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Accueil du site > Tribune Libre > La gauche a-t-elle trahi l’école ?

La gauche a-t-elle trahi l’école ?

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Des réformes successives ont affaibli notre système scolaire : renoncement à de véritables cours de grammaire, à l'orthographe, à l'enseignement de connaissances au profit d'une pédagogie de la découverte...

Au nom de l'égalitarisme, on a sacrifié des disciplines essentielles.

Ces réformes avaient pour but de mettre l'élève au centre de l'école, comme s'il pouvait, de lui-même, construire des savoirs, comme s'il était apte à tout découvrir par lui-même.

Mais, enfin, l'enseignant n'a-t-il pas pour mission première de transmettre des connaissances, d'en montrer l'importance, de donner une structuration à la pensée ?

Et cette pensée passe forcément par l'apprentissage de la grammaire et du vocabulaire.

Comment pourrait-on penser quand on n'a pas les mots à sa disposition pour le faire, comment pourrait-on réfléchiir quand on ne maîtrise pas sa langue ?

Pendant des années, on a imposé aux enseignants des évaluations, en début d'année de sixième, de seconde, des évaluations complexes, particulièrement difficiles à corriger, avec des codages très compliqués.

Des évaluations qui n'avaient pas grand intérêt : en fait, un enseignant perçoit très rapidement les défaillances et les lacunes d'un élève, quand il corrige une première rédaction...

Ces évaluations ont été, ensuite, remisées au placard, on les a abandonnées sans tambour ni trompette, car de toutes façons, elles n'avaient pas grande utilité....

L'école a été un champ d'expérimentation à large échelle : on a voulu la réformer à tout prix, sans arrêt, sans vérifier la valeur des réformes mises en place.

L'innovation, la rénovation étaient les maîtres mots dans le domaine éducatif et le gouvernement actuel a poursuivi dans cette voie...

La réforme des collèges menée par Najat-Vallaud Belkacem parachève cette oeuvre de destructuration de l'école : amoindrissement des enseignements fondamentaux, mise en place des EPI, enseignements pratiques interdisciplinaires, quasi-suppression du latin et du grec.

Les EPI qui croisent les disciplines ont pour but de rendre l'enseignement plus attrayant et plus ludique pour les élèves, mais ils risquent de conduire à un affaiblissement des savoirs fondamentaux, ils empiètent sur les apprentissages de base.

La suppression annoncée du latin et du grec sonne aussi le glas de l'enseignement des savoirs : notre culture est fondée sur ces langues, notre littérature doit beaucoup aux auteurs anciens.

On ne peut, ainsi, mépriser notre passé sans dommage : nous devons nous appuyer sur ce passé commun pour garder des repères...

La gauche a-t-elle trahi l'école ? Hélas, les bonnes intentions ne suffisent pas pour remettre l'école sur pied : une réflexion profonde s'impose pour faire en sorte de remettre le savoir au coeur de l'école.

Les faux-semblants sont terrifiants, et ils conduisent au pire : il serait temps de réfléchir aux conséquences de toutes les réformes engagées et d'en dresser un bilan.

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Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/2016/10/la-gauche-a-t-elle-trahi-l-ecole.html

 


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27 réactions à cet article    


  • jaja jaja 12 octobre 2016 15:28

    Qu’est-ce que cette gauche de gouvernement n’a pas trahi depuis l’assassinat de Jaurès, le pacifiste, immédiatement suivie du soutien actif des socialistes à la boucherie inter-impérialiste de 14-18, alors que le corps du grand homme venait juste d’être mis en terre ?


    • rosemar rosemar 12 octobre 2016 17:27

      @jaja

      Beaucoup de trahisons, en effet : on attendait de ce gouvernement, au moins, une certaine réussite dans le domaine éducatif... 

