• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Les obsèques d’une grande dame

Les obsèques d’une grande dame

Les mots viennent à me manquer.

Il n’y a pas foule devant ce mausolée balayé par les vents mauvais, d’une modernité qui a oublié de garder mémoire d’un passé révolu. On va mettre en terre une langue morte, sans même lui ériger une stèle, ni même lui accorder une petite épitaphe. Elle s’en va, a tiré sa révérence sans un mot, pas même le dernier. On lui a coupé la parole, on l'a réduite au silence au nom d’une mondialisation qui ne fait aucun quartier, de l’hégémonie odieuse d’une parlure qui n’est destinée qu’à faire de l’argent.

Les quelques amis sont des vieillards cacochymes, des messieurs indignes, des dames trop chics, des lecteurs aux yeux rougis par les larmes, des