• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Vaccination : concertation citoyenne, les dés sont pipés

Vaccination : concertation citoyenne, les dés sont pipés

La confiance de la population française sur l’utilisation des vaccins s’amenuise au fil des années.

Une étude internationale[1] portant sur la confiance que les populations ont dans les vaccinations qui leur sont proposées (ou imposées) montre que la France est le pays où le pourcentage de citoyens méfiants quant à la sécurité des vaccins est le plus élevé (41%). Cette attitude est la conséquence de maladresses, d’excès et de mensonges lors de certaines campagnes vaccinales (hépatite B, grippe H1N1, Gardasil) ou de malhonnêteté intellectuelle (refus de reconnaître les effets délétères de l’aluminium vaccinal) qui restent gravés dans la mémoire collective.

Pour tenter de contrer ce mouvement de doutes et d’hésitations bien légitimes, le Ministère de la Santé a mis en place ce qu’il nomme une « Concertation citoyenne sur la vaccination »[2]. Cette initiative est pilotée par un « comité d'orientation indépendant » co-présidé par le Pr Fischer, immunologiste, et par Mme Rambaud, présidente du CISS. Ce comité a mis en place un double « jury » : l’un de citoyens, l’autre de professionnels de santé. Les membres de ces « jurys » doivent appuyer leurs conclusions sur des « échanges avec des intervenants aux expertises et points de vue différenciés ». L’objectif final annoncé est de « renforcer la confiance des Français dans la vaccination, en répondant de façon transparente à leurs inquiétudes et préoccupations ».

On voit que cette concertation annoncée est faussée d’emblée. Comment peut-on parler sérieusement de « la vaccination » comme si tous les vaccins devaient être inclus dans un kit global, sacré et incontournable, à prendre ou à laisser, quelles que soient les vaccinations présentes et à venir ? Comment prétendre « renforcer la confiance dans la vaccination » si l’on se base sur de tels dogmes ? Car tout le monde sait que chaque vaccin protège contre des maladies différentes, possède des indications différentes, a une efficacité variable et des effets indésirables variés d’un vaccin à l’autre.

Les promoteurs de cette « confiance » là exigent, après quelques réassurances, qu’on leur signe un chèque en blanc, alors que par définition la confiance ne saurait se réclamer, ni s’exiger. Les dés sont pipés d’emblée. Il va falloir choisir son camp lorsque l’on parlera de vaccins et accepter de se faire soupçonner d’être anti-vaccinaliste dès que l’on osera mettre en doute l’efficacité ou poser la question de l’innocuité d’un vaccin. Ces questions dérangeantes ne doivent pas remettre en question « la vaccination  ». Ce ne peuvent être que « des inquiétudes et des préoccupations ». Les responsables de santé publique et les experts médicaux réduisent ce mouvement social de méfiance à la seule diffusion de thèses anti-vaccinales, sans jamais se remettre en question. « La vaccination, ça ne se discute pas » , avait annoncé d’emblée notre Ministre de la Santé il y a quelques mois. Ce manichéisme primaire entre pros et anti-vaccins est totalement réducteur et inopérant.

Notre association REVAHB (victimes du vaccin contre l’hépatite B) vient de subir les conséquences de cette attitude simpliste et méprisante. Nous avions demandé à être auditionnés par les deux « jurys » de cette « concertation », dite citoyenne, en ayant auparavant exposé les quelques points que nous souhaitions aborder en lien avec notre longue expérience sur ce sujet. Un refus poli mais ferme nous a été signifié, car « les membres des jurys sont indépendants dans leurs choix d’auditions…  » et ceci « a ainsi été construit afin de respecter cette condition au bon déroulement de leurs travaux ».

