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Accueil du site > Tribune Libre > Comment peut-on se situer politiquement aujourd’hui ?

Comment peut-on se situer politiquement aujourd’hui ?

Ce billet s’adresse à tous ceux qui ne se reconnaissent pas ou plus dans le paysage politique actuel. Ils sont nombreux. Comment se positionner face à l’offre politique du moment ? Comment cerner les grands enjeux ? Et surtout comment définir de nouveaux espaces utopiques ? Cette synthèse est très ambitieuse et montrera certainement ses limites. En effet, cartographier l’espace politique est une vraie gageure et se heurte à de multiples problèmes. Cependant, il devrait donner une vue d’ensemble de l’existant en matière politique et surtout d’ouvrir les esprits embrouillés par le bruit médiatique et définir le champ des possibles. Mon billet se veut résolument optimiste et tourné vers l’avenir.

Méthodologiquement, le premier souci est de dégager des axes de polarisation politique solides qui peuvent refléter les grands enjeux à travers l’histoire. Plusieurs solutions s’offrant à moi, j’ai privilégié les axes qui historiquement sont de première importance et qui ont toujours été porteurs de conflictualité. Les rapports de force sont au centre de toute activité politique.

Sur la carte 1, j’ai défini un axe horizontal sur les enjeux portant sur les biens matériels et leur répartition. Nous sommes bien évidemment dans le domaine de l’économie, non pas dans son instrumentalité, mais dans sa dimension humaine puisque historiquement elle couvre toutes les luttes sociales. Du collectivisme (aujourd’hui délaissé) à l’ultralibéralisme, les réponses intermédiaires abondent : socialisme, social démocratie et la nébuleuse altermondialiste…

 Le deuxième axe est celui des valeurs, donc des biens immatériels. La polarisation se forme classiquement autour des binômes société inclusive/exclusive, transcendance/humanisme, autorité/radicalisme démocratique, verticalité/horizontalité. C’est sur cet axe qu’apparaissent la pluralité des sacrés, les grands récits « imaginaires » qui ont fait l’histoire[1]. Aujourd’hui, la crise des migrants, le terrorisme international, les mouvements sociaux polymorphes bougent les lignes. Par exemple, le contexte actuel laisse apparaitre une nouvelle ligne de fracture autour de la notion de laïcité avec en haut un républicanisme en voie de sacralisation, une laïcité de combat phobique des religions (et de l’Islam en particulier) et une laïcité plus inclusive et respectueuse du fait religieux (ce qu’elle était à son origine). Tout en haut de la répartition, la nation, la religion, voir la race, sont des catégories encore structurantes aujourd’hui. En bas, en opposition, l’idéologie de droits de l’homme et le libéralisme culturel continue de structurer aussi une grande partie de la gauche et une partie de la droite. Aujourd’hui les grands systèmes explicatifs du monde (religions, communisme) se sont effondrés. Pour autant, nous verrons qu’il y a une vraie effervescence intellectuelle et citoyenne qui agite la société civile. 

Quid du clivage droite/gauche ? Je ne pense pas du tout qu’aujourd’hui les concepts de droite et de gauche soient des concepts dépassés car ils ont une valeur relative qui structure toujours l’offre politique. Leur contenu a cependant changé et l’offre politique au niveau européen s’est considérablement déplacée à droite depuis les années 90 suite aux révolutions conservatrices néolibérales et à l’effondrement du bloc de l’Est. Il faut juste ne pas être dupe des étiquettes et reconnaitre que ces labels ne permettent en rien de comprendre les enjeux qui ne soient pas simplement ceux du pouvoir. La carte 2 est édifiante à cet égard car elle montre la fragmentation des positions au sein de chaque famille politique. Pour moi, à l’instar de Bobbio et d’autres politistes, le clivage gauche/droite apparait en diagonale (zone rose et bleu). Il s’articule sur la notion centrale d’égalité[2]. Du reste l’égalité est bien au centre du tropisme redistributif de la gauche et de la radicalité démocratique d’une partie de ceux qui s’en réclament. Cette axe de l’égalité est bien celui du progressisme (versus le conservatisme) et recouvre l’ensemble des luttes pour plus de justice sociale. Il est important de ne pas confondre progressisme et réformisme, lequel travaille bien sûr les deux camps. Mais il est ironique de constater que pour une partie de la gauche française aujourd’hui être réformiste c’est pousser à droite : sur les valeurs pour Valls, sur le libéralisme pour Macron, (voir carte 2). La notion d’égalité, si elle est centrale en politique depuis les Lumières, est néanmoins complexe car elle recouvre deux concepts différents : l’égalité des chances et l’égalité sociale dont l’une est donnée en amont et l’autre en aval. L’égalité sociale cherche à compenser les inégalités patrimoniales, scolaires, statutaires et toutes les formes de discriminations. Pour le dire autrement, l’égalité des conditions est en tension avec les mécanismes immémoriaux de la distinction sociale (et qui ne passe pas forcément par l’argent). L’égalité des chances se contente souvent d’acter l’égalité des droits. C'est historiquement complexe. A bien y regarder, la droite libérale au sens francophone et de l'Europe continentale du terme, ne condamne pas l'égalité, mais elle la soumet à conditions. N'oublions pas ici que la droite issue du courant libéral porté par les "Idées Nouvelles", se situait initialement à gauche, face aux monarchistes conservateurs, favorables au maintien des privilèges de l'Ancien Régime. Dans cette perspective, la droite libérale soutenait l'égalité des droits et l'égalité des chances. Les deux se recoupaient : par exemple, soutenir un enseignement gratuit en vue précisément de diminuer les inégalités de départ. Ce clivage entre droite libérale (au sens des mœurs) et droite conservatrice apparait sur les deux cadrans de droite de la carte. En revanche, cette même droite considère souvent l'inégalité comme naturelle (non construite socialement) donc inévitable, et même utile, d'abord pour différencier les individus en fonction de la volonté, du mérite, de l'intelligence ou encore de l'effort, et ensuite pour récompenser ceux qu’elle pense être les plus courageux et les plus motivés. A droite, l’inégalité des places se trouve donc fondée par une forme de méritocratie. Cependant ses fondements idéologiques de la méritocratie ont toujours été vivement critiqués par les chercheurs en sciences sociales[3]. En clair, l’analyse des mécanismes sociaux nous montre que l’égalité des chances n’est souvent qu’une vue de l’esprit et sert de système de justification/légitimation pour des élites qui ont au départ plus de facilités à s’accaparer les capitaux économiques, sociaux et culturels pour réussir. L’égalité ou le poids des inégalités reste une question centrale aujourd’hui comme hier.

