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Accueil du site > Actualités > Economie > Les GAFA et consorts : les dinosaures vont imploser !

Les GAFA et consorts : les dinosaures vont imploser !

Le monde économique, bourré des meilleures intentions des "Big brothers" opérant sur les réseaux Internet, génére des entreprises, quelques rares rentables et beaucoup d'autres promises à une rentabilité future et incertaine, valorisées par les marchés financiers à des montants astronomiques : c'est un monde de bulles géantes, de futures "super novae" appelées à exploser avant d'imploser en krachs et de donner naissance à de multitudes de jeunes pousses.

Il n'est pas besoin de prévoir et prédire l'impact d'astéroïdes financiers ou sociétaux pour annoncer la fin proche des dinosaures sévissant sur l'Internet. Les conséquences de ces impacts peuvent être catastrophiques et le seront si rien n'est fait.

Les récents et anciens sinistres dans l'informatique et les télécommunications

Le bon sens et la rationalité humaine sont souvent éclipsés, de temps à autre au cours de l'histoire du monde économico-financier, par des vagues spéculatives porteuses de surfeurs/profiteurs, gonflant exponentiellement en un raz-de-marée ou tsunami dévastateur des entreprises, des investisseurs, des épargnants, tout en balayant les fondements des activités économiques.

Dans les périodes de gros temps certaines entreprises, après avoir épongé de gros dégâts, se stabilisent sur un nouveau périmètre réduit. Par exemple :

- en informatique, IBM après avoir été pendant de longues années le leader incontesté des PC, a dû abandonner l'activité PC en la vendant à une entreprise chinoise. En conservant la grosse informatique de puissance et les logiciels industriels complexes, IBM survit correctement ;

- en téléphonie mobile, BackBerry entreprise canadienne à l'origine des mobiles transférant des fichiers et des photos, puis connectables sur internet, après avoir ouvert et dominé le marché mondial, s'est effacé (jusqu'à pratiquement disparaître de cette activité) devant la montée en puissance de Nokia, puis Apple et Samsung ;

- en téléphonie mobile, Nokia après avoir détrôné BlackBerry en devenant numéro mondial de 2006 à 2011, s'est à son tour effondré devant les assauts de ses concurrents plus innovants au point d'abandonner cette activité en 2014 ; Nokia maintient ses activités grâce aux systèmes de connections (serveurs, hébergeurs...) mais avec un chiffre d'affaire réduit à 1/3.

 

Les nouveaux mastodontes sur le champ des affrontements

Aujourd'hui en Occident (hors Asie) trois mastodontes établis ont été rejoints par les trois nouveaux champions ; les mastodontes d'hier, apparemment inamovibles, sont Intel, Microsoft et Apple. Les trois nouveaux sont Google, Facebook et Amazon : ils forment avec Apple l'acronyme GAFA (pour Google, Apple, Facebook, Amazon). Les trois nouveaux sont des sociétés de services pour mettre en relation l'individu ou client avec des produits d'information essentiellement numériques. Amazon ajoutant aux fournitures de livres numériques la fourniture/livraison de livres papier. Pour le moment Google et Facebook se développent dans la transmission et la gestion d'informations ou données numériques dans des réseaux d'intercommunication : ils se rémunèrent sur de la publicité "imposée" sur les pages de données informatiques échangées.

Microsoft est un développeur et vendeur de logiciels pour traiter les informations dans les ordinateurs de toute taille et pour générer des applications spécifiques ; Microsoft investit beaucoup en recherche et développement soit dans ses laboratoires, soit en achetant des concurrents innovateurs et des pépites d'avenir. Microsoft parait très solide du fait de certaines positions ultradominantes dans les PC et autres logiciels. De plus, comme tous les autres, Microsoft a une activité "cloud computing" très rentable. En 1999 la capitalisation boursière de Microsoft atteignait 620 Md$ (actualisables à 856 Md$ actuels) et aujourd'hui'hui cette capitalisation est redescendue à 450 Md$, dépassée par Google (490 Md$) et Apple (586 Md$). Microsoft reste cependant une valeur sure grâce à ses fidèles clients industriels utilisant la vaste gamme de logiciels Microsoft dans leurs produits et aussi grâce à sa force de recherche et développement en logiciels et ses applications nouvelles ; Microsoft tente actuellement le pari de fournir le logiciel système de smartphones (en liaison avec Nokia) (windows phone) et autres produits nomades. C'est nécessaire car la gamme Windows pour PC, archi dominante actuellement est en passe de subir l'attaque massive du système Androïd de Google. Microsoft est déjà obligé d'offrir des promotions pour placer son navigateur EDGE au détriment de CHROME de Google !

