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Accueil du site > Actualités > Politique > PREMIEREMENT : Le SMIC à 1800 euros

PREMIEREMENT : Le SMIC à 1800 euros

 Proposition :

Smic brut à 1 800 € par mois pour un travail à temps plein et donc un Smic net de 1 386 € par mois. Aujourd’hui, le Smic brut s’élève à 1 467 € par mois : il augmentera donc de 333 € (22,7 %). Aujourd’hui, le Smic net s’élève à 1 129 € par mois : il augmentera donc de 257 € (22,7 %)

Constatation :

Le Smic n’a pas eu de coup de pouce depuis 10 ans, à l’exception de celui, dérisoire, de 0,6 % au 1er juillet 2012 : 6,46 € par mois et l’équivalent de moins de deux baguettes de pain par semaine. Le pouvoir d’achat du Smic n’a pas augmenté depuis 2007.

Depuis 30 ans la part des salaires a diminué de 10 % environ par rapport aux dividendes qui ont augmente de 10 % environ. Entre juin 2012 et mai 2016, le Smic au augmenté de 11,5 %, quasiment la même évolution que celle de l’indice des prix à la consommation : + 10,5 %.

Pour mémoire, en juin 1968, le Smig avait augmente de 33 % et le Smag de 55 %… on n’est pas oblige d’attendre un nouveau mai 68 pour l’augmenter. Le retard des derniers années doit être rattrapé.

Ceux qui produisent les richesses sont loin d’en percevoir les fruits mais François Hollande et le Medef font en sorte que tous les gains de productivité soient captés par les seuls détenteurs de capitaux.

Objectif :

Permettre, tout d’abord, aux salariés de vivre décemment s’ils travaillent à temps plein mais aussi s’ils travaillent à temps partiel. Pour un seuil de pauvreté égal à 60 % du revenu médian, soit 975 euros par mois pour une personne seule, 1,9 millions de travailleurs sont, dans notre pays, des travailleurs pauvres.

L’élément moteur de la croissance économique, ensuite, reste l’augmentation de la consommation malgré la pression ininterrompue sur les salaires. L’augmentation du Smic mettrait de l’essence dans ce moteur et permettrait aux PME, notamment à celles qui sont indépendantes des grands groupes, de trouver un débouché à leur production et d’embaucher. Calculer le coût de l’augmentation du Smic sans tenir compte de la dynamique qu’elle entrainerait est un calcul à court terme dont nous avons pu mesurer le résultat tout au long des 4 dernières années.

Permettre, enfin, d’aider à l’équilibre des comptes de la sécurité sociale car une partie de l’augmentation du salaire brut va alimenter les caisses de retraite ou d’assurance-maladie.

Arrêter de remplir un tonneau percé

Le taux de marge des entreprises (leurs bénéfices) continue d’augmente et atteint avec un taux de 31,4 % son plus haut niveau depuis 2011.

Les dizaines de milliards d’euros accordés aux entreprises par le CICE et les allégements de cotisations sociales ont avant tout servi à augmenter ce taux de marge.

L’augmentation des taux de marge des entreprises françaises, dont s’est félicité François Hollande, ne va pas à l’investissement productif (une augmentation de 1 % seulement en 2015) mais va financer les dividendes, la spéculation financière et finit en partie dans les paradis fiscaux. L’évasion fiscale représente une ponction considérable, de l’ordre de 60 milliards d’euros tous les ans, pour les ressources de l’État.

La concurrence :

  . Les salaires minimum dans l’Union européenne et aux Etats-Unis

Dans l’Union européenne, 4 pays ont, aujourd’hui, un salaire minimum supérieur au Smic français : le Luxembourg (1923 €), l’Irlande (1 546 €), le Royaume-Uni (1 502 €) et l’Allemagne (1 473 €).

Le Premier ministre britannique, David Cameron, le successeur de Margaret Thatcher a, le 1er avril 2016, augmenté de 7,5 % le salaire minimum au Royaume-Uni. Son objectif déclaré est que cette augmentation atteigne 40 % en 2020.

La Chancelière allemande, Angela Merkel a introduit un salaire horaire minimum depuis 2015.

Les récentes élections en Italie, Espagne, Portugal ou Irlande, les mobilisations en France contre le projet de loi El Khomri, sont le signe que quelque chose est en train de changer en Europe et que la tentative de recycler le vieux théorème d’Helmut Schmidt « Les profits d’aujourd’hui, sont les investissements de demain et les emplois d’après-demain » est en train de faire long feu. Dans ce contexte, l’augmentation du Smic en France aura un effet stimulant sur la mobilisation de tous les salariés européens qui ne supportent plus l’austérité sans fin et l’accroissement inouï des inégalités.

Aux Etats-Unis d’Amérique, la Californie (devenue, en 2016, la 6ème puissance économique mondiale, devant la France) a décidé d’augmenter son salaire minimum de moitié, à 15 euros de l’heure à l’horizon 2022. L’État de New-York s’est fixé le même objectif pour 2018.