Suivant ces deux axes, la carte 2 montre les lignes de fracture au sein du paysage politique français actuel. Aujourd’hui, il n’y a pas un parti politique qui ne soit pas divisé. A gauche, nous avons un républicanisme radical anticapitaliste incarné par le front de gauche, un parti socialiste déboussolé par des tendances irréconciliables et incapable de (re)penser la question des inégalités sociales. A droite, ce n’est pas mieux : la distance est grande entre les Juppéistes et les Sarkozistes sur l’axe vertical des valeurs. Remarquons au passage, que suivant cet axe, Juppé est plus « libéral » (au sens américain du terme) que Valls donc plus à gauche. Enfin, la tendance forte du moment est évidemment le repli identitaire sur la nation opéré par le Front national et renforcé par les actes de terrorisme. Si le FN se trouve au centre de l’axe horizontal, c’est que son discours sur l’économie est tout entier contenu dans son obsession de la fermeture des frontières. Le FN ne propose pas d’alternative économique autre que le protectionnisme.

La comparaison est intéressante avec l’offre politique telle qu’elle se dessinait jusqu’à l’aube des années 90 (Cartes 3). Le phénomène de droitisation est saillant[4]. Dans les années 70 et 80, à l’inverse d’aujourd’hui, le libéralisme culturel était dominant en France comme dans la plupart des pays développés. De plus, sur le plan économique les mécanismes de compensation des inégalités adoptés par l’ensemble des grandes nations européennes (y compris la Grande Bretagne) jouaient à plein régime jusqu’aux révolutions conservatrices des années 80. L’Etat social était soutenu non pas seulement par une croissance forte mais aussi par une volonté politique forte. Au risque de choquer, on peut montrer que la France de Giscard était plus progressiste que celle d’Hollande. Cependant, il serait abuser de prétendre que le tropisme était clairement à gauche. Néanmoins, l’offre était plus diversifié et à coup sûr plus lisible.

Revenons à aujourd’hui et examinons la situation au niveau européen et mondial (Carte 4). Les effets de droitisation sont encore plus marqués car la majorité des partis de gouvernement se trouvent dans le quartier supérieur droit. Seuls Syriza (qui vient de perdre une bataille décisive contre l’orthodoxie européenne) et Podemos font exception. Ce sont les seuls partis européens à donner une traduction institutionnelle (donc forcément plus verticaliste) de mouvements sociaux comme les Indignados. Notons que la Grèce et l’Espagne sont des pays qui sont sortis tardivement des dictatures d’extrême-droite. Presque tous les autres partis de gouvernement restent rivés à l’orthodoxie économique libérale et aux politiques de restriction budgétaire qui – rappelons-le - consiste globalement à transformer des dettes privés (crise de 2008) en dette publique[5]. Certes les partis à gauche de l’échiquier peuvent se montrer plus ou moins pour des politiques de compensation, mais globalement ils restent dans le paradigme libéral. Enfin, la répartition vers le haut nous permet de saisir les effets délétères de la mondialisation et plus précisément de la déculturation en cours dans le monde[6]. Les questions identitaires poussent au repli sur soi et au rejet de l’autre : les partis d’extrême droite, le néo-conservatisme religieux américain, le nationalisme Poutiniste et les mouvements islamistes (institutionnalisés comme les frères musulmans) participent à ce même mouvement. Ils sont antagonistes certes mais ils se nourrissent l’un l’autre et opèrent sur les mêmes registres identitaires que ce soit autour de la religion de la race ou de la nation. A part, se retrouvent les régimes néo-patrimonialistes, modèles ultra-dominants dans les pays du sud qui vivent de rente (matière première et/ou diplomatique) et de prévarication[7].

Remarquons que s’inscrit en creux un espace de non-représentation politique et qui symbolise la profonde crise démocratique d’aujourd’hui[8]. C’est ici que se dessine le champ des possibles. Cet espace utopique non-institutionnalisé (c’est son problème majeur) est porté par différents mouvements populaires comme Occupy wall street aux Etats-Unis, les Indignés en Europe, les printemps arabes au Moyen-Orient et au Maghreb et récemment Nuit debout en France. C’est ici que se loge la gauche de demain.

La carte 5 montre le dynamisme de la société civile en France. Il est remarquable et rassurant de remarquer que tout l’espace politique est couvert. Les idées et les mouvements abondent mais peinent à se fédérer donc à s’institutionnaliser et à se pérenniser. Pourtant mon schéma – je l’espère - aide à dégager des lignes de convergence. Sur le plan des inégalités sociales, il existe certes des critiques radicales du capitalisme moderne (Ramonet, Lordon, Généreux, Badiou et beaucoup d’autres…) mais aussi des propositions de réformes radicales mais jugés réalistes tendant vers plus d’égalité en matière économique (Piketty, Graeber, Stiglitz, Atkinson, Duflo...). Ce réformisme radical existe aussi sur le versant démocratique (Dubet, Rosanvallon, Morin…). Mais plus que tout, il nous faut être très attentif aux initiatives associatives et citoyennes qui innovent en matière d’environnement, de démocratie participative, d’économie contributive (peer to peer), de la définition juridiques des biens « communs » complémentaire des espaces privés/publics, bref de tout ce qui peut nous rendre optimiste aujourd’hui.

