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Accueil du site > Tribune Libre > La gauche face à l’EURO et l’Union Européenne (le Frexit en (...)

La gauche face à l’EURO et l’Union Européenne (le Frexit en vrille)

À gauche rien ne va plus.  À gauche, toutes dénominations confondues, s’esbroufe une panoplie de groupes populistes dont le Programme commun est de réformer le mode de production capitaliste afin de le rescaper au bénéfice des riches tout en jurant, la main sur le cœur, qu’ils veulent servir le « peuple » (sic). Prenez note que la problématique est identique à droite du caléidoscope politique français (FN et autres nationalistes chauvins). Tous s’entendent, sectes gauchistes, groupuscules opportunistes et « grands partis » de la gauche classique, pour se tenir en réserve de la République menacée, chacun espérant attirer sur lui le regard compassé de l’oligarchie financière qui décide de tout « électoralement » parlant. Chaque formation espère, angoissée, que les grands patrons la choisiront pour explorer de nouveaux marchés. La question poser et à résoudre selon ces affidés est de savoir s’il faut quitter la zone euro et l’Union européenne pour prospérer  ?

 

Le grand capital français.

 Il n’y a pas une réponse unique à cette question épique. Il y a autant de réponses qu’il y a de classes sociales en lutte au cœur de cette problématique de crise systémique du capitalisme. Pour le grand capital monopoliste, la réponse est sans équivoque. Non ! Il est hors de question d’abolir l’euro, ou de quitter l’Union. Les intérêts économiques du capital impérialiste mondial reposent sur l’intégration des capitaux, même si par moment les capitalistes européens, par l’entremise de leurs officiers politiques, s’inquiètent de l’invasion du capital chinois, par ailleurs bienvenu sur le vieux continent (1). Comprenez que les simagrées des fonctionnaires politiques de Bruxelles, de Berlin, de Paris et de Rome ne visent pas tant à restreindre cet apport de capital pékinois, qu'à obtenir la réciprocité en termes de facilité d’accès au marché chinois. Sous l’impérialisme déclinant, les flux de capitaux doivent s’entrecroiser sans s’entrechoquer, Donald Trump l’a compris et il est en marche vers le Pacifique Sud pour le faire comprendre aux investisseurs « communistes » (sic). Présentement, le capital européen et américain qui souhaite s’investir en Chine doit le faire en partenariat avec une entreprise chinoise qui conserve la majorité de l’actionnariat (2). C’est ainsi que l’Empire chinois s’approprie les procédés de fabrication et la technologie productiviste de ses concurrents occidentaux. Voilà l’enjeu des tergiversations en cours entre les trois grandes alliances impérialistes : États-Unis, Canada, Mexique – Chine, Russie – Union européenne.  

 Le retour en arrière, au capitalisme d’antan, n’est pas une option pour le grand capital mondial, Donald Trump le sait pertinemment. Ses tralalas isolationnistes ne sont que « spectacle médiatique » pour effrayer ses concurrents tétanisés. Il en est ainsi pour le grand capital français avec cette menace de Franxit. Récemment, un économiste révélait que la surcharge de 30 milliards d’euros que subirait le trésor français « correspond à l'écart de taux d’intérêt avec ceux pratiqués en Allemagne (ce que l'on nomme le "spread" dans le jargon économique). Avant l’Euro ce spread était en moyenne de 1,9 %, et s’établit autour de 0,4 % depuis 1992, grâce à l’euro ; la différence étant de 1,5 %, et la dette souveraine s’établissant à 2.160 milliards d’euros, c’est donc plus de 30 milliards d’euros de charge d’intérêts supplémentaire (dont le prolétariat français devrait s'acquitter). L’économiste poursuit, si l’on retient ce chiffre, cela veut dire que la part de la dette française (libellée en euros) détenue par des étrangers gonfle immédiatement de 20 % : soit 260 milliards de plus pour la dette publique (à 60 % dans des mains étrangères) et 90 milliards pour la dette privée (des entreprises françaises), ce qui se traduit par une charge supplémentaire de 13 milliards d’euros. L’économiste en chef de Natixis, Patrick Artus rajoute quant à lui l’effet sur la dette interbancaire qu’il estime autour de 50 milliards d’euros ! » (3)

