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Accueil du site > Tribune Libre > Attentats de Bruxelles : comme d’habitude

Attentats de Bruxelles : comme d’habitude

Les terroristes islamistes ont à nouveau frappé en Europe, cette fois-ci à Bruxelles. Comme après les attentats commis en France en 2015, les sociétés européennes sont confrontées à leur grande vulnérabilité face aux réseaux djihadistes. Comme après les précédents attentats, on fait preuve de défiance et on promet de rester unis face à ceux qui s’attaquent à notre « vivre ensemble ». Comme après les précédents attentats, on fait vœu de ne rien céder, de ne rien changer, ou le moins possible. Comme après les précédents attentats, on va lentement se remettre à penser à autre chose. Comme après les précédents attentats, comme d’habitude…

Comme d’habitude, la stupeur. La violence et la sauvagerie des attentats perpétrés à l’aéroport de Bruxelles et dans une station de métro du quartier européen le matin du 22 mars 2016 nous laissent une fois de plus sidérés. 31 morts et plus de 300 blessés. Des vies fauchées ou brisées, des hommes, des femmes et des enfants traumatisés, des familles inconsolables. Des scènes d’horreur qui s’incrustent à jamais dans l’inconscient de ceux et celles qui les ont vécues ou en ont été témoins. L’angoisse et la peur qui saisissent une ville qui n’avait jusqu’ici pas encore été frappée et qui vivait, comme tant d’autres villes européennes, dans une douce illusion de sécurité.

Comme d’habitude, l’incompréhension. Comment des être humains peuvent-ils faire cela au 21ème siècle ? Pour quelle cause et dans quel but ? Qu’est-ce qui les amène à haïr autant ? Visaient-ils Bruxelles, cette ville qui n’en est pas une mais où tant des nationalités cohabitent dans un joyeux « bazar » et sans trop de souci apparent ? Visaient-ils la Belgique, ce pays qui n’en est pas vraiment un mais qui sait cultiver la liberté et l’autodérision comme aucun autre ? Visaient-ils l’Union européenne, cet ensemble baroque et de moins en moins bien assorti de démocraties qui ont de plus en plus de mal à s’accorder sur le sens de leur œuvre commune. Souhaitaient-ils punir les Bruxellois pour leur tolérance, les Belges pour leur bonne humeur débonnaire, les Européens pour leur politique au Moyen-Orient ? Pensaient-ils vraiment pouvoir y changer quelque chose ? Et puis, qu’espéraient-ils pour eux-mêmes ? Ces gens sont-ils fous au point de croire qu’Allah va leur ouvrir en grand les portes du paradis et leur donner en plus à chacun 72 vierges en récompense de leur « martyre » ? Sont-ils à ce point sexuellement frustrés et réprimés ici bas qu’ils s’imaginent le paradis comme un grand lupanar, et leur Dieu comme un proxénète céleste leur intimant de tuer le plus possible d’infidèles, de mécréants et de « croisés » pour gagner le droit de déflorer des dizaines de femelles « pures » et soumises ?

Comme d’habitude, la colère. La colère face à tant de bêtise crasse, face à la violence aveugle et à la barbarie qui s’impose dans nos vies. La colère aussi face à l’incapacité manifeste des autorités à empêcher ce nouveau massacre. Pourquoi donc, quelques jours avant les attentats, les responsables politiques et sécuritaires belges et européens se félicitaient-ils aussi béatement de la prise de Salah Abdeslam, logisticien des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, en fuite depuis lors et promu au rang d’ennemi public numéro un ? Pourquoi donc présentaient-ils sa capture comme une grande réussite qui démontrait l’efficacité du travail des services de renseignement, alors même que l’homme avait semble-t-il pu rester pendant des mois caché au cœur de Bruxelles, allant et venant et communiquant avec des proches et des complices sans être inquiété ? Ne sont-ce pas ces mêmes complices qui sont passés à l’action quatre jours plus tard, la même cellule djihadiste qui a frappé Bruxelles après Paris ? A quoi donc a servi, depuis l’absurde « lockdown » de la capitale belge en novembre dernier, le déploiement massif de policiers et de militaires dans la ville ? N’était-il pas censé protéger des lieux aussi emblématiques, des cibles aussi évidentes que l’aéroport ou le métro ? Comment le membre du commando terroriste qui avait semble-t-il été arrêté en Turquie puis expulsé vers la Belgique il y a plusieurs mois a-t-il pu si facilement échapper à la surveillance des services de sécurité ? Et pourquoi donc la démission des ministres de l'Intérieur et de la Justice est-elle refusée sitôt présentée ? Est-il interdit, au Royaume de Belgique, de vouloir assumer ses responsabilités ? La colère encore, face à la somme d’incompétence et de lâcheté politique qui ont fait de la région bruxelloise – et de la commune de Molenbeek en particulier – une plaque tournante et une base arrière des islamistes radicaux et des réseaux terroristes en Europe. Croyait-on vraiment que ces réseaux n’agiraient jamais sur le sol belge ? Au nom de quoi ces coupables accommodements ont-ils été pendant si longtemps acceptés ?

