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Accueil du site > Tribune Libre > La Rhétorique du Complot

La Rhétorique du Complot

Il suffit d'une simple question de vocabulaire, un point de courbure discret, noyer les nuances et la précision des faits dans le discours et le cliché, puis en route vers le grand détournement. Un trouble patient et insidieux, un hold-up mental continuel. Un inquiétant déni de réalité sans cesse porté en triomphe par la communauté médiatique labellisée. Des lignes blanches tracées sur les auto-routes de la guerre cognitive. Un garde fou idéologique qui s'active dès qu'il ricoche, et qui devient alors un droit de censure tacite, un gage de déni à toute épreuve.

 

La formule de « théorie du complot », en elle même, s'apparente globalement assez bien à un slogan de “Com” prédigéré. Un aphorisme bon marché mais facétieux. Apparemment, il désigne une puissante impasse conceptuelle. Bien utile de trouver là le vocabulaire pour décrire quelque chose de non-existant ! Si ce n'est en terme d'hallucination collective, bien sûr.

En fait cette notion a d'abord été démocratisée aux États-Unis, et elle est directement traduite de l'Anglais « Conspiracy Theory ». Elle envahit soudainement la presse US en 1967, quelques années après l'assassinat de JFK. Vraisemblablement pour recadrer un peu cette folie populaire montante et inédite, à l'instar de l'officialisation de l'enquête du procureur Jim Garrison, et qui consiste à croire que le gouvernement leur a menti sur un sujet aussi grave que l'assassinat du Président. Non mais franchement ! Près de 50 ans plus tard, cette même formule est miraculeusement devenue, comme on le sait, cet apport dialectique si “lumineux” qu'il est aujourd'hui érigé en pilier de choix de l'action du gouvernement Français ! Par le premier ministre notamment, ainsi que par la ministre de l'éducation nationale. Plus qu'un vibrant hommage au "génie culturel" Américain, c'est un « Combat ». A moins qu'il ne s'agisse là en fait tout simplement d'une vieille ficelle de propagande d’État.

C'est comme la théorie de l'eau qui mouille : la théorie du pouvoir qui s'exerce !

En tous cas cette caricature simpliste, cette multiplication par « zéro », à sa seule énonciation, permet de nos jours d'estampiller, de mettre en boite, de discréditer et d'ignorer l'analyse critique et documentée sur des sujets aussi graves et sérieux que la création monétaire par exemple, la politique extérieure Française ou la Santé, l'indépendance de la presse ou encore la corruption et le trafic d'influences dans les domaines judiciaires, économiques et politiques : un comble !

 

Car dans le cadre du paradigme homologué, il est apparemment consentit par principe que les puissances de l'argent et leurs décideurs, en plus d'être fiables aux points de vues Justice et Fairplay, seraient de toutes façons dans l'incapacité matérielle et intellectuelle de « conspirer » contre l'intérêt général dans des proportions significatives. De mentir ou de nuire impunément et secrètement aux innocentes populations du monde libre ! N'auraient elles même en fait aucun mobile tangible de le faire ! Ainsi, nul besoin d'étudier la réalité des faits ! Ça se saurait !

 

« La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l’autodétermination nationale pratiquée dans les siècles passés. »

David Rockefeller, 1991.

 

Un complot international anti-démocratique ?

D'abord, ne pas céder au simplisme « clinique » qui consiste à suspecter comme responsables ceux à qui profite, fusse-t-il outrageusement, le crime ! Non mais quelle idée !?

Ces brochettes de milliardaires super-influents, sponsors de nos hommes politiques, administrateurs de banques d'affaires, d'empires industriels et autres multinationales dévouées sont bien sûr, en dépit des ambitions déclarées de leurs principaux représentants, dans l'incapacité pratique d'influencer arbitrairement sur les lois, l'économie et les médias. Non mais franchement, l'argent n'achète pas tout !

