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Accueil du site > Actualités > Politique > Rocard, ses idées, sa méthode et sa personne

Rocard, ses idées, sa méthode et sa personne

« À partir du milieu du XXe siècle, le développement d’une presse de caniveau sous l’influence de deux magnats étrangers, l’Australien Rupert Murdoch et le Canadien Conrad Black, a fait émerger la haine en libérant la presse de toute exigence de respect de l’autre. » (Michel Rocard, "Le Point" le 23 juin 2016).

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La mort de Michel Rocard ce samedi 2 juillet 2016 a engendré des concerts d’hommages de la part de toute la classe politique française (ajoutons "à tradition républicaine"). On pourrait ainsi s’étonner que ceux qui le combattaient le plus vigoureusement (idéologiquement), comme Jean-Pierre Chevènement ou Paul Quilès, se retrouvent parmi les laudateurs les plus émus. Même Jacques Delors a regretté que Michel Rocard ne fût pas Président de la République, mais il n’a jamais rien fait non plus pour l’aider à l’être car ils étaient dans une sorte de concurrence dans les années 1980, un peu à l’instar de la rivalité naissante entre Manuel Valls et Emmanuel Macron.

Et pourtant, il n’y a pas aucune hypocrisie à reconnaître en une personnalité politique sa valeur tout en la combattant politiquement. On peut imaginer l’attachement de ces jeunes militants gauchistes, qui se sont connus dans les années 1960, rivaux dans leur idéologie mais combattant finalement dans le même "camp" qui, pendant quarante années, se sont côtoyés, se sont froissés, se sont réconciliés et ont travaillé finalement ensemble…

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Mais même hors de son "camp", il paraît normal de reconnaître la valeur d’une personne humaine. L’exemple le plus éclatant fut Jacques Chirac, Président de la République, qui a fait une allocution télévisée le soir même de la mort de son principal adversaire politique, François Mitterrand, le 8 janvier 1996. On ne pouvait pas le soupçonner de collusions politiques (sauf peut-être, d’un point de vue tactique, sa complicité tacite en 1981, vite oubliée avec la haine mutuelle secrétée par la première cohabitation) et ce fut sans doute l’une des meilleures prestations politiques de toute la carrière de Jacques Chirac, tout en sincérité et en émotion.

L’hommage de Jacques Chirac à Michel Rocard était encore plus authentique puisqu’ils étaient de "vrais" amis (normalement, le mot "vrai" est une redondance avec le mot "ami" mais en politique, il faut toujours se méfier de ses amis, surtout de trente ans !), ils s’étaient connus à Science Po (avec Bernard Stasi, qui fut un grand ami de Michel Rocard également) et cela a été un plaisir pour Jacques Chirac, terriblement effondré par sa défaite à l’élection présidentielle de 1988, de transmettre ses pouvoirs de Premier Ministre sortant à Michel Rocard.

D’un point de vue historique, ces nombreux hommages sont justice. Michel Rocard fut un homme d’État majeur de l’histoire politique récente de la France. Après tout, il n’existe pas beaucoup de personnalités majeures depuis le début de la Ve République. Il en existe seulement une douzaine sur trois générations.

Il faut évidemment compter les sept Présidents de la République (Charles De Gaulle, Georges Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing, François Mitterrand, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande) qui sont les clefs de voûte des institutions, et on peut rajouter les six (pas plus) personnalités qui furent à la fois Premiers Ministres et candidats à l’élection présidentielle : Michel Debré, Jacques Chaban-Delmas, Raymond Barre, Michel Rocard, Édouard Balladur et Lionel Jospin. Certes, Michel Rocard a été candidat avant d’être allé à Matignon mais il fut toujours, jusqu’en 1994, un présidentiable de premier plan.