    • Christian Labrune Christian Labrune 13 octobre 2016 00:11

      @rosemar
      On pouvait attendre de ce gouvernement l’achèvement de ce que les socialistes avaient entrepris au milieu des années 80 quand Chevènement, de retour du Japon, avait proposé cette parfaite insanité : 80% d’une classe d’âge « au niveau du baccalauréat ». La démolition de l’école républicaine commence dès ces années-là, et quand Hollande s’est présenté à la présidentielle en 2012, il ne restait déjà plus rien du système d’instruction publique français. Il ne fallait donc pas être grand clerc pour comprendre qu’on irait tout droit à la catastrophe. Avec Vallaud-Belkacem, c’est le coup de grâce qui vient d’être donné.
      Désormais l’enseignement sera privé ou il ne sera plus. Un sale coup pour la République et ses principes, mais avec les socialistes, on a l’habitude : les pleins pouvoirs à Pétain en juillet 40, c’était déjà la décision d’une majorité de députés roses. N’oublions pas non plus qu’en 2012 les mêmes indécrottables se réclamaient encore de l’homme à la francisque, copain de Bousquet, le chef de la police de Vichy.
      Qu’on ait donné le nom de cet ancien collabo à la nouvelle bibliothèque nationale et que rien n’ait encore été fait pour changer cela, c’est déshonorant pour la France.


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 13 octobre 2016 10:16

      @Christian Labrune
       Quel salaud ce Chevènement....

      Dire que la droite n’a pas fait mieux.....
      Mais c’est moins grave, car elle n’est que « manipulée par la gauche ».

      En effet, quelle bonne excuse, il suffisait d’y penser smiley


    • velosolex velosolex 13 octobre 2016 10:36

      @rosemar
      Vous croyez que la droite va la sauver ??...Ni droite ni gauche, mais un conservatisme, un esprit de corps et une défense d’intérêts particuliers qui ont amené la catastrophe que l’on connait : Le pays où les inégalités sociales ont été centrifugés par l’éducation nationale, au point de nous amener à la 36 place sur 38...Le tout enveloppé année après année d’une soi volonté de réforme qui apporte du pire au pire, ainsi cette demi journée pédagogique à la charge des communes, aggravant un peu plus le déséquilibre....Ceux qui sont trahis, véritablement, se taisent. C’est qu’ils ont le nez dans le ruisseau. 


    • Christian Labrune Christian Labrune 13 octobre 2016 19:20

      @Olivier Perriet
      La droite, de fait, n’aura rien entrepris pour rétablir la situation. Elle n’aurait cependant jamais pu faire ce que les socialistes ont fait dans les années 80 : on aurait immédiatement, et non sans raison, crié au fascisme. Je ne pense pas non plus que la droite aurait pu aller aussi loin dans le libéralisme le plus sauvage que les socialistes dès 83.
      La droite ne peut jamais réaliser ses rêves de domination et de destruction des acquis sociaux. Pour ça, elle a besoin de la gauche. L’opium de la propagande socialiste met en confiance les naïfs et quand on a des ramifications dans les syndicats « de gauche », il est facile de les induire à tout accepter. On peut dès lors plumer l’ensemble des citoyens sans même qu’ils s’en rendent compte. Au besoin même, la servitude volontaire étant une tendance fort répandue, ils mettront la main à la pâte et collaboreront avec empressement à une entreprise dont ils ne tarderont pas à pâtir. On a pu très bien observer ça dans l’Educaton nationale.
      Je me rappelle encore slogan qui accompagnait la petite image très maréchaliste pour la première élection de l’homme à la francisque « La force tranquille ».
      Si vous voulez savoir ce que cela peut signifier pour quelqu’un qui aurait un minimum de culture -car c’est une citation !-, relisez donc la fin de « L’enfance d’un chef », de Sartre. Le « petit ange » de la première page devient assez vite un parfait salaud authentiquement fasciste et tout de suite après quelques exactions fort caractéristiques de cette engeance, il pense être devenu « la force tranquille ».
      Il n’y a jamais eu beaucoup de gens cultivés au PS, de là cette bourde énorme, mais comme les Français ne sont pas non plus des grand lecteurs, je crois bien être le seul à avoir repéré cela, qui est pourtant fort significatif.