  . La compétitivité ne se limite pas au coût du salaire

La compétitivité par les coûts des produits ne se limite pas au coût du salaire, elle doit intégrer le coût du capital, celui des dividendes distribués.

La compétitivité est liée, également, à la qualité, au niveau de gammes des produits et donc aux investissements de recherche et développement réalisés par les entreprises. Et, de ce point de vue, notre pays est très en retard sur l’Allemagne. En 2010, les entreprises allemandes ont consacré 31 milliards d’euro à la recherche-développement, les entreprises française seulement 15 milliards. Entre 2001 et 2010, trois fois plus de brevets ont été déposés en Allemagne qu’en France. Les grandes sociétés françaises ont fait le choix d’augmenter la distribution de dividendes plutôt que d’augmenter la recherche-développement. Cette dernière s’élevait à 42 % des dividendes versés en 1992 et seulement à 25 % en 2010. Comment s’étonner, dans ces conditions, du manque de compétitivité de l’économie française ? Le rôle de l’État est déterminant pour remédier à cette situation.

La compétitivité « hors coût » est, enfin, très importante. Cette compétitivité passe par les infrastructures, les transports, l’enseignement, les services publics et donc par les investissements publics. Le rôle de l’État, là encore, est déterminant.

Source


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38 réactions à cet article    


  • foufouille foufouille 30 juin 2016 18:58

    4 pays ont, aujourd’hui, un salaire minimum supérieur au Smic français et tous les autres sont donc plus bas ou très très bas.
    ta mesure augmentera donc le nombre de sans emploi avec un max de délocalisations.


    • gogoRat gogoRat 1er juillet 2016 17:34

      @foufouille
       ’Il faut être juste avant d’être généreux, comme on a des chemises avant d’avoir des dentelles« 
      disait un certain Chamfort
       
       Avant de vouloir un smic plus confortable, l’honnêteté, pour quiconque prétend viser à une démocratie, serait d’être solidaire avec celles et ceux qui dénoncent les incohérences majeures de notre mascarade institutionnelle présente : 
       il faut d’abord s’attacher à remédier aux fausses promesses de notre Constitution, et pour que l’égalité en dignité passe de la rhétorique pour attrape-nigauds à une profession de foi crédible, il faudrait abolir tout privilège digne de l’Ancien Régime : que chaque Français se voie reconnaître le même ’statut’ citoyen, ou aucun statut différenciant les droits des uns par rapport aux autres !
       
       Si cela est trop difficile à comprendre pour une majorité de nos compatriotes, les autres ne s’étonneront pas de constater amèrement, jour après jour, qu’un peuple ne peut avoir que la »démocratie" qu’il mérite !


    • tf1Groupie 30 juin 2016 19:43

      Tu n’es plus à jour Robert : aujourd’hui la vraie cause c’est la décroissance.


      • Trelawney 30 juin 2016 20:03

        4 pays ont, aujourd’hui, un salaire minimum supérieur au Smic français

        Pour combien d’heures par semaine ?


        • Montdragon Montdragon 30 juin 2016 20:55

          Très beau tout ça, à condition de relever les taxes aux frontières...et d’interdire le travail détaché..

          Ahahahahahah !!!


          • Auxi 30 juin 2016 21:18

            @ Robert Gil


            OK, Robert mais… Les vieux, les malades et, surtout, les invalides, perpétuels oubliés ? Une pension d’invalidité, qu’on n’obtient qu’après moult contrôles, re-contrôles, re-re-contrôles, c’est 900 euros par mois, dont il faut déduire loyer et factures… Pas de loisirs (trop cher), pas de sorties (trop cher), pas de vacances (trop cher), pas de soins (trop cher), pas de vie sociale (trop cher)… Il ne fait pas bon être bancal et dépressif (oui, c’est une MALADIE, la dépression, pas juste un petit coup de blues)… Je suis resté UN AN sans un sou avant de toucher le premier euro, malgré un dossier médical en béton armé triple épaisseur, avec les huissiers à la porte, j’ai dû m’endetter lourdement pour ne pas finir à la rue après toute une vie de travail, et je suis malade d’avance quand je pense à la paperasserie démentielle qu’il me faudra fournir pour toucher une retraite de misère.

            JEUNES, NE TRAVAILLEZ JAMAIS, ÇA NE PAIE PAS !!!

            • gogoRat gogoRat 1er juillet 2016 17:46

              @Auxi
               tout à fait d’accord, sauf sur une ’nuance ’ de taille :
               ce n’est pas parce que « ça ne paie » pas ,
               mais plutôt parce que cela cautionne et entretient une rhétorique fondée sur la fausseté
               ( La notion de travail n’est pas la même, ni d’un citoyen à l’autre, ni même seulement d’un contexte discursif à l’autre, entre les mêmes interlocuteurs ... alors, pour faire court et percutant, puisque notre millénaire est parti pour ne se baser que sur des coups de com’ ...)
              rappelons cette leçon de morale donnée par La Fontaine :
              ’ Ce qu’on donne aux méchants toujours on le regrette ’


            • Mmarvinbear Mmarvinbear 4 juillet 2016 10:38

              @Auxi
              JEUNES, NE TRAVAILLEZ JAMAIS, ÇA NE PAIE PAS !!!


