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Accueil du site > Tribune Libre > Les auto proclamés progressistes se sont totalement trompés

Les auto proclamés progressistes se sont totalement trompés

Ces dernières décennies, nous avons subis ce qu’on appelle les progressistes. Ou plutôt, celles et ceux qui s’appellent comme tel. Qu’est-ce qu’un progressiste ? Pour faire simple, c’est quelqu’un qui refuse tout ce qui vient de nos ancêtres. On fait table rase du passé, et on recommence tout, dans la continuité de mai 68 : il est interdit d’interdire.

Mine de rien, pour certains points, ce n’est pas bête : nous sommes toutes et tous conditionnés dès notre enfance, que ce soit par rapport à notre sexe, notre sexualité, notre mode de vie, notre alimentation, etc.

Pourquoi ne pas s’en affranchir ? Vivre par habitude est confortable, mais vivre sa vie entière par habitude, c’est d’un conformisme triste, et pour s’enrichir intellectuellement, il est vrai que s’ouvrir au monde est une bonne chose.

 

Cependant, trois contraintes. D’abord, encore faut-il que le monde d’à côté soit différent du tien. A force de mondialisation que les mêmes progressistes appellent de leurs vœux, beaucoup de chose ont été uniformisés, au point que certaines villes ressemblent à d’autres, ou l’on peut manger et boire la même chose quel que soit le pays visité, à peu de choses près (mac do, quick, doner, sandwich en triangle, coca cola, fanta, etc), ou l’on s’habille de la même façon dans certaines villes et certains pays. A quoi bon voyager si c’est pour retrouver une ville identique à la notre ?

La seconde contrainte, c’est que bien qu’il soit bon de s’ouvrir d’autres horizons, rien ne nous y oblige non plus. Si nous voulons vivre une vie simple, basée sur nos traditions, pourquoi ce serait interdit ? Et plus encore : pourquoi toujours chercher ailleurs ce qu’on peut trouver chez soi ? N’oublions pas les paroles pleines de sagesse de Cabrel, via sa chanson les murs de poussière :

A force de chercher ailleurs, on en oublie ce qu’on a chez soi.

La dernière contrainte, ce sont les manipulateurs. On ne peut s’affranchir de nos limites si quelqu’un nous manipule. Et niveau manipulation, nous sommes servis. Plutôt que d’utiliser la psychanalyse, les messages subliminaux et l’utilisation des mots pour le bien de l’humanité, ces méthodes ont été totalement détournées pour manipuler les gens dans des intérêts égoïstes , néfastes pour l’humanité de façon générale. Publicités, politiques, entreprises et mythomanes se sont appropriés ces techniques pour leur unique intérêt, en dépit des autres. Avec ces manipulations, ni les uns ni les autres ne peuvent s’affranchir de leurs limites, les uns parce qu’ils se contentent de suivre leurs désirs égoïstes, les autres parce qu’ils ne pourront se défaire de l’influence des premiers. 

 

De même, la prose d’Attali qui prétend que l’humanité est un nomade du monde est-elle vraiment censée ? Certes, nos sociétés ont démocratisé les moyens de transport comme jamais, et c’est pourquoi s’est développé les voyages mais aussi le travail international, et ce n’est pas un mal, mais seulement si cela reste minoritaire… Quelle tristesse si tout cela aboutirait à un monde uniformisé, ou tout le monde peut prendre la place de tout le monde, sans qu’il n’y ait aucune différence nulle part ! Veut-on vraiment d’un monde pareil ?

Et même si l’on tend vers ce monde, dans ce cas, le nomadisme ne deviendrait pas complètement inutile, vu qu’on retrouverait partout ce qu’on a chez soi ?

On voyage justement pour se dépayser, et non pas pour retrouver la même chose que chez nous !

Alors, oui, il est rassurant de trouver quelques repères, mais quant bien même on n’en trouverait pas, et alors ? Si on ne sent pas à l’aise dans un pays trop différent du notre, il nous suffit de rentrer chez nous, voilà tout.

 

Dans le même ordre d’idées des progressistes, la notion d’égalité. Que voilà un joli mot qui mettra une bonne majorité d’accord ! Pourtant, l’égalité est une utopie irréaliste, et même, dangereuse.

