés dans un élan de renouveau démocratique et par des valeurs humanistes. Mais ils n’ont certainement pas abandonné ou abdiqué comme l’aurait voulu tous les représentants de la Troïka.

Ces détenteurs de la finance n’ont-ils pas tremblé qu’ils aient usé à ce point du mépris, de la menace, du chantage, de l’humiliation, de l’arrogance…

Ils ne pouvaient risquer une généralisation à d’autres pays d’idées incongrues voir subversives à leurs yeux, leurs bouches et leurs oreilles : Comment ! ils (le peuple) veulent vivre dignement, ils veulent travailler, se soigner, se loger, se nourrir, se parler, s’éduquer, accéder à la culture !!!

La Grèce a des arguments et le rapport rendu par la commission pour la vérité sur la dette grecque, à la demande de la très énergique présidente du parlement grec, Zoé Konstantopoulou, conduite par Eric Toussaint[8], du CADTM, est riche d’enseignements.

Ses conclusions[9] qualifient la dette dont le remboursement est exigé d’Illégitime, Odieuse, Illégal et Insoutenable. Des solutions alternatives sont possibles garantes des droits humains et de la dignité des peuples. Des perspectives sont viables hors de la ploutocratie.

La Grèce a été éminemment courageuse, avec Syrisa et le gouvernement Tsipras, quand elle a dit OXI-NON à l’austérité. Elle n’est pas seule dans cette lutte pour la dignité et chaque citoyen convaincu que tous les habitants de la planète ont le droit de vivre dignement sans manquer des biens les plus élémentaires à la survie doit s’engager pour que cesse l’esclavage programmé par l’argent.

Un constat encourageant avec de plus en plus de mouvements qui s’organisent, de citoyens qui s’animent, de voix qui s’élèvent, de médias citoyens qui dénoncent, pour réveiller les consciences et appeler à la solidarité internationale.

Aujourd’hui la Grèce a tracé un sillon, elle a montré la voie et obligé les institutions financières à se dévoiler un peu plus dans leur obstination à abattre Qui sur son chemin se mettrait.

Le citoyen doit être conscient que c’est sa seule mobilisation aujourd’hui qui peut faire la différence.

 Il est tout à fait possible de construire, n’en déplaise aux détracteurs déjà en embuscades, un autre monde ou chaque être humain aurait de quoi vivre dignement au sein d’une économie juste et soutenable.

Per a Pace engagée depuis près de vingt cinq ans dans cette voie continuera et mettra tout en œuvre, en fonction de ses moyens, pour aider dans le monde à une Paix juste et durable.

Elle n’oublie pas la Palestine et les habitants de Gaza qui jour après jour se réveillent dans une prison à ciel ouvert, subissant de nouvelles attaques qui tuent jusqu’au plus innocent.

Elle n’oublie pas tous les peuples qui vivent la violence et la barbarie au quotidien qu’elles soient physiques ou morales.

"Mon idéal le plus cher a été celui d'une société libre et démocratique dans laquelle tous vivraient en harmonie et avec des chances égales. J'espère vivre assez pour l'atteindre. Mais si cela est nécessaire, c'est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir."

Nelson Mandela[10]

 

[1] Autocars Santoni

[2] La grande majorité des dons envers l’association proviennent de particuliers et d’entreprises locales. 

[3] Albert Jacquard 1925-2013 – Chercheur et humaniste français de renom.

[4] Syrisa : parti politique grec de gauche

[5] Depuis janvier 2015, 78000 entrées de migrants en Grèce (chiffre à début juillet)

[6] Alexis Bénos : Voir article comment on démantèle la sante publique en favorisant le privé.

  1. Monde Diplomatique – Août 2015 « Leur seul objectif était de nous humilier » Yanis Varoufakis

 

[8]Eric Toussaint : porte-parole du réseau international du CADTM, Comité pour l'Annulation de la Dette du Tiers Monde.

[9] Voir cadtm.org/Synthese-du-rapport-de-la commission pour la vérité sur la dette grecque.

[10] Nelson Mandela : 1er Président de la République d’Afrique du Sud de 1994 à 1999. Prix Nobel de la Paix en 1993 pour sa lutte contre l’apartheid.

 

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OXI - NON
61 % au référendum du 5 juillet 2015
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Pharmacie du dispensaire
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Dispensaire Thessalonique
Affiche des « 300 »

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8 réactions à cet article    


  • Quelque part en face de la Grèce ... Barbu le négrier appelle Frontex ...
     
    « Eh ! les clowns Frontex, j’ai envoyé 3 barcasses de viande capitaliste. Magnez vous de réceptionner ! Y a que pour 10km de mazout dans le colis ...NacchchchcDin bebek ... »
     
    Puis Barbu appelle Valls ....
     