              Mais s’ils ne travaillent pas, alors ils n’auront pratiquement aucun droit à une prestation sociale...

               :)

            • Mmarvinbear Mmarvinbear 4 juillet 2016 18:21

              @rocla+

              Vous me donnez un barème ?

              Pour avoir de quoi manger, c’est combien d’heures de manifestations ?

              Pour le logement, c’est combien de pancartes à porter ?

            • philouie 1er juillet 2016 10:48

              @pemile
              D’autant que le problème n’est pas les riches mais les ultra-riches, c’est à dire non pas des gens qui vivent dans l’opulence mais des gens qui ont le pouvoir lié au poids financier.
              Pouvoir de faire et défaire les pays, faire et défaire les armées, financer la guerre pour plus de profit.


            • alinea alinea 30 juin 2016 22:00

              Quand le SMIC augmente tout augmente, normal tout ou presque n’est que travail ; aussi, les smicards se retrouvent-ils vite au même niveau, je ne vous dis pas ceux qui vivent en dessous !
              Il faut faire autrement ; vous comprenez bien qu’il n’est pas possible que le moindre petit ouvrier agricole qui pourtant est essentiel puisse avoir cinq semaines de congés par an, un bel appart, une bonne bagnole, un écran plat et tout le tralala, un petit vol dans les îles pour Noël et assez chaud chez lui pour pouvoir se balader à poil quand il gèle à pierre fendre dehors ; et je ne parle pas des repas.


              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 30 juin 2016 22:01

                C’est dormir toute sa vie que de croire à ses rêves... Il suffit de lire la prose européenne pour la zone euro 2016, pour comprendre que l’augmentation des salaires, ce n’est qu’un rêve...


                « La mise en œuvre de réformes structurelles ambitieuses, visant à moderniser les économies et à stimuler la compétitivité et le potentiel de croissance, n’est pas encore suffisante dans la zone euro. L’ampleur des déséquilibres avant la crise, le positionnement dans le cycle économique et la marge de manœuvre budgétaire disponible sont très variables d’un État membre à l’autre.(...)

                Le rééquilibrage extérieur se poursuit, mais les progrès sont inégaux et n’incluent pas à ce jour l’ajustement d’importants excédents courants. Des réformes structurelles ambitieuses des marchés du travail et des produits faciliteraient l’ajustement économique nécessaire au sein de la zone euro et stimuleraient la croissance dans les pays qui les mettent en œuvre.

                En favorisant l’emploi et en abaissant les prix à la consommation,les réformes contribuent également à une plus grande inclusion sociale. Lorsqu’elles sont menées conjointement par tous les États membres, les réformes structurelles profitent à l’ensemble de la zone euro du fait de leurs retombées positives sur le plan commercial et financier. (...)

                Il serait peut-être temps que la Gauche ( et la Droite, tout aussi inculte sur les questions monétaires) comprenne à quoi sert une monnaie commune ? A empêcher de dévaluer, et obliger les Etats à faire baisser le prix du travail »par des réformes structurelles« ...
                 » Les ravages sociaux de l’euro, une stratégie délibérée« .

                Une monnaie = une économie= un peuple.
                Pour ceux qui veulent en savoir davantage sur les monnaies en général et l’euro en particulier :
                UPR : » La tragédie de l’ euro".

                • Petit Lait 1er juillet 2016 10:22

                  Deux problèmes avec le salaire minimum : 1. il tire vers le bas les salaires précédemment au dessus de celui-ci et ainsi tend à devenir le salaire « standard » plutôt que minimum 2. Lorsqu’il augmente, il tire tout les prix vers le haut, effaçant rapidement les « bien-faits » de cette augmentation.... 


                  • Brice Bartneski bartneski 1er juillet 2016 11:01

                    Bonjour,


                    le problème a résoudre est mal posé. Augmenter les salaires pour créer de l’activité économique par ricochet est une solution du passé ancré sur un paradigme qui s’effondre. La question à se poser est la suivante si on veut partager les richesses produites : 26 millions d’actifs produisent 2000 milliards de richesses par an réparties en salaires, en cotisations sociales, en investissements, en rentes et en dividendes entre 65 millions de français. C’est à dire qu’un salarié bosse pour 2,5 français qui ne travaillent pas. Et pour combler ce gouffre vous proposez d’augmenter les salaires des travailleurs car ils ne gagnent pas assez pour tout payer ou d’autres proposent que les travailleurs bossent plus pour gagner plus ? Ce paradigme s’effondre. Il ne tient plus. Le travailleur n’est pas corvéable à merci pour le bien de tous.

                    Etant donné que le volume d’heures de travail suffit à tout payer, cela veut dire que ce n’est pas en essayant de créer de l’emploi qui servira à payer les non-employés de plus en plus nombreux mais en partageant cette masse d’heures que l’on créera de l’activité. C’est à dire qu’un salarié ne travaillera plus pour payer un non-employé pour rester chez lui. Non-employé à qui on demande en échange de son revenu de non-employé de chercher du travail et de travailler gratuitement sous forme de stage. 

