• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Société > EURO 2016 : l’aboutissement du capitalisme et de l’asservissement

EURO 2016 : l’aboutissement du capitalisme et de l’asservissement des masses

 À l’heure de l’Euro 2016, ce sont ces évidences que le Président de la République et le gouvernement nous assènent en appelant à la mobilisation générale. « Ce sera une grande fête du football, une chance donnée à la nation » clame François Hollande (11 septembre 2014). Relayé mécaniquement par la presse, l’argument d’autorité qui transforme chaque événement sportif en « fête populaire qui donne du bonheur aux gens » anéantit tout dialogue avec qui voient là une fête défouloir, une fête-excursion hors des chemins fastidieux du quotidien, une fête de l’ordre établi.

Un peu partout en France depuis plus d’un an, des projets sont montés pour resserrer les liens entre l’école et le sport. Ici, des footballeurs professionnels, vont à la rencontre des élèves pour prêcher la bonne parole. Là, de jeunes enfants de 6 à 16 ans défavorisés sont invités à assister à des matches de la compétition. L’engouement est total. C’est d’autant plus simple que très jeune on échappe rarement au pli du sport. Il s’imprime dès l’enfance dans les cervelles et les mémoires ce qui rend bien compliquée toute interrogation sur l’idéologie qu’il véhicule.

La confusion entre l’activité physique et le sport est très fortement entretenue au cœur de l’Éducation nationale à l’occasion de cette opération. Les missions d’enrichissement du savoir, de formation de l’esprit critique, d’éveil des consciences, de développement corporel harmonieux, dévolues à l’école sont-elles réalisées quand les enseignants sont priés d’intégrer dans leurs cours les directives « sportives » des ministères ? Le sont-elles quand on demande aux enfants de s’identifier au champion et non pas à l’écrivain ou à l’homme de l’art ? Zlatan Ibrahimovic plutôt que Victor Hugo. L’école devrait au contraire combattre l’idolâtrie et chercher à éradiquer ce principe de compétition qui place l’élève en perpétuelle rivalité avec les autres en lui faisant croire que s’il n’est pas le meilleur, il va rater sa vie.

Nike et Adidas payent des salaires toujours plus bas

Quel est le point commun entre Cristiano Ronaldo, star du Real Madrid et de la sélection nationale portugaise qui dispute l’Euro 2016 en France, et un ouvrier d’une usine textile vietnamienne ? Une marque : Nike. Le premier bénéficie d’un contrat de sponsoring avoisinant les 25 millions d’euros annuels pour arborer chaussures et maillots estampillés du célèbre logo. Le second les confectionne pour environ 170 euros mensuels, un revenu très inférieur au « salaire vital » nécessaire à la satisfaction des besoins fondamentaux – logement, énergie, eau potable, alimentation, habillement, santé, éducation… – d’une famille vietnamienne.

Le déséquilibre est gigantesque : le contrat de sponsoring que Nike a conclu avec Cristiano Ronaldo pourrait permettre à 19 500 ouvriers vietnamiens travaillant dans les usines sous-traitantes de Nike d’être rémunérés pendant un an au salaire vital, tel qu’estimé par une alliance de syndicats et d’organisations non gouvernementales asiatiques, l’Asian Floor Wage.

L’Euro va nous coûter très cher !

Le Figaro écrit « l’Euro 2016 va coûter 1,7 milliard d’euros aux contribuables pour trois semaines de match » et le magasine Capital cite par exemple le cas des villes de Marseille et Nice qui « ont signé un partenariat public privé de vingt-sept ans, respectivement avec Bouygues et Eiffage, qui coûtera au final plus de 400 millions d’euros à Marseille comme à Lille ». En réalité du fait du partenariat public-privé de certains stades, comme Nice, nous paierons 700 millions d’euros, que nous aimions ou pas le football. Quant aux stades dit « privés » comme le nouveau stade de l’OL à Lyon, par exemple, il aura quand même couté plus de 300 millions d’infrastructures publiques au contribuable pour desservir et aménager les accès et la zone proche du stade.