Intel est le grand développeur et fournisseur de microprocesseurs et de puces sans concurrence sérieuse en Amérique et Europe. La concurrence se développe en Asie (Chines et Corée du sud, Japon). Intel n'est pas une société de fournitures de services informatiques, pour le moment ! Intel est en quelque sorte le fournisseur du coeur et du cerveau (programmé sur les process fondamentaux) de la micro informatique nomade (smartphone, tablettes, micro portable) et de bureau (PC fixes...,).

Apple est le pionnier de la micro informatique, les fameux Mac (Intosh) micro ordinateurs fixes ou portables développés avec un logiciel de navigation (iOS) et de pilotage spécifique différent et concurrent de Windows de Microsoft disponible pour tous les autres fabricants de micro ordinateurs. Apple/Macintosh grâce à ses micro ordinateurs individuels fixes puis portables, (avec l'aide des fsous-traitants asiatiques) a réussi progressivement à détrôner le géant IBM. Apple a connu des hauts et des bas : aujourd'hui il est encore au plus haut en terme de rentabilité face à sa concurrence directe. Apple n'est plus au premier rang mondial en production/vente de smartphones : les iphones sont aujourd'hui nettement détrônés par les Galaxy de Samsung d'excellentes performances mais vendus moins chers. Au second trimestre 2016 la part mondiale de Samsung augmente (de 21,8 à 22,3% du marché) au détriment de Apple en régression (de 14,6 à 12,9%). Il est possible (et souhaitable ? ) que le nouvel iphone à sortir cet automne permettra d'enrayer la spirale descendante d'Apple !

Apple a connu une longue période d'affrontement avec IBM, et des doutes conduisant à l'éjection du fondateur Steve Jobs en 1985, pour des raisons de faible rentabilité et de croissance atone. Le retour de Steve Jobs en 1997 a été la base d'un grand renouveau et d'une montée en puissance vers le sommet mondial : lancements réussis de l'iMac (1998), de l'iPod ((2001), de l'iPhone (2007), de l'iPad (2010) . Le lancement de l'Applewatch en 2014, après un succès d'estime auprès des aficionados d'Apple, ne semble pas promis à un aussi brillant venir que pour ses prédécesseurs. Dans beaucoup de domaines la qualité et les performances des produits Samsung entament la suprématie d'Apple alors obligé de comprimer ses marges (auparavant fort confortables) et de recourir à la publicité. Apple piétine depuis la disparition de Steve Jobs, malgré les qualités de Tim Cook. Apple comme ses concurrents a une forte activité rentable dans le Cloud, et est à la recherche de produits nouveaux (véhicules autonomes, suivi médical connecté des personnes, connections de tous les objets de l'habitation, des loisirs et du transport...) pour assurer sa pérennité.

Facebook, comme ses petits frères Twitter, Linkedin, Skype, Snapchat,....., met en relation, sur les réseaux du net, un individu (ou un poste d'accès) avec un autre ou plusieurs autres individus pour la transmission et l'échange d'informations (textes, photos, vidéos, musiques). Facebook grâce à une multitude de serveurs non seulement assure la gestion et l'acheminement des différentes données, tel le service du téléphone d'autrefois, mais en plus il en assure le contrôle (certaines images et informations sont censurées) et il analyse les données échangées pour définir le profil des intervenants, dans le but principal de cibler les publicités (payantes pour les annonceurs) qu'il superpose aux messages transmis. Non content d'analyser les données et messages véhiculés par ses soins, Facebook propose à ses utilisateurs de stocker et héberger les données personnelles des utilisateurs, dans le fameux Cloud ! (toujours facturable). Facebook comme ses concurrents achète des entreprises innovantes et complémentaires telle que INSTAGRAM pour étoffer constamment ses offres. Facebook a une valorisation boursière excessive, spéculative (365 Md$) rapportée à son chiffre d'affaires (environ 20 Md$) et à ses maigres bénéfices (environ 5 Md$).