                    10 millions d’employables non-employés à la charge de 26 millions d’employés qui ont déjà la charge de 30 millions d’inemployables, c’est insupportable. Partager la masse d’heures nécessaires à la production de richesses suffisantes pour 65 millions de français entre 36 millions d’employés changerait tout. Les salaires augmenteraient naturellement étant débarrassés de la cotisation sociale pour les employables. Les 10 millions de nouveaux employés cotiseront à leur tour pour les inemployables. Exit les problèmes d’emplois, d’inactivité et d’assistanat. Terminés les nœuds au cerveau pour essayer de comprendre pourquoi un employé travaille jusqu’à 80h/semaine sur lesquelles on lui prélève une grosse partie pour qu’un non-employé, qui pourrait le soulager de sa tâche, reste chez lui ?

                    Voilà pour les salaires, l’emploi et le social. 

                    Reste les investissements, les rentes et les dividendes. 

                    Voilà le vrai problème à résoudre pour augmenter les salaires et la production. Mais la solution est très simple. Une addition et une soustraction suffisent à comprendre. A moins que vous ne soyez Carla Bruni Sarkozy, la calculatrice est interdite. 

                    Il y a 100 ans, 35% des profits étaient distribués aux rentes et dividendes. 65% aux investissements.

                    Aujourd’hui, 80% sont pompés par la rente. Reste 20% pour la production.

                    Que faire ?

                    Je vous donne un indice : que ceux qui se sentent exploités et savent par qui lèvent le doigt ?



                    • sparker808 (---.---.48.194) 1er juillet 2016 12:38

                      @bartneski
                      Merci pour ce commentaire intelligent.


                    • Auxi 1er juillet 2016 19:11

                      @bartneski
                      C’est à dire qu’un salarié ne travaillera plus pour payer un non-employé pour rester chez lui.


                      C’est marrant, ça, il me semble bien avoir COTISÉ aux diverses caisses sociales durant mes quarante ans de travail… Ça me donne l’impression d’avoir payé pour moi-même…

                    • Frédéric Van der Beken Frédéric Van der Beken 1er juillet 2016 19:32

                      @bartneski
                      Vous y êtes presque ...
                      Le plein emploi ne reviendra plus car il a des causes mondiales et beaucoup plus depuis que les frontières n’existent plus pour les marchandises. Le gâteau mondial augmente naturellement par accroissement naturel de population mais ce n’est que 3 ou 4% par an. Cette croissance est à partager avec un plus grand nombre en proportions inégales (Inde, Chine, etc ...). En Europe ceci se traduit par une décroissance si vous tenez compte de l’accroissement de population, ajoutez les délocalisations et le travail devient rare. 1% en France avec 0.5% de population en plus, ce n’est pas de la croissance.
                      Un autre indice est que chaque président qui a pris ses fonctions depuis Pompidou est parti avec plus de chômeurs que le jour de son arrivée. Vous pouvez donc en déduire de la qualité de toutes les mesures destinées à baisser le chômage. Sur le long terme, 10 ans en moyenne glissante, le chômage est toujours, toujours en augmentation.
                      A très long terme, c’est fortement pessimiste tant que de tels écarts salariaux existeront sur la planète et on est très loin d’une moyenne uniforme.
                      Il reste donc à assurer le plus efficacement cette décroissance inévitable. La dénatalité mondiale est une solution nécessaire mais peu réclamée. Elle résout beaucoup de choses mais n’est même pas prise en compte au niveau d’une COP21 pourtant elle une composante au niveau écologique.
                      En ce qui concerne notre petite France, il faut évidemment admettre et calculer le coût réel du chômage qui n’est pas que allocation pôle emploi. Derrière il y a les conséquences santé, éducation, incivilité, logement, etc ... Le coût réel du chômage est beaucoup plus élevé que le budget pôle emploi. Que peut on donc faire de plus efficient. N’y a t’il pas un moyen plus rentable de dépenser un euro. Bien sûr que oui mais il faut accepter le constat pas très électoral et gérer autrement, fortement autrement et sur un axe à long terme.
                      Oui remettre dans l’emploi un grand nombre de chômeurs permet de moins faire peser sur les travailleurs et employeurs actuels, et le tout amorce un cercle vertueux. Un mouvement d’inertie qui tire vers le bas exige une grande force pour le stopper et encore une autre pour l’inverser. Un mouvement qui tire vers le haut s’entretient en partie de lui même.
                      Au départ vous n’avez donc que des solutions artificielles puisque votre but est de casser un mouvement négatif mais artificiel ne veut pas dire inutile. Du moment que l’artificiel est efficient, apporte un vrai plus, tout est bon.
                      Des exemples, il y en a plein. Ceci peut aller à de l’éducation supplémentaire à l’accueil de touristes en passant par des emplois aidés d’une manière ou une autre (attention, je ne dis pas au rabais à 1 euro de l’heure. Pour moi, une heure se paye au minimum au smic).
                      On paye comment ? tout ou en partie avec ce que vous ne mettez pas réellement dans un chômeur (allocation emploi, allocation logement, cmu, exonération, aides communales, sociales, tarifs spéciaux, etc ...). Tout dépend où ?
                      Ne trouvez vous pas bizarre de faire cotiser à près de 10%, une entreprise de 100 personnes pour payer du chômage plutôt que de l’exonérer si elle prend 10 travailleurs de plus ? Le résultat ne serait pas un partage du travail ?
                      Pourquoi une entreprise à main d’œuvre n’a pas un avantage sur ses impôts par rapport à une entreprise à moindre main d’œuvre mais bénéfice égal ?
                      Des solutions, j’en ai beaucoup lu mais elles ne sortaient jamais de la bouche des 577 machins planqués dans leurs droits. Pour les curieux, voici les miennes, 10/15 minutes de lecture. L’idée maitresse est d’admettre et de réagir donc autrement.
                      Je ne suis ni Medef, juste patron de moi même, ni engagé dans un parti et plutôt centriste pour du social (car le 1e inégalité est à la naissance) et une liberté d’entreprendre régulée et non débridée.