Les constructions ou rénovations pharaoniques des stades en France sont possibles dans une période de croissance économique ; ce n’est pas le cas en ce moment, malgré quelques soubresauts. Il est vrai que 1,7 milliards d’Euros aurait pu permettre la construction de nombreux hôpitaux, logements, écoles, gymnases et espaces verts… Pour le site Hexagones.fr, cette « gabegie financière » sous couvert de PPP pourrait d’ailleurs coûter bien plus cher que prévu au contribuable. On peut par exemple se pencher sur le cas de Bordeaux. Déjà, dans le contrat de base, la municipalité dirigée par Alain Juppé s’est engagée à verser 4 millions d’euros annuels à la société SBA pour l’exploitation et la maintenance du stade, et ce pour trente années…Et ce n’est là que l’exemple bordelais que l’on peut reporter sur tous les stades construits avec ces fameux «  Partenariat Public-Privé », qui sont au final une façon distinguée de dire : désengagement de l’Etat au profit de grands groupes privés. On pourrait traduire le « PPP » par Profit Pour Patronat !

Des stades en partie financés par nos impôts, la diffusion des matches en partie payante, l’UEFA qui bénéficie d’exonérations fiscales… Les Français paient trois fois l’accueil de l’Euro en France. Ils paient d’abord le coût de l’organisation et des installations sportives, qu’elles soient nouvellement construites ou rénovées. Ensuite, pour suivre l’intégralité de la compétition, les Français devront souscrire à l’abonnement d’une chaîne à péage. Nous payons donc trois fois cet Euro, et c’est scandaleux ! Enfin, le gouvernement abandonne les recettes fiscales à l’UEFA et les Partenariats Publics-Privé engageront les finances publiques pour plusieurs décennies, pour le plus grand bénéfice des concessionnaires des stades,et des grands groupes du BTP.

C’est un hold-up fiscal !

Ce sont les « Échos » qui révèlent cette incroyable information : les sociétés qui organisent l’Euro 2016 en France seront exonérées d’impôts. Une sorte de cadeau concédé par la France aux chantres du « foot business ». Et tant pis si les contribuables français ont mis, eux, très généreusement la main à la poche pour accueillir la compétition.

Au pays merveilleux du foot business, on n’aime pas trop l’impôt. On se souvient par exemple comment la taxe à 75 % avait fait trembler — pauvres chéris — les clubs de Ligue 1 (en réalité seulement 14 des 20 clubs étaient concernés, principalement le PSG, allez savoir pourquoi). Maintenant, ce sont Les Échos qui viennent nous apporter une nouvelle preuve de la « fiscalophobie » ambiante dans le milieu : « Les sociétés organisatrices (de l’Euro 2016) seront exonérées de tout impôt, hors TVA ».

On savait déjà que la TVA serait réduite pour la vente de billets, mais là, ça va beaucoup plus loin. L’UEFA et ses filiales françaises ne verseront donc pas un euro d’impôt à l’Etat grâce à la création d’une « structure juridique ad hoc, baptisée « Euro 2016 SAS » et détenue à 95 % par l’UEFA et à 5 % par la Fédération française de football », nous dit le quotidien de l’économie. Ou comment cette instance du foot européen a réussi à mettre la main sur tout : le beurre, l’argent du beurre, la crémerie, la crémière et ses descendants sur trois générations !

La lobotomisation des esprits ça suffit : bloquons L’euro !