Quelles sont les limites de cet exercice ? La première limite de l’exercice est sa bi-dimensionnalité. Nous aurions pu définir un troisième axe sur les enjeux écologiques donc sur le rapport à la nature, très structurant aujourd’hui. Enfin un quatrième axe de polarisation pourrait englober les différentes façons de faire de la politique : entre le populisme qui joue sur les passions populaires et la technocratie qui repose sur la notion d’efficacité et d’expertise, il y a matière. Néanmoins, ces deux pôles peuvent se retrouver dans nos cartes. Prenant le cas de l’écologie, certes il existe une écologie de droite mais fondamentalement elle reste subordonnée à l’impératif de croissance et de productivité. Nous retrouvons donc naturellement les mouvements écologiques sur le cadran inférieur gauche. Dans les faits, les mouvements écologistes ont toujours été proches hier des libertariens et aujourd’hui de ceux qui prônent la décroissance. Enfin, le populisme apparait en filigrane sur la partie supérieure gauche de la carte puisqu’il joue le plus souvent sur la question du « nous » (Le Mélenchonnisme en est l’expression). Mais le populisme joue aussi sur des affects ; la peur de l’autre, la peur du déclassement. Ce sont des vieilles ficelles utilisés par tous les démagogues. Le populisme se retrouve donc en haut de la distribution au centre (extrême droite française) ou à droite (Tea Party américain). 

Sa deuxième limite est que la cartographie ne dit absolument rien des rapports de forces et donc du poids politique des idées. Par exemple, s’il y a bien une idéologie ultra-dominante qui conditionne massivement nos modes de vie – même à corps politiquement défendant – c’est bien le consumérisme. De plus les cartes sont figées et ne montrent pas la dynamique des configurations politiques. Enfin les positions respectives des blocs peuvent prêter à des discussions infinies faute de mesures objectives. Je me suis efforcé de coller aux positions effectives des acteurs et non aux postures des uns et des autres. Qui peut prétendre sérieusement que le PS tendance Valls et Macron est à gauche ? Que le FN est social et égalitaire ? Le choix des blocs et leur placement sont de ma seule responsabilité – l’exhaustivité n’a évidemment aucun sens – et si je suis documenté, il reste une part de subjectivité à assumer.

Concluons. L’offre politique aujourd’hui est en complet décalage avec les aspirations des peuples à plus d’égalité. Si l’offre politique se trouve aujourd’hui massivement à droite, c’est que la gauche peine à se renouveler et à construire une nouvelle offre institutionnelle. Emmanuel Todd et Hervé Lebras ont pointé le paradoxe de voir les anciens terroirs révolutionnaires et égalitaires basculer à l’extrême-droite. Mon hypothèse est que c’est le seul espace de contestation institutionnalisé. La difficulté aujourd’hui que posent les mouvements sociaux éparses reste celle-ci : la demande démocratique est très forte mais une complète horizontalité dans la prise de décision est-elle seulement possible ? Une forme d’Institutionnalisation s’impose[9]. La radicalité démocratique doit se confronter au réel – à l’épineuse question de la prise de décision - au risque d’engendrer de nouveaux monstres dans le camp d’en face.

 

[1] Pour une bonne synthèse lire le best seller Harari Yuval Noah, Sapiens : Une brève histoire de l’humanité, Paris, ALBIN MICHEL, 2015.

[2] Je suis en cela l’argumentation de Noberto Bobbio Droite et gauche, Paris, Seuil, 1996.

[3] Je pense aux travaux de Bourdieu bien sûr mais plus récemment la question des inégalités est fort bien analysé dans sa forme contemporaine (post-industrielle) par François Dubet in Préférence pour l’inégalité : Comprendre la crise des solidarités, Paris, Seuil, 2014 et Des places et des chances, Paris Seuil, 2010. Lire aussi dans une perspective plus économique Atkinson Anthony, Inégalités, Paris, SEUIL, 2016 et l’incontournable Piketty Thomas, Le capital au XXie siècle, Paris, Seuil, 2013.

[4] L’analyse par les cartes électorales et la comparaison avec les vieux systèmes anthropologiques sont assez édifiantes à cet égard. Bras Hervé Le et Todd Emmanuel, Le mystère français, [Paris], la République des idées : Seuil, 2013.

[5] Je ne peux ici que suggérer la lecture de cette incroyable épopée de la dette in Graeber David, Dette : 5 000 ans d’histoire, Babel, 2016.

[6] Roy Olivier, En quête de l’Orient perdu, Paris, Seuil, 2014 ; Roy Olivier, L’Islam mondialisé, édition 2004, Paris, Seuil, 2004.

[7] Le concept est développé par Jean François Médard. Le patrimonialisme consiste à considérer la chose publique comme son propre bien. Lire aussi Bayart Jean-François, L’Etat en Afrique, la politique du ventre, Paris, Fayard, 1989.

[8] Elle est finement analysé par Rancière, Jacques sur son versant philosophique et Rosanvallon Pierre, sur son versant historique et institutionnel in Rosanvallon, Pierre « Réinventer la démocratie - La République des idées », http://www.repid.com/Reinventer-la-democratie.html, consulté le 16.04.2015. Rancière Jacques, La haine de la démocratie, Paris, La Fabrique éditions, 2005.

[9] Je rejoins sur ce point les propos de Chantal Mouffe inspiratrice de Podemos in https://www.mediapart.fr/journal/international/080416/chantal-mouffe-il-est-necessaire-d-elaborer-un-populisme-de-gauche


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45 réactions à cet article    


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 19 avril 2016 08:23

    Bonjour,
    Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ??
    Il n’y a aujourd’hui que 2 orientations politiques :
    - Ceux qui veulent sortir de l’ UE, de l’euro & de l’ OTAN :
    l’ UPR et le PRCF, tous deux censurés par les médias et la classe politique.


    - Et tous les autres, qui ne veulent sortir de rien du tout.
    Et qui prétendent, si nous votons pour eux, « changer les Traités européens. »
    Mais une autre Europe est-elle possible ? Tous en coeur, ils répondent oui.
    Ils oublient tous d’expliquer que pour changer les Traités, il faut l’unanimité des 28 pays.

    Il faut donc :
    - ou bien 28 pays FN
    - ou 28 pays Mélenchon
    - ou 28 pays Dupont Aignan
    - ou 28 pays Podémos
    - ou 28 pays « Nouvelle Donne »
    - ou bien 28 pays « Nous citoyens » etc

    La probabilité de cet évènement est de 1 jour tous les 735 000 ans ! 