Google est le géant qui effraye avec 490 Md$ de capitalisation boursière, un CA de 66 Md$ et surtout des bénéfices de 14 Md$ ! C'est un monstre qui tourne bien, qui n'arrête pas de grossir en avalant des sociétés innovantes et en investissant énormément dans l'intelligence artificielle, le transhumanisme, l'assistance médicale personnalisée et les objets connectés dont la fameuse Google Car à pilotage autonome sans chauffeur. En dehors des investissements dans les matériels informatiques (serveurs, calculateurs, hébergeurs de site, stockage de données...) Google a beaucoup investi dans la numérisation des livres, revues, documents administratifs, judiciaires, financiers, économiques, scientifiques, médicaux, cartographiques... et dans la prise de photos panoramiques à l'intérieur des villes et villages de toutes les parties de la terre accessibles (hors zones spécifiquement interdites) (Google Maps et service GPS). Cet accaparement de données publiques (et parfois privées) dans des mémoires d'immenses capacités donne un avantage de super Big Brother à Google ! En outre Google a une position dominante dans les systèmes d'exploitation pour smartphone, tablettes tactiles, smartwatch avec plus de 80% de part de marché (tous les grands des smartphones chinois, européens, coréens, utilisent Androïd), Apple venant en second avec près de 12%, le reste pour Microsoft et BlackBerry. Androïd produit phare de Google utilise une base Linux, logiciel libre concurrent de Microsoft et de Apple. Maintenant Androïd a des versions dédiées pour la télévision et les micro-ordinateurs ! Il propose même une version spécifique aux voitures sans conducteurs pour la vendre aux constructeurs automobiles. Les revenus de Google sont principalement liés à la publicité payante "imposée" sur les pages de consultations, pages fournies soit par des sites tiers, soit directement par Google (Google Maps...). Les autres revenus sont les nombreuses licences d'utilisation de son système Androïd et les fournitures du cloud. Les tentatives de diversification résident dans les livraisons rapides par drones (essais limités dans une zone restreinte aux USA) et des essais de mise en conditions d'exploitation pour ses Google Car. Les tests en grandeur nature dans le médical et la santé ne font pas l'objet de publicité. Google investit également dans des câbles à fibres optiques terrestres et sous-marins), les liaisons filaires sont beaucoup plus fiables que les liaisons hertziennes. Google investit aussi dans la connection des objets de la vie courante.

Amazon après une phase de fournitures de services informatiques payant, principalement des livres numériques, s'enrichit de prestations plus matérielles telles la fourniture de livres "papier" (stockage, emballage et expédition), les tablettes de lecture Kindle, des DVD, jeux vidéos, MP3, appareils photos numériques..... Amazon a dû investir énormément dans les locaux de stockage et dans la manutention. Le coût des stocks étant le plus souvent à la charge des éditeurs et des fournisseurs. Sa rentabilité actuelle n'est assurée que par les revenus du cloud. Après amortissement des investissements le résultat net est faible devant la capitalisation boursière (au cours actuel environ 360 Md$) ; en 2014 bénéfice net négatif ; en 2015 résultat net de 596 M$ dû au cloud pour un CA de 107 Md$ ; mais la progression prévue en CA et bénéfice net pour 2016 et suivantes est importante : optimiste de rigueur pour les marchés financiers ou prévision raisonnable et soutenable ? Amazon souhaite muscler son activité livraison rapide avec les essais de drones en Angleterre et la commande, en leasing, d'avions cargos. Jeff Bezos son président fondateur part à la conquête de voyages touristiques dans l'espace, avec sa fusée Blue Origin qui se pose sur terre après son voyage (plusieurs tests concluants) : il est en concurrence avec d'autres milliardaires comme Elon Musk (Tessla, SaceX..) ou Richard Branson ( Virgin Galactic).

 

Influence du CLOUD nouveau pavé médiatique !

