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Accueil du site > Tribune Libre > Vous serez bénévole ! Vous n’avez pas le choix ?

Vous serez bénévole ! Vous n’avez pas le choix ?

JPEG Faut-il encore rappeler et expliquer qu’un bénévole est un homme ou une femme qui volontairement choisi de consacrer un peu de son temps au service d’une association ou d’une œuvre et ceci sans en recevoir le moindre avantage matériel ou financier ?

Il existe, c’est vrai des dérives comme celle qui consiste à verser une petite indemnité… C’est ce que font certaines grandes fédérations, en mal de bénévoles….

Ces dérives sont condamnables comme est condamnable celle qui consiste à masquer en association une réelle entreprise.

Je suis un ardent défenseur du service public notamment en ce qui concerne la gestion des crèches et lorsque je voyais s’implanter une entreprise de crèches financée par la CAF, je faisais la « grise mine ».

Aujourd’hui je suis toujours favorable au service public mais je préfère à la place d’une pseudo association de gestion de crèches une véritable entreprise….

Mon propos ne consiste pas à « jeter le bébé avec l’eau sale »… De nombreuses réelles associations d’éducation populaire gérées par des véritables conseils d’administration font un travail admirable.

Ceci étant dit, alors que les associations, notamment celles de proximité ont « bonne presse » auprès de la population, certains commentateurs qui s’appuient sur des scandales qui touchent quelques associations ont la critique féroce :

Les associations seraient des « pompes à subventions »…… !?

Ces critiques oublient que la grande majorité des associations ne reçoit pas de subventions et que parmi celles qui perçoivent des aides, beaucoup rendent des services qui coûteraient beaucoup plus cher à la collectivité si elle essayait de les assurer elle-même.

Quand une association obtient une subvention pour remplir une mission, il est légitime que le financeur demande des comptes sur l’utilisation des deniers publics.

QUAND LES POLTIQUES S’EN MELENT, ILS ONT SOUVENT TOUT FAUX

Patrick Labaune, président du Conseil Départemental de la Drôme avait promis de remettre les bénéficiaires du RSA au travail.

http://www.loi1901.com/breves_associatives.php?moteur1=611

C’est une promesse qu’il a tenue à sa façon :

Les allocataires du RSA deviendront bénévoles dans des associations !?

Le président a exposé son projet il y a peu :

"En matière de retour à l'emploi, il n'y a pas de solution miracle, mais ce dispositif offre une réelle opportunité aux bénéficiaires du RSA de valoriser leurs compétences dans la perspective d'un futur travail".

Il y a là d’abord une confusion entre le bénévole, volontaire et le chercheur d’emploi.

Ce politique mélange tout et fait du passage dans l’association un acte obligatoire.

Ensuite, il leurre ces personnes, ce n’est pas en ‘bénétravaillant » dans une association de solidarité que le demandeur d’emploi trouvera un CDI et même un CDD.

Le bénévolat n’est pas un travail mais une action ponctuelle dont la durée et la fréquence sont du domaine du libre choix du bénévole, ce n’est pas un travail.

Jean-François Chalot


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11 réactions à cet article    


  • foufouille foufouille 24 décembre 2015 12:08

    tu es vraiment con.
    il est sale le chomeur bénévole ?
    l’art du ploucrate de déformer les propos des autres sous prétexte qu’il est pas de ton parti.
    un vrai veau.


    • CHALOT CHALOT 24 décembre 2015 12:32

      Faut-il que le réponde à quelqu’un qui n’essaye pas de lire et qui en plus insulte celui qui ne pense pas comme lui ?

      Le bénévolat est un acte volontaire et on ne doit pas obliger une personne d’être bénéVole.


      • foufouille foufouille 24 décembre 2015 13:28

        @CHALOT
        c’est pas obligatoire.
        point.
        avant c’était interdit et tu pouvais te faire radier.



        • CRANACH 24 décembre 2015 15:25

          C’est encore pire que ce qu’écrit Chalot, gare aux RSA qui refuseraient.


          • Henry Canant Henry Canant 24 décembre 2015 15:43

            Chalot,

            quel est le salaire minimum d’un bénévole à la CNAFAL ?

            • CHALOT CHALOT 24 décembre 2015 15:47

              Un bénévole ne touche aucun euro et vous le savez bien Mr Henri !?


              • marmor 24 décembre 2015 17:24

                Mr Chalot, en vertu de votre dévouement à la laïcité, j’espère qu’aujourd’hui, 24 décembre, veille de fête chrétienne s’il en est, vous travaillez, car il faut aller au bout de ses convictions...et en bon laïcard, ne pas profiter de ces jours de repos octroyés à l’occasion d’une fête religieuse. Mdme Belkacem vous en sera gré !


                • Samson Samson 28 décembre 2015 16:46

                  "Le bénévolat n’est pas un travail mais une action ponctuelle dont la durée et la fréquence sont du domaine du libre choix du bénévole, ce n’est pas un travail.« 
                  Vous avez totalement raison de dénoncer la confusion des genres et de souligner l’importance du travail associatif dans l’espace collectif.
                  Sans vouloir donc chercher la petite bête, si le bénévolat n’est pas un »emploi« donnant lieu à rémunération, il n’en constitue pas moins un réel »travail« volontaire de service à la collectivité !

                  Quant à vouloir y conditionner l’accès au RSA, c’est bien évidemment dévoyer les notions même de bénévolat et d’emploi : faute d’autre motivation pour le »bénévole" que celle de maintenir son droit à un minimum de ressources, il expose les associations qui y recourraient à une perte d’efficacité et de crédibilité fort dommageable.

                  Cordiales salutations ! smiley


                  • Samson Samson 28 décembre 2015 20:27

                    En fait, il existe en Belgique un dispositif assez similaire :
                    L’article 60 permet au Centre Public d’Aide Sociale de conditionner l’aide sociale équivalente au RSA à la mise au travail de la personne qui la sollicite durant un an dans une institution publique ou subsidiée (home, ...).
                    Si çà se passe bien, la personne peut à nouveau émarger aux allocations de chômage, sinon elle se retrouve sans ressources.
                    Il faut rester bien conscient qu’un tel dispositif délègue à la charge de l’association qui en bénéficie un rôle de contrôle social du « bénévole » plus ou moins consentant, ce qui pourrait dans certains cas s’avérer totalement incompatible avec les valeurs et actions qu’elle promeut.

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