Accord UE-Turquie : Ankara menace « d’ouvrir les vannes »
A l'instar de bien des histoires d'amour hélas, le processus d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne a commencé sur un malentendu. Confiant, le Sultan Recep Ier pensait pouvoir s'unir – sans faire le moindre compromis – à une UE en proie à la culpabilité et « peu intrusive » dans sa politique intérieure, pendant que « sa promise », elle, espérait toujours, naïvement, pouvoir « faire changer la brute anatolienne » avant de s'offrir à elle.
En effet, la semaine dernière, en date du 24 novembre, une résolution appelant à « un gel temporaire »1 du processus d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, a été adoptée à une très large majorité par les eurodéputés. Cela fait suite aux mesures de répression prises par le gouvernement turc, suite à la tentative de coup d’État en juillet dernier, jugées « disproportionnées » et « portant atteintes aux valeurs de l'UE ».
Ayant donc perdu l'avantage dans un bras de fer entamé avec Bruxelles il y a près d'un an, sur fond de « chantage aux réfugiés »2 à l'endroit d'une Europe « coupable », Ankara menace cette fois-ci « d'ouvrir les vannes » pour de bon !
Toutefois, il serait assez facile de contre-attaquer, nous autres européens, en condamnant la Turquie pour « publicité mensongère ». En effet, le « réfugié syrien » ne peut être qu'un homme de moins de trente ans, parlant le Tigrigna ou le Pachto et parfois même noir de peau. Rien à voir en somme avec ces hordes d'alépins, venus faire du camping en Anatolie du Sud-Est !
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