Cette compétition de millionnaires aura lieu du 10 juin au 10 juillet 2016. QUI va réellement profiter de ce mondial ? Vous ? Moi ? Le supporter lambda ? Un tel championnat, ce sont des milliards qui circulent, qui sont générés, entre les sponsors, le prix des places, les droits de diffusion, le salaire des joueurs, sachant que les scandales se sont multipliés autour de ce sport depuis quelques temps, que des affaires de corruption ont éclaté et pas qu’avec le Qatar…

 Ce n’est pas du football car le sport reste une belle chose, c’est une histoire de gros sous avant tout, et un moyen pour divertir la petite populace. « Du pain et des jeux », rien n’a réellement changé depuis l’empire romain, rien, nous avons le pain, nous avons le foot. Et en ce qui concerne la loi El Khomri et la contestation ? Car une fois le championnat terminé, rien n’aura changé, et ce sont VOS EMPLOIS ainsi que ceux de vos proches et de vos enfants qui en feront les frais, le foot ne sauvera rien, la contestation permet d’espérer : Alors, « Bloquons l’Euro ! », Voir ICI … 

Quant à la régularité de la compétition, on peut avoir des doutes lorsque que même Goldman Sachs pense que la victoire de l’équipe de France ferait du bien au gouvernement et servirait de soupape de sécurité pour pouvoir continuer les réformes structurelles du marché du travail en France … l’avenir nous le dira !

 Transmit par A&A


Moyenne des avis sur cet article :  4.36/5   (22 votes)




Réagissez à l'article

21 réactions à cet article    


  • BA 10 juin 2016 16:05

    En septembre 1995, tout était déjà dit et annoncé :

    - deux dixièmes ;

    - tittytainment.


    Du 27 septembre 1995 au 1er octobre 1995, à San Francisco, le grand hôtel Fairmont accueille 500 membres de l’élite mondiale : chefs d’Etat, hommes politiques, dirigeants d’entreprises multinationales, universitaires, chercheurs, etc.


    Cette réunion du Fairmont se déroule dans le cadre de la fondation de Mikhaïl Gorbatchev. Elle a une grande importance historique. Elle fait intervenir Mikhaïl Gorbatchev, George Bush père, George Schultz, Margaret Thatcher, Ted Turner de l’entreprise CNN, John Gage de l’entreprise Sun Microsystems, ainsi que des dizaines d’autres personnalités de tous les continents. Elle a pour thème « l’avenir du travail ».


    Citation :


    « L’avenir, les pragmatiques du Fairmont le résument en une fraction et un concept : « Deux dixièmes » et « tittytainment ».

    Dans le siècle à venir, deux dixièmes de la population active suffiraient à maintenir l’activité de l’économie mondiale. « On n’aura pas besoin de plus de main d’œuvre », estime le magnat Washington Sycip. Un cinquième des demandeurs d’emploi suffira à produire toutes les marchandises et à fournir les prestations de services de haute valeur que peut s’offrir la société mondiale. Ces deux dixièmes de la population participeront ainsi activement à la vie, aux revenus et à la consommation – dans quelque pays que ce soit. Il est possible que ce chiffre s’élève encore d’un ou deux pour cent, admettent les débatteurs, par exemple en y ajoutant les héritiers fortunés.

    Mais pour le reste ? Peut-on envisager que 80 % des personnes souhaitant travailler se retrouvent sans emploi ? « Il est sûr, dit l’auteur américain Jeremy Rifkin, qui a écrit le livre La Fin du travail, que les 80 % restants vont avoir des problèmes considérables. » Le manager de Sun, John Gage, reprend la parole et cite le directeur de son entreprise, Scott McNealy : à l’avenir, dit-il, la question sera « to have lunch or be lunch » : avoir à manger ou être dévoré.

    Cet aréopage de haut niveau qui était censé travailler sur « l’avenir du travail » se consacre ensuite exclusivement à ceux qui n’en auront plus. Les participants en sont convaincus : parmi ces innombrables nouveaux chômeurs répartis dans le monde entier, on trouvera des dizaines de millions de personnes qui, jusqu’ici, avaient plus d’accointances avec la vie quotidienne confortable des environs de la baie de San Francisco qu’avec la lutte quotidienne pour le survie à laquelle doivent se livrer les titulaires d’emplois précaires. C’est un nouvel ordre social que l’on dessine au Fairmont, un univers de pays riches sans classe moyenne digne de ce nom – et personne n’y apporte de démenti.