                    • Spartacus Lequidam Spartacus 1er juillet 2016 11:53

                      Dur de comprendre la loi de l’offre et la demande.....

                      Comparer des salaires et des dividendes...que c’est con.

                      Vouloir devenir salarié, vous tapez dans une poubelle l’offre est pléthorique...Donc la valeur du revenu salarié diminue.
                      Vouloir devenir actionnaires, tellement taxé que l’offre est rare...Donc la valeur du revenu de l’actionnaire augmente....

                      Dur de comprendre comment fonctionnel’économie de marché quand on est (jaloux sectaire) définition du marxiste...
                      C’est dans les entreprises aux plus grand dividendes qu’on trouve les entreprises qui embauchent le plus et les meilleurs salaires.....
                      Vouloir diminuer les dividendes, c’est diminuer l’emploi....
                      Que c’est con l’idéologie marxiste....

                      Henri Hazlitt résumait les gauchistes comme cela :

                      Henri hazlitt « Tout l’évangile de Karl Marx peut être résumé en une seule phrase : Haïssez l’homme qui est plus riche que vous. N’admettez en aucune circonstance que son succès puisse être dû à ses propres efforts, à la contribution productive qu’il a fait en faveur de toute la société. »

                      Phrase toujours d’actualité. La lecture de ce genre de texte démontre qu’ils n’ont pas évolués.  smiley  smiley


                      • Pyrathome Pyrathome 1er juillet 2016 13:58

                        @Spartacouille

                        Bon, ça y est ?
                        T’as été fleurir la tombe de ton idole Pinochet, si regretté  ? smiley


                      • Brice Bartneski bartneski 1er juillet 2016 16:20

                        @Spartacus

                        Réponse évidente d’un dinosaure de l’ancien monde.

                      • Petit Lait 1er juillet 2016 16:38

                        @bartneski

                        Ce que vous appelez « ancien monde », c’est le monde dans lequel on distribuait une fois pour toutes des cannes-à-pêche et ou l’on dispensait les rudiments pour s’en servir ? Par opposition à « votre monde » dans lequel on distribue tous les jours des poissons ? 

                        Dans ce cas là, je ne suis pas sûr que l’ancien soit véritablement régressif par rapport au votre.... 

                      • Brice Bartneski bartneski 1er juillet 2016 16:53

                        @Petit Lait

                        «  Par opposition à « votre monde » dans lequel on distribue tous les jours des poissons ? »Je vous invite à lire ou relire ce que j’ai écrit plus haut. Mais comme je suis gentil, voici ma réponse issue de mon long commentaire :


                        " Les 10 millions de nouveaux employés cotiseront à leur tour pour les inemployables. Exit les problèmes d’emplois, d’inactivité et d’assistanat. Terminés les nœuds au cerveau pour essayer de comprendre pourquoi un employé travaille jusqu’à 80h/semaine sur lesquelles on lui prélève une grosse partie pour qu’un non-employé, qui pourrait le soulager de sa tâche, reste chez lui ?

                      • Auxi 1er juillet 2016 19:17

                        @Spartagugusse
                        vous tapez dans une poubelle


                        Quelqu’un t’aurait tapé dessus, mon Spartagugusse ? Tu sais qu’il faut tout me dire, ta pathologie te place sous ma protection, je te l’ai déjà dit. Si un « bolchevique » te pique ton goûter, il ne faut pas garder ça pour toi, nous sommes là pour te soigner et te défendre. Allez, dis-moi tout !

                      • Auxi 1er juillet 2016 19:22

                        @Pyrathome
                        Ce n’est pas « Spartacouille », c’est Spartagugusse, son petit nom. N’allez pas me le traumatiser avec des choses qu’il ne connaît pas, c’est déjà assez difficile comme ça, il va encore prendre le libéral-fasciste Hollande pour un « bolchevique » (si, si !). Déjà qu’il croit que le P « S » est de gauche et « bolchévique », n’aggravez pas son cas !