Que l’on naisse toutes et tous égal en droits et en devoirs, je suis complètement d’accord. Mais pour le reste, ce n’est qu’une vaine utopie. Déjà, parce qu’il paraît évident que selon la famille et l’endroit ou l’on naît, on ne sera pas égal. Un enfant qui a plusieurs frères et sœurs n’aura pas la même vie qu’un enfant unique. Que l’on naisse dans une famille aisée ou une famille pauvre et notre vie changera du tout au tout. Que l’on naisse dans un quartier riche ou dans un ghetto, tout changera. Et même, entre naître en Sibérie et en Afrique, notre vie en sera bouleversée à jamais, et c’est totalement logique, puisque c’est une variable dont on n’a pas de prise. Ou plutôt, si : ton lieu de naissance, ce n’est pas toi qui le choisi, mais tes parents. Tout va donc dépendre de la vie de tes parents, de leurs choix, et non pas d’un hasard malheureux ou heureux.

 

Le progressiste ne veut donc plus de règles. On peut d’ores et déjà apercevoir les résultats de cette politique : des états affaiblis, des multinationales qui prennent le pouvoir sur tout, des migrations monstrueuses, une déstructuration des peuples.

Les grandes gagnantes ? Les multinationales, qui vont remplacer les états mais sans aucun devoir pour les peuples ; qui ont déjà réussi, quelques part. La libre concurrence aboutit sur l’émergence d’une poignée d’entreprises, qui ont un monopole absolu du marché. Les semences sont de plus en plus verrouillées de par le monde, les médias sont muselés si ce n’est totalement manipulés, de nombreux produits et marques sont entre les mains de moins de 10 entreprises mondiales, les banques et autres structures sont peu à peu contrôlées, les restrictions et les contrôles sont de moins en moins effectués, tout est laissé aux mains des entreprises qui ne voient que le profit et n’ont aucune considération pour le reste, amenant à des problèmes de pollutions et de santé jusque la jamais atteints, sans que rien ni personne ne soit sanctionné, et surtout, sans que rien ni personne ne puisse y faire quoi que ce soit.

Le grand perdant de cette mondialisation, de ce « progressisme », c’est l’humanité, la faune, la flore. Les inégalités n’ont jamais été aussi importante ; jamais la pollution n’a été aussi élevée, jamais les peuples n’ont été autant opprimés, méprisés, niés. Et il y en a qui osent en redemander ? En vouloir plus ? Les gens lambdas qui en veulent encore n’ont rien compris. Ils n’ont pas compris qu’ils étaient des victimes qui se font complices.

Par contre, les prêcheurs professionnels du « progressisme », ceux que l’on voit à longueur de journée nous donner leur « bonne » parole, eux ont tout à gagner à continuer dans ce domaine, puisqu’ils en vivent.

 

Le problème, c’est que ce sont eux qui ont le pouvoir, et qu’ils sont prêts à tout pour le garder, pour ne rien lâcher. Ils sont unis dans cette entreprise, parce qu’ils sont déjà gagnants. Face à eux, des gens isolés, déstructurés, des personnes devenus travailleurs et consommateurs, à leurs ordres, soumis à leur pensée uniformisée, d’où ils croient que l’humanité en sera apaisée, grandie, quand elle en ressors laminée, détruite, et nullement pacifiée.

Leur œuvre, c’est une régression uniformisée, mondialisée de l’humanité, dont il sera difficile de se débarrasser.

Après les religions dont nous ne sommes toujours pas sortis, l’humanité, avec le nazisme, le communisme puis ce « progressisme » est-elle vouée à ne pas progresser intellectuellement ? A préférer la quantité à la qualité ? A prôner l’union uniforme et inculte ? Depuis les premiers penseurs, l’humanité n’a pas évolué, ou si peu. Nos connaissances et nos technologies ont progressé de façon gigantesque, mais nous, nous n’avons pas évolué. Au fond, si ces idées, ces régimes, ces religions s’imposent, ne serait-ce pas parce que nous le désirons, n’est-ce pas parce que nous recherchons ce genre de facilités ? Une vie qu’on nous impose, aseptisée, uniformisée, ou l’on se croit supérieurs aux autres tout en étant identiques ?