    • Perceval Perceval 12 octobre 2016 15:45

      Tout au contraire, la Gauche et ses naïvetés sociales c’est l’école dans tous ses renoncements et ses arrangements avec la réalité.
      Il n’y a pas plus à gauche que l’école et pas d’échecs plus éclatants que l’école et la gauche en France.


      • rosemar rosemar 12 octobre 2016 17:28

        @Perceval

        Trop de réformes improvisées, mal pensées : une grande déception.

      • njama njama 12 octobre 2016 16:23

        @ Rosemar

        Vous êtes toujours aussi charmante de candeur, c’est fraîcheur de vous lire, mais aussi un peu ignorante des dessous politiques. J’en venais à me questionner sur l’opportunité de vous répondre, et de troubler votre belle ingénuité. Mais ce ne serait pas honnête de vous dissimuler la lame de fond politique qui traverse notre époque depuis deux bonnes décennies et érode un peu à la fois votre école, assurément mais irréversiblement.

        La droite et la gauche ont le même programme politique, celui de l’UE, la réduction du déficit budgétaire. L’école, un secteur parmi d’autres en fait directement les frais d’où le démantèlement progressif du « mammouth » ... qui explique que la qualité d’enseignement est fortement à la baisse

        source : Silence, on tue (aussi) l’école primaire et la maternelle

        Pendant que tout le monde regarde le collège se faire « réformer », le primaire et la maternelle, aussi, agonisent. Mais en silence. Pour preuve, ce témoignage de Laurence David, directrice d’une école maternelle.

        [.....................................]

        Bonus

        De la maternelle à l’université, tout devient limpide lorsque l’on a lu ça :

        Centre de développement de l’OCDE, Cahier de politique économique n°13
        La Faisabilité politique de l’ajustement, par Christian Morrisson

        (page 30 du PDF)

        Comme on le voit, pourvu qu’il fasse des concessions stratégiques, un gouvernement peut, en procédant de manière graduelle et par mesures sectorielles (et non globales), réduire les charges salariales de manière considérable. L’essentiel est d’éviter un mouvement de grève générale dans le secteur public qui remettrait en question un objectif essentiel du programme de stabilisation : la réduction du déficit budgétaire.

        Les mesures de stabilisation peu dangereuses

        « Pour réduire le déficit budgétaire, une réduction très importante des investissements publics ou une diminution des dépenses de fonctionnement ne comportent pas de risque politique. Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement et l’école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l’établissement voisin, de telle sorte que l’on évite un mécontentement général de la population. »


        • njama njama 12 octobre 2016 16:45

          @ Rosemar, suite, en espérant ne pas trop vous estourbir

          Un article du Diplo qui n’a pas perdu une ride puisque son actualité s’accomplit sous nos yeux ébahis ! Il a été mis en accès réservé aux Abonnés, mais il figure (pages 4 à 6) dans ce PDF SUR LES PROJETS DE « DÉRÉGULATION » DES SYSTÈMES ÉDUCATIFS EUROPE : MAIN BASSE SUR LES SERVICES PUBLICS D’ENSEIGNEMENT
          Ce dossier est une compilation d’articles que nous avons réalisée afin d’alerter le lecteur sur l’évolution probable des systèmes éducatifs en Europe dans les décennies (les années ?) qui viennent, et essayer de comprendre comment les « réformes Allègre » s’inscrivent dans cette évolution.
          http://www.alaintale.com/BigBroth.pdf

          L’école, grand marché du XXIe siècle

          par Gérard de Sélys Juin 1998, le Monde Diplo.

