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Accueil du site > Tribune Libre > Brexit : behind the doors

Brexit : behind the doors

Il ne faut évidemment pas compter sur les informations,- comme sur les avis d’experts et les débats entre politiciens et économistes autorisées par le système -, que nous servent nos médias qui ont fait campagne pour le « remain », maintien, comme ils le font en faveur d’Hillary Clinton, en nous cachant la réalité du personnage, pour comprendre les origines de ce référendum, ainsi que les vraies conséquences du vote en faveur du Brexit [parmi les analyses les plus fondées sur le plan économiques de cette option de retrait légal des institutions européennes néo libérales, on trouve celles de Jacques Sapir [1] ]

Compte tenu du fait que Cameron et Corbyn le premier ministre du « shadow cabinet », la relève Labour, travailliste, des gouvernants tories, droite dans la référence ancienne [aujourd’hui il serait plus important de faire la différence entre ceux qui sont les exécutants et complices du système néo libéral, institutionnalisé en Europe en en usurpant le nom ainsi que l’aspiration légitime que cette notion suscite, et ceux qui combattent réellement ce système super élitiste et en échec complet] étaient des partisans du remain, on peut légitiment se poser la question de savoir comment l’organisation de cette consultation citoyenne et populaire a pu avoir lieu.

 

Il y a donc une part de mystère dans cette affaire. On comprend qu’il se passe des choses derrière les portes, que des intérêts puissants ont pesé pour l’organisation de ce référendum et pour la prise en compte de son résultat, alors que la décision finale est entre les mains des Mps, members of parliament. Cette origine peu claire a d’ailleurs éveillé la suspicion de révolutionnaires auto proclamés, qui ont décidé que les travailleurs, le peuple, n’étaient pas concernés par ce vote. On a aussi caricaturé les positions : les partisans du Brexit sont ainsi devenus des xénophobes, des racistes, des nationalistes..... [mais les médias mainstream se sont bien gardé dire ou d’écrire que le remain signifiait une plus grande intégration dans les institutions européennes, évoluant vers le fédéralisme, et dans la zone euro]

Pour aller chercher « derrière les portes », on dispose de peu de d’informations et encore moins d’analyses. Pour l’analyse de fond je citerai Thierry Meyssan, qui a l’inconvénient de pousser ses raisonnements, basés incontestablement sur des faits, vers des extrapolations parfois trop audacieuses, [2] et Paul Craig Roberts pour l’analyse des conséquences, en particulier le point le plus important pour l’avenir de l’humanité [3].

Les raisons souterraines de l’organisation de ce référendum

Puisque la décision a été prise par David Cameron, qui formellement est un opposant déterminé du Brexit, on peut en déduire que les pressions venaient de sa base politique et de gouvernants occultes, puisque c’est ainsi que l’occident fonctionne aujourd’hui. Ces derniers ne peuvent venir que de la finance anglosaxonne britannique. Si l’on s’en tient à la façade on ne comprend rien, puisque La City était décrite comme farouchement opposée au Brexit. Mais peut-on faire confiance à des journalistes pour rapporter les opinions et faits réels ?

Et surtout pour dévoiler les véritables intentions de la gouvernance occulte. L’affaire dite des panama papers, en fait une fuite contrôlée des organismes fédéraux américains et Soros, a révélé l’offensive que mène la finance américaine afin de s’assurer l’exclusivité des paradis fiscaux et attirer ainsi la majorité des capitaux et des entreprises qui participent à l’engénierie financière du système néo libéral. Le nom de David Cameron a été cité. Les américains avaient précédemment attaqué la Suisse sous plusieurs angles, afin de limiter sa capacité de dépôts bancaires protégés.

En résumant on peut dire que cela correspondait à une opération politique de Wall Street destinée à réduire le rôle de La City. Les traités transatlantiques, Tafta et Tisa, sont destinés spécifiquement à assurer légalement, d’une manière supra nationale, la mainmise du système dominant sur les échanges commerciaux. Ils opposeraient les économies des pays signataires de manière sauvage et destructrice.