    L’expression « tittytainment », proposée par ce vieux grognard de Zbigniew Brzezinski, fait en revanche carrière. Ce natif de Pologne a été quatre années durant conseiller pour la Sécurité nationale auprès du président américain Jimmy Carter. Depuis, il se consacre aux questions géostratégiques. Tittytainment, selon Brzezinski, est une combinaison des mots entertainment et tits, le terme d’argot américain pour désigner les seins. Brzezinski pense moins au sexe, en l’occurrence, qu’au lait qui coule de la poitrine d’une mère qui allaite. Un cocktail de divertissement abrutissant et d’alimentation suffisante permettrait selon lui de maintenir de bonne humeur la population frustrée de la planète. »


    (Hans-Peter Martin, Harald Schumann, Le piège de la mondialisation, Solin Actes Sud, p.12)


    http://www.placedeslibraires.fr/livre/9782742731046-le-piege-de-la-mondialisation-martin/


    En août 2007, Zbigniew Brzezinski deviendra le conseiller du candidat démocrate Barack Obama. En janvier 2009, Barack Obama sera élu président des Etats-Unis.


    http://thecaucus.blogs.nytimes.com/2007/08/24/brzezinski-offers-support-for-obama/?_r=0


    En septembre 1995, pour empêcher les 80 % de la population de se révolter et de faire la révolution, Zbigniew Brzezinski déclare qu’il faut leur donner du « tittytainment ». Cette expression « tittytainment » me rappelle Juvénal quand il parlait du peuple romain : 


    « Depuis qu’il n’y a plus de suffrages à vendre, [le peuple romain] n’a cure de rien ; lui qui jadis distribuait les pleins pouvoirs, les faisceaux, les légions, tout enfin, il a rabattu de ses prétentions et ne souhaite plus anxieusement que deux choses : du pain et des jeux ! »


    (Juvénal, Satires, traduction Pierre de Labriolle et François Villeneuve, Les Belles Lettres, p.127)


    • Coeur de la Beauce Europa Terra Nostra 10 juin 2016 16:27

      « Aboutissement » ou « abrutissement » ??? Enfin, le problème est le même : nous sommes de retour à la chute de l’empire romain : du pain (le RSA, les allocs) et des jeux pour distraire la plèbe....


      • Croa Croa 11 juin 2016 09:47

        @Europa Terra Nostra,
        Avec le foot-spectacle pas de sang dans l’arène... Pardon : Le stade !
        Mais c’est payant ! (Les jeux romains étaient gratuits.)
        *
        La différence c’est aussi que le pouvoir des empereurs était absolu. (Dans les deux cas la prestation est privée, l’organisation impériale autrefois, l’organisation est privée aujourd’hui.)


      • tf1Groupie 10 juin 2016 20:18

        Et le dopage c’est l’aboutissement du communisme ?

        On savait que Robert n’était pas un grand sportif, et qu’il préfère faire du lard, c’est beaucoup plus rebelle sans doute.
        Mais tant de méchanceté crasse c’est carrément du grand art atrabilaire, ça nécessiterait qu’on organise une compétition internationale.

        Soyons clairs : le sport est populaire et Robert n’aime pas le Peuple, constitué de connards lobotomisés selon lui.


        • Allexandre 12 juin 2016 10:44

          @tf1Groupie
          Je ne sais pas si Robert fait du lard, mais vous ne faites pas du muscle neuronal. Il a entièrement raison. « Le sport est populaire », soit vous êtes naïf, soit vous vivez chez les bisounours. Le foot est populaire, et surtout rapporte des milliards à une minorité. Dès sa naissance on conditionne les garçons, et maintenant les filles, au dieu football. Ce que vous ne semblez pas avoir compris, les dirigeants l’ont, eux, parfaitement intégré, tout comme Juvénal il y a 2000 ans.


        • tf1Groupie 12 juin 2016 22:14

          @Allexandre

          Oui, oui, c’est un projet des Illuminati : conditionner les garçons et les filles au foot.

