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Accueil du site > Tribune Libre > Dette française :+ 2045 % bombe à retardement boursière ?

Dette française :+ 2045 % bombe à retardement boursière ?

Par Nizar Fassi et Aymen Fassi, économistes bancaires sur rachatducredit.com

97,5 % du PIB est la mesure de la dette publique française à la date du 12 août 2016 comptabilisée par l’Insee et l’Agence France Trésor (AFT).

En sonnant et trébuchant, cela fait la coquette somme de 2.145 milliards d’euros que le contribuable, par l’intermédiaire de l’État, devra rembourser à des créanciers – c’est-à-dire aux détenteurs de la dette -.

Chaque habitant Français devra rembourser, en moyenne, 34.150 euros pour éponger la dette publique.

Par foyer fiscal, cette facture représente la bagatelle de 68.300 euros.

Rien qu’entre le dernier trimestre de 2015 et le premier trimestre 2016, la dette publique a augmenté de près de 40,7 milliards d’euros selon les données publiées par l’Insee.

Les facteurs principaux d’augmentation de la dette se concentrent autour des dépenses sociales (Sécurité sociale) et des dépenses publiques (nombre de fonctionnaires et budget de fonctionnement de l’État).

Il est évident que les générations actuelles et futures paient et paieront au prix fort le train de vie confortable des générations passées.

La dette française dépasse des records depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

En 1981, la dette publique dépassa pour la première fois la barre symbolique des 100 milliards d’euros, soit une augmentation vertigineuse de 2045 % sur la période 1981-2016.

Graphie dette nette

Les contradictions des économistes alimentent les polémiques

La pensée économique dominante reste celle qui considère que la dette est une lourde charge sans effet réel sur la croissance économique sur le long terme, voire représente un danger et une illusion de richesse.

Certains économistes pensent – au contraire – que la dette publique est un atout pour la France comme le suggère M. Bruno Tinel, maître de conférences en économie à l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne dans son livre « Sortir du catastrophisme » paru le 28 avril 2016.

Dans son ouvrage, il met en lumière la merveille des dépenses publiques pour l’amélioration des conditions économiques (dépenses en infrastructures urbaines etc.) en focalisant sur l’économie de la demande, plutôt que sur l’économie de l’offre.

Le directeur de recherche émérite, Robert Joumard, de l’Institut français des sciences et technologies (Ifsttar) à Grenoble, membre du Collectif pour un audit de la dette publique, a publié en 2014 le livre « Une dette publique construite, voire illégitime ? » dans lequel il considère que la dette publique est principalement déliée des dépenses des administrations publiques.

« L’analyse des recettes et des dépenses des administrations publiques montre que la dette n’est en rien due à des dépenses trop élevées, inconsidérées, mais essentiellement à la chute des recettes de l’État, de près de cinq points de PIB en 35 ans. » écrit le directeur de recherche.

Cette école de pensée économique ne convainc pas – et même pas du tout – les investisseurs et les marchés qui restent circonspects et très concrets en observant l’envolée des montants des dettes publiques sur les graphes, une croissance qui ne décolle pas, des déficits publics abyssaux, des dépenses sociales et publiques en hausse constante et en se disant qu’il faudra bien rembourser les excès de dépenses, un jour ou l’autre.

Pourtant, aucune autorité publique n’a osé réellement réduire le train de vie de l’État, par peur de la fronde des principaux bénéficiaires des dépenses publiques et aussi par la peur du résultat social d’une telle stratégie à court terme malgré tous les discours alarmistes sur la dette publique.

Le 13 juillet 2016, le think tank France Stratégie, organisme rattaché à la primature à Matignon, a alerté prestement les pouvoirs publics et les investisseurs quant à la nécessité de réduire fortement la voilure des dépenses et de la dette publique française via une note alarmiste.

Le macroéconomiste au Trésor, Arthur Sode, l’auteur du papier, propose d’arrimer la stratégie économique de la France à un pilotage contra-cyclique en cas de ralentissement de l’économie – autrement dit de contrer les effets de la baisse économique par l’utilisation de la dépense publique…-.

Sur ce même papier, il presse les pouvoirs publics à prendre la mesure de l’importance à reprendre le contrôle de la trajectoire budgétaire et de la dette.

Depuis 40 ans, le sujet de la dette française est récurrent et polémique : la financiarisation de l’économie a engendré un rapport plus étroit, plus intense et un va-et-vient puissant entre les marchés financiers et les politiques budgétaires nationales.

Difficile de passer à côté des débats intenses – parfois violents, politisés et contradictoires – sur cet indicateur macroéconomique qui nous concerne tous.

Les acrobaties argumentaires et idéologiques s’effacent souvent face à la réalité macroéconomique et microéconomique : les faits et les chiffres finissent par l’emporter.

Une dette doit se rembourser, d’une manière ou d’une autre

La proximité des échéances électorales en France, en Allemagne, en Italie et aux États-Unis d’Amérique, en novembre 2016 pour les USA et courant 2017 pour ces 3 pays européens, vont relancer les discussions sur l’endettement et le surendettement public animant, un peu plus, à la hausse ou à la baisse, les courbes boursières de nos indices préférés.

Les investisseurs avertis – qui suivent les informations pour éviter de se prendre une tuile boursière – n’ont pas pu passer à côté des arguments des uns et des autres sur l’explosion annoncée de la bulle des dettes publiques françaises mais aussi américaines, italiennes, grecques – la dette grecque a laissé des traces mémorables et indélébiles sur les cours boursiers -.

Les exemples grecques et argentins – attaqués violemment sur les taux des titres obligataires cotés respectivement sur les périodes 2010-2015 et 1998-2015 – ont enseigné et confirmé qu’un État était désormais plus négligeable face à un marché financier internationalisé incluant lui-même tous les États, fortement intégré et fonctionnant en temps réel.

Lorsque les taux d’intérêt des obligations d’État s’envolent, rien ne peut arrêter le marché et l’anxiété des agents économiques selon l’apprentissage tiré des expériences grecques et argentines – encore fraîches dans nos mémoires -.

On se souvient de la panique médiatisée des investisseurs lorsque circulaient des rumeurs et des éventualités d’une contagion généralisée sur les autres classes d’actifs et les autres zones géographiques.

Il est utile de rappeler que la dette publique correspond à la série totale des engagements financiers d’un État envers des créanciers.

Elle est principalement contractée sous la forme d’emprunts d’État auprès d’investisseurs, dont la grande majorité sont des institutionnels achetant des titres de dettes – les célèbres obligations d’État ou titres obligataires – cotés sur les marchés financiers, en échange libre.

L’Agence France Trésor a publié le 30 juin 2016 un rapport complet qui souligne que 61,3 % des porteurs de la dette publique française sont des non-résidents, 18,4 % des compagnies d’assurance, 9,2 % des banques, 1,6 % des Organismes de placements collectifs en valeurs mobilières (OPCVM).

L’étude estime que 25 % de la dette détenue par les non-résidents sont entre les mains des banques centrales hors BCE (Banque centrale européenne) .

La dette publique colossale est donc détenue essentiellement par les marchés.

En cas de défaut de paiement de la dette publique par l’État – le débiteur -, l’effet de contagion sera immédiat et catastrophique sur le marché puisque les créanciers, formant une bonne partie du marché, seraient ruinés.

Une réaction en chaîne de krach boursier s’activerait alors dans un scénario cauchemardesque pour les investisseurs.

Pour l’instant, les investisseurs ne croient que ce qu’ils voient : les prédictions et les prévisions des économistes alarmistes – qui ne sont pas nouvelles – restent cantonnées dans la cadre des théories et des simulations abstraites.

Le risque systémique existe bel et bien au regard de la diversité des détenteurs de la dette publique française, des trajectoires budgétaires prises et de la vitesse de circulation des capitaux.