D’autres pourraient s’ajouter sur la liste en 2017 voire 2022, mais sans certitude : Alain Juppé, François Fillon, Manuel Valls…

Parmi ces six personnalités que j’ai évoquées, et qui ne furent pas élues à l’Élysée, Michel Rocard était en quelques sortes le Jacques Chaban-Delmas de la gauche. La personnalité prête à gouverner de manière totalement autonome, malgré la prééminence présidentielle (et qui fut d’ailleurs remerciée de la même manière et sans justification électorale particulière), capable, idéologiquement, de ramener son "camp" vers la réalité, dans le champ du réel, avec pragmatisme et écoute du peuple, en gouvernant avec une méthode personnelle très directe, authentique, franche, dans une ambition collective et une exigence très élevée.

Cela pour l’aspect historique et politique. Pour l’aspect plus philosophique et idéologique, probablement que sur les soixante-douze années qui commencent depuis la Libération de Paris, Michel Rocard, fils et père de grands physiciens, a fait partie des cinq ou six personnalités politiques actives majeures (pas de simples penseurs, de véritables acteurs) à avoir durablement marqué l’histoire des idées politiques, avec Pierre Mendès France, Raymond Barre, Jacques Delors et Philippe Séguin. Et l’on peut bien sûr ajouter Charles De Gaulle mais qui reste une exception, tant en terme de personnalité qu’en terme de circonstances. À part De Gaulle, aucun n’a véritablement réussi à atteindre le sommet du l’État, aucun n’a pu donner sa pleine mesure de gouvernant, probablement parce qu’ils étaient trop respectueux d’une certaine éthique personnelle et qu’ils n’étaient pas obsédés par leur propre ego.

S’il avait pu être candidat à l’élection présidentielle de 1995, rien ne lui aurait assuré d’être élu. Michel Rocard était probablement trop intellectuel pour représenter la majorité absolue du peuple français. Et aujourd’hui, cela aurait été encore bien plus difficile. Michel Rocard était connu pour être incompréhensible, tant ses idées étaient complexes et subtiles, et son élocution hachée, rapide, inaudible.

Philippe Alexandre le décrivait ainsi le 5 octobre 1988 : « Rocard vous brode et vous saoule d’interminables discours, incompréhensibles et bousculés, que vous vous jugerez incapable d’interrompre pour en demander le sens. Bizarre qu’un homme qui prétend parler vrai, et en tire gloire, le fasse en des termes si obscurs. » ("Paysages de campagne").

Daniel Schneidermann en disait autant ce lundi 4 juillet 2016 : « Homme des phrases longues et des digressions à subordonnées, Rocard prit le maquis contre les simplifications médiatiques. » ("Arrêt sur images").

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Alors, évidemment, on pourra toujours faire remarquer que les meilleures adversaires politiques sont des adversaires morts. Mais la vague d’émotion de grande ampleur qui suit la disparition de Michel Rocard, comme ce fut le cas aussi lors de la disparition de Philippe Séguin, au contraire, montre que les Français sont reconnaissants aussi de leur classe politique, souvent décriée mais qui parfois recèle de pépites historiques comme l’est Michel Rocard. Comme chez Philippe Séguin, il y a aussi chez Michel Rocard un goût d’inachevé, d’histoire pas terminée, de destin rangé dans un tiroir.

Pour ma part, je n’avais pas attendu leur mort pour exprimer ma proximité vis-à-vis des deux personnalités que je viens de citer. Pour Philippe Séguin, c’était assez facile en raison de ma proximité géographique (j’avais compris l'importance de sa stature dès avril 1989). Pour Michel Rocard, ma famille était rocardienne mais je ne me suis jamais reconnu dans un quelconque "peuple de gauche" ni "socialisme", j’ai trouvé qu’il se rapprochait, de l’autre rive, des idées qui permettraient à la France de se renforcer : une décentralisation pour respirer, une construction européenne menée par la France pour affronter la mondialisation, un pragmatisme économique qui sort de toutes les dérives idéologiques, tant libérales que marxistes, pour créer les richesses avant de les redistribuer, l’efficacité économique dans la justice sociale.