 Il n’y a qu’une mince fraction du grand capital français qui peut espérer des bénéfices boursiers suite au Franxit, ceux qui détiennent majoritairement des bons du Trésor de l’État et ceux qui possèdent des placements dans les métaux précieux (or, argent) dont la cote montera en flèche suite au Franxit. N’ayez crainte cependant, le grand capital français peut bien menacer de quitter l’Union jamais il n’abandonnera les avantages d’être accroché à la locomotive allemande.

 Le seul pays d’Europe qui s’en tirerait moins mal que les autres suite à la disparition de l’Euro et à l’éclatement de l’Union est l’empire industriel allemand. Avec son avance technologique, sa productivité du travail mécanisé et sa balance commerciale favorable, l’Allemagne cesserait de remorquer le reste de l’Europe endettée. L’empire industriel allemand devrait cependant faire ce que Donald Trump tente d’entreprendre – reprendre les négociations de libre-échange avec chaque pays individuellement, dans une position de négociation bien plus avantageuse, comme Trump l’a compris, la puissante Allemagne négociant avec chacun de ses partenaires et concurrents isolés, Pologne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie, France, conservant les avantages d'une monnaie forte sans les inconvénients de l’Union. Le seul mystère qui demeure est de comprendre pourquoi l’Allemagne n’adopte pas la tactique trumpiste ?

 

Petits capitalistes et petite bourgeoisie des services.

 Les petits capitalistes non monopolistes, la petite bourgeoisie des services, les officiers politiques et médiatiques et l’industrie de l’ONG stipendiée sont les couches sociales qui pensent avoir un avantage à provoquer une sortie de l’Euro et de l’Union. Ce contingent social est numériquement important dans une société de consommation comme la France en décadence. Un sondage récent évalue à 26 pour cent le nombre de Français qui souhaitent revenir au « Franc », ce qui fait le plein des petits bourgeois et des petits capitalistes dans ce pays de services et de consommation moribond. Ces segments de classe constatent que l’économie est en crise, que le chômage progresse, que le pouvoir d’achat régresse, que les groupes sociaux contestent, que la morale digresse, que les thuriféraires politiques s’engraissent dans la caisse, que l’État ne parvient pas à stopper la débandade, et ils en blâment la monnaie unique, le marché commun, la trahison des patrons, la déliquescence des pouvoirs étatiques pourtant sur la voie du totalitarisme, et ils réclament plus d’État ce que le prolétariat ne veut pas.

 Le petit bourgeois sait que le remède Franxit fera très mal à la classe au travail. Ainsi en Grande-Bretagne, la Livre sterling a perdu 10 % depuis l’annonce du Brexit et les actifs boursiers ont perdu 3,6 % et ce n’est pas terminé. L’emploi ne se rétablit pas outre-Manche pas plus qu’en France. « La dévaluation de la monnaie a un effet, considérable à terme, sur la consommation des ménages. Environ un quart de ce qu’ils achètent (1.200 milliard d’euros) est importé, soit au niveau global du pays un montant de 300 milliards d’euros par an. Ce serait donc 60 milliards de plus (20% de 300 milliards) que les ménages devraient sortir de leur portemonnaie pour acheter les mêmes biens, soit environ 2.000 euros par ménage et par an ! Conclusion (…) la véritable addition de la sortie de l’euro s’établit à 30 milliards d’euros (effet spread), auxquels il faut ajouter 13 milliards (effet dévaluation sur le montant de la dette) et 60 milliards (effet dévaluation sur les ménages). Total : 103 milliards d’euros (le cout immédiat du Franxit) » (4).

 

Les causes de la crise du capitalisme.

