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Accueil du site > Tribune Libre > Un voyage d’initiation

Un voyage d’initiation

Ce pourquoi le travail dans un hôpital psychiatrique m'a tant attiré est dû à mon parcours personnel lors d'un voyage initiatique ; d'une aventure humaine, du genre de celles qui font grandir.
Voilà pourquoi il me paraît important que j'évoque cette partie de ma vie afin de comprendre pourquoi j'en suis arrivé à soigner des malades mentaux.
Maintenant une autre histoire....

 Trois amis de fac ont décidé un jour de partir en vacances dans l'Europe de l'Est pour aller à la rencontre de gens de pays inconnus.

 Drôle de vacances, ou plutôt quelle aventure, ce n'était pas gagné d'avance, nous étions inexpérimentés, mais avec une insouciance et une énergie propre à des jeunes qui veulent apprendre de l'autre, donc de l'inconnu.

 La peur des étrangers génère des attitudes de rejet et ceux que l'on ne veut pas rencontrer de peur d'être remis en question, de la crainte patente du changement possible. Mais ce changement était inévitable et nous allions à cette rencontre avec ce changement vital à notre construction.

 Toutes les rencontres avec ces étrangers êtres humains nous ont encouragé à aller de l'avant. Il faut préciser que nous étions tout les trois d'origines très différente.
Alain d'origine juive ; Bouchaib, arabe, français non musulman ; et moi, breton athée et pas farouche ; Quelle équipée, nous étions amis et c'était le plus important.

 Tous les trois ont affronté l'inconnu dans la vieille bagnole empruntée à ma mère, direction la Yougoslavie.
Première étape à Belfort, dans une auberge de jeunesse, une rencontre avec le gérant des lieux, lui presque pas efféminé nous raconte son aventure aux latrines au moment du petit déjeuner ; super sympa et bon appétit !

 La veille, il avait accueilli un groupe de vingt personnes d'un âge moyen de 50 ans, tous cultivateurs, et à sa grande surprise lors de la régulière tournée du matin pour vérifier que tout est en ordre, il est tombé sur quelque chose qu'il n'avait jamais vu, ni même imaginée. 
Ses mots furent très crus pour nous décrire ce qu'il avait vu lors de sa tournée dans son établissement « il y avait du caca d'un mètre au-dessus de la cuvette des cabinets »...
 Ma réponse à cette incompréhension de notre hôte fut la suivante : « celui qui a fait çà devait être très grand, il a dû manger un truc pas frais et quand il s'est penché pour s'installer sur le trône, il a lâché la purée, c'est normal, non ! »

 Ensuite, nous sommes entrés en Suisse, un très beau pays de montagnes et de vallées luxuriantes, de rivières, de lacs, là nous n'avons fait aucune rencontre et nous avons fui ce pays magnifique, pratiquement déshumanisé.
Direction l'Autriche pour retrouver un cadre splendide et une froideur de la part des habitants ; pourtant je sentais qu'il m'était possible d'entrer en relation avec quelques personnes car je parlais allemand couramment.

 Nous étions aussi impatients d'arriver en Yougoslavie en passant par l'actuelle Slovénie, pays de montagnes, de lacs et de rivières. Une pause s'imposait afin de se remettre en état physique pour poursuivre notre périple, c'est à Bled que nous avons posé nos carcasses et nos sacs à dos, auprès d'un lac, dans cette petite ville.
 Comme d'habitude, l'auberge de jeunesse nous abritait et celui qui gérait était un quadragénaire très sympa qui fumait de tout, il avait une aversion pour l'eau, il préférait des boissons alcoolisées....
 Ce séjour à Bled nous a donné envie d'aller plus loin, et ensemble nous avons décidé de rejoindre Istanbul.

 Direction Zagreb en Croatie, un de mes amis était originaire de cette très belle région. Après une courte escale, et attirés par notre destination finale : la Turquie, nous atterrissons à Belgrade en Serbie.
Une ville magnifique avec une forêt en pleine ville dans laquelle nous avons dormi à la belle étoile ! Pourtant nous nous sommes présentés à l'auberge de jeunesse pour y être hébergés, mais nous avons constaté qu'il s'agissait d'une maison de passe dirigée par des maffieux.

 La nuit à la belle étoile fut mémorable, tout trois couchés côte à côte, près de la voiture. Alain allongé entre Bouchaib et moi parce qu'on entendait des hurlements de loups ! Cela nous a stimulé à aller voir ailleurs et nous avons repris la route vers la Bulgarie via Nis, la dernière ville de Serbie avant la frontière.