Vítor Constâncio, économiste portugais, Vice-président de la Banque centrale européenne, avait publié une note fournie en avril 2012 – en plein marasme de la dette grecque et en pleine panique au sein du siège social de la BCE – intitulée Contagion et crise de la dette européenne.

Il fait une revue complète des phénomènes de contagion de 2007 jusqu’à 2012, mettant en relief et analysant la crise des subprimes – à partir de la faillite de Lehman Brothers -, les problèmes des dettes publiques en zone euro et leur impact sur les marchés financiers et l’économie réelle.

La complexité des structures économiques et financières et la multiplicité des agents économiques aux intérêts parfois divergents, rendent imprévisibles, à court terme et avec précision, l’émergence d’une crise de la dette en France comme ailleurs.

La solution optimale pour se prémunir des effets potentiels d’une recrudescence de risques élevés réside dans la diversification de son portefeuille.

Une réduction de la voilure et de l’exposition à telle ou telle classe d’actif, à telle ou telle zone géographique, semble raisonnable lorsque des faisceaux d’indices concrets et persistants se cumulent sur une longue période puis se cristallisent autour d’un problème financier ou économique identifié à moins de jouer la carte de la spéculation destinée alors aux investisseurs les plus solides.


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65 réactions à cet article    


  • howahkan Hotah 13 août 2016 08:50

    Ceci est un problème pour ceux qui pensent que l’argent existe...or il n’existe que dans nos cerveaux plus très frais mais pas en vrai...le fait d’y croire lui donne une substance tel un égrégore comme le billet de monopoly..néanmoins l’argent n’a jamais rien fabriqué et ne le fera jamais, tout ce qu’il est est le fruit inévitable de collaboration, dans ce monde inepte qui est le notre la collaboration est inévitable sans cela nous mourrions tous , nous croyons aussi aux faux mythes de la compétition et du meilleur qui font si vrais que en ce moment comme en deux guerres mondiales les millions de morts étaient juste le meilleur donc bien....

    c’est dément bien sur..

     c’est comme de dire au pouvoir : allez y vous pouvez nous niquer., nous tuer même si vous voulez ..plus con c’est impossible

    il est un moyen + subtil que la violence pour voler encore avec plus d’ efficacité , car maintenant ils en sont à voler le futur vrai travail....
    çà et les religions organisés par les pouvoir quel qu’ils soient sont les deux + grosses illusions perverses et démentes jamais crées globalement...

    la laïcité n’étant qu’une autre forme de religion bien sur...

    le religieux n’a pas besoin de structure, de messie, de guru , etc mais bien sur il existe car il y a bien une Origine absolue au delà du temps...qui est devenu notre seule condition...car nous avons perdu contact avec ce que nous étions....

    etc...

    salutations...comme d ’ habitude...


    • binnemaya 13 août 2016 09:02

      vive la banqueroute qui permettra de nationaliser les banques voleuses qui esclavagisent les peuples a leur vrai valeur cad zéro.
      De 1945 à 1965 on a reconstruit le pays qui était détruit en le modernisant en construisant une école par jour les CHU les autoroutes etc SANS endetter l’état car il créait sa monnaie SANS intérêts et SUBVENTIONNNAIT les projets d’intérêt général grâce a la cotisation (salariale+patronale)
      Vous avez raison de dire que ce ne sont pas les dépenses qui sont trop fortes mais les recettes normal l’état (les politiques) se sont prostitués complètement aux Banksters et vont aller jusqu’au bout comme en Grèce et tout détruire (sécu,retraites,fonction publique,éducation police+armée etc).
      Ce n’est pas une situation (mondialisation,guerres ext etc) qui les y obligent mais des décisions politique criminelles.
      Seul un sursaut citoyen pourrait inverser ce chemin autodestructeur tout en sachant que l’empire US (en faillite aussi) serait prêt a nous(ses soit disants amis) bombarder pour cela.
      L’industrie mondiale est morte, les financiers drogués au rendement a 15% nous poussent vers la guerre seule industrie encore Bankable qui leur permet de garder le pouvoir absolu que nos politiques leurs ont donnés.


      • Marc Chinal Marc Chinal 15 août 2016 16:16

        @binnemaya
        Heureusement, la suite, c’est un monde post-monétaire.
        Donc inutile de s’énerver, d’avoir peur, de prendre les armes.


      • Ecométa Ecométa 17 août 2016 11:00

        @Marc Chinal

        On ne peut pas se passer de la monnaie, par contre on peut parfaitement se passer de sa financiarisation : redonnons à la monnaie son rôle d’échange pratique et taxons de façon conséquente, cela donnera des recettes publiques, tout usage exclusivement financiariste !

        La monnaie, dans son simple rôle d’échange, n’est pas un problème mais une superbe invention. Le problème c’est l’usage financier, même financiariste, qui en est fait actuellement dans ce monde voué et dédié au capitalisme financier !

        De la « valeur d’usage » de Xénophon« 4 ème et 5 éme siècle avant J.C. La monnaie n’a pas la même valeur d’usage pour un financier que pour un agent économique lambda ; pourtant la seule et bonne valeur d’usage de la monnaie est c’est celle pratiquer par l’agent économique lambda de simple échange !

        Suivons aussi le conseil donné par Keynes à Bretton Woods en 1944, d’une monnaie d’échange internationale unique (le bancor) qui ne soit pas une monnaie nationale... ce qui fausse tout le jeu économique des échanges internationaux et favorise la spéculation monétaire.

        Se passer de monnaie est un rêve totalement utopique : en faire un »bon usage", celui de simple échange, est totalement réaliste !  


      • Marc Chinal Marc Chinal 17 août 2016 16:00

        @Ecométa
        Hélas vous êtes dans le mythe grec décrit dans la « chrématistique ».
        .

        La monnaie est un outil, elle n’a aucune morale et n’en aura jamais. Ce n’est pas un humain mais un outil.
        Un outil d’échange ET d’exclusion. Obligatoirement. Partant de là, tout est bon pour utiliser cette valeur dans tous les sens : spéculer, mettre des intérêts, le chômage, la pollution, etc.

        Reportez vous à cette page qui reprend « les légendes » liées à l’outil monnaie :
        http://www.voter-a-m.fr/index_2.htm
        .

        Il est plus utopiste de vouloir faire « de la monnaie propre » (puisque la monnaie sera toujours un outil d’exclusion) que de construire une société post-monétaire (dont les prémices existent déjà avec les incroyables comestibles, wikipédia, etc).


      • fred.foyn 13 août 2016 09:16

        Avant les élections elle était de 1.700 et aujourd’hui de 2.100, encore un sacré bon en avant avec le PS après celui de l’UMP et ce n’est pas fini d’ici 2017...Vraiment des bras cassés en France ces politiciens-véreux ?
        En fait...

        3200 milliards d’euros : la dette française cachée dont on ne parle pas...celle « hors bilan »
        une dette à 260 % du PIB ? qui dit mieux...

        • fred.foyn 13 août 2016 09:17

          @fred.foyn...n’oublez pas d’aller voté pour les mêmes en 2017.. ?
          Pathétique..


        • ticotico ticotico 15 août 2016 09:01

          @fred.foyn


          Vous même, n’êtes vous pas dans le pays qui explose tous les records dans ce domaine  ?

        • chantecler chantecler 13 août 2016 09:42

          La dette ou la façon de tenir en laisse un pays .
          Pour ceux qui affirment que l’argent, c’est du papier :
          Même pas !
          Des chiffres , sur des colonnes informatisées .
          Il n’en reste pas moins que ces nombres sont des engagements auprès des instances financières et politiques de la planète ...
          Allez dire aux Grecs par exemple que leur dette est fictive ...
          Autre chose est de penser qu’elle sera un jour remboursée ...
          Mais nos détenteurs de capitaux n’en demandent pas tant : déjà rien que les intérêts ça les intéressent .
          Et puis relire ma première phrase : tu bouges , tu te débats : le collier étrangleur se met à serrer .
          Tout cela ne peut que se terminer dans le sang ...