          « L’éducation doit être considérée comme un service (avant tout) rendu à l’économie. [Dans cette perspective] les gouvernements devront envisager l’éducation comme un processus s’étendant du berceau au tombeau […] Nous n’avons pas de temps à perdre. »


          « Education et Compétence en Europe »
          (Table ronde européenne des industriels ERT, alias European Round Table of industrials http://www.ert.eu/ )

          Ce rapport date du 26 mai 1994.
          Il émane de l’exécutif bruxellois, un groupe de vingt hautes personnalités - dont cinq membres de l’ERT -, L’Europe et la société de l’information planétaire (6). A l’exception de M. Martin Bangemann, le très libéral commissaire européen à l’industrie, tous sont des industriels.

          Fondée en 1983, l’ERT regroupe quarante-sept des plus importants dirigeants industriels européens.
          Parmi eux : Jérôme Monod (Suez-Lyonnaise des eaux), Louis Schweitzer (Renault), Alain Joly (Air Liquide), Jean-René Fourtou (Rhône-Poulenc), Jean-Louis Beffa (Saint-Gobain), Etienne Davignon (Société générale de Belgique), François Cornélis (Petrofina), Carlo De Benedetti (Cofide-Cir), Mark Wössner (Bertelsmann).

          Autre citation :

          Si le rôle des pouvoirs publics n’est pas méconnu, il se limite à « assurer l’accès à l’apprentissage de ceux qui ne constitueront jamais un marché rentable et dont l’exclusion de la société en général s’accentuera à mesure que d’autres vont continuer de progresser ». Ici, l’OCDE exprime crûment ce que l’ERT et la Commission n’avaient pas osé dire : les enseignants qui subsisteront s’occuperont de la population « non rentable ».


        • rosemar rosemar 12 octobre 2016 17:34

          @njama

          malgré les difficultés, malgré les réformes, de nombreux enseignants, sur le terrain, fournissent des efforts constants pour apporter aux élèves le meilleur d’eux-mêmes...
          Mais la tâche est difficile.

          Merci pour les liens.

        • njama njama 12 octobre 2016 18:18

          @rosemar
          Je n’en doute pas ! je suis aussi bien placé pour le savoir, mon épouse est directrice d’école.
          Merci pour l’article qui interpelle ...


        • Abou Antoun Abou Antoun 12 octobre 2016 21:43

          @njama
          Merci pour l’article qui interpelle ...
          Effectivement c’est un scoop !


        • mmbbb 13 octobre 2016 10:32

          @njama je regrette de ne pas avoir fait ma scolarite dans le pive Ne vous en déplaise je réitère mon propos. Vous n’avez pas à imposer votre diktat et traiter les autres de moins que rien par votre condescendance C’est bien le trait du monde intellectuel dont vous faites parti L EN est une usine à enseigner point barre Quoi qu il en soit depuis que je suis ne j’entends toujours les mêmes arguments . les lamentations répétées ad nauseam alors que ce les pedagos zéles ont les maîtres d’ouvrage de cette décomposition. A chaque rentree scolaire je suis toujours étonné de la listes des fournitures et des bouquins qui doivent être achetés, nous en sommes pas un paradoxe pres , cet auteur qui s’ étonna de cette société dite de consommation ; l’education nat en est le promoteur. D ici quelques années ce sera l intelligence artificielle qui sera le soutien indispensable a l ’edcuation moribonde . Votre chere élite de gauche met elle ses mioches dans des ecoles pourries J’ai lu rapidement les propos du livre d Hollande, une vrai enflure ce type, c’est que la gauche merite


        • velosolex velosolex 13 octobre 2016 11:30

          @rosemar
          Elève appliquée, mais pourrait mieux faire, si elle voulait se donner la peine de sortir des sentiers battus et rebattus, et des formules éculées, telle cette déclaration lénifiante. .... .« de nombreux enseignants, sur le terrain, fournissent des efforts constants pour apporter aux élèves le meilleur d’eux-mêmes... »

          Mais en a t’elle les moyens, et surtout la volonté, pétrifiée par l’esprit de corps...
          La tâche est difficile. 
          Vrai naïveté ou fausse candeur ?
          On s’endort au fond près du radiateur...