          La musique rapporte des milliards à une minorité : la musique c’est pas bien.
          L’art rapporte des milliards à une minorité : l’art c’est pas bien.
          Internet rapporte des milliards à une minorité : Internet c’est pas bien.
          la religion catholique rapporte des milliards à une minorité ....

          Je vous laisse trouver les autres.


        • Allexandre 13 juin 2016 14:33

          @tf1Groupie
          Réponse très intelligente. Je n’en attendais pas moins de vous. Vous auriez dû commencer par : -la connerie ça rapporte des milliards à une minorité, et tout était dit ! Dans le genre mouton qui a bien écouté Valaud-Belkacem, vous êtes premier. Vous pouvez toujours ironiser, si c’est là votre seul degré de prise de conscience. Allez donc au stade de France, ça vous aérera les neurones. Et après vous viendrez nous raconter.



        • Homme de Boutx Homme de Boutx 10 juin 2016 21:56

          Ces millionnaires qui courent après un ballon... effectivement ils s’en foutent de la loi travail.

          Lorsque les 40 heures seront payées 40,5 heures... c’est un retour de 20 ans en arrière mais comme il y aura toujours les 40 à 80 % de charges sociales cela ne va rien créer comme emploi et comme on pourra « dégraisser » de 15 % les effectifs, mécaniquement, c’est 4 millions de chômeurs qui sont sur siège éjectable.

          C’est comme la réforme des retraites de sarkozy : 2 ans de recul de l’âge de départ, 2 générations, mécaniquement 1,6 millions de chômeurs à comptabiliser entre 2012 et le 1 janvier 2017, après les 5 derniers mois de fermeture des portes de la retraite (350 000 chômeurs en perspective pour la (chaude) rentrée...

          et après, grâce à hollande et sa réforme des retraites par augmentation du nombre de trimestres, on aura 200 000 retraités pauvres de plus par trimestre de recul...

           et dire qu’avec tout ça, l’espérance de vie n’a aucune raison d’évoluer (dans le bon sens).


          • Croa Croa 11 juin 2016 10:02

            À Homme de Boutx,
            Tu ne veux pas plutôt dire 40,5h payé comme 35 h ?
            *
            Sinon les « charges » n’en sont pas : Ce sont des cotisations et ça fait tout simplement partie du salaire.
            *
            Il n’y a pas recul le l’âge du départ à la retraite mais recul du droit à une pension de retraite (et recul du droit à une pension complète), ce n’est pas la même chose ! Le recul de l’âge de départ, lorsque c’est possible, est une conséquence de ce recul des droits, mais ça a aussi et aussi souvent, pour conséquence une baisse de la pension.


          • Homme de Boutx Homme de Boutx 11 juin 2016 14:29

            @Homme de Boutx

            « l’espérance de vie n’a aucune raison d’évoluer (dans le bon sens). »

             vérification faite, l’espérance de vie à baissé en 2015 de 3 à 4 mois.... de quoi avancer l’âge de la retraite d’au moins 2 mois plutôt que de le reculer de 3 !!!


          • Homme de Boutx Homme de Boutx 11 juin 2016 14:33

            @Croa

            « les « charges » n’en sont pas : Ce sont des cotisations et ça fait tout simplement partie du salaire »

             en arithmétique, ce qui fait partie du salaire est dans le salaire et pas hors du salaire (où ?)


          • Jelena 10 juin 2016 23:11

            Oublié la loi travail, les bleus viennent de gagner un match, ca klaxonne de partout, bientôt Hollande remontera dans les sondages.
             
            C’est si facile de manipuler la masse, si facile.


            • Aristide Aristide 11 juin 2016 11:38

              @Jelena


              La masse ? Putain, quelle outrecuidance.


            • soi même 10 juin 2016 23:19
              l’asservissement des masses , ce qui est surprenant avec les Léninistes trotskystes Staliniens ETC , c’est leurs amnésies politiques.

              Il y a pas plus grands féodaux que les TSARS ROUGE.