 Même si la crise économique de l’impérialisme prend la forme d’une crise monétariste et boursière, au fond, la récession n’est pas causée par la financiarisation de l’économie, mais par l’incapacité du capital surabondant à se valoriser puis à se valider sur des marchés étriqués. Ce n’est pas en les restreignant davantage que l’on conservera le bébé tout jetant l’eau du bain. Il est vrai que la petite bourgeoisie, enfant chéri du grand capital international, a vécu du bon temps pendant quelques décennies, mais ce temps est révolu en même temps que les profits ont disparu. Ce n’est pas l’euro ou l’Union qui expliquent les pertes d’emplois, sauf 20 % environ pour délocalisation, le reste (80%) a pour cause la faible productivité comme en témoigne cet écrit « Depuis 1993, l’indice des prix des biens et services exportables a baissé de 5% en France et augmenté de 15% en Allemagne (OFCE 2015). De plus, 60% de l’écart de compétitivité de la France vis-à-vis de l’Allemagne résulte d’un manque de qualité (OFCE 2015) : si les entreprises exportatrices allemandes ont accru leurs prix et leurs marges, c’est en raison d’un gain de qualité et donc de productivité. Le prix des biens et services non échangeables s’est envolé en France (dans la construction, la restauration, l’hôtellerie, et les autres services de proximité), peut-être en raison d’un manque de concurrence, d’une règlementation trop exigeante » (5). Ce n’est pas le cas des capitalistes allemands qui parviennent à surexploiter leur prolétariat plus intensément que ne le fait le patronat français. Ce problème interne à l’économie de l’hexagone ne saurait se réguler par une dévaluation monétaire ou le rétablissement des barrières tarifaires, au contraire.

 

La classe prolétarienne et le Franxit, le Brexit et les autres exits.

 Contrairement à ce que proposait Karl Marx lors d’une conférence à Bruxelles en 1848 (6), un prolétaire révolutionnaire n’a pas à défendre ou à rejeter le libre marché capitaliste ni à militer en faveur du réaménagement des règles de concurrence entre les factions capitalistes en guerre commerçante. Dans cette histoire d’alliance commerciale la classe prolétarienne est assise dans les estrades et regarde deux équipes d’esclavagistes s’affronter devant la petite bourgeoisie médusée, meneuse de claque de gauche comme de droite extrémiste, qui voudrait que le prolétariat encourage l’une ou l’autre des équipes qui, gagnante, viendra nous faire les poches – nous rançonnés et nous arrachés le surtravail et la plus-value, sans pour autant augmenté l’emploi qu’ils continueront à robotiser tout en intensifiant l’exploitation des survivants (7). Quel intérêt le prolétariat aurait-il à souhaiter que ce soit l’équipe des blancs plutôt que l’équipe des noirs qui gagne et le contraigne à l’esclavage salarié ?

 La classe prolétarienne a intérêt à savoir laquelle de ces deux fausses solutions est inévitable : mondialisation impérialiste ou « démondialisation capitaliste à rebours et retour aux temps de la patrie finie et des colonies perdues » (8). L’une de ces voies est incontournable, car elle s’inscrit dans le sens de l’évolution du mode de production capitaliste moribond. Dans le sens de l’histoire, ce tunnel mortel dont il n’y a aucun espoir de s’échapper sinon de poursuivre pour surgir de l’autre côté afin de détruire l’ancien et de construire le nouveau mode de production prolétarien. C’ici là, le prolétariat doit résister par la grève et les occupations d’usines aux agressions menées contre ses conditions de travail et son pouvoir d’achat.

 

 

Notes

 

(1) http://www.courrierinternational.com/article/economie-les-investissements-chinois-seraient-les-bienvenus-en-europe et http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-165281-le-defi-chinois-au-marche-europeen-2059320.php

(2) « Avec 4000 milliards de dollars de réserves de change, la Chine est prête à mener une politique d’expansion internationale. Or, la dépréciation de la monnaie unique par rapport au yuan ne fait qu’accroitre la capacité financière de la Chine. De même, la faiblesse d’un certain nombre d’entreprises européennes, pénalisées par leur endettement, positionne les investisseurs chinois en situation de force pour le rachat d’entreprises sur le sol européen. » http://www.taurillon.org/forte-augmentation-des-investissements-chinois-en-europe

(3) http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-invites/ce-que-cache-la-banque-de-france-et-le-fn/

(4) http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-invites/ce-que-cache-la-banque-de-france-et-le-fn/

(5) http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-2-2/quest-ce-que-le-ceta-entre-lue-et-le-canada/

(6) Note d’Analyse, septembre 2014. http://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/2014-09-02-note-fs-deficitechange-ok.pdf et https://ecointerview.wordpress.com/

(7) Congédiements dans le monde en février 2017. https://jbl1960blog.wordpress.com/2017/02/20/arrete-de-deconnex/

(8) http://www.pardem.org/programme/programme-complet-du-pardem et https://www.legrandsoir.info/les-defis-pour-la-gauche-dans-la-zone-euro.html

 


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23 réactions à cet article    


  • Alren Alren 25 février 2017 17:53

    Contrairement à ce que proposait Karl Marx lors d’une conférence à Bruxelles en 1848

    Savez-vous que nous sommes en 2017 et pas en 1848 ?

    Vous ne croyez pas que Karl Marx, votre Jésus-Christ, aurait un autre discours devant une réalité actuelle très différente que celle qu’il analysait ?

    Connaissant pas mal de Québécois, nul doute que les rares qui vous lisent doivent vous regarder comme le membre d’une petite secte, pas dangereuse du tout pour le capital.


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 25 février 2017 21:39
      @Alren

      1) JE SUISHEUREUXD,APPRENDRE QUE QUELQUES QUÉBÉCOIS MELISENT MONSIEUR VOUS ME REDONNEZ ESPOIR DANS LE GENRE HUMAIN

      2) Je vous invite à reprendre vos cours de lecture en langue française CAR C’EST EXACTEMENT CE QUE JE DIS DANS MON TEXTE Marx ne pouvait juger de ces choses en 1848 ou en 1860 que nous vivons en 2017 EFFECTIVEMENT NOUS SOMMES NE PHASE SUR CE POINT VOUS ET MOI 

      3) Enfin, un lecteur avec lequel nous nous arrimons ( smiley



    • riff_r@ff.93 [email protected] 26 février 2017 10:57

      @Alren
      je crois que le ’’messie’’ de Monsieur Bideau n’est pas Karl Marx mais Donald Trump.


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 26 février 2017 14:26

      Tu crois tout de travers RIFF

      Je t’invite à relire le texte - et la section sur la classe prolétarienne 

      Il est aussi futile de s’opposer à la mondialisation impérialiste que de s’opposer au réchauffement climatique en restant dans le mode de production capitaliste
      Pour mener une guerre efficace a la mondialisation impérialiste et au réchauffement climatique (pour la portion qui dépend du mode de production - pas pour celle qui dépend du changement de l’axe de la terre évidemment) il faut d’abord abolir le mode de production capitaliste 

      Que le prolétariat prenne les rennes du pouvoir et par sa dictature impose un changement total de développement 


       

    • Robert Bibeau Robert Bibeau 26 février 2017 14:44
      @Jao Aliber

      Salut Jao l’anarchiste - Jao Bakounine

      Il y a longtemps que l’anarchisme a été défait théoriquement et pratiquement au sein du mouvement ouvrier.

      NON Jao-Bakou - le lumpenprolétariat ne fera jamais la révolution tu te berces d’illusion 

      Quand aux chômeurs ils ne forment pas une classe sociale - ils sont partie intégrante de la classe prolétarienne 


      Ainsi - sais-tu pourquoi les 11 000 000 de chômeurs officieux (les chiffres officiels déclarent 6 millions je crois) survivent malgré qu’ls ne reçoivent presque pas d’indemnités chômage - pour plusieurs du moins ??? Le RSA - tu meurts avec le RSA bonhomme 

      Parce que ces millions travaillent au noir comme les noirs partout en France avec les travailleurs français ne fraternisent pas dans la rue sous l’œil des caméras des bourgeois comme les anarchistes aiment s’afficher LES TRAVAILLEURS FRANCAIS FRATERNISENT DANS LES USINES ET LES PETITS BOULOTS chaque jour de leur chienne de vie d’aliéné Voila l’internationalisme de la classe ouvrière 

      Qui parfois effectivement - démunie - votera Le Pen pas par conviction mais comme ultime illusion qu’ils peuvent ainsi arrêter le courroux de DIEU finance - mais ce sera peine perdue

      Ils doivent vivre cette expérience malheureusement avant de se résigner - LA RÉVOLUTION EST LA SEULE SOLUTION 


    • riff_r@ff.93 [email protected] 26 février 2017 18:30

      @Robert Bibeau

      J’ai lu, j’ai lu. Cet article, et d’autres. Ta définition du prolétariat date du XIXE siècle et tes propos sur le ’’petit bourgeois salarié qui gruge les profits de la compagnie sans produire de plus-value’’ et sur la ’’paysannerie opportuniste’’ sont insultants et inacceptables, au regard des ingénieurs ou des cadres sur-exploités par leurs patrons et poussés au suicide ou de tous nos paysans qui mettent fin à leurs jours.

      En plus, tu te présentes toi-même comme un prolétaire parlant ’’exclusivement’’ aux prolétaires, mais selon tes propres définitions tu es de par ton statut de professeur, à ranger au rang de ces ’’petits bourgeois’’ que tu vomis.

      Bref, tout ça est très embrouillé et je pense que ce sont tes propres contradictions qui se traduisent dans tes articles, et non pas une image lucide de la lutte des classes moderne.


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 26 février 2017 18:52

      1) Étant donné que tu ne connais pas ma définition de prolétariat tu ne peux la dater à mon avis tu travailles à partir d’intuition ... tu crois connaître mais tu ne sais pas

      2) La paysannerie = encore une intuition pas sérieuse que tu étales ici = est une classe sociale très précise qui n’existe sous des rapports de production très précis = féodaux - aristocratiques = qui n’existe donc as en France ou en Occident en 2017. Quand je parle de paysannerie c’est du temps passé ou alors en référant à la paysannerie népalaise qui existe toujours vu le développement du Népal

      3) EN France votre agriculture est archi industrialisée comme ailleurs en occident et il n’y a plus de classe paysanne 

      4) Les cadres se suicident peut-être mais le mode de production capitalistes leur attribuent tout de même un rôle et une fonction de non production de plus value - c’est un fait scientifique et non moraliste. S’ils se suicident c’est qu’eux aussi commencent à être frapper par les AUSTÉRITÉS DELA CRISE SYSTÉMIQUE DU CAPITALISME après les autres classes dont la classe ouvrière productrice de plus-value 

      5) Je fus petit bourgeois professeur c’est exact depuis 10 ans je travail comme commis dans un super marché  et j’ai donc quitté la petite-bourgeoisie que je vomis C’EST EXACT pour rejoindre la classe prolétarienne (non sa section ouvrière cependant) 

      Au plaisir continue à lire tu avances peu à peu


       

    • doctorix, complotiste doctorix 26 février 2017 19:12

      @Robert Bibeau
      celle qui dépend du changement de l’axe de la terre évidemment

      Dans 100.000 ans, peut-être, d’un demi-degré......
      Et vous croyez aussi au réchauffement climatique anthropique.
      Consternant...
      Laissez tomber les analyses, c’est pas votre truc.

    • Robert Bibeau Robert Bibeau 26 février 2017 19:38
      @doctorix

      Pauvre man c’est plutôt toi qui emmerde les gens avec tes niaiseries 

      Il y a aussi peu que 12 000 ans (pas 100 000 ans crétin = 12 000 ans) Il y avait 2 kilomètres de glace sur la Vallée du St-Laurent (- latitude de Paris- ) qui s’est retiré doucement et ce repli se poursuit inexorablement suite à un réchauffement climatique qui se poursuit tout simplement = pas dans 100 000 ans insignifiant = présentement - actuellement - l’action humaine ne faisant qu’accentuer le mouvement - NON PASD LE PROVOQUER ignare - L’accentuer actuellement = maintenant (voir le dictionnaire STP) 

      Ah oui j’étais professeur de géographie-géomorphologie - j’ai peut-être oublier de le dire. 

      Va jouer  ailleurs man les analyses c’est pas ton truc ( smiley 

      Robert Bibeau http:

    • riff_r@ff.93 [email protected] 26 février 2017 20:34

      @Robert Bibeau

      ’’Au plaisir continue à lire tu avances peu à peu’’

      Dites-donc mon cher Robert, c’est très professoral tout ça. Petit bourgeois un jour, petit bourgeois toujours, c’est désespérant !


    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 25 février 2017 18:00

      « Le seul mystère qui demeure est de comprendre pourquoi l’Allemagne n’adopte pas la tactique trumpiste ? »

      Il semblerait qu’aux Etats-Unis, le camp des blancs et le camp des noirs aient éprouvé le besoin de demander aux prolétaires de voter pour adopter la tactique de Trump plutôt que celle de Killary. Peut-être que le camps jaune et bleu en Allemagne feront la même chose ? Il parait qu’il y aura aussi des élections dans ce pays.

      Tant que les zélections draineront plus de 50 % des inscrits, la caution de la « démocratie » est encore la meilleure trouvaille pour assurer une illusion de paix sociale avec un état d’urgence et des attentats terroristes de temps en temps.

      Pour ce qui est des occupations d’usines, il va falloir que les prolétaires voyagent vers les pays où elles ont été délocalisées.

       


      • Robert Bibeau Robert Bibeau 25 février 2017 21:48
        @Jeussey de Sourcesûre

        Cesse de rouspéter Jeussey le 50% de refus de voter de rejet de la merde démocratico-absolutiste approche AUX USA du moins ou 46% ne votent pas et 60% du Prolétariat 


        C’est d’ailleurs leur grand problème - et c qu’ils ne savent pas c’est que la braise couve sous les cendres 

        Faut pas leur dire plus la surprise sera grande plus nos chances seront grandes 

         
        Merci de ton intervention camarade




      • rogal 25 février 2017 20:13

        Effets d’une dévaluation en termes de pertes de richesse : il serait bien de dialectiser plus. Passé l’effet immédiat de renchérissement des marchandises importées, le volume des importations est destiné à baisser, la production intérieure devant prendre le relais. C’est le but bien connu, en cas de dévaluation volontaire, parallèlement à l’accroissement des exportations.


        • Robert Bibeau Robert Bibeau 25 février 2017 21:58
          @rogal


          ON voit que vous avez passé avec brio votre cours d’économie capitaliste de base (cours 101)

          La thèse de « LA PRODUCTION INTÉRIEURE DEVANT PRENDRE LE RELAIS » NE se confirme nul part dans le monde - C’était vrai au temps de l’expansion impérialiste alors qu’il y avait encore de la productivité à susciter - exploiter - pour accumuler le capital - mais en phase de capitalisme moribond le pouvoir d’achat en récession qui fait s’effondrer les exportations et les importations ne ressuscitent pas d’avantage la consommation intérieure...

          Quand t’a plus de pouvoir d’achat pour acheter la babiole chinoise tu l’as pas davantage pour acheter le cognac français ... sauf les riches mais qui sont en nombre insuffisant.

          Faut revoir ton cours ou t’inscrire à un cours d’économie-politique marxiste ( smiley



           

        • rogal 26 février 2017 15:25

          @Robert Bibeau
          Fin 2016 on a pu observer que la baisse de la livre a bien profité au tourisme britannique. L’économie-politique marxiste prend-elle cela en compte, ou bien s’en tient-elle aux échanges de marchandises ?


        • Robert Bibeau Robert Bibeau 26 février 2017 16:05
          @rogal

          Il est vrai que quand tout un peuple s’appauvrit en voyant son pouvoir d’achat fondre sous les radiations de la spéculation boursières de LA CITY et que les petites économies des petites gens sont dévaluées l’unique bienfait que cet appauvrissement généralisé produit c’est que moins pauvres qu’eux viennent les visités pour profiter des aubaines délivrées par la pauvreté.

          Alors les hotels, resto et grands magasins écoulent leurs surplus à vils prix ce qui ne met même pas un baume sur les plaies des chomeurs - des assistés sociaux  des travailleurs hors zones touristiques - ni aux travailleurs de Jaguar qui sont menacés de perde leur emplois car une douane de10% sera imposée à l’entrée en Europe


          Mais OUI vous avez raison quelques milliers de gens travaillant dans le tourisme garderont temporairement leur emplois sous payés dans l’hotellerie et quelques milliardaires de l’immobilier londonien s’en mettront plein les poches 


           


          • Robert Bibeau Robert Bibeau 26 février 2017 14:32
            @Fifi Brind_acier



            Il est vrai que la gauche bourgeoise est le dernier rempart du capitalisme - mais il est faux de prétendre que la gauche déteste la souveraineté. 

            la gauche bourgeoise est pour la pseudo « souveraineté nationale » à la Sapir c’est-à-dire pour défendre les capitalistes financiers spéculateurs sur les devises et le métal précieux et pour les petits capitalistes non monopoliste - qui aspirent à le devenir

            La gauche bourgeoise est mondialiste impérialiste pour la défense des capitalistes monopolistes qui ont déjà atteint la stature internationale et confrontent leurs concurrents capitalistes mondiaux 


            La classe prolétarienne n’est ni de gauche ni de droite elle est révolutionnaire



          • Le421... Refuznik !! Le421 27 février 2017 08:32

            @Robert Bibeau
            La classe prolétarienne n’est ni de gauche ni de droite elle est révolutionnaire...

            Evidemment.

            Ces salauds d’ouvriers incultes ne pensent qu’à pendre haut et court tout ce qui est patron...
            Vu comme ça...

            Dire que certains disent que la lutte des classes n’existe plus.
            Elle cessera d’exister quand la tentation de l’esclavage cessera.
            Ce qui est loin d’être le cas.


          • michel-angelo michel-angelo 27 février 2017 00:24

            Marine Le Pen est-elle au dessus des lois ?


            • Le421... Refuznik !! Le421 27 février 2017 08:28

              A gauche, rien ne va plus...

              Ben, évidemment, si vous commencez la gauche à l’attelage Macron-Bayrou et l’arrêtez à Nathalie Arthaud comme certains, je vous comprends...
              La gauche commence, je dis bien commence, à Mélenchon.
              Ecririez-vous la même chose avec cette vue du problème.
              Parce que si vous considérez le PS comme « de gauche », évidemment...
              Remarquez que même Fillon, dans son genre, est à gauche... Du FN !!


              • Robert Bibeau Robert Bibeau 27 février 2017 15:07
                @Le421

                Bonne question 421

                Elle me permet de clarifier une chose que j’ai eu le tort de croire évidente

                Cette taxonomie de GAUCHE et de DROITE est un héritage des rapports de production capitalistes - en phase d’expansion - Période historique presque terminée avec l’émergence des dernières puissances capitalistes en Asie (Chine et Inde, Indonésie) et l’Afrique suit présentement 

                La gauche et la droite en France par exemple C’EST DU PAREIL AU MÊME avec quelques mesures sociales de différence - mesures sociales que la gauche  promet mais ne pourra livrer mesures sociales que le FN promet d’abolir ou de restreindre ce que la gauche fera si elle reprend le pouvoir.

                Qu’est ce qui distingue le PS du NPA ou de la Ligue ou de Mélenchon  ??? Le nombre de promesses électorales grotesques qui ne seront jamais tenues - l’économie capitaliste étant en ruine en décadence.

                Alors ne me demandez pas ou je fais démarrer LA GAUCHE ... A Marine Le Pen jusqu’à votre plus revanchard en passant par tous les autres 

                C’est pourquoi je répète LA CLASSE PROLÉTARIENNE N’EST NI DE GAUCHE NI DE DROITE - ELLE EST RÉVOLUTIONNAIRE ET ELLE NE VOTERA PAS pour l’un ou l’autre de ces polichinelles électoralistes.

                Robert  Bibeau http://www.les7duquebec.com


              • Wanchai 27 février 2017 08:29

                coquilles à corriger :
                « – nous rançonnés et nous arrachés... »

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