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Accueil du site > Tribune Libre > Les atterrants « économistes » atterrés et leurs infatigables (...)

Les atterrants « économistes » atterrés et leurs infatigables thuriféraires

Le Lyssenkisme a-t-il un avenir en France ?

Les négationnistes qui ruinent la science économique (référence à un article paru le 2 septembre dans le journal le Point)
Référence à un ouvrage sortant le 7 septembre chez Flammarion 
"le négationnisme ou comment s'en débarrasser" de Pierre Cahuc et André Zylberberg

Le négationnisme (le refus de la réalité) ne concerne pas seulement en France les chambres à gaz, la Shoa ou plus récemment les attentats islamistes perpétrés aux USA ou en France mais plus largement toutes ces pseudo-sciences et contre-cultures véhiculées par une certaine gauche (parfois extrême) qui tord le cou à la réalité et masque les faits tout comme cela était pratiqué à la grande époque de l'URSS sous Staline et Lyssenko (quand il s'agissait par exemple de monter de toute pièce contre-culture et sciences socialistes).

Extraits de ce livre écrit par Pierre Cahuc et André Zylberberg (professeur d'économie du travail à l'université de Paris I pour le premier et André Zylberberg, directeur de recherche au CNRS, et professeur l'économie pour le second), deux éminents professeurs de la Sorbonne, figures d'une gauche qui n'a plus peur de s'opposer aux négationnistes de son camp.

L'intervention de l'Etat

Les patrons qui réclament à cor et à cri une politique industrielle de soutien à leur secteur en prennent pour leur grade. Nul besoin de subventionner, par exemple, les fameux pôles de compétitivité : les études menées sur le sujet montrent que les entreprises se regroupent très bien spontanément toutes seules pour bénéficier d'effets d'agglomération, affirment les auteurs. Quant à « l'intervention publique pour favoriser l'accès au crédit » - on pense immédiatement à la Banque publique d'investissement de François Hollande -, elle « a eu tendance à faire survivre quelques canards boiteux sans améliorer la condition des entreprises prometteuses », enseigne par exemple une expérience réalisée en Allemagne. De quoi sérieusement écorner la stratégie présidentielle d'Arnaud Montebourg fondée sur le réarmement industriel grâce au crédit orienté par l'État.

Les 35 heures qui n'ont pas créé d'emplois

À coups de descriptions d'expériences économiques scientifiques, Pierre Cahuc et André Zylberberg dénoncent ainsi nombre d'idées reçues, complaisamment relayées par les journalistes guidés par leur souci d'équilibrer leurs articles entre tous les points de vue. Des nuisances supposées de la finance aux bénéfices du partage du travail, nombre d'affirmations portées par les Économistes atterrés sont passées à la moulinette.

Non, réduire le temps de travail ne crée pas d'emplois et cette vérité ne souffre aucune contestation, affirment Pierre Cahuc et André Zylberberg en se fondant sur une expérience allemande et sur l'exception de l'Alsace-Moselle lors de l'adoption des lois Aubry. Non, la fin du travail n'est pas non plus pour demain, malgré l'invasion des robots et des algorithmes. Non, la finance n'est pas toujours et partout l'ennemi, comme l'avait déclaré un certain candidat à l'élection de 2012, même si elle doit être correctement régulée.

Les Économistes atterrés, c'est Lyssenko sans le communisme !

Les figures de proue du mouvement, Philippe Askhénazy, Thomas Coutrot ou encore Henri Sterdyniak, sont renvoyées au rang de faux savants, au même titre que le Soviétique Lyssenko qui avait nié la génétique occidentale sous Staline, au nom du communisme. Rien de moins.

« Ils dénoncent une science économique orthodoxe, au service du (néo, ultra ou ordo) libéralisme, idéologie dominante contemporaine. Cette science ne sert qu'à servir les intérêts de la classe dominante, composée, selon la circonstance, des banquiers, des grands patrons, des traders, des 1 % les plus riches. (…) Ce discours est un parfait exemple de négationnisme scientifique. (…) Pourtant, s'ils avaient consulté ne serait-ce qu'une partie de la multitude de travaux publiés dans les revues les plus réputées, ils auraient constaté que le sort des plus démunis est une des préoccupations majeures de la science économique.

Pourquoi en France certaines personnes cultivées enfourchent-elles ces vieux canassons idéologiques ?

La question mérite d'être posée à la lecture et à l'écoute de ces littératures prétendument révolutionnaires (niant simplement la réalité), pourquoi ces individus plutôt instruits, pourquoi ces personnes sont-elles incapables de sortir de certains schémas mentaux adolescents ? (quand il leur fallait systématiquement séparer le monde entre bons et méchants, indiens contre Cow Boys)
Pourquoi les bouleversements du monde depuis 30 ans (la globalisation, l'Internet, l'émergence de nouveaux empires) ne produisent-ils aucun effet (apparent) ou prise de conscience dans ces cerveaux ?

La raison principale de cet arrêt de la raison pourrait être psychologique

La zone de confort
En coaching (accompagnement vers le changement) on utilise souvent ce concept de zone de confort que nous allons tenter ici de résumer.

