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La Punition

En ce mois de décembre il faisait froid dans le bureau ovale, les économies d'énergie.

Assis autour de la grande table, des bonshommes de couleur différente devisaient lentement ; au milieu d'eux trônait Donald, Trump.

Un silence feutré accompagnait la suite de chacune de ses phrases, comme si les interlocuteurs tournaient plusieurs fois leur langue avant de dire une bêtise.

Ceci est la suite de Trump : I Will survive ! Des événement surprenants étant survenus depuis, je me résous à continuer l'histoire...

Résumé de l'épisode précédent : Le pauvre Mol 1er est en proie à de terribles nausées, suite à l'élection de Donald Trump, qui ne lui plaît pas du tout ; il est devenu tout vert !

Malgré sa répulsion, il doit tout de même se rendre à la maison blanche pour féliciter le Maître, c'est là que ses ennuis commencent. À peine arrivé à la White House, Mol est Capturé par deux énormes gorilles qui lui interdisent tout échappatoire, après une walk of shame, il doit reconnaître publiquement ses erreurs.

Le terrible Trump et ses amis lui intiment l'ordre ainsi qu'à sa comparse Merkel de se mettre à genoux en attendant la punition, qui promet d'être cruelle.

Pour des raisons de compréhension de l'histoire je remets ici les derniers paragraphes de l'histoire :

 

Mol n'avait plus le choix.

Il savait qu'il devrait s'amender, reconnaître publiquement ses méfaits et demander pardon au nouveau Maître du Monde.

Ne parlant pas un mot d'anglais, il avait répété dans l'avion une phrase que son interprète lui avait glissé par pitié ; terrifié, anéanti par l'adversité environnante, l'oeil perçant de Donald aperçu ; il incline la tête et dit d'une voix éteinte :

---- Pity Masters ! I have sinned but I am ready to redeem myself, what should I do to satisfy You ?*

 

Trump, Poutine et Assad répondirent en même temps :

---- Kneel down Dumbass ! when we make a decision about your punishment, we’ll let you know ! In the meantime, shut up your mouth and don’t move from here, or we vitrify you on the spot !

---- Встаньте на колени, чтобы начать, Dumbass** ! Когда мы решили ваше наказание, мы расскажем вам ее, пока же заткнулся, и прежде всего ; не двигаться отсюда или вы будете остекловано на месте !

---- ???

 

Son interprète charitable lui expliqua en gros qu'il devait se mettre à genoux, attendre que ses boss aient fini de décider de la punition à lui infliger, et surtout ne pas bouger de là ou il serait vitrifié sur place.

Mol s'exécuta. Merkel, qui avait tout compris décida de s'agenouiller également par solidarité collaborative, et aussi par peur du terrible Trump.

Pendant que les chefs d'états européens matés à genoux joignaient les mains comme à la messe, Trump, Poutine et Assad se faisaient servir à manger et à boire. Des jolies danseuses latinos frétillaient au rythme du dernier single de Madonna, qui finalement avait renié Killary et squattait en échange le grenier de la Maison Blanche, car elle aimait les endroits sombres pour composer ses chansons.

Mol le gourmand, bien que vert de rage et de peur, aurait bien aimé participer au festin mais non, impossible.

 

Il avait dit trop de méchancetés...

Après tout, n'avait-il pas voulu neutraliser Assad, qui désormais possédait un statut supérieur au sien, étant l'ami des 2 dirigeants les plus forts du monde, alors que lui…

Merkel la dodue regardait avec avidité les plats succulents défiler tandis que Mol 1er se morfondait en pensant au bon flan au citron vert que confectionnait pour lui une soubrette élyséenne amoureuse de ses manières de jardinier.

 

Donald Trump avait décidé de faire une fête à tout casser pour fêter son élection, à laquelle il ne croyait qu'à moitié au vu des dizaines de milliards dépensés par les sponsors de Killary. Le monde entier en était tout retourné.

Les joyeux lurons qu'étaient Trump et Poutine en privé avaient commencé par avaler quelques cocktails costauds au son d'un bastringue psycho-country-rock matiné de Madonna qui vivait dans un réduit du grenier encombré de manuels Reptilo-C.I.Ans, de restes d'ovnis et d'entités quadri-dimensionnelles qui passaient à travers les murs.

 

Le terrifiant Kim Jong était là aussi, invité par Trump qui avait décidé de revoir à l'envers, à 180° l'optique politico-médiatique des Usa, si tant est qu'elle eût pu exister une fois, une seule.

Voyant Hollande agenouillé, Kim Jong s'enquit avec commisération de la raison de cet état de fait :

---- 사실 메르켈이 당황 땅인가  ?*

*Que fait cet ahuri par terre ?

 

Trump lui répondit qu'il était puni, ainsi que sa comparse teutonne, car il avait proféré à plusieurs reprises des méchancetés sur lui et ses amis Poutine et Bachar Al Assad, et qu'ils étaient en train de décider de la torture qu'ils allaient lui infliger. Donald ajouta que s'il avait de bonnes idées, de ne pas hésiter à les communiquer.