 A la frontière entre la Yougoslavie et la Bulgarie, il nous fallait acheter les Lev de ce pays, cette monnaie n'était pas échangeable dans d'autres pays, en gros nous devions échanger le minimum pour traverser le pays jusqu'à notre but : Istanbul.
 Bouchaib lui avait emporté tous ses papiers officiels dont il n'avait pas besoin !  
 La traversée de la Bulgarie fut cocasse et très surprenante car c'était à l'époque du stalinisme dans ces pays de l'est de l'Europe. Nous nous sommes posés dans une petite ville en quête de nourriture et d'hébergement, nous sommes tombés sur ce qu'on appelle chez nous une brasserie, mais cela ressemblait plutôt à une sorte de cantine pour travailleurs.
 Cependant nous y avons bien mangé pour pas cher du tout, et en plus nous avons pu communiquer avec ceux qui prenaient leurs repas dans cet endroit, ils connaissaient un genre de château qui servait de camp de vacances pour des jeunes étudiants qui étaient en uniforme.
Afin d'y passer la nuit, nous devions nous présenter à la directrice de ce centre de vacances qui nous a reçus chaleureusement dans son bureau . Problème, elle ne parlait que sa langue maternelle (le bulgare), malgré cela nous avons essayé de communiquer : Alain en anglais, Bouchaid en arabe, et moi en breton.
 Aucun résultat par rapport à la communication orale, nous n' étions cependant capables de nous exprimer par la gestuelle, mais surtout par le regard et le rire, et grâce à cela nous pouvions nous comprendre, le tout dans la bonne humeur.

 Nous avons passé une super nuit dans ce lieu magique et magnifique par sa beauté naturelle. C'était une première expérience de communication non verbale, mais surtout nous avons ressenti une sorte de fraternité authentique de la part de ces personnes que nous avons rencontrées dans ce pays pauvre sous le joug d'une dictature stalinienne. À ce moment nous avons compris quelque chose de très important, il est idiot de faire des amalgames entre un peuple et ses dirigeants.
Bouchaib y fut très sensible.

 Ensuite direction la frontière Bulgaro-Turque, nous avions tellement hâte d'y arriver que nous avons filés sans nous arrêter, même pour pisser ! Nous étions morts de rire lorsque Bouchaib se soulageât par la vitre ouverte et nous avons continué à rouler
jusqu'à la frontière.

 À cette époque nous ne pouvions pas échanger nos devises bulgares contre la monnaie Turque. Alain et moi avions dépensé tout notre fric, mais Bouchaib non, il lui restait l'équivalent de 200 francs qu'il a dû dépenser en achats d'alcool, essentiellement avant d'arriver en Turquie.
Avant d'arriver à Istanbul , Bouchaib a goûté à toutes ses bouteilles d'alcool, parce qu'il ne savait pas ce qu'elles contenaient, vu que l'étiquette était écrite en alphabet russe.
 Après 100 Km, nous entrions dans cette ville mythique, mais dans quel état !
Nous avions tous goûté aux différents breuvages de notre ami. Il fallait impérativement que nous trouvions une sorte d'asile dans ce pays inconnu.. dur...dur.. dans notre état d'ébriété, même pas présentables, nous étions tous les trois pleins, mais toujours mondains.

 L'auberge de jeunesse était un immeuble avec un restaurant au rez-de-chaussée, des sanitaires communs mais impeccables, pour nous c'était du grand luxe. Problème : Bouchaib n'étant pas habitué à la consommation excessive et massive d'alcool, il était limite grave, de plus c'était le début du ramadan ! Un mec avec un look arabe, complètement ivre et qui jette de l'eau dans le couloir (il était posté près des lavabos) Alain et moi nous étions à ses côtés pour le protéger, vu son état d'ébriété, il se mettait en danger.
 Nous avons rencontré un étudiant Turc ce soir-là qui nous a invités chez lui dans un grand studio d'à peine 40m2, en plein cœur de cette ville magique, contrastée et cosmopolite.
 Nous avons parlé, échangé nos idées sur tous les sujets ou presque, sur nos cultures différentes mais pas incompatibles, sur la religion et aussi sur la politique.
 Au sujet de la sexualité, nous ne voulions pas aller trop loin dans la provocation, nous avions tellement échangé et partagé le narguilé qui devait contenir cette plante médicinale appelée Cannabis je suppose, vu l'état dans lequel nous sommes rentrés à l'auberge de jeunesse.
 Le lendemain nous avions décidé de nous rendre aux bains turcs dans le superbe hammam d'Istanbul, tout en marbre, quel pied ! Après une demi-heure passée dans cette pièce surchauffée et très humide, genre sauna, nous sommes passés au rinçage à l'eau tiède qui nous a paru presque froide, c'était comme un réveil du corps après une période de léthargie.
 Nous entendions les gémissements de notre camarade sous les massages du sumo Turc ; nous étions aux premières loges pour assister à cette torture, en sirotant notre thé sur un lit confortable.
 À la sortie du hammam nous nous sentions totalement décontractés, voire même ralentis, calmés, même la chaleur ambiante ne nous gênait pas du tout.