Nous en concluons que les questions que nous avions programmées risquaient de déranger le retour de la « confiance en la vaccination  ». Nous ne représentons que quelques centaines de victimes du vaccin contre l’hépatite B qui dérangent et à ce titre, nous n’avons donc pas le droit d’être entendus durant quelques petites minutes. Nous sommes aussi des citoyens à part entière. Nous avons le droit de penser, le droit d'interroger, le droit d'attendre des réponses et le droit de dénoncer l'absence de réponses.

Nous dénonçons donc publiquement ce déni de démocratie d’une « concertation » qui n’a de «  citoyenne » que le nom. Sur le nombre total d’intervenants auditionnés, seuls des représentants de deux associations critiques (E3M et ALIS) ont pu être entendus. De quoi a-t-on peur en n'associant pas le REVAHB ? Que la vérité éclate sur les excès de la campagne de vaccination contre l’hépatite B et le refus de reconnaître les victimes de ce vaccin [3] ?

Ce comité est là pour mettre en scène un débat biaisé dont on connaît d’avance l’issue : sauver « la vaccination » et donner bonne conscience au Ministère de la Santé.

 

[1] De Figueiredo A. Forecasted trends in vaccination coverage and correlations with socioeconomic factors : a global time-series analysis over 30 years. The Lancet Global Health. Sept 2016

 


Moyenne des avis sur cet article :  4.76/5   (17 votes)




Réagissez à l'article

11 réactions à cet article    



    • leypanou 15 septembre 2016 10:43

      Nous ne représentons que quelques centaines de victimes du vaccin contre l’hépatite B qui dérangent et à ce titre : vous ne représentez que quelques centaines de victimes du vaccin contre l’hépatite B mais des milliers de Français sont d’accord avec votre position de principe même s’ils n’ont pas la chance de passer dans les msm.

      On est dans un genre de dictature soft dans beaucoup de domaines et ceux qui ne sont pas dans la ligne n’ont pas droit à la parole.

      Continuez à diffuser vos idées, beaucoup partagent vos préoccupations.


      • alinea alinea 15 septembre 2016 17:02

        C’était couru d’avance ! comment voulez-vous que quelque chose de sincère et « vrai » émane de ce gouvernement ?! Seulement, il y en aura bien qui tomberont dans le panneau et iront gaillards se faire piquouser.


        • Harry Stotte Harry Stotte 15 septembre 2016 17:41

          Avec la vaccination facultative dans tous les cas, la Sécu pourrait peut-être faire de substantielles économies en refusant d’assumer les dépenses inhérentes au traitement des maladies contre lesquelles la prévention vaccinale existe.


          • Dr Destouches vilayat 15 septembre 2016 21:36
            La vaccination est complètement inefficace . 
            La Preuve par les chiffres : 
            les vaccins contre le tetanos et la diphtérie sont totalement inefficaces:au contraire ils augmentent la fréquence des maladies
            D’après l’OMS :
            Angleterre 1963 ,13 morts de tetanos
            France (20 fois plus de vaccinés) 293 morts (20 fois plus)
            (Joët Françoise - Tétanos Le mirage de la vaccination)
            Finlande 100 cas de Tetanos, 67% de vaccinés
            Demonstration du Dr Meric :http://www.alis-france.com/download...
            Allemagne 39-45 : la vaccination généralisée contre la Diphtérie entraine la multiplication par 4 ou 5 des cas de diphtérie
            Arret de la vaccination en 45 dans le Reich dévasté ;quasi disparition de la maladie !!
            Polio : les plus vaccinés , en Inde ,sont les plus atteints de Paralysie flasque
            -----------------------------------------------
            La vaccination ne sera plus obligatoire quand les Français,informés ,se revolterons contre cette pratique criminelle (je pèse mes mots),comme à Leicester en 1885,le peuple refusant les campagnes catastrophiques de vaccination antivariolique
            Les vaccinalistes ne veulent aucun débat ,car ils sont conscients de leur mensonges et certains
            de perdre ,avec toutes les conséquences pour leur crédibilié et pour l’industrie pharmaceutique

