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Accueil du site > Tribune Libre > Le parfum de Fleur et l’algorithme

Le parfum de Fleur et l’algorithme

Quand Fleur parle, on va pas dire que ça déménage. Non, ça voltige plutôt (très très haut).

J’ai entendu parler de Fleur Pellerin grosso merdoque trois fois ces derniers mois. C’est pas lourd mais d’un autre côté, je ne suis pas forcément non plus l’actualité de manière très assidue (j’ai déjà mon lot de malheur dans la vie, merci bien).

La première fois, elle avouait qu’elle ne lisait pas – c’était au sujet de Patrick Modiano, rappelez-vous.

Bon. Moi je sais pas, mais quand même… lire, c’est comme tomber amoureux, non ? T’as toujours le temps (et puis, elle va jamais faire caca ?). En tout cas, si ce qu’elle dit est vrai, franchement je la plains un peu (même si je suis admiratif de son transit).

La deuxième fois, c’était dans une séquence ridicule au Petit Journal où les équipes du magazine tv l’accompagnaient dans son bureau. On avait l’impression qu’elle y entrait pour la première fois. Elle ne savait pas ce qu’il y avait sur les étagères, semblait découvrir les peintures accrochées au mur, était incapable de démarrer le moindre appareil pour lire un disque ou un DVD. Elle avait l’air complètement abrutie et perdue. C’était pour tout dire assez pathétique.

Donc, si je résume : la pauvre n’a ni le temps de lire, ni le temps de regarder un DVD dans son bureau (j’espère qu’elle a au moins le temps d’aller à la machine à café, sinon, sa vie doit être un enfer).

La troisième fois, c’était dans un reportage sur le président de la République. Une caméra qui s’était fait un peu oubliée la filmait, elle, entourée de Flanby et Valls, en petit conciliabule. Ils évoquaient la prise de poste de Fleur et cela donnait l’impression qu’elle avait été parachutée sur cette mission sans y avoir été préparée, sans savoir ce qu’on attendait d’elle. Manu et François lui donnaient des conseils pour être ministre de la culture (« Va voir Jack Lang, il a plein d’idées, puis tape-toi tous les spectacles et dis aux gens que ce qu’ils font c’est bien », lui disaient-ils en substance). Elle n’avait plus seulement l’air abrutie, elle avait l’air totalement à l’ouest.

 

Aujourd’hui, c’est la quatrième fois. Et c’est à l’occasion d’un discours lors des 24èmes rencontres cinématographiques de Dijon… d’il y a un an.

Ben oui, les réseaux sociaux sont comme ça : sporadiquement, ils régurgitent des articles qui nous avaient échappés, glissant entre les mailles du filet de notre attention, comme des petits spasmes informatifs, petites bulles d’air coincées dans l’immensité du Web. Est-ce un acte délibéré d’une entité quelconque, quelque part, décidant que Fleur en a pas encore assez pris sur le coin de la tronche ? C’est une hypothèse à ne pas écarter, mais avant de nous soucier de la raison de ce spasme, intéressons-nous au fond (ça nous changera).

 

 

Qu’est-ce qu’elle raconte ?

Bon alors, je vais pas vous mentir, j’étais assez énervé en lisant l’article qui rapportait ses propos et donc, je me suis tapé son discours de 20 minutes, histoire d’avoir la parole ministérielle sans filtre (ou tout du moins, juste les miens).

Fleur commence doucement en rappelant son engagement en faveur des créateurs et en vantant le modèle de financement français (ça part bien, il faut dire que question financement du cinéma, on est un modèle du genre). Dès le début, on se dit quand même qu’elle utilise souvent le mot « économie », ou encore « acteurs de la chaîne de valeur » (et pas acteur au sens artistique du terme), de même qu’elle remplace plusieurs fois le mot « films » par « contenus », ou « spectateurs » par « consommateurs ». Ce petit glissement sémantique frappe dès le début et on se demande si elle est consciente qu’elle parle à un parterre de professionnels du cinéma (et non pas à un parterre de fleurs, ha ha).

Après, elle enfonce des portes ouvertes concernant la « lutte contre le piratage ». Bref, rien de nouveau, dire qu’il faut légiférer sur le piratage, c’est comme de dire qu’il faut réparer une fuite quand c’est inondé dans la salle de bain, ça mange pas de pain. C’est après que cela devient intéressant (ou plutôt consternant).

Visuellement déjà, on constate qu’elle ne lit plus ses fiches : elle part en impro (son conseiller en communication a déjà dû se suicider à l’heure où je vous parle). On constate qu’elle essaye de glisser quelques poncifs qui font plaisir à entendre (sur la nécessaire « prise de risque », sur le fait que bien entendu le gouvernement soutient « la création »), mais elle revient vite à son thème du jour : « la chaîne de valeur » et « le modèle économique ».

On comprend alors que si elle était ministre du Yaourt bio ou de la chaussette bulgare, ce serait un peu pareil pour elle. Finalement, tout ça, ce sont des trucs qu’on essaye de « vendre » à des « consommateurs » (ça tombe bien, dedans y’a « cons » et « mateurs », un vrai duo d’enfer).

Une fois que sa fiche est complètement tombée par terre, Fleur nous parle de « dissémination » (l’art serait-il un virus ?), de « facilité de processus de création » (finie la feuille blanche, avec internet, tout devient plus facile !), quant à la « profusion des contenus », mon Dieu, que dire ? si ce n’est qu’elle nous a perdus en route.