Comme d’habitude, la défiance. Les terroristes peuvent semer la mort parmi nous, mais ils ne peuvent détruire notre mode de vie ni nous intimider. « Même pas peur », « Not Afraid », répète-t-on à nouveau dans la rue mais surtout sur les réseaux dits « sociaux ». On va continuer de vivre comme avant, « on lâche rien » comme on dit de nos jours. On hésite bien sûr à reprendre le métro et on appréhende de retourner à l’aéroport, mais cela passera sans doute. En attendant, on allume des bougies sur les places publiques, on poste des images et des mots de défiance sur Internet, on fait acte de « résistance » sur Facebook ou sur Twitter. Ca ne sert probablement à rien mais ça ne coûte pas grand chose, et puis nos « amis » virtuels « likent » ces messages consensuels et ça permet de se sentir un peu mieux à bon compte.

Comme d’habitude, l’indignation. Indignation face à ceux que l’on soupçonne de vouloir exploiter ces attaques à des fins politiques, qui osent voir dans ce nouveau drame une confirmation de leurs thèses, ou qui veulent faire porter la suspicion sur l’ensemble de la communauté musulmane. « Pas d’amalgame », répète-t-on sur tous les tons, tout ceci n’a « rien à voir avec l’Islam ». Certes, les djihadistes prétendent agir au nom d’Allah et ont pour seul point commun, malgré leurs profils très divers, la religion musulmane. Mais les musulmans ne sont-ils pas les principales victimes du terrorisme à travers le monde ? N’y avait-il pas des musulmans parmi les victimes des bombes à Paris comme à Bruxelles ? Ces terroristes ne peuvent pas être de vrais musulmans, se dit-on, ce sont seulement des fous qui n’ont pas de nationalité ni de religion. D’ailleurs, mon ami ou mon voisin musulman est quelqu’un d’adorable et de parfaitement pacifique. Et puis ma femme de ménage musulmane, la nounou de mes enfants, la gardienne de l’immeuble, le chauffeur du car de ramassage scolaire ou le professeur de sport, musulmans également, sont tous aussi sincèrement atterrés que moi de ce qui s’est passé – comme la très grande majorité des musulmans d’Europe, croit-on savoir. Les musulmans n’ont pas plus à se justifier des agissements des terroristes djihadistes que les catholiques n’ont à répondre des turpitudes des prêtres pédophiles, veut-on croire. Ce que les terroristes veulent détruire c’est notre supposé « vivre ensemble », et il est donc essentiel de prétendre rester unis, même si l’on sait que plus personne n’est dupe de nos hypocrisies.