Est-ce vraiment cela que vous voulez ?


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26 réactions à cet article    


  • Clark Kent M de Sourcessure 21 mars 2016 08:41

    Et quand on n’est pas progressiste, on est conservateur ou réactionnaire ?


    • Francis, agnotologue JL 21 mars 2016 08:59

      @M de Sourcessure
       

      bonjour,

      POlivier, que je salue ici en passant, me semble avoir l’excuse d’être un écologiste sincère.

    • Donbar 21 mars 2016 10:05

      @M de Sourcessure
      ou régressiste


    • César Castique César Castique 21 mars 2016 11:01

      @M de Sourcessure

      « ...on est conservateur ou réactionnaire ? »


      Ni l’un ni l’autre, on est lucide ! Le progressisme est un chimère singulièrement aggravée par son mélanome scientisme, et le progressiste est un chimérique qui, non content de se vautrer dans des coquecigrues principalement développées par les « Lumières », se permet, par surcroît, de prendre de haut ceux qui ne marchent pas dans ses fumisteries. 

      Tout repose, à la base, sur l’invention d’un homme, aspirant par-dessus tout à la liberté, qu’il faut émanciper en le soustrayant à l’obscurantisme et qui, dès le lendemain, mettra toute sa raison, et rien que sa raison, au service de l’édification d’un monde de paix, de beauté, de fraternité et de solidarité, qui n’a jamais existé et qui n’existera jamais.

      Si la société idéale avait vocation à exister, la tripartition indo-européenne l’aurait atteinte, dans la complémentarité des trois ordres : ceux qui prient, ceux qui font la guerre et ceux qui travaillent. Aujourd’hui, le monde, loin de se rapprocher de ce modèle théoriquement idéal, s’en éloigne de plus en plus, au profit d’un quatrième « ordre » parasite des trois autres : ceux qui font du fric avec le fric.

    • Clark Kent M de Sourcessure 21 mars 2016 11:54

      @César Castique


      Mon commentaire n’était qu’un gentille provocation. 
      Pour le reste, je vous rejoins et, si vous le permettez, j’ajouterai que votre explication trouve sa pleine illustration dans le projet maçonnique qui est la référence idéologique de maints chefs d’états « socio-démocrates » dont le nôtre.
      La confrérie en question conserve une influence certaine et constitue un réseau dont il serait irresponsable de ne pas tenir compte. 
      Leurs fondements philosophiques et éthiques trouvent en effet leurs racines dans le 18ème siècle et sont en cela porteurs d’illusions puisqu’ils ne prennent pas en compte des réalités plus modernes, mais personne jusqu’ici n’a réussi à éradiquer leur emprise.

    • chapoutier 21 mars 2016 08:52

      Qu’est-ce qu’un progressiste ? Pour faire simple, c’est quelqu’un qui refuse tout ce qui vient de nos ancêtres.
      l’auteur, vous n’êtes qu’un manipulateur car en fait un progressiste est un partisan du progrès social.
      et comme le précise deSourcessure, le contraire de progressiste est réactionnaire


      • Clark Kent M de Sourcessure 21 mars 2016 09:52

        @sarcastelle

        dans une fulgurante volonté de synthèse quasi hollandienne, les Canadiens ont expérimenté la notion de « progressiste-conservateur » en donnant ce nom à un parti qui a existé de 1867 à 2003. Aujourd’hui, il a fusionné avec l’Alliance Réformiste Conservatrice, autre oxymore que le virtuose du scooter nocturne n’aurait pas désavoué.



      • POlivier 21 mars 2016 18:09

        @chapoutier : « un partisan du progrès social »
        Ce ne sont que des mots, c’est facile de s’auto proclamer partisan du progrès, progressiste ou anti raciste, alors que dans les faits, vous êtres le contraire de ce que vous prétendez être.

        Le progrès social ? On voit le résultat. Tout a reculé ces dernières années, et c’est au nom du progrès social qu’on tente, jour après jour, de toujours plus augmenter les taxes et diminuer les aides.