                      • HELIOS HELIOS 1er juillet 2016 17:19

                        ... ce serait simple s’il n’y avait qu’un seul probleme....


                        ceux qui me lisent et qui ont un brin de memoire, je leur conseillerai de relire N Chomski, a propos de la negentropie. La concentration de richesse, c’est cela. 
                        Alors les positions de Spartacus, c’est comme un médecin qui ne penserait qu’a casser le thermometre. la réalité est plus simple, évoquée partiellement par Bartneski plus haut : il faut mieux repartir la richesse. Mais de quelle richesse parle-t-on ?

                        Pour obtenir un monde un peu moins difficile, il faudrait commencer par réguler (mot honni par Spartacus, certes) et il me semble qu’un simple mécanismes couvert par une fiscalité intelligente et active et une organisation administrative adaptée pourrait, si sont efficacité n’est même pas a 100%, de faciliter la sortie sociale de la souffrance.

                        Brièvement, il faut que les unité de production (du simple boucher du coin au plus grandes boites) soient encadrée par des obligation technique portant sur la nature des apporteurs de « pouvoir » (c’est souvent des fonds).

                        Obliger une entreprise a n’avoir qu’un taux minimum d’actionnaire (apporteur de capitaux) locaux permettrait a la richesse et l’investissement de mieux se repartir et de fait a alimenter les tissus sociaux (en fait le devoir social de l’entreprise).

                        Mais bon, la libre circulation des capitaux qui permet de faire évader la richesse crée vers d’autres cieux a été bien encouragée et sera difficilement amendable, même avec des taux fiscaux élévés !

                        • Spartacus Lequidam Spartacus 1er juillet 2016 19:03

                          @HELIOS
                          La régulation ? C’est favoriser les uns aux dépens des autres...


                          Une grande illusion ou chacun croit qu’il peut vivre aux dépens des autres....

                          Le devoir social n’a pas besoin de régulation. « ce n’est pas de la bienveillance du boucher, du brasseur ou du boulanger qu’il faut espérer notre dîner, mais de leur propre intérêt » (Adam Smith)...
                          Le rôle d’une entreprise est de faire des bénéfices. Et c’est parce qu’elle fait des bénéfices et des profit que la société en profite. 
                          Pas en lui volant sa liberté et ses intérêts aux profits de ceux qui ne prennent aucun risque.

                        • Auxi 1er juillet 2016 19:28

                          @Spartagugusse
                          Et c’est parce qu’elle fait des bénéfices et des profit que la société en profite.


                          Hourra ! Moi qui m’étais réfugié dans une grotte, il faut dare-dare que je réintègre la société, car les choses ont bien changé. V’la-t-y pas que les bénefs sont redistribués à la « société », dis donc ! Qui l’aurait cru ?

                        • HELIOS HELIOS 1er juillet 2016 19:34

                          @Spartacus

                          ... je suis (presque) d’accord avec vous... sauf que j’ai bien écrit que je souhaite que la richesse créee reste, dans une proportion importante, là ou elle a été créee. L’entreprise doit faire des benefices.

                          A partir du moment où, par exemple, on créerait une forme juridique d’entreprise dans laquelle les acteurs soient des personnes (et non pas des holding ou d’autres entreprises) et que ces personnes - dans une proportion ajustable et raisonnable - soient LOCALES, cela permettrait a la richesse créée de rester locale et donc de développer le tissu économique sur lequel l’entreprise s’est développée.

                          Libre a un entrepreneur d’outrepasser cette règle et d’utiliser une autre forme juridique plus laxiste, mais dans ce cas la fiscalisation des bénéfices serait plus importante pour compenser la prédation sociale.

                          imaginez votre boucher, parisien, qui s’installe au Larzac, achète sa viande a Paris et rapatrie ses bénéfices a Paris... il va « sucer » le milieu qui le fait vivre... il ne se fournit pas localement, il ne dépense rien, il profite du système sans y contribuer. il faut qu’il participe au développement local...
                          je vous laisse imaginer le fonctionnement d’une multinationale, même française, qui rapatrie ses dividendes a Londres ou les distribue a des caisses de retraites californiennes.... avec quel argent le Larzac va-t-il se développer après une telle ponction effectuée par la majorité des acteurs économiques ?

                          Esclavage économique : ça vous parle ?

                        • Frédéric Van der Beken Frédéric Van der Beken 1er juillet 2016 19:48

                          @HELIOS
                          Mais c’est ce qu’il se passe déjà avec les Google, Apple et cie. Le référencement payé par les français est facturé en Irlande et fini dans un paradis fiscal en passant par les Pays bas, je crois. Tout est organisé dans les multinationales depuis longtemps. C’est au niveau mondial que ça se joue mais qui veut et qui peut réformer la finance mondiale qui va de plus en plus loin et en s’accélérant depuis .... Tout est mondial est en concurrence, les choses les plus faciles à faire traverser les frontières sont les marchandises et l’argent. La solution locale n’existe plus sauf à fermer totalement votre pays. Améliorer le monde, beaucoup le demande, mais aucun homme de pouvoir le fait. C’est la triste vérité.