          • Alren Alren 13 août 2016 11:50

            @chantecler

            Les USA non plus ne rembourseront pas leurs dettes qui sont bien plus colossales que celles de la France ! Ils remboursent les prêts à échéance en empruntant de nouveau. C’est comme si le remboursement de l’emprunt était reporté aux calendes grecques.

            Mais ceux qui sont titulaires de bons du Trésor, comme vous le dites, d’une part n’ont rien à objecter devant la puissance politique US, ils « s’écrasent » comme on dit, d’autre part, comme vous le soulignez, ce qui les intéresse c’est la rente que représentent les intérêts, qui est équivalent à la levée d’un impôt privé en leur faveur et enfin, si un mouvement généralisé était mené contre la fiction monétaire US, la crise qui en résulterait commencerait par les ruiner. Ils se gardent donc bien de dire « que le Roi est nu ».

            Même la Chine qui semble-t-il a liquidé tous ses bons du Trésor US qui payaient en monnaie de singe des exportations bien concrètes de biens chinois, ne sera pas à l’initiative discrète d’un tel mouvement.

            Car le ralentissement des exportations chinoises vers les USA l’oblige déjà à fermer des usines et risquerait de provoquer un chômage massif en cas de crash des finances US qui se transmettrait à l’Europe par le biais des banques.

            Même si la Chine est en train de réorganiser son fonctionnement économique vers davantage de services internes pour s’adapter à la baisse de ces exportations, grevées également par une hausse des coûts de main d’œuvre, cela prend du temps. Et pendant cette transition, il ne faut pas d’effondrement US à propos des dettes publique et privées.


          • chantecler chantecler 13 août 2016 12:19

            @Alren
            Exact !
            Mais les USA ont une armée surpuissante et toujours engagée qui met au pas les récalcitrants et les contestataires .
            C’est en ça que l’on parle de l’impérialisme américain .
            Comme on a parlé de l’empire romain .
            Leurs oligarchies veillent à entretenir la crainte d’un affrontement suicidaire .
            D’où la montée des terrorismes .


          • Ezamose 13 août 2016 21:21

            @chantecler

            « les USA ont une armée surpuissante qui met au pas les récalcitrants et les contestataires .  » Vrai et faux !

            Vrai : Car ils peuvent démolir quelques nations.

            Faux : Car les USA n’ont jamais trouvé le courage d’aller attaquer une nation disposant de l’arme atomique.

            En prime il convient de rappeler que les USA on frôlé 3 fois la cessation de paiements des fonctionnaires au cours des 3 dernières années et avec une dette de près de 230 000 milliards ils ne peuvent se permettre de faire tout et n’importe quoi !

            Ainsi l’impérialisme américain est avant tout une illusion qui éclatera d’elle même dans peu de temps.


          • van_lys (---.---.175.80) 14 août 2016 01:48

            @Ezamose
            Où avez-vous trouvé ce montant de 230 000 milliards ?
            Merci de bien vouloir en communiquer la source.


          • Perceval Perceval 13 août 2016 09:55

            La dette symbolise l’absence de consensus politique et social dans notre pays depuis 40 ans ; d’accord sur rien nous préférons emprunter et cacher la poussière sous les tapis plutôt que prendre à bras le corps et traiter les problèmes du pays (école en ruine, dispersion et inefficacité des aides sociales, impuissance d’un Etat obèse...)


            • chantecler chantecler 13 août 2016 12:01

              @Perceval
              Non,
              Ce qui nous tue c’est l’euro que l’on ne maîtrise plus (euro mark fort , que l’on ne peut plus dévaluer puisque c’est un organisme privé , la BCE , ad hoc qui le gère et qui nous impose d’emprunter aux banques ) ce qui ne sert que le capital ,et la rente .
              C’est notre balance commerciale aujourd’hui toujours déficitaire depuis que nous avons abondé dans le le « libéralisme financier » , l’ouverture des frontières et la mondialisation .
              Les libertariens, qui ne sont qu’une secte ,financé et au service de cet ultralibéralisme , peuvent aller se rhabiller .
              Et si certains services publiques sont d’après vous en ruine tout a été fait pour ça : privatisations .
              Quant à vos « aides sociales » supprimez les et nous verrons ce qui va se passer dans notre pays en proie à un chômage de masse et une intense paupérisation .
              Mais rassurez vous : votre opinion convient parfaitement au 5% des gens de l’upper classe qui bénéficie de ce système tout en laissant des rogatons à une fraction des classes moyennes condamnées (cf les revenus des dirigeants ).
              Il faut des imbéciles comme vous pour la défendre .


            • Alren Alren 13 août 2016 16:33

              @Perceval

              Etat obèse

              Les service publics sont toujours moins chers que les service privés qui ajoutent le profit maximum à leurs coûts de revient.

              Pour « tuer les coûts » ceux-ci investissent au minimum (chemins de fers anglais privatisés par Thatcher) et font appel à des sous-traitants moins chers mais moins qualifiés.
              On l’a vu pour l’eau, on le verra bientôt pour l’électricité avec le compteur Linky.
              mais il y a foule d’autres exemples.


            • Alren Alren 13 août 2016 16:41

              @Alren

              « école en ruines »

              Si le privé, toutes choses égales par ailleurs, avait aussi peu d’argent pour fonctionner que le service public (je parle de l’argent disponible pour l’enseignement, les soins médicaux dans les hôpitaux, l’équipement de la police etc.), il y a longtemps qu’il aurait plié boutique !!!

              L’inflation du personnel non productif a pour effet de faire paraître les services publics comme inefficaces : c’est une manœuvre des gouvernants, partisans du privé tels Macon, Sapin et toutes les droites en général..


            • Ezamose 13 août 2016 21:30

              @Alren

              « On l’a vu pour l’eau, on le verra bientôt pour l’électricité »

              Oui il est vrai que l’on voit bien que le gros avantage du service publics avec le nucléaire qui est un puits sans fond en terme de dépense, sans parler du risque ni de la gestion des déchets nucléaire alors que dans un pays comme la France, les énergies propres pourrait déja représenter plus de 80 % de la consommation du pays.

              « Les service publics sont toujours moins chers »

              En apparence oui mais pouvez-vous me rappeler combien représente le coût des personnes qui travailles dans les services publics ? Je crois que cela à été spécifié dans les engagements hors bilan de l’état .


            • Doume65 14 août 2016 16:15

              @Alren
              « Les service publics sont toujours moins chers que les service privés qui ajoutent le profit maximum à leurs coûts de revient. »

              Lorsque la rationalisation des coûts du service privé génère des économise plus importantes que la rétribution des actionnaires, alors ton affirmation est fausse.
              Prétendre que le privé est moins cher que le public ou le contraire n’est qu’une question d’idéologie. On peut rater ou réussir économiquement aussi bien une nationalisation qu’une privatisation. Les vrais enjeux sont en fait autres qu’économiques. Ils sont plutôt stratégiques.


            • HELIOS HELIOS 13 août 2016 10:37

              ... excellente construction intellectuelle dégageant une fumée (nauséabonde) destinée a cacher la manipulation.


              Quand un gros problème est difficile, démontons-le et résolvons les petits qui le composent..


              La dette d’abord.... voyons... qui sont les créanciers ? vous parlez de l’AFT qui donne 63,1 non residents... mais on s’en fiche qu’ils soient non résidents... ce qui est interressant c’est leur attachement à la structure economique « France » d’une part et de l’emploi qui font de cette creance.

              J’aimerai, mais ce n’est pas public, avoir une cartographie REELLE de la dette pour savoir de combien la France est endetté...

              Voyons sur un exemple.... j’arrondi... la dette est detenue pour 18% a des assurances. OK... a qui appartiennent ces assurances ? quelle est la part indirecte de la dette des assurances appartenant immediatement ou en cascade a des francais ? ce serait bien interressant de le savoir....
               
              ce serait aussi interressant de savoir quels sont, a coté des français, les autres proprietaires réels de ces mêmes assurances... qui pourraient etre italiens (toujours par exemple).
              Et, sachant par ailleurs que l’italie a ses propres dettes vis a vis d’autres structures, comme des banques, envers des français... il faudrait effectuer une balance, une vraie balance, pour determiner au final de combien réellement la France est endettée vis avis de l’etranger.

              en simplifiant a l’extreme, imaginons que la France-epicerie doive 100 euros a l’italie-boulangerie, qui elle-même doit 100 euros a l’Espagne-medecin, qui a son tour doit 100 euro a l’epicerie.... de combien la France-epicerie est-elle endettée ????

              Le remboursement de la dette ensuite....

              Vous parlez toujours du remboursement que nos enfants devraient faire a nos creanciers... Vous oubliez de separer 2 elements fondamentaux :
              — Un qui correspond au « service » de la dette, c’est a dire les interets qui sont versés (le loyer de l’argent)...
              — L’autre qui est le remboursement du capital emprunté.

              ... pour le « service de la dette »... Supposons d’abord que la dette exterieure de la France soit vraiment importante... ce qui est loin d’etre une évidence, quel est le montant que la France paye et dont la fiscalisation legitime des preteurs n’en retourne pas l’impot ? 
              Toujours dans le même exemple, les assurances payent bien des impots sur leurs« revenus financiers » n’est-ce pas ? Comment il n’y a pas d’impots ? ... pas d’impots, pas de dette ! point.

              Continuons

              .... pour le remboursement du capital.... les chiffres exhorbitant que vous citez supposent... toujours dans le cadre d’une dette importante de la France envers l’exterieur, un remboursement immediat en une seule fois.
              Or, vous le savez bien ; une dette peut s’etaler.Cobien nos enfants devraient -il rembourser (si la detet existe evidement) et si la periode s’etalait, par exemple sur 3 ans.. ou 30 ans... ou, pourquoi pas 100 ans ?

              Et je ne vous parle pas d’inflation dans tout cela, car evidement, les usuriers n’y ont pas interet... et la BCE veille bien a ce qu’il n’y en ait pas.

              La monnaie commune, l’Euro, a rendu le suivi déjà complexe a beaucoup plus difficile. On comprend bien pourquoi l’Euro plait tant a tous ceux qui naviguent dans l’internationalisation des capitaux.



              en conclusion, la complexité de la dette est volontaire, parce qu’elle sert d’outil de communication allant toujours dans le même sens.

              Nous pourrons nous inquieter le jours où la balance des paiements exterieurs de la France, compte tenu de la dette qui a mon avis est non pas une dette mais un credit sera negative au dela d’un court terme.... et au dela de la valeur des capitaux exterieurs (hors France donc) qu’elle detient

              J’attends vos arguments.... qui n’ont aucune valeurs s’ils ne viennent pas avec une cartographie qui existe mais qui est bien enfouie dans les coffres.....


              • Nizar Fassi Nizar Fassi 13 août 2016 11:54

                @HELIOS


                Cher Monsieur, chère Madame,

                Je vous remercie pour vos remarques précises et judicieuses. Au passage, je tiens également à remercier les autres intervenants - j’ai lu tous les commentaires -.

                J’ai basé la note sur des données chiffrées disponibles tout en essayant de tenir compte de l’éventualité forte de données indisponibles.

                L’indisponibilité éventuelle de données supplémentaires ou « cachées » - pour vous citer - relève de l’extrapolation.

                C’est la raison pour laquelle on utilise des données comparatives sur une longue période avec une visualisation de l’évolution au cours du temps d’indicateurs macroéconomiques relativement fiables comme le taux d’endettement (dit également ratio d’endettement).

                La loi des grands nombres permet justement de réduire les erreurs ou les fautes à la marge.

                Le sujet est toujours polémique pour des raisons de différences idéologiques entre les différents courants de pensée : la science économique se retrouve alors - malgré elle - prise en otage de débats souvent passionnels.





              • Odin Odin 13 août 2016 14:17

                @kader

                C’est bizarre, on retrouve les responsables des sociétés que vous indiquez dans les réunions Bilderberg J


              • baleti baleti 14 août 2016 18:40

                @kader


                a deux doigt de ma question,mais au dessus de tous se beau monde ??????

                et si les dettes de tous les état, étais du même créancier, le médecin espagnol,l’épicier français, et la boulangerie italienne, doivent toute 100 euro au big boss.

                et après les big boss, équilibre les compte a tous le monde, en échange de âme des politiques.

                 

              • Jodalton (---.---.63.11) 15 août 2016 03:51

                @HELIOS

                ENFIN !

                Je croyais être le seul à me poser cette analyse...

                A toujours commenter l’endettement on en oublie l’essentiel à qui profite le crime et on arrive vite à comprendre que finalement le serpent est pire que prévu.

                Une grosse partie de la dette française est détenue par nos propres banques et assurances qui elles mêmes ont prêté l’argent des français par le biais de leurs assurances vies et autres comptes.. pour financer l’état français qui lui même impose ces mêmes français pour payer sa dette ... farfelu non ?

                Sans oublier ces fameuses petromonarchies et prêts internationaux qui s’assurent une interdépendance je té prête tu me prêtes...

                Au final on s’apercevra que la dette française est un montage complexe pour ponctionner au mieux le contribuable.. et prendre des intérêts sur chaque montage financier.

                Un seul député à ma connaissance à questionné le gouvernement sur les détenteurs de la dette et c’est fait refouler car le gouvernement a user de malice en invoquant le principe du secret bancaire !!!

                En clair si demain les français apprennent que l’état a emprunté à 5% à l’Italie ou axa pour repreter à 4% à l’Italie ou que axa reverse ces intérêts à 2% à ces client imaginez les conséquences. ...

                En clair cette entourloupe financière n’est absolument pas à prendre en compte.

                Sans oublier que les états aujourd’hui empruntent en négatif et vont pouvoir se débarrasser d’emprunts gênants. Le problème est que justement c’est la bce qui s’endette ! Il est donc impératif de faire comme les anglais emprunter à la bce au max et se sauver avant que ça pète !


              • Coriosolite 13 août 2016 12:46

                Bonjour,

                Je m’interroge sur le fait que la dette publique est systématiquement évaluée par rapport au PIB national.

                Or le PIB mesure la création de richesse de l’ensemble des agents économiques, entreprises et administrations.

                Et si on évaluait la dette publique par rapport aux seuls revenus de l’Etat ? Par rapport au budget.

                Et également si on évaluait la capacité annuelle de remboursement de l’Etat par rapport à ses ressources ?

                Combien d’années faudrait-il pour rembourser cette dette, sans parler de l’endettement supplémentaire qui s’ajouterai au long de ces années.

                Je suis persuadé que si on procédait à ces calculs, il deviendrait évident pour tout le monde que cette fameuse dette ne sera jamais remboursée. Tout simplement parce que c’est impossible.


                • Zolko Zolko 13 août 2016 14:47

                  @Coriosolite : bonne remarque. On devrait évaluer la dette publique relativement aux recettes publiques, ou alors la dette nationale - publique et privée - relativement au PIB. Mais comparer la dette publique relativement à la production privée n’a pas de sens.
                   
                  Donc se pose la question : qui bono ? à qui profite le crime ? Qu’a-t-on a gagner à viser une dette publique qui parait stable vis-à-vis du PIB qui, lui, croit ?
                   
