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Accueil du site > Tribune Libre > Le Paradoxe de la SOLIDARITE

Le Paradoxe de la SOLIDARITE

"Faire société", voilà une question brulante qui se pose avec beaucoup d'acuité. nous ne pouvons pas tout attendre des politiques. Au cœur de cette question, la solidarité. Au delà des actes de solidarité ponctuels, faire société exige de la durée, de la généralité. Ainsi se sont construits nos systèmes de protection sociale qui organisent la solidarité. Les institutions telles que la Sécurité Sociale sont l'expression concrète de cette solidarité. 

Construite dans une période donnée, ces institutions sont aujourd'hui contestées. C’est pour cela qu’il est fondamental en cette année du 70° anniversaire de la sécu de rappeler qu’il n’y a pas de conditions de la liberté si les hommes et les femmes ne sont pas dotés des conditions qui le leur permettent. De ce point de vue, les systèmes de protection sociale, qui organisent de manière institutionnelle la solidarité, doivent être, dans un même mouvement, interrogés dans leur organisation, refondés dans leur structuration et consolidés dans leur principe.

Les systèmes de protection sociale, tels qu’ils se sont construits au sortir de la guerre dans notre pays, reposent sur une organisation sociale institutionnelle qui organise la solidarité entre les membres travaillant ou vivant sur le territoire national.

Cette construction institutionnelle se met en place progressivement dans une période de développement de la société industrielle, puis de la société salariale. C’est vers le milieu des années 70, que le travail commence à connaitre de profondes transformations, amorçant une évolution du salariat qui va générer des bouleversements dans nos systèmes de protection sociale.

Les contributions de Jean Pierre LABORDE et d’Alain SUPIOT dans le livre sorti en Mars 2015 sous la direction de ce dernier, sont éclairantes (du moins pour moi) sur le paradoxe de la solidarité et sur les critiques dont nos systèmes de protection sociale sont l’objet.

Ce paradoxe repose sur une contradiction, au moins apparente entre ce à quoi renvoie le terme de solidarité, d’une part, et la concrétisation de sa mise en œuvre dans nos systèmes de protection sociale, tels qu’ils se sont reconstruits et structurés après la 2° guerre, d’autre part.

En rendant l’affiliation obligatoire au régime de Sécurité Sociale, la concrétisation de la solidarité génère le risque de vider cette dernière de sa substance originelle : un élan naturel vers l’autre en toute liberté.

Comment faire, alors, de la nécessaire affiliation de tous, seule condition à une solidarité réelle entre les membres de la communauté, une dynamique :

  • qui ne conduise pas les individus à s’éloigner de tout acte de solidarité naturelle aves autrui considérant en quelque sorte que par l’affiliation obligatoire on s’est acquitté d’une sorte de devoir de solidarité ?
  • qui ne soit pas considérée comme une entrave à la liberté ?

Si cette question s’est toujours posée, elle se pose aujourd’hui avec plus d’acuité dans la mesure où le ressenti de ces limites s’inscrit dans une réalité et un contexte extrêmement complexe, marqué par des transformations majeures de l’organisation de nos sociétés :

  • Allongement de la durée de vie, couplé avec le progrès médical ayant pour effet, dans le domaine de la santé, de concentrer les dépenses d’assurance maladie sur les affections de longues durées et sur l’hôpital, donnant ainsi le sentiment à ceux qui sont plus jeunes, en bonne santé et essentiellement utilisateurs de soins de villes, de n’avoir aucune contrepartie à l’obligation d’être affiliés à la Sécurité Sociale.
  • Processus de morcellement du travail, des formes de contrats, s’accompagnant d’une lente désintégration des organisations collectives reposant sur une certaine homogénéité professionnelle et inter catégorielle[1], renvoyant le salarié à lui-même pour tenter de faire face à sa situation.
  • Emergence dans la même période d’un autre mouvement qu’Alain TOURAINE analyse dans son livre « Penser Autrement », celui de l’émergence de l’individu voulant construire son existence, moins désaffilié de toute appartenance qu’à appartenances multiples, « en rupture avec la vison qui faisant des rapports de classe une appartenance de portée générale »[2].