    • Agor&Acri Agor&Acri 19 avril 2016 11:43

      @Fifi Brind_acier
      sur le fond, vous avez raison de signaler cet axe non traité par l’auteur
      = rester dans l’UE-Euro-Otan et donc rester dans un Système mensonger, manipulateur, complètement bridé et verrouillé
      ou sortir de l’UE-Euro-Otan pour retrouver une réelle marge de manoeuvre politique et économique.

      Mais vous êtes quand-même très injuste vis-à-vis de l’auteur et de l’important effort conceptuel qu’il a dû produire pour offrir cette synthèse qui demeure très riche.

      Je n’ai pas encore pris le temps d’analyser en détail l’ensemble de ses cartographies.
      Néanmoins, j’en ferai déjà une critique (oui, la critique est aisée...) :
      Les étiquettes politiques recouvrent des concepts qui, pour certains, ont été totalement dévoyés au fil du temps et ressortent aujourd’hui plus de la novlangue que de leur définition première.

      Ainsi, sur vos graphes,
      certaines étiquettes apparaissent correctement placées au regard de ce qu’elles sont théoriquement supposées recouvrir,
      mais ne sont pas, en réalité, représentatives des valeurs que vous leur attribuez.

      J’en veux pour exemple l’étiquette « Droit de l’Homme - Antiracisme » : soulevez le voile des généreux principes de façade et vous tombez nez à nez avec une vaste manipulation opérée par de fervents défenseurs du Système.
      Ces hypocrites ont verrouillé la liberté d’expression durant des décennies, diabolisant tout discours qui soulignait les risques et les inconvénients de l’immigration massive couverte par l’ensemble des gouvernements (gauche et droite, même combat !).
      Ils se sont ainsi employés à créer les conditions qui entrainent des divisions au sein des « sans dents », entre Nationalistes et antifas, entre de souche et d’origine immigrée, entre chrétiens et musulmans, etc, etc, ...tout cela au service de la Caste des Dominants.
      Méthodes fascistes (censure, police de la pensée, milices antifas, ...) au service de la plus grande des Inégalités, celle qui opposent les 99% (dont les immigrés font partie, bien évidemment) au 1%.

      En prenant un peu de hauteur de vue, on constate donc que la stratégie utilisée par les leaders des mouvements antiracistes et droit-de-l’hommistes sert les intérêts des néoconservateurs.
      L’étiquette devrait donc trouver sa place en haut à droit de votre premier graphe.

      Et ceux qui sont informés savent que j’exagère à peine.


    • tiptop 20 avril 2016 10:24

      @Fifi Brind_acier
      Ce refus de l’Europe se trouve en haut de l’axe vertical représenté par la gauche et la droite souverainiste. Mais il y a un monde entre ceux qui veulent une autre Europe ( voir altermondialisme ) et ceux qui n’en veulent pas du tout et préfèrent se retrancher derrière leur frontière


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 21 avril 2016 08:32

      @tiptop
      L’UPR n’a rien à voir avec la Droite souverainiste.
      L’ UPR est un rassemblement copié sur le Conseil National de la Résistance.
      Allez raconter aux Communistes et aux Résistants que c’était un programme de Droite...


      Vous savez qu’en dehors des 28 pays européens, tous les autres pays du monde sont des Etats indépendants et souverains ? avec leur propre monnaie ? leurs frontières et leurs lois ?
      Où voyez vous que ces 180 pays du monde sont « retranchés derrière leurs frontières » ?

      La France avant l’ UE était « retranchée derrière ses frontières » ?
      Vous voulez voir quel était le budget de la France il y a 40 ans ?

    • tiptop 21 avril 2016 13:15

      @Fifi Brind_acier
      Je ne parle à aucun moment de l’UPR... Mais j’ai eu la curiosité de regarder son site.

      "Vous savez qu’en dehors des 28 pays européens, tous les autres pays du monde sont des Etats indépendants et souverains ? avec leur propre monnaie ? leurs frontières et leurs lois ?« 

      Vraiment ?? Vous savez, je travaille actuellement sur une thèse concernant l’accession aux indépendances des pays africains. Je suis bien renseigné sur la question. Il y a un consensus parmi les chercheurs en sciences sociales pour dire que la notion d’indépendance des états doit être sévèrement minorée ou à tout le moins discutée. Aujourd’hui l’interdépendance des états est avancé à un tel niveau qu’elle rend irréversible les choses. C’est bien pour cette raison que nous avons une résurgence des nationalismes et de la xénophobie. C’est au sens propre et figuré une »réaction". Mais nous ne pourrons pas revenir en arrière.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 21 avril 2016 18:51

      @tiptop
      Vous êtes formaté Nouvel Ordre Mondial jusqu’aux oreilles ! La mondialisation a effectivement pour but de supprimer la souveraineté des Etats. Vous trouvez que ça fonctionne au bénéfice des peuples ?


      La paix en Europe n’est pas due à l’ UE, mais à l’équilibre des puissances atomiques pendant la guerre froide. Depuis la fin de l’ URSS, l’ UE est dans l’ OTAN, et les guerres sont incessantes : Yougoslavie, Afghanistan, Irak, Libye, Syrie, Somalie, Mali, Soudan, Yémen, Ukraine etc
      L’UE ,ce n’est pas la paix, mais la guerre !

      De plus, vous confondez patriotisme et nationalisme.
      Le patriotisme, c’est aimer son pays ; le nationalisme, c’est la haine du pays des autres.

      Vous ignorez aussi l’origine de la construction européenne.
      C’est la mise en application par les Américains et le grand patronat allemand des projets économiques des nazis pour après la guerre.

    • eric 19 avril 2016 09:27

      Pas eu la force..Des axes ou on porte « l’ultralibéralisme »... Ou on oppose « capitalisme », un truc qui n’existe pas et économie redistributive....Quelle tragédie intellectuelle !

      L’auteur structure sa pensée en fonction d’un truc qui n’existe pas ! Il n’y a dans le monde aucun gouvernement qui se définirait idéologiquement comme ultralibéral. Il n’y a pas même de partis qui se présentent comme tels. Et je ne parle même pas de« capitalisme ».

      Les pays les plus « libéraux » avec plein de guillemets, sont aussi ceux ou les états sont les mieux structurés, les plus efficaces, ou il y a le plus de vrais services publics.

      Ceux aussi ou il existe une vraie redistribution.