                  Les banques bien-sûr, qui prêtent à l’état, et pour ne pas faire apparaître cette escroquerie les banques mesurent des données qui font semblant de la stabilité. Malheureusement, ça ne marche plus car le PIB croit moins vite que la dette, et donc les banques se retrouvent le nez dans leur propre caca. Et en appellent donc à l’état pour les renflouer de leur propre escroquerie contre l’état.
                   
                  Et le pire, c’est que ça marche. Du moins, tant qu’on ne pendra pas un banquier par jour jusqu’à ce que les autres comprennent.


                • Coriosolite 13 août 2016 16:14

                  @Zolko

                  A qui profite cette pratique d’endettement ?

                  Aux banques bien entendu. Il serait d’ailleurs intéressant de connaître le montant des remboursements effectués par l’Etat français aux emprunteurs.

                  Mais les banques ne sont pas les seules bénéficiaires de ce système.

                  L’Etat peut ainsi financer une politique ruineuse et masquer les échecs de sa politique.

                  Les citoyens ou au moins une partie d’entre eux peuvent ainsi continuer à jouir de privilèges injustifiés, voire à les consolider, privilèges financés à crédit par le pouvoir. Ca aide pour une éventuelle réélection.


                • baleti baleti 14 août 2016 19:09

                  @Coriosolite

                  je suis persuadé que si on procédait à ces calculs, il deviendrait évident pour tout le monde que cette fameuse dette ne sera jamais remboursée. Tout simplement parce que c’est impossible.

                  justement, c’est voulu
                  la dette publique, évolue au fur et a mesure qu’on la calcul,les dépenses et les remboursement vont tellement vite, avec peut être des nombres a 8 chiffres chaque jours,c’est pour sela qu’on a juste des résultat approximatif, se qui arrange ses gens.

                  on ne demande des compte exacte, même avec une ou deux année de retard,juste au contribuable.

                  Les économiste, ne parle pas beaucoup des paradis fiscaux.

                  et si ses paradis fiscaux, étais l’administration écrite, des banques mondial ?

                  le désordre financier mondial, n’est il pas couvée dans ses paradis fiscaux ?


                • Odin Odin 13 août 2016 14:11

                  Faire un article sur la dette est une bonne chose mais il manque deux éléments :

                  Les origines de cette dette et la loi du 3 janvier 1973

                  Pompidou/Giscard (dite Rothschild)

                  Un graphique permettant de mieux visualiser les conséquences de cette loi scélérate.

                  La différence entre ces 2 courbes est le montant de cette dette soit : 50.000.000.000 € / an pour les seuls intérêts de cette dette, qui sont payées aux bénéficiaires de cette loi.

                  Elle est pas belle la vie des banquiers ?

                  https://postjorion.files.wordpress.com/2013/05/dette-1970-2012.png


                  • SamAgora95 SamAgora95 13 août 2016 14:58

                    Une dette doit se rembourser, certes ! mais pas quand elle est issue d’une tricherie, dette dont le seul but est d’appauvrir la population au profit de sociétés privées. En réalité l’état a abandonné, sous la contrainte, le pouvoir de s’endetter à zéro % d’intérêt au profit de banques sionistes (90% du marché boursier), cela revient à placer une paille sur le pays pour lui pomper son énergie et donc détrousser toute la population de sa richesse.


                    Comment vivait-on avant les années 80 sans dette ?

                    • SamAgora95 SamAgora95 14 août 2016 20:52

                      @Yaurrick
                      Malgré les apparences mon commentaire n’est pas si naïf.


                      Avant la loi de 1973 :

                      La France s’endettaient principalement auprès de ses citoyens, soit au travers des assurances vie et autre placement d’état à des taux très compétitif , soit au prêt de sa banque centrale à un taux d’intérêt de 0%. ce type de prêt n’est pas sans conséquence, puisque s’il n’est pas 
                      remboursé c’est le peuple qui en paiera le prix (taxes et impôts qui augmentent).

                      Résumé : Le peuple (l’état) prend un risque, si il gagne c’est pour lui, si il perd c’est pour sa pomme.

                      Après la loi de 1973 :

                      L’état s’oblige à trouver des financements sur le marché (auprès de tiers société privé) à des taux exorbitants, le peuple est ruiné à coups de taxes et impôts pour rembourser des intérêts et une dette abyssales.

                      Résumé : Le peuple prend un risque dont il ne peut pas sortir vainqueur, car tant que ça marche c’est le marché qui gagne mais si ça foire c’est le peuple qui paiera les pots cassés.

                      C’est un jeu de dupe destiné à racketter les peuples.

                    • Jodalton (---.---.63.11) 15 août 2016 03:55

                      @Yaurrick

                      L’emprunt français ne peut évidement pas se gérer sur une année mais en terme de décennies car les emprunts sont souvent associés à des investissements...


                    • christophe nicolas christophe nicolas 13 août 2016 15:08

                      Non, personne ne rembourse dans ces cas là mais les économies dévaluent ce qui produit un ajustement des richesses réelles entre les nations, le problème provient des monnaies communes. Imaginez des colocataires endettés à causes des travaux mais pas dans les mêmes proportions en quantité et en pourcentage, vous allez avoir des problèmes pour vous mettre d’accord sur la façon de régler le problème car chacun à des problématiques vraiment différentes.


                      Les gagnants étaient les pays non endettés, Tunisie, Syrie, Libye, Iran, Russie, etc... Vous remarquerez que dans une cour de récréation, ce sont les mauvais élèves qui tabassent les bons élèves pour qu’ils les laissent continuer leurs trafics.

                      Donc, l’arrêt des monnaies communes avec reprise en main de la dette par les banques nationales reprenant les crédits et dévaluant, est inévitable et possible puisqu’on aura à disposition de nouvelles sources d’énergie telles que la fusion froide et bien d’autres tandis que le pétrole aura perdu beaucoup de son attrait sinon c’est un scénario cauchemardesque qui aurait entraîné de terribles tensions. Le problème est qu’il faut que se soit reconnu avant pour limiter les tensions mais ça vient. L’économie est une question de confiance, il est crucial ne pas acculer un chat dans un coin pour éviter les coups de griffes donc les nations doivent visualiser un chemin pour changer d’attitude.

                      • Jean Pierre 13 août 2016 15:52

                        Quand la décision fut prise de transférer la création monétaire (qui était une prérogative d’Etat) vers les banques privées, la question a été posée à Giscard (ministre des finance de Pompidou qui sortait tout droit de la banque) sur les raisons de ce choix. Parmi les raisons évoquées l’une d’elle est sans doute passée inaperçue. Il expliquait que cela allait créer un vaste marché des obligations. Les choses nous étaient donc expliquées dès le départ : la dette est un marché. 

                        La dette publique Française (2000 milliards d’euro environ) est égale à la somme des intérêts versés par la France pour ses emprunts depuis Giscard, c’est à dire depuis que la France emprunte aux banques privées. Ce choix de Giscard a donc déjà rapporté 2000 milliards aux banques privées. Ce n’est qu’un début...
                        On remarque que le président le plus lié à la finance fut Sarkozy (entre autres liens étroits : un demi-frère dans le groupe financier Carlyle, l’autre chez l’assureur Médéric-Malakoff). Bingo, c’est sous sa présidence que la dette est montée le plus rapidement. 
                        En accordant des baisses d’impôts aux plus riches, Sarkozy leur faisait un triple cadeau. En premier, il créait de la dette et élargissait ce marché. Deuxièmement, par ces cadeaux fiscaux, il leur donnait les moyens financiers d’acheter cette dette. Et enfin, en déséquilibrant les comptes publics, il préparait les futures coupes dans les budgets sociaux, les futurs démantèlement des services publics et les futures privatisations, c’est à dire exactement ce qu’aime le monde financier.
                        Macron qui sort de la même banque que Pompidou poursuit la manœuvre. Il va ruiner la SNCF par son encouragement des cars (les régions ne pourront financer à la fois le train et la route). Il va ruiner EDF en particulier par le projet des EPR Anglais. A terme, deux grands services publics peuvent tomber sous la coupe du privé.
                        Après Giscard, l’Europe (donc l’article ne parle jamais) a encore un peu plus verrouillé ce mécanisme de ruine du public au profit du privé.
                         