En 2003, le pédagogue Tom Senninger a analysé ce phénomène, en se référant à 3 zones d’apprentissage que nous possédons tous. Les voici :

Les 3 zones mentales chez un humain

La zone de confort. C'est une zone dans laquelle nous ne ressentons aucune peur. Le reste est inférieur à nos connaissances de la vie et à notre façon de vivre. Rien ne nous effraye et tout nous paraît simple, facile et agréable.

La zone d’apprentissage. Bien que nous connaissions peu cette zone, l’expérience nous permet petit à petit de la surmonter. Il s’agit de petits challenges de la vie que nous affrontons jour après jour.

La zone de panique. Personne n’aime cette zone, car ce sont la peur, le manque de confiance, le risque, l’incertitude et le danger qui nous y accompagnent…

De nombreuses personnes ne savent pas, ne peuvent pas, ne veulent pas sortir de leur zone de confort

Cette zone de confort idéologique s'est créée en général à l'adolescence (au lycée typiquement) et pour en sortir il y a un triple coût à assumer

a) un coût social : quand on a bâti une partie de sa vie sur le don de soi, le militantisme, la volonté de démasquer un (pseudo) ennemi de classe, tourner le dos à ses idéaux (de jeunesse) à son réseau d'amis, de pairs, de collègues est très difficile long et coûteux (socialement)

b) un coût psychologique : les convictions sont comme des habits que certains aiment à revêtir : elles protègent, elles parent, elles rassurent. Quitter ces habits anciens pour (progressivement en général) en revêtir de nouveaux suppose qu'on soit au clair avec sa vie, ses buts, ses aspirations profondes. Ouvrir les yeux sur le réel, chasser les idéologies pour repeindre la société autrement qu'en noir et blanc suppose qu'on soit capable de changer, d'évoluer, d'être ouvert sur la réalité (forcément différente des dogmes et idéologies)

c) un coût d'apparat (changer d'habit et d'apparence) : il n'y a que le premier pas qui coute en tout domaine (y compris en matière politique) mais quand on a décidé de se positionner dans le camp des "damnés de la terre" (le conducteur de TGV en faisant partie), de la classe ouvrières ou plus largement des faibles contre les forts, prendre conscience que tout pourrait avoir changé autour de soi, que la Gauche et le socialisme pourraient être devenus réactionnaires et conservateurs, tout cela est difficile à entendre (et encore plus à admettre).

Le coût de nos idéologies en France est très élevé

Les Français ont fait la révolution en 1789, ils ont pu guider certains peuples vers leur libération, ils ont pu représenter un idéal social et politique mais admettre que la roue ait tourné, que les idéaux et les stars d'autrefois (Jaurès ou Louise Michel) peuvent ne plus être d'aucune aide pour le nouveau siècle, cela est difficile (mais indispensable) si nous voulons tous participer au maintien de notre pays comme une nation vivante et capable d'innover, d'inventer avec les autres peuples.

Le monde social, financier et économique n'est pas binaire

En rester à l'opposition primaire des bons (à gauche avec le peuple) et les méchants (à droite avec les "exploiteurs" et l'argent roi) c'est se condamner à ne pas regarder le monde réel, à vivre dans une bulle qui tôt ou tard éclatera (avec des dommages collatéraux nombreux, y compris pour ceux qu'on prétend soutenir).

L'expérience Hollande devrait convaincre de la fin du socialisme et de ses avatars

L'expérience Hollande pourrait au moins servir à déciller les yeux de certains : 
le million d'emplois perdus au nom d'une idéologie bâtie au siècle dernier, les 5 années de surplace tendu du fait de l'apprentissage de notre capitaine de pédalo peuvent servir de leçon à la classe politique entière mais aussi aux électeurs :
rien ne sert de regarder l'histoire (qu'il faut évidemment connaître) dans un rétroviseur, les solutions d'autrefois peuvent être pires que les maux qu'elles prétendent panser.


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42 réactions à cet article    


  • pallas 5 septembre 2016 11:31
    Perceval

    Aujourd’hui il est trop tard, la simple raison, il n’y a plus aucunes pensantes aux sommet de l’état n’y dans les entreprises.

    Le terme « Principe de Peter » ou le « Darwinisme Social », à fait son œuvre.

    La France est terminé, c’est un simple fait, il suffit de lire l’actualité économique, sur le site Jovanovic par exemple.

    De plus pas un etre intelligente ne viendrait ce risqué ici, dans un nid de vipère et de tricheur.

    Pour l’actualité, Grigny viens de perdre son dernier supermarché, donc officiellement cette zone est devenu totalement hors contrôle, ça n’est qu’un exemple parmi tant d’autre.

    Quel pays étranger, investisseur viendrai ici mettre de l’argent dans une nation qui n’a aucuns avenir ?.

    Ce n’est pas quand on à la tête dans le mur avec un trauma crânien létal qu’il faut ce poser les questions, c’est avant de faire le pitre qu’il fallait réfléchir aux conséquences.