Ces transformations nourrissent des débats passionnées et passionnants autour de la question de la « liberté » et de la « solidarité ». Débats aux enjeux lourds pour notre avenir commun.

Ne soyons pas dupes, les critiques en direction des institutions "étatiques", constituent le fondement des conceptions néo-libérales qui ont refait surface et se développent depuis les révolutions conservatrices aux Etats-Unis et au Royaume-Unis, en fin des années 70.

C’est un véritable travail de sape en direction de ces systèmes qui s’est engagé depuis plusieurs décennies. Il est reproché aux systèmes de protection sociale obligatoire en particulier, de reposer sur des prélèvements obligatoires, de tuer l’initiative individuelle, d’entraver la liberté d'entreprendre, d’être anti compétitifs, de coûter cher à la collectivité…

Mais dans le même temps, force est de constater que ces dysfonctionnements ne relèvent pas que de la fiction. Ils sont bien réels. Et c’est parce que ceux-ci sont réels, que La conception véhiculée par ces idéologies donne du sens aux critiques tout en les alimentant par une partie de la presse interposée.

C'est une conception très atrophiée de la liberté qui est portée par ces idéologies. Ces dernières reposent sur l’idée que l’Etat doit avoir le moins de place possible pour laisser faire le marché, seul moyen pour les individus d'atteindre la liberté politique et économique, comme l’on développé les papes de l’ultralibéralisme qu’étaient Milton Friedman et Frederick Hayek, conseillers l’un de Reagan et l’autre de Thatcher[3].

Cette approche ne peut que développer des inégalités. L'Homme est livré à lui-même et entièrement responsable de ce qui lui arrive. Le marché, la concurrence libérée de toutes les contraintes, organisent la vie en société. C’est oublier un peu vite que tous les Hommes ne sont pas en situation d’égalité pas uniquement des chances, mais aussi des possibles. Par exemple, si le riche trouve dans sa richesse et ses biens, les moyens de se protéger contre les risques de la vie, celui qui n'a rien ne peut pas être libre puisqu'il n'est pas assuré de pouvoir faire face aux aléas de la vie.

C’est ce que Robert Castel rappelle dans un de ces derniers livres "la montée des incertitudes". Il défend l’idée qu'il ne peut y avoir de liberté sans protection. « Pouvoir s’accomplir comme individu libre et responsable… est tributaire de conditions qui ne sont pas données d’emblée et qui ne sont pas données à tous »[4].

C’est le combat fait de luttes et de conflits, de négociations et de compromis, pour l’acquisition du droit à être libre, qui a permis l’obtention de droits attachés à la condition du salariat. Et ceci, au terme d’un long processus qui a vu le salariat s’installer comme un horizon pour le plus grand nombre.

Ces droits constituent un bloc de protections qui peuvent être considérés comme un ensemble constituant une propriété sociale.

C’est pour cela qu’il est fondamental en cette année du 70° anniversaire de la sécu de rappeler qu’il n’y a pas de conditions de la liberté si les hommes et les femmes ne sont pas dotés des conditions qui le leur permettent. De ce point de vue, les systèmes de protection sociale, qui organisent de manière institutionnelle la solidarité, doivent être, dans un même mouvement, interrogés dans leur organisation, refondés dans leur structuration et consolidés dans leur principe.

Il me semble, mais c’est une question que je veux mettre en débat, que réussir dans cette direction nécessite de travailler dans 3 directions :

  • Repenser la colonne vertébrale de la protection sociale

Tout en considérant que le travail reste un facteur d’insertion sociale, il est temps tout de même, sans jouer les hypocrites, de considérer que la société salariale a atteint son apogée dans le milieu des années 70 et que depuis, sa centralité est questionnée.