Le coup de grâce n’est pas loin et il est asséné avec l’arrogance du technocrate ne se sachant pas ignorant : « la ressource rare », dit-elle, « c’est l’attention des gens ».

On l’avait pas mieux exprimé depuis le fameux « temps de cerveau disponible »…

 

C’est que Fleur, si elle se perd dans le champ lexical, sait s’entourer. Elle a même travaillé avec Jean Tirole, assène-t-elle fièrement (ça me rappelle un peu la pub où l’on moquait un Alain Prost qui conseillerait des savonnettes), et elle a potassé ses cours « d’économie de l’attention ». Attention, effectivement.

 

Nous y voilà. Le problème n’est plus la création, sa nécessité et donc son financement, mais bien sa viabilité économique. Et donc la façon de capter les gens et de leur faire financer cette même création, alors même que l’incipit du discours vantait le modèle français de financement... cherchez l’erreur !

On est tombé en plein paradoxe du trou de la sécu, le problème n’étant pas qu’il est normal d’investir dans l’éducation ou la santé, mais bien d’insuffler dans nos esprits rebelles que tout ceci a un coût et qu’il serait pratique que ce secteur s’autofinance.

Ben voyons.

Est-il plus bête pour un pays d’investir dans l’éducation et la culture plutôt que dans des guerres qui nous concernent moyennement ? Et d’ailleurs, demande-t-on à une guerre d’être rentable ?

 

La suite est à l’avenant : « Algorithme de recommandations (qui) aident le consommateur à faire le tri » (c’est beau, on a l’impression de travailler chez Google), « l’émergence d’offres fortes facilement identifiables par le public » (c’est vrai qu’il lui arrive de perdre le fil, le pauvre), « le contenu qui va les intéresser » (c’est qu’il faut intéresser le consommateur pour qu’il daigne payer), etc.

Ainsi donc, l’idée n’est plus de permettre à un public de découvrir, mais de faire « correspondre » l’offre et la demande. Car, c’est sûr, le public sait ce qui lui plaît, il a juste besoin qu’on l’aide à le trouver. Alléluia, on a ressuscité Adam Smith (ou alors, on a inventé « Adopte une œuvre.com », va savoir).

Le spectateur a définitivement cédé la place au consommateur et la beauté se monnaye.

Le problème n’est finalement pas tant que le fond du discours soit totalement idéologique – d’idéologie libérale, est-il besoin de le préciser – et portée sur la chaîne de valeur et la transparence économique, mais bien qu’elle semble totalement ignorer la spécificité du marché culturel.

Je vous invite à écouter son discours (ici, à partir de 2h20) et à réaliser le test suivant : comptez le nombre de fois où elle cite le mot « économie » par rapport au mot « culture ».

 

Dès lors qu’elle ignore la spécificité du sujet en objet, la « diversité » n’est plus abordée que sous le terme de « niches », les acteurs ne sont plus que les éléments d’une « chaîne de valeur » et le modèle est avant tout « économique ». Les rares mots en faveur des spectateurs étrangement passifs ne sont plus que des poncifs qu’elle égrène comme des passages obligés (un peu comme le kayakiste passe les portes pour ne pas se faire éliminer directement).

 

Finalement, la question qui se pose est : à quoi sert un ministre de la culture ?

Quand on sait que son budget est inférieur à 1%, que les français sont plus pessimistes que les irakiens, que les migrants affluent et que le chômage n’est pas près de voir sa courbe s’inverser, une autre question mérite peut-être d’être ouvertement posée : a-t-on besoin de culture en temps de crise ?

 

Honnêtement, je n’ai pas la réponse quant à l’intérêt d’une Fleur au gouvernement. Mais j’ai le sentiment que c’est dans ces moments-là – de profonde mutation, de risque systémique – qu’on a besoin de culture. Quand un homme ouvre un livre, on est au moins sûr qu’il ne saisira pas une arme.

Eh oui, je dois être un doux rêveur car j’ai le sentiment qu’un artiste est moins néfaste qu’un soldat et assurément plus utile qu’un technocrate, car ce dont le monde souffre, à mon sens, c’est d’une absence d’ouverture (repli sur soi, individualisme, racisme sont les maux de notre siècle plus que l’absence de compétitivité et l’inefficience de la chaîne de valeur), c’est tout ce contre quoi la culture nous prémunit. Elle est au-delà de l’utilité, elle est essentielle.

La culture, c’est notre système immunitaire face à un monde de plus en plus absurde et qui nous échappe.

 

Fleur Pellerin démontre encore une fois qu’à force de mettre des gens sans aucune conviction à des postes clef, on évacue la pensée, on désintellectualise la fonction. Ces pantins ne sont plus porteurs d’un projet ou d’une vision, mais sont des exécutants. Oui, mais aux ordres de qui ? Quand un Emmanuel Macron indique qu’il aimerait bien voir les jeunes avoir envie de devenir millionnaires (je vais vomir, je reviens), on comprend qu’il a sombré du côté obscur de la farce et qu’il entend bien défendre une vision libérale du monde. Il est aux ordres d’intérêts privés et s’évertue à perpétuer un modèle inégalitaire mais qui, quelque part, l’a poussé au pouvoir. On n’approuve pas nécessairement – c’est un euphémisme – mais on comprend ses obsessions et on comprend surtout qu’il ne va pas mordre la main qui le nourrit. Cependant, dans le cas de Fleur, que recherche-t-elle ? Quelle est son obsession à elle ?