Ajoutons qu'une telle perspective ne prendrait apparemment pas en compte la réalité méta-physique des aléas de la notion de Secret dans une société humaine. Réalité méta-physique qui limitée à la seule parole des acteurs cooptés du microcosme médiatique et politique perd certes énormément de son caractère universel. Mais bon.

 

« Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au dessus de la main qui reçoit. [...] L’argent n’a pas de patrie ; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence ; leur unique objectif est le gain. »

Napoléon Bonaparte

 

En fait l'idée d'un « complot universel permanent » pourrait presque se résumer à la nature même du système financier actuel... Ou même à la seule notion de Loi du Profit. Cette sorte de veto nihiliste, le moment des décisions stratégiques venues, de se plier à cette logique qui dans l'équation comptera toujours si volontiers le bon sens commun et l'intelligence, l'intérêt de la majorité, comme nuls et non avenus si de gros bénéfices sont possibles pour les investisseurs. Cette avidité capitaliste extrémiste qui consiste à réduire tout ce qui existe sur cette planète à une valeur comptable, à un titre de propriété : Un grand complot contre la Vie. Et tout ça pour le plus grand profit d'une petite clique de dandys largement minoritaire : les capitaleux.

Précisons qu'il y a le Commerce, et il qu'il y a le « Marché ». Ne surtout pas confondre les qualités et les tares respectives de chacuns.

 

Mais plus concrètement, c'est peut être des rapports de classes qu'émane la cohésion de cette adversité tant décrite par les « complotistes ». L'organisation pyramidale de la société, la réalité des regroupements et des entités, des fortunes, des lobbys. Les connivences, l'inhérence de la collusion, et bien sûr de sa formalisation : Les réseaux ! Un grand tabou autour duquel s'articule un important mal-entendu... Car le grand « complot » est là, incarné dans l'exaltation des rapports dominants-dominés. Il est là depuis la nuit des temps, muant simplement au grès de la complexité du tissu hiérarchique et des millions d'individus qui constituent maintenant nos tribus géantes, s'éprouvant au travers de la logistique, des outils cognitifs et surtout d'une catharsis technologique majeure : La monnaie.

Mais là ou les puissances de l'argent nous asservissent en fait de plus en plus précisément, de plus en plus ouvertement, la majorité continue apparemment de consentir au cirque, et de répéter à l'occasion cette horripilante formule, moquant avec indigence et sans le moindre inconfort ces théories « fumeuses » qui ont l'audace de prétendre qu'il y aurait autre chose que la fatalité pure et simple derrière les douleurs de notre temps !

Profits, pouvoirs et psalmodies, mensonges, duplicité. Nos « élites » vénèrent le diable. Le vice. La destruction. Mais on ne le dit certes pas comme ça, car tous soudés autour des jungles abstraites de l'idéologie, nous nous en tenons à l'euphémisme, ou au simple déni. A l'impotence congénitale du pouvoir politique. Au concours de circonstance fortuit. À la fatalité malencontreuse. À l'eau qui mouille. Et à la notion de complot qui ne serait qu'une théorie.

Mais plutôt que « La » théorie du complot, disons simplement qu'il existe en tout état de cause « des » complots. Des petits et des grands. Des réussis et des ratés. En terme juridique « crime en bande organisé », dans le droit Américain, on utilise d'ailleurs le mot « conspiracy », un terme récurant en la matière : c'est les affaires courantes quoi ! La plupart ne nous concernent certes pas, mais disons que pendant ce temps, derrière tout ce gros nuage de fumée conceptuel, il y a quand même quelques sujets primordiaux qui demeurent :

La centralisation et la privatisation de la Monnaie ! Avec en corrélation directe : l'endettement public et la crise financière !

Les conséquences en cascades des guerres militaires, économiques et cognitives que mènent les dirigeants Américains vis à vis du Monde, de l'Europe et de la France depuis 75 ans !

L'avancée des œuvres du choc des civilisations depuis le 11 septembre 2001 !

La notion d'écologie résumée à une croisade contre des atomes de carbone !

 

Mais n'est ce vraiment que la limitation intellectuelle qui polarisent à ce point les opinions sur ces sujets ? Beaucoup aussi peut-être découle des mécanismes de psychologie de groupe. Le problème semble quand même se situer légèrement en amont des disponibilités cognitives spontanées et du quotient intellectuel. C'est un problème de fond, de culture et de lucidité, au sens où ces notions elles-mêmes se retrouvent court-circuitées par la subversion idéologique colossale qui s’abat sur les masses et les intellects occidentaux depuis environ quarante ou cinquante ans. Au sens ou le conditionnement est le fruit d'une ingénierie redoutable.

 

« La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment.
Oui, ils sont très durs les américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C'est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. »

François Mitterrand, 1997, « Le dernier Mitterrand », Georges-Marc Benamou.

 

L'Information n'est tout simplement pas un enjeu stratégique mineur ! D’où cette montagne de désinformation. Aujourd'hui une guerre ouverte ou la Propagande d’État, l'intox de tous bords, l'erreur d’appréciation multiforme et l'information objective se croisent et s'entremêlent dans un balais si complexe et fleurit qu'il faut nécessairement situer un minimum le décor pour ne pas perdre complètement le nord. Un minimum de recul Historique, économique ou sociologique donne naturellement de la profondeur à ces questions autour du Pouvoir. Et franchement, au milieu de tout ça, et quoique le mot soit par définition mal choisit, puisque orienté vers un contexte polémique et réducteur, la notion de « complot » apparaît finalement davantage comme une sorte de constante structurelle qu'une fantaisie paranoïaque.

 

Epilogue :

Les positions de pouvoir, plus elle sont élevées, plus elles ont tendance à attirer les profils de gens les plus sociopathes qui soient. Cela peut paraître exagéré, mais c'est en fait assez logique et géométrique d'un point de vue anthropologique, voire zoologique.

Disons que jusqu'ici, la Nature était immunisée contre sa propre « barbarie ». De l'espace, une faune diverse et archaïque. Tous dépendants de l'ensemble, mais eux mêmes sans emprise directe sur le destin de cet ensemble. L’anarchie tenait lieu d'assurance vie, en quelque sorte. En opposition à la centralisation totalitaire pratiquée par l'Homme.

Dans le règne animal, les coups de folie des mâles dominants sont connus pour être parfois violents et déraisonnés. Mortels. Et souvent foncièrement asociaux. Mais sûrement qu'aucun d'entres eux ne peux se venter de pouvoir entraîner le destin de toute leur espèce, et de tout leur monde, sur quelques coups de sang... Donc plus qu'une logique contre-nature, c'est les proportions dans lesquelles se réalise l"Empire" qui président à cette catharsis. Un carrefour plutôt anguleux. Une véritable révolution, en fait. C'est quasi du quitte ou double. À l'insu du plein gré de la Nature. Une prise d'indépendance qui implique apparemment de danser quelques temps au bord du gouffre. C'est là de grands risques pour l'Ensemble, d'immenses blessures particulières, et surtout une insupportable malveillance idéologique quotidienne... Une folie pour laquelle l'indifférence des masses occidentales pèse douloureusement. Mais cette capacité de nuisance, aussi cruelle et désespérante soit elle, peut-être n'a d'égal que l'ahurissante teneur des Possibles encore enfouie dans la portée du Temps et de l'évolution. On retrouve souvent la notion de paradoxe assise à la table du progrès en la matière. Enfin bien sûr, quand toutefois il y a "survie". Il nous reste probablement à conquérir un champ de conscience qui équilibre nos avancées techniques, notre capacité de destruction et l'inérence de ces shémas comportementaux.

La notion de Centralisation est à la fois un prodigieux levier d'accélérateur pour l'humanité et en même temps un piège monstrueux. Aussi, je vous propose une nouvelle formule pour réfléchir plus sereinement à la tragédie en cours : « La théorie de la Centralisation » ! C'est moins accrocheur, c'est moins glorieux, mais c'est plus clair.

Allez, Courage ! 