      • chapoutier 21 mars 2016 19:32

        @POlivier
        dans les faits, vous êtres le contraire de ce que vous prétendez être.
        damned, je suis découvert,
        Ce ne sont que des mots
        non le progrès social ce n’est pas que des mots, c’est le résultats des luttes des damnés de la terre pour qu’un enfant aille à l’école plutôt que de travailler 12 heures par jour,
        vous confondez progrès social et mondialisation
        Tout a reculé ces dernières années,
        VRAI parce que vos maitres de la finance se goinfrent comme jamais auparavant, et qu’ils exigent le droit d’exploiter encore plus les travailleurs d’où la destruction en cours du code du travail.
        de toujours plus augmenter les taxes
        VRAI pour remplir les poches de ceux qui détruisent le progrès social au nom de la rentabilité maximum

        j’ai comme l’impression que vous souffrez du syndrome de Stockholm, vous vénérez ceux là même qui détruisent notre monde et l’ensemble de la société humaine et vous pourfendez les victimes. 


      • tashrin 21 mars 2016 16:59

        entre les fautes de français, le fonds décousu...
        Dsl, pas allé au bout


        • Traroth Traroth 21 mars 2016 17:07

          Prétendre que les « progressistes » seraient la cause de folie libérale galopante n’a aucun sens. Appeler Attali un progressiste, alors que c’est un libéral pur jus, c’est méconnaître les faits.


          • Diogène diogène 21 mars 2016 17:16

            @Traroth

            Les libéraux étaient progressiste au 18ème siècle quand ils se battaient pour faire tomber les archaïsmes de ce qui restait de la société féodale en bloquant le développement économique et le progrès social. La société bourgeoise et progressiste par rapport à l’ancien régime dans lequel la notion de citoyen était inconnue et dans lequel on était « sujet » ou « clerc » ou « aristocrate » avec des droits et des devoirs différents.
            Tout dépend du siècle dont on parle et de la classe sociale qui est au pouvoir.

          • POlivier 21 mars 2016 18:15

            @Traroth
            en tout cas, il se proclame comme tel.


          • chapoutier 21 mars 2016 19:37

            @POlivier
            en tout cas, il se proclame comme tel.
            et alors ? au PS ils se proclament bien tous socialistes alors que ils ne sont que de la racaille fascisante tel le sieur catalan !


          • Olivier Perriet Olivier Perriet 22 mars 2016 09:28

            @tous

            n’étant pas Dieu capable de sonder les cœurs et les âmes, il faut bien se fonder sur les revendications explicites des individus :
            donc si Attali se dit progressiste, croyons le.
            si des terroristes se disent musulmans croyons les
            ...


          • POlivier 22 mars 2016 21:48

            @Michel Maugis
            Alors qu’est ce qu’un progressiste pour vous ?

            Votre définition dans votre PS est grandement incomplète, la caste attaque systématiquement toute personne qui ne pense pas et n’agisse pas comme eux, ou alors elle les ignore, ce qui fait beaucoup de monde.


          • Traroth Traroth 13 avril 2016 13:38

            @Olivier Perriet
            On peut aussi observer les actes, plutôt que de boire les paroles.


          • Le421... Refuznik !! Le421 21 mars 2016 19:33

            Progressistes ??

            Je verrais plutôt des « régressistes », moi !!  smiley

            10H de travail/jour, c’était fin XIXème siècle...


            • chapoutier 21 mars 2016 20:12

              @Le421

              10H de travail/jour, c’était fin XIXème siècle...non

              pas vraiment non !

              la loi du 22 mars 1841 pour les entreprises de plus de 20 salariés réduit le temps de travail à
              12 heures par jour pour les enfants de 12 à 16 ans et à 8 par jour pour les enfants de 8 à 12 ans

              En pleine guerre 14/18, le 3 juillet 1916, l’État concède certaines avancées : limitation à 10 heures de la journée de travail des femmes âgées de 18 à 21 ans

              au XIX eme le temps de travail pouvait être de 12 à 16 heures par jour, souvent six jours par semaine


            • chapoutier 23 mars 2016 05:21

              @sarcastelle
              désolé pour votre « moinsage » mais je vous précise que je n’y suis pour rien


            • Et hop ! Et hop ! 21 mars 2016 20:34

              «  Qu’est-ce qu’un progressiste ? Pour faire simple, c’est quelqu’un qui refuse tout ce qui vient de nos ancêtres. On fait table rase du passé, et on recommence tout. »


               Refuser tout ce qui vient de nos ancêtre, c’est une vue de l’esprit. Ce serait commencer par refuser le langage, refuser de parler, puisque la langue est entièrement héritée des ancêtres, c’est une tradition ininterrompue depuis la nuit des temps.