        • Spartacus Lequidam Spartacus 12 octobre 2016 16:42
          L’Inspection générale de l’Éducation nationale (IGEN) est largement responsable de la destruction du système scolaire.
          Ce sont eux les initiateurs réels des réformes successives.

          Une caste de 157 haut fonctionnaires Enarques ou parachutés politiques n’ont qu’un but....L’égalitarisme. 
          Une caste d’entre-soi quasi tous Marxistes ou étatistes de la Nomenklatura, quel que soit le gouvernement est persuadé que la mission prioritaire de l’école est de gommer les inégalités....

          Une caste qui reste et quel que soit le ministre, impose ses test éducatifs et idéologiques sans qu’aucun d’entre eux qui a raté une réforme ne dégage....
          Il est vrai que ces intouchables de l’état la gamelle est bonne, quel que soit le résultat.

          • njama njama 12 octobre 2016 16:48

            @Spartacus
            Lisez plutôt le commentaire que je viens de mettre juste après vous à 16:45 au-dessus du votre.


          • rosemar rosemar 12 octobre 2016 19:50

            @Spartacus

            Une véritable caste, en effet : des intouchables qui imposent leurs lois et règnent par la peur.

          • mmbbb 13 octobre 2016 11:23

            @ SPART A la décharge des enseignants ; beaucoup trop de parents délèguent entièrement l’entière responsabilité de l’éducation et de l’instruction a l’éducation nationale . Ne vous emballez pas notre systeme est un des plus cher et des plus selectif des pays de L OCDE . Il suffit de relire le rapport de la Cour des Comptes publie en 2014 et rapporté par le Point. Cette institution n’assure plus la promotion sociale ( ascenseur ) depuis fort longtemps . Il est vrai qu il est d’une urgence importante de réintroduire l’apprentissage des religions et de la theorie du genre Cette institution est gouvernee a la godille, tel politique dira l ’histoire a ete sacrifieé, tel autre vous dira les maths sont mal enseignes et untel voulait introduire la programmation informatique des les premieres classes Nous sommes dans une incohérence totale Par ailleurs le « public » de notre pays a changé mais cela les professeurs doivent assumer leur choix politique de cette « chance pour la France » Le public du 9 - 3 est tout de meme different du 7 - 5 cela va de soit In fine la selection se fait toujours par l argent et cette selection est d’autant plus severe pour accéder a des bons postes. Les bourgeois de gauche eux ont par natutre les bons etablissement henri IV etc ..... Hollande comme son mentor Mitterrand a use ses fonds de culotte dans un etablissement prive a Rouen  ; jean-Baptiste-de-La-Salle .  Le reste est de la petite polemique politique.


          • MagicBuster 12 octobre 2016 17:02

            L’école n’a pas pour but d’apprendre le Français ou d’éduquer des enfants.
            Plus on fera entrer de sauvages analphabètes dans les écoles, et plus le niveaux baissera.

            La fin programmée (inévitable) de la France.
            CQFD.


            • baron 12 octobre 2016 18:51

              C’est du sabotage rien de moins, pour mieux privatiser.

              Tout est fait pour dégouter, les meilleurs de devenir enseignants des campagnes de presse nfame contre les profs, une baisse de 30 à 40% de leur pouvoir d’achat, des conditions de travail regardés.
              Il n’est pas difficile de prévoir que les meilleurs vont se détourner de cette profession, sans oublier les demissions qui vont croissantes et devinez quoi, ce sont les bons qui partent, ne finissent plus par rester que des épouses de médecins, d’avocats ou d’ entrepreneur.... Bref, pour l’argent de poche,
              L’école française est condamnée, mais il y a du monde sur le coup pour empocher le pactole sans soucis des résultats.
              Les profs ont aussi leurs parts responsabilités, sans en avoir l’air, ils soutraitent leur boulot à des organismes divers et variés qui sont en train de se goinfrer en attendant de prendre le relais. Parce que l’école pour les riches est déjà en place, il est d’ailleurs moins coûteux de passer dans le privé pour beaucoup de parents. que de payer des cours particuliers. Et, les gens font de plus en plus ce genre de calculs. A leurs décharges, il est vrai qu’il y a un nombre énorme de jeunes en grande difficultés

              • rosemar rosemar 12 octobre 2016 19:57

                @baron

                Un gâchis, oui : trop de réformes hâtives, précipitées... on a voulu gommer les difficultés, mais elles sont formatrices...