                        • HELIOS HELIOS 1er juillet 2016 23:42

                          @Frédéric Van der Beken


                          vous avez raison, mais il ne faut pas renoncer, tout est dans la forme puisque le fond , on le connait, hélas.

                          Donc, je ne propose pas de changer les formes juridiques existantes, je propose simplement de rajouter une forme juridique privilégiée vis a vis de différentes règles, dont les impôts et possiblement certaines autres facilités administratives.

                          L’objectif etant de faire rester tout ou partie de la richesse créee là où elle a été crée. Il faut etre conscient que les forces des systèmes actuels résisteront, mais la relève sera automatiquement assurée par les nouvelles structures. Ce n’est pas parce que Ferrero (par exemple) délocalisera le Nutella, augmentera son prix ou organisera la pénurie que des entreprises de ce nouveau type ne feront pas de pâte à tartiner.... en ayant un gros avantage fiscal et social légal sans oublier l’avantage social réel poussé par un environnement favorable.

                          Je propose depuis longtemps de créer ce type de forme juridique ayant comme comme contrainte de n’avoir au maximum que 20% au plus d’actionnaire « personne morale » (donc obligation d’avoir 80% d’actionnaires personnes physiques)... et sur ces actionnaires dans leur ensemble qu’un maximum de 20% soient domiciliés hors d’un espace à définir... département, région etc...

                          Je rappelle, le but étant que d’une part il y ait une obligation sociale -une personne actionnaire n’a pas les mêmes réactions face a des investissements, des stratégies et des valeurs d’entreprises- .... et d’autre part que la localisation empêche des cumuls excessifs même si on sait qu’il y aura des prêtes-nom, et assure avec un minimum de contrainte le réinvestissement local. 

                          voila, il n’y a pas de panacée, il faut juste que la liberté qui reste pleine et entière ait un coup lorsqu’il s’agit de déroger au bons sens , et aux équilibres économiques.

                        • Spartacus Lequidam Spartacus 2 juillet 2016 09:03

                          @HELIOS

                          Mais au nom de quoi voulez vous imposer le replis sur soi ?
                          20% d’actionnaires ? Quid des scoops ? Des GIE ? Des regroupement volontaires ? Des associations de projet ?
                          De la majorité des projets ou le capital nécessaire est tellement important qu’il ne peut tenir dans 20 poches ?
                          Quid des liquidités des « personnes morales » des entreprises saisonnières ou aux marchés aléatoires ?

                          Une personne individuae serait plus « altruiste » ? C’est ridicule. Certainement même le contraire.
                          Un actionnaire fond d’investissement est un gage de cotation élevé d’un référent qui assure une pérennité et une crédibilité à l’entreprise.
                          Une obligation de bonne gestion, de transparence de nécessité de justification et un partenaire qui sait lire un bilan. 
                          Pas un individu qui confond marge et fond de roulement et qui a besoin de ses fond la semaine prochaine parce qu’il a rencontré une jolie blonde.

                        • Frédéric Van der Beken Frédéric Van der Beken 2 juillet 2016 10:40

                          @HELIOS
                          Personnellement si je devais donner des avantages fiscaux à une entreprise, je le ferais en fonction d’un ration CA/nb de salariés ou bénéfice/nb de salariés de manière à privilégier les entreprises à forte main d’oeuvre. Il y a avait 700 000 emplois dans le textile dans les années 70 (Boussac et cie), ils ont été perdus sous la pression des délocalisations et ce n’est pas un BlaBlaCar, ni même un Uber bien plus riche et qui s’il était français ne pourrait remplacer. Depuis la nuit des temps, la valeur ajoutée vient de la production. Première étape avant éventuellement la chaine des services derrière. Sans production, on ne vivra pas longtemps d’emplois de services. On ne peut que le constater en visitant la courbe du chômage sur 40 ans.


                        • HELIOS HELIOS 2 juillet 2016 16:44

                          @Frédéric Van der Beken


                          ... l’un n’empêche pas l’autre.

                          Toutefois, il ne faut pas rompre l’equilibre de la productivité. A partir du moment où l’mploi coute moins cher que la machine, l’investissement dans la productivité, la qualité et l’innovation vont rapidement atteindre leurs limites.

                          Question d’équilibre comme d’hab. La solution que je propose est simplement une solution destinée a diminuer la délocalisation (toutes les formes de délocalisations) et la mesure de la société a l’aune du fric : la finance.

                        • gogoRat gogoRat 1er juillet 2016 18:41

                           dans le forum de civicare, « considérations de base en remu-méninges », on peut trouver ces réflexions :

                          •  Ce qui a déjà été payé par un salaire doit-il, de surcroît, être gratifié d’honneurs ou de déférence méritocratiques ?