En s’inspirant de l’analyse de Robert Castel, ne devons-pas nous demander : Quelles sont les conditions aujourd’hui pour que l’individu ait les conditions de sa liberté ?

C’est à partir de cette question que nous pourrons travailler à la refondation de nos systèmes de solidarité, pour qu’ils fassent autant "sens" que quand ils se sont développés après-guerre avec le travail comme pivot, comme colonne vertébrale.

Repenser la place du travail, c’est aussi repenser le financement. Dans la société salariale, le travail est à la fois le vecteur de la répartition de la richesse par la distribution des revenus primaires et par le financement des systèmes de protection sociale. Aujourd’hui, dans une économie financiarisée, dématérialisée et désintermédiée, le travail n’est plus le seul vecteur de la répartition des richesses. Il ne peut plus être le seul vecteur sur lequel s’organisent et se financent les systèmes de protection sociale.

La solution ne se trouvera pas dans le retour au passé. Nous ne reviendrons pas à une société salariale telle qu’elle a été.

Par contre nous devons trouver les formes adaptées pour faire participer à ces systèmes de protection sociale rénovés, l’ensemble des activités qui concourent à créer de la richesse.

  • Elargir la protection sociale au-delà des risques à couvrir.

Si la protection sociale par la Sécurité Sociale notamment a organisé la solidarité autour des risques à couvrir (maladie, vieillesse, Accident du travail, maternité, Chômage) nous devons aujourd’hui la compléter.

Accéder aux soins, à la prévention, à des services d’accompagnement…, est aujourd’hui une condition pour vivre en individu libre.

Accéder au logement est une condition pour vivre en individu libre.

Accéder à des services publics d’éducation, de formation, d’accueil de la petite enfance…. Est une condition pour vivre en individu libre

Accéder à un revenu est une condition pour vivre en individu libre.

  • Organiser des espaces de solidarité civiles

La recherche d’une solidarité la plus large, qui associe l’ensemble des individus dans l’espace national, ne conduit pas à considérer pour autant que les systèmes de protection sociale obligatoire comme la Sécurité Sociale se suffisent à eux-mêmes. « Sans la prise en charge des malades ou des chômeurs par leurs familles, sans l’intervention des mutuelles ou des associations d’entraide, l’Etat et la sécurité sociale seraient bien incapables de faire face aux risques sociaux »[5]

Le renforcement de de cette solidarité citoyenne, par l’affiliation obligatoire aux systèmes de protection sociale « n’a quelque chance d’être véritablement soutenue et élargie que si elle rencontre l’adhésion des consciences », nous dit JP Laborde[6].

N’y a-t-il pas à rechercher en complémentarité et pas en opposition à cette solidarité citoyenne, les conditions pour mieux organiser des espaces de solidarité reposant sur des identités, des appartenances plus restreintes (familiales, professionnelles, territoriales …), capable de rendre plus visible l’effectivité des bienfaits de la solidarité et donner à voir l’importance des solidarités sur des périmètres plus larges.

Le sentiment d’appartenance à une communauté d’intérêt, capable de donner du sens à des systèmes de protection sociale obligatoire, ne se décrète pas. Il doit pouvoir se ressentir concrètement. Se sentir appartenir à une association, à un territoire, à une entreprise, à une profession…, génère des actes quotidiens de solidarité à l’intérieur de ces périmètres.

N'y a-t-il pas avec la généralisation de la complémentaire santé et le processus qu’elle va engendrer pour l’ensemble de la population, une occasion à saisir pour travailler à l’organisation de ces espaces de solidarité reposant sur des sentiments d’appartenance professionnelles, territoriales, associatives…., à l'intérieur desquels se vivent déjà des solidarités, 

Mais pour cela, il y a plusieurs conditions bien sûr :

  • Faire reconnaitre l’organisation d’espaces de solidarités de proximité comme partie intégrante, de la construction de notre « Vivre ensemble », pour ne pas les enfermer dans une logique égoïste, mais au contraire les considérer comme participant au bien commun.
  • Faire des mutuelles des acteurs majeures de l’organisation de ces espaces de solidarité de proximité.
  • Sortir de la logique de marché dans laquelle nous a projeté le conseil constitutionnel par ses 2 décisions de 2013.

