Ce que les élections espagnoles montrent c’est tout d’abord l’ouverture d’une période de grande instabilité politique avec sans doute, d’ici quelques mois de nouvelles élections. Pour le moment je ne vois pas comment peut se former un gouvernement si le PSOE (parti socialiste) refuse de s’allier (toute honte bue) avec les débris de la droite franquiste de Mariano Rajoy...
On voit que les électeurs Espagnols cherchent une nouvelle voie, les grands partis étant tous discrédités... Bon cette fois ce n’est pas à l’extrême droite à laquelle ils ont largement goûté avec Franco... C’est un point positif...
En négatif le fait que les Primaires de Podemos se sont à nouveau déroulées de façon antidémocratiques de façon à éliminer toute représentation de la minorité anticapitaliste du parti...
Il est certain que la direction réformiste de Podemos autour de son leader charismatique, Pablo Iglésias, souhaite s’intégrer au système et ne cherchera pas à lui mettre des bâtons dans les roues. Son abandon de la création d’une Assemblée constituante fait qu’il n’y a plus aujourd’hui de proposition de rupture avec le système... Ce qui risque de se passer, c’est ce qui s’est fait en Grèce avec l’éclatement de Syriza lors de la trahison de Tsipras et de la majorité de son parti.......
Bref, pas de quoi être optimiste... A moins que les travailleurs ne fassent eux-même irruption en masse sur le devant de la scène politique...