      Si, en survolant, j’ai lu une phrase sur la fermeture des frontières comme seule politique du FN...Affligeant. Quand on craint une mouvance politique, on s’informe pour ne pas dire n’importe quoi en la combattant...

      Allez, là sans regarder, sans ouvrir wiki, le programme du président hollande a part faire payer les riches ? Le programme de Mélenchon, ( qui arriverai en tête au premier tour à gauche suivant certains sondages), Mieux ! celui de Macron qui récolterait les vœux des gauches pas complètement de gauche ?

      Bref, vos écrits m’ont l’air du niveau « nuit debout ». Vous devriez peut être aller faire joujou à « ainsi font font font les petites marionnettes... » avec vos camarades de jeux au lieu de faire perdre leur temps à de malheureux lecteurs..


      • leypanou 19 avril 2016 09:33

        @eric
        Parlez nous plutôt du programme de N Sarkozy, champion du travailler plus pour gagner moins, c’est plus pertinent car c’est un sujet que vous maîtrisez.


      • eric 19 avril 2016 09:52

        @leypanou
        C’est pas le sujet de ce pensum, mais vous faites bien d’en parler en effet. Des études que vous devriez pouvoir trouver sur le net suggèrent que si les gauches sont à un étiage à peu prêt jamais vu dans notre pays ( pas 30% des intentions de vote) et si surtout il n’y a plus un vrai travailleur pour voter pour eux, c’est assez largement à cause de la suppression du « travailler plus gagner plus.... »
        Après, il faut se méfier des explications monocausales. L’assommoir à impôt, les cadeaux fiscaux sans fin à la clientèle électorale du PS face à la diminution des aides sociales. Bref, la redistribution au seul profit de ceux qui votent bien, sont aussi des facteurs explicatifs.


      • petit gibus 19 avril 2016 12:33
        @eric

        " il n’y a plus un vrai travailleur pour voter pour eux, c’est assez largement à cause de la suppression du « travailler plus gagner plus.... »


        Tes une groupie de Sarkozy smiley

        Ah mais maintenant,
        J’comprends mieux certaines de tes réacs smiley
        ,

      • eric 19 avril 2016 19:20

        @petit gibus

        Ne vous faites pas d’illusion, vous comprenez tout au plus mieux les échappatoires de Leypanou...Mais cela ne marchera pas cette fois-ci

        A la question de la réforme de l’État pour remettre notre pays sur pied, les gauches ont répondu tous sauf Sarkozy. à pas 2 point d’électorat prêt et en jouant sur les mécontentement de la crise, cela leur a permis de choisir leur François Hollande

        Dans sa vision du monde un peu simplette, parler du rel est une forme de « fascisme » qu’on évacue en parlant de Sarko...

        Non, là je crois que le peuple français en a vraiment marre de payer pour rien. Les gauches vont devoir s’expliquer sur ce qu’elle font face aux électeurs majoritaires...

        Et ce ne sera pas en jouant des minettes la nuit sur les places. Cela va être vraiment politique..

        Et politique vraiment autrement.... ! Ce ne seront plus des syndicats de professionnel qui monopolisent les négos en cachette avec un pouvoir qui à l trouille des grèves...Quand on a 70% de la population prête à suivre, on peut revenir aux commissions de la hache...


      • hervepasgrave hervepasgrave 19 avril 2016 09:53

        Bonjour,
        De beaux tableaux ,mais je ne retiens que ta phrase qui est celle-ci

        " Mais plus que tout, il nous faut être très attentif aux initiatives associatives et citoyennes qui innovent en matière d’environnement, de démocratie participative, d’économie contributive (peer to peer), de la définition juridiques des biens « communs » complémentaire des espaces privés/publics, bref de tout ce qui peut nous rendre optimiste aujourd’hui.« 

        C’est certainement le fait majeur de ces dernières années/décennies.De mon avis c’est aussi la plus grande erreur. Car d’un coup tu peux recolorer tout d’une unique couleur. Je pense sincèrement que ce que l’on nous met en avant n’a rien qui peux contribuer pour un renouvellement dans ce monde.Tu es optimiste ! Personnellement je ne le suis pas et ne comprends pas que personnes ne regardent cela d’un œil lucide et réaliste.Car c’est d’une certaine manière de dire et d’imposer ,démerdez vous avec les restes. Vous voulez de la recherche/santé/des services... alors payez de votre poche avec les restes des associations par exemple (sans pour autant en bénéficier nécessairement !) . aidez vous les uns et les autres, en clair vous faites ce que vous voulez avec votre argent (entendu,qu’elle n’est pas pour tous un acquis et que pour ceux qui bossent c’est avec leur paie hors impôts).Tu commençais par dire » Nous sommes bien évidemment dans le domaine de l’économie ". Ce n’est que cela qui devrait être mis dans tous les coins de tes tableaux (l’égalité /démocratie/religion/autorité c’est subalterne) .Même une économie associative/participative ne peux exister,elle dépend de l’économie réelle.
         Alors, la relève sera pour plus tard,bien tard.Nous vivons dans un monde, comment dit-on une réalité améliorée !
        Alors comment peux t-on se situer ??? Humm ! je trouve cela amusant ,


        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 19 avril 2016 18:53

          @hervepasgrave
          J’approuve votre commentaire, car ce discours « associatif & citoyen », gentiment anarchiste locavore, dissimule la fin du modèle social français, qui redistribue la moitié de la richesse nationale.


          Ce qui est le rêve du MEDEF depuis 1945 :
          "Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s’y emploie.« 

           » La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là . Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance !« 


          C’est de manière cachée, l’illustration du discours d ’ Attali : » Débrouillez-vous !", ne comptez plus sur personne, sauf sur votre famille et vos amis et plantez des patates !

        • tiptop 20 avril 2016 10:30

          @hervepasgrave

          « Même une économie associative/participative ne peux exister,elle dépend de l’économie réelle. » vous avez tout à h fait raison c’est pourquoi je penche plutôt pour un réformisme économique qui tient compte de l’économie de marché. Tout est affaire de redistribution : le nerf de la guerre c’est la justice fiscale !

        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 21 avril 2016 08:34

          @tiptop
          Avec les Traités européens qui organisé le dumping fiscal et les paradis fiscaux, vous pouvez toujours attendre...