 

Déjà terrifiés devant l'incertitude, ou plutôt de la certitude d'une souffrance horrible qu'il allaient vivre bientôt, Angela et Mol changeaient de couleur, de vert amande ils devenaient violacés, bleuis de peur.

Poutine proposait de revenir aux fondamentaux avec quelques bons coups de Knout Ukrainien, punition appliquée aux moujiks à la grande époque pré-Urrs, il fallait faire attention tout de même, car ce supplice infligé inconsidérément entraînait la mort du condamné par rupture des membres, un peu comme l'écartèlement.

Bachar voulait ramener Mol dans la soute de son avion pour le punir sur place à la mode Syrienne ; c'est à dire l'empaler au soleil et l'enduire de miel afin que les terribles fourmis des sables le dévorent lentement.

Kim Jong lui, raconta que dans une province reculée de sa Corée du nord chérie, poussait le Tongo Tongo  ; un riz long qui possédait la particularité d'enfler 40 fois de volume, une fois trempé dans l'eau. Ce qui avait permis d'inventer le supplice de l'Outre Explosée. Le principe était simple ; on faisait avaler au condamné un kilo de riz sec, puis on l'obligeait à avaler quelques litres d'eau. Peu après le condamné gonflait comme une outre, et finissait par exploser.

 

Donald Trump avait écouté religieusement toutes les propositions, mais le problème était qu'il ne pouvait pas se permettre de supprimer Mol, et toutes ces tortures conduiraient immanquablement à sa mort, alors que faire ?

La rusée Merkel afin de sauver sa peau trouva la solution, il n'y avait qu'à l'obliger à se suicider, non pas avec une capsule de cyanure, méthode du 3ème Reich, mais plutôt à se suicider politiquement façon 4ème Reich, c’est-à-dire renoncer à se représenter, publiquement.

Une sorte d'auto humiliation publique, assorti d'un cortège de moqueries qui ne manqueraient pas d'enflammer le web, réseaux sociaux en tête. Cette solution plut aussi à Vlad et Bachar, seul Kim Jong voulait à tout prix faire avaler le Tongo Tongo au malheureux Hollande, mais ça ne faisait qu'une voix sur trois. Alors il n'insista pas.

 

Pour des raisons de traduction difficile, je vais résumer la conversation en Français, après une discussion courte avec ses partenaires, Trump dit donc à Hollande ;

---- Debout chien ! Nous avons décidé de ta punition, et estime toi heureux ; tu vas rentrer en France et te ridiculiser définitivement vis à vis de ton peuple en abandonnant toute prétention à un nouveau mandat, compris, Pastry Flan !*

*Flamby

 

---- Euh... mais Moi Président je suis un bon président, moi aussi j'ai lutté contre la finance, Oh, bien sûr je n'ai pas réussi comme Vous, Maître, à leur siphonner quelques milliards, je me suis contenter de siphonner le peupl…

---- Ha ! Tu avoues !

---- C'est que je ne suis pas très malin, et même un peu bête, selon certaines mauvaises langues qui sévissent sur Agoravox, j'ai même divulgué des secrets-défense qui m'ont d'ailleurs valu un début de procédure de destitution c'est vous dire, Maître...

 

Kim Jong intervint :

---- 더 단단히이 바보를 처벌해야, 그는 죽음을 가치가있다  !*

*il faut punir ce crétin plus fermement, il mérite la mort !

 

---- Calme toi Kim, c'est dommage mais on peut pas le tuer ça ferait des histoires, on va le débrancher définitivement, je te promet que bientôt on entendra jamais plus parler de lui

 

Mol tenta de se rattraper :

---- Heuh, mais les sans-dents sont stupides, je n'y peux rien, c'est ainsi, hi hi hi !

---- Et en plus ça te fait rire ? allez dégage, et n'oublie pas qu'on t'a lesté l'estomac avec un mini pain de plastic spécial connecté à un analyseur de langage qui te fera exploser en cas de manquement aux ordres, compris crétin ?

----Heuh, oui, j'ai compris…

---- Ah c'est bien, et que je ne t'y reprenne plus, ou je t'envoie l'équipe qui a fini Kadhafi et ils se chargeront de toi, ainsi que du nain tant qu'on y est, ha ha ha, lui aussi on dirait qu'il a explosé en vol !

 

Voilà, c'est ainsi que triste Mol dut renoncer à la vie de château...

 


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5 réactions à cet article    


  • valere-michoux 3 décembre 2016 13:43

    C’est du lourd !


    • Piere CHALORY Piere CHALORY 3 décembre 2016 14:18

      Et encore, vous n’avez pas lu la version intégrale, carrément bien trop lourde pour passer ici...


       smiley

    • Vipère Vipère 3 décembre 2016 22:43

      @Piere CHALORY


      J’espère que vous vous êtes amusé à écrire l’histoire du sortant abandonnant la mort dans l’âme la vie de château ! smiley

    • Piere CHALORY Piere CHALORY 4 décembre 2016 03:39

      @Vipère


      Merci pour le com, je me suis bien amusé à écrire ce truc, mais écrit trop vite, quelques fautes de frappe, lire ; je me suis contenté de siphonner le peuple...

    • troletbuse troletbuse 4 décembre 2016 23:16

      Excellent 

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