Comme d’habitude, les experts et les spécialistes en tous genres se pressent dans les médias pour nous expliquer le sens de ce qui nous arrive. Certains nous disent que ces attaques terroristes résultent de l’incapacité des occidentaux à mettre fin à l’effroyable guerre civile qui sévit en Syrie, qui a permis à « Daesh » de s’étendre telle une vilaine tumeur sur un corps pourrissant. Beaucoup expliquent que Daesh n’est pas un « état islamique », qu’il n’est même pas un groupuscule islamiste, mais plutôt une secte apocalyptique autodestructrice qui usurpe et instrumentalise la religion, une aberration de l’Histoire vouée à finir dans ses poubelles. D’ailleurs, les djihadistes sont déjà en repli en Syrie et en Iraq, et les plans pour « en finir avec Daesh » – en cinq points, six peut-être – pullulent dans les journaux et la magazines. Une fois Daesh vaincu, les réseaux djihadistes perdront leur base arrière et leur capacité d’action, et la menace terroriste refluera sans doute. Attention cependant, nous dit-on, des milliers de militants sont déjà présents en Europe, de nombreuses cellules prêtes à frapper, qui sont capables d’agir de façon autonome et sans attendre d’ordre ou même de véritable support en provenance du « Califat ». D’après de nombreux services de renseignement européens, les réseaux terroristes ont d’ailleurs profité du flot de réfugiés qui submerge le continent depuis des mois pour « infiltrer » un certain nombre de combattants. Pourquoi donc s’en seraient-ils privés ? Ne mènent-ils pas une guerre « sainte » dont on peut penser que la fin justifie, à leurs yeux, tous les moyens ? D’autres experts nous rappellent cependant que le terrorisme est l’arme du pauvre, et qu’il n’est qu’une réponse finalement peu surprenante à l’interventionnisme et à la volonté de domination des occidentaux, au colonialisme, à l’exploitation des ressources des pays du Sud par ceux du Nord, mais aussi aux discriminations et au racisme qui persistent dans les sociétés européennes. D’ailleurs, la plupart des terroristes qui frappent l’Europe sont nés et ont grandi en Europe, et ils ont bien souvent la nationalité des pays qu’ils attaquent. Ils ont bénéficié des largesses des « Etats providence » européens, et pourtant ils ne souhaitent manifestement pas s’intégrer à la société dans laquelle ils vivent mais plutôt la désintégrer. Pour s’attaquer au problème, nous disent les experts, il est essentiel de mieux prendre en compte les demandes légitimes de nos concitoyens musulmans, de leur faire une meilleure place au sein de nos sociétés. Il faut donc prévoir des subventions et investissements publics supplémentaires dans nos quartiers, et de nouvelles réglementations visant à contraindre nos sociétés récalcitrantes à mieux intégrer leurs minorités. Il faut aussi d’urgence investir dans le développement d’une industrie de la « déradicalisation », qui viendra compléter les travaux de notre déjà ancienne industrie de l’intégration – et obtiendra, on l’espère, de meilleurs résultats. Alors peut-être pourrons-nous tous « vivre ensemble » dans la paix et l’amour, Inch’ Allah.

Comme d’habitude, les politiques tentent de paraître maîtriser la situation. En Belgique comme en France précédemment, on appelle à la responsabilité, à l’unité nationale et au rassemblement. Rapidement on organise une réunion ministérielle européenne qui va décider de nouvelles « mesures » destinées à renforcer la coopération policière au sein de l’Union. Et en Belgique et au delà, on renforce encore un peu un arsenal sécuritaire qui n’a jusqu’ici pas empêché les terroristes de frapper. La Belgique ne semble pas – pas encore en tout cas – vouloir mettre en œuvre une législation d’exception semblable à l’état d’urgence instauré en France depuis quatre mois et qui en en cours de « constitutionnalisation », mais déjà les nationalistes flamands, qui dominent l’exécutif régional flamand et participent au gouvernement fédéral, appellent à plus de sévérité. Comme en France l’année dernière, l’unité et le rassemblement semblent précaires, et la surenchère sécuritaire probable. Le terrorisme, sous toutes les latitudes, est un poison lent qui aboutit toujours, presque inévitablement, à déplacer le curseur établi entre liberté et sécurité. Les Belges, comme les autres, consentiront probablement à une réduction de leurs libertés publiques au profit d’un hypothétique surcroit de sécurité, qui n’empêchera pas le terrorisme de frapper à nouveau mais permettra aux politiques de prétendre « agir » et faire preuve de « leadership ».

Comme d’habitude, enfin, on finira par penser à autre chose, par reprendre le cours de nos vies tout comme on reprendra l’avion ou le métro. On recommencera à poster sur Facebook des photos de nos enfants, de nos vacances ou de nos repas, au milieu d’un tas de « selfies » plus ou moins réussis. On recommencera à twitter des petites phrases insignifiantes et inutiles, vouées à un oubli quasi immédiat. On s’endormira en pensant que l’on peut reprendre une vie « normale ».

Comme d’habitude.

Comme d'habitude et jusqu’à la prochaine fois.


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16 réactions à cet article    


  • BA 26 mars 2016 20:37

    Attentats de Bruxelles : deux terroristes sont arrivés en Europe cachés au milieu des migrants.


    Naim Al Hamed et Sofiane Ayari se sont infiltrés parmi les « vrais » migrants. Ils se sont fait passer pour des réfugiés syriens. Ils sont arrivés en Europe en débarquant sur l’île grecque de Léros le 20 septembre 2015.


    Lisez cet article du journal LE MONDE :


    Selon les informations du Monde, « Naim Al Hamed » est arrivé en Europe le 20 septembre par l’île de Léros, en même temps qu’un autre suspect des attentats de Bruxelles : Sofiane Ayari, porteur lui aussi d’un faux passeport syrien au nom de Mounir Ahmed Alaaj.