Mystère et boule de gomme. Le sait-elle seulement ?

Je ne sais pas si je lui souhaite de trouver la réponse à cette question, mais si elle pouvait aller réfléchir ailleurs qu’à la tête du ministère de la Culture, ce ne serait pas pour me déplaire.

 

Alors voilà, chère Fleur au parfum indéterminé, tu as été prise lors de ce discours en fragrant délit de la pire des ignorances : celle de la nécessité de culture dans toute civilisation – la nôtre ne fait pas exception à la règle de l’exception culturelle.

L’œuvre culturelle n’est pas un produit comme les autres, n’en déplaisent à tous nos éminents économistes et aux brillants algorithmes que les puissantes sociétés américaines mettent au point pour nous vendre plus.

Peu importe l'efficience de "la chaîne de valeurs", car si je ne suis pas certain de connaître le coût de la culture, chère ministre de la République, ce dont je suis persuadé, c’est qu’elle n’a pas de prix.

 

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Retrouvez tous les articles inutiles de Jean-Fabien sur http://www.jean-fabien.fr

 


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35 réactions à cet article    


  • bakerstreet bakerstreet 3 novembre 2015 14:20

    Bonjour. Bon article. On remarquera que ce massif de fleurs laisse énigmatique, et possède au moins le mérite de faire parler d’elle, en remplissant les vides. 

    Moi même, je n’avais pas pu résister à la faire entrer dans un bouquin de Modiano, auteur qu’elle ne lconnaissait pas...« Mais peut on tout connaitre je vous le demande ? »Fleur Pellerin : Héroïne de Modiano, ou compagne de OSS 117 ?
    Le Connait elle maintenant ? A t’elle utilisé ses vacances scolaires à lire « rue des boutiques obscures », ou « Dora Bruder »...
    « Ah bon, je ne savais pas que Dora Bruder avait été nommé au gouvernement. Monsieur François ne m’en avait pas parlé ! » .
    .C’est qu’on sait assez moqué d’’elle ! Mais tout cela tient du harcèlement le plus odieux.....Mais chut ! On ne lui refera pas..
    La délicieuse enfant travaille ; elle apprend par cœur le gagnant du concourt. Mais du concourt de quoi au fait ?....Encore une fois on ne lui a rien dit ! Ce qu’il lui faudrait, c’est un garde du corps, mais aussi de l’’esprit
    « Ah bon, il faut dire Goncourt, pas concourt ! »

    • jeanpiètre jeanpiètre 3 novembre 2015 21:40

      encore une description du vide 


      • zygzornifle zygzornifle 3 novembre 2015 22:29

        a force de peler le rein on arrive au calcul....


        • AlbertGam AlbertGam 8 novembre 2015 22:51

          @zygzornifle
           smiley smiley smiley


        • Osis Oxi gene. 4 novembre 2015 02:17


          Vous tirez sur une ambulance.

          Vous connaissez Modiano ? C’est bien.

           D’autres connaissent la syntaxe, la grammaire, l’orthographe, la plomberie, la maçonnerie, ou l’art détaler de la confiture.


          • Fabienm 4 novembre 2015 09:34

            @Oxi gene.
            Je ne crois pas que qui que ce soit ici reproche à Mme Pellerin de ne pas lire du Modiano. Ce que trouve bizarre, par contre, c’est de dire « Je n’ai pas le temps de lire ». C’est absurde.

            Et venant d’un ministre de la Culture, c’est pour moi rédhibitoire.

          • Extra Omnes Extra Omnes 4 novembre 2015 04:32

            Il n’y a que des abrutis dans ce gouvernement.
            Qui ne gouverne rien mais qui veut faire la guerre a ceux qui sont déjà a terre.
            Alors la culture, cette pauvre fille ne connait pas, elle est comme les autres, ignares, ignorants et obsédés par la tune : c’est beau la tune, c’est la plus belle chose au monde !
            Elle ne connait effectivement que le consommateur. Con - Sot - Mateur ... j’enrichis un peu votre analyse smiley 


            • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 4 novembre 2015 10:00
              @Extra Omnes

              vous parlez bien DES GOUVERNEMENTS DE L ’ INCULTE NOTOIRE MR BISMUTH ??????
               ,,,,

            • alinea alinea 4 novembre 2015 10:08

              Elle est copine avec la Belle CasseM ? Sont pas très féministes au gouvernement, quoique les mâles ne soient pas mal non plus !
              Il y a des pays qui se passent de gouvernement, pendant un bon bout de temps... et si on essayait ?


              • JC_Lavau JC_Lavau 4 novembre 2015 12:15

                Oh, mais c’est du sexisme machiste, ça, que d’oser critiquer une femme qui a de si jolies jambes !
                Allez hop ! Un auteur à décentraliser en Mongolie Intérieure !