    « Eh ! Manuelo le guignol , attailllll , imprime du papier cul d’identité benête, un lot arrive pour tes maîtres, et prévient la bétonneuse Duflot ! Fisssssa ! »
     
    Alors la princesse bobo de l’Hildago se met à tortiller du cul devant les caméras et flatte son ego en pleurant sur les beaux jeunes esclaves avec de belles dents (et de grosses ...), qui ont abandonné leurs pauvres parents aux mains du dictateur sanguinaire, où qui à 4 millions de syriens (soit 500000 hommes), n’ont pas vraiment l’éthique du soldat, face à 30000 barbus. Préfère pleurer la morale droitdelhommiste et se vendre au Seigneur Capitaliste ... juste des lâches !
     


    • bourrico 7 11 août 2015 10:24

      @Genre parmi les genres du Benêtland, auge-colonie du GlobalState

      Essaies au moins de troller en Français..... à défaut de te la fermer.

    • Algunet 7 août 2015 22:42

      Euh ! la Grèce... tout le monde s’en FICHE (Désuet) Hollande a sauvé l’EUROPE (majuscules obligatoires, drapeaux _ étendards _ musique et tout le tralala !!!)

      Affaire réglée jusqu’en 2017
      Et après... les régions françaises (la France n’existant plus) s’en tapent !

      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 8 août 2015 08:45

        Si la Gauche européenne en est là, c’est que ses analyses et sa stratégie sont mauvaises. Il n’est pas possible de réformer la construction européenne, tout a été verrouillé par l’article 48, qui impose l’unanimité des 29 pays.


        L’autre illusion, c’est de croire que les peuples européens vont se mobiliser pour sauver l’ Europe des banksters, qu’on leur a imposée et qui les a ruinés. Rêve !

        L’auteur ferait mieux de s’informer sur la nécessité de sortir la Grèce (et la France) de l’euro, au lieu se se bercer, et de nous bercer, d’illusions :
        « Pierre Laurent, la Grèce et les mensonges » par Jacques Sapir.

        Et de s’informer aussi sur la nécessité urgente de sortir de la construction européenne pour retrouver la souveraineté, afin que les gouvernements puissent faire des politiques intérieures nationales, ce qui leur est interdit, s’ils restent dans l’ UE.

        Car c’est bien ce que Tsipras et Varoufakis voulaient faire : une politique nationale intérieure, dans l’intérêt général du peuple grec ! C’est interdit, il faut faire des politiques européennes au bénéfice des banksters et des multinationales.

        Si vous aviez demandé à l’ UPR, on vous l’aurait expliqué. mais vous préférez vous bercer d’illusions. Site UPR.fr : « Syriza n’est bien qu’un leurre européiste ».

        • zygzornifle zygzornifle 9 août 2015 17:21

          c’est bien beau mais le gouvernement Français n’a aucune solidarité vis a vis de ses nécessiteux bien de chez nous , 10 millions de sans emplois, 8,4 millions de citoyens sous le seuil de pauvreté , des retraités faisant les poubelles car touchant juste 700€ par mois malgré une vie de labeur et des dizaines de milliers d’€ d’impôts et de TVA payés et partis en fumée dans les caisse de l’état , 400 000 SDF (chiffe certainement faux) 31 000 enfants mineurs dormant dans les rues , fait pas bon être Français en ce moment, hélas mieux vaut être migrant et se faire assister par des assos ...... On ne voit jamais nos pauvres a nous passer a la télé c’est pas vendeur .....


          • jacques casamarta 11 août 2015 10:21

            La solidarité, n’est pas un don, elle est un engagement... C’est un vrai et sincère travail de solidarité qui nous est donné à travers cette action, cet article. 

            La solidarité peut prendre plusieurs formes et celle-ci, permet aussi la rencontre et l’échange, elle amène à mieux comprendre les situations. C’est un vrai témoignage sur un vécu que nous avons avec cet article, loin des discours incantatoires de ceux qui critiquent souvent, sans même connaitre le pays, les gens, la situation... 
            C’est donc un bon moyen pour lutter contre les fausses représentations, car la situation de la Grèce est bien loin des clichés que les médias entretiennent. 
            Sur la question plus proprement politique, l’Europe, vient de réaliser une « Coup d’Etat » contre la Démocratie et la Grèce. Cela nous concerne... La solidarité prend là tout son sens. 

            • jacques casamarta 11 août 2015 18:40

              Il y a de l’information sur la Grèce aujourd’hui, mais il est parfois difficile de se faire véritablement une idée... Le site du Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde (CADTM) cité dans cet article donne des éléments qui permettent une bonne compréhension du problème. Il y a des articles qui donnent la position d’Eric Toussaint, mais aussi de Varoufakis, et d’autres, forts intéressants. 


              • jocelyne 12 août 2015 12:58

                que la Grêce se comporte dignement , cad en faisant un bras d’honneur ( et montre ainsi l’exemple aux suivants....) et j’aiderais, tant qu’ils se couchent, ils n’auront pas un cent de ma poche.

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