Démocratie en danger
Devant la montée du mécontentement et des manifestations qui ont lieu partout dans les grandes villes de notre pays, la bourgeoisie a peur que cela prenne de l’ampleur.
Les nantis, les défenseurs de ce système se mobilisent et se font entendre pour pratiquer de l’anti lutte et de l’anti CGT. Il est sûr qu’une classe ouvrière qui ne dit rien c’est plus confortable pour l’exploitation, pour les petites combines, pour pratiquer les magouilles, pour garder le pouvoir.
Aux travers des réseaux sociaux, la presse écrite et la presse télévisée, les présentateurs de l’info, les chroniqueurs, les internautes, tous se sont mobilisés pour interpréter voir dénigrer les actions des travailleurs ou des étudiants.
Tous à l’unisson parlent de ces émeutiers minoritaires qui tentent d’utiliser la violence. Mais ce qui est scandaleux c’est que la grande majorité qui se réunie pour faire avancer le débat démocratique est minimisé par une information qui voudrait faire croire au peuple que ce ne sont que des illuminés qui ne savent pas ou ils vont et qui ne pensent qu’à la violence.
De même une vaste offensive est engagée contre le syndicalisme de classe pour tenter d’affaiblir la CGT et promouvoir le syndicalisme réformiste qui signe systématiquement les accords proposés par le gouvernement et les patrons.
Comme toujours, dans des moments difficiles, le patronat et ses complices politiciens agissent par leurs moyens d’informations en essayant de diviser le peuple plus précisément les salariés qui représentent la force vive de la nation. Alors mensonges, répression et le « faire peur » deviennent monnaie courante.
Ils veulent par l’information diriger la pensée, par la répression instaurer une forme de violence en frappant des manifestants avec beaucoup d’application, le « faire peur » allant jusqu'à parler de guerre civile, par ce moyen encourager la majorité silencieuse à continuer de subir.
Quand un pouvoir à recours à de telles pratiques c’est la preuve qu’il est démocratiquement fragile et qu’il veut s’imposer par la force.
Depuis toujours le patronat et ses politiciens ont combattu l’émancipation de la classe ouvrière, ont combattu les avancées sociales en revendiquant le droit divin patronal et le droit à disposer de l’exploitation des salariés.
L’enjeu aujourd’hui c’est d’imposer aux travailleurs un code du travail simplifié ne prenant en compte que l’intérêt du patronat avec lequel il pourrait licencier et décider de la durée du travail sans que les syndicats de lutte puissent intervenir. De ce fait, la CGT étant le syndicat le plus important dans notre pays, ils font tout pour réduire son influence préférant les syndicats réformistes comme la CFDT et autres qui signent tous les accords et refusent l’action unitaire avec les autres Organisations.
Déjà la campagne pour les élections présidentielles est engagée, tous les prétendants vont se faire une guerre sans merci. Qu’ils soient d’un même camp de droite ou réformistes tous ces partis préparent l’opinion des futurs électeurs. Ils vont même jusqu'à prétendre « plus de droite, plus de gauche » !! Mais une seule force celle du Capital qui dirigera sans partage l’économie du pays et les travailleurs. Pourquoi ne pas supprimer toutes oppositions et limiter les débats qu’aux seuls intérêts des banques et des patrons de multinationales.
20/04/2016
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