    Salut


    • pallas 5 septembre 2016 11:32

      @pallas

      têtes pensantes


    • jmdest62 jmdest62 5 septembre 2016 11:41

      @pallas

      « aux sommet de l’état n’y dans les entreprises. »

      ni

      de rien !
      @+


    • Alren Alren 5 septembre 2016 12:04

      @pallas

      Quel pays étranger, investisseur viendrait ici mettre de l’argent dans une nation qui n’a aucun avenir ?

      N’importe quoi comme d’habitude !

      « La France accueille sur son sol le 7ème stock mondial d’IDE entrants (729 Md$ à la fin 2014 selon la CNUCED), derrière les États-Unis, la Chine et le Royaume-Uni.

      En 2015, les entrées d’IDE en France progressent très fortement, à 40 Md€ (après 11 Md€ en 2014), atteignant leur niveau le plus élevé depuis 2008. Cette hausse est liée à la réalisation en 2015 de plusieurs opérations importantes, au premier rang desquelles la fusion Lafarge-Holcim. »

      Source ? Direction générale du trésor.

      J’ajoute que ces investissements seraient plus importants si les gouvernements n’avaient pas tolérés, sous la pression des non-élus de Bruxelles, une désindustrialisation spéculative.

      Pour investir et non spéculer à la fermeture, encore faut-il qu’il y ait une activité industrielle !!!

      En fait l’investissement en France a toujours été recherché du fait de la qualité de la main d’œuvre qui à situation égale de travail a une des meilleures, sinon la meilleure productivité du monde (26% de mieux que l’ouvrier anglais par exemple), la qualité de ses ingénieurs (les écoles d’ingénieurs élitistes n’y sont pas pour rien) et l’excellence des communications et de l’environnement industriel (sous-traitants).


    • berry 5 septembre 2016 19:17

      @Alren

      Le ciment est difficile à délocaliser avec son poids important et son faible prix, je vous le concède.

      Je pense même qu’avec Mélenchon ou les Verts au pouvoir, nous pourrions conserver cette industrie.

       

      Je ne suis pas sûr pour autant qu’il faille se réjouir de la prise de contrôle de Lafarge par le suisse Holcim, avec à la clé la perte du siège social pour la France et l’éviction de la direction française.

      C’est le troisième fleuron national qui est racheté après Arcelor et Alstom.
      Cocorico !


    • Alren Alren 6 septembre 2016 11:18

      @berry

      EELV resterait dans l’UE avec ses traités pourris et approuverait dans le sillage de Cohn Bendit le nouveau traité prévu pour 2017 lequel aggravera encore la situation lamentable des pays européens qui se sont soumis à travers elle à la dictature du capital contrôlé par les USA.

      EELV ne s’opposerait pas à la signature du TAFTA après celle du CETA. Sinon, ce « parti » le proclamerait haut et fort comme le fait Jean-Luc Mélenchon.

      Dont le projet économique est de parvenir à une agriculture supportable par la nature, ce qui nécessiterait la création de 900 000 emplois, la conquête de la mer, 300 000 emplois, et non seulement un maintien mais un développement des industries de grand savoir-faire en profitant de l’exceptionnelle qualité des différentes catégories d’employés français (nombre de créations d’emplois considérable mais non déterminé).

      Et en utilisant les barrières douanières comme les autres pays, notamment en taxant les transports nécessaires à l’importation (type cette absurde importation polluante de moutons néo-zélandais) pour assurer des conditions loyales à notre production industrielle.


    • jmdest62 jmdest62 5 septembre 2016 11:38

      Tout ça pour nous révéler que votre « zone de confort » se situe à droite .  smiley
      On avait compris ..pas besoin d’insister ni de « tortiller du............droit ».

      @+


      • foufouille foufouille 5 septembre 2016 11:48

        En rester à l’opposition primaire des bons (à gauche avec le peuple) et les méchants (à droite avec les « exploiteurs » et l’argent roi) c’est se condamner à ne pas regarder le monde réel, à vivre dans une bulle qui tôt ou tard éclatera (avec des dommages collatéraux nombreux, y compris pour ceux qu’on prétend soutenir).

        je propose que tu ailles dans le monde réel : tu vas bosser dans le BTP comme clandestins pour 4 €/h.
        ce qui n’existe pas pour toi.


        • jmdest62 jmdest62 5 septembre 2016 11:57

          @foufouille

          Voyons Foufouille ,
           Môssieur Perceval vient juste de suivre quelques cours de coaching .....laissez le récupérer un peu avant d’entreprendre une formation de maçon. smiley

          @+


        • CN46400 CN46400 5 septembre 2016 11:54

          Les records de Lissenko devaient être battus.. C’est fait, 70 ans après, par la droite réactionnaire, rien de plus normal !


          • jmdest62 jmdest62 5 septembre 2016 12:02

            @CN46400

            Salut

            j’aime bien votre « présentation » ...mais je crois que la « contradiction fondamentale » date de bien avant le 21ème siècle.