La réticence des anglais vis à vis de ces traités a conduit Obama à venir en personne les défendre à Londres. Les anglais sont pragmatiques. Ils ont pris en compte très rapidement le déclin de l’économie américaine et la fin de la suprématie militaire sans partage des USA. Fin août 2013, déjà, les anglais avaient refusé de s’associer au projet de frappes de missiles, 72 heures en continu prédisant un massacre effrayant de ce pays meurtri, sur la Syrie. Projet qui a été naufragé sans doute avec le détournement électronique de deux missiles tests tirés par les USA depuis la partie occidentale de la méditerranée, par les russes. [information qui est évidemment passée sous silence par nos médias]. A l’époque on pouvait s’étonner de cette prise de recul des anglais vis à vis des américains dont ils étaient traditionnellement le cheval de Troie en Europe. Dès la levée des sanctions contre l’Iran, malgré un lourd contentieux, les anglais ont renoué avec ce pays sur le plan commercial. Étant donné le projet chinois résumé par la « route de la soie », de reprise de cette voie de commerce séculaire, ainsi que celui de mettre en avant le Yuan, cette ouverture montre que les britanniques ont l’intention de s’insérer dans ce nouveau marché commercial et financier. Également [2]

C’est cette nouvelle orientation, non déclarée, des intérêts financiers anglo-saxons centrés sur La City, qu’il ne faut pas confondre avec les intérêts propres des pays britanniques, qui a conduit au référendum sur le Brexit.

La conséquence immédiate la plus importante du Brexit

De la même manière il est exclu que nos médias, les analystes et experts autorisés à y avoir accès, mettent en avant la conséquence la plus importante, pour les peuples européens et même l’humanité toute entière, de ce retrait de l’Angleterre des institutions néo libérales qui sont les plus soumises à la gouvernance occulte. C’est à dire les institutions européennes entre les mains de dirigeants soumis aux USA, Hollande et Merkel, et de la commission européenne gardienne de ce système ultralibéral.

De fait, c’est immédiatement une prise de recul par rapport aux manœuvres guerrières des USA aux frontières de la Russie. Celles-ci visent avant tout à faire subir aux européens le poids d’une guerre atomique avec la Russie. Imbu de leur supériorité militaire qu’Obama se plaît à mettre en avant dans ses discours sur l’état de l’union, les USA, d’autant plus avec l’arrivée au pouvoir qui se profile de la représentante de tous les Lobbies guerriers, Hillary Clinton, sont prêts à organiser une fausse provocation russe, avec l’aide de la Pologne, des pays Baltes par exemple, pour déclencher cette guerre, WWIII.

Le fait qu’Obama en visite à Hiroshima récemment, n’ait pas voulu exprimer des excuses pour ce qui est avant tout un crime de guerre et la première utilisation de l’arme atomique, est tout à fait symptomatique de l’esprit qui autorise ce recours à l’arme absolue. « On sait comment déclencher une guerre, mais très rarement la finir ». Cette formule classique s’applique totalement dans cette perspective funeste. Le fait qu’il y ait derrière cela des groupes de pressions sans visage, sans contrôle, aggrave aussi les menaces.

L’aspect politique

Le vote en faveur du Brexit a généré un séisme politique, en Grande Bretagne et dans le monde occidental, tel que l’on peut penser raisonnablement que cela constitue le choc de trop sur un édifice bancal. En France, d’une manière caractéristique on trouve deux positions : soit la demande d’un référendum pour sortir de l’UE, soit le constat qu’il faut refonder, réformer l’union européenne. En gros il y a un constat général que l’état actuel des institutions européennes est en échec. Les partisans d’une intégration européenne encore plus forte, un fédéralisme plus contraignant et plus distant des peuples, s’engouffrent dans la brèche. Quand on voit à quel point le modèle américain avec son élection présidentielle manipulée, au besoin avec de la fraude électorale, le poids de lobbies, -AIPAC, le complexe militaro-industriel, les texans, les neocons, Wall street bien entendu.. -, la corruption des représentants, peut être un contre exemple qui a d’ailleurs précipité l’Amérique du Nord dans la crise, on comprend que ce n’est qu’une fuite en avant d’un système aux abois. Mais qui contient de ce fait une dangerosité maximum. [5]