        • tiptop 21 avril 2016 13:17

          @Fifi Brind_acier
          Exact mais c’est là où nous devons porter la lutte ! Les idées abondent. Il faut les féderer !


        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 21 avril 2016 18:58

          @tiptop
          Vous devriez lire les Traités européens...
          Pour les changer il faut l’unanimité : article 48 du TFUE. Ce qui veut dire :


          - 28 pays PS en même temps
          - ou 28 pays Mélenchon
          - ou 28 pays Dupont Aignan
          - ou 28 pays Sarkozy
          - ou 28 pays « Nouvelle Donne »
          - ou 28 pays Marine Le Pen
          etc

          Pour qu’un tel évènement arrive, la probabilité est de 1 jour tous les 735 000 ans.
          Vous avez bien plus de chance de gagner au loto !

        • Nicolas_M bibou1324 19 avril 2016 10:35

          J’aime bien ces graphs. J’étais tombé sur un site permettant, en répondant à quelques questions, de se situer sur ces 2 axes.


          C’est cool pour les indécis, ça permet de trouver quel est le parti qui a les idées les plus proches des siennes.

          Pour ma part, aucun parti n’est à côté de moi, donc je ne vote pas. J’irai voter le jour où on votera pour des décisions politiques, pas pour donner le plein pouvoir à une bande guignols.

          • F-H-R F-H-R 19 avril 2016 11:28

            La première façon de bien voter est de boycotter les énarques.

            Que l’on soit de droite, de gauche, fasciste, écologiste, pour ou contre le maintien de la France dans l’Europe, ce qui est sûr c’est que l’énarchie est une véritable mafia qui à investie depuis longtemps les 3 Pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire) et qui n’a de but que de conserver sa mainmise sur le peuple, ses privilèges et ses intérêts dans la corruption au niveau national comme transnational.

            Tant que des énarques seront au pouvoir, inutile d’espérer une politique proche des valeurs pour lesquelles on a voté, car, en en définitive, seule la politique au service de cette mafia et de l’aristocratie républicaine sera appliquée, qu’il s’agisse de questions nationales, européennes ou plus largement internationales.

            Pour changer le système il faut commencer par éradiquer la mafia du pouvoir législatif, qui légifère en faveur de cette oligarchie. L’assainissement du pourvoir exécutif suivra naturellement ; idem pour ce qui concerne la connivence entre le judiciaire et l’exécutif.

            Je pense que peu de gens ont conscience de la capacité de nuisance des énarques, qui ne sont que des mafieux démagogues et corrompus, prêt à faire croire n’importe quoi pour conserver leur pouvoir. Leurs soi-disant différents en politique n’est qu’un leurre, même si chacun aspire à devenir le « parrain », car, quand il s’agit de défendre leur autorité, ils sont tous solidaires.

            Ne plus voter pour un énarque (quelle que soit l’élection), c’est déjà sortir la France du système pourri et inextricable dans lequel elle se trouve depuis des décennies. Ensuite, chacun pourra se poser la question « Comment peut-on se situer politiquement aujourd’hui ? ».


            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 19 avril 2016 19:02

              @F-H-R
              Après 70 ans d’ Europe, vous croyez encore que les décisions essentielles sont prises en France ?? Vous avez 70 ans de retard, seule la France dispose d’énarques, et les réformes structurelles européennes, l’austérité, s’appliquent dans tous les pays européens.


              Aujourd’hui, les Young Leaders ont remplacé les énarques.

            • F-H-R F-H-R 20 avril 2016 11:15

              @Fifi Brind_acier

              Les Youg Leaders ne datent pas d’hier non plus… Ils n’ont pas le même profil d’intérêt que les énarques même si des énarques l’ont été (ex. : Hollande).

              Si vous ne souhaitez plus que l’Europe décide pour la France, commencez par vous poser la question de savoir qui décide de donner du pouvoir à l’Europe et en échange de quoi ?

              Pour moi c’est clair : Ce sont ceux qui tiennent la France entre leurs mains et qui se moquent éperdument des désirs de leurs concitoyens et des promesses qu’ils ont faites. A souligner également que ceux qui influencent largement les choix politiques, en dehors des membres du gouvernement, ce sont tous les hauts fonctionnaires des administrations et donc les énarques puisque ces postes leur sont réservés. Croyez bien qu’un staff de hauts fonctionnaires, lesquels sont dans une administration depuis 10, 15 ou 20 ans, a énormément de poids sur son ministre de tutelle, lequel ne fait que passer…


            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 21 avril 2016 08:37

              @F-H-R
              Sauf que vous n’avancez aucune preuve à l’appui de vos accusations...
              « Qui dirige vraiment la France et l’ Europe ? »
              Ce sont les USA, la finance et les multinationales.
              Ils sont dirigés par des énarques ??


            • F-H-R F-H-R 21 avril 2016 11:52

              @Fifi Brind_acier

              Vous voulez dire que si vous et les vôtres déteniez les 3 Pouvoirs, vous n’auriez aucune chance de mettre un terme à la domination des USA, de la finance et des multinationales sur la France ?

              Car il est patent que ce sont les énarques qui occupent les plus haut postes de l’administration dans tous les domaines et que la France reste sous le joug des USA, finance et multinationales.

              Autrement dit, soit ils n’ont pas les moyens de rendre à la France son indépendance, soit ils trouvent leur compte dans ce contexte.

              Qu’est-ce qui vous gêne ? Que la situation soit inextricable ? Ou d’entendre que les énarques dirigent la France ?

              Si vous pensez pouvoir changer les choses, pourquoi nos gouvernements ne le font-ils pas ?

              A moins que vous soyez persuadé que les énarques n’ont pas de rôle déterminant dans les 3 Pouvoirs et la politique… Et dans ce dernier cas, c’est pour moi un déni d’évidence.

              Quant aux preuves, il suffit de regarder l’organigramme des ministères.


            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 21 avril 2016 19:05

              @F-H-R
              Evidemment qu’ils sont dans tous les Ministères, puisque l’ ENA a été créée pour former des serviteurs de l’ Etat ! Ils préparent les dossiers des Ministres (quelle que soit leur couleur politique) et les voyages officiels. Ils travaillent aussi dans les Préfectures et les Collectivités locales.
              Mais ce ne sont pas eux qui prennent les décisions, elles sont prises à Bruxelles !!