Gaby BONNAND

Pour en voir l'article en entier aller sur

http://ouvertures.over-blog.com/2015/10/le-paradoxe-de-la-solidarite.html

 

[1] Processus analysé par Robert Castel dans son livre « La montée des incertitudes »

[2] Alain Touraine

[3] Axel Kahn : L’HOMME, le libéralisme et le bien commun

[4] Robert Castel La montée des incertitudes p 403

[5] Alain SUPIOT « La solidarité » p29

[6] Id p122

 


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8 réactions à cet article    


  • Jeff84 26 octobre 2015 17:49

    Seule question qui m’intéresse : est-ce que j’aurai l’option de ne pas participer à vos « espaces de solidarité », qui sont en fait des espaces de redistribution ?

    Car les deux n’ont rien à voir. La redistribution est à la solidarité, ce que le viol est à l’amour : une corruption par introduction de la violence dans ce qui devrait être une relation volontaire.

    • ben_voyons_ ! ben_voyons_ ! 26 octobre 2015 17:52

      Qui dit solidarité dit réciprocité.

      En France, on a inventé une « solidarité » à sens unique, qui va toujours dans le même sens.

      C’est comme tous ceux qui ne cessent de réclamer des droits tout en faisant l’impasse sur leurs devoirs.


      • sls0 sls0 26 octobre 2015 19:15

        Un graphique est plus parlant qu’un grand discours.

        Amazon qui annonce qu’il va complètement robotiser l’entreprise, WAG a une usine de moteurs complètement robotisée,si d’autres s’y mettent, le salarié risque de devenir une denrée rare.

        S’il n’y a plus de salariés, il n’y a plus de salaires, il n’y a plus d’acheteurs donc plus de production.
        Hors sécurité sociale c’est déjà le serpent qui se mord la queue, c’est un changement de société qui s’annonce, la couverture sociale est un des éléments. Je ne parle même pas de la rareté de l’énergie qui va aussi influencer, le pic du pétrole on l’a ou on le passe, avec plus de demandeurs, la donne va changer. Dans quelques décennies ça ira d’un revenu minimum garanti avec modulation vers le haut en fonction de son apport pour la société civile à crevez donc. Dans le premier cas le médical devrait être supporté par le PIB, dans le second les soins seraient réservés pour 1% de la population.

        Où je réside maintenant, le PIB pour 10 millions d’habitants c’est inférieure à ce que dépensent les français pour la santé, l’espérance de vie de mémoire est de 75 ans, c’est pas la catastrophe.
        Ici un médecin ne se sent pas obligé de prescrire, il ne se déplace pas chez le malade.
        Il n’y a pas de taxi médicalisé, le taxi normal pour l’hôpital c’est 4€.

        C’est vrai que pas mal d’hôpitaux on une sale gueule, si en France 1 patient sur 20 risque une maladie nosocomiale, ici un hôpital pour enfant c’est fait massacrer par les médias car il atteignait un taux de 3%. Les soins sont gratuits mais on paie les médicaments si on n’a pas la couverture sociale ce qui dans un pays où le travail informel est courant ça pose des problèmes.
        Personnellement je paie 56€ par mois plus 4€70 pour l’évacuation par hélicoptère, les accidents de la routes très courants ici il vaut mieux pas trop être pressé avec les ambulances quand elles veulent démarrer.
        Il y a quand même du correct, voir du plus que correct, il vaut mieux être assuré, j’ai entendu une histoire de canadiens qui ont voulu du ’’comme chez nous ’’ 24.000$ pour un accouchement c’est pas mal. Du ’’comme chez nous ’’ et la peur, l’arnaque est au rendez-vous.