En Angleterre les problèmes qui émergent ont d’autres causes. Ainsi Jeremy Corbyn le leader du parti travailliste et le premier ministre de l’ombre, est soumis à une attaque généralisée au sein de son parti et de son pseudo gouvernement, bien qu’il se soit prononcé (du bout des lèvres dit-on) pour le remain. En réalité, c’est en sous main une action des supporters de Tony Blair, à la veille de la sortie du rapport Chilcot [4] afin que Jeremy Corbyn, personne faible mais honnête, ne soit pas le spokesman, porte parole, du parti travailliste au moment de la présentation officielle de cette enquête qui mettra en cause l’attitude de Tony Blair dans cette action militaire sous bannière américaine qu’a été la deuxième guerre d’Iraq ses mensonge et sa responsabilité dans les morts et désastres qui en ont résulté. Il est aussi vigoureusement secoué par David Cameron, qui craint la mise en cause de l’Angleterre et du blairisme en tant qu’exécutant zélé de la politique néo libérale. [6]

En ce qui concerne David Cameron, notons que sa démission donne un caractère officiel au résultat du vote et constitue le départ de l’engagement dans la procédure de séparation avec l’UE. Les manœuvres de contournement du vote que certains analystes et commentateurs prédisaient ne sont apparemment pas à l’ordre du jour. Ce qui conforte la thèse du premier paragraphe.

Au plan économique

Tous nos experts économiques officiels, autorisés et mandatés, ceux qui voient des catastrophes économiques dès que l’on s’éloigne un tant soit peu de la ligne néo libérale institutionnelle, ont naturellement prédit un avenir économique sombre pour la Grande Bretagne. Leur argument majeur tient en la fuite de « investisseurs », la marginalisation de La City en tant que place financière, la dévaluation de la livre.

La dévaluation de la livre n’est pas une mauvaise chose sur le plan des exportations, domaine où la Grande Bretagne a besoin de progresser. Comme pour la Russie après les attaques contre le rouble et la baisse du prix du pétrole, cette situation conduit à réorienter la production vers le marché intérieur.

Au niveau des contrats commerciaux le fait d’être débarrassé de la tutelle de la commission de Bruxelles et des contraintes des règles communautaires, notamment sur l’intervention des états dans les contrats et pour le soutien des entreprises, est un degré de liberté souvent décisif. C’est une condition incontournable pour une relance industrielle par exemple.

La City n’était déjà pas dans le système européen. Mais la nouvelle indépendance de l’Angleterre notamment par sa politique étrangère, constituera un élément supplémentaire d’ouverture. On a déjà vu qu’il y a des projets avec la Chine.

Le bilan économique raisonnable de cet Brexit a été esquissé par Jacques Sapir, notamment sur son Blog [1]. On s’intéressera également aux analyses de ce dernier sur la question grecque, l’été dernier.

La Grèce est un pays ravagé par son adhésion (organisée par Goldman Sachs) à l’union européenne et son intégration dans la zone euro. Le volet économique qui est passé sous silence dans les analyses « officielles » sur le Brexit, concerne la situation d’une union de 27 pays, en déclin pour tous, en récession pour beaucoup et sans perspectives individuelles et globales. C’est pourtant l’aspect qui nous concerne au premier chef en France.

Depuis le début de cette affaire la question a été posée [souvent par l’intermédiaire d’une réponse définitive] de savoir si les travailleurs, les citoyens, trouvaient des avantages dans le Brexit. Certainement pas directement, mais il leur appartient de prendre leurs intérêts en main avec des hommes politiques compétents et honnêtes. Pour une bonne part, avoir fait confiance à des hommes politiques incompétents et corrompus, vendus corps et âme au néo libéralisme comme Tony Blair, les a mené où ils en sont. Les attaques contre Jeremy Corbyn (même si dans un premier temps rien de révolutionnaire n’est à attendre de sa part) montre que le système veut verrouiller cet possibilité d’intervention populaire dans la situation nouvelle créée par le Brexit.

A quoi s’attendre ?

Il n’est pas possible de donner une conclusion à ce stade. Il faut plutôt parler de tendances. La première chose qui deviendra évidente est que l’Angleterre ne vivra pas une catastrophe économique du fait de sa rupture unilatérale avec l’UE.

Il faut souhaiter que le pouvoir calmant de ce retrait britannique se fera sentir sur les ardeurs guerrières attisées par les USA et concrétisées par les préparatifs de l’OTAN aux frontières russes. La sortie de l’OTAN devrait être un thème de programme électoral en France. Ce sont certainement les intérêts de l’OTAN qui ont empêché la Grèce de sortir de l’union européenne.