              Je définirais plutôt les progressistes comme des gens qui, d’une part croient au progrès général, d’autre part croient que l’histoire va dans le sens d’un progrès qui est inéluctable. C’est une religion qui est apparue au XVIe siècle et qui s’appelle la « philosophie de l’histoire », elle se résume par la maxime : plus c’est nouveau, meilleur c’est, ou au contraire, plus c’est ancien, plus c’est mauvais, dépassé. Diams, c’est beaucoup mieux que Piaf, qui est beaucoup mieux que Mozart. 

              Pour prouver le progrès, on utilise plein de sophismes, par exemple en comparant le malheur d’un serf du Moyen Âge ou d’un mendiant du XVIIe siècle au bonheur d’un cadre du XXe siècle, alors qu’on pourrait tout aussi bien comparer le mode de vie d’un chômeur expulsé de son logement qui couche sous des cartons dans la rue, ou un travailleur clandestin travaillant dans le BTP, à un maître orfèvre au XVIe siècle ou au moine d’une riche abbaye bénédictine au XIIIe siècle.

              Il y a des progrès évidents dans certains domaines techniques, comme les soins dentaires ou le lave-linge, mais aucun dans le domaine artistique, politique, moral, aucune possibilité de prouver que les gens étaient plus malheureux qu’à notre époque où les enfants se suicident.

              • gogoRat gogoRat 21 mars 2016 22:23

                 Histoire de mettre les pieds dans l’plat ! :

                 En France, 13 sièges socialistes dans une « Alliance progressiste » au Parlement Européen ;
                 cf ce lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Alliance_progressiste_des_socialistes_et_d%C3%A9mocrates_au_Parlement_europ%C3%A9en


                • gogoRat gogoRat 21 mars 2016 22:33

                  Merci pour ce rappel de la chanson de Cabrel : Les murs de poussière

                  On peut aussi ré-écouter, pour l’occasion , le « Dégénérations » québecquois : https://www.youtube.com/watch?v=JvcEP0EjqIc


                  • captain beefheart 22 mars 2016 16:50

                    Tout ça commence avec l’idée que nous sommes les plus évolués de l’histoire,en plus d’être des occidentaux avec la meilleure « civilisation »,qui inclut donc les meilleurs armes destructrices.Ma famille,mon école,ma rue,ma ville,mon village,mon département,mon pays sont les meilleurs,et puis c’est normal,car tout et chacun d’entre nous est le centre de l’univers.

                    Pour moi,qui ne peux pas considérer « le travail » comme une valeur en soi,les papoues ou les indiens amazoniens,qui avec leur moyen techniques limités n’ont pas besoin de se vendre à un patron pour vivre,et travailler trois jours par semaine pour se payer la voiture qui le transporte au boulot,sont bien plus évolués que nous,qui n’avons plus aucun autonomie de vie.


                    • atmos atmos 23 mars 2016 01:59

                      Par les temps qui courent, le « progrès » sert principalement à dorer de très amères pilules : abolition des frontières et des nations, démocratie et gouvernements fantoches, propagande bien-pensante assourdissante, criminalisation des opinions mal-pensantes, nivellement des écoliers par la cancritude, importation massive de peuplades inassimilables, communautarisme appauvrissant, islamisation express, impunité pour les racailles des quartiers délicats, guerres droidelomistes, individualisme stérile, mariages bouffons entre deux époux ou deux épouses, humanisme pleurnichard justifiant entre autres la commercialisation des êtres humains, etc, etc...
                      Tout ça, c’est le progrès, disent-ils ; et par conséquent, c’est inarrêtable, qu’ils disent. Bien, on verra. Cependant, il semble que l’indestructible mur de la réalité se précipite vers nous à une vitesse strictement égale à celle du « progrès ». Que se passera-t-il au moment du contact ?

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