                • Fabienm 4 novembre 2015 12:57

                  @JC_Lavau
                  ah mince, j’avais raté cette info essentielle smiley


                • Aristide Aristide 4 novembre 2015 20:00

                  Jean-Fabien, notre cher auteur, dédicacera ses oeuvres au Cora de Massy et à l’Auchan de Neuilly sur Marne. Lieux de Culture s’il en est, des temples de la consommation pour présenter ses oeuvres et en vendre peut être.


                  Comme quoi quand Fleur parle de nécessaire « économie » de la culture, de trouver des « consommateurs », elle n’était pas si loin de rejoindre Jean-Fabien dans sa quête d’un public qui lui fait défaut..



                  • Fabienm 4 novembre 2015 20:19

                    @Aristide

                    Je suis désolé de ne pouvoir vous accorder ce point, cher Troll, je ne vais pas vers le consommateur, je vais à la rencontre du lecteur (la vente n’est pour moi qu’accessoire, je n’ai pas besoin de ça pour vivre, Dieu merci)
                    J’imagine que votre esprit embrouillé sait tout de même faire la différence entre un algorithme et un auteur ? smiley

                  • Aristide Aristide 4 novembre 2015 20:54

                    @Fabienm


                    Vous connaissez la différence entre votre article et celui de Marie Chablis sur regards.fr, de plus de un an sur cette même affaire de discours à Dijon ? 

                    Allons, cher chercheur de lecteur en supermarchés, lecteur au singulier bien sur et supermarchés au pluriel, votre talent s’exerce aussi dans la rubrique courrier du cœur d’un magazine aussi prestigieux que Femina. Comme quoi, vos talents de spécialiste de la « vie amoureuse », dixit votre éditeur, s’étalent sur les pages glacées entre pub pour crème de beauté et dernière recette pour maigrir, ici en conseillant la maman jalouse de sa fille, ailleurs la vie intime de la ménagère de moins de cinquante ans. Une prose qui n’a rien à envier aux discours d’un ministre surement rédigé par un besogneux de l’écriture.

                    Je me permets cette mise au point quand je vous vois descendre en flèche cette pauvre Fleur, et nous délivrer le message sur la culture avec un grand C. Mais, je dois être assez mal intentionné quand je vous soupçonne de faire en douce ce que vous condamnez dans ce texte. 

                    Et la différence entre rencontre du lecteur et démarchage en supermarché, ne cherchez pas, c’est pareil. 


                  • Fabienm 4 novembre 2015 21:01

                    @Aristide
                    Reprenons dans l’ordre si vous voulez bien.


                    Vous connaissez la différence entre votre article et celui de Marie Chablis sur regards.fr, de plus de un an sur cette même affaire de discours à Dijon ? 

                    => Pour être honnête, non (d’ailleurs je n’ai aucune idée de qui est Marie Chablis). Mais je vous écoute.

                    Allons, cher chercheur de lecteur en supermarchés, lecteur au singulier bien sur et supermarchés au pluriel, votre talent s’exerce aussi dans la rubrique courrier du cœur d’un magazine aussi prestigieux que Femina. 

                    => Je ne suis pas trop sûr de saisir le lien. Rassurez-moi, vous ne prenez pas mes écrits sur le site Femina pour de la Culture ? smiley

                    Comme quoi, vos talents de spécialiste de la « vie amoureuse », dixit votre éditeur, s’étalent sur les pages glacées entre pub pour crème de beauté et dernière recette pour maigrir, ici en conseillant la maman jalouse de sa fille, ailleurs la vie intime de la ménagère de moins de cinquante ans. Une prose qui n’a rien à envier aux discours d’un ministre surement rédigé par un besogneux de l’écriture.

                    => Je suis désolé, je me perds dans votre argumentaire. Le monsieur qui écrit les discours de Fleur et mes articles de Femina sont écrits de la même façon, c’est ce que vous dites ? Dans ce cas, c’est plus grave que ce que je pensais...

                    Je me permets cette mise au point quand je vous vois descendre en flèche cette pauvre Fleur, et nous délivrer le message sur la culture avec un grand C.

                    => Je pense qu’on ne s’est pas compris. 1) Je ne considère pas que ma prose sur Femina soit de la culture (encore heureux) 2) Je n’ai pas la prétention de savoir ce qu’est la culture avec un grand C, par contre je crois savoir ce qu’est une politique vertueuse de financement et une politique sans fond et sans conviction aucune.

                    Mais, je dois être assez mal intentionné quand je vous soupçonne de faire en douce ce que vous condamnez dans ce texte. 

                    => Pour la nième fois, si vous n’êtes pas plus explicite, j’ai peur de ne point pouvoir très bien comprendre ou vous voulez en venir smiley

                    Et la différence entre rencontre du lecteur et démarchage en supermarché, ne cherchez pas, c’est pareil. 

                    => Vous devriez venir, vous êtes le bienvenu et vous verriez que ce n’est pas vraiment ce à quoi vous pensez (mais j’imagine que parler de choses qu’on ne connaît pas est plus attrayant !)


                  • Aristide Aristide 4 novembre 2015 21:45

                    @Fabienm


                    Quatre lignes et vous êtes perdu dans mon argumentaire ? En gros, vous ne comprenez pas grand chose, quand « rencontre du lecteur » prend la place de « vendre son bouquin », je conçois assez facilement que vous soyez vite égaré. Je suis gentil, Je vous aide, l’artiste doit vivre de son art, et jusqu’à maintenant on a rien trouvé de mieux que de « vendre » ses oeuvres dans un supermarché ou faire de l’alimentaire dans des journaux féminins. Parler d’économie dans la culture n’est pas une ineptie. Il existe un marché culturel et ce n’est pas un gros mot, pas plus que d’essayer de le favoriser par des mesures bassement techniques, comptables, fiscales, ...