Il deviendra sans doute clair que la sortie de l’Union européenne, de l’Euro et de l’OTAN sont des options politiques intimement liées et majeures pour la survie de notre pays.

 

 

1] Blog RussEurope Jacques Sapir 

http://russeurope.hypotheses.org/author/russeurope

[2] Thierry Meyssan 

 http://www.voltairenet.org/article192496.html

[3] http://www.globalresearch.ca/more-on-brexit-propaganda-in-high-gear-russia-bashing/5532736

 Paul Craig Roberts

http://www.globalresearch.ca/europe-a-de-facto-us-colony-trump-clinton-and-sanders-on-brexit/5532731

 Stephan Lendman

[4] http://www.iraqinquiry.org.uk/

UK’s Irak inquiry Chairman John Chilcot Considering the UK involvment in Irak 

over a period from 2001 to 2009. 

5] http://www.globalresearch.ca/after-brexit-a-social-democratic-re-founding-of-europe/5533531 

Ingar Solty is Senior Research Fellow at the Rosa Luxemburg Foundation’s Institute for 

Critical Social Analysis in Berlin

[6]

http://www.globalresearch.ca/in-right-wing-putsch-uk-labour-mps-deliver-overwhelming-anti-corbyn-vote/5533517

Julie Hyland

 


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14 réactions à cet article    


  • Daniel Roux Daniel Roux 1er juillet 2016 17:21

    Un article mal écrit, difficile à lire mais qui contient quelques éclairs de lucidité.

    Ce qui m’amuse, c’est la prédiction de catastrophes à venir invoquées avec une belle unanimité par tous ceux qui participent à la guerre contre les peuples, à l’occasion de ce sursaut populaire.

    Rappelons quelques situations, qui, si elles ne sont pas qualifiées de catastrophes, c’est uniquement parce que ceux qui détiennent le monopole de la propagande tiennent à leur situation de privilégiés.

    Ces situations sont toutes gérées par des hommes politiques promus par leur partis dans des conditions opaques qui n’ont rien à voir avec la démocratie mais tout à voir avec les magouilles et la corruption des élites.

    Commençons par le Japon. Cela fait trente ans environ que ce pays chute dans un gouffre monétaire. La dette avoisine les 300% du PIB, les taux d’intérêts des obligations souveraines sont à -0,14% et il y a tellement de yens d’imprimés électroniquement que sa valeur réelle est proche de zéro. Le plus étrange est que cette monnaie est qualifiée de forte face aux autres monnaies. Tout le monde ignore qu’elle forme prendra le contact avec le fond du gouffre. Les seuls mots que l’on distingue à chaque strate sont : Jusque là, ça passe.

    Aux USA, sans rentrer dans les détails, le taux d’emploi des actifs est d’environ 64%, ce qui donne une indication plus fiable sur le chômage réel que les chiffres officiels, les salaires moyens sont équivalents à ceux de 1974, la dette est immense, le pays est corrompus jusqu’à l’os par les ultra-riches. Le dollar, qui ne vaut pas plus que le Yen, ne tient plus qu’à coup de menaces, d’embargos et de bombardements des pays réfractaires.

    En UE, c’est la même situation à peu de chose près, avec en plus une position de province impériale dirigée par des gouverneurs collabos qui ne peuvent décider de rien sans l’autorisation de Washington. La mondialisation fait des ravages dans les classes populaires accusés d’être égoïstes en refuser d’obéir aux diktats de l’oligarchie.

    Il aurait été impensable dans les années 60, qu’un secrétaire d’état se permette une ingérence aussi flagrante que celle de Kerry avant et après le référendum britannique. En l’occurrence, aucun officiel européen n’a protesté, au contraire, certains ont même renchéri.

    En Chine, si les bulles immobilières et financières n’ont pas encore éclatées, c’est uniquement parce que les marchés sont sous contrôle étroit d’une dictature qui n’hésite pas à exécuter les responsables déchus, les concurrents malchanceux, les opposants et les lanceurs d’alerte.

    J’éviterai d’évoquer le cas de la Russie pour ne pas tirer sur l’ambulance. Cela évitera que ce fil de commentaires soit pollué par les adorateurs de Poutine et de ses œuvres, dont la fière devise doit être :

     « Fort avec les faibles et faibles avec les forts »


    • Phoébée 1er juillet 2016 17:52

      @Daniel Roux

      J’éviterai d’évoquer le cas de la Russie pour ne pas tirer sur l’ambulance. Cela évitera que ce fil de commentaires soit pollué par les adorateurs de Poutine et de ses œuvres, dont la fière devise doit être :

       « Fort avec les faibles et faibles avec les forts »

      .