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18 réactions à cet article    


  • howahkan Hotah 26 juillet 2016 09:47

    Salut bon « rappel ».....

    je me souviens très bien de l’apparition de cette formule, à cause de la critique de + en + « facile » de la version des attentats du 911, ou un miracle de la technologie jamais égalé depuis avait vu un avion replier ses ailes tel un oiseau pour renter dans un bâtiment militaire connu sans y être du tout invité, , sans abîmer ni la pelouse , ni le(s) lampadaires sur son chemin, ce qui signifierait peut être que afin de ne pas abîmer le matériel le grand oiseau de feu du les relever pour ce faire juste avant de les replier..

    tant de professionnalisme m’émeut...

    puis l’après midi de ce même jours je remarquais que les images du building militaire disparurent de l’écran, ce que je ne compris pas après analyse de ce fait..

    puis nous voici le 26 07 2016 avec ce « bon »article, de mon point de vue....qui n’aura l’heure de plaire à tout le monde....

    je cite : Une folie pour laquelle l’indifférence des masses occidentales pèse douloureusement. Mais cette capacité de nuisance, aussi cruelle et désespérante soit elle, peut-être n’a d’égal que l’ahurissante teneur des Possibles encore enfouie dans la portée du Temps et de l’évolution. On retrouve souvent la notion de paradoxe assise à la table du progrès en la matière. Enfin bien sûr, quand toutefois il y a « survie ». Il nous reste probablement à conquérir un champ de conscience qui équilibre nos avancées techniques, notre capacité de destruction et l’inhérence de ces schémas comportementaux.

    je suis d’accord que l’indifférence pèse, elle est feinte en fait, j’ai comme un petit talent à faire que lors de conversation banales pas mal de gens livrent assez bien le fond de leur pensée et bien sur sans surprise c’est la pseudo « peur » qui domine...

    mais le mot peur n’exprime rien du tout,pour faire court, peur = fuite,cachez ce sein que je ne saurais voir....attraction = répulsion..
    je ne crois pas à l’évolution mentale humaine, progrès ??? techniques oui bien sur, c’est d’ailleurs inévitable potentiellement, mais c’est un autre sujet

    hélas justement le champs de conscience dont parle l’auteur ,de ce que j’en sais par expérience n’est justement pas du tout à conquérir....jamais il ne le sera et c’est là un des nos problèmes fondamentaux que de croire cela, voila pourquoi rien que la triste et même journée des humains recommence encore et encore et encore....etc

    soyons clair , me dis je à moi même, ...pour donner un peu d’épaisseur à mon propos je viens d’inventer un intervenant neutre imaginaire à qui je fais dire ce que je veux mais pour que cela paraisse factuel mais aussi et surtout absolu, soyons clair donc..je sais comme d’autres le savent que nous avons perdus pas mal de nos capacités de départ, en fait d’évolution mentalement nous régressons alors ? dit mon ami imaginaire ..

    ce que j’ai vécu ou vit des fois dit : OUI !!!! cela me dit aussi que le mythe volé d’Adam et de Ève a à sa base une réalité des humains d’il y a un certains temps dit sous une forme onirique et qui est quasiment à prendre au pied de la lettre augmenté ou pas selon le cas, des expériences dans ce sens de chacun....le paradis terrestre fut le fait que nos cerveaux à une époque reculé ont fonctionné comme ils le devaient puis bingo un truc s’est passé, la pensée a pris le contrôle total du cerveau comme certains essayent de prendre le contrôle total de la planète..ce mouvement à son origine dans le bug en nous même...et crée le malheur personnel , la frustration de vivre , le non sens et les problèmes globaux aussi ben sur..

    en résumé, la pensée humaine est une partie de ce que nous sommes , nous sommes aussi autre chose ,autre chose pour laquelle plus nous n’y sommes pour rien...

    je le sais comme d’autres le savent...