Depuis l'apparition sur les écrans cathodiques (TV et autres) de publicités invitant à déposer et stocker les données personnelles (photos, vidéos, textes, musiques, documents) selon les offres des nombreux opérateurs du net, dans des unités extérieures de stockage sures et protégées, accessibles à tout instant par les réseaux filaires ou d'ondes hertziennes, des "lanceurs d'alerte" sur les dérives des réseaux et des médias, mettent en garde sur l'accès potentiel aux données personnelles par les opérateurs, par les services d'espionnage (dits de sécurité, tel NSA), par les hackers, les pirates informatiques, les escrocs et maîtres-chanteur. Cette mise en garde est fondée, d'autant plus que les dérives dénoncées existent depuis des années ; le CLOUD actuel, n'est qu'une expression commerciale du cloud computing base de toutes les opérations confiées à un prestataire extérieur à l'entreprise ou au particulier. Toutes les BOX, boites mail, sites Web, blogs etc... des particuliers et entreprises, font déjà partie du cloud computing extérieur aux micro ordinateurs, aux tablettes et portables du net et du téléphone. Tout ce qui entre ou sort de l'équipement d'un client par fil ou onde hertzienne passe dans des serveurs constituants les entrées/sorties du cloud computing. Et sans s'en rendre compte les utilisateurs laissent les grands exploiteurs des réseaux (Google, Facebook, Yahoo...) et les petits du mail (Sfr, Bouygues, Free, Orange...) analyser les documents et diverses informations pour extraire des profils de l'utilisateur vendus aux annonceurs publicitaires pour mieux cibler leurs annonces et offres. En outre, des gouvernements comme celui des USA obligent les scrutateurs des contenus véhiculés par les réseaux à transmettre aux services spéciaux toute information susceptible de nuire au gouvernement ou à la nation. Le gouvernement des USA a le pouvoir d'obliger toute entreprise américaine ou toute entreprise étrangère opérant sur son sol, à collaborer avec ses services spéciaux ; et ceci s'étend naturellement aux filiales américaines opérant à l'étranger. L'extension du Cloud de stockage aux particuliers, du fait de sa promotion, révèle au grand public la fonction BIG BROTHER de localisation, de contrôle et surveillance régnant en permanence sur le net. Adieu la confidentialité !

Cette révélation, par médias interposés, vient s'ajouter aux dérives de chantage, de harcèlement opérés par des particuliers et/ou des pirates escrocs. L'espionnage officiel, l'espionnage commercial et les escrocs de toutes sortes vont-ils continuer à sévir et se développer sur les réseaux ? Le piratage de la carte bancaire, des micro ordinateurs, des boites mails, des fichiers, des smartphones va aussi s'étendre à la connection des objets (voiture, logement, déplacements, état de santé...) et permettre aux escrocs un accès facile à tous les objets connectés dont l'accès à la voiture et au logement.

Fournisseurs locaux d'accès au net et d'hébergement de sites Web

Les grands américains soumis aux directives de la NSA ne sont pas les seuls sur le marché. Les "petits fournisseurs" locaux résidant hors des USA garantissent une meilleure confidentialité. Par exemple le Français OHV, inconnu du grand public, est le premier hébergeur de sites Web en Europe et le troisième mondial avec d'énormes capacités en forte progression : plus de 250 000 serveurs dédiés ou partagés (investissements en cours pour dépasser le million) répartis dans 17 Data Centers dont 15 en France pour des dizaines de millions de sites hébergés. OVH a une gestion de plus de 3,6 millions de noms de domaines, avec ces domaines hébergés ou non. OVH installe aussi des lignes ADSL, VDSL et fibres optiques ; ses prestations s'étendent à la téléphonie sur IP (micro ordinateurs fixes et portables) avec Fax et SMS, et aux mails. OVH est devenu récemment une "Licorne" à savoir une entreprise dont la valeur potentielle est supérieure à un milliard de dollars. Si OVH peut héberger de très gros clients et "traiter et analyser" leurs énormes masse de données dans des opérations de cloud computing, OVH n'analyse pas les données transitant dans ses serveurs afin de fournir des profils aux publicitaires, contre rémunération !