Michel Rocard avait tout pour mener cette majorité centrale tant prônée par François Bayrou depuis 2002 et voulue également par Jacques Delors en 1994. Le RMI qu’a institué Michel Rocard sur toute la France avait par exemple déjà été expérimenté dans le département de l’Ille-et-Vilaine à l’initiative de son président de conseil général, le centriste Pierre Méhaignerie qui a dirigé le groupe UDC lorsque Michel Rocard gouvernait et dont les députés lui ont apporté un soutien parfois indispensable (pas indispensable pour le RMI qui fut adopté à la quasi-unanimité des députés, seulement 3 contre).

Parlons d’ailleurs de la méthode Rocard. Manuel Valls serait-il son héritier politique parce qu’il aurait été son attaché parlementaire à Matignon ? En fait, sur la manière de gouverner, ne consultant ni l’opposition (susceptible de soutenir les initiatives économiques rationnelles) ni les organisations syndicales, pour faire passer à l’arraché une loi mal ficelée qui n’avantagerait ni les entreprises ni les salariés, Manuel Valls serait plutôt l’héritier de Nicolas Sarkozy dans son aspect le plus autoritariste. Les nombreux 49-3 utilisés par Michel Rocard (vingt-huit fois en trois ans, soit le record !) n’avaient aucune finalité autoritaire mais étaient indispensables dans la configuration parlementaire de l’époque : son gouvernement ne bénéficiait pas d’aucune majorité absolue et devait se contentait juste d’une majorité relative, face à des oppositions éclatées (à gauche et à droite).

La méthode Valls, ce serait donc plutôt le contraire de la méthode Rocard. Michel Rocard, justement, avait le respect de ses interlocuteurs et était prêt à faire comme l’a fait par exemple Gerhard Schröder pour faire passer ses réformes essentielles il y a douze ou treize ans, à savoir tenter d’obtenir l’adhésion de l’opposition même si ce n’était pas numériquement nécessaire à l’Assemblée Nationale, car la culture du consensus ne pourrait que pérenniser les grandes réformes. En ce sens, la pacification de la Nouvelle-Calédonie, sombrant dans la violence de 1984 à 1988, a été sans doute la plus belle réalisation de Michel Rocard.

On aurait pu penser que François Hollande aurait adopté cette méthode Rocard. Mais François Hollande n’est pas un homme de consensus, il est un homme de synthèse, et de synthèse bien particulière, de synthèse au sein du seul parti socialiste, et son quinquennat montre qu’il a échoué sur toute la ligne puisque les principaux opposants à sa politique économique (et sécuritaire aussi !) sont des députés de son propre parti ! Michel Rocard confiait d’ailleurs que François Hollande était un très mauvais Président et lui avait conseillé de ne surtout pas se représenter (pour le bien de la France).

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Pourquoi les morts sont-ils toujours plus sympathiques ? C’est vrai, les louanges peuvent saouler, mais ne pas dire du mal d’une personne qui vient de mourir n’est pas de l’hypocrisie. Tout le monde sait que personne n’est parfait et par conséquent, au soir d’une vie, une personne aura toujours commis des fautes, fait des erreurs, etc. mais il y a un comportement qu’on pourrait appeler respect pour la famille et les proches, ou décence, ou encore simple politesse.

De plus, même décriées quand elles gouvernaient, les personnalités politiques qui viennent de mourir peuvent bénéficier d’une comparaison flatteuse avec ceux qui nous gouvernent aujourd’hui. François Hollande a réussi à même faire regretter Nicolas Sarkozy et jamais Jacques Chirac n’a été autant populaire que lorsque Nicolas Sarkozy lui a succédé (Jacques Chirac était pourtant particulièrement impopulaire à la fin de ses deux mandats, il suffit de se rappeler l’affaire du CPE). Et méfiez-vous de ne jamais vouloir regretter un jour François Hollande avec le suivant (ou la suivante) !…

Il sera toujours temps, plus tard, "à froid", de faire l’inventaire d’une personnalité aussi riche et dense que Michel Rocard. On pourra toujours critiquer ses actes ou sa pensée un peu plus tard. Michel Rocard ne s’était pas empêché, lui-même, de le faire à propos de son pire adversaire politique, François Mitterrand, mais il ne l’avait pas fait le soir de sa disparition, il avait attendu quelques années.