    pour certaines raisons, la pensée qui est vitale pour la vie et survie physique dans de bonnes conditions, à pris le contrôle total du cerveau, elle n’est pas capable d’aborder l’intégralité du fait de vivre, elle ne peut aborder la mort donc l’inconnu pour faire simple..car son boulot est d’analyser ce qu’elle a mémorisé basé sur le désirs pour fonctionner...c’est une machine analytique a conclusion binaire oui/non qui fait des machines et qui est pour tous en « souffrance »....et donne un non sens absolu à nos non vies...

    cela doit être ainsi mais que faire avec cela ? là est la chose que nous ne savons plus..l’excellent Bouddha en a parlé , le remarquable krishnamurti aussi mais faut piocher là ou il faut car chez lui c’est moins évident mais cela y est, , d’autres aussi ...mais comme c’est un chemin personnel, personne ne peut rien pour un autre a ce niveau..autant nous pouvons en coopérant et partageant crée un monde de relative sécurité physique et pratique, autant de sécurité absolue il n’y a pas du tout...

    Voila pourquoi les pouvoirs nos ont balancé dans les pattes ces fausses religions...ils ont mis du global là ou le personnel prime et mis du personnel là ou le global prime c’est à dire dans la survie ensemble..

    notre acceptation ignorante fait le reste et aboutit à cette violence du maître..toute personne dénonçant cela est qualifiée de complotiste qui est donc une reconnaissance officielle de quelqu’un qui approche de la Vérité....

    merci donc de cet article, désolé de faire si bref mais je n’ avais pas le temps pour plus... smiley

    c’est cette pensée qui nous fait mal et fait mal aux autres.....

    autrefois des humains qui étaient intelligents savaient cela, alors il se passait un puis des moments dans la vie ou cette souffrance qui est un signal d’erreur et aussi un catalyseur faisait le « travail » pour lequel elle était faite...à condition d’apprendre par soi même, personne ne le pourra pour vous, pas de messie, de guru,de maître etc donc ,d’apprendre à la laisser être...

    ce que nous ne faisons pas, quel lien avec le sujet ??

    le fait de ne pas faire ce que je décris fait que la souffrance demeure ,s’amplifie sous diverses formes, nous coupe du sens et nous fait agir soi en mouton soi en berger...

    et si par hasard ce que je vois en plus est juste, cette pseudo souffrance qui serait un signal de L’Origine, de Mère Nature est le seul moyen de l’éveil de nos autres capacités à l’age ou je commence a vouloir que ça continue à jamais, à jamais, à jamais..le moment ou la pensée voit qu’elle va périr...

    la pensée ne peut gérer l’inconnu donc seulement le connu, et encore son connu propre seulement bien sur, , nous autres capacités sont l’inconnu...

    le mal que l’on se fait vient de nos cerveaux qui ne marchent plus bien....et du refus de notre souffrance mentale à tous qui crée la haine, le suicide, la guerre, la violence ultime....c’est une positon mentale de suicide lent ou rapide que nous avons...le luxe et les sourires en couleur de bidet de chiottes n’y changent rien du tout ..

    ceci nous fait commettre toute cette violence,cela commence avant tout avec soi même, car ne resterait il que un seul humain non éveillé à lui même sur terre, il serait encore et toujours en souffrance....donc malheureux donc soit mauvais soit résigné ...soit berger soit mouton..

    etc..


    • Larry Bird Astérix 27 juillet 2016 01:42

      @howahkan Hotah

      « hélas justement le champs de conscience dont parle l’auteur ,de ce que j’en sais par expérience n’est justement pas du tout à conquérir....jamais il ne le sera et c’est là un des nos problèmes fondamentaux que de croire cela, »


      Mon impression est que conquérir des états de conscience, c’est aussi ce à quoi s’évertue la Vie organique terrestre depuis des millions d’années, millimètre après millimètre, générations après générations, en corrélation avec les mutations physiologiques, en réaction aux contraintes du milieu environnant. La singularité humaine n’est pas la conscience mais l’ingénierie du langage. La portée de la conscience verbale. Et c’est elle qui est vérolée par la propagande, pas les principes de l’évolution eux mêmes, fusses t-ils parfois en dents de scie.