                          •  (Honore-t-on les riches parce qu’ils contribueraient plus que les autres à la recette fiscale, ou pour de plus basses ’raisons’, genre : s’attirer leurs faveurs dans l’espace non démocratique que leur puissance financière, ou autres avantages, leur permet d’imposer autour d’eux ? )

                          • Parallèlement, s’il était des arguments pour dire que le revenu obtenu par chacun n’est pas suffisant pour répondre aux ’mérites’ relatifs, ne pourrait-on pas s’attendre, alors, à ce que le même genre d’arguments plaide en faveur de l’idée qu’une rémunération pécuniaire ne suffirait pas à répondre à l’ACR (Attention-Civique-Requise) ?

                           ----
                           Cela pour signifier ceci :
                           la prétention à quantifier, au centième près, un quelconque ’mérite’ est, logiquement parlant, une ineptie sans nom ! 
                           C’est pourtant ce que nous, pourtant descendants de La Boëtie, avons pris l’habitude de faire constamment (pour éviter la honte d’oser avoir la prétention d’user de notre propre entendement), lorsque nous nous attachons à coller à cette notion obsolète de ’travail’ rémunéré.
                           Si une telle quantification des mérites respectifs de chacun de nos concitoyens était donc pertinente, alors pourquoi ne pourrait-il pas être pertinent d’évaluer de la même façon (par cette ACR quantifiée) les droits de chaque Français, droits induits par les beaux principes que nous prétendons défendre ? (dont, entre autres -pour être ’factuel’ -, la progressivité de l’impôt )
                            Libre à chacun de considérer cette notion d’ACR comme une farce ; et dans ce cas, tant mieux ! car, pour être cohérents, il faudra en déduire aussi que la hauteur de nos rémunérations est alors une farce encore bien pire, puisque nous sommes tous pris dedans , en parfaits dindons de la farce !

                          • Frédéric Van der Beken Frédéric Van der Beken 1er juillet 2016 18:46

                            Tout le monde peut proposer et même rêver. La constante est que les personnes qui ont le pouvoir de réaliser votre proposition ou votre rêve, ne proposent rien. Vous avez 577 députés de tous bords qui se qualifient de socialistes, libéraux, écologistes, frondeurs, social-démocrate, droite, extrême droite, centriste, casse couilles ou tout ce qu vous voulez. Qui propose
                            - le non renouvellement des mandats au maximum de 2
                            - la mise dans un régime général des députés
                            - la fin de l’IRFM
                            - la comptabilisation des votes blancs
                            - le casier judiciaire vierge
                            - le référendum d’initiative populaire
                            - etc, etc
                            Si augmenter le SMIC est juste, logique, crée de l’emploi, etc ... Qui s’y oppose et au nom de quoi ?
                            Commencez donc par exiger une meilleure démocratie, plus pilotable, plus à l’écoute, qui change les statues actuelles par des hommes et des femmes renouvelées régulièrement, qui empêche les carrières à vie, qui remet Liberté-Egalité-Fraternité en sujet d’actualité. Sans une bonne fondation, il n’y aura pas de bons murs. Comme je l’ai souvent écrit, tous partis devraient exiger le renouvellement de la démocratie sur des nouvelles bases. Ce n’est qu’un minimum.
                            https://www.change.org/p/pour-le-renouveau-de-la-d%C3%A9mocratie


                            • Samson Samson 1er juillet 2016 19:09

                              "L’élément moteur de la croissance économique, ensuite, reste l’augmentation de la consommation malgré la pression ininterrompue sur les salaires.« 
                              Bien sûr, il est logique que la personne qui bosse à plein temps en tire au minimum un revenu décent !
                              Vous ne semblez cependant toujours pas comprendre que

                              • la »croissance économique" indéfinie et exponentielle relève du mythe capitaliste !
                              • l’augmentation de la compétitivité passe désormais tant par par la robotisation et l’informatisation des tâches qui se substituent efficacement au travail humain
                              • par les économies d’échelle qu’il permet, ce processus d’automatisation de la production accentue la distorsion de concurrence au profit de quelques grands groupes mondiaux et mène droit à la destruction des PME qui, dans le meilleur des cas, se recycleront dans leur sous-traitance !
                              • il devient urgent d’envisager un revenu décent à la masse toujours croissante de ceux qui, du fait de l’évolution technologique, se retrouvent exclus du marché de l’emploi.

                              • zygzornifle zygzornifle 3 juillet 2016 09:02

                                le SMIC a 1800€ ? je ne donne pas un moi avant que la baguette et le L d’essence soit a 2 € , que la TVA passe a 22% ......


                                • Mmarvinbear Mmarvinbear 4 juillet 2016 10:48

                                  4 pays ont, aujourd’hui, un salaire minimum supérieur au Smic français : le Luxembourg (1923 €), l’Irlande (1 546 €), le Royaume-Uni (1 502 €) et l’Allemagne (1 473 €).


                                  Aligner de tels chiffres n’a pas d’intérêt si on ne précise pas que dans ces pays, le cout de la vie est supérieur à celui de la France...

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Robert GIL

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