            @+


          • flourens flourens 5 septembre 2016 12:34

            pas mal le raccourci, être de gauche c’est être Staline, pas la peine d’écrire tout ce fatras néo-libéral pour nous dire ça


            • Perceval Perceval 5 septembre 2016 15:25

              @flourens
              Ni Pol Pot, ni Lénine , ni Mao, ni même Staline n’avaient sans doute pour projet de tuer les concitoyens, d’affamer leurs peuples , de massacrer les opposants ou de violenter et d’enfermer les récalcitrants. Simplement ils se sont transformés en bourreaux de fait et du fait que leur idéologie (marxiste ou socialiste) ne marche pas, crée partout et toujours de la misère et de la désolation.

              Ils ont chacun illustrer cette terrible maxime : l’enfer est pavé de bonnes intentions.
              Aucun pays n’a jamais créé la moindre richesse avec les idéologies de Gauche, au mieux (en Scandinavie avec des citoyens très responsables) on est parvenu à une tranquille sociale démocratie, partout ailleurs c’est le capitalisme ou la ruine de Gauche (Cf le Venezuela depuis Chavez).

              Qu’on ne me rétorque pas Pinochet ou Franco (tortionnaires de droite) car ceux-ci n’ont pu voir le jour et officier du seul fait que le communisme menaçait le monde avant et après guerre.

              Sans le communisme nous aurions une planète plus sereine, moins polluée, sans doute pas surpeuplée et peut-être même sans intégristes musulmans (qui ont démarré leur oeuvre en Afghanistan après l’envahissement de ce pays par les Soviétiques).

              Pas grand chose donc à sauver de la Gauche depuis 70 ans je pense.

               


            • CN46400 CN46400 5 septembre 2016 17:34

              @Perceval
              « Sans le communisme nous aurions une planète plus sereine »
              Ouais et sans le capitalisme, nous ne rêverions plus au communisme, et nous travaillerions, encore, et sereinement, pour les seigneurs....


            • nofutur 5 septembre 2016 17:41

              @Perceval

              "Qu’on ne me rétorque pas Pinochet ou Franco (tortionnaires de droite) car ceux-ci n’ont pu voir le jour et officier du seul fait que le communisme menaçait le monde avant et après guerre."

              Chez moi cela s’appelle du foutage de gueule.

              franco ce fils de pute était un facho de droite et traitre à la nation !

              pinochet ce fils de pute à trahi aussi avec l’aide des américains alors que Allende était un socialiste démocrate.

              C’est la faute du patriarcat de droite les bourgeois et autre capitaliste qui ont crée une réponse de gauche violente. Sans l’esclavagisme de ces époques peut être il n’y aurait eu de réponse radicale.

              C’est très vilain de vouloir travestir l’histoire !!!


            • jmdest62 jmdest62 5 septembre 2016 18:23

               @nofutur

              «  Allende était un socialiste démocrate. »
              Pire ! ....Un Marxiste  smiley
              Tous les 11 Septembre je fais une minute de silence en l’honneur de sa mort (1973)

              @+


            • berry 5 septembre 2016 18:52

              @jmdest62

              Allende n’a pas laissé un mauvais souvenir.

              Il n’a pas eu le temps de ruiner complètement son pays comme les autres dirigeants marxistes.


            • Jean Pierre 5 septembre 2016 23:05

              @PercevaI 

              La meilleure réponse à votre commentaire,, finalement, vous la donnez vous même, comme dans une mise en abime de votre propre indigence intellectuelle : « pourquoi ces individus plutôt instruits, pourquoi ces personnes sont-elles incapables de sortir de certains schémas mentaux adolescents ? (quand il leur fallait systématiquement séparer le monde entre bons et méchants, indiens contre Cow Boys) » ?


            • jmdest62 jmdest62 6 septembre 2016 07:20

              @berry

              Par contre Pinochet , qui a appliqué les théories de Friedman , a laissé un excellent souvenir de ses 16 ans de règne.
              Surtout n’allez pas en vacances au chili ou alors faites vous très discret.
              @+





            • pallas 5 septembre 2016 13:08

              Alren

              Je respecte votre point de vue, mais il est faux.

              Je lis bien vos réactions sur les miennes ne vous en douter pas.

              L’armée Française est digne des années 80. L’exemple de nos sous marins nucléaires qui sont de deux générations en retard, ou avoir l’arme nucléaire ne signifie plus la suprématie, car les ogives sont facilement détectables et anéantie lors du lancement ou en cours de vole, voir la base de lancement.

              L’Ère de l’informatique et technologique fait que l’anticipation surpasse l’ère analogique et la France est dans cette dernière.

              Maintenant, en terme économique, plus de 90% des investisseurs étrangrs sont parties, les banques sont en faillite, il faut être aveugle pour ne pas voir la banqueroute.
              Le CAC 40 appartient aux nations étrangères.
              La société Alstom est devenu une entreprise Américaine, Alcatel Chinoise, Renault Japonaise, une partie de EDF Japonaise, etc etc.

              Il faut arreter de rever, et revenir à la réalité.

              Sa n’est pas l’Arabie Saoudite qui viendra nous sauver, cette nation perd la guerre contre le Yémen.

              Voila ou mène le Principe de Peter, c’est comme ça.

              Le néo libéralisme ou l’universalisme et autres idéologies c’est de la fumisterie, la sanction est implacable dans le Concert des Nations.

              Salut



                • jmdest62 jmdest62 5 septembre 2016 18:09

                  @Ben Schott

                  Excellent +++++

                  @+


                • Marignan Marignan 5 septembre 2016 15:48

                  A l’auteur.
                  Le propre des fous, c’est de voir en l’autre LE fou. Pareillement, le propre des libéraux, c’est de faire croire que celui qui pense différemment de lui est, au mieux, un idéologue (ce qui est la moindre des choses pour tout intellectuel, il me semble, sinon à quoi sert-il ?), au pire un fou (la ritournelle de l’économiste à court de culture qui va chercher la bouée psychologie qu’il ne maîtrise pas davantage d’ailleurs pour tenter de donner de la consistance à un cours et des positions qui sonnent faux lorsqu’on les confronte aux faits.)
                  A croire que le libéralisme serait une donnée physique de la nature et non pas une construction idéologique au service d’objectifs particuliers (qui échappent le plus souvent à nombre de ceux qui servent cette messe d’ailleurs).
                  Pour mettre en évidence la force d’une des citations incises dans l’article, si cela est vrai, il faut rappeler, me semble-t-il, que si la multitude des économistes s’intéresse à la pauvreté, l’économie réelle et dominante, elle, est financière et ne s’intéresse qu’aux riches ou, ce qui revient au même, aux moyens de prendre aux pauvres pour enrichir les premiers. Et oui, dans la réalité, on ne place pas un Thomas PiKetti aux commandes de l’économie, on nomme des Fabius, des Macron, des Moscovici, bref des représentant zélés des riches qui ne liront jamais les thèses relevant l’absurdité des dominants écrites par l’armée ignorée des prof d’économie, prisonniers volontaires du pouvoir qui les nourrit, heureux de les maintenir-là, dociles, dans leurs facultés, plutôt que de les voir mettre en pratique des idées hétérodoxes dans le combat politique et le monde réel.


                  • Rincevent Rincevent 5 septembre 2016 16:06

                    …Les négationnistes qui ruinent la science économique… Depuis quand existe t-il UNE science économique ? Pas depuis que le prix de la Banque de Suède (appelé improprement prix Nobel d’Économie) récompense parfois, la même année, des théories totalement contradictoires…

                    Se prévaloir de science c’est bien, avoir un discours sur la chose en forme de credo c’est de la croyance, c.a.d. l’inverse de la démarche scientifique.

                    … le sort des plus démunis est une des préoccupations majeures de la science économique… Avec le succès que l’on peut constater tous les jours, mais puisque c’est scientifique…


                    • UnLorrain (---.---.125.216) 5 septembre 2016 17:44

                      Y a pas si longtemps,j arrive au stop de... bref ! J allume la radio et cette phrase qui,dommage,cloture une discussion qui devait etre interessante,dite par une femme qui semblait connaitre l epoque : Staline en avait une grosse et il s en servait !! Explosion de rire vous pensez bien ! Alors comme ca,une grosse artillerie suffirait pour mettre tout l monde d accord !?!


                      • JMBerniolles 5 septembre 2016 18:41
                        Quel sombre et atterrant baratin....

                        L’économie n’est pas une science. Il y a seulement des modélisation scientifiques pour certains aspects et des Lois (relatives à un système économique), comme celles que Marx a mises en évidence, - baisse tendancielle du taux de profit, accumulation du capital... qui se vérifient encore de nos jours avec le capitalisme actuel-.

                        Il n’y aucune liaison mathématique entre un QE (quantitative easing) et l’évolution du PIB....

                        Quelqu’un qui écrit un article sur l’économie devrait être capable de comprendre que Hollande exécute une politique néo libérale (c’est un modèle économique, avec une école et beaucoup d’adeptes chez les économistes y compris ceux qui se réclament de la gauche, qui en fait liquident la notion de gauche en politique. Parce qu’enfin quel parti politique est plus à droite que le PS avec le 49.3, l’état d’urgence, le false flag Charlie Hebdo .... )

                        Heureusement qu’il y a quelques économistes honnêtes et qu’ils ont encore un peu accès aux médias.... Et le contenu de leurs interventions est d’un autre niveau que cette charge hypocrite.

                        • Jean Pierre 5 septembre 2016 23:18

                          @JMBerniolles
                          Il faut comprendre la logique Percevallienne. Certes Hollande fait une politique néolibérale. Mais pour un néo-libéral convaincu comme Perceval aucune politique ne sera jamais suffisamment néo-libérale. Il y aura toujours quelque part un petit reste de protection sociale à supprimer, un ultime service public à détruire. La grande oeuvre néo-libérale ne sera jamais achevée pour la bonne et simple raison qu’il s’agit d’une utopie absurde. Donc prenons notre mal en patience, Perceval est très loin d’avoir fini de nous faire ch... suer.