                    Vous croyiez savoir ce qu’est une politique vertueuse de financement. Ah bon, pas une ligne dans cet article sur ce sujet. Serait ce donc que devant la profusion de la création artistique, il faille se contenter d’afficher sur les murs, présenter dans les supermarchés, .... Condamner assez bêtement l’aide qui peut être fournie au public pour rencontrer l’artiste, l’oeuvre qui lui correspond est assez ridicule. Et bien oui, les fameux algorithmes de recommandations que vous vilipendez permettront aux artistes de trouver un public, de connaitre un auteur, une oeuvre, ... Vous, vous avez trouvé un vrai public à Femina, à Cora et chez Auchan mais d’autres n’ont pas la chance que vous avez.

                    C’est bien de se payer la ministre au seul prétexte qu’elle serait dans une seule démarche économique, et que sa vision libérale serait mauvaise par définition. C’est assez entendu et répété par tous les artistes maudits qui souffrent de leur absence de public et accusent le politique de leur manque de talents. 

                    PS : Google mon ami : « Marie Chablis algorithmes »

                  • Fabienm 4 novembre 2015 22:01

                    @Aristide
                    Aïe aïe Aristide.

                    Allez, faisons encore dans l’ordre.


                    Quatre lignes et vous êtes perdu dans mon argumentaire ? En gros, vous ne comprenez pas grand chose, quand « rencontre du lecteur » prend la place de « vendre son bouquin », je conçois assez facilement que vous soyez vite égaré. Je suis gentil, Je vous aide, l’artiste doit vivre de son art, et jusqu’à maintenant on a rien trouvé de mieux que de « vendre » ses oeuvres dans un supermarché ou faire de l’alimentaire dans des journaux féminins. 

                    => Vous n’avez toujours pas compris que je ne me considère pas comme « artiste ». Et je n’ai certes pas besoin de vendre des livres en supermarché pour vivre (faut que je vous le répète combien de fois pour que vous compreniez ? smiley ). Pourquoi vouloir faire une généralité de mon cas personnel qui n’est en rien un cas typique ? Faudra m’expliquer.


                    Parler d’économie dans la culture n’est pas une ineptie. Il existe un marché culturel et ce n’est pas un gros mot, pas plus que d’essayer de le favoriser par des mesures bassement techniques, comptables, fiscales, ...

                    => En gros, vous n’avez pas lu mon article. Faites une recherche avec votre navigateur, vous verrez que je parle de « marché culturel ». ça y est, vous y êtes ? C’est bien, vous progressez smiley

                    Vous croyiez savoir ce qu’est une politique vertueuse de financement. Ah bon, pas une ligne dans cet article sur ce sujet. 

                    => Je décris l’idiotie de croire que c’est en facilitant les canaux et la mise en conformité de l’offre et la demande qu’on favorise la création, cela vous aura sans doute échappé.

                    Serait ce donc que devant la profusion de la création artistique, il faille se contenter d’afficher sur les murs, présenter dans les supermarchés, .... Condamner assez bêtement l’aide qui peut être fournie au public pour rencontrer l’artiste, l’oeuvre qui lui correspond est assez ridicule. 

                    => Non, je suis désolé, je ne crois pas que l’on favorise en quoi que ce soit l’accession du public à l’oeuvre en développant des algorithmes (cela fonctionne plutôt pour le mainstream qui n’a certes pas besoin de ce genre d’artifice).

                    Et bien oui, les fameux algorithmes de recommandations que vous vilipendez permettront aux artistes de trouver un public, de connaitre un auteur, une oeuvre, ... Vous, vous avez trouvé un vrai public à Femina, à Cora et chez Auchan 

                    => C’est une obsession dites-moi !



                  • Aristide Aristide 4 novembre 2015 23:11

                    @Fabienm

                    Je ne parle pas spécialement de vos états d’âme, que vous croyiez ou non être un artiste à très peu à voir avec ce que j’ai écrit. Les artistes doivent en vivre, ou essayer d’en vivre. Sinon, c’est au mieux un hobie au pire une manie. 

                    Que vous parliez du marché culturel ne vous empêche pas de condamner « économie » et tout ce qui ressemble à une démarche libérale, condamnations à longueur d’article. Cela sans apporter le début du commencement d’un argument qui démontrerait que économie et marché culturel serait incompatible. Mieux, favoriser la rencontre dans le supermarché de votre préférence serait plus efficace que d’essayer de rapprocher le marché culturel par ma mise en évidence de l’offre, le ciblage du public potentiel, ... 

                    En fait, vous savez pas trop, les algorithmes et tout cela c’est méchant, ... Il ne s’agit pas de mise en conformité mais de mise en relation, que l’artiste se fasse connaitre auprès du public le plus près de son art, sensible au sujet, à l’expression, à la forme artistique, ... Vous ne démontrez rien, vous vous contentez d’affirmer que la mise en relation du public potentiel avec une oeuvre serait contre productif alors que dans le même temps vous courez sans être artiste et sans grande réussite les galeries marchandes pour rencontrer le lecteur.