      Les crocodiles et les fourmis stagnent apparemment depuis un bon moment en terme d’évolution par exemple. Vu le nombre de sous espèces, on peut penser que la recette à fait ses preuves. Celle de l’humain semble être toujours en mouvement, objectivement. 


    • howahkan Hotah 27 juillet 2016 11:01

      @Astérix

      Salut, et merci de répondre

      je ne parlais pas d’impression mais d’après des expériences personnelles profondes renouvelées ,involontaires etc .mais si vous voulez conquérir et croyez que nous allons du pire vers le meilleur , je ne souhaite pas vous en dissuader, car ceci est votre choix ou pas, de chemin..

      demain ça ira donc ... ??? ou est passé aujourd’hui, le moment présent ??

      salutations..


    • Larry Bird Astérix 27 juillet 2016 19:02

       C’est plutôt rare qu’on me prête un excès d’optimisme. Si on s’en tient à une période temporelle d’un siècle, ou même au moment présent, je comprends que cela vous sembles pour le moins candide. Le présent est particulièrement désespérant, mais c’est bien là que nous vivons. Le futur à court terme est donc particulièrement préoccupant. Mais ce présent, comparé au néolithique, aux grottes de Lascaux, à nos ancêtres vivant dans les arbres et dans les océans du vieux monde, même si c’est extrêmement lent, on constate que nous sommes embarqués, du point de vue de la conscience, sur une sorte de mouvement ascendant.


      Peut être que l’humanité n’ira jamais plus loin. Peut être qu’elle disparaîtra sans jamais dépasser sa forme actuelle, physique et mentale. Et déjà celle ci n’est pas tout à fait homogène, chaque individu à sa petite pointe d’alchimie personnelle. Mais cela me semble être un pronostic que nous n’avons même pas les moyens de faire. L’effet même de nos pires dérives, sur quelques millions d’années, nous dépasse complètement. De plus jamais aucune extinction de masse jusqu’ici, aussi cataclysmique soit elle, n’a pu venir à bout des 100% du vivant organique terrestre. C’est même très souvent la difficulté, le challenge physiologique et mental du milieu, qui se retrouve facteur déterminant de l’évolution. Vu les changements qu’opère l’homme sur son propre environnement, les difficultés qu’il se crée lui même, c’est en fait plutôt comme mettre du charbon dans le four de la locomotive des mutations. C’est à double tranchant d’ailleurs. Mais en effet, si cette formidable capacité d’adaptation ne sert qu’à s’adapter à un « système », comme aujourd’hui, c’est une autre sorte de problème. D’ailleurs c’est peut être ça le plus ironique, cette faculté qu’on la plupart des gens à s’adapter à la société occidentale...


      En sciences physiques, une force F trouve quasiment à tous les coups, quelque part, une force égale et opposée. En philosophie, ou en naturalisme, on pourrait presque transposer cela à la notion de paradoxe qui est quasiment omniprésente à tous les niveaux, en filigrane.


      J’essaye de rester objectif, même s’il fait plutôt sombre, et j’ai parfois l’impression que parce que la conscience humaine est en partie pervertie, la tournure de l’histoire si affligeante, on jette un peu trop vite le bébé avec l’eau du bain. Avant d’être des citoyens de nos nations, avant d’être penseurs de notre propre condition, nous sommes les enfants de la Nature. Si on part de l’atome d’hydrogène dans une étoile, on en a quand même fait du chemin depuis...


      L’aire des mammifères est plus subtile que celle des reptiles géants. Je vous laisses apprécier la proéminence de la mâchoire chez ces derniers, et celle de la cervelle chez les poilus vivipares. Peut être que l’un de nos « proche » cousins se fera un jour aussi l’escalade du progrès technique, et s’aventurera sur ce périlleux chemin, accélérera aussi son évolution.