      C’était plus fort que vous quand même, Hein !  smiley Pouvait pas s’en empêcher ....


    • Daniel Roux Daniel Roux 1er juillet 2016 18:04

      @Phoébée

      Ben quoi ! J’ai rien dit de mal. smiley


    • Phoébée 1er juillet 2016 18:07

      @Daniel Roux

      Mais vous l’avez dit quand même ....


    • JMBerniolles 1er juillet 2016 18:36
      @Daniel Roux

      Merci pour les éclairs de lucidité.

      J’ai un peu de mal à trouver dans vos commentaires des arguments concernant directement le thème de l’article. Dans la ligne de l’article je mettrais plutôt en avant l’intervention de Goldman Sachs demandant l’annulation du Brexit que celle de John Kerry. A moins de préciser que ce va-t-en-guerre professionnel craint l’affaiblissement de l’OTAN.

      Quant au couplet sur Poutine, qui n’a rien à faire dans cette histoire, cela tient de l’obsession sans doute.... 

    • Layly Victor Layly Victor 2 juillet 2016 20:27

      @Daniel Roux
      Comme d’habitude. Tout votre blabla indigeste, c’est uniquement pour avoir l’occasion de tirer une petite rafale sur la Russie.

      Je n’ai jamais vu d’adorateurs de Poutine.
      J’ai vu des gens, comme zemmour, dire que c’est un patriote, et pour moi c’est le plus important.
      En revanche, sur ce site, j’ai vu pas mal de malades atteints de russophobie incurable.
      En tout cas, cette ambulance, elle a de l’allure.

    • Jean 1er juillet 2016 17:25

      Excellent, merci à vous.


      • Clofab Clofab 1er juillet 2016 17:43

        Excellent article, Bravo.


        • Clofab Clofab 1er juillet 2016 17:43

          REPRENDRE NOTRE DESTIN EN MAIN

          Moins d’une semaine après le vote sans appel des Britanniques en faveur du Brexit, certains responsables politiques du PS comme de l’ex-UMP n’hésitent pas à afficher ouvertement leur mépris.

          Pour François Hollande - tombé à 12% d’opinion favorable, un record ! - les citoyens britanniques ont été « abusés ». Alain Minc, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy et soutien d’Alain Juppé, et Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, ont également tenu des propos caractéristiques d’une pseudo-élite totalement hors-sol et coupée du peuple. Pour eux, le vote en faveur de la sortie de l’Union Européenne serait ainsi la victoire "des gens peu formés, peu éduqués, peu diplômés".

          Plutôt que de remettre en question cette Union Européenne de l’austérité, du dumping social, du libre-échange fou et de l’immigration massive, ils préfèrent brocarder la volonté clairement exprimée par les Britanniques. Pour les grands manitous de la Commission européenne et leurs supplétifs en France, les peuples ont forcément tort lorsqu’ils s’opposent au pouvoir illégitime de Bruxelles. Nous assistons même à une formidable fuite en avant, de l’accord de libre-échange avec le Canada qu’ils veulent conclure sans consulter les parlements nationaux à l’ouverture d’un nouveau chapitre de négociations sur l’adhésion de la Turquie.

          L’Union Européenne porte en elle tous les symptômes des régimes sur le point de s’effondrer. Plus elle est contestée, plus elle se radicalise !

          Les peuples européens réclament la restauration de leur souveraineté nationale, le rétablissement des frontières qui protègent, le droit de décider qui entre ou se maintient sur leur territoire et un protectionnisme économique intelligent. Ils veulent vivre libres ! Plus tôt nous accéderons aux responsabilités, plus tôt Marine Le Pen sera élue à la tête de notre pays et soutenue par une majorité Bleu Marine à l’Assemblée nationale, plus tôt nous serons en mesure de reprendre en main notre destin

          Nicolas Bay
          Secrétaire Général du Front National


          • Phoébée 1er juillet 2016 18:05

            J’ai lu quantité d’articles dont celui-ci, celui de Sapir, de Messyan......