                         

                        • Nizar Fassi Nizar Fassi 13 août 2016 18:30

                          @Jean Pierre


                          Cher Monsieur, 

                          Je vous remercie pour vos précisions utiles. Je tiens également à remercier les autres interventions qui sont vraiment intéressantes - j’ai lu absolument tous les commentaires des internautes (Coriosolite, Kader, Zolko, Laulau, Odin, SamAgora -.

                          Concernant l’historique de la dette publique française, vous avez raison de souligner qu’il aurait été possible de faire une étude à partir des années de M. Pompidou et M. Giscard - voire à remonter plus loin dans l’Histoire de France - afin d’en analyser les causes et les conséquences comme l’avait également souligné l’internaute Odin dans un commentaire ci-dessus.

                          L’Europe aurait pu également être évoqué. Il est cependant difficile d’évoquer tous les sujets car cela aurait été trop long et indigeste pour une partie des internautes.

                        • Laulau Laulau 13 août 2016 16:06

                          L’auteur devrait lire la fable du savetier et du financier. Comme le dit fort bien La Fontaine, le risque est du côté du prêteur. Pour peu que notre pays se dote d’un pouvoir indépendant des banques, la dette n’est plus rien !


                          • Spartacus Lequidam Spartacus 13 août 2016 19:30

                            La dette ? 

                            Ceux qui la causent savent qu’ils ne seront plus là pour leur demander des comptes.
                            Ceux qui en profitent se disent que ce sont d’autres personnes qui paieront.

                            Le risque ? C’est comme le casino. 4 chances sur 5 de ne pas faire partie de la génération du crack obligataire inévitable.

                            Madoff a duré 45 ans...Alors un état se disent ils tous. 
                            Ca pourra peut être être au delà de la fin de sa vie et au delà de sa génération.....

                            L’hypocrisie de masse....



                            • Jean Pierre 14 août 2016 00:09

                              @Spartacus
                              Vous devriez lire le commentaire que je fais sur la dette un peu plus haut. Vous comprendriez que la dette est créée précisément par ceux qui tiennent la même discours que vous. La dette est un marché.


                            • jjwaDal jjwaDal 13 août 2016 21:34

                              Oui... Parler du montant de la dette française sans la comparer me parait un peu vain. La dette du gouvernement US représentait 104% de leur PNB en 2015 et que je sache ils ne font pas trop dans le service public dodu, le départ précipité en retraite et les reversements sociaux (alloc chômage, sécu, etc...). De nombreux pays européens font pire que nous ou quasi jeu égal. On en trouvera toujours un mieux lotis qui a remplacé sa monnaie forte par un pécul de plus en plus odorant... Je pense qu’un aveugle voit l’explosion de la dette publique quand la France doit se faire rançonner sur les marchés financiers (les deux chocs pétroliers) et comme par hasard rebelotte à partir de 2007 ou les marchés financiers et les agences de notation n’ont rien vu venir du tout et continue à nous dire quoi faire...
                              Vous je ne sais pas, mais moi je ne confierais pas l’arme atomique à une poignée de gamins joueurs de casino. La création monétaire est juste ça. Du coup on a ce qu’on a...


                              • ENZOLIGARK 14 août 2016 05:48

                                Le sejour controverse de Flora Hollande , la fille de « Moi President » [ corsematin . kom du 13/08/16 ] . ... АФФ ИСС per Corsica * ...


                                • ENZOLIGARK 14 août 2016 07:48

                                  @ENZOLIGARK ... , ... [ Post « Detente » ] ... Qu ’ est - ce qu ’ on attend ( Music / VIDEO - en VO - by NTM ) . ... AFF ИСС ...


                                • ENZOLIGARK 14 août 2016 08:14

                                  ( le titre ) ... , ... en kilo de coke , ca fait combien  ! ? @ l ’ auteur [ Bonghjornu ] ... , ... parce qu ’ a la bourse gOOOloise , ... ca lignarde a bloc cher Monsieur  !!! . EN GRO$ , le nez continue de bruler et les gonzes , sans vergogne , continuent de regarder les falcons type Afflelou  !!! . ... АФФ ИСС ...


                                  • Nérée 14 août 2016 10:58

                                    Une dette ne se rembourse pas obligatoirement quand il y a une guerre et déposition d’un gouvernement.

                                    D’autant qu’une part peu négligeable de la dette en question a été fabriquée artificiellement par la finance privée et le changement des plates formes d’échanges boursiers.


                                    • Jodalton (---.---.63.11) 15 août 2016 04:03

                                      @Nérée Un défaut de l’état provoquera un défaut de ton épargne par définition car ta banque à forcement gager ton épargne auprès de l’état.

                                      Va donc voir du côté de Malte sur se qu’ils s’est passé pour leur défaut et celle de leur banque...


                                    • Phil77 14 août 2016 14:00

                                      A ce stade il n’y a que deux sorties possibles :

                                      - le défaut (on rembourse pas)
                                      - l’inflation (on rembourse en monnaie de singe)

                                      Dans les deux cas on détruit la valeur de la monnaie, et accessoirement l’épargne des gens. 
                                      En découlera probablement une perte de confiance dans la monnaie, grosse crise inflationniste économique et sociale, puis nos gouvernants diront la main sur le coeur « plus jamais ça ». 
                                      Une nouvelle monnaie sera créée, « cette fois c’est du solide », on sera sérieux au début avec pas trop de dettes pour assoir sa crédibilité, puis ça recommencera etc etc etc ... 

                                      • Jodalton (---.---.63.11) 15 août 2016 03:57

                                        @Phil77

                                        Surtout que ton banquier va t’expliquer que toute ton épargne finançait les emprunts nationaux et que donc un défaut de paiement de la France impacter ai directement sur les intérêts de ton épargne... c’est bien ça tout le problème


                                      • ouam2 (---.---.41.186) 14 août 2016 14:18

                                        Bonjour à tous,

                                        La dette, les monnaies, etc... sont de problèmes extrement complexes
                                        ou tout est imbriqué (jusqu’a la géopolitique).

                                        La bonne nouvelle est que l’accès à l’information, pour celui désirant
                                        réeellement un peu entrer dans le sujet est possible.

                                         
                                        La preuve les commentaires de Jean-Pierre et quelques autres.

                                         

                                        Ceux qui croient comme howahkan Hotah que l’argent n’existe pas
                                        (ce qui est vrai) oublie juste de parler du remboursement de la
                                        « ligne d’écriture » qui lui est bien « l’engagement » (eh oui mon ami)
                                        comme l’a justement remarqué un autre intervenant plus bas

                                         

                                        Ou ceux qui pensent à juste titre aussi comme binnemaya qu’il ne suffit
                                        que d’une nationalisation pour résoudre le problème, et non c’est pas si simple.
                                        Surtout en prechant la banqueroute comme j’ai lu ici :

                                         

                                        « vive la banqueroute qui permettra de nationaliser les banques voleuses
                                        qui esclavagisent les peuples a leur vrai valeur cad zéro.
                                         »

                                         

                                        Il oublie juste de se poser la fameuse question :
                                        Pourquoi prete t’on encore à un pays sur-endetté comme le notre ?
                                        Elle est interessante ma question binnemaya non ?
                                         

                                        Je vais tenter d’essayer de t’en dévoiler quelques clefs :

                                        - Parce que l’actif des Francais (de son peuple et de ses entreprises)
                                        couvrent encore largement plus que le montant de la dette.
                                        Mais lorsque l’état sera accullé, que crois tu qu’il fera ?, certainement pas
                                        une déclaration de banqueroute mais une saisie (un haircut) des comptes des Francais.