Pour améliorer la confidentialité des échanges informatiques, les entreprises développent en leur sein des réseaux privés et confidentiels, accessibles à l'intérieur de l'entreprise et sans liaisons avec le net : c'est l'Intranet. Lorsque l'entreprisedes attentats, travaille de concert avec des fournisseurs co-traitants ou sous-traitants, avec des échanges de données sur la conception des produits et sur leur fabrication, des réseaux spécifiques sécurisés sont mis en place par des concepteurs/coordinateurs de système tel que Dassault System, concepteur du célèbre système de logiciels de CAO et de FAO, à savoir le système CATHIA, avec lequel, par exemple, Boeing a conçu (dès 1990) et fabriqué son gros porteur B-777 (avec un grand réseau de sous-traitants de par le monde) sans le moindre document papier ! Ces réseaux sont cryptés.

Réseaux cryptés et darknet

Certains fournisseurs du net, tel Telegramme, propose des réseaux cryptés pour les transmissions des diverses données (téléphone, SMS, mails....). Ces entreprises sont officiellement déclarées. Les autorités judiciaires font pression pour que dans le cas d'enquêtes judiciaires, elles puissent avoir accès aux données échangées ! les "droits-de-l'homme" et les libertés démocratiques de confidentialité personnelle s'y opposent : la question n'est pas tranchée !

Par contre, avec le réseau Darknet où les adresses IP disparaissent et où tout est crypté dans le cadre de liaisons directes bien spécifiques, c'est le grand flou juridique avec un ou des bribes de réseau bien adapté aux services spéciaux, aux maffias politiques, financières et criminelles, ainsi qu'à tout groupuscule terroriste (sans oublier les grands du terrorisme mondial).

 

AUTRES GRAVES MENACES PESANT SUR LE GAFA et autres MONSTRES

Aux affrontements concurrentiels classiques entre les grands du net et aux attaques malfaisantes des hackers, vient s'adjoindre d'autres menaces d'origines humaines ou extra-humaines.

Pour l'extra-humain les risques principaux viennent des rayons cosmiques lors des bouffées émises par des catastrophes stellaires dans les galaxies, des flots de particules solaires (protons, particules alpha et béta) émises lors des grosses tempêtes solaires. La protection des satellites de télécommunications ne peut plus être assurée et les risques de détérioration partielle ou définitive sont énormes. ces rayonnements parasites de forte intensité peuvent aussi intervenir sur tous les réseaux électriques de puissance et/ou de télécommunications, en provoquant des coupures, des arrêts et des destructions. A plus long terme la réduction du champ magnétique terrestre, voir sa disparition serait un facteur multiplicateur pour les effets des rayonnements extra-terrestres non seulement sur la tripaille matérielle mais encore sur la vie biologique des humains, de la faune et de la flore.

Pour les actions d'origine humaine, en dehors des attentats, des hackers et pirates de toute sorte, l'utilisation des réseaux informatiques perdra de son importance par le manque de respect et de confidentialité dans les échanges, par le manque de fiabilité des informations présentées sur des sites de documentation, sur les mensonges systémiques des sites de propagande religieuse, politique et financière, et enfin et surtout sur le ras-le-bol de la surcharge intempestive des publicités. Déjà des petits logiciels de blocage des messages publicitaires sont proposés discrètement : les majors les combattent et veulent les faire interdire comme entraves à leurs droits monopolistiques, la libre concurrence n'est invocable que par les gros lorsqu'ils croquent ou écrasent les petits ! De plus, les réseaux, les millions de serveurs et les clouds ont besoin en permanence d'énergie pour fonctionner. Les niveaux atteints sont tels que des accumulateurs ou des groupes électrogènes ne peuvent plus palier une rupture du réseau électrique d'alimentation : la conservation des données ne peut être garantie en cas de panne générale ou d'attentat matériel ciblé. Les entreprises et les particuliers devraient donc s'équiper de mémoire de stockage (clés USB, disques durs) conservant les informations en absence d'alimentation en courant électrique. Seules les informations vitales doivent être stockées dans ces conditions.

 

CONCLUSIONS PRÉDICTIVES

Ces conclusions sont en partie des prévisions.