 Une petite promenade dans le grand marché couvert, puis la visite de la mosquée bleue qui nous a procurés de la fraîcheur et de l'admiration devant la beauté des fresques que nous offrait ce magnifique site.
 Cette journée nous a épuisés et affamés ,direction le restaurant de l'auberge de jeunesse qui proposait des plats typiquement turcs, pas chers mais ô combien délicieux.

 Le lendemain, après avoir compté nos sous et estimé ce qu'il nous fallait de carburant afin de rentrer chez nous, il fallait que nous partions rapidement et aussi faire un trajet plus court que ce que l'on avait prévu.

 Pour le retour un peu précipité, nous avions décidé ensemble du trajet à suivre : rejoindre la Grèce, puis longer la côte adriatique jusqu'à l'Italie qu'il nous fallait traverser le plus vite possible afin de faire le plein de carburant ; nous n'avions plus d'argent et il ne nous restait que mon carnet de chèques que je ne pouvais utiliser qu'en France.

 La traversée de la Grèce fut très brève, juste quelques arrêts pipi, rien de bien intéressant à raconter. Nous avons donc rallié Skopje, Capitale de la Macédoine yougoslave.
 Cette ville du Sud de la Yougoslavie qui a supporté de nombreux tremblements de terre dévastateurs ; Skopje fut reconstruite plusieurs fois, et ça se voit ! Puis nous avons rejoint la côte adriatique en longeant l'est de l'Albanie ; ce fut encore une expérience surprenante tant par le paysage que par les rencontres avec les gens ou les animaux.

 La route ou plutôt la piste qui longeait cette frontière nous a aussi réservé des surprises ; des douaniers Albanais nous ont arrêtés en pleine nuit pour un contrôle de routine. La réaction de mes compagnons devant cette situation fut révélatrice de leur personnalité , il n'y avait aucune raison d'avoir peur ou de paniquer, tout s'est passé tranquillement, et nous avons continué notre périple, relativement périlleux, le but étant de quitter cette zone le plus vite possible.
 Encore une envie de pause pipi, nous stoppons en pleine montagne, et au moment de sortir de la voiture, une meute de loups traverse la route, encore un instant magique, mais nous devions tout de même nous soulager et après une dizaine de Kilomètres enfin nous avons trouvé l'endroit pour lâcher nos sphincters en toute tranquillité.

 Maintenant notre objectif était de rallier la Yougoslavie, ce qui fut fait, mais au prix d'un manque de sommeil, étant le seul pouvant conduire. Heureusement la solidarité qui nous animait nous a permis d'arriver à bon port parce que mes deux amis se sont relayés pour me surveiller afin que je ne m'endorme pas au volant.
 Arrivées à Titograd (ville frontalière de l'Albanie) nous n'avions pas le temps de nous attarder à cause d'un besoin vital de rentrer en France car il ne nous restait l'argent liquide que pour assurer l'essence pour notre retour en France où je pouvais faire le plein du réservoir grâce à mon carnet de chèques.

 La fatigue aidant et le magnifique paysage de cette côte adriatique nous ont naturellement imposé de nous arrêter au bord de la mer. Alain et Bouchaib ont dormi dans la voiture, personnellement j'ai préféré dormir à l'extérieur dans mon duvet qui commençait à avoir une haleine de hyène ! Mais j'ai mieux dormi que mes coéquipiers étant à l'air vivifiant marin ; et le lendemain au réveil, il nous fallait tracer au plus vite vers Dubrovnik, et nous nous sommes posés dans cette magnifique cité où nous avons assisté le premier soir à une manifestation rituelle sur la place centrale de la ville. Tous les soirs la population se retrouvait pour marcher ensemble, toujours dans le même sens concentrique, et toujours ensemble.