                                        Si tu réfléchis basiquement tu dira, bof pas grave, si tu réfléchis un peu plus
                                        cela voudra dire, plus de retraites, plus d’entreprises,
                                        plus d’actifs dans l’ensemble du pays avec l’ensemble des choses que cela implique.
                                         

                                        Pour le reste de ton message je te rassure je suis en phase avec toi,

                                        surtout pour le sursaut citoyen et pareil pour l’autodestruction des peuples aux vendus qui nous gouvenrnent, mais pour la banqueroute non, parce que je sais sa signification au bout, avec un etat corrompu qui est aux manette (nous ne sommes pas du tout un gvt Islandais pour éclaircir, mais bien plus un gvt type grec ou chypriotote, réfléchis y)

                                        Bonne journée,


                                        • ouam2 (---.---.41.186) 14 août 2016 14:38

                                          @L’auteur

                                          Au fait... juste pour ton information (d’ailleurs je ne comprends pas que tu ne le saches pas ??)

                                           

                                          « 97,5 % du PIB est la mesure de la dette publique française à la date du 12 août 2016 comptabilisée par l’Insee et l’Agence France Trésor (AFT). »

                                           

                                          Non on est passé bien au dessus, il y à eu un transfert de dettes, qui permet d’en masqur un gros bout, nous avons allégrement dépassé les 100% smiley


                                          • Nizar Fassi Nizar Fassi 14 août 2016 19:06

                                            @ouam2

                                            Cher Monsieur Ouam2,

                                            je vous remercie pour le complément intéressant d’information sur le niveau de la dette publique française : l’article est basé sur les données disponibles fournies par la personne morale endettée - c’est-à-dire l’État en l’occurrence -. 

                                            Concernant les dettes « cachées » pour vous citer, par définition, les données sont indisponibles et relèvent donc de l’extrapolation/l’estimation.

                                            Ce qui compte, ce sont les grandes tendances de fond sur l’évolution de la dette publique sur une période longue pour rendre négligeables les cachotteries ou erreurs éventuelles du débiteur étatique : c’est le principe de la loi des grands nombres sur laquelle se base la statistique macroéconomique.

                                            Nizar Fassi

                                          • ouam2 (---.---.41.186) 14 août 2016 21:33

                                            @Nizar Fassi

                                            Bonjour Nizar,

                                            Je n’ai pas dit qu’elles etaient cachées ou pas légales, etc....

                                            ou je me suis alors très mal exprimé (veuillez m’en excuser)

                                             

                                            La manipulation est tout à fait légale (un transfert d’une partie de la charge de la dette vers une autre), ce qui permet d’avoir justement le chiffre que vous évoquez.

                                            L’etat lui ne peut etre attaqué pour cavalerie.

                                            C’est juste à titre d’information, vu que vous calculiez juste apres la charge pour un foyer fiscal, le calcul en connaissant la manip ne peut plus etre exact, car la creance vs les foyers fiscauxs sera toujours présente apres rebasculement vs l’état.

                                            Cela fausse justement les tendances, nous ne sommes pas sur un modèle dit linéaire, ou la vos propos de fin auraient leur plein sens smiley

                                            Bonne soirée à vous, et merci pour votre article & vos réponses.


                                          • ouam2 (---.---.41.186) 14 août 2016 21:51

                                            @ouam2 (suite)

                                            excusez moi j’avais oublié de vous donner mes sources, j’ai unj peu recherché et c’est meme jusqu’a dans le wiki, c’est pour dire si l’info st connue.

                                            je cite :

                                             

                                            « En juin 2016, Le Canard enchaîné révèle le « stratagème » utilisé par le gouvernement pour contenir l’augmentation de la dette publique : l’émission d’obligations du Trésor (OAT) comportant des taux de rémunération de 5 ou 6 % dont les intérêts plus élevés seront à rembourser dans le futur110. »

                                             

                                            https://fr.wikipedia.org/wiki/Dette_publique_de_la_France.

                                             

                                            Vous y trouvez le complément d’infos dans de nombreux articles traitant d’économie.

                                            ps : et la vous avez les 2 graphiques cad le votre (le déclaré pour mme michu) à 96% et le vrai à largement plus de 100% (celle tout en haut de l’article)

                                             

                                            bonne soirée à vous,


                                          • Croa Croa 14 août 2016 18:23

                                            À l’auteur,

                                            Mais NON, la dette n’est pas à « rembourser » car cette dette n’est que potentiellement à rembourser.

                                            Il ne s’agit en réalité que d’un montage comptable réalisé par les banques. Le but est de générer une rente à leur profit et aussi de créer un rapport de dépendance du public au privé. En fait de « remboursements » la seule obligation pour l’état consiste à régler ce qu’ils nomment pudiquement « le service de la dette », à savoir les intérêts. La dette est donc, dès le départ prévue pour être éternelle et, -sauf révolution-, nos enfant n’en hériteront que dans les mêmes conditions, ni plus ni moins.

                                            Bref, tout ça c’est JUSTE UNE ARNAQUE ! Le « service de la dette » c’est à peu près tout ce que les français payent comme impôts sur le revenu. Bien sûr que ces sommes seraient bien plus profitables si nous pouvions les utiliser autrement !


                                            • Nizar Fassi Nizar Fassi 14 août 2016 19:23

                                              @Croa

                                              Cher Monsieur Croa,

                                              Je vous remercie vivement pour vos remarques pertinentes. Par définition, une dette est potentiellement à rembourser dans un futur proche et incertain. 

                                              Dans votre réponse, une confusion de définition s’est glissée qui peut induire en erreur : 

                                              le service de la dette comprend les intérêts de la dette et une partie du capital emprunté qu’un emprunteur se doit de rembourser annuellement  ;

                                              la charge de la dette représente les intérêts annuels de la dette qu’un emprunteur se doit de rembourser chaque année.

                                              Respectueusement,

                                              Nizar Fassi

                                            • Croa Croa 15 août 2016 09:26

                                              À Nizar Fassi « et une partie du capital emprunté qu’un emprunteur se doit de rembourser annuellement »
                                              *
                                              Sauf que dans le même temps on réemprunte ! Donc c’est bidon, en net il n’y a PAS PAS DE REMBOURSEMENT.
                                              Tout ça est une arnaque, j’insiste !


                                            • Jodalton (---.---.63.11) 15 août 2016 03:35

                                              Tout ceci est bien intéressant mais rien de neuf et ne répond pas à la question simple mais néanmoins très intéressante en espérant qu’un enquêteur zélé dagoravox pourra poser :

                                              Mais qui donc détient la dette française dans le détail ?


                                              • stef 15 août 2016 11:23

                                                Ce gouvernement vient d’augmenter ENCORE UNE FOIS les médecins dont la situation financiere est pourtant treèconfrotable avec des revenus nets mensuels dépassant les 10 000 € ( ils ont de plus un emploi garanti à vie comme les fonctionnaires et ont de plus la librei nstallaltion géographique )
                                                On pousse des cris d’orfraie sur la derniere augmentation des fonctionnaires pourtant legitime suite a des années du gel de leur point diondice et se traduisant par 15 € mensuel d’augmentation en moynne
                                                La c’est 1 500 € mensuel d’augmentation c’est a dire 100 gfois plus......