                    Quand au mainstream, c’est comme cela que les médiocres décrivent ceux qui ont réussi dans leur art.



                  • Fabienm 4 novembre 2015 23:24

                    @Aristide

                    Je ne parle pas spécialement de vos états d’âme, que vous croyiez ou non être un artiste à très peu à voir avec ce que j’ai écrit. Les artistes doivent en vivre, ou essayer d’en vivre. Sinon, c’est au mieux un hobie au pire une manie. 

                    => Au contraire, cela a tout à voir puisque vous partez de mon exemple pour en tirer de grandes vérités sur l’économie de la culture, ce qui n’a peu de sens, ajouté au fait que vous me semblez assez peu familier de ce qu’est le monde de la culture aujourd’hui.

                    Que vous parliez du marché culturel ne vous empêche pas de condamner « économie » et tout ce qui ressemble à une démarche libérale, condamnations à longueur d’article. 

                    => Incroyable, c’est la première chose pertinente que vous dites depuis le début de vos posts (à une petite imprécision près : je condamne le néolibéralisme, pas l’économie elle-même, ce qui n’aurait aucun sens vous en conviendrez)

                    Cela sans apporter le début du commencement d’un argument qui démontrerait que économie et marché culturel serait incompatible. 

                    => pour la bonne et simple raison qu’ils ne sont pas incompatibles (zut, vous sombrez de nouveau, moi qui avais vu une lueur d’intelligence dans vos yeux)

                    Mieux, favoriser la rencontre dans le supermarché de votre préférence serait plus efficace que d’essayer de rapprocher le marché culturel par ma mise en évidence de l’offre, le ciblage du public potentiel, ... 

                    => Vous êtes en plein délire, c’est vous qui parlez de supermarché, moi je n’en ai jamais parlé, j’ai juste répondu à votre question sur mon insignifiante personne.

                    En fait, vous savez pas trop, les algorithmes et tout cela c’est méchant, ...

                    => Malheureusement, mon pauvre ami, cas classique de reproche fait à autrui du mal dont on souffre. Je pourrais vous faire un cours sur le fonctionnement des algorithmes d’amazon dont parle Fleur, cela serait sans doute passionnant pour vous, mais assez chronophage pour moi, car il se trouve que c’est le coeur même de mon métier (je ne parle pas du métier de pseudo artiste, je vous rassure)


                    Il ne s’agit pas de mise en conformité mais de mise en relation, que l’artiste se fasse connaitre auprès du public le plus près de son art, sensible au sujet, à l’expression, à la forme artistique, ... 

                    => Vous êtes pris en flagrant délit de parler de ce que vous ne connaissez pas. Le seul objectif de l’algorithme est de faire vendre. Que ce soit un livre ou un presse-purée, ce n’est pas son affaire. Un artiste inconnu n’a absolument AUCUNE chance d’être utilisé dans un algorithme. Cela ne fonctionne que sur des schémas mécaniques (faire grossir encore plus ce qui est déjà gros).

                    Vous ne démontrez rien, vous vous contentez d’affirmer que la mise en relation du public potentiel avec une oeuvre serait contre productif alors que dans le même temps vous courez sans être artiste et sans grande réussite les galeries marchandes pour rencontrer le lecteur.

                    => C’est peut-être parce que je ne cherche pas à démontrer quoi que ce soit, je ne fais qu’exprimer mon avis (que vous êtes en droit de ne pas aimer).

                    Quand au mainstream, c’est comme cela que les médiocres décrivent ceux qui ont réussi dans leur art.

                    => Il manquait l’argument méprisant d’autorité sur la soit disant valeur des gros vendeurs. Je vous décerne le troll d’or smiley

                  • Aristide Aristide 5 novembre 2015 10:44

                    @Fabienm


                    Vous êtes assez affligeant dans vos circonvolutions pour sortir du débat. J’ignore vos traits tellement grossiers et bêtes qu’ils ne méritent même pas une réponse. 

                    Allons donc, les algorithmes permettent de mettre en relation, pas mise en conformité, cela il vous a fallu quelques explications simples pour que vous le compreniez. Maintenant, il serait donc plus efficace de rencontrer le lecteur comme vous dites à la sortie du supermarché que dans des dispositifs prévus et surement beaucoup plus efficaces. Autant expliquer l’usage d’une fourchette à une poule.

                    La « soit disant valeur des gros vendeur », si la qualité est inversement proportionnelle au nombre de lecteurs vos « oeuvres » sont des chefs-oeuvres. Ecrivain inconnu et prétentieux, manque plus que les pleurnicheries et la victimisation d’un raté de l’écriture qui dénonce un système qui ne lui a pas donné ce qu’il croit mériter.

                    Allons, il faut vous faire une raison, juste capable de vendre vos tirades absconses à un magazine féminin vous pédalez dans la médiocrité. Accusant le système de votre incapacité, vous étalez ici votre humour à deux balles et vos prétentions littéraires de supermarché.








                  • Fabienm 5 novembre 2015 11:18

                    @Aristide

                    Vous êtes assez affligeant dans vos circonvolutions pour sortir du débat. J’ignore vos traits tellement grossiers et bêtes qu’ils ne méritent même pas une réponse. 