              • Jean Pierre 12 juin 2016 09:44

                @soi même
                A trop regarder en arrière, on oublie de réfléchir au présent.


              • Allexandre 12 juin 2016 10:46

                @Jean Pierre
                C’est tout le problème des gens binaires, qui se croient obligés de ne penser qu’en terme de manichéisme primaire.


              • Allexandre 12 juin 2016 10:47

                @soi même
                Ca c’est un argument de poids et très révélateur d’une puissance critique en demi cercle !


              • soi même 12 juin 2016 13:57

                @Allexandre, il y a pas photo, le communisme est une imposture, elle a jamais répondue en réalité au capitalisme , elle là renforcé car il y a toujours eu lien très étroit avec le Capitalisme de rentier.

                La différence polaire avec le capitalisme Libéral est dans la nuance par son expression de l’oppression pour le communisme c’est une oppression étatique de tout planifier abstraitement, pour l’autre c’est une oppression individuel, l’on aboutie en réalité au même résultat à la pauvreté généralisé des masses salariales avec comme corollaire la privation des ses libertés fondamentales de s’organiser librement. 


              • Allexandre 13 juin 2016 14:37

                @soi même
                Alors pourquoi toujours répondre par l’absurde. Capitalisme et communisme sont intrinsèquement liés. Mais quel intérêt de répondre par l’autre quand on vous parle de l’un. Sans compter que toujours évoquer Staline, c’est tarte à la crème vous ne trouvez pas ? Il ne manque plus qu’Hitler en face et tout sera dit !


              • soi même 13 juin 2016 15:54

                @Allexandre, il est visible que vous avez rater la lecture des travaux de Anthony C Suton .

                • Western Technology and Soviet Economic Development : 1917-1930 (1968)
                • Western Technology and Soviet Economic Development : 1930-1945 (1971)
                • Western Technology and Soviet Economic Development : 1945-1965 (1973)
                • National Suicide : Military Aid to the Soviet Union (1973)
                • What Is Libertarianism ? (1973)
                • Wall Street and the Bolshevik Revolution (1974, 1999) (version en ligne en anglais) (version en ligne en russe)
                • Wall Street and the Rise of Hitler (1976, 1999) (version en ligne en anglais)
                • Wall Street and FDR (1976, 1999) (version en ligne en anglais)
                • The War on Gold : How to Profit from the Gold Crisis (1977)
                • Energy : The Created Crisis (1979)
                • The Diamond Connection : A manual for investors (1979)
                • Trilaterals Over Washington - Volume I (1979 ; with Patrick M. Wood)
                • Trilaterals Over Washington - Volume II (1980 ; with Patrick M. Wood)
                • Gold vs Paper : A cartoon history of inflation (1981)
                • Investing in Platinum Metals (1982)
                • Technological Treason : A catalog of U.S. firms with Soviet contracts, 1917-1982 (1982)
                • America’s Secret Establishment : An Introduction to the Order of Skull & Bones (1983, 1986, 2002) (version en ligne en anglais)
                • How the Order Creates War and Revolution (1985) (version en ligne en russe)
                • How the Order Controls Education (1985)
                • The Best Enemy Money Can Buy (1986) (version en ligne en anglais)
                • The Two Faces of George Bush (1988)
                • The Federal Reserve Conspiracy (1995)
                • Trilaterals Over America (1995) (version en ligne en anglais) (version en ligne en russe)
                • Cold Fusion : Secret Energy Revolution (1997)
                • Gold For Survival (1999)

                Livres en français :



              • Enabomber Enabomber 12 juin 2016 07:17

                Hier dans un magasin, on m’a donné deux tickets à gratter pour éventuellement gagner un maillot aux couleurs de cette « fête populaire ». J’ai perdu et c’est bien dommage, je vais devoir sacrifier un autre T-shirt pour repeindre ma cuisine.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON

Auteur de l'article

Robert GIL

Robert GIL
Voir ses articles



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité