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Accueil du site > Actualités > Politique > Dette : effaçons l’ardoise !

Dette : effaçons l’ardoise !

« La banqueroute est nécessaire, une fois tous les siècles, afin de mettre l'État au pair ; et le Roi ne risque rien à emprunter, car il est le maître de ne plus payer les anciennes rentes quand elles ont été servies assez longtemps. » (Abbé Terray, contrôleur général des finances du Royaume de France, 1769).

« Il faut payer la dette ! », tel est le mantra que nous serine jusqu'à plus soif le clergé des grands médias, et l’orchestre va explorer ses gammes de plus belle à mesure que se profilent les présidentielles… Le règlement de la dette publique semble être devenu un impératif moral catégorique pour tous les VRP médiatiques et politiques du système financier. « Régler la douloureuse », c'est ce que devraient faire en premier ressort les responsables politiques du pays. Face à cette obsession comptable, la situation économique et sociale du peuple français ne tient que pour quantité négligeable dans la balance des priorités nationales.

La vraie question à se poser vis-à-vis de la dette publique est « comment ne pourrait-on pas ne pas la payer ? ». Le bon sens – hélas rare en économie – suffit pourtant à constater qu’au regard du montant colossal de cette dette et de la croissance économique atone de ces dernières années, l'État français NE POURRA PAS la rembourser ; il pourra (s’)essayer à la rigueur, avec des conséquences désastreuses pour nous tous. La stratégie de tout dirigeant sensé et soucieux du bien-être du pays devrait être de trouver les meilleurs moyens de se débarrasser de la dette publique, afin de s’atteler à solutionner des problèmes bien plus urgents. Nous essaierons donc ici de ménager quelques chemins dans ce sens.

 

Repères sur la dette publique française

Pour commencer, prenons la mesure de ce qui angoisse tant nos chers éditorialistes. La dette publique est la somme de tous les emprunts contractés par l'État, les collectivités territoriales et les organismes publics, notamment la Sécurité sociale. La dette publique est un fait logique. Chaque pays, chaque région, chaque ville a besoin de fonds propres pour financer des investissements, qui sont le fondement de l'action publique. Pour disposer de ces fonds propres, l'État peut attendre d'accumuler suffisamment de trésorerie par le prélèvement d'impôts et de taxes. Mais ce faisant, il prendrait alors un retard préjudiciable, notamment pour l'équipement, le renouvellement, l'amélioration de structures publiques, qui permettent de renforcer les capacités productives du pays. Ainsi, pour éviter d'agonir la population et les entreprises sous une fiscalité confiscatoire, l'emprunt, encadré par certains gardes-fous, est la pratique la plus légitime et efficace qui soit.

En allant glaner quelques données sur le site de l’Insee, on peut voir que la dette publique française s’élevait au 2ème trimestre 2016 à 2170 milliards d’euros, soit 98,4% du PIB. Fin 2015, la dette se répartissait comme suit :

 

 

Comment fonctionne l’achat de la dette publique ? Il est géré par l’Agence France Trésor (AFT) qui place les emprunts d'État sur les marchés obligataires (marchés sur lesquels se négocient et s’achètent les dettes publiques des états). Trois types de titres sont proposés aux créanciers : les obligations assimilables au Trésor (OAT), émises pour une durée minimale de 5 ans et dont certaines courent sur 50 ans ; les BTAN, bons du Trésor d’une durée de 2 à 5 ans ; les BTF, émis pour une période de quelques semaines.

Qui détient la dette publique ? Avec la généralisation du trading à haute fréquence (opérations financières réalisées en quelques microsecondes), plus de 10 milliards d’euros de dette française changent de main chaque jour. Par ailleurs, de nombreux titres ont été achetés indirectement via des montages financiers particulièrement tordus. Ainsi, il est bien souvent compliqué de connaître les véritables propriétaires de la dette ; la Commission des Finances le reconnaît elle-même : « la rapidité avec laquelle les titres sont échangés et l'internationalisation des marchés, avec de nombreux intermédiaires, compliquent la recherchent. » 1… Entre nous, rembourseriez-vous une somme si vous ne saviez pas vraiment à qui vous la devez ? Premier problème, qui ne joue pas en faveur de nos amis créanciers.

Fait notable dans la détention2 de la dette française : la prédominance des non-résidents (62%), qui peuvent être des étrangers ou des français résidant à l’étranger. La moitié d'entre eux se trouvent dans des pays de l'Union européenne, l'autre moitié en dehors. Il peut s’agir de fonds de pensions, d’assurances, de fonds spéculatifs, de banques ou encore de fonds d’investissement souverains (banques centrales). C’est chez ces non-résidents que l’identité réelle des créanciers est la plus trouble et demanderait une clarification. Nous y reviendrons.
 

 


 

Parmi les détenteurs franco-français de la dette, on trouve en premier lieu des assurances (telles qu’AXA Investment, Allianz Global Investors, MMA Finance, CNP Assurances, MATMUT…). Ces dernières utilisent notamment les emprunts d'État pour garantir leurs placements d’assurance-vies. 9% des titres de la dette sont détenus par des banques françaises (telles que CM-CIC AM ou BNP Paribas AM). Les OPCVM sont des organismes de placement de l'épargne de particuliers sur les marches financiers. Quant aux autres possesseurs de titres de la dette... Inconnus au bataillon ! la Banque de France refuse d'en dire davantage. On peut toutefois affirmer sans trop se mouiller que ces créanciers de l'ombre n'appartiennent pas à la catégorie des « sans-dents » !

Les taux d'intérêts historiquement bas auxquels se monnayent la dette française (0,37% en 2016)3 ne doivent pas nous faire oublier l'importance de la charge de dette : de 44 milliards d'euros en 2016, elle représente le deuxième poste de dépenses pour l'État.
 

La loi du 3 janvier 1973

Cette loi4 votée sous la présidence Pompidou a organisé la vente sur les marchés financiers des titres de la dette française. Auparavant, la France finançait sa dette par l'achat de bons du trésor par la Banque de France. En quelque sorte, l'État se prêtait à lui même en assurant ses investissements grâce à sa propre banque centrale et ce à taux zéro ! Le seul risque de ce procédé était de générer une inflation excessive du fait du trop grand volume de monnaie injectée dans le circuit économique : c'est la fameuse « planche à billets ». La loi Pompidou-Giscard interdit donc à la Banque de France de prêter à l'État, qui doit recourir aux marchés financiers, ce qui fait exploser la dette publique en deux décennies.
 


 

Cette loi est abrogée en 1994 pour laisser la place aux règles du traité de Maastricht, entérinant l'interdiction pour tous les États membres de l'UE de se financer via leur Banque centrale. Par la loi de 1973, la France avait donc préparé sa servitude européenne...

 

La crise des subprimes

La faillite de la banque US Lehman Brothers à l'automne 2008 entraîne par effet domino la perte de milliers d'actifs par les banques françaises, particulièrement exposées. Le gouvernement français décide alors d'un plan de sauvetage ruineux de 360 milliards d'euros qui accroîtra d'autant plus la dette publique. Inutile de préciser que les banques ainsi sauvées ne font aucun cadeau à l'État quant aux prêts qu'elles lui accordent...

 

Une banqueroute française est-elle possible ?

Elle est non seulement possible mais inévitable. A plusieurs reprises dans son histoire5, notre pays s'est affranchi de son endettement grâce à divers mécanismes. Sous l'Ancien Régime, la confiscation des biens des plus grandes fortunes du Royaume étaient monnaie courante, ainsi que la réduction des taux d'intérêts. La dévaluation surtout fut l'arme préférée au siècle dernier pour réduire drastiquement le montant de la dette. On pense notamment à Poincaré, qui déprécia le Franc de 80%, réduisant l'endettement dans la même proportion.

 

Les choix qui s'offrent à nous

Le préalable absolu est un recouvrement de notre souveraineté qui nous laisse de véritables marges de manœuvres quant à la gestion de nos finances et de notre politique économique. Ce premier choix est simple est radical : la sortie de l'Union européenne et le retour à une monnaie nationale.

Nous savons grâce aux travaux de plusieurs économistes, Jacques Sapir6 en tête, que l'Euro handicape gravement l'économie française, et notamment ses exportations. La monnaie unique, trop forte, rend les produits français trop chers à la vente à l'étranger. Ceci explique en grande partie le cycle de chômage de masse et de désindustrialisation qui nous touche. Une monnaie nationale plus faible rendrait les produits français plus compétitifs à l'exportation.
 

Le nouveau Franc se situerait au départ à parité avec l'Euro, mais nous pourrions le dévaluer soit en le laissant flotter, soit en recourant à l'émission monétaire massive par la Banque de France. La dévaluation aurait le double avantage de relancer la machine productive et de réduire le volume de la dette. La sortie de l'Union Européenne restituerait également 9 milliards d'euros de budget annuel à l'Etat, somme correspondante à la contribution française au budget de l'UE.

Un audit de la dette s'impose à l'évidence. L'opacité dans la détention des titres de dettes cache de nombreuses créances irrégulières et donc illégitimes. L'État devra refuser de les régler tout comme celles des banques sauvées en 2008 qui ont suffisamment bénéficié des largesses de nos impôts. L'audit permettra aussi de retrouver les Français résidents à l'étranger qui pratiqueraient l'évasion fiscale, faisant perdre au bas mot 80 milliards d'euros de recettes par an au budget de l'État, un joli pactole en perspective !

 

 © Gabriel Zucman, La richesse cachée des nations

Les seuls créanciers que nous devrions rembourser sont les petits porteurs : des retraités par exemple qui auraient placé de bonne foi leur épargne dans la dette française. Là encore, seul un audit peut nous renseigner sur leur nombre mais ils sont à l'évidence très minoritaires. Derrières les fonds souverains étrangers se cachent des États - nous pourrions proposer à défaut d'un remboursement, des partenariats stratégiques, commerciaux, technologiques...

Ces premières mesures nous permettraient de nous débarrasser d'une écrasante partie de cette dette illégitime. Le reliquat pourrait être monétisé par la Banque de France qui aurait retrouvé ses prérogatives de financement de l'État. La dette publique doit redevenir un instrument politique, un pari sur l'avenir et non plus être une épée de Damoclès au service de la finance, condamnant chacun de nous à tendre la main à ses chaînes.

 

 


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85 réactions à cet article    


  • Alpo47 Alpo47 3 décembre 2016 09:18

    Tout le monde constate et sait déjà que la dette ne sera jamais remboursée. D’ailleurs, on ne paye que les intérêts. La faillite ou banqueroute du système est certaine. Un « reset » comme disait C.Lagarde, bien placée au FMI pour connaitre la réalité.
    Il semble qu’il s’agisse surtout pour les « rentiers-actionnaires » au pouvoir de continuer encore un peu plus à « se payer sur la bête » et, évidemment, à se préparer à bien traverser le reset.
    Comme toujours, ce sont les peuples qui subiront.


    • devphil devphil 3 décembre 2016 10:43

      Excellent article 


      La préservation des intérêts des petits porteurs est une utopie totale.

      Les premiers informés seront les gros porteurs de dette , aucun gouvernement ne fera de cadeaux aux petits porteurs car ils ne représentent rien en terme de puissance ou d’intérêt pour un politicien.

      Par contre une fuite d’un politicien avant dévaluation permet d’obtenir une retour de services plus tard voir le film le Président avec Jean Gabin qui est criant de vérité et d’actualité. 

      Il sera toujours temps de faire comprendre aux petits porteurs qu’ils sont ruinés 

      Philippe

      • devphil devphil 3 décembre 2016 17:19

        @sarcastelle


        Je ne m’imagine rien pour le livret toutefois les petits porteurs sont toujours les dindons de la farce.

        Ils n’ont pas accès à l’information et n’ont pas la possibilité de pratiquer le délit d’initié entre bons amis....

        Ma remarque sortait légèrement du cadre de la dette pour s’appliquer aux actions boursière mais cela doit rester valable pour les petits porteurs qui ont investis sur la dette de la France

        Merci de votre remarque 


      • airgete 3 décembre 2016 11:25
        Bonjour, 
        Article intéressant mais il y a une quelque chose que je ne comprend pas :
        Comment le passage au Franc dévalué permettra de réduire la dette actuelle contractée en Euros ? La dette ne sera-t-elle pas encore plus lourde ?

        • rogal 3 décembre 2016 11:37

          Bonne question, airgete ; je rédigeai ce qui suit pendant que vous la posiez.


        • rogal 3 décembre 2016 11:36

          Comment la dévaluation du ’’nouveau franc’’ réduirait-elle le dette ?
          Supposons qu’un créancier possède aujourd’hui pour 1000 euros de créance sur l’État. Lors du changement de monnaie sa créance vaudrait 1000 francs. Supposons une dévaluation de 50 % du nouveau franc par rapport à l’euro (devenu ipso facto une sorte de nouveau mark). La créance vaudrait-elle encore 1000 francs, ou bien monterait-elle à 2000 francs ?

          Dans cet intéressant article, la différence entre marché primaire de la dette (émission des titres) et marché secondaire (commerce des titres une fois émis) n’est pas clairement exposée elle non plus.

          Il serait bien de développer et de préciser ces aspects.


          • doctorix, complotiste doctorix 3 décembre 2016 11:55

            @rogal

            Il semble bien que la dette resterait en francs comme elle était en euros.
            C’est-à-dire dévaluée comme le franc.
            J’ai lu ça quelque part.
            Moi, je recalculerais les emprunts depuis 10 ou 20 ans sur la base d’un taux zéro, celui qu’aurait pu offrir la banque de france.
            Du principal seraient déduits les intérêts déjà versés et, il serait majoré de l’inflation réelle.
            L’argent ne doit pas rapporter d’argent, selon moi : juste ne pas perdre sa valeur.
            Seul le travail est un capital.

          • rogal 3 décembre 2016 13:41

            Peut-être bien, doctorix, mais votre réponse n’engage que vous.


          • Trelawney 3 décembre 2016 14:41

            @doctorix
            La dette est dans la monnaie de celui qui vous prête l’argent pas dans celle de l’emprunteur.Si vous empruntez 1000 euro à un suisse. Ce dernier va vous donner environ 1070 francs suisse (équivalent euro). Si vous changez votre monnaie (euro pas au francs française, vous devrez quand même rendre 1070 francs suisse. Si ça dévalue de la moitié vous devrait quand même rendre 1070 francs suisse soit 2000 francs français dévalués.Si vous empruntez à un français vous devrait rendre 1000 francs français et cela même si ça dévalue


            C’est le b a ba du commerce.

            Le PIB mondiale est estimé à 73450 milliards de $ et la dette mondiale représente 2.86 fois ce PIB soit 210 067 milliards de $ et augmente de 8100 milliards de $ par an.. Ce qui veut dire que dans les 5 prochaines années’on se dirige tout droit vers une crise économique majeure, Le système économique actuel va s’écrouler comme un château de cartes. 
            Si on est un minium pragmatique, cela veut dire :
            1 -Si vous êtes propriétaire d’une maison avec jardin potager, poules, canards, lapins et si vous possédez un fusil pour chasser les importuns, vous n’avez pas trop de soucis à vous faire
            2 - si vous êtes retraités, chômeurs ou vivant des aides de l’état, vous niveau de vie va passer brutalement de quelque chose à 0
            3 - Si vous possédez des assurances vie, des actions et des économies placées en banque, vous niveau de vie va brutalement passer de quelque chose à 0.
            4 - Ceux qui ont un travail, ce n’est plus la peine d’y aller vu que tout ferme
            5 - Ceux qui ont un commerce, mieux ne vaut pas qu’ils traînent dans les parages pendant le grand pillage

            Bref l’anarchie va s’installer

          • Ben Schott 3 décembre 2016 14:54

            @Trelawney
             
            « La dette est dans la monnaie de celui qui vous prête l’argent pas dans celle de l’emprunteur.Si vous empruntez 1000 euro à un suisse. Ce dernier va vous donner environ 1070 francs suisse (équivalent euro). Si vous changez votre monnaie (euro pas au francs française, vous devrez quand même rendre 1070 francs suisse. Si ça dévalue de la moitié vous devrait quand même rendre 1070 francs suisse soit 2000 francs français dévalués.Si vous empruntez à un français vous devrait rendre 1000 francs français et cela même si ça dévalue »
             
            Non, c’est faux (ou du moins pas tout-à-fait juste) :
             
            « [...] En Droit international ce qui compte n’est pas la nationalité du prêteur mais la nationalité des contrats. Quand une dette, publique ou privée, a été émise en droit français, sa monnaie de règlement est la monnaie ayant cours légal en France, quel que soit cette monnaie (Euro ou Franc). Ce principe porte un nom, la Lex Monetae. Pour la dette publique, les contrats émis en droit français sont passés de 85% du montant de la dette à 97% en 2013. Donc, seuls les 3% résiduels seraient affectés par une dépréciation de la monnaie [...]. »
             
            Jacques Sapir
             


          • Olivier 3 décembre 2016 14:58

            @rogal

            Non, la dette d’un état est libellé dans sa monnaie officielle. SI la France retourne au franc et fixe le cours à 1 euro = 1 franc, les dettes en euros seront transformées en dettes en franc. Si celui-ci dévalue ce sera tant pis pour les spéculateurs de la finance parasite mondiale. Si vous voulez pleurnicher pour Goldman Sachs allez-y mais ce sera sans moi...


          • Ben Schott 3 décembre 2016 15:10

            @Olivier
             
            « les dettes en euros seront transformées en dettes en franc »
             
            Oui, pour ce qui concerne les contrats qui ont été signés en droit français, c’est-à-dire environ 97%.
             


          • rogal 3 décembre 2016 16:18

            Merci, Ben Schott, pour ce recadrage relatif au b a ba du commerce.


          • La centrale à idées La centrale à idées 3 décembre 2016 17:47

            @Ben Schott
            Merci Ben Schott, la nationalité des contrats est effectivement une donnée cruciale, qui jouera en notre faveur. D’ailleurs, l’un des drames de la dette grecque est qu’elle est pour la majeure partie libellé dans le droit du pays des créanciers.


          • Trelawney 3 décembre 2016 17:58

            @Ben Schott
            Ce principe porte un nom, la Lex MonetaePour la dette publique, les contrats émis en droit français sont passés de 85% du montant de la dette à 97% en 2013. 


            Les 97% de contrats émis en droit français veut simplement dire que s’il y a conflit, cela se réglera devant les tribunaux français et c’est tout. Au moment où les contrats ont été signé, ils l’ont été avec comme monnaie, l’euro. 
            Si l’euro disparaît, On négocie avec le créanciers pour changer de monnaie et c’est généralement la monnaie du créanciers qui sera utilisé (sauf si bien sur il est en euro).
            Si la France quitte l’euro pour une autre monnaie, comme les contrats ont été signé en euro et que l’euro existe toujours, ca reste l’euro et c’est à la France de convertir sa monnaie.

            Maintenant la France peut passer en force, après tout, tout est possible même les guerres. Mais ca se réglera devant les tribunaux et si la France fait fi des décisions de justice, elle affrontera les marchés financiers qui sont suffisamment solides pour lui tordre le bras. Et ne pensez pas une seconde que ceux qui nous ont prété de l’argent vont se laisser faire

            Pour ce qui est des prêt à taux négatifs (les plus courant en ce moment et même 80% de nos prêts puisqu’il y a rachat de dette). C’est ce que j’ai dit plus haut : le prêt est réalisé dans la monnaie du créancier qui compte sur la solidité de sa monnaie pour la vendre avec des taux négatifs et faire son bénéfice sur la parité. 

            Ne croyez pas trop ce que dit Sapir

          • Ben Schott 4 décembre 2016 07:23

            @Trelawney
             
            « Les 97% de contrats émis en droit français veut simplement dire que s’il y a conflit, cela se réglera devant les tribunaux français et c’est tout. »
             
            Non. « 
            Lex monetae est une phrase latine qui signifie qu’un État souverain choisit la devise qu’il va utiliser et que les applications monétaires de cette devise sont déterminées par les lois du pays émetteur.
            Ce concept a été identifié comme un problème potentiel en cas de fracture de la zone euro ou si un État membre de l’Union européenne décidait de quitter celle-ci, puisque les dettes en euros pourraient être converties en dettes dans une autre devise. Le taux de conversion serait déterminé par l’État démissionnaire, et aucune partie à un contrat ou à une transaction ne pourrait s’y soustraire. ».
             
            C’est très clair.
             


          • Eric F Eric F 5 décembre 2016 11:28

            @Ben Schott
            S’il suffisait de quitter l’euro et de rembourser sa dette en monnaie de singe, la Grèce l’aurait fait depuis longtemps...


          • Ben Schott 5 décembre 2016 11:39

            @Eric F
             
            Où avez-vous lu dans mes commentaires qu’il suffisait de quitter l’euro pour rembourser sa dette ?
             
            La monnaie de singe ! Comme vous y allez ! Le retour au franc verrait à court terme une dépréciation par rapport à l’euro de 20 à 30%. Et on devrait rembourser une partie de notre dette à des pays (de l’Europe du sud par exemple) qui auraient vu leur monnaie se déprécier encore plus que le franc...
             
            La Grèce est l’un des seuls pays qui devront rembourser l’essentiel de leur dette dans des monnaies étrangères (si elle ne fait pas défaut !).
             


          • Alpo47 Alpo47 3 décembre 2016 11:48

            Je crois que les choses sont encore plus simples, juste qu’il faut cesser d’être « légaliste » dans notre tête. Ce qui arrivera par exemple, c’est qu’à un moment donné un « grand » pays décidera que la dette est indue ou illégitime (planche à billets) et annonce qu’il cesse de rembourser. Et les autres suivront.
            A la rigueur, on peut trier la dette juste et la dette factice, basée sur de l’argent créé pour la circonstance et décider de ne rembourser que la première.
            A partir de là, il n’est plus question de parité franc/euro, de taux ...

            Un « bras d’honneur » aux financiers prédateurs et aux « rentiers/actionnaires » qui vivent de la rente.

            Et c’est bien ce qui va arriver, lorsque l’on sera au bout du bout de ce qui est possible de supporter. Malheureusement, nos politiques ne sont que les marionnettes des financiers, c’est pour cela que ce n’est pas encore fait.


            • Dom66 Dom66 3 décembre 2016 12:17

              @Alpo47
               Absolument d’accord avec vous….une bonne quenelle point !


            • Trelawney 3 décembre 2016 14:45

              @Dom66
              Je ne connais pas le montant de l’argent que vous possédez, mais posez vous seulement cette question. Combien d’argent j’ai sur moi et combien il y a à la banque. Parce qu’après cela, tout ce que vous posséderez sera sur vous. Il est vrai que si vous possédez un fusil, vous pourrez toujours vous refaire sur le voisin qui n’en a pas


            • Dom66 Dom66 3 décembre 2016 16:59

              @Trelawney
              J’ai rien compris à votre explication ! par contre mon fusil oui si la banque me pique mon pognon.

              L’histoire de la dette est un enfumage pour que nous restions à genoux. La loi des banques avant la loi des hommes.

               http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/pourquoi-la-dette-de-la-france-ne-44428


            • Trelawney 3 décembre 2016 18:11

              @Dom66
              Parce que la dette publique mondiale représente à peu prêt 3 fois le PIB et continue d’augmenter. Si on considère que la part publique représente 1/3 du PIB. Cela fait que la dette publique représente 9 fois la dépense publique mondiale. Si on considère un endettement de 20 ans, cela veut dire que la moitié de la dépense publique sert à payer la dette et ses intérets.

              Vous avez compris comme moi que le monde entier est en situation de surendettement. et que le montant de cette dette représente une monnaie virtuelle qui est sur les comptes bancaires mais pas dans ses coffres.*
              Donc vous pouvez aller avec votre fusil à la banque, vous la trouverez fermée et elle aura même disparue avec votre argent. Votre fusil vous servira à vous nourrir au dépend de ceux qui n’en ont pas.

              Le système financier est conçu pour que nous continuons à consommer, et cela avec de la dette. C’est un peu comme lorsque l’on met du nitrométhane dans son moteur pour aller plus vite en croisant les doigts pour que ça n’explose pas. Cela fait plus de 20 ans (Regan Tatcher et la libération des marchés) que l’économie mondiale se shoote au nitrométhane

            • Dom66 Dom66 3 décembre 2016 18:24

              La dette est un enfumage tout juste bon pour les banques qui se goinfrent et faire peur au peuple.


            • ppazer ppazer 5 décembre 2016 11:05

              @Dom66
              « J’ai rien compris à votre explication ! par contre mon fusil oui si la banque me pique mon pognon. »
              Sauf que la banque vous a déjà piqué votre « pognon », et avec votre consentement. Quand vous faites un dépot en liquide à la banque, vous pensez qu’il reste sagement dans un coffre en attendant que vous le récupériez ? Evidemment non, il sert de fond propre à la banque pour émettre de gros crédit avec un effet de levier, il est bien utilisé et largement rentabilisé.
              Avez-vous ainsi toujours votre « pognon » ? Non, bien sûr. Le chiffre que vous voyez sur votre relevé bancaire, ce n’est PAS votre pognon : c’est ce que la banque vous doit ! En clair, ce chiffre est une reconnaissance de dette de la banque envers vous.

              Quand votre salaire est « versé » sur un compte en banque, vous pensez que votre entreprise envoie de l’argent liquide à la banque pour qu’il soit stocké dans un coffre ? Evidemment non, il s’agit d’un transfert de dette : une partie de la reconnaissance de dette de la banque envers votre entreprise vous est transférée.

              Effacez donc les dettes, et bye bye le « pognon » que vous croyez encore avoir. En fait, bye bye le prognon de tout le monde, entreprises comme particulier.
              Après tout, les promesses (de remboursement) n’engagent que ceux qui les croient...

              J’espère pour vous que vous n’avez pas placé tous vos oeufs dans le panier du système bancaire.

              NB : au passage, je précise que la monnaie liquide n’est elle-même qu’un instrument de reconnaissance de dette de la banque centrale, la BCE, mais ce n’est pas demain que cette institution fera faillite, donc il est encore préférable de garder du liquide chez soi, à défaut d’avoir des bien tangibles...
              Le système bancaire et monétaire n’est qu’un jeu de transferts de dettes, et de création perpétuelle de nouvelles dettes par la pratique des intérêts. La dette ne peut qu’augmenter. L’« argent » réel, lui, a cessé d’exister définitivement le 15 août 1971 avec la fin de la convertibilité du dollar en or.

              Forcément ça ne peut pas bien se finir...


            • pallas 3 décembre 2016 12:17
              La centrale à idées,

              Les choses ne sont pas si simple.

              La France doit rembourser d’argent à beaucoup de nations étrangères, je ne pense pas qu’elles accepteraient que nous décidions de ne plus les rembourser,.

              De plus la totalité de nos grandes entreprises appartiennent déjà à diverses nations, ainsi qu’une partie du territoire, dans le Foncier, acheter légalement.

              La France n’existe plus sur la scène international et c’est irréversible.

              Le Francs CFA va disparaitre, la fin de la Banque de France en somme, c’est presque finalisé, nos créanciers (nations), avaient déjà anticipé ce genre de penser.

              Nous sommes vraiment dans le mur, bien plus que vous ne le pensez.

              Salut


              • La centrale à idées La centrale à idées 3 décembre 2016 17:54

                @pallas
                Que les nations étrangères n’acceptent pas que nous ne les remboursions pas, c’est leur bon droit, mais elles se retrouveront devant le fait accompli. Ce que vous décrivez est vrai mais est avant tout le résultat de trahisons et de manque de vision politique. Nous disposons encore de leviers pour renverser la vapeur, encore faut-il que nous voulions bien nous en servir.

                Quant au mur...Je dirais plutôt qu’on va vers un naufrage assuré si on continue à dériver et qu’à condition de braver la tempête, nous pourrions rejoindre des eaux plus calmes. Le désespoir n’est pas une option.


              • lejules lejules 3 décembre 2016 12:47

                faites comme vos grands parents placez vos économies dans l’emprunt russe.



                • Sozenz 3 décembre 2016 13:13

                  avant de parler de dette , il faudrait connaitre ce à quoi sert l argent . et pas seulement de dire que l’argent sert à obtenir des biens.
                  ils agit bien de connaitre quel pouvoir à l argent et savoir toutes les dérives humaines et spirituelles qu ’apporte l argent.
                  Certains vopnt rire peut etre à ce que je veuille mettre du spirituel en corrélation avec l argent .
                  Mais pour pouvoir « effacer une dette » et ne pas rentrer dans d autres méandres, recommencer tous ces cycles haut bas , il faut une compréhension clair de ce que nous pouvons faire , nous voulons faire et oui ,trouver le sens de notre vie.
                  Pouvoir jouir de la vie , doit être à la portée de tous , et doit aller dans la direction de l ’épanouissement , et non dans le sens des excès des rapineries , de la mise en avant de l ’ego etc ... .
                  A l heure actuelle , tout le monde pourrait bénéficier des bienfaits de la terre .si nous étions raisonnables et partageur. La terre met à disposition et qu’ une dette chiffrée ou pas soit là . elle donnera toujours les mêmes ressources . ( elle pourrait être encore plus généreuse si nous savions mieux la préserver , ce qui apporterait un équilibre de vie plus grand pour tous .
                   


                  • Sergio Sergio57 3 décembre 2016 13:21

                    C’est compliqué pour moi, si l’on quitte l’Europe, comment allons nous faire avec un franc surestimé et survitaminé quand derrière lui l’industrie française et son système est au plus mal. Combien coûterait réellement un euro, un franc pour un euro je trouve cela un peu optimiste. A dévaluer notre franc pour pouvoir être attractif est intéressant pour nos exportations, mais sachant que de nombreux produits de pointe sont étrangers, comment allons nous les acheter sans augmenter la facture. Imaginons des échanges avec l’Angleterre avec sa monnaie qui est d’ailleurs plus forte que la notre, voici l’exemple, et je crois bien qu’avant de quitter cette dépendance à la dette, je doute fort que les créanciers acceptent les garanties d’une monnaie de singe. Je crois sincèrement qu’on ne peut pas être dedans et dehors, faudrait-il reconsidérer une Europe d’accords sociaux, artistiques, de défense, d’international populaire plutôt qu’une Europe de l’économie laissant l’humain sur le carreau.


                    • Sergio Sergio57 3 décembre 2016 14:02

                      @Tall


                      Elle marchait moins bien qu’ aujourd’hui la France d’il y a 25 ans ?

                      Bonjour Tall, oui d’accord sur le principe, mais je me souviens que l’idée de l’Europe était autre que l’Europe du ’fric’ que l’on subit aujourd’hui. Les autres pays comme vous le dites évoluent dans un autre contexte géopolitique. On a voulu une communauté européenne dans un vieux continent plein de certitudes sur un modèle économique consumériste, qui rassure plus les nantis que les besogneux, comme moi. J’aimerai bien l’AVANT, mais tout n’est pas à défaire mais à refaire.


                    • egos 3 décembre 2016 13:38

                      Site gouvernement.fr

                      Entre 60 et 80 milliards d’€, c’est le montant de la fraude fiscale pour l’état et les collectivités locales ...
                      Ajoutez en un proportion égale à la moitié de ce montant relative aux pratiques de nos élus (corruption, extorsion de fonds, clientélisme, concussion, népotisme, fraudes, cumuls et arrières boutiques de conseils, cabinets juridiques, privilèges exorbitants etc ) si tant est que la caste n’apporte pas déjà sa pierre à l’édifice des 60 à 80 mdr cités précédemment.


                      Quel intérêt de ventiler entre porteur et détenteurs, annuler ou effacer, emprunter ou imprimer du papier monnaie de singe, combler et spolier (de préférence les petits petits sans défense) s’il ne s’agit que de continuer à creuser sans la moindre retenue ou hésitation,
                      et pour certains, tjrs égaux à eux mêmes, s’empiffrer ?

                      Dans cette alliance, profiteurs-exploiteurs, la classe politique participe au festin, sans retenue et sans vergogne, 
                      les formules miracles s’apparentent à des grains de sable qui masquent la dune.



                      • izarn izarn 3 décembre 2016 14:24

                        Je ne vois pas pourquoi la dette publique n’aurait pas augmentée depuis 1973...
                        Un taux zéro n’implique pas du tout que la dette n’augmente pas.
                        Plus elle augmente par ce moyen, plus la monnaie fini par dévaluer, et on se retrouve en l’état de république bananière, avec une monnaie qui ne vaut pas un pesos...
                        C’est le cout effectif de la dette qui a augmenté, prenant une large part du budget de l’état.
                        Le cout de la dette, c’est le paiement des interets. L’Etat ne rembourse rien du tout : Il roule dette c’est à dire qu’il emprunte à nouveau pour payer une dette qui arrive à maturité, comme on dit. (Ne pas mélanger, comme dans l’article, les dettes obligataires des dettes communes, remboursables tous les mois : Le coup classique des charlatans de l’économie)
                        Avec un taux zéeo ça soulage en effet !
                        C’est la technique utilisée aux USA, au Japon, et par la BCE.
                        Donc ça revient au meme qu’avant 1973. Ou presque !
                        Si le cout de la dette augmente, c’est que les dépenses de l’état deviennent considérables...
                        Ce n’est pas la dette sociale...
                        Cacul pas fait dans cet article bon pour les gogos :
                        Le millier de milliard d’euros supplémentaires de la dette en France, comme dans tous les pays d’Europe a été destiné uniquement aux banques en faillite, ou cartels industriels en dépot de bilan.
                        Si tu rembourses pas, la finance s’écroule : Le dollar s’écroule, l’euro s’écroule, le yen s’écroule....
                        Mais bon, on peut vouloir ça, et la révolution qui en sortirait...
                        Ce serait un bon programme communiste....
                        Mais ce n’est plus à la mode....
                        Qu’en pense Olivier Delamarche ?
                         smiley


                        • pallas 3 décembre 2016 14:34

                          @izarn

                          La dette française, ces créanciers sont l’Algérie, Maroc, Tunisie, Gabon, Chine, Qatar, Arabie Saoudite etc etc.

                          La dette d’un pays est envers un autre.

                          La détestation de ces pays envers nous est du en partie que nous remboursons pas notre dette.

                          Exemple.

                          Si je te prête de l’argent et que tu ne me rembourse pas, je fais quoi ?.
                           La réponse je prend tes biens, ainsi que ton logement et tu dégage.

                          C’est primaire mais ça résume la situation de La France.

                          Salut


                        • La centrale à idées La centrale à idées 3 décembre 2016 17:59

                          @pallas
                          Erreur classique que de comparer la situation d’un État à celle d’un particulier...
                          Si vous ne payez pas votre loyer ou votre crédit immobilier, tôt ou tard vous serez ç la merci d’une saisie de vos biens si vous n’êtes pas solvable. Mais dans le cas d’un État, qui sont les huissiers ? Qui va venir saisir les biens de la France ? Personne


                        • pallas 3 décembre 2016 18:15

                          @La centrale à idées

                          Le paiement autre, regarder bien, celui que l’on donne « le multiculturalisme ».

                          Le Multiculturalisme, c’est une forme de paiement à son créancier.

                          J’en ferai autant, c’est choix interessant et intelligent de nos créanciers.

                          Salut


                        • egos 3 décembre 2016 22:31

                          @La centrale à idées


                          La dette de l’Argentine, qui et ou sont les créanciers ?
                          Grèce, la solution à la dette ? liquidation de l’Etat et de ses actifs.
                          Francafrique idem.
                          Quel est le rôle dévolu au FMI ?
                          Un pays, aussi puissant que la France, noyé dans un flux de transactions financières et commerciales* quotidiennes n’aurait en dernier ressort que la possibilité de tenter de négocier un moratoire, ou engager des plans d’austérité sauf à provoquer une crise majeure.
                          Ie Mitterrand Mauroy et la politique d’austérité.
                          La première étape ne consisterait elle pas à ne pas s’exposer aux dictats des créanciers ?
                          S’il s’agit bien d’une erreur de confondre particuliers et Etats, essayez de faire passer le message à GS, fonds vautours et autres banksters, eux ne font pas de discriminations et sont portés à considérer qu’en cas de banqueroute ce sont les citoyens (particuliers) qui doivent solder les dettes.
                          Posture idéalement représentée et bientôt engagée par le programme F Fillon

                          * dépendance en ressources minérales, manufacturières, alimentaires.

                        • Odin Odin 3 décembre 2016 14:43

                          Très bon article, merci.

                          La dette française n’est en réalité que l’enrichissement des 1% sur le dos des cons-tribuables qui n’ont toujours pas compris que cette dette est exponentielle et le restera en gardant l’€.

                          La seule solution est le retour au Franc avec la BDF et l’abolition de la loi scélérate du 03 janvier 1973 Pompidou/Giscard dite Rothschild.

                          Pour mieux visualiser cette réalité, ce graphique est parlant et nous indique pour qui voter en 2017 en oubliant les querelles gauche/droite et en choisissant entre les pro et anti €.

                           https://postjorion.files.wordpress.com/2013/05/dette-1970-2012.png


                          • Dom66 Dom66 3 décembre 2016 17:08

                            @Odin

                            Revenir au Franc est aussi un enfumage, et ferait pleurer les pauvres Français car le prix du baril de pétrole resterait en dollars. Je vois d’ici la tronche des gus pleurant à la pompe.

                            Ceci à ne jamais oublier.

                            Les enfumeurs qui prônent le retour au Franc sont des dangereux comiques


                          • Legestr glaz Ar zen 3 décembre 2016 17:36

                            @Dom66

                            Voyons, voyons, un peu de clairvoyance.

                            Le prix du pétrole brut est plus ou moins égal à un quart du prix à la pompe. Les taxes représentent 60% du prix.

                            Ceci exposé, si le retour au franc provoque une baisse de 10 à 15% de celui ci par rapport au dollar, alors le prix de l’essence à la pompe augmentera de 10 à 15% du quart du prix. Exemple. Un litre à 1,60€ passera à 1,64€ (10%) ou 1,66€ (15%). C’est pas terrible. Un plein à 50 litres sera pénalisé de 2€ ou 3€. Il y a de quoi être terrifié, n’est-pas ?

                            Pendant ce temps les entreprises retrouveront des ailes à l’export !

                            http://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/structuration-des-prix-de-l-essence-et-du-gazole-france


                          • Dom66 Dom66 3 décembre 2016 17:46

                            @Ar zen
                            Si vous pensez qu’un jour les taxes puissent baisser , c’est comme croire au père noël


                          • Legestr glaz Ar zen 3 décembre 2016 17:56

                            @Dom66
                            La question n’est pas là. Les taxes restent inchangées. Vous comprenez ou pas ? 


                          • La centrale à idées La centrale à idées 3 décembre 2016 18:01

                            @Ar zen
                            cqfd !


                          • Dom66 Dom66 3 décembre 2016 18:31

                            @Ar zen

                            Oui j’ai bien compris l’avis de ceux qui veulent revenir au Franc. .toujours la même rengaine.

                            Par contre si les exportations peuvent s’améliorés, sans embauche supplémentaire,  le pouvoir « D’aicha » risque bien de dégringoler, ça c’est prouvé par cqfd aussi.


                          • Dom66 Dom66 3 décembre 2016 18:38

                            @Ar zen

                             "Voyons, voyons, un peu de clairvoyance" ???? condescendance ??

                             Important : Ne pas prendre les autres pour des nuls, tous les plus grands économistes savent très bien ce qui en coûterait à la France de sortir de l’Euro.

                            Cherchez bien sur le net il y a de la doc.

                             


                          • Dom66 Dom66 3 décembre 2016 19:08

                            @Tall

                            Ne sont pas tous du coté capitaliste, c’est une chance.


                          • Dom66 Dom66 3 décembre 2016 19:17

                            @Ar zen
                            Des news pour des importation Française avec le Franc.(balance commerciale) cqfd suite

                            Quelques jours après l’accord de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pour une réduction de la production pétrolière, les effets se font ressentir sur les marchés, où les prix du brut ont connu une envolées de 12% cette semaine.

                            C’est pas fini, hélas...encore une chance que nous avons l’Euro


                          • Legestr glaz Ar zen 3 décembre 2016 19:27

                            @Dom66

                            Vois portez un jugement péremptoire sur ce qui n’existe pas. 

                            Vous avancez un argument dont je vous prouve mathématiquement qu’il ne tient pas. Vous êtes probablement vexé et vous y voyez de la condescendance. Pourquoi ? 

                            Les économistes ont tous théorisé que la Grande Bretagne allait s’effondrer en quelques semaines en cas de oui majoritaire au Brexit. Et bien, figurez vous ( condescendance ? ) que le FMI a été dans l’obligation de réviser à la hausse ses prédictions de croissance pour le 2eme semestre pour la GB. De nombreuses entreprises internationales investissent aujourd’hui en GB. 27 pays, et non des moindres, ont demandé à la GB de s’associer à eux à travers des accords bi-nationaux. 

                            Pour vous dire que vos « grands » économistes portent plutôt la parole des puissances de l’argent qui les nourrissent. Nous n’avons pas les mêmes lectures, voilà tout. 
















                          • Dom66 Dom66 3 décembre 2016 21:25

                            @Ar zen

                            Pourquoi la GB était dans l’euro ?? Prévision de croissance ? Mes voisin Anglais ne pensent pas la même chose .c’est curieux


                          • Odin Odin 3 décembre 2016 21:49

                            @Dom66

                            « Revenir au Franc est aussi un enfumage »

                             

                            Je pense que vous n’avez pas bien compris d’où vient la dette.

                             

                            La dette pour un pays est normale, lorsque celle-ci reste raisonnable (inférieure à 30 % et nécessaire pour l’investissement et obtenir de la croissance et donc de l’emploi et ainsi assurer la pérennité de l’économie et du système social, un taux d’emprunt avec à zéro.

                             

                            Ce que vous oubliez, comme indiqué sur le graphique, c’est que depuis le 03 janvier 1973, l’état n’emprunte plus à taux zéro mais par l’intermédiaire des banques et que la dette actuelle est proche des 100 % du PIB.

                             

                            La différence des deux courbes, que vous pouvez visualiser sur le graphique, correspond à ce que nous, contribuables, devons payer à ce nouveau système (l’état profond) issu de cette loi.

                             

                            Ce montant est aujourd’hui de 2.170 Md d’€ et nous, contribuables, payons près de 50 Md d’€ / an rien que pour les intérêts de cette dette scélérate et la dette, elle-même, ne diminue pas, au contraire, elle augmente chaque année.

                             

                            Chaque année, avec ce système, il est impossible d’avoir un budget à l’équilibre en raison de ces intérêts. La solution pour les ploutocrates qui dirigent nos young-leaders est simple, on diminue les dépenses publiques chaque année et le programme des candidats de ce système est là pour le prouver il suffit d’ouvrir les yeux sur ceux qui veulent rester dans l’U.E.

                             

                            Avec un retour au Franc, donc une sortie de l’U.E. :

                            la dette, via la BDF à taux zéro, s’arrête de croître chaque année et nous arrêterions d’endetter nos enfants et les générations suivantes au profit de ce put..n d’état profond.

                            En plus, chaque année, nous économiserions près de 9 Md d’€, entre ce que nous payons et ce que l’U.E. nous reverse chaque année et cet élément n’est pas le seul à prendre en compte.

                            Les intérêts ne pourraient plus augmenter chaque année, notre souveraineté et donc notre indépendance nationale, face aux marchés financiers, pourrait s’inverser.

                            A chacun de comprendre et d’arrêter de croire que ce conflit gauche/droite est la solution, la solution ne peut être que la souveraineté nationale et donc pro ou anti €, U.E. et OTAN.

                            Cordialement.


                          • Sozenz 3 décembre 2016 23:19

                            @Dom66
                            "Revenir au Franc est aussi un enfumage, et ferait pleurer les pauvres Français car le prix du baril de pétrole resterait en dollars. Je vois d’ici la tronche des gus pleurant à la pompe."

                            http://www.journaldunet.com/management/salaire-cadres/1126847-smic-en-europe/

                            http://www.acl.lu/tourisme/prix-des-carburants-en-europe/prix-des-carburants-en-europe

                            http://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/structuration-des-prix-de-l-essence-et-du-gazole-france


                          • Legestr glaz Ar zen 4 décembre 2016 00:13

                            @Dom66

                            C’est difficile avec vous. Vous avez abordez la question des « économistes ». C’est ainsi que je vous ai répondu prenant pour exemple un sujet qui montrait qu’ils s’étaient bien trompés, que le GB soit dans la zone euro ou pas. Je vous parlais de la prévision de vos économistes préférés. 

                            Tenez, voici une liste d’économistes que sont pour le retour aux monnaies nationales. Contrairement à ce que vous avez écrit, il y a en quand même beaucoup. Q’est-ce que vous en pensez ?


                            Par ailleurs, votre curiosité ne va pas bien loin. Questionnez le FMI et vous aurez la réponse de la croissance de la GB au cours du 2ème semestre 2016. Je pense que cette institution connaît mieux le développement de l’économie en GB que vos « voisins ». A chacun ses sources. Vos voisins contre le FMI ? Vous savez, il s’agit simplement de chiffres. 




                          • Legestr glaz Ar zen 4 décembre 2016 07:08

                            @Dom66

                            L’augmentation du cours du pétrole brut a entraîné une augmentation de 12% de son prix. Vous avez du mal à retenir que l’augmentation ne concerne que le prix « hors taxe » c’est à dire un quart du prix visible à la pompe. Si vous subissez une augmentation en euro vous subissez très exactement la même augmentation en franc. Vous me répêtez à nouveau le même message sans comprendre. Alors voici. 

                            - Si le prix à la pompe est de 1,60€ Le prix du litre brut est de à 0,40. Une augmentation de 10% revient donc à augmenter le prix à la pompe de 4 centimes, soit 1,64€ (1,60 + 0,04)
                            - Si le prix à la pompe est de 1,76 franc ( le franc est 10% moins cher que l’euro) l’augmentation de 10% du prix du baril se portera sur le prix brut à savoir sur 0,44 centimes, c’est à dire une augmentation de 4,4 centimes. Le prix à la pompe sera donc de 1,76 + 0,044 = 180,4. 
                            - Vous voyez de vous même qu’une augmentation de 10% du prix du brut ferait passer le prix à la pompe de 1,60 euro à 1,64 euro ou de 1,76 franc à 1,804 franc. 

                            Et vous venez nous faire la démonstration que nous avons la chance d’avoir l’euro ? Pour un plein de 50 litres cela fait très exactement 2 centimes de franc en plus. Essayez d’y réfléchir. 


                          • Dom66 Dom66 4 décembre 2016 11:02

                            @Tall
                            Je sais mon cher


                          • Dom66 Dom66 4 décembre 2016 11:11

                            @Ar zen

                            Pour être vexé il m’en faudrait beaucoup plus à mon age, je n’aime pas les leçons d’économie venant de rigolos qui pensent détenir la pure vérité en provenance des idées de leurs opinions politiques. Sortir de l’Euro elle est bien bonne la « Narine »

                            Pour les pays il existe une loi qui est simple….la "Balance commercial"


                          • Legestr glaz Ar zen 4 décembre 2016 11:58

                            @Dom66

                            Vous venez sur ce fil énoncer des contre vérités. Acceptez de recevoir des informations qui vont à l’encontre de vos idées reçues. 

                            Je vous signale que Marine Le Pen ne veut pas sortir ni de l’UE ni de l’euro ! Vous voulez l’entendre de sa propre bouche en février 2016 au TF1 20h00 ? Voici :




                            En France il y a deux partis, le PRCF et l’UPR, l’Union Populaire Républicaine, qui souhaite sortir de l’UE, de l’euro et de l’OTAN. Tous les autres non. Ils veulent « renégocier » ! 

                            Ceci écrit, je ne suis pas votre ennemi. Je vous apporte un autre point de vue. Vous le prenez en considération ou pas d’ailleurs, mais au moins je vous ai éclairé. 

                            Votre idée était qu’un retour au franc serait une folie et vous donniez l’exemple des hydrocarbures, comme le font, par mensonge, tous les hommes politiques qui veulent le status quo. Comme je vous l’ai démontré c’est une supercherie. A vous de le prendre en considération ou pas. 

                            Je me méfie comme de la peste de l’effet « Dunning - Kruger », vous connaissez ? 


                          • julius 1ER 4 décembre 2016 15:27

                            @Dom66


                            les beotiens qui disent que sortir de l’euro arrangerait tout ne répondent jamais à ce genre d’argument ....

                             la GB avec sa livre et sa banque nationale qui bat monnaie n’est pas au mieux .... alors que si on suis l’argumentation des sbires d’Assholineau Fifi et Arzen .............. la cause essentielle de notre misère c’est l’Euro il y a là une schizophrénie qui n’est pas facile à assumer même pour les gentils militants de l’UPR !!!!

                          • Dom66 Dom66 4 décembre 2016 16:20

                            @julius 1ER
                            Je suis bien d’accord avec vous smiley


                          • lloreen 3 décembre 2016 15:19

                            Il faut rendre à Rothschild ce qui appartient à Rothschild:la dette.
                            https://bestofactus.wordpress.com/2013/02/21/dette-rendons-a-rothschild-ce-qui-appartient-a-rothschild/

                            Annulation de la (pseudo) loi Rothschild (1973)par le Canada le 26 janvier 2015 pour inconstitutionnalité.
                            http://rustyjames.canalblog.com/archives/2015/03/04/31645098.html
                            https://www.youtube.com/watch?v=wTjMGK_Gkoo

                            Mais avant tout, il faut reprendre sa souveraineté en mettant fin a la maxima diminutio capitis qui a permis à quelques escrocs d’instaurer leur système esclavagiste en faisant de l’être humain civilement mort un objet soumis au droit commercial (privatisation).


                            • lloreen 3 décembre 2016 15:34

                              Il n’ y a apparemment pas grand monde qui comprend le système financier si l’on en croit les déclarations d’ Henry Ford.

                              « Il est appréciable que le peuple de cette nation ne comprenne rien au système bancaire et monétaire.
                              Car si tel était le cas, je pense que nous serions confrontés à une révolution avant demain matin. »

                              Henry Ford

                              Penser que la solution est un retour au franc ou a une quelconque autre monnaie est un non-sens parce que les banques ont toujours été plus ou moins privées .
                              Il faut déjà commencer par comprendre le fonctionnement du système financier non pas pour le réformer car ce serait un autre non-sens mais pour organiser le changement salutaire de paradigme.
                              La seule richesse de cette terre est l’être humain et la nature mise à sa disposition, laquelle donne gratuitement à profusion pour autant que les lois naturelles soient respectées et qu’il soit mis fin à la destruction programmée.


                              • Spartacus Lequidam Spartacus 3 décembre 2016 15:38

                                C’est beau l’économie de la machine à café....

                                En plus avec des références comme Sapir : Une cruche économique incapable de postuler au Nobel....
                                Conseiller économique en Russie et Venezuela. Plus fort et risible que la caricature !...

                                On voudrait l’inventer qu’on aurait jamais eu l’idée.

                                Nous savons tous que ses conseils, débouche dans ces pays à des économies prospères dont le monde les envie....
                                La Russie est enterrée à un PIB inférieur à l’Italie, et le Venezuela a 550% d’inflation par an et une économie de misère.....

                                Oui c’est beau, très beau ces chimères à bobos....



                                • Ben Schott 3 décembre 2016 15:44

                                  @Spartacus
                                   
                                  « Une cruche économique incapable de postuler au Nobel »
                                   
                                  Le critère du crétin ! Mais quand un prix Nobel dit la même chose que Sapir, on l’entend pas trop le Sparta !
                                   
                                  Vous avez largement prouvé votre inculture crasse en économie, vous êtes juste un petit entrepreneur qui se prend pour une lumière.
                                   


                                • Jean Pierre 3 décembre 2016 17:59

                                  @Spartacus
                                  Sapir est un expert reconnu de l’économie Russe. Comme scientifique il décrit, analyse et critique ce système économique. Mais il n’est aucunement un « conseiller » économique de la Russie. Vous mentez, comme d’hab.


                                   Etant dans l’incapacité manifeste de connaitre, ce comprendre et d’analyser le travail de Sapir (vos connaissances économiques se limitent aux 2 ou 3 mantras élémentaires de la propagande néo-libérale) il ne vous reste plus qu’a tenter de diffamer la personne. C’est votre procédé habituel en direction de toute pensée économique différente de la votre : manquant de bases pour attaquer le message, vous attaquez le messager ad-hominem. Cela ne vole pas haut.

                                  Si Sapir est, comme vous le dites, « une cruche économique incapable de postuler au prix Nobel », comment définir quelqu’un comme vous qui prétends donner des leçons d’économie a la terre entière et qui ne sait même pas que le prix Nobel d’économie n’existe pas ? Une cruche culturelle ?
                                   

                                • Spartacus Lequidam Spartacus 3 décembre 2016 19:07

                                  @Jean Pierre

                                  Ha oui c’est vrai....Voici venir le pinailleur de détails sans intérêts ...
                                  Excusez il est membre de l’académie des sciences économiques Russes....Fallait pinailler..

                                  Et son rapport donné au Venezuela vaut aussi son pesant de démagogie.....Dramatique !
                                  Quel scientifique de bac a sable....

                                  Ha oui le « prix Nobel d’économie » est le nom donné aux ’Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel« appelé couramment prix Nobel..
                                  C’est certain papi la pinaille devait relever ce détail.

                                  Stiggliz ce co-Nobel qui c’est accaparé le travail de ses collègues et parles de sujets hors de son domaine de compétence ?
                                  Stiggliz a un sens de l’anticipation »extraordinaire". Il avait prévu le choimage diminuer en France avec Hollande et augmenter avec Cameron....
                                  C’est dire si les références de gauchistes sont a mourir de rire.



                                • Jean Pierre 3 décembre 2016 21:59

                                  @Spartacus
                                  En quoi être membre de l’académie des sciences économiques Russes fait-il de Sapir un conseiller du gouvernement Russe ? 

                                  En quoi donner un rapport a un pays cautionne-t’il les orientations de ce pays ? Avez vu lu le rapport ?

                                  Le fait qu’il n’y ai pas de Nobel d’économie n’est pas un détail. Cela signifie que l’économie na pas été alors considérée comme une science pure au même titre que les maths, la physique ou la chimie par exemple. 
                                  Vous voulez discréditer un économiste en affirmant qu’il serait incapable d’avoir le prix de la Banque de Suède. Puis vous vous attaquez à un autre (« scientifique de bac à sable ») qui, lui, a reçu le prix de la Banque de Suède. Il faudrait savoir. C’est une référence sérieuse ou pas ce prix ? 
                                  A vouloir salir des thèses qui ne vous plaisent pas vous vous prenez les pieds dans le tapis.
                                  Ce que je remarque c’est que la machine à discréditer les recherches qui ne plaisent pas à l’oligarchie financière tourne à plein régime Pourquoi se gêner ? D’une part, l’oligarchie a tout les moyens médiatiques nécessaires pour faire ce sale travail. Et d’autre part il y aura toujours des gogos dans votre genre qui répètent comme des perroquets des attaques qui les dépassent complètement sur le plan scientifique.
                                  Si vous ne voulez pas que l’on pinaille sur vos commentaires, comme vous dites, faites en sorte, si vous le pouvez évidemment, qu’ils soient solidement argumentés

                                • Spartacus Lequidam Spartacus 4 décembre 2016 01:21

                                  @Jean Pierre


                                  Il se trouve que je lis les livres d’économie...Ça m’intéresse.
                                  Je ne fais comme vous a recopier les « résumés » avec les mêmes idioties que les journalistes qui lisent en travers.

                                  J’ai le souvenir que Sapir c’est venté d’avoir une influence sur Poutine... Je ne l’ai pas inventé.
                                  Le rapport sur le Venezuela est visible par tous....Sapir est un gauchiste et le résumé de tous ces textes ou discourt tient en un seul résumé. C’est la faute des autres.
                                  Vous n’avez qu’a le lire. C’est ubuesque.

                                  Le Nobel est un « vrai prix ». Le Nobel de l’équipe Stiglitzz est très intéressant sur « l’asymétrie d’information. » Je sais que vous ignorez ce que c’est....

                                  Néanmoins Stiglitz s’exprime sur des choix politiques alors que ce n’est pas son cadre de compétence. 
                                  Il est régulièrement cité car il est Keynésien et ancien conseiller de Clinton.
                                  Ses prédictions se sont toutes avérées nulles....

                                  Stiglitzz a quand même écrit une vérité sur la société....
                                  Il a indiqué dans son livre que seuls les hommes d’affaire dans les aéroports sont les plus aptes a comprendre l’économie. Et comme abonné des aéroports je l’ai remarqué aussi.

                                • Ben Schott 4 décembre 2016 07:01

                                  @Spartacus
                                   
                                  « Il se trouve que je lis les livres d’économie...Ça m’intéresse. »
                                   
                                  C’est bien, c’est un bon début. Maintenant, il faut que vous compreniez ce qu’il y a écrit dedans.
                                   


                                • Ben Schott 4 décembre 2016 07:10

                                  @Spartacus
                                   
                                  « J’ai le souvenir que Sapir c’est venté d’avoir une influence sur Poutine... Je ne l’ai pas inventé. »
                                   
                                  Eh bien si vous ne l’avez pas inventé, vous allez retrouver facilement vos sources et nous les donner, n’est-ce pas ? Moi je prétends que vous mentez.
                                   
                                  « 
                                  Néanmoins Stiglitz s’exprime sur des choix politiques alors que ce n’est pas son cadre de compétence. »
                                   
                                  Son cadre de compétence ! L’économie est politique, c’est une science humaine, c’est-à-dire une science dont on ne peut tirer aucune loi fondamentale comme pour les sciences « dures ».
                                   
                                  En fait, c’est certain, vous ne comprenez rien à l’économie, tout juste à la comptabilité...
                                   


                                • ddacoudre ddacoudre 3 décembre 2016 19:42

                                  bonjour centrale à idées.
                                  je suis d’accord sur un point celui que l’on ne remboursera pas la dette et même qu’elle dure éternellement n’est pas un problème si par la fiscalité l’on récupère de quoi rembourser les intérêts, et que ceux qui sont par la fiscalité contraint à la financer demande à leur source de revenus d’être plus généreuse. si l’on arrête cette circulation monétaire du seul fait que nous vivons dans une économie capitaliste et que le capitalisme n’est pas social ni partageur, l’effet cumulateur se fait à l’avantage des « capitaliste ». souvent j’écris que la solution n’est pas comptable
                                  si cela peu être acceptable pour un particulier patron, ce l’est déja moins pour une entreprise et plus du tout pour un état. l’évolution de l’existence n’est pas assujetti à sa comptabilisation. ce n’est pas parce que les comptent démontreront que l’on ne peut nourrir que 10 millions de personne que les autres se suicideront. quand un état comme nous le faisons raisonne de la sorte nous sommes mal barré, donc cycliquement le processus explose puisqu’il n’est que culturel et ne peut disposer de tous les savoirs qui son disponible et que nous ignorons bien qu’ils détermines nos existences. des hommes comme Fillon ou Macron sont les pires ennemis des peuples car ils veulent les diriger en les enfermant dans des cases comptables. si qualifier et quantifier les chose nous donnent des repères comparatif y aliéner nos existences est de la démence. en 1973 la hantise du patronat été l’instabilité que faisait régner les périodes électorale avec l’épée communiste au dessus de leur tête. VGE voulait absolument qu’en cas de victoire probable du socialistes particulièrement les communistes il n’est pas à leur disposition de moyens financiers. cela est un peu moins connu et l’inflation à bon dos. http://ddacoudre.over-blog.com/pages/Le-capitalometre-8441227.html
                                  http://ddacoudre.over-blog.com/pages/Nous-ne-pourrons-pas-survivre-a-une-societe-qui-ne-reduit-l-existence-humaine-qu-a-une-valeur-compta-7612473.html
                                  https://www.youtube.com/watch?v=yUMGHeLoLbA
                                  cordialement.


                                  • agent ananas agent ananas 3 décembre 2016 22:27

                                    Un audit (populaire) est nécessaire pour savoir si la dette est légitime et à qui elle profite...
                                    Pour en savoir plus : http://www.cadtm.org/L-audit-citoyen-de-la-dette


                                    • pallas 3 décembre 2016 22:29
                                      La centrale à idées,

                                      C’est l’heure de payer, et il n’y a pas de choix, pas d’alternative, nos créanciers veulent être rembourser ou bien savoir ce qu’il en est pour réfléchir quelles sanctions donnés.

                                      De choix, il n’y en pas, il n’y en a jamais eu, c’est ainsi.

                                      Sa n’est pas un jeu.

                                      Salut


                                      • tf1Groupie 3 décembre 2016 23:58

                                        Avant 1974 la France ne se finançait pas à taux zero, c’est un bel exemple de désinformation qui tourne sur le web.

                                        La centrale à idées n’a pas de si bonnes idées ...


                                        • Nenuphar Nenuphar 4 décembre 2016 12:19

                                          62 % de la dette sont détenus par des non résidents.

                                          Ces derniers ne seront pas disposés à passer l’éponge sur leurs avoirs.

                                          L’effet domino est réel mais les seuls bénéficiaires seraient les pays occidentaux qui se sont déjà enrichis sur le dos du reste de la planète par leurs diverses guerres et spoliations.

                                          Faudrait-il accepter que ces pays, incluant la France, fassent table rase sur leurs dettes en laissant celles des pays sous développés intactes ?

                                          Dans l’absolu, pourquoi alors ne pas aussi effacer toutes les dettes des sociétés et des particuliers, cela serait plus conforme à l’approche ?

                                          Pour ne pas s’étaler sur cette ineptie frontiste qui propose la sortie de l’Europe en raison d’un euro fort et en retournant au franc, les exportations seraient plus importantes.

                                          Quid du prix des importations ? Quid de l’inflation ? Quid de l’affaiblissement du pays qui serait seul contre tous ? 

                                          Quant à la loi de 1973, qui est la source de tous les problèmes, vous omettez sciemment de préciser le nom de son initiateur qui, par ailleurs, ne sera certainement pas d’accord d’accepter votre idée d’effacement de dettes.   


                                          • lloreen 4 décembre 2016 17:11

                                            Il y a dette et dette.
                                            Si vous empruntez une somme d’argent à quelqu’un, vous devez la lui rembourser.
                                            Mais ce dont il est question en l’espèce, c’ est l’usure. Il fut un temps où les usuriers étaient traités comme des escrocs et il est certainement bon de se rappeler que l’usure était interdite par la Bible et par le Coran.

                                            http://www.persee.fr/doc/ridc_0035-3337_1955_num_7_3_9521

                                            Les Rothschild sont une dynastie d’usuriers qui ont depuis des siècles prêté de l’argent aux différentes cours royales et à des politiciens, ce qui leur a permis de s’enrichir.Leur fortune est estimée à 500.000 milliards...
                                            Les Rothschild et quelques autres gros banquiers du XIXème siècle se sont réunis à Jekyll island pour créer la FED qui, bien qu’elle porte la dénomination fédérale, est une banque privée.

                                            Ed Griffin a très bien décrit cet épisode de l’histoire bancaire consultable en lien.
                                            http://conscience-du-peuple.blogspot.fr/2015/05/la-creature-de-jekyll-island-tout-sur.html

                                            Depuis que Nixon a mis fin à la parité du dollar avec l’or en 1917 sur ordre des Rothschild et consorts, les usuriers ont commencé à créer une monnaie, le pétro-dollar qui n’était rien moins qu’une monnaie de singe échangeable contre un bien matériel, le dollar en l’occurence, ce qui n’a fait qu’enrichir encore davantage cette caste en se jetant sur le marché du pétrole ce qui leur a permis de faire tourner la planche à billets de la FED et d’endetter les territoires les uns après les autres en les précipitant dans des crises incessantes.

                                            Toute la croissance n’est qu’une vaste tromperie qui consiste à endetter jusqu’à l’étouffement des particuliers, des entreprises et des états,ce qui bénéficie encore toujours à la haute finance qui en échange de la faillite des uns empoche les biens matériels acquis par les emprunteurs.
                                            Vous relèverez en passant le « bonus » de ces escrocs puisque lorsqu’un bien est saisi, les sommes déjà payées par l’emprunteur ne lui sont jamais restituées...

                                            Le summum étant que lorsqu’une banque prête une somme , cette monnaie fiduciaire n’existe pas ! C’est la signature au bas du contrat d’adhésion qui permet sa création.

                                            Ce qui fait dire à un banquier-à raison- que si la dette était remboursée, ce qu’elle ne doit être en aucun cas ce serait la fin de l’argent !
                                            Car le secret ultime est que l’argent (monnaie fiduciaire) n’ existe pas ! Mettre fin à la dette c’est mettre fin à l’argent et vous comprenez aisément que tant que Rothschild et consorts seront aux commandes ce n’est pas demain la veille que cela arrivera...

                                            Le système très bien expliqué dans ce lien.
                                            http://www.versdemain.org/articles/credit-social/democratie-economique/item/les-banques-creent-l-argent-sous-forme-de-dette


                                            • lloreen 4 décembre 2016 17:12

                                              pardon : (...) parité avec l’or en 1971.


                                              • lloreen 4 décembre 2016 17:18

                                                La dette publique est faite d’argent qui n’existe pas, qui n’a jamais été mis au monde, mais que le gouvernement s’est tout de même engagé à rembourser.

                                                Toute la question est de savoir pourquoi un gouvernement s’engagerait à rembourser quelque chose qui n’existe pas...
                                                De deux choses l’une : ou ils sont de connivence et cet accord commercial leur permet de toucher une grosse commission ou alors ce sont des imbéciles. Je penche pour la première hypothèse.


                                                • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 4 décembre 2016 17:26

                                                  Le bon fonctionnement de l’économie est basé sur la confiance, ce qui implique évidemment que les dettes doivent être remboursées, que ce soit pour un particulier, une entreprise ou un état, c’est la même chose, il s’agit d’un principe universel.

                                                  La seule différence avec les dettes d’un ménage est que si un état décide de passer outre et de ne pas rembourser ses dettes, les conséquences ne sont pas immédiates et ne se font sentir qu’à long terme. La seule vraie possibilité qui reste, c’est l’aménagement ou l’effacement partiel de la dette, qui ne peut se faire qu’avec l’accord des créanciers.

                                                  Quant à dire que les créanciers sont des vautours assoiffés de sang, cela a déjà été fait avec les prêteurs juifs. On a vu ce qu’il est advenu ensuite.


                                                  • lloreen 4 décembre 2016 18:02

                                                    Le système bancaire moderne fabrique de l’argent à partir de rien. Ce processus est peut-être le tour de dextérité le plus étonnant qui fut jamais inventé. La banque fut conçue dans l’iniquité et est née dans le pêché. Les banquiers possèdent la Terre. Prenez la leur, mais laissez-leur le pouvoir de créer l’argent et en un tour de mains ils créeront assez d’argent pour la racheter. Otez-leur ce pouvoir, et toutes les grandes fortunes comme la mienne disparaîtront et ce serait bénéfique car nous aurions alors un monde meilleur et plus heureux. Mais si vous voulez continuer à être les esclaves des banques et à payer le prix de votre propre esclavage laissez donc les banquiers continuer à créer l’argent et à contrôler les crédits. Sir Josiah Stamp, Directeur de la Banque d’Angleterre (1880-1941) (Réputé 2e fortune d’Angleterre à cette époque 1920).