            .

            Franchement on peut-être sûr que le système en a un coup dans l’aile.... Sûr que cela aura des conséquences..... les tchèques parlent d’une sortie de l’UE et de L’Otan, certains évoquent le groupe de Višegrad. Les hollandais veulent un référendum, les autrichiens vont revoter.... Mais de là, à savoir pourquoi tout se déclenche au même moment, et dans quelle direction ? Je pense l’auteur lui-aussi va vite en besogne. Comme cet article de Libération qui évoquait le déménagement de la City à Edimbourg !!!

            .

            Je ne suis pour l’instant convaincu par aucune de ces analyses, sinon que nous sommes entrés dans une zone de turbulence même si nous ne pouvons être certain que les choses changeront concrètement pour les peuples avant longtemps....


            • izarn izarn 1er juillet 2016 21:19

              @Phoébée
              Vous ne pouvez pas etre convaincu, parceque malheureusement vous ne comprenez pas la finance.
              Comprendre ne veut pas dire adopter...
              Certains élements évidents montrent qu’il y a une lutte entre New-York et Londres sur la circulation des capitaux de la planète.
              Il est facile de voir que New York est pour sa domination impériale, comme eu dit Lénine (Le stade ultime du capitalisme), et que La City ne veut pas etre dépouillée. De fait ses affaires sont orientées vers la Chine, l’Inde, la Russie et certains pays du Moyen-Orient, trés mal vus par les USA...L’Iran par exemple.
              Dans un texte j’ai proposé que le RU est en train de se tourner vers les BRICs...De toute façon, il semble avoir largué les amarres, meme s’il se trouve encore dans le port. (Le RU choisira toujours le grand large, comme disait Churchill)
              En effet personne n’y est préparé vu le bourrage de crane effarant de nos merdias depuis des années.
              Autre indice : On se demande bien pourquoi le FN se tourne aussi vers la Russie, et défends un Moyen-Orient saccagé par Hollande. Et finalement pourquoi, il passe sur les antennes, controlées par des capitalistes...
              Mais les peuples doivent se méfier aussi, de ne pas retomber sous l’emprise d’autres empires...
              Si vous voulez, quand le Titanic coule, je prefère prendre un canot de sauvetage, que de rester sur le pont à sautiller comme un cabris et à crier « Europe ! Europe ! »
              Comme eu dit de Gaulle.


            • JMBerniolles 2 juillet 2016 00:48
              @izarn

              Je pense que vous avez raison. C’est cela le vrai contexte de cette affaire

            • BA 2 juillet 2016 07:06

              Une construction supranationale, ça finit toujours par la dislocation.


              Je veux citer quelques exemples de construction supranationale, rien qu’en Europe :


              1. l’Empire romain

              2. l’Empire carolingien

              3. l’Empire Plantagenêt

              4. le Saint-Empire Romain Germanique

              5. le IIe Reich

              6. le IIIe Reich

              7. l’Empire napoléonien

              8. l’Autriche-Hongrie

              9. l’URSS

              10. la Tchécoslovaquie

              11. la Yougoslavie.

              À chaque fois, toutes ces constructions supranationales ont fini par se disloquer.


              De la même façon, l’Union européenne va finir par se disloquer.


              Comme d’hab.


              Toujours aussi pathétiques, les bisounours européistes paniquent, s’agitent, courent dans tous les sens, prennent l’avion, multiplient les réunions en Europe, accumulent les rencontres internationales, font des « réunions de la dernière chance » entre dirigeants européens afin, disent-ils, d’éviter « la dislocation de l’Europe ».


              Mais ça ne sert à rien.


              Les bisounours européistes n’ont toujours pas compris que l’Union européenne, DEPUIS SA NAISSANCE, était condamnée à se disloquer.


              Les bisounours européistes n’ont toujours pas compris que la machine infernale est lancée.


              Leurs efforts désespérés n’empêcheront pas l’Union européenne de se disloquer.


              François Hollande : «  L’immobilisme serait la dislocation de l’Europe »


              http://actu.orange.fr/politique/francois-hollande-l-immobilisme-serait-la-dislocation-de-l-europe-lesechos-CNT000000qDFjc.html





              • Login Login 2 juillet 2016 10:24

                Je ne sais pas quel europeen de l’ouest ne voterait pas la sortie de l’UE.

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