              "Cette fixation anti-« énarque » constitue un moyen commode, utilisé par certains populistes, pour désigner des boucs émissaires au lieu de s’interroger sur les véritables responsabilités« .

               » La catastrophe actuelle est-elle la faute des énarques ?" Réponse d’ Asselineau.

            • F-H-R F-H-R 22 avril 2016 11:18

              @Fifi Brind_acier

              Là, c’est de la rhétorique…

              La question fondamentale est de savoir qui, concernant la France, se plie aux décisions de l’Europe, voire collabore aux intérêts des puissances financières.

              Vous soulignez, à juste titre, que Bruxelles décide pour la France. Mais il y a bien en France un gouvernement qui s’engage à respecter ces décisions. Cela est indéniable.

              Si vous voulez sortir de l’Europe et mettre un terme à cette situation, faite en sorte que ceux qui décident pour la France et souscrivent aux décisions de l’Europe, soient écarté du pouvoir.

              Les décideurs énumérés dans l’article que vous avez mis en lien, mélange tout : non seulement les époques (L’Europe n’était pas ce qu’elle est aujourd’hui) mais aussi les profils de personnalités (industriels, politiques, médias, etc.), lesquels ont aussi un intérêt pour l’Europe.

              De manière sous-jacente, mais non moins majeure, il y a les énarques…

              « Les énarques sont très peu nombreux au Parlement, moins de 5% à l’Assemblée et encore moins au Sénat. Mais ils tiennent les ministères et les ministres ne peuvent rien faire sans eux. » L’omnipotence des énarques

              « Au-delà, il est montré que l’influence des administrateurs oscille de la pré décision au moins à la co-décision souvent. Ce pouvoir se matérialise sous trois formes principales : leur rôle-clé dans la définition interactionnelle de ce qui est « politique » et de ce qui est « administratif’, c’est-à-dire de leur propre champ de compétence ? un pouvoir relatif de blocage des projets qu’ils désapprouvent, un pouvoir de proposition enfin qui, variable selon les lieux, les dote parfois d’un rôle quasi-politique de co-auteurs de la décision. » Les Gardiens de l’état, une sociologie des énarques de ministère


            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 avril 2016 21:14

              @F-H-R
              Il n’y a aucun énarque ni à Bruxelles, ni à Francfort, et c’est là que se prennent les décisions.
              Si vous supprimez les fonctionnaires, c’est vous qui allez bosser à leur place ? Préparer les dossiers, préparer les voyages officiels ?
              Il n’y a d’énarques qu’en France, et les décisions européennes s’appliquent dans les 28 pays.


            • Phoébée 19 avril 2016 12:45

              C’est du travail de produire ces cartes.

              Mais le soucis avec les cartes, c’est que très vite on va découvrir que certains positionnements sont discutables. Puis de proche en proche on va trouver tout discutable ....

              Je les ai néanmoins sauvegardées. smiley


              • franck milo franck milo 19 avril 2016 14:08

                caroline Fourest plutot à gauche, et finkelkraut au centre...
                n’importe quoi !


                • lsga lsga 19 avril 2016 17:31

                  Les schémas sont tous plus ridicules les uns que les autres, et opposent des concepts qui n’ont rien à voir les avec les autres. Ils ne font qu’illustrer la confusion extrême des idealistes petits bourgeois, qui tentent de raisonner sur un monde matériel à l’aide de « valeurs » et autres superstitions déconnectées de tout rapport à la réalité.

                  Le positionnement politique ne peut pas être défini en terme de valeurs, d’éthique, de moral, de licornes, et de sexes des anges.

                  Le positionnement politique se résume en une simple question matérielle : « comment organiser la production et la distribution ? »

                  Tout le reste n’est que foutaise petite bourgeoise et bonnes intentions néo-fascistes.


                  • tiptop 20 avril 2016 10:34

                    @lsga
                    J’ai l’occasion d’apprécier vos valeurs ouvertement racistes sur bien des posts. Vous n’echappez pas à des valeurs. Je crois simplement que vous avez abdiqué en matière de reflexion



                  • gaijin gaijin 19 avril 2016 18:02

                    plus simple : 3 catégories
                    1 imposteurs ( politiques ,intellectuels élite en général )
                    2 moutons ( se laissent tondre , endoctriner , manipuler par les premiers )
                    3 anarchistes 


                    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 19 avril 2016 19:18

                      @gaijin
                      L’anarchisme, ni Dieu, ni maître, est plus séduisant que le stalinisme, il convient sans doute à certains pays, mais à mon avis, pas à la France. L’État français est d’origine monarchique. Pour les Français, l’État et la France, c’est la même chose. Dès qu’un problème se profile, les citoyens en appellent à l’ Etat.

                      Pour les Français, affaiblir l’ Etat, comme le font les Traités européens, c’est porter atteinte à l’identité nationale profonde.


                      Ce qui n’est pas le cas de pays récents construits à partir de régions, comme l’ Italie , l’ Allemagne ou l’Espagne, où l’État est plus décentralisé et n’a pas une histoire millénaire.
                      C’est l’erreur courante de tous ceux, mondialistes ou Internationalistes, qui croient toujours qu’on peut faire table rase de l’histoire et de la culture des peuples. Et appliquer les mêmes recettes partout, sans demander l’avis des peuples.