 Bien sûr le but de cette démarche commune consistait à communiquer, à se parler, et parfois il arrivait de voir des groupes de personnes échanger des mots et souvent des phrases et se rejoindre.
 Nous avons eu du mal à quitter cette Cité époustouflante, belle et surtout belle à l'intérieur, dans l'esprit de ses habitants.
 Puis direction de l'Italie, vers la frontière juste après Rjieka en Slovénie, mais juste avant l'Italie, nous fûmes arrêtés par des policiers yougoslaves pour un excès de vitesse.
Après réflexion nous avons compris qu'il s'agissait d'une banale opération de racket ; ils ont pris nos passeports et nous ont précisé qu'ils ne nous les rendraient que si nous payons l'amende de 300 dinars. Alain a dû se dire « quels connards ces Slaves » ; il a pété les plombs, et les a insultés !
 Nous ne parlions pas leur langue, eux ne parlaient pas le français, mais ils ont entendu les insultes qu'avait proférées Alain à leur encontre, s'ensuivit un scénario plutôt dramatique et très anxiogène pour nous trois.
 Ils ont pris notre ami par le « colbac » et l'ont plaqué contre leur fourgon de police ; ils étaient capables de l'emmener et nous autres avec, il fallait faire quelque chose.
 Les 300 dinars que j'avais en poche les ont calmé, puis ils sont partis et nous aussi pour gagner l'Italie. …. OUF !
 Après avoir passé la frontière Yougo Italienne, nous devions passer pas loin de Venise.
 Le passage de la frontière italienne fut ressenti par nous trois comme un soulagement, une sorte d'euphorie nous habitait et nous a amené à dépenser le peu d'argent qui restait pour nous arrêter en chemin à Venise.
 A l'entrée de la cité des doges, il y a un rond point très grand qui desservait des parkings à plusieurs étages, payants, les prix des places étaient affichés.
 Après avoir fait au moins 5 tours pour chercher à entrer dans la ville en voiture, nous réalisâmes qu'aucune voiture ne pouvait circuler à Venise, une cité lacustre ! Nous nous sommes dit qu' heureusement le ridicule ne tue pas , la fatigue du voyage, la richesse des rencontres, qu'elles soient amicales ou délicates nous ont permis de justifier cette erreur d'appréciation.

 Bref, nous roulions vers le col du mont Cenis, la frontière avec la France, non sans s'arrêter en route pour remplir notre panse dans un petit resto pour un plat de pâtes et souffler un peu. 
 La douane se trouvait au sommet du Col, une petite maison, une barrière levée, personne en vue, et nous, comme des idiots microcéphales, étions à l'arrêt, attendant qu'un douanier se présente à nous pour les formalités usuelles ?

 Quelques cigarettes plus tard et l'envie de rentrer chez nous, c'était reparti, il nous restait encore environ 800 Km à faire, mais nous avions la possibilité d'utiliser mon chéquier pour poursuivre notre route en toute quiétude . Pendant ces quelques heures nous avons parlé de ce que nous avions appris de ce périple riche de rencontres, du coup, n'ayant pas vu le temps passer, nous étions enfin arrivés, Bouchaib et Alain regagnaient leur piaule universitaire et quant à moi il me restait encore 50 Km pour rentrer chez mes parents.

 Ce sont les soubresauts du véhicule sur le bord de la route qui m'ont réveillé, ma première vision au réveil c'était une vache, je longeais la clôture d'un champ, revenu sur le bitume, musique à fond, vitres baissées, quelques clopes, puis arrivée à bon port, Ouf !
Le lendemain, après un très gros dodo, je retrouvais mes acolytes en pleine forme ; et nous avons parlé de ces rencontres pendant cette aventure, nous avions le même avis, les mots-clé qui ont été évoqués pendant cette longue discussion furent : Liberté, Fraternité, Solidarité, humour, dérision, communication, amour de vivre.


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6 réactions à cet article    


  • bakerstreet bakerstreet 27 août 2015 23:56

    Je vois pas trop le rapport entre le travail en psy et les brides d’un voyage, sans doute émouvantes pour vous dans le souvenir, mais dont l’intérêt n’est pas trop évident. 