                                                    Quant à Rothschild, il explique très exactement le fonctionnement de son escroquerie dans ces quelques lignes.

                                                    Les quelques personnes qui comprennent le système (argent et crédits) seront soit tellement intéressés par les profits qu’il engendre, soit tellement dépendantes des faveurs qu’il conçoit, qu’il n’y aura aucune opposition au sein de cette classe. D’un autre côté, les personnes incapables d’appréhender l’immense avantage retiré du système par le capital porteront leur fardeau sans se plaindre et peut-être sans même remarquer que le système ne sert aucunement leurs intérêts.
                                                    Rothschild Brothers of London.

                                                    Les politiciens sont les personnes intéressées par les faveurs de leur escroquerie.
                                                    En échange de leur collaboration pour permettre à la haute finance internationale de la City de Londres (Rothschild) de privatiser tous les biens publics des nations et les ressources naturelles de cette planète ils obtiendront le pouvoir et l’argent.Ils ont fait la volonté de la haute finance sataniste et le monde se trouve à feu et à sang.

                                                    « Permettez-moi d’émettre et de contrôler les ressources monétaires d’un pays et je me moque de celui qui écrit ses lois.

                                                    M.A. Rothschild (1744-1812). »


                                                    Il est temps que tous ceux qui portent le fardeau (la dette) se mobilisent et se solidarisent pour mettre fin à cette imposture. 


                                                    • Xenozoid 4 décembre 2016 18:16

                                                      c’est d’ailleur pour cela que cela devient une illusion. on devrait tous avoir des dettes et engorgé le systeme...car il le vaux bien

                                                      apres la religion nous avons la finance et ses temples,ses chiffres et les prieres,sa spéculation et ses informations....
                                                      oui vraiment le pouvoir s’amuse,avoir un compte en banque est obligatoire,gagné sa vie c’est la liberté, le travail c’est la vie

                                                      effaçons le pouvoir.nous gagnerons du temps

                                                      merci l’auteur

                                                      • Le paysan hystérique Le paysan hystérique 4 décembre 2016 23:33

                                                        @ La centrale à idées

                                                        Rembourser la si cela vous chante, perso la n’est pas la question ni la solution.

                                                        Le pouvoir exercer par les marchands et maintenant les banques, les actionnaires, et tout le tralala est un problème récurent dans nos sociétés, une contrainte à la liberté des peuples. Un outil de manipulation pour une bande de parasite et aucune solution tangible n’a vu le jour car la problème est encore présent. De plus tous les économistes fondent leur thèse aussi bien de gauche de droite au centre et alouette, sont imbibée, formaté dans un modèle qui n’est plus d’actualité.

                                                        Au cours des trente dernières années la bureaucratie, la ploutocratie à tellement engraisser pour compenser la perte d’emploi occasionner par la robotisation, que le point de rupture à depuis longtemps été atteint pour devenir ridicule et cette réalité n’est pas prêt de s’atténuer avec les nouvelles technologies comme l’imprimante 3d. Et nous savons très bien que le revenu des états n’est pas illimité, donc plus il y a de dépense dans des secteurs de second ordre, frais juridiques de toutes sortes par exemple, plus les services de première instance, éducation, santé ... sont pénalisés, sans oublier ceux qui confonde servir le peuple et se servir du peuple.

                                                        En conclusion c’est tout le modèle politico-économique qui est à refaire, en plaçant l’humain au centre de ce nouveau modèle, ce qui implique obligatoirement leur bien être à toute les étapes d’une vie humaine, enfance, adulte, aîné. C’est la que la sauce se gâche car impossible à imaginer pour les économistes et autres personnes impliquées dans le modèle actuel. Lorsque nous aurons fini de se taper sur la tête à cause d’un burkini, peut-être que le dialogue sur des sujets plus important pour votre vie de tous les jours seras possible, en attendant il-y-en a que se marre et se foutent de votre gueule. À vous de voir se qui prime dans votre coeur, l’humain ou le consommateur actuel et future !

                                                        Bien à vous !


                                                        • mpag 5 décembre 2016 05:48
                                                          Je ne suis pas totalement d’accord avec l’auteur car je pense que le raisonnement n’est pas le bon
                                                          plutôt Manichéen, c’est bien plus compliqué

                                                          Le rôle de l’euro est de mutualisés les dettes de tous les pays membres, elle est l’accumulation d’une masse monétaire et elle est mise en circulation dans la finance afin de trouver acquéreur auprès de divers fond de pension et autres, on est d’accord

                                                          Cependant, je pars du principe que contrairement à ceux qu’on pense, la vocation d’une dette n’est pas son remboursement....plutôt surprenant^^

                                                          Par conséquent l’accumulation de dettes est le seul moyen de gagner la guerre des « monnaies » par dévaluation auquel cas toute personnes qui disposent ou utilisent cette monnaie depend de la valeur de celle ci
                                                          la force d’une monnaie n’est plus marqué sur son billet : as good as gold pour le cas du dollars
                                                          Elle est dans l’emission de celle ci par l’intermédiaire de l’argent dette

                                                          C’est une guerre économique dont l’euro est l’instrument
                                                          Plus il y a de dettes libellées en euros, plus la monnaie est forte...... car ceux qui disposent de celles ci dans divers portefeuilles n’ont aucun intérêts à ceux que celles ci s’effondrent......donc elles en achètent encore plus d’où les multiples QE quantitative easing

                                                          Qui est la manière de créer plus de monnaie par l’intermédiaire de dettes
                                                          Je mets à disposition des divers fonds de la monnaie par l’intermédiaire d’une emission de dettes (planches à billets)

                                                          Le véritable problème de l’euro est politique, c’est un excellent instrument pour ne pas dépendre d’autres banques centrales mais elle doit refléter l’économie du pays
                                                          Comment le faire avec plusieurs dizaines de pays ???????

                                                          Avec le Francs cela serait pire excepté de dépendre d’une monnaie comme certains pays qui s’adossent au dollars par exemple le zimbabwéen
                                                          Si je vous dit que le dollars zimbabwéen est indexé au dollars........et que personne ne veut de leur monnaie qui m’a foi est malheureusement aussi intéressant que du papier toilettes........

                                                          C’est ce qui risque d’arriver et je dit risque, je suis pas devin....c’est une possibilité à connaître pour toute personne qui souhaite prendre la destinée de 66M de français

                                                          Effacer la dette, c’est aujourd’hui créer le plus grand de tout les chaos a l’echelle du monde et malheureusement pour nous les banques centrales l’ont bien compris

                                                          N’étant adosser à aucune valeur, a part sa force d’emission de dettes, les monnaies sont condamnés mais personnes ne veut siffler la fin du jeu car si cela s’arrête c’est le système économique mondiale qui s’effondre Le fameux reset.........

                                                          Le prix à payer ce sont les citoyens qui disposent de la vrai valeur, c’est de leur compétence et connaissances qui monnaient contre des billets, on peut le dire, de monopoly....que les politiques s’empressent de reprendre pour éponger la dette^^par taxes et autres astuces

                                                          Il faut bien prendre en compte que si cela arrive, le prix a payé sera très elevés
                                                          Que feriez vous lorsque l’on vous dira que votre argent ne vaut plus rien.........




                                                            • Eric F Eric F 5 décembre 2016 11:38

                                                              L’effet de gommer purement et simplement la dette est que les avoirs bancaires des particuliers et des entreprises s’envolent en fumée, non seulement la part d’emprunts publics, mais le reste dans un effet de crash général. Par contre un coup d’accordéon sélectif est probablement possible mais pas unilatéralement, car il y aurait « rétorsions » des autres pays (confiscation d’avoirs, embargo, etc).
                                                              D’une certaine manière payer des intérêts (très bas) sans jamais rembourser le capital revient à une sorte de contrat de location...


                                                              • mpag 5 décembre 2016 17:34
                                                                @Eric F
                                                                très juste, equation est particulièrement difficile et nous sommes déjà dans l’optique du contrat de location, le capital ne peut être payé, il ne pourra jamais l’être......d’ou l’accroissement de la dette qui est une fuite en avant indispensable dans ce système « d’argent dette »


                                                                 

                                                              • Raoul-Henri Raoul-Henri 5 décembre 2016 23:46

                                                                Bonjour,
                                                                et, si avant d’écrire quoi que ce soit sur la ’dette’ nous nous demandions ce qu’est la monnaie ?
                                                                Pour résumer la monnaie est une abstraction de la matière ou du service à échanger ; c’est à dire du vent, une parole avec plus ou moins de valeur, un engagement, ou un gage de confiance en une société.
                                                                Nos ancêtres les Gaulois, mais pas seulement eux, le savaient et ont appliqué la ’religion monétaire’ (pas celle que vous connaissez donc) sur la Terre pendant des millénaires. Ils n’avaient peur que d’une chose : que le ’ciel’ leur tombe sur la tête. Et bien, depuis la mise au pas cadencé par Rome et son sesterce, le ciel nous est effectivement tombé sur la tête depuis. Le ’ciel’ n’est autre qu’une monnaie fiduciaire internationale, détachée de tout agglomérat étatique, mais non détachée des états réels que sont les humains eux-mêmes. Mais pour comprendre cela il faut comprendre l’objet réel de la religion ; à savoir la façon dont les humains sont susceptibles de se relier les uns aux autres de façon pragmatique. Et quel médium, numérique, donc passant la barrière des langues, est à même de relier les humains entre eux sinon la monnaie ?

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