Les entreprises sont des êtres vivants : elles naissent, se développent, affirment leur puissance, se fatiguent et s'émoussent, puis soit meurent soit se régénèrent après une pathologie potentiellement mortelle. Des exemples ont été exposés (BlackBerry, Nokia, IBM,...). Les mastodontes actuels, surévalués sur les marchés financiers, sont plus ou moins fragiles et exposés. Ceux qui ont accumulé des bénéfices sont les moins fragiles car ils peuvent utiliser de grosses réserves pour investir dans des sociétés en phase ascendante (ou les racheter). Parmi ceux-ci citons Microsoft, Apple et Google, qui restent néanmoins des colosses fortement attaqués.

Microsoft est sur la défensive devant les attaques de Google. Il tente de se diversifier dans l'intelligence artificielle exigeant des logiciels très performants et complexes.

Apple n'est plus qu'un honorable second derrière le nouveau dominant Samsung. Sans ses grandes réserves financières et son fanclub inconditionnel, il se dirigerait vers la voie IBM en se recentrant sur sa gamme de Mac professionnels, avec ses logiciels performants.

Facebook malgré des bénéfices honorables est attaqué par des pépites dynamiques et à la mode, capables de bien copier les fondamentaux de Facebook tout en y apportant des innovations. Un grand nombre de ces pépites ont été rachetées par Facebook tel Instagram mais toutes ne le seront pas.

Google est le mastodonte en pleine forme financière : après avoir croqué bon nombre de pépites il s'attaque à Microsoft et se diversifie à tout va pour éviter de s'assoupir. Google dont les bénéfices sont surtout assurés par les publicités "parasitant" à son profit tous les sites de données qu'il contrôle, s'inquiète de la prolifération des publicités parasites trop nombreuses directement contrôlées par les sites de données qu'il diffuse. La saturation énerve les consultants sur le web ; ils se détournent vers d'autres fournisseurs du web. Les diversifications dans le médical (suivi des données relatives à la santé de chaque individu, avec implication de centres médicaux près à intervenir par les réseaux ou en se déplaçant physiquement), sont concurrencés par des jeunes poussent (informaticiens) et par les réseaux de cliniques et établissements de santé qui ne veulent pas se faire déposséder d'un marché de santé des plus lucratifs. Quant à la voiture autonome, automatique, sans pilote, chaque grand constructeur automobile a en tests secrets des véhicules de demain sans chauffeur, et certains seront mis en service expérimental dans des zones restreintes, dans une première phase.

Amazon, trop fortement valorisée, est sur la corde raide en absence de bénéfices dans son coeur de métier ; sa résistance est assise sur l'importance de ses investissements matériels en stockage et distribution de produits.

 

Pour les investisseurs/boursicoteurs/spéculateurs les risques de pertes en capital investi est important : mais c'est la règle du jeu.

Par contre, pour les utilisateurs des réseaux et des fournisseurs d'accès et de données et autres hébergeurs, les risques de perte de confidentialité dans les échanges personnels (effet Big Brother) et surtout les risques de piratage délictueux, de harcèlement, de chantage, deviennent si importants que des solutions alternatives hors des mastodontes s'impose. L'économie des réseaux en sera fortement perturbée !

Dans un monde où il devient impossible de séparer facilement le vrai du faux, où l'hypocrisie commerciale et politique est de mise et où la "valeur dominante" est le profit sous toutes ses formes, où les vraies valeurs humaines disparaissent, beaucoup d'humains ne voient plus le sens de la vie, avec l'impression que l'humanité ou la société va dans un mur ! On patauge dans une boue de fausses valeurs insignifiantes, dans un béton fluide qui va se figer en un mur.

LA SOCIÉTÉ NE VA PAS DANS UN MUR : LA SOCIÉTÉ EST LE MUR !!


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8 réactions à cet article    


  • hunter hunter 2 septembre 2016 15:18

    A l’auteur

    Avant le Mac d’Apple, vous aviez l’Apple II, puis le IIe et le IIc !

    Android fonctionne bien sur un noyau linux, avec une interface de merde, shootée à l’espionnite !