                        • JMBerniolles 6 septembre 2016 09:35
                          @Jean Pierre


                          Vous avez raison.... En fait j’appelle ce système l’écolo néo libéralisme...
                          Parce que comme Perceval le montre, on se ne s’affiche pas néo libéral. 
                          On dit, il faut moderniser, privatiser, .... Donc il faut une façade à ce système mortifère.
                          C’est le rôle de l’écologie politique... qui, comme on le remarque en ce moment permet de taxer un maximum les gens : Quotas CO2 (qui ne sont qu’un produit boursier), taxe carbone, écotaxe, taxe pour les énergies dites vertes (CSPE et autres)... et les EnR éolien et PV sont avant tout l’occasion d’une grosse bulle financière ( 1000 milliards d’euros)

                        • Trelawney 6 septembre 2016 09:36

                          @JMBerniolles
                          Quelqu’un qui écrit un article sur l’économie devrait être capable de comprendre que Hollande exécute une politique néo libérale

                          Comment « exécuter » une politique « néo libéral » quand dans le même temps on augmente les dépenses publiques ? cci dit, Sarkozy qu’on ne peut le taxer d’être de gauche a fait la même politique que Hollande à savoir : augmenter les dépenses publiques. Est-ce que l’on peut le taxer d’être néo libéral ? Bien sur que non ! Il y a ce que l’on pense être et ce qui est !


                        • JMBerniolles 6 septembre 2016 12:10
                          @Trelawney

                          Exécute, parce que Hollande met en œuvre une politique décidée ailleurs, à la commission de Bruxelles, qui est l’exécutif d’institutions européennes, non démocratiques, qui sont totalement d’esprit néo libéral. Ainsi les Lois Macron et El Khomri, ont été imposées à la France, avec l’argument de la dette. Les déficits publics en France sont largement au-delà des critères européens [60% et 3%]

                          La Dette est un moyen d’exploitation du système dominant par la monnaie.
                          L’exemple de la Grèce est aveuglant : la Dette y est à la fois un moyen de pression politique et un moyen pour dépecer ce pays chargé de notre histoire.

                          Hollande a utilisé notamment l’argent public pour faire des cadeaux au Medef et pour financer le MES.
                          C’est à dire de l’argent destiné à renflouer les banques privées.... au bas mot cela représente de l’ordre de 100 milliards d’euros. Extrêmement social en effet.

                          Notre déficit extérieur est abyssal. C’est le résultat de la désindustrialisation et de choix désastreux, comme celui de la LTE qui nous amène à acheter du gaz naturel, des éoliennes et des panneaux PV .... et qui cherche à totalement privatiser le secteur de la production d’électricité (notamment avec la privatisation de l’hydroélectrique)... Cela se traduit par de la dette évidemment.

                          En somme nous nous trouvons dans les pas de la Grèce.






                        • Trelawney 6 septembre 2016 17:31

                          @JMBerniolles
                          je ne parle pas de la dette, je parles des dépenses publiques. En 2007 (entrée de Sarkozy) les dépenses publiques représentées 52.2% du PIB de l’époque soit 1946M€ ce qui nous fait un montant de dépense à 1016M€. En 2012 (départ de Sarkozy) on atteint 55.9% du PIB soit 1169M€ soit 153 milliards d’euro d’augmentation sur 5 ans. Lui qui se faisait le chantre de la réduction des dépenses publiques, c’est raté

                          Hollande atteindra à fin 2016 57% du PIB en dépenses publiques pour un PIB estimé à 2200M€ soit une dépense de 1254 M€. Ca fait moins que Sarkozy, mais tout de même 85 milliards d’augmentation sur 4 ans soit largement plus que l’inflation.

                          Ca n’est pas très néo libérale comme politique. Vous avez raison sur un point : on finance nos dépenses avec de la dette et on se trouve dans les pas de la Grèce


                        • CN46400 CN46400 6 septembre 2016 18:00

                          @JMBerniolles
                          « Hollande met en œuvre une politique décidée ailleur »

                          Vous vous avancez un peu, vous avez un exemple pour démontrer que Hollande n’est pas en accord avec la Commission ? Commission qui est désignée par tous les gouvernements qui y sont tous représentés


                        • JMBerniolles 6 septembre 2016 18:45
                          @CN46400

                          Les gouvernements proposent des hommes politiques pour des postes de commissaires par exemple.
                          Ces hommes sont cooptés ou non. La France propose toujours des politiciens bien marqués par le néo libéralisme, Barnier, Moscovici ....

                          Vous n’avez pas remarqué qu’Hollande s’oppose maintenant au Tafta ? (sous la pression des protestations, notamment de notre monde agricole) ... Mais généralement il n’a pas la carrure pour s’opposer à quoi que ce soit qui viennent d’en haut.... 

                          L’ENA forme de exécutants de haut niveau c’est tout. Pas des hommes politiques de grand standing.
                          Pour cela il faut aussi réfléchir et avoir du courage.

                          J’ai remarqué, par exemple, que monsieur Asselineau qui a ce profil apparemment, a du mal à avoir une vision politique hors des règles établies. Qui sont des règles du système pour sa domination et sa pérennité.



                        • JMBerniolles 6 septembre 2016 19:02
                          @Trelawney

                          Si vous ne donnez pas une ventilation de ces dépenses cela ne veut rien dire... notamment la démographie joue, entre autres...

                          Demandez aux enseignants, aux chercheurs, aux personnes du secteur de la santé, aux gens aux RSA et autres allocs, aux fonctionnaires en général... s’ils voient affluer l’argent public... regardez où en sont les travaux d’aménagement du territoire...
                          Puisque vous intervenez sur le nucléaire je vous invite à regarder le cas du Réacteur Jules Horowitz, à Cadarache, qui doit reprendre, entre autres, la fabrication de sources radioactives pour la santé, alors que le réacteur Osiris, qui assurait cette tâche, a été arrêté sans raisons majeures par l’ASN.

                          La construction du Jules Horowitz enfonce tous les records de retards. L’EPR est plus facile à construire concrètement....

                          Ce sont encore des produits que l’ont pourrait fabriquer nous même qui sont achetés à l’étranger. 

                        • CN46400 CN46400 6 septembre 2016 19:27

                          @JMBerniolles
                          Je note que vous avez du mal à reconnaître que Hollande est en phase (hormis le Tafta après 4 années de négociations et.. avant nos présidentielles) avec la politique de la Commission .... Donc que la politique de la France se fait bien à l’Elysée et pas à Bruxelles ! Yen a un peu marre de la politique du : c’est les autres qui me tordent les bras...


                        • JMBerniolles 7 septembre 2016 08:02
                          @CN46400

                          Oui, généralement un larbin est en accord avec son patron....

                          En occident, y compris aux USA, où ils achètent l’élection présidentielle, il y a une gouvernance au-dessus des états.

                          C’est important de comprendre cela, parce que cela explique beaucoup de choses.


                        • CN46400 CN46400 7 septembre 2016 08:25

                          @JMBerniolles
                          « Oui, généralement un larbin est en accord avec son patron.... »

                          Sauf qu’en général ce n’est pas le larbin qui choisit son patron....c’est plutôt l’inverse. C’est fou de constater que les plus anti-UE, de quelque bord soient-ils, font, tout ce qu’il peuvent pour accompagner le discours des gouvernants nationaux sur le thème : c’est pas de ma faute, c’est l’UE, variante de : « la faute aux larbins que j’ai nommés... »


                        • gwen hadu gwen hadu 5 septembre 2016 23:22

                          « Ils ont chacun illustrer cette terrible maxime » - Perceval récite son petit bréviaire, comme le piètre ensoutané économique qu’il est... Il devrait commencer par améliorer son orthographe !


                          • olfe olfe 6 septembre 2016 10:35

                            Les néo-libéraux nient en général qu’ils sont néo-libéraux ! Tout juste concèdent-ils qu’ils sont libéraux (de le sens de la liberté individuelle) et nient aussi que la politique menée depuis 30 ans testée au Chili par Pinochet et imposée au monde depuis l’avènement de Thatcher et Reagan, n’est pas libérale et encore mois néo-libérale !
                            Cette politique part du postulat énoncé par M Thatcher : « Il n’y a pas de société, mais des individus » !
                            Et c’est ce négationnisme de la société que ces « économistes » tentent de continuer à répandre, faisant croire que les individus doivent être totalement indépendants les uns des autres, que la solidarité n’existe pas et qu’ils font tout ce qu’ils peuvent pour diviser les gens, les peuples, en attisant les haines, en mettant le monde en concurrence sauvage (les états entre eux, les entreprises entres elles, les salariés entre eux, etc).
                            Pour eux, nier la réalité, c’est nier que le monde va bien aujourd’hui, puisque les riches s’enrichissent et que le seul point noir est que les pauvres n’arrivent pas à faire comme les riches, pointant leur flemmardise, leur incapacité, et surtout de leur seule responsabilité individuelle !
                            En résumé, c’est la célèbre phrase de Guizot que ces gens nous disent : « Enrichissez-vous ! ».
                            Quand on regardant l’évolution du monde depuis 30 ans, on voit bien le déclin de plus en plus rapide de la société, ses tensions, ses guerres, et chacun peut aisément faire la relation entre la politique libérale et ce déclin !
                            Le négationniste n’est donc pas dans le camp cité par l’auteur !


                            • Fanny 6 septembre 2016 11:56

                              Le psychorigide enkysté dans des croyances du passé a encore le droit de s’exprimer (pourvu que ça dure, mais le mainstream est déjà confisqué).

                              Les tendances lourdes du monde qui se met en place avec l’économie mondialisée sous gouvernance de la FED américaine, légitimée par la puissante armée des USA, comporte :

                              Une dissolution de la démocratie, couplée pour ce qui concerne l’UE avec la dissolution des nations.

                              Une gouvernance confisquée par une ultra minorité, qui rejette toute expression de la volonté populaire sous le terme méprisant de populisme (USA, Autriche, Hongrie, France, Russie …).

                              L’écart grandissant, dans les pays développés, entre une super classe captant tout l’enrichissement aux dépens d’une classe moyenne en voie de paupérisation.

                              Des guerres déclenchées pour favoriser et accélérer ces mutations.

                              Ces tendances lourdes nous conduisent à un monde dont je ne veux pas. C’est tout simple, c’est clair.