              • baleti baleti 13 octobre 2016 00:52

                il y a longtemps que la gauche est juste la pour habiller le paysage capitaliste .


                la gauche, n’a aucun poids, dans cette mondialisation capitaliste, a par faire des courbette, au monde de la finance, pour ne pas mourir.
                l’éducation et l’enseignement vont prendre le même chemin, les enfant vont subir, se que leur parent on accepter sans rechigner 



                • fred.foyn 13 octobre 2016 07:04
                  La gauche a-t-elle trahi l’école ?...elle trahi la France en fait..faudrait ouvrir les mirettes...

                  • Armelle Armelle 13 octobre 2016 13:10

                    Rosemar assène les coups, Rosemar accuse

                    Mais ce nouvel article n’en reste pas moins « orienté », et le contenu de celui-ci veut dédouaner « ENCORE UNE FOIS » l’exécutant de la fonction que l’on doit absolument positionné en martyre, esclave d’une politique imposée et absurde et soi disant sous le joug d’une autorité « ténardiesque », quelle farce Rosemar !!!
                    Mais vous savez, vous pouvez charger tant que vous voudrez, les parents d’élèves ne sont pas dupes non plus. Bon nombre ont compris que le délabrement de cette institution n’est pas que du fait du pouvoir central. l’éveil des consciences commence ENFIN à mettre en évidence une incompétence généralisée au niveau des intervenants, ne vous en déplaise !!! Malheureusement les quelques éléments qui eux, ont la foi, l’envie, les capacités, la passion et l’ouverture d’esprit pour initier un enseignement adapté subissent l’immobilisme et la bêtise de TOUS les autres, et je les plains, c’est inadmissible !!!
                    Au même titre que cette bande d’égoïstes qui, à longueur d’année prennent les élèves en otage pour mener leurs fameuses « journées d’action » sur le pavé de la rue, s’adonne aussi allègrement et sans scrupules aux plaisirs de l’absence répétée sans même avoir le respect de s’excuser auprès des élèves et ne constituant alors qu’un profond mépris dont les conséquences sont celles que vous évoquez à longueur d’articles...

                    Les enseignants ne sont plus pris au sérieux (et pour cause) et récoltent aujourd’hui ce qu’ils ont semé depuis 50 ans, mais c’est bien connu, il est bien plus aisé de voir la paille dans l’oeil du voisin et ne pas voir la poutre dans le sien

                    Commencez par être « irréprochables » chers enseignants avant de trouver des responsables ailleurs que dans vos rangs...

                     


                    • Armelle Armelle 13 octobre 2016 13:37

                      Et lisez le commentaire de Feilusha, hier 18h28 !!! Et ses propos sont difficiles à mettre en doute, elle est elle même enseignante, et d’ailleurs je salue son honnêteté intellectuelle, celle-ci se fait bien rare de nos jours !!!


                    • Xenozoid 13 octobre 2016 15:20

                      et si c’était la notion même de l’école,qui est a revoir, mauvaise copie,hein car en succint ce qu’il reste n’est que de la domestication,point n’est a l’écoute tout /s dans le doute,on devrait apprendre a se connaitre avant de choisir une connection/domestication qui nous sied,gauche droite gauche droite gauche droite , fautes,droits gauche droite gauche droite ....STOPPPPPP !!!!!


                      Ah la domestication....
                      et si ça marche pas même dieu et la loi sera de gauche pour vous faire chier,minots

                      droite gauche ........

                      il est possible de sortir du bac a sâble...oui oui

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