    Vous avez oublié de mentionner l’escroc Gates Bill, qui a commencé sa carrière en volant des disquettes à la fin des 70s, ( c’était direct dans les labos Bell je crois), qu’il a « remanié » en s’inspirant de CP/M, pour faire DOS !
    Ses premières moutures de Windows, étaient des copies ratées du premier MacOS, un peu comme le tuploev russe qui s’est crashé et qui imitait le concorde !

    Sinon, papier intérressant.

    Adishatz

    H/


    • hugo BOTOPO 2 septembre 2016 16:15

      @hunter
      Certes Bill GATES n’a pas la réputation d’un créateur informaticien de génie, mais d’un développeur d’affaires qui a su accaparer les bons informaticiens-développeurs en embauchant-débauchant des spécialistes extérieurs, en rachetant des entreprises ou en écrasant les récalcitrantes... Il n’est pas le seul !

      Cet article ne porte pas de jugements (de valeur et/ou moraux) sur les créateurs et leurs modes opératoires pour devenir rapidement des milliardaires ! Non plus sur les qualités des produits/systèmes disponibles.


    • goc goc 2 septembre 2016 19:41

      @ l’auteur
      d’habitude j’approuve les articles publiés ici (à part notre neuneu nationale ravava), mais là je suis quand même obligé de critiquer cet article
      d’abord parce qu’en matière d’informatique, on a facilement un métro de retard, mais là l’auteur en a plusieurs, que dis-je, on frôle la ligne complète

      Par exemple vous parlez d’Intel, comme ayant une espèce de monopole, alors qu’il vient de signer un contrat pour fabriquer des proc à architecture « ARM », c’est à dire ceux équipant la plus part des smartphones et donc l’ennemi congénitale d’Intel.

      Ensuite parce que cela reste quand même assez superficiel et consensuel.
      Des boites comme google sont complétement artificiels car ne reposant que sur du service, donc du vent.

      Et que dire d’Amazone qui ne doit son succès qu’aux couts de transport trop bas, alors quand l’effondrement des compagnies de transport sera connu (c’est en cours), amazone disparaitra aussi vite.

      et que dire de face(de) bouc, A force de vouloir tout contrôler, y compris la vie privée des gens, cette boite risque un jour d’exploser.

      Enfin, que dire du « Cloud » ?. Pour ma part, en tant que chef d’entreprise, je vire le directeur de l’informatique qui oserait stocker tout le savoir faire et la compta de ma boite dans un cloud.

      Et j’attends avec impatience le premier gros raté du cloud (genre grosse boite qui dépose le bilan a cause du cloud, ou qui apprend qu’elle a perdu plein de marchés à cause de l’espionnage de boites concurrentes grâce à la NSA, sur ses archives)), avec panique générale à tous les étages.


      • zygzornifle zygzornifle 3 septembre 2016 13:51

        s’ils implosent des milliers attendent bien tranquillement leur place pour la succession ....


        • izarn izarn 3 septembre 2016 21:27

          @zygzornifle
          Donc, conclusion : On en a rien à foutre...
          Concluez cher ami !


        • JMichel (---.---.129.166) 3 septembre 2016 14:54

          C’est un peu le Gloubi-boulga cet article avec une méconnaissance et des préjugés sur le monde informatique, l’internet, le web, le réseau.


          • Lecorbubu (---.---.155.100) 3 septembre 2016 16:35

            Déçu par ce papier à l’intitulé plus ambitieux que son contenu. La présentation de chacune des entreprises est simplifiée voir basique. Comme l’indique JMichel il démontre une méconnaissance du sujet qui est traité, l’analyse y est grossière et l’ensemble n’a à peu près ni queue ni tête. 


            • izarn izarn 3 septembre 2016 20:16

              Google c’est aussi Android et les smartphones, japs, coréens ou chinois....
              Pour le reste, en effet, la pente est savonneuse...
              Surtout que Micosoft accumule les erreurs (Windows10)
              Apple c’est le luxe pour bobo, ou pour ceux qui se la font....Rolex, Rayban, LVMH, Dior, Bling blong...
              Résumé : La Chine avance...Marque des points, et bouffe tout...
              iPhone fabriqué 100% en Chine : smiley
              La Chine, c’est aussi un peu Poutine, pour faire un peu de politique... :->

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