                              Notre éminent spécialiste de la chose économique me rétorquera que ce refus se payera d’un manque à gagner en termes de PIB mondial, et d’un appauvrissement relatif pour moi-même. Soit, je veux bien le croire, mais je reste sur ma position : ce monde là, c’est non.


                              • walter99 7 septembre 2016 23:37

                                Dites nous s’il vous plaît si pour vous les « paradis fiscaux « sont pour vous une donnée normale de la théorie économique ? Pour les économistes atterrés, les « paradis » ne font pas partie de l’économie tout court mais relèvent de la tricherie économique voire du banditisme pur. Dites nous aussi si pour vous le « high frequency trading « fait partie d’une théorie économique et quel serait sa valeur théorique ou bien si pour vous , en dehors d’une réalité factuelle ce ne serait pas aussi un lieu de tricherie économique ? Les économistes anglais ont intégré au PIB anglais les chiffres des « marchés » de la prostitution et du trafic de drogue au royaume Uni , est-ce pour vous encore une branche de la théorie économique et pensez vous donc que tout ce qui relève d’un trafic ou d’un profit relève de la théorie économique ? Pourquoi ne pas intégrer le « marché » des tueurs à gages fort lucratif dans votre tableau ? La fraude fiscale officielle en UE est évaluée à plus de 1000 milliards par ...an pensez vous que la fraude (l’optimisation fiscale ) soit aussi un « marché ?

                                L’économie est une discipline humaine trop humaine qui est le résultat descriptif de rapports de forces entre états, (aucun avion ne se vend sans accords entre état ) entreprises , marchés (des monopoles privés de fait comme google, Microsoft , airbnb, booking et les too big to fail ne sont pas des marchés) , et ….opinion publiques ( l’Europe refuse de manger du poulet chloré ou aux hormones, des OGM et autres aberrations et elle en a le droit ) Aucun économiste académique n’a prévu la crise de 2008 , aucun , mais Paul Jorion, et quelques autres l’avait décrite en détails un an avant …..

                                Dites nous aussi si vous êtes pour le traité transatlantique qui mettrait un tribunal arbitral en mesure de condamner un état pour entrave à son développement , par exemple en interdisant le poulet chloré sur son territoire ? Dites nous donc votre position sur ces points précis ! Oui il y a des théories économiques , non il n’y en a pas qu’une seule, l’économie est à organiser par les citoyens pour choisir leur manière de vivre ensemble , il n’ s’agit pas de théories au dessus des gens , je vous rappelle que le concept de chien n’aboie pas et que les nombres ne font que ce que l’on en fait , les nombres ne parlent pas aux nombres et la spéculation est la ruine de l’économie réelle comme vous dites si bien….Un vendredi soir un pays fera un décret d’une ligne : interdiction de tout trafic avec les « paradis » sous peine de retrait des licences bancaires et saisie des biens des fraudeurs et c’en sera fini de la plus grande tricherie de l’histoire économique , tous les pays suivront . Allez ! donnez un chiffre sur le montant des avoirs dans les « paradis » ? Peut être le PIB américain voire plus ? A vos calculettes !


                                • Wakizashi Wakizashi 10 septembre 2016 13:18

                                  C’est étrange, l’auteur parle de « déni de réalité », d’« idéologie » et de manichéisme, mais dans sa bouche ces expressions ne semblent s’appliquer qu’au camp d’en face (la gauche, à supposer que la dichotomie gauche/droite ait encore un sens).

                                  Sur le déni de réalité, le capitalisme n’a jamais été aussi hégémonique et dominant dans le monde, mais visiblement, selon l’auteur, les problèmes que nous connaissons ne sont pas dus à un trop-plein de capitalisme, mais au contraire à un manque de capitalisme.

                                  Eu égard aux problèmes en question, qui ne sont jamais que l’agonie de la biosphère (au point que notre survie en tant qu’espèce est engagée) ; l’indicible fossé entre ceux qui ont tout et ceux qui n’ont rien (au point que celui-ci n’est même plus scandaleux, mais juste absurde) ; le mensonge et la corruption généralisée de toutes les sphères de pouvoir (politique, économique, judiciaire, médiatique etc.) ; ainsi que le surarmement de l’humanité au point que celle-ci a 1000 fois la puissance nécessaire pour faire péter la planète ; je m’étonne pour ma part que l’auteur s’étonne qu’il existe des gens pour remettre en question le système dans lequel nous vivons...

                                  Le plus drôle, ou le plus dérisoire, c’est que tout en fustigeant les idéologies, l’auteur ne semble même pas se rendre compte qu’il est lui-même adepte d’une idéologie. Une idéologie tellement dominante dans les faits qu’elle en est devenue un véritable paradigme imprègnant la quasi-totalité de l’humanité (il faut noter quelques exceptions, comme les Pygmées ou les Papous), à un point tel que l’on ne se rend même plus compte de sa présence, comme le poisson qui n’a pas conscience de l’eau dans laquelle il baigne. Cela me rappelle une histoire de paille et de poutre vieille de 2000 ans...

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