    Avez vous lu « l’usage du monde », de Nicolas Bouvier ? 
     Les lumières et les guirlandes qu’on a dans la tête, au retour de vacances, ne sont pas si enthousiasmantes pour l’assemblée qu’on le voudrait ! 
    Il est très difficile de passer de son 3D personnel, de ses illuminations pour allumer la passion chez les autres.
     Aussi difficile que de faire partir un feu de bois avec deux silex, une belle légende d’ailleurs, pour faire jaillir des ombres et des lumière sur les murs de la grotte. 
    Pourtant il y aurait surement matière, mais faudrait retravailler le texte, détailler un moment précis de l’aventure, au lieu de brasser trop de lieux, de gens. Faire parfois dans l’épure, comme un dessinateur, un pêcheur à la ligne. 
    Ce qu’on trouve génial, au réveil, il vaut mieux parfois l’oublier ; comme chez les psychotiques qui se prennent les maîtres du monde dans leur délire. Et finalement préférer le mensonge, l’embardée, pour mieux dire la vérité

    • Philippe Stephan Philippe Stefan 28 août 2015 10:35

      @bakerstreet
      .
      Une réponse de la personne (Y.D 82 ans) qui à effectué la saisi de se texte manuscrit et qui n’a pas de compte avox.
      .
      Effectivement on ne comprend pas le rapport entre le choix du métier en psychiatrie avec le texte.
      Il s’agit avant tout d’une sympathique virée de copains dans l’Europe des année 70 laissant chez le narrateur un sentiment de liberté absolue.
      Un récit qui fait surgir des souvenirs d’une bande de trois jeunes en vadrouille émerveillés par la beauté des sites visités ,du culot ,de l’amitié ,d’un désir forcené de rencontres avec les autres au-delà des frontières de l’ancienne Europe avant Schengen ,une aventure qui laisse au la nostalgie d’un bonheur perdu ,la jeunesse.
      On aimerait voir sur ce site des récits aventureux ,humoristiques,généreux ,plutôt que des éternelles vomissures haineuses déversées par des aigris de la politique.On veut du rêve de l’enthousiasme,de la découverte ,du beau ,de la musique , du vent , de l’espérance...de la jeunesse quoi !
      .
      voila message transmis
      Christian Deschamps


    • bakerstreet bakerstreet 28 août 2015 15:18

      @Philippe Stefan


      « On aimerait voir sur ce site des récits aventureux ,humoristiques,généreux ,plutôt que des éternelles vomissures haineuses déversées par des aigris de la politique. »

      Voilà la description d’un monde binaire et assez caricatural, dans lequel vous vous mettez du bon coté, créant un effet d’humour involontaire, dans la représentation du héros, et des salauds. A mon humble avis, la poésie, l’esprit d’aventure, la jeunesse, ça ne tient pas forcément dans un publicité « hoolywood chewing-gum », ou dans une affiche d’ « easy rider » si vous voyez ce que je veux dire.
      Je ne sais pas s’il y a des bonheurs perdus, mais il y en a surement à retrouver. Les kilomètres et les années n’ont rien à voir la dedans. Un imbécile reste un imbécile au bout du monde, que le portique du RER soit situé à Paris ou à Tokyo. Ce monde s’uniformise de plus à toute vitesse. Mais la qualité du regard fait la différence. Peut être qu’il lui faut maintenant des échasses pour voir, ou imaginez ce qu’il y a de l’autre coté des murs, de plus en, plus nombreux. Prenez Pesoa, par exemple qui a fait toutes ces chroniques sans bouger de Lisbonne, et qui est universel. Quand à Rimbaud, il a arrêté d’écrire et je dirais même de rêver quand il a commencé à voyager. 



    • Philippe Stephan Philippe Stefan 28 août 2015 10:46

      L ’auteur de l’article est toujours dans la brousse ;il court toujours...... smiley
      même pas de portable pour le joindre le bougre..
      mais je lui ferait part de vos remarques dés qu’il daignera sortir son museau de la foret de bretonne.
      Christian Deschamps.


      • bakerstreet bakerstreet 28 août 2015 15:42

        @Philippe Stefan
        La schizophrénie littéraire a crée quelques perles, comme celle du docteur Jykell et de mister Hyde, de Stevenson qui créa de nouveau un double sympathique, avec son ânesse Modestine. La bien nommée. Voilà le type même de récit de voyage enthousiasmant, à deux pas, dans les cévennes !


      • Philippe Stephan Philippe Stefan 28 août 2015 17:24

        @bakerstreet
        .
        Il n’y a pas de schizophrène ici, en tout cas,les personnes intervenants sur mon compte
        existe belle et bien .
        .
         
        .
        un partage de compte c’est pas pratique,mais tout le monde n’a pas d’ordinateur ni de compte
        sur avox ,je leur donne la parole ce qui n’est pas si simple .La gestion du profile est bordélique
        les délais de changement ne sont pas fixe, donc impossible a prévoir .
        .
        Deschamps christian

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