      Et l’enjeu dans tout ça ? J’en ai un à vous proposer, au sens théorique :


      L’héritage atomique du système solaire, particulièrement riche et élaboré sur la planète Terre, au point de s’incarner au travers de quelques millions d’espèces animales, mobiles et parfois pensantes, ne quittera jamais son propre périmètre, contrairement aux étoiles plus massives qui finissent en feu d’artifice. Le soleil lui, couve tranquillement ses quatres planètes telluriques, leur offre selon nos calculs quelques 6 milliards d’années de chaleur, de lumière et de guirlandes de radiations multicolores. Rétrospectivement, on peut constater sans trop faire de zèle, que les quelques 3 milliards d’années déjà écoulées ont accouchées d’au moins 1 espèce, 1 espèce animale sur quelques millions, qui présente le potentiel technique et intellectuel d’être en mesure un jour d’exporter l’héritage atomique et moléculaire du système solaire et de la planète Terre hors de ses frontières. Bien sûr tout cela, sans un état de conscience et de connaissance adapté, ne semble ni raisonnable, ni envisageable. Le défi de l’homme serait alors mécaniquement celui ci : incarner la conscience de la Nature elle même, en somme. Mais qu’on échoue laborieusement ou pas, et que j’extrapole un peu trop ou pas, le défi posé reste le même : Survivre à notre condition. Chose pour laquelle nos ancêtres directes, tous sans exception jusqu’ici, ont réussis avec succès, puisque nous sommes là pour en parler. Ça me semble super délicat de décréter soudain que les choses vont s’arrêter là...


      Les tortues pondent des centaines d’œufs, seule une petite poignée atteignent l’age adulte. Il n’empêche, aussi large soit les pertes, aussi lentes et inoffensives soient-elles, elles survivent ainsi depuis des dizaines de millions d’années.


    • howahkan Hotah 28 juillet 2016 08:57

      @Astérix

      salut, j’ai bien lu votre propos...

      je n’ai pas de propos « miens » à y ajouter

      salutations..


    • Allexandre 26 juillet 2016 11:13

      Excellent article qui dit tout.

      Les démocraties occidentales, ou prétendues telles sont plus dictatoriales que les pires dictatures que l’Homme ait engendrées. 
      La différence, c’est que les détenteurs du vrai pouvoir, c’est-à-dire l’argent et la création monétaire, ont compris qu’il ne fallait pas utiliser la méthode mussolino-hitléro-stalinienne. Plus elle est sournoise et insidieuse, plus la dictature prend racine.
      Il faut absolument lire le livre de Edward BERNAYS, Propaganda, publié en 1920 par le neveu de Freud qui, tirant les leçons et les recherches de tonton a compris que seule la manipulation mentale en système pseudo démocratique fonctionnait sur le long terme !! Il avait raison.

      • altaos 26 juillet 2016 13:43

        ces salauds qui nous servent de gouvernennent ne peuvent tenir en place qu ’en entretenant un climat de peur dans la population

        les attentats ne les viseront jamais
        les agents de la dgse savent manipuler les abrutis pour les faire ou passer à l’acte ensuite ils les éliminent systématiquement
        réfléchissez-y


        • Allexandre 26 juillet 2016 18:08

          @altaos
          C’est d’autant plus troublant que les attentats se multiplient et face à une contestation plus marquée des Français à l’égard du pouvoir, c’est aujourd’hui un prêtre catholique qui est égorgé dans une église. Acte d’autant plus horrible qu’il allie la symbolique au sacré. Nous y sommes. Jusqu’à présent, la religion proprement dite était hors course. Avec ce nouveau meurtre, ceux qui prédisaient et souhaitaient les « choc des civilisations » doivent se frotter les mains. Ils vont avoir leur « guerre de religion » comme au bon vieux temps. 

          Ces pratiques manipulatoires sont tout simplement écoeurantes et dramatiques. Des millions de morts innocents vont payer de leurs vies la volonté morbide des détenteurs d’un pouvoir hors de portée, dont nos dirigeants ne sont que la partie émergée de l’iceberg !