        C’est un peu le sur-confort médical qui m’a fait partir de France, entendre un ami médecin dire ’’ si je ne prescris pas je n’ai plus de clients’’, est-ce sa faute ou la faute des malades.
        La moitié des frais médicaux c’est dans les 3 dernières années de vie.
        En plus je n’avais pas envie de discuter prostate au bistrot du coin.

        Ce n’est pas la maladie qui est prioritairement la cause de la prescription mais le marketing, l’industrie pharmaceutique c’est des milliards d’euros. 

        Je vivrais certainement 3 ans de moins que prévu mais je vivrais pleinement.


        • mmbbb 26 octobre 2015 20:28

          Quelle solidarite ? cette solidarite est imposee et la CMU par exemple est octroyee a des personnes qui n’ont pas apportées un euros de richesse La solidarite en france confine a la cretinerie. Si je vais en Austalie les mains dans les poches je doute que je jouisse du systeme de sante automatiquement Notre systeme risque de voler en eclat et de voir l’mergeance des assurances privees


          • Jeff84 26 octobre 2015 20:42

            @mmbbb
            Réveillez-vous, ça s’appelle les mutuelles, et vous avez intérêt à en avoir une si vous voulez êtes assuré convenablement.


          • Spartacus Lequidam Spartacus 27 octobre 2015 10:15

            Solidarité ? 


            Au niveau macro-économique utiliser le mot solidarité est un non sens car elle s’accompagne de l’illusion que ceux qui décident l’attribution seraient des altruistes et ceux qui payent le feraient sans la menace de l’impôt.

            Si les charges étaient de la solidarité on appellerait cela des dons....
            Si les décideurs sociaux étaient de la solidarité on les appellerait des anges.....

            *****
            Prenons la sécurité sociale exemple dans le texte appelé faussement SoLiDaRité.
            Quelle différence avec la mafia ? 

            Al Capone promettait la « sécurité » si tu cotisais. Comme la sécu. 
            Al Capone promettait la mort si tu ne cotisais pas. Comme la sécu. 
            L’artisan qui ne paye pas son RSI est poursuivit même s’il ne peut pas payer. Les dettes sociales sont le premier motif de suicide. Les indépendants qui ne sont pas à jour voient les refus d’indemnités journalières.
            Al Capone rémunérait son gang avec les bénéfices. Les proches de l’état tirent le plus avantage des bénéfices sociaux. Moins de cotisations, exonérations d’années de cotisations, carences, bonnifications, statuts, calculs indemnitaires favorables, régimes spéciaux.
            Al Capone poursuivait sans limite ceux qui ne cotisaient pas. Des lois sont votées pour ceux qui veulent une assurance privée et qui veulent se libérer. Dénoncer le système est un scandale....Oser remettre en cause la solidarité....Les accapareurs veuillent a ne pas remettre en cause les droits zaaaquiiiis sur leur dos.

            Keynes que les gauchistes aiment bien avait une métaphore pour exposer le marché boursier.
            Sa métaphore convient exactement à la sécu.

            La solidarité est concours de beauté.....

            Qu’importe que la solidarité ne pas déterminée par sa valeur intrinsèque sociale et concrète, l’important est la perception qu’en ont les gens.  


            • Petit Lait 27 octobre 2015 13:30

              Le vrai paradoxe de la solidarité, c’est qu’elle est toujours prônée par des gens qui ont beaucoup de peine à l’appliquer eux même ! Et sinon, dans le cas d’un état (français... au hasard....) comment parler de « solidarité », lorsque une moitié en profite et l’autre moitié paie ? Ce concept n’est donc valable que pour la moitié qui paie ???? Voila qui est original, non ?


              • Ruut Ruut 28 octobre 2015 13:22

                Sans l’épouvantail social, les impôts sont un simple racket.

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