                    => Il manquait aussi l’insulte, j’avais oublié, merci de réparer smiley


                    Allons donc, les algorithmes permettent de mettre en relation, pas mise en conformité, cela il vous a fallu quelques explications simples pour que vous le compreniez. 

                    => Je pense que vous ignorez tout de la façon dont fonctionnent ces algorithmes, sinon vous ne sortiriez pas de telles énormités.

                    Maintenant, il serait donc plus efficace de rencontrer le lecteur comme vous dites à la sortie du supermarché que dans des dispositifs prévus et surement beaucoup plus efficaces. 

                    => Encore une fois, je n’ai jamais dit ça, ceci est votre délire.


                    Autant expliquer l’usage d’une fourchette à une poule.

                    => Vu comme vous enculez les mouches, je suis sûr que c’est dans vos cordes smiley


                    La « soit disant valeur des gros vendeur », si la qualité est inversement proportionnelle au nombre de lecteurs vos « oeuvres » sont des chefs-oeuvres.

                    => L’équivalent de « a=>b » est « non b => non a » et non « non a => non b », un petit problème de logique sans doute ? Monsieur n’a pas fait beaucoup d’étude apparemment, vous devenez un cas d’espèce pour la science mon cher ami...


                    Ecrivain inconnu et prétentieux, manque plus que les pleurnicheries et la victimisation d’un raté de l’écriture qui dénonce un système qui ne lui a pas donné ce qu’il croit mériter.

                    => Vous n’entendez que ce que vous voulez entendre, je vous ai déjà dit que je n’estimais pas artiste, pas plus que j’estime mériter quoi que ce soit pour mes écrits.

                    Allons, il faut vous faire une raison, juste capable de vendre vos tirades absconses à un magazine féminin vous pédalez dans la médiocrité. Accusant le système de votre incapacité, vous étalez ici votre humour à deux balles et vos prétentions littéraires de supermarché.

                    => Merci cher ami, venant de vous, je prends ça pour un compliment smiley

                  • Aristide Aristide 5 novembre 2015 17:24

                    @Fabienm


                    Un écrivain qui ne comprends pas le mot « trait », qui se hasarde dans la logique et qui se noie dans les « je ne suis pas un artiste mais je sais ce qu’il faudrait faire pour ... ».

                    Enfin, continuez à aligner des platitudes dans les courriers du coeur de Fémina et à hanter les galeries marchandes à la rencontre du lecteur, il est marrant avec ses mots vides de sens. La rencontre du lecteur ... en fait essayer de fourguer ses invendus à des clients de supermarchés. A la manière des vendeurs de fenêtres isolantes et de robots ménagers, il est beau mon bouquin, profitez, deux pour le prix d’un ....

                    Et ce ... margoulin plagie bêtement un article publié par ailleurs, pas artiste c’est sur, pas honnête c’est certain. 

                  • Fabienm 5 novembre 2015 17:28

                    @Aristide

                    Un écrivain qui ne comprends pas le mot « trait », qui se hasarde dans la logique et qui se noie dans les « je ne suis pas un artiste mais je sais ce qu’il faudrait faire pour ... ».

                    => L’insulte citée concernait « affligeant » smiley

                    Enfin, continuez à aligner des platitudes dans les courriers du coeur de Fémina et à hanter les galeries marchandes à la rencontre du lecteur, il est marrant avec ses mots vides de sens. La rencontre du lecteur ... en fait essayer de fourguer ses invendus à des clients de supermarchés. 

                    => Mes livres sont distribués par Hachette, le supermarché se démerde pour les commander, mais je ne sais pas si vous comprenez la nuance !

                    A la manière des vendeurs de fenêtres isolantes et de robots ménagers, il est beau mon bouquin, profitez, deux pour le prix d’un ....

                    => Ben non justement, la spécificité du marché culturel, tout ça, tous les trucs dont on parle depuis quelques temps. Bref, laissez tomber ! smiley

                    Et ce ... margoulin plagie bêtement un article publié par ailleurs, pas artiste c’est sur, pas honnête c’est certain. 

                    => Ah ben tiens, il manquait aussi le procès d’intention ! Vous faites carton plein, bravo. 


                  • Aristide Aristide 5 novembre 2015 18:19
                    Deux smileys, c’est tout .

                    « Affligeant » une insulte ? Et susceptible en plus.

                    La vente en supermarché comme modèle de diffusion de l’art. Il est au top, l’écrivain pas artiste mais qui sait ce qu’il faut faire.

                    La défense sur le plagiat est assez ... simpliste mais bon, Scaron n’a pas fait mieux.

                    PS : Son dernier ... machin est recommandé par les supermarché Cora et Auchan et sponsorisé par Femina 

                     

                  • Fabienm 5 novembre 2015 18:50

                    @Aristide
                    Oh cool, Aristide est sorti du boulot, il a le temps de mettre des commentaires (c’est la fête).


                    Deux smileys, c’est tout .

                    => Je peux faire mieux !

                    « Affligeant » une insulte ? 

                    => Mince, vous aussi vous pouvez faire mieux ? (suis impatient de voir ça)

                    Et susceptible en plus.

                    => Ah non, je ne crois pas, sinon ça ferait longtemps que j’aurais essayé d’arrêter de vous raisonner (smiley).

                    La vente en supermarché comme modèle de diffusion de l’art. 