    Si les deux faux migrants sont arrivés en Europe pour commettre des attentats, la présence de l’un dans un appartement rempli d’armes laisse craindre que les trois hommes qui se terraient dans l’appartement de Forest avant d’en être délogés par la police pouvaient constituer une troisième équipe censée frapper Bruxelles ce jour-là.


    http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/03/25/attentats-de-bruxelles-la-police-recherche-un-homme-presente-comme-naim-al-hamed_4890109_3214.html


    Mais ce ne sont pas les seuls terroristes infiltrés au milieu des migrants.


    Attentats de Paris : six terroristes sont arrivés en Europe cachés au milieu des migrants.


    Ukashah Al-Iraqi, Ali Al-Iraqi, Adel Haddadi, Muhammad Usman, X et Y sont arrivés tous les six sur l’île grecque de Leros le 3 octobre 2015. Ils se sont fait passer pour des réfugiés syriens. Ensuite, ils ont traversé plusieurs pays d’Europe, cachés au milieu des migrants.


    Exemple : Ukashah Al-Iraqi, de nationalité irakienne. Il avait été formé au terrorisme par l’Etat Islamique. Il avait pris un faux-passeport syrien au nom de Ahmad Al Mohammad. Il était arrivé en Europe caché au milieu des « vrais » réfugiés syriens le 3 octobre 2015, date de son enregistrement dans le fichier Schengen Eurodac lors de son arrivée sur l’île grecque de Leros.


    Le journal LE FIGARO a reconstitué le parcours de ce djihadiste irakien :


    - Syrie, puis Turquie, puis arrivée sur l’île grecque de Leros le 3 octobre 2015 au milieu des « vrais » réfugiés syriens. Contrôlé et enregistré par la police grecque.

    - Passage en Macédoine, puis en Serbie. Contrôlé dans le camp de réfugiés de Presevo par la police serbe.

    - Passage en Croatie. Contrôlé dans le camp de réfugiés de Opatovac par la police croate.

    - Passage en Slovénie, puis en Autriche, puis en Allemagne, puis en France. Il se fait exploser devant le Stade de France.


    La carte est ici :


    https://i.imgur.com/21t0EUK.jpg


    Les six terroristes ont débarqué sur l’île grecque de Leros. Ensuite, ils ont pris un ferry pour rejoindre Le Pirée. Le djihadiste qui a acheté les six billets de ferry n’a pas été identifié. A Leros, le patron de l’agence de voyage témoigne :


    "Je ne sais pas s’ils se connaissaient tous, mais celui qui a payé m’a acheté six billets", confirme au JDD Dimitri Kastis, le patron de l’agence de voyage qui a vendu au faux réfugié les tickets du ferry Leros-Le Pirée.


    http://www.lejdd.fr/Societe/L-insaisissable-Salah-Abdeslam-762845


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 26 mars 2016 21:29

      Enquêtes de Jean Loup Izambert : « 56 », qui donnera sans doute à l’auteur des réponses à ses questions.


      Sinon, il semble que ce soit la Turquie qui soit fâchée grave contre l’ UE...
      Contre la Belgique qui protège les Kurdes, et contre la France qui avait promis un Kurdistan syrien pour que Erdogan se débarrasse de ses propres Kurdes...

      • Hannibal GENSERIC Hannibal GENSERIC 27 mars 2016 16:25

        @Fifi Brind_acier

        Exact.

        Ces attentats sont téléguidés par la Turquie. un ministre turc aurait dit : sur 100 réfugiés, il y a un terroriste, et sur 3 terroristes, il y a un kamikaze. Faites le compte.

        La Turquie, comme Israël, exerce un chantage, et ça marche. Aboulez le fric, sinon ...

        Attentats Bruxelles. Faux drapeau Turco-Israélien

        Bruxelles. La filière turque confirmée

      • César Castique César Castique 26 mars 2016 23:25

        « Il faut aussi d’urgence investir dans le développement d’une industrie de la « déradicalisation », qui viendra compléter les travaux de notre déjà ancienne industrie de l’intégration – et obtiendra, on l’espère, de meilleurs résultats. »


        Il faut quand même reconnaître que la Belgique a déjà consenti des efforts tout de qu’il y a de louable. Et que le « cordon sanitaire » tendu autour du Vlaams Belang (ex-Blok) a fonctionné au-delà de toute espérance


        Tiens, quelques noms piqués un peu au hasard, plus ou moins, dans la composition de quelques conseils communaux.