        • alanhorus alanhorus 26 juillet 2016 17:14

          Vous ne parlez pas des Protocoles des Sages de Sion  ?

          https://www.youtube.com/watch?v=Sos73P-AQuk

          ça frise l’amateurisme.


          • howahkan Hotah 26 juillet 2016 17:35

            @alanhorus

             smiley

            merci du lien...
            salutations...


          • Larry Bird Astérix 27 juillet 2016 01:54

            @alanhorus

            Merci pour le lien. En effet, beaucoup de choses ne sont pas mentionnées... Il faudrait tout un bouquin, plus un fastidieux travail de fond sur la documentation et les sources. Pour l’instant je m’en tiens à l’amateurisme, en effet. smiley


          • DTC (---.---.60.33) 26 juillet 2016 21:49

            Et tout le monde s’en fout, ou presque.

            Rien que sur Av, il suffit de voir les sujets qui suscitent le plus de réactions, pour se rendre compte à quoi s’intéresse la majorité des gens. L’ingénierie sociale est à son œuvre. Churchill avait eu ce bon mot : « Les hommes trébuchent parfois sur la vérité mais la plupart se redressent et passent vite leur chemin comme si de rien n’était. », ce qui résume assez bien la situation.


            • L'enfoiré L’enfoiré 27 juillet 2016 16:59

              Armand bonsoir,


                Le Science et Vie du mois en parle....
               Allez jeter un coup d’œil, cela explique beaucoup de choses. 

              • Larry Bird Astérix 27 juillet 2016 19:04

                @L’enfoiré

                Ce qui compte n’est pas de croire, ni de valider le bien-fondé d’un concept abstrait. La seule chose qui compte, c’est les faits. 


              • raymond 28 juillet 2016 18:57

                et pourquoi avoir changé de nom ? est ce le retour d’astérix d’avant ???


                • Larry Bird Armand Simon 29 juillet 2016 17:09

                  @raymond


                  Bonjour, non désolé pour la confusion, j’ai changé juste après avoir créer le compte, avant de poster l’article, mais Astérix est revenu tout seul sur les commentaires. 

                • Hervé Hum Hervé Hum 5 juin 2017 16:24

                  Salut,

                  le dernier article étant du second degré, il m’a donné envi de voir ce que cela donnait au 1er degré.

                  Pas mal !

                  juste une remarque les deux citations sont contradictoires !




                  « La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l’autodétermination nationale pratiquée dans les siècles passés. »

                  « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment.
                  Oui, ils sont très durs les américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. »

                  Et de fait, c’est celle de Mitterrand qui est pas valide et absurde.

                  En effet, si on considère comme Napoléon que c’est le pouvoir économique qui commande au pouvoir militaire (depuis le XVIIème siècle), alors, c’est qu’il n’y a plus de guerre entre les nations en tant que telles, parce qu’obéissant à des monarques, mais uniquement entre les différentes couches sociales.

                  La quadrature du cercle de cette élite supranationale, c’est qu’elle ne peut pas se passer du nationalisme comme moyen de manipulation et de domination des peuples. Autrement dit, la mondialisation ne peut concerner qu’elle même, mais en aucune manière le reste de la population car sinon, ce serait signer sa propre destruction.

                  Voilà pourquoi d’un coté, tout semble pousser à la mondialisation économique et de l’autre, tout pousse à son impossible réalité sociale. Cette dernière étant un interdit absolu pour cette élite, sauf à une condition, qu’il ne reste qu’elle !!!


                  • Hervé Hum Hervé Hum 5 juin 2017 20:03

                    au fait, vu l’objet de votre article, c’est pas de la « théorie de la centralisation » dont vous parlez, mais de la « théorie de la domination ».

                    La centralisation est une conséquence de toute vie communautaire, mais cette dernière n’implique pas forcément un rapport dominant/dominé.

                    Autrement dit, si on peut pas échapper au principe de centralisation, on peut très bien se passer d’un rapport dominant / dominé, mais sous certaines conditions strictes !

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