                    • gaijin gaijin 19 avril 2016 20:43

                       @Fifi Brind_acier
                      la france n’a pas non plus une histoire millénaire ......c’est une fiction récente. dès le départ les rois barbares francs ( établis a lutèce sur les terres des parisii ) ont été les oppresseurs de nos ancêtres les gaulois ......la france dans ses frontières actuelles ne date que d’à peu près louis XIV et mes grand parents descendants têtus d’arvernes matinés de bretons réfugiés dans cette terre ingrate pour fuir je ne sais qu’elle persécution ne parlaient pas le parisien .....mais l’oc régionnal ....j’espère donc que vous me pardonnerez de ne pas participer a cette fiction qui n’avait pour but que de fournir des âmes a la bête immonde ( de la chair a canon ........)
                      marchons marchons ......mon cul ! ( si j’ose dire )

                      « demander l’avis des peuples »
                      ç’ est beau j’aimerais voir ça de mon vivant mais c’est pas gagné .....personne ne va demander l’avis des peuples parce que la réponse c’est celle là :
                      http://bit.ly/1rg2AEg
                      et que tout le monde le sait

                      bon cela dit je suis réaliste l’anarchie demande des citoyens conscients ..... ( et c’est pas prêt d’arriver ) sinon ça finit dans le chaos .......alors bien sur des esprits chagrins pourraient objecter que le chaos on y va ......mais au moins on y va de façon réconfortante bien encadrés par nos bergers et leurs experts
                      http://bit.ly/1S8MJB5

                      en musique ça donne ça
                      https://www.youtube.com/watch?v=MLUaV02Eo5s

                      « chaque fois que je prends mon journal je pense a cette traversée, on avait de la flotte jusqu’à la ceinture et le vieux con a dit d’avancer ........... »

                      Ce n’est pas l’Utopie qui est dangereuse, car elle est indispensable à l’évolution. C’est le dogmatisme, que certains utilisent pour maintenir leur pouvoir, leurs prérogatives et leur dominance."
                      Henri Laborit

                      salut et fraternité



                    • F-H-R F-H-R 20 avril 2016 11:40

                      @Fifi Brind_acier

                      Ni Dieu, ni maître, certes c’est évident ! Mais surtout, au quotidien, collaboration et entre-aide.

                      Et là, je vous rejoins : les français sont globalement plus enclins à demander l’aide de l’Etat, qui les bastonne, que de s’organiser entre eux pour le bien commun.


                    • gaijin gaijin 20 avril 2016 12:05

                      @Fifi Brind_acier
                      chacun fait remonter les choses a sa guise c’est pourquoi j’ai dit la france dans ses frontières actuelles .....
                      sous philippe le bel c’était ça : http://bit.ly/23Juv0t
                      et de toute façon le 14 ème ça ne ne fait pas des millénaires non plus ......


                    • Deepnofin Deepnofin 19 avril 2016 22:25

                      Je suis Conspirationniste.
                      Pas de Démocratie sans déclassification de tous les dossiers.
                      ( PS : la Démocratie est foireuse : 51 % = Pouvoir, donc 49% = Parias ? Pas de Démocratie pérenne sans consensus populaire )


                      • non667 19 avril 2016 22:26

                        pas la peine de se masturber les boyaux de la tête c’est beaucoup : plus simple :

                         en 2017 y aura le N.O.M. judéo-américain qui nous gouverne depuis la révolution judéo-franc maçonne en france
                        par l’intermédiaire de ses laquais regroupés aux moments cruciaux (2002-régionale 2015 ) sous l’étiquette « front ripoublicain » et qui nous a mis dans la m....

                        et le fn qui n’y est pour rien , et qui nous à mis en garde malgré l’opprobre depuis 1972 


                        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 21 avril 2016 08:40

                          @non667
                          Sauf que le FN fait peur à 64% des Français et qu’ils sont 85% à ne pas voter FN depuis 40 ans.


                        • non667 21 avril 2016 15:11

                          @Fifi Brind_acier
                           Sauf que asselineau fait peur à 0%des Français , ils ne savent pas qui c’est !!!!et qu’ils sont 99% à ne pas voter pour lui ! = un traitre au souverainisme !  smiley smiley smiley


                        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 21 avril 2016 19:11

                          @non667
                          Sauf que l’ UPR n’est pas connue depuis 40 ans par les Français, et que l’ UPR n’est pas souverainiste. C’est un Mouvement de Libération Nationale, comme l’a été le Conseil National de la Résistance ...


                          PS : un Parti souverainiste, c’est un Parti qui critique beaucoup l’ Europe, mais ne parle jamais d’en sortir. Ou alors, à la St Glinglin, comme Mélenchon , le FN, et tous ceux qui rêvent de changer les traités européens, ce qui est impossible.

                          L’UPR ne peut pas trahir le souverainisme, puisque ce n’est pas son objectif de changer les Traités, mais d’en sortir définitivement et unilatéralement.

                        • non667 21 avril 2016 22:16

                          @Fifi Brind_acier
                          l’ UPR n’est pas souverainiste.

                          à l’heure ou le monde est divisé en 2 :
                          1° les mondialistes N.O.M. anti-nations avec a leur tête les judéo-americains et
                          2°- les indépendantistes souverainistes,patriotes ,nationalistes
                          asselineau/fifi se positionne donc clairement du coté des 1°
                          il se dit anti-europe qui n’est qu’une entreprise de démolition des nations donc sa posture n’est qu’une traitrise destinée a grapiller quelques % aux 2° et les diviser !


                        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 avril 2016 21:18

                          @non667
                          Ne mélangez pas les torchons et les serviettes !
                          Les patriotes sont ceux qui aiment leur pays.
                          Les nationalistes détestent le pays des autres.


                          Le FN a été poussé dans les médias par Mitterrand pour pourrir tous les débats républicains.
                          Cessez de croire que l’ UPR rejoindra un jour votre Parti raciste, xénophobe et pro-européen.

                        • non667 23 avril 2016 16:56

                          @Fifi Brind_acier
                          Les nationalistes détestent le pays des autres.

                          regardez la définition de nationaliste sur wiki ou sur n’importe quel dictionnaire plutôt que rabâcher bêtement /fielleusement (en résumé et naturellement :aiment les pays et peuple qui reste sur ce pays = nation ) celle des mondialistes qui pervertissent les mots pour pervertir les esprits /les idées afin de mieux les enc....


                        • SDM 94 SDM 94 15 mai 2016 19:34

                          @tiptop,
                          je viens de découvrir votre article très stimulant comme celui d’Anthony Rêveur
                          sur les axes fondamentaux de l’échiquier politique en 2016 
                          Je suis curieux de savoir où vous positionneriez les nouveaux partis comme Nouvelle Donne, l’UPR, le Parti Pirate ou encore les mouvements citoyens qui participent aux élections comme MaVoix, Démocratie Réelle ou les Citoyens du vote blanc.
                          Pour une vision de ces différents mouvements citoyens vous pouvez lire mon article ici

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