Ainsi, dans "La Revue de droit public", Michel Rocard s’était permis de dire, en octobre 1998, que « François Mitterrand n’était pas un honnête homme » et faisait remarquer non sans malice qu’il n’y avait aucun livre d’économie dans la bibliothèque de François Mitterrand. Dans "Le Point", il récidivait le 19 novembre 1998 : « Ce qui m’a surpris, c’est de tenir trois ans et cinq jours. Onze cents jours. Mitterrand m’avait nommé pour que je m’effondre. ».

D’ailleurs, ceux qui aiment sortir leur bile, ceux qui veulent critiquer, jusqu’à l’insulte, quand le cadavre est encore chaud, ceux qui déversent aujourd’hui leur haine sur Michel Rocard en se moquant de ceux qui expriment leur émotion et leur sympathie, réelles ou feintes (qu’importe), pourquoi ne l’ont-ils pas fait quand il était encore vivant ?

C’est toujours curieux, ceux qui, par un supposé anticonformisme, attendent la mort pour critiquer alors qu’il paraît plus décent de critiquer soit du vivant de la personne (elle peut ainsi répondre le cas échéant), soit après une période de respect aux proches que la convenance sociale appelle le deuil. Respecter les morts, ce n’est pas adopter leurs opinions, c’est juste respecter ceux qui sont dans la peine par leur disparition. C’est assez simple de comprendre cela et c’est sans doute l’un des paramètres les plus universels de l’humanité.

Par ailleurs, il y a un côté inutilement méchant à vouloir "refaire le match" quand il est fini depuis longtemps. Vouloir continuer un débat politique quand le protagoniste est mort, c’est assez étrange. C’est vain voire vaniteux. Même pour les pires assassins, quand ils meurent, les poursuites judiciaires contre eux s’éteignent d’elles-mêmes, au grand dam de la vérité historique et de la psychologie des victimes. Même Hitler n’a pas eu de procès. Pourquoi vouloir juger un mort ? Qui sommes-nous pour cela ?

Par exemple, Michel Rocard a institué la CSG (contribution sociale généralisée), un impôt nouveau, créé par la loi n°90-1168 du 29 décembre 1990, retenu à la source tellement subtil (je m’en suis aperçu car dans un organisme, on m'avait justement demander d’installer un nouveau logiciel de paie pour inclure cette nouvelle cotisation au mois de février 1991, je ne l’aurais jamais su immédiatement sans cela !) qu’on le paie deux fois, une fois en cotisation, une fois en impôt sur le revenu.

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On peut le critiquer pour cela, certes, mais tous ses successeurs, tout parti confondu, non seulement l’ont pérennisée, cette CSG, et l’ont largement augmentée (passant de 1,1% en 1991 à 7,5% en 1998 sous Lionel Jospin !) au point que la CSG rapporte à l’État aujourd’hui beaucoup plus que l’impôt sur le revenu : dans les recettes fiscales en 2014, environ 93,8 milliards d’euros provenaient de la CSG et 72,0 milliards d’euros provenaient de l’impôt sur le revenu ! Mais ne dire que cela est tronqué : Michel Rocard avait institué le RMI (revenu minimum d’insertion), créé par la loi n°88-1088 du 1er décembre 1988 (déjà évoqué ici), et aussi avait rétabli l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), créé par la loi n°88-1149 du 23 décembre 1988, qui n’a jamais été remis en question, lui non plus, malgré son inefficacité tant financière qu’idéologique.

Alors, je me dis que ces concerts de louanges, s’ils m’étonnent, car Michel Rocard n’a jamais été apprécié de la classe politique en général, ni vraiment accepté par elle, ils me réjouissent aussi. Car, pour le paraphraser lui-même, Michel Rocard, c’était un honnête homme. Qui mérite que la France, rassemblée, lui exprime son grand respect pour avoir gouverné si honnêtement un pays si difficile à gouverner.