                                                Cette mesure coûtera 1 milliard d’€ en année pleine ( pour donner un ordre de grandeur on aurait pu avec cette somme là recruter 20 000 policiers ou gendarmes ou militaires supplémentaires qui aurait eté sûrement fort utiles vu le contexte actuel )
                                                Et qui va payer leur augmentation ? Vous et mois et aussi les petits retraités à 800 € par mois qui triment pour boucler leur fin de mois

                                                Et dure qu’Holland en’aime lpas les riches au-dela de 4000 € par mois et pourtant il les augmente massivement 


                                                • demissionaire bonalors 15 août 2016 13:59

                                                  les USA ont le pouvoir de nuisance pour faire payer au monde entier leur dette, c est loin d’être le cas de la France qui depuis Hollande, n exerce que sur populations civiles, femmes et enfants ce pouvoir de tuer et nuisance, mais s’abaisse et surtout abaisse la France devant tous les puissants de ce monde.
                                                  Il faut mettre cela a l’actif des socialistes et donc bannir cette doctrine et surtout tous les hommes qui s en revendiquent, pour les siècles des siècles, j espère que les Français auront compris cette leçon ...


                                                  • eau-du-robinet eau-du-robinet 15 août 2016 19:07

                                                    Bonjour,
                                                    .
                                                    La dette publique à bien gonflé durant ses derniers 5 années. En 2011 elle s’élevait à 86% du PIB ce que faisait la coquette somme de 1.641 milliards dEuro !
                                                    voire mon article
                                                    http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2011/11/08/2633292_le-surendettement-de-france-et-les-causes.html
                                                    .
                                                    Qui disait déjà « Mon ennemi c’est la finance  » ?
                                                    http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/00/01/1002362088.jpg
                                                    .
                                                    La dette publique est une des plus grandes escroqueries du dernier centenaire qui se poursuit à nos jours.
                                                    .
                                                    Écoutez Étienne Chourad
                                                    L’arnaque de l’impôt sur le revenu
                                                    http://www.dailymotion.com/video/xlgdzl_etienne-chouard-l-arnaque-de-l-impot-sur-le-revenu_news
                                                    .
                                                    Qui, c’est notre impôt sur les revenues qui sert à payer les intérêts annuelles sur la dette publique et d’engraisser les banques privées, 55 milliards d’Euros en 2008
                                                    .
                                                    http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/decryptage/2015/09/30/29002-20150930ARTFIG00087-la-dette-francaise-a-2100-milliards-pourquoi-c-est-vraiment-grave.php
                                                    .
                                                    .


                                                    • Robert GIL Robert GIL 16 août 2016 11:46

                                                      La dette est le meilleur moyen pour asservir les peuples en fabricant une rente a vie pour une poignée de privilégié
                                                      .
                                                       voir : Comprendre la dette


                                                      • shyroki (---.---.56.238) 16 août 2016 14:29

                                                        Notre dette publique est un leurre, elle a était crée artificiellement.


                                                        Tout est parti des année 70 de la crise du pétrol, pour une raison étrange les états ont commencé des dettes bancaire. Nous avons strictement rien gagné avec ces soit disant dette, car elles ce sont creusées toute seule avec les taux d’intérêts.

                                                        On emprunte 100 pour rembourser 110, on réemprunte 110 pour rembourser 130, on réemprunte 130 pour rembourser 160, on réemprunte 160 etc ....

                                                        Nous avons ajouter à cela l’Europe de Maastricht une politique de dumping, c’est à dire que les états au lieu de taxer, donnaient du capital à des secteurs d’activité clefs afin de faire artificiellement baisser les prix, capitaux directement ajouter à la dette.

                                                        Ce qui a fait exploser la spirale spéculative de la dette
                                                        La BCE a réagi en faisant baisser les taux d’intérêt, ce qui limite la casse, la dette ne se creuse plus qu’au travers du dumping. ( 3% par an pour la France)

                                                        Solution :
                                                        - Envoyer promener sa dette (exemple de l’Islande ou plus vieux les emprunt russe)
                                                        - Ne plus faire de Dumping

                                                        Un état doit souscrire une dette au prêt de son peuple et non avec des banques, (faudra inscrire ça dans la constitution un jour) c’était le cas avant les années 70 et il faudra que ce soit le cas après l’explosion bancaire qui aura lieu d’ici quelques années. 

                                                        • sleeping-zombie 16 août 2016 17:51

                                                          Hello,

                                                          En cas de défaut de paiement de la dette publique par l’État – le débiteur -, l’effet de contagion sera immédiat et catastrophique sur le marché puisque les créanciers, formant une bonne partie du marché, seraient ruinés.

                                                          Une réaction en chaîne de krach boursier s’activerait alors dans un scénario cauchemardesque pour les investisseurs.

                                                          Scénario dont les 1eres victimes seront les possesseurs de cette dette.
                                                          Si je dois 10 000€ à ma banque, j’ai un problème avec elle.
                                                          Si je dois 1 000 000€, c’est elle qui a un problème avec moi. Je ne sais plus de qui c’est.

                                                          Là c’est pareil. Si on considère la dette comme une bombe, on voit que ceux qui ont le détonateur sont assis dessus.


                                                          • Nizar Fassi Nizar Fassi 16 août 2016 18:23

                                                            @sleeping-zombie

                                                            Madame, Monsieur,

                                                            Je vous remercie pour votre intervention intéressante. Vous avez parfaitement raison d’indiquer que les premières victimes seront les détenteurs de la dette.

                                                            Je tiens à signaler que je lis tous les commentaires.

                                                            Il est utile de souligner que nous sommes, toutes et tous, « possesseurs » pour vous citer, de cette dette publique.

                                                            Comme l’a également fait remarquer un internaute perspicace dans un commentaire précédent, les ménages qui disposent d’un contrat d’assurance-vie en fonds en euros est - à titre d’exemple - un créancier et un débiteur de l’État français puisque les fonds en euros sont placés en titres obligataires OAT 10 ans (dette publique française).

                                                            Ils sont débiteurs s’ils sont contribuables et créanciers s’ils disposent d’une assurance-vie ou d’un produit d’épargne placé en obligation d’État (livrets d’épargne...).

                                                            Sachant que l’assurance-vie est - comme le livret d’épargne A - l’un des placements préférés des ménages français...on comprend que chacun et chacune, d’une manière ou d’une autre, est détenteur de cette célèbre dette publique française.

                                                            Respectueusement,
                                                            Nizar Fassi







                                                          • sleeping-zombie 16 août 2016 21:15

                                                            @Nizar Fassi
                                                            Finalement, vu sous cet angle ; l’objet « dette » n’est juste qu’une façon de rendre solidaire une grande majorité (ceux qui ont une assurance-vie) à la rente d’une toute petite minorité (ceux qui s’enrichissent réellement par leur assurance-vie).
                                                            La dette n’est plus qu’un outil de stabilité sociale, et n’a finalement plus grand chose à voir avec l’économie :)

                                                            (merci, c’est toujours un plaisir d’avoir un auteur qui assure le service après-vente)


                                                          • mikawasa mikawasa 1er septembre 2016 15:27

                                                            Si une personne bien m’expliquer, comment ce fait-il qu’avant la crise, l’état était raisonnablement « endetté » que l’on a donné je ne sais même plus combien de milliards pour les sauver est qu’en contre partie une fois que c’est l’État qui est endetté, les banques réclament des comptes plus sain, note les déficits des États ! Je ne comprends pas soit il y a un truc qui m’échappe soit on a fait l’erreur du siècle, on aurait du les laisser dans la merde dans laquelle ils étaient (les banques)


                                                            • Auteur (---.---.245.3) 1er septembre 2016 16:29

                                                              @mikawasa


                                                              Monsieur,

                                                              Votre remarque est judicieuse. Vous avez probablement indiqué la solution optimale dans votre intervention.

                                                              Respectueusement,

                                                              Nizar Fassi

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