            En attendant c’est la vaccination dictatoriale


            • djodge djodge 15 septembre 2016 23:05

              Le sujet est une affaire d’État : les statistiques sont faussés.
              Je connais une victime de ces excès de vaccins contre l’hépatite B.
              dont le résultat des anticorps anti-HBs est actuellement de 10 000 ui / l
              18 ans après la dernière injection !!
              Je constate un nombre important d’éléments incomplets ou plutôt faux au regard des éléments du dossier médicale du travail le jour de l’écris confidentiel !
              De même s’est en 2001 qu’a eu lieu la réunion de consensus de tous les Neurologues de France à la Salpêtrière : afin de définir les 1ers symptômes de la SEP et au paravent la médecine savait enregistrer des constatations figurant actuellement dans les 1ers symptômes de la SEP, mais en réalité ils ne savait mettre l’étiquette SEP !!
              Quelle aubaine pour la justice et pour les statistiques qui ne l’ont pas enregistré comme victime de vaccin contre l’hépatite B. : donc les résultats sont faussés, elle aura pu être enregistré comme SEP en dehors de la vaccination !! Très certainement qu’elle n’est pas la seul dans ce cas !!!!


              • Jackie H Jackie H 16 septembre 2016 02:08

                Ce refus est en effet scandaleux, le REVAHB ayant pignon sur rue depuis fort longtemps.
                Mais ne nous leurrons pas sur les résultats de cette prétendue concertation, puisqu’elle n’a comme objectif – avoué sans vergogne du reste – que de « faciliter la vaccination », « améliorer la confiance dans la vaccination », « améliorer la couverture vaccinale ». Pas question de prendre au sérieux ce qui pourrait porter atteinte à ce dogme.
                Je me permettrai cependant une petite correction : parmi les intervenants auditionnés, il y avait au moins une autre association, la Ligue Nationale Pour la Liberté des Vaccinations, à laquelle il est difficile de refuser le qualificatif de « critique » smiley


                • liebe liebe 16 septembre 2016 20:36
                  Je vous invite tous à visionner cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?sns=fb&v=wmZeajlp9vI&app=desktop

                  Marie Odile Bretelle Geffroy, Philippe Even et Nicole Délépine parlent de big pharma et de ses liens avec les politiques, la justice et les médecins. Ils dévoilent ce qu’il se passe en coulisse...


                  • liebe liebe 16 septembre 2016 20:37

                    Pardon Bertella Geffroy. Le correcteur automatique d’orthographe m’a joué un tour.


                    • liebe liebe 17 septembre 2016 18:43

                      J’ai voulu écrire deux contributions sur le site soit disant collaboratif de vaccination concertation citoyenne. Ils n’ont pas été publiés. Je n’ai bien entendu pas contrevenu à la charte. j’ai posté cet article t la vidéo ci-dessus, et j’ai posé la question : pourquoi avoir invité une association de malades cardiaques et pas une association de victimes de vaccin...Bien entendu aucune de mes contributionss n’a été publiée


                      • YvesD92 (---.---.208.54) 21 septembre 2016 01:09

                        La Ministre de la Santé est juge et partie. Après sa méprisante (et méprisable) tirade sur le fait que la vaccination « ne se discute pas », elle tente de rattraper le coup en montant une opération de communication avec des soi-disant experts soi-disant indépendants... De qui s emoque-t-elle ? Je viens d’aller jetter un coup d’oeil sur les réponse spubliées au vu de sa consultation dite citoyenne. La défiance envers les vaccins aux sels d’aluminium et l’obligation de fait d’accepter des vaccins non obligatoires pour cause d’indisponibilité des seuls trois vaccins obligatoires est patente. Nous allons bientôt savoir si c’est la Ministre qui tient les commandes ou si elle est une marionnette à la botte de SANOFI-PASTEUR. Je penche malheureusement pour le second cas de figure.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité