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« Protectrice des nationalismes qui sont le ferment de la guerre »
Les nationalismes heureux, épanouis, les patriotismes des équipes et des nations qui gagnent et sont satisfaites de leur sort, de leurs conditions de vie, les communautarismes respectés, respectables et respectueux... ne sont pas le ferment de la guerre !
Pour la guerre il faut une insatisfaction partagée, des injustices ressenties par une forte majorité, des causes extérieures à supprimer, une liberté à retrouver... Hitler et les nazis ont exploité le double sentiment d’injustices (guerre perdue sans avoir été envahi, suite à des mouvements de sabotage des bolchevichs et révolutionnaires gauchisants) (occupation des troupes françaises incapables de rentrer en Allemagne durant la guerre, doublée de réparations financières mettant à genoux le peuple allemand). Et en ajoutant à ces deux familles d’ennemis les Juifs trop internationalistes pour être des patriotes allemands, Hitler a construit un nationalisme revanchard et conquérant, suivi par tout un peuple qui se sentait humilié.
Aujourd’hui les humiliations viennent du néolibéralisme économique et financier à la recherche de toujours plus de profits, grâce à la mondialisation, aux licenciements, à l’optimisation fiscale et à la mainmise des marchés et du système bancaire sur les gouvernements et les politiciens de toute sorte. Toutes ces humiliations nous conduisent à des situations prérévolutionnaires pouvant dégénérer en conflits armés ! Le ras-le-bol du peuple français ne veut surtout pas ajouter la guerre pleine de maux à ses difficultés ressenties !
Les nationalismes de Mussolini et Franco étaient grandement des réactions à des soulèvements prônés par l’internationalisme socialiste et soviétique.