Après un office protestant, il est ainsi prévu un hommage solennel à Michel Rocard aux Invalides ce jeudi 7 juillet 2016 à midi, retransmis sur France 2, puis l’incinération à Paris et la dispersion de ses cendres en Haute-Corse. Le PS lui rendra aussi hommage rue de Solferino le 11 juillet 2016.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (06 juillet 2016)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Pierre Mendès France.
Jacques Chaban-Delmas.
Raymond Barre.
Jacques Delors.
Philippe Séguin.
François Mitterrand.
Jacques Chirac.
Bernard Stasi.
Edgard Pisani.
Gaston Defferre.
Méthode, combat politique et personne humaine.
Michel Rocard (1930-2016).
Michel Rocard, ambassadeur chez les pingouins et les manchots.
Le congrès de Metz.
Rocard et la Libye.
Rocard et Ouvéa.
Rocard roule pour Delanoë.
Opéré du cerveau le 30 juin 2007 à Calcutta.

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10 réactions à cet article    


  • Alain 6 juillet 2016 19:05

    Et hop !!! Encore un article du cornichon rako. On va finir par croire qu’AgoraVox est son site perso. En tout cas, çà fait sacrément baisser le niveau du site : ses articles sont tellement propagandistes que dans la société totalitaire PS, le petit a de l’avenir en tant que ministre de l’information.


    • Goldored Goldored 7 juillet 2016 13:31

      @Alain
      Ce n’est plus « le professeur Rollin a toujours quelque chose à dire » mais « l’abbé polygraphe Rako a toujours quelque chose à écrire ».
      Ce n’est pas de sa faute, mais il faut qu’il s’épanche. C’est son côté évangélisateur.
      Notez que jamais il ne répond à ses contradicteurs. Et cela ressemble moins à une ligne de conduite qu’à la preuve de sa faiblesse argumentative.


    • Dzan 6 juillet 2016 19:48

      Rocard réformiste ???
      Quand, a t’il essayé de reduire le nombre de députés à 200 et quelques ?
      Quand a t’il voulu supprimer le Sénat.
      Tant qu’un politique Français, n’aura pas posé ces 2 questions fondamentales, tout le reste n’est que du vent
      Au fait Merci pour la CSG qui comme la vignette de Ramadier était provisoire.


      • Alain 6 juillet 2016 21:20

        @Dzan
        Si tu as des questions sur la CSG, demande au cornichon RAKO, je suis certain qu’il sera capable de nous pondre un article vantant les mérites de cet impot imposable.


      • cétacose2 6 juillet 2016 21:39

        Chaque fois que ma banque me retient la CSG ,j’ai une pensée émue vers CELUI qui l’a imaginée et les parasites qui en profitent.... 


        • ZenZoe ZenZoe 7 juillet 2016 09:45

          Rocard restera dans la postérité avec une seule phrase :
          « La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde [...] ».
          La phrase, invariablement évoquée quand on parle de misère, est aussi invariablement tronquée, trahissant complètement le propos de son auteur. On peut bien lui tresser des lauriers maintenant qu’il est mort, c’aurait été bien aussi qu’on respecte sa parole de son vivant.


          • Phoébée 7 juillet 2016 10:25

            Prout !....


            • jef88 jef88 7 juillet 2016 11:33

              C’était un génie politique !

              ah bon ?
              Quelles sont ses réussites, quelles traces aura t’i laissé à part la CSG ?
              C’est surtout un faire valoir pour ceux qui restent : par exemple Valls .................

              • zygzornifle zygzornifle 7 juillet 2016 11:40

                as t’il assisté de son fauteuil a la fin du Rainbow Warrior coulé par son pharaon 


                • MagicBuster 7 juillet 2016 14:31

                  Pourquoi Michel Rocard n’aura jamais été président de la République Française ?

                  http://www.bfmtv.com/politique/michel-rocard-le-champion-absolu-de-l-utilisation-du-49-3-1000338.html

                  (Maintenant vous savez pourquoi Manuel Valls ne sera JAMAIS président).

                  Le 49.3 — ça carbonise une carrière politique !!!!!

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