        Bruxelles : Malika Abbad - Fatima Abid - Mustapha Amrani - Mohammed Boukantar – Amina Derbaki Sbaï - Mohamed El Hamrouni - Ahmed El Ktibi - Yusuf Ergen - Hamza Fassi-Fihri - Faouzia Hariche - Zoubida Jellab - Naima Maati - Mounia Mejbar – Fatima Moussaoui - Mohamed Ouriaghli - Sevket Temiz - Khalid Zian


        Saint-Josse-ten-Noode : Emir Kir (Bourgmestre) - Mohamed Azzouzi - Mohammed Jabour - Kadir Özkonakci - Nezahat Namli - Abdesselam Smahi - Abdullah Mohammad - Ahmed Medhoune - Touria Laaraj - Cevdet Yildiz - Halil Disli - Döne Dagyaran - Serob Muradyan Ahmed Mouhssin – Mustafa Alperen Özdemir - Derya Bulduk


        Molenbeek : Ahmed El Khannouss - Abdelkarim Haouari - Jamal Ikazban - Abdellah Achaoui - Houria Ouberri - Mohammadi Chahid - Badia El Belghiti- Jamel Azaoum - Amet Gjanaj - Khadija El Hajjaji - Mohamed El Abboudi - Lhoucine Aït Jeddig - Nader Rekik - Farida Tahar - Hassan Rahali- Shazia Manzoor - Youssef Lakhloufi - Khadija Tamditi - Hassan Ouassari - Hicham Chakir     


        Quoi qu’on en pense, ça fait pas plus « Capitale de l’Europe » que gueuze-moules-frites…


        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 27 mars 2016 23:51


           Explications de Ben Laden aux Guignols de l’ info :
          « Nos attentats sont votre sécurité.... »  


        • sls0 sls0 27 mars 2016 00:43

          Merci pour Jean Loup Izambert.

          Une guerre asymétrique, on leur fout sur la gueule avec de gros moyens, ils nous foutent sur la gueule avec des moyens plus artisanaux. Au nombre de victimes on est plus fort, ils en font moins mais c’est plus médiatique.

          On fait la guerre pour une bonne cause certainement, notre gouvernement ne regarde que le bien de son peuple et en veut faire profiter d’autres peuples. Des mauvaises langues diront que c’est une histoire de gaz et de pétrole, ce sont de mauvaises langues, ils y en a même qui disent que ça permet au gouvernement de fliquer sa population, n’importe quoi.

           


          • Massada Massada 27 mars 2016 09:56

            Attentats de Bruxelles !

             
            Ou se trouve exactement les territoires occupés par les belges ?
             
            Je me demande parce que ça fait 30 ans qu’on nous raconte que le terrorisme, c’est un acte de désespoir en réponse à l’occupation !


            • César Castique César Castique 27 mars 2016 10:15

              @Massada

              « Ou se trouve exactement les territoires occupés par les belges ? »


              En Belgique, c’te question ! Il subsiste des poches, ici ou là...


              « ...le terrorisme, c’est un acte de désespoir en réponse à l’occupation ! »


              Ben ouais, c’est bien ça.

            • BA 27 mars 2016 12:27

              Dimanche 27 mars 2016 :


              Une centaine de quartiers similaires à Molenbeek en France.


              « Une centaine de quartiers français présenteraient des similitudes avec le quartier bruxellois de Molenbeek », a déclaré dimanche le ministre de la ville, de la jeunesse et des sports Patrick Kanner. Il a précisé que le gouvernement oeuvrait contre ce problème.

              Plusieurs membres du commando responsable des attentats du 13 novembre dernier à Paris et Saint-Denis étaient originaires de ce quartier de l’agglomération de Bruxelles, dans lequel Salah Abdeslam a été arrêté le 18 mars après quatre mois de cavale.

              « Il y a aujourd’hui, on le sait, une centaine de quartiers en France qui présentent des similitudes potentielles avec ce qui s’est passé à Molenbeek », a dit Patrick Kanner lors du Grand Rendez-Vous Europe 1-Le Monde-iTELE.

              Selon lui, « Molenbeek, c’est une concentration énorme de pauvreté et de chômage, c’est un système ultracommunautariste, c’est un système mafieux avec une économie souterraine, c’est un système où les services publics ont quasiment disparu, c’est un système où les élus ont baissé les bras », a-t-il précisé.