                    => Décidément, vous avez un peu de mal avec ce que je dis (allez je ré-essaye) : je ne prône pas la vente en supermarché comme modèle de diffusion de l’art (vous avez le droit de me plagier, pardon me citer).

                    Il est au top, l’écrivain pas artiste mais qui sait ce qu’il faut faire.

                    => Merci, je prends ça pour un compliment (à noter que je ne me sens pas plus écrivain qu’artiste, mais on va faire une information à la fois, si vous arrivez déjà à mémoriser la première, c’est pas mal).

                    La défense sur le plagiat est assez ... simpliste mais bon, Scaron n’a pas fait mieux.

                    => Vous savez quoi ? Mettez l’article auquel vous faites référence et puis chacun se fera une idée ? Ça me semble être une bonne approche (simple, efficace, démocratique : le rêve).

                    PS : Son dernier ... machin est recommandé par les supermarché Cora et Auchan et sponsorisé par Femina 

                    => Je vois que Monsieur a fait des recherches (je ne sais pas si je dois me sentir flatté). Alors, juste pour que votre projet d’hagiographie se vante d’un poil plus d’exactitude : mon roman (machin qui raconte une histoire) n’est pas recommandé par Cora (par Femina, oui) et n’est sûrement pas sponsorisé par Femina (je vois pas bien pourquoi ils investiraient un kopeck là-dedans (smiley))


                  • Fabienm 5 novembre 2015 18:51

                    @Fabienm
                    (ou plutôt « arrêté d’essayer », bref on se comprend, hein ? non ?)


                  • Aristide Aristide 5 novembre 2015 19:44

                    @Fabienm


                     Ce mec ne prône pas la vente en supermarché, mais il va chez Cora et Auchan pour vendre son dernier recueil de ses productions femina. Femina. Après vos « je ne suis pas écrivain » mais je suis publié par Hachette. 

                    Allez, et bonne chance à Auchan, n’oubliez pas votre caddie.



                  • Fabienm 5 novembre 2015 20:12

                    @Aristide

                    Ce mec ne prône pas la vente en supermarché, mais il va chez Cora et Auchan pour vendre son dernier recueil de ses productions femina

                    => « je ne prône pas la vente en supermarché comme modèle de diffusion de l’art » est la vraie citation, un peu d’effort, voyons ! Vous en oubliez la moitié.


                    Après vos « je ne suis pas écrivain » mais je suis publié par Hachette.
                     => C’est bien, ça commence à rentrer dites-moi

                    Allez, et bonne chance à Auchan, n’oubliez pas votre caddie.
                    => Merci (sinon, c’est Cora, allez pas à Auchan, vous me verrez pas (peut-être vous croiserez mon caddie, et encore))

                  • Aristide Aristide 6 novembre 2015 14:55

                    @Fabienm


                    Pas de smileys, cela manque ...

                    Le non écrivain qui vend ses machins en supermarché mais qui sait qu’il ne faudrait pas le faire ... et qui sait ce qu’il faudrait faire mais ne le fait pas. C’est un bordel dans sa tête ...

                    J’ai la chance d’habiter bien loin de ce lieu de rencontre du lecteur et de l’auteur non écrivain mais édité, je vous laisse donc à la préparation de votre discours de vendeur de supermarché.

                     

                  • Fabienm 6 novembre 2015 16:39

                    @Aristide
                    c’est triste cette espèce de mépris pour le petit commerce smiley




                  • Aristide Aristide 7 novembre 2015 20:21

                    @Fabienm


                    c’est ce que me disait le libraire du coin en voyant le rayon « livre » et saucisson du supermarché.

                  • captain beefheart 4 novembre 2015 21:28

                    Merci Fabienm pour cet article de lecture agréable,qui me confirme dans l’idée que beaucoup de ministres et autres responsables politiques sont désignés pour d’autres raisons que celles que les citoyens sont en droit d’attendre d’un gouvernement conscient des problèmes du pays.
                     Une diplôme non-méritée,une thèse plagié,condamnation pour abus de biens sociaux,etc.,pas de soucis tant que l’acteur politique est comme du cire dans les mains de son conseiller en phrases et comportement.

                    La Culture est la faculté de se mettre à la place de l’autre, volontairement adaptant un autre point de vue.


                    • Aristide Aristide 7 novembre 2015 20:25

                      Au fait, vous prenez une vraie déculottée dans le genre d’article « je me fais une ministre ». Cette chair Ariane vous met une de ces claques.


                      Vous devriez vous teindre en blond et nous montrer vos aisselles. Un air bien béat améliore la pose et fait venir le chaland.


                      C’est aussi utilisable en supermarché, le rayon hygiène est juste derrière la charcuterie.


                      • AlbertGam AlbertGam 8 novembre 2015 22:47

                        « Cependant, dans le cas de Fleur, que recherche-t-elle ? »
                        Pousser.
                        -
                        « Quelle est son obsession à elle ? »
                        Trouver la lumière.
                        -
                        Peut-être qu’une telle fleur serait mieux au Ministère de l’Agriculture. Mais attention... dans un vase !


                        • AlbertGam AlbertGam 8 novembre 2015 23:24

                          Je crois que là c’est une photo où elle est en train de lire un livre :
                          http://i.huffpost.com/gen/1991861/images/a-FLEUR-PELLERIN-640x468.jpg
                           smiley

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