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Les premières Assises de la vie associative en Seine et Marne auront lieu

Dans les différents collectifs et regroupements d’associations, le débat est lancé sur la situation du monde associatif face à la baisse, voire la suppression de subventions versées par le Conseil Départemental ou le Conseil Régional Ile de France.

Des associations reconnues pour leur action socialement utile comme RESO 77 et cultures du cœur ne recevront pas un centime du département de Seine et Marne.

Ces associations risquent de disparaître.

Elles n’ont que trois alternatives :

  • Prononcer leur dissolution
  • Rechercher des produits marchants au risque de changer de nature
  • Résister…..

D’autres associations comme celle où je milite : le CDFAFAL 77 ( Conseil Départemental des Associations Familiales Laïques) sont moins touchés par ces réductions de subventions…Le CDAFAL regroupe près de 900 adhérents, plus de 90 bénévoles et n’a aucun salarié……

Ces associations sont solidaires des associations employeuses pour deux raisons :

  •  si aujourd’hui nous ne bougeons pas, d’autres regroupements seront en grande difficulté 
  • Des association du secteur sanitaire et social ont besoin de personnels formés car elles assurent une mission de service public : soins, accompagnement d’handicapés , clubs de prévention.

Ces assises tant attendues ont failli ne pas pouvoir se tenir à cause de quelques défections …..

Des grosses associations semblent craindre qu’en se mobilisant, elles puissent subir un retour de bâton, c’est-à-dire une réduction des subventions reçues…..

Ainsi va la vie….Malheureusement

Ces assises auront lieu le 27 juin parce qu’il s’agit là de la volonté militante d’associations citoyennes et aussi parce que de nombreux militants et responsables associatifs n’acceptent pas que leurs propres dirigeants attendent l’arme au pied ou plutôt la corde au cou.

Ces assistes sont des espaces de débats et d’échanges…. Ouverts aux militants associatifs, aux élus, à tous ceux qui se sentent concernés.

Le programme est ici :

http://www.familles-laiques-de-vaux-le-penil.fr/2016/06/les-assises-de-la-vie-associative-en-seine-et-marne.html

 

Tout ne sera pas réglé par un coup de baguette magique, il faudra ensuite poursuivre la réflexion, informer la population et organiser des réseaux de résistance.

Déjà, à ce jour, des municipalités essayent d’aider « cultures du cœur », cette association qui permet à des populations en difficultés à avoir accès à la culture.

VIVE LA VIE ASSOCIATIVE, CELLE QUI REUNIT TOUTES CELLES ET TOUS CEUX QUI VEULENT CREER DU LIEN SOCIAL ET DEVELOPPER LA CITOYENNETE .

Jean-François Chalot


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1 réactions à cet article    


  • Le p’tit Charles 19 juin 2016 09:33
     Le contre-exemple anglo-saxon

    Il en est tout autrement aux États-Unis, et Tocqueville le soulignait déjà : « Lorsqu’il se produit une innovation importante, c’est en France le fait du Roi, en Angleterre d’un grand seigneur et aux États-Unis d’Amérique d’une association. »

    La vie associative il est vrai fleurit particulièrement en terres protestantes et Max Weber émet sur ce point une idée généralement inconnue de ceux qui ressassent son éthique du capitalisme : « Le dieu du calvinisme réclame non point des bonnes œuvres isolées, mais une vie tout entière de bonnes œuvres érigées en système. Le bénévolat est l’usage idéal des loisirs. » En France, ce sont traditionnellement les régions de Bretagne, du Nord, d’Alsace-Moselle et de Franche-Comté qui ont fait et font encore fleurir le civisme associatif.

    Aujourd’hui, l’Américain moyen consacre à la vie associative dix fois plus de temps et d’argent que le Français ; un Américain sur deux milite, contre un Français sur cinq. Selon les informations disponibles pour 2000, les citoyens français auraient donné 968 millions d’euros aux œuvres et misé 25 milliards au Loto⌖, courses et autres paris. 

    Il est vrai que la fiscalité française n’incite guère à la générosité. Les déductions consenties par le Trésor américain pour les dons sont jusqu’à 25 fois plus fortes qu’en France, d’où l’existence de 23 000 fondations financières et 350 000 fondations opérationnelles, contre quelque quatre cents en France. Aux États-Unis, le financement associatif est l’affaire de mécénat populaire, en Angleterre aussi.....

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