              • BA 27 mars 2016 12:27

                Dimanche 27 mars 2016 :


                Une centaine de quartiers similaires à Molenbeek en France.


                « Une centaine de quartiers français présenteraient des similitudes avec le quartier bruxellois de Molenbeek », a déclaré dimanche le ministre de la ville, de la jeunesse et des sports Patrick Kanner. Il a précisé que le gouvernement oeuvrait contre ce problème.

                Plusieurs membres du commando responsable des attentats du 13 novembre dernier à Paris et Saint-Denis étaient originaires de ce quartier de l’agglomération de Bruxelles, dans lequel Salah Abdeslam a été arrêté le 18 mars après quatre mois de cavale.

                « Il y a aujourd’hui, on le sait, une centaine de quartiers en France qui présentent des similitudes potentielles avec ce qui s’est passé à Molenbeek », a dit Patrick Kanner lors du Grand Rendez-Vous Europe 1-Le Monde-iTELE.

                Selon lui, « Molenbeek, c’est une concentration énorme de pauvreté et de chômage, c’est un système ultracommunautariste, c’est un système mafieux avec une économie souterraine, c’est un système où les services publics ont quasiment disparu, c’est un système où les élus ont baissé les bras », a-t-il précisé.


                • elpepe elpepe 27 mars 2016 16:08

                  il y a plusieurs agenda qui se croisent, Daesh, Turquie, Quatar, Arabie Saoudite, Israël, US/OTAN pour foutre un bordel incommensurable en Europe,
                  Il existent des 100 d articles et milliers de commentaires qui investiguent, dissèquent et souvent étayent non pas une théorie, mais des faits et plausibles interprétations.
                  Alors cet article est bien sur mal venu car plutôt celui d un idiot utile qui sert plus a disculper les vrais responsables, qu’a les démasquer, désolé pour l auteur,
                  Combien de tps participez vous a AV, si vous êtes nouveau alors probablement vous êtes excusable,

                  Aussi devant tps de naïveté, que peut-on répondre ?
                  A nouveau ils existent des centaines de témoignages que grand nombre des grades nazis étaient d excellents et adorables pères de famille, voisins et citoyens,
                  Alors une analyse aussi superficielle de l islam, en entretenant une confusion voule, entre ses voisins, un dogme politique, et des desseins de nations comme la Turquie, Quatar, US, est certainement un crime de la pensée ...
                  Mr l auteur vous êtes un parfait bizounours, mettez vous ds la ligne, Mr Hollande vous remettra votre médaille en chocolat, faites attention qu’il ne vous la remette pas sur un petit coussin aux Invalides ...


                  • elpepe elpepe 27 mars 2016 16:50

                    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-tragedie-francaise-156533
                    Bonjour @auteur
                    Je regardais un article a vous de 2014, et vous affichiez une grande lucidité, en ce qui concerne les affaires internes de la France et sa crise endémique, par contre la géopolitique ne semble pas être votre fort


                  • Paul Arbair Paul Arbair 27 mars 2016 21:46

                    @elpepe Cet article ne traite pas de géopolitique. Et puis vous devriez apprendre à détecter le second degré quand vous lisez un texte, il semble que cela ne soit pas votre fort.


                  • elpepe elpepe 28 mars 2016 04:44

                    @Paul Arbair
                    bonjour
                    oui de tout évidence il ne traite pas de géopolitique alors que le sujet n est essentiellement que de la géopolitique, et islamisme,
                    alors j ai certainement du loupe le 2nd degré
                    Une question, imaginez un parfait crétin comme ceux que l on envoie se faire exploser au Bataclan, et qui s inquiète de savoir combien ça leur rapportera la veille ...
                    Comment pensez vous que des Kalachnikovs leurs arrivent comme par miracle dans les mains ....

                    C est vrai que l on peut les acheter a la confiserie du coin,
                    Sans vouloir vous offenser, ce que je pense avoir déjà fait, votre article a loupe sa cible , et pourtant il semblerait que nos pensées soient voisines, alors acceptez mes excuses si j ai loupe votre explication de texte

                    Bien a vous


                  • Le421... Refuznik !! Le421 27 mars 2016 18:14

                    Pas comme d’habitude...

                    Les flics belges tirent dans les jambes de façon non léthale.
                    Ainsi, on a des interlocuteurs susceptibles de « parler ».

                    Pas comme d’habitude...

                    Les rafles, perquisition et arrestations se sont multipliées de façon évidente.
                    Y aurait-il eu un déclic ??

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