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Comment conjurer la crise en Algérie ? : L’avis pertinent des experts

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a estimé que la crise actuelle constitue une opportunité pour l'Algérie afin d'opérer un cap vers une économie portée par le travail et la création des richesses.

 

Dimanche 20 septembre a eu lieu une réunion importante. Il s'agissait de se pencher sur la situation économique actuelle à la lumière des bouleversements que connaît la scène économique énergétique et politique internationale. Nous vivons en effet, une ère où l'énergie est devenue une variable d'ajustement des stratégies géopolitiques. La majorité des conflits a un soubassement qui a pour enjeu la disponibilité ou non de l'énergie. Les nations du monde doivent faire le choix d'une nouvelle ère énergétique.

Comme noté dans la note conceptuelle du Conseil National Economique et Social (CNES) : « Le retournement spectaculaire du marché international des hydrocarbures, a fortement impacté les indicateurs fondamentaux de l'économie nationale (déficit budgétaire en hausse constante, réserves de changes en baisse, trend inflationniste avéré, etc.), soulignant ainsi la forte vulnérabilité de notre économie aux chocs exogènes, notamment ceux résultant des fluctuations des cours internationaux des hydrocarbures et des denrées alimentaires. La croissance économique a été, jusqu'à présent, essentiellement tirée par la dépense publique, financée par les revenus des hydrocarbures.

Toujours d'après le Cnes, « les stratégies propres à renforcer la résilience de l'économie nationale, par une atténuation de son excessive dépendance nécessitent d'allumer de nouveaux moteurs de croissance, diversifier l'économie et la rendre compétitive en même temps que veiller à une répartition équitable des fruits de cette croissance, notamment par une politique pertinente des transferts sociaux, Face à l'amenuisement de ses ressources et aux multiples défis qui lui sont imposés par les bouleversements du marché pétrolier mondial, l'Algérie n'a d'autre alternative que celle d'adapter ses moyens aux besoins socio-économiques, mais aussi d'optimiser les instruments de sa croissance, en tenant compte de l'évolution des paramètres macroéconomiques, la crise du pétrole risquant de perdurer ».

 

Le discours du Premier ministre

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a estimé que la crise actuelle constitue aussi une opportunité pour l'Algérie afin d'opérer un cap vers une économie portée par le travail et la création des richesses. « Ce n'est pas une question d'argent, mais de mentalités. Il faut faire une révolution dans les mentalités. Il faut travailler plus, il faut que les gens apprennent à dire je vais travailler, et non je vais au travail », a-t-il déclaré. Le Premier ministre a aussi esquissé les contours de cette révolution mentale. « Nous devons rationaliser l'utilisation des ressources et aux citoyens de ne plus gaspiller l'eau, ni le pain ni l'énergie. Que le fonctionnaire se mette en tête qu'il est au service du citoyen et qu'il n'est pas son tuteur. Que les banques comprennent que leur rôle est d'aller chercher des clients pour pouvoir mobiliser leurs épargnes. »

« Nous n'avons pas de positions dogmatiques ou figées mais nous maintenons le cap pour construire un État fort qui organise une société libre et solidaire avec les démunis. La justice sociale est partie intégrante du combat des Algériens, nous ne pouvons pas les heurter, il faut y aller doucement Nous avons réalisé une croissance de 6% hors hydrocarbures en 2014 et l'objectif de 7% est à notre portée. » Pour faire face à la chute des recettes budgétaires, le Premier ministre a évoqué la bancarisation de l'argent qui circule dans la sphère informelle de l'économie qui pourrait être mobilisé, selon lui, pour financer et le budget de l'État et les secteurs de l'économie formelle.(1)

L'Algérie a les moyens de surpasser la crise et d'opérer sa transition économique. La chute des prix du pétrole accentuée au second semestre 2014, pour poursuivre sur la même cadence à la baisse en 2015, sur la base d'un pessimisme prédisant le maintien de la tendance à la baisse des cours de l'or noir à moyen terme, a fait que l'État ait entrepris une série de mesures anticipatives destinées à amortir le choc. Rationalisation des dépenses, révision budgétaire et contrôle de la facture des importations sont parmi les mesures décidées pour juguler les effets de cette crise.

Le professeur Sid Ali Boukrami, ancien ministre, qui a piloté le premier panel a d'emblée situé les enjeux en décrivant la situation internationale et en affirmant que l'essentiel de la croissance en Europe est dû au transfert de rente des pays exportateurs vers les pays consommateurs.

 Mourad Preure spécialiste de l'énergie, directeur du cabinet Emergy, a fait une projection des prix du pétrole à moyen terme. Pour lui, la chute des prix par le ralentissement de la croissance économique mondiale (+3% en 2014) et le fléchissement de la demande, l'abondance de l'offre et la forte progression du dollar américain. S'agissant des pétroles et gaz de schiste, il rejoint notre analyse que les ressources non conventionnelles sont portées par une bulle. La production des schistes américains atteindra son plafond l'année prochaine et leurs puits déclineront à la fin de la décennie. Il est vrai que le déclin des gisements conventionnels est un fait. Les super géants comme Gawahr en Arabie saoudite, Hassi Messaoud, sont sur le déclin.

Pour un baril découvert, on en consomme trois. Sur 2700 milliards de barils (le potentiel total de la Terre) 1700 milliards ont été consommés. Nous sommes réellement sur la pente déclinante, même si ça et là il y a des petits rebondissements (plateau ondulé). Comme je l'ai observé en intervenant, aucun des panélistes, mis à part Pr Omar Aktouf, n'a parlé indirectement des changements climatiques. Il faut savoir en effet, que si on veut régler le problème des 2°C d'élévation de température, comme certains spécialistes le recommandent il ne faut plus consommer d'énergie fossile.

La COP 21 va nous présenter des scenarii où on continuera toujours à brûler du gaz, du charbon et du pétrole. Ce dernier pouvant donner lieu en aval à des milliers de produits pétrochimiques est considéré comme un combustible. D'ailleurs, l'investissement dans l'aval a été proposé par une professeure d'économie de Annaba.

Abdelmadjid Attar ancien ministre, a mis en garde contre la hausse de la consommation énergétique en Algérie qui augmente selon ses termes, à un taux insupportable. Il a également souligné que l'Algérie n'est plus en mesure de produire les mêmes volumes qu'avant vu la dégradation des plus importants gisements pétroliers à cause leur surexploitation.

Sur un autre plan, le spécialiste en économie El-Mouhoub Mouhoud a estimé qu'il faudrait plutôt diversifier l'économie en s'intégrant dans la chaîne de valeur internationale. Pour ce faire, il a recommandé de surfer sur la vague de relocalisation à proximité des marchés, des usines ayant migré en Asie au début du mouvement de la mondialisation. Une relocalisation favorisée par la hausse des coûts de transport et de main-d'oeuvre.

Pour Areski Rabah, économiste au FMI, tout porte que nous sommes dans un scénario baissier le baril peut même descendre jusqu'à 20 dollars le baril. Pour lui des transitions sont en train de se faire ; le fait de ne pas développer les énergies fossiles à temps peut se traduire, si la voiture électrique se développe, par l'inutilité de ces énergies. L'économiste du FMI parle enfin du choc de simplification de gouvernance et de formation à mettre en place.

Le Pr Khelif appelle à ne pas être obnubilé par la crise actuelle. C'est une crise comme par le passé. Lui aussi appelle à la diversification et au décloisonnement intersectoriel tant il est vrai que le problème de l'énergie est transversal. Ce que nous avons toujours proclamé.

 

Trois interventions ont retenu mon attention

Tout d'abord celle de Monsieur Morte Zabouri, de la division d'innovation et d'intégration de Ottawa Canada. Ce dernier a placé son intervention en décrivant une rupture avec l'ordre ancien. Il prend pour exemple la Chine qui a développé le concept de civilisation écologique versus Civilisation noire. Le scoop est que le monde passe graduellement à une économie post- carbone. Il cite le cas du Brésil qui investit des milliards de dollars dans la recherche. Il cite le cas de l'Allemagne qui arrive à produire 30% de son énergie à partir des énergies renouvelables. Pour lui 2020 est le moment de la rupture d'avec l'ordre ancien. Ce n'est plus la croissance qui est recherchée mais le développement qui peut augmenter même si la croissance est faible. S'agissant de l'Algérie, son avenir passe par le développement résolu de l'agriculture. Il est à remarquer que très peu ont parlé de l'agriculture parmi les panélistes.

Le professeur Taieb Hasni de HEC Montréal a fait parvenir sa contribution et nous a gratifiés à partir de Montréal de conseils pertinents et judicieux, notamment concernant la formation des hommes qui est le pivot de tout développement

Pour le Pr Omar Aktouf professeur à HEC Montréal, il faut repenser l'évolution de ce monde. La conception néoclassique libérale est dépassée. Il cite Einstein qui dit qu'on ne peut pas résoudre un problème avec le même mode de pensée que celui qui l'a créé. En clair, il faut changer de paradigme. Le pétrole n'est pas un combustible ni même un carburant, c'est la matière de base de plusieurs milliers de produits pétrochimiques. Par ailleurs, il cite le rapport de l'Ocde qui parle du mythe de la création du profit.

Pour lui, il faut penser l'économie autrement et tordre le coup au mythe du rattrapage. C'est le seul qui parle de la capacité de la Terre en parlant de l'overshoot day qui a été dépassé le 13 août de cette année. Depuis, nous vivons à crédit. A juste titre, si on continue comme cela il nous faudrait trois planètes en 2050. S'agissant de l'Algérie il note des causes structurelles. Il propose un emprunt national avec la condition de confiance du peuple. Il demande enfin à prendre exemple sur la Malaisie et sur la politique du Premier ministre Mahatir sur le développement auto centré tout en s'appuyant sur la formation et l'éducation.

 

Développement durable et économie de la connaissance

Dans mon exposé, j'ai surtout insisté sur la nécessité d'une transition énergétique vers le développement durable sur les économies d'énergie qui sont à notre portée et qui peuvent nous permettre de faire des économies en millions de dollars, notamment le traitement des déchets, l'introduction du sirghaz et du CNC et la nécessité d'une politique graduelle mais résolue de vérité des prix. J'ai ensuite parlé de la formation.

Comment prendre appui en prenant résolument appui sur la connaissance ? Le savoir et l'innovation demeurent assurément les garants ultimes d'une émergence légitimement revendiquée par l'Algérie. En 1977 le président Jimmy Carter évoque la crise énergétique et déclare : Si nous indexons le dollar sur les matières premières, son potentiel est grand, mais limité ; si nous indexons le dollar sur la connaissance, alors son potentiel est infini. »

Il m'est agréable de signaler le cas d'un jeune Français, Idriss, Aberkane, brillant ingénieur mathématicien dont la devise est :« L'imagination vous emmène partout. » « Imaginez écrit-il, une économie dont la ressource est infinie. Imaginez une économie où, si vous donnez quelque chose, il vous appartient encore. Imaginez une économie où deux et deux font cinq. Imaginez une économie où le chômeur possède plus de pouvoir d'achat que le salarié. Si les matières premières sont finies, la connaissance est infinie. l'économie de la connaissance recouvre la totalité du développement durable. Car une économie croissante indexée sur les ressources, même renouvelables, n'est pas durable. Une économie croissante, indexée sur la connaissance, est durable. (...) En 1984 Steve Jobs rencontre François Mitterrand et affirme

« le logiciel, c'est le nouveau baril de pétrole ». Trente ans plus tard Apple possède une trésorerie de la taille du PIB du Vietnam ou plus de deux fois et demie la totalité du fonds souverain algérien. L'homme le plus riche du monde n'est pas un pétromonarque mais un magnat du logiciel. La Corée du Sud, dont l'économie croit exponentiellement depuis les années 1950 sans quasiment aucune réserve de matière première, a expérimenté un ministère de l'Economie de la Connaissance, où quand Barack Obama courtise les meilleurs geeks de son pays comme Elon Musk et Taylor Wilson, et qu'il en nomme même - comme Steven Chu et Ernest Moniz - ministre de l'Energie, un poste autrefois dévolu aux vieux briscards des hydrocarbures. » (1)

On doit à Mohamed Seghir Babès, président du Cnes, d'avoir pu et su ménager les avis qui étaient au départ, divergents et les amener graduellement à un consensus admis partout et qui peut et qui devrait servir de feuille de route. Tant il est vrai qu'il est l'émanation d'avis d'experts, dont la seule ambition est de servir leur pays en dehors de toutes rodomontade ou de stratégies du ya qu'à...

Toutes les recommandations faites sont bonnes, mais nécessitent du temps pour les mettre en oeuvre. C'est notre plus grand adversaire. Nous devons inculquer un niveau paradigme basé sur la sobriété. Et le développement durable. Il nous faut nous engager sans atermoiements dans une transition énergétique qui nous permettra de mettre en place la vérité des prix de l'énergie de l'eau, tout en nous lançant d'une façon résolue dans les énergies renouvelables et le développement durable.

Nous devons revoir les programmes pédagogiques, particulièrement dans l'éducation et penser notamment au baccalauréat du développement durable dont les prolongements seront pris en charge dans les métiers aussi bien à la Formation professionnelle que dans l'enseignement supérieur. Retenons la nécessité de réhabiliter les mathématiques au même titre d'ailleurs que la formation d'ingénieurs qui a été laminée par le LMD pour pouvoir s'attaquer à la nouvelle économie qui n'est plus celle de l'industrie lourde mais celle de la Robotique, de l'intelligence artificielle, des nanotechnologies, des énergies du futur ? Toutes contribuant à un développement durable lié à une sobriété qui laisserait un viatique aux générations futures.

La situation du pays impose un consensus politique sur les grands défis. La transition énergétique, le sauvetage du système éducatif ne doivent souffrir de mon point de vue aucun calcul, il y va de l'avenir de ce pays. En allant vers la science et en parlant vrai on incitera les jeunes à l'effort, à l'endurance et à la performance à partir du moment où ils adhèrent à la démarche. C'est par une adhésion de tout un chacun que nous surmonterons la crise qui peut, si elle est bien pensée, une réelle opportunité pour rebondir en tournant le dos à la mentalité du beylik et à l'illusion de la rente.

 

1. http://www.liberte-algerie.com/ actualite/le-gouvernement-a-lecoute-des-experts-233185
2 http://www.huffingtonpost.fr/idriss-j-aberkane/economie-de-la-connaissance_ b_5443212.html

 

Article de référence http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_ chitour/225799-l-avis-pertinent-des-experts.html

 

Professeur Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique enp-edu.dz


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4 réactions à cet article    


  • eric 23 septembre 2015 11:14

    Bref, une société socialiste....Le Ministre parle sans hésitation de « taux de croissance officiel hors pétrole gaz », alors qu’il reconnait que le black est largement dominant (c’est ce qu’il faut comprendre sous la souhaitable bancarisation de l’informel...). C’est à dire que sur le « pas grand chose » qui reste visible sur « le marginal » du hors hydrocarbure, sans doute l’activité d’état financée sur fonds publics pour une large part, on aurait officiellement 6 ou 7 %....
    Une fois de plus, la loi d’airain se vérifie : le socialisme sous n’importe quelle forme, se termine en oligarchie féodalisation inefficace et prédatrice. Le nombre de bénéficiaires et la durée sont étroitement liés aux matières premières. Quand il y a pas mal de fric à distribuer sans efforts, c’est très concentré ( URSS, Algérie et autres émirat pétrolier féodaux de gauche).
    En Algérie, comme en URSS en son temps, du moment que la tribu, l’armée et les flics ont de quoi vivre correctement et n’hésitent pas à tirer sur le peuple pour défendre leurs prébendes, cela peut durer.

    Il y a des limites.

    La seule voie ayant fait ses preuves jusqu’à présent , c’est la chinoise.

    En Russie aussi, les petits enfants des bolchéviques trustent assez largement le fric ( Poutine, petit fil du cuisinier de Staline). Mais pour l’efficacité économique....

    Il faut donc que la tribu qui tient le FLN socialiste laïque fasse enfin son tournant « post-maoïste ». Sinon, tôt ou tard, ce sera la Syrie....


    • colere48 colere48 23 septembre 2015 15:45

      Aujourd’hui, cette classe politique a reçu son coup de vieux. Elle subit les événements, dirait-on. Elle ne fait que commenter l’actualité ou, au pire, demander le départ du président qui semble les ignorer totalement, puisqu’il n’a jamais daigné s’asseoir avec eux autour d’une table pour discuter, comme le faisaient et Zeroual et Boudiaf et Chadli Bendjedid. En catimini, donc, se prépare la relève, au sein du pouvoir et de l’opposition. L’amendement de la Constitution proposé cache si bien la recomposition du champ politique dont personne n’en parle pour le moment. Mais, une fois adoptée, la nouvelle Constitution risque d’apporter des surprises sur ce plan-là. Si cette approche prend forme, on serait dans une nouvelle configuration de la scène politique


      • soi même 24 septembre 2015 01:14

        Ce que je voie de plus en plus apparaître, c’est cette dichotomie dans les discours politique et la réalité , qui est toute différente, c’est bien la finance international qui tiens le haut du pavé dans les affaires des états.
        Et cela est soigneusement caché, bien sur je ne dis pas par là que tous les dirigent politiques élue aux plus hautes charges de l’état ne sont pas dans le soucis d’amélioré la situation social de leurs pays, Ce que je voudrais souligné et qui est en réalité jamais souligné , c’est qu’il soumit à une pression extérieur de son pays qui sont les lois que dicte la finance international .

        Ce qui fait ce que vous appeler réforme, n’est jamais en réalité une réforme, c’est un toilettage structurel pour d’un coté s’acheter une paix social et de l’autre avoir la paix avec cette finance international qui continue à faire leurs affaires conne si rien y rien n’y ’était.

        Ce que visiblement Kadhafi n’a pas tenue compte, et vous connaissez du coup la suite.... !


        • J.MAY MAIBORODA 24 septembre 2015 09:26

          A L’AUTEUR


          L’évolution économique et politique de l’Algérie m’est connue à travers la lecture d’El Watan et du quotidien « LIBERTE » (éditions web).
          La fréquentation des sites « SETIF INFO » et « SETIF VRAI FORUM » complète tant soit peu mon information.
          Des analyses telles que les vôtres sont aussi les bienvenues.
          Ayant vécu en Algérie de l’âge de 10 ans à celui de 28 ans, j’ai gardé de ce pays et de ses habitants des souvenirs qui expliquent l’attachement et l’intérêt que je leur porte.
          Vos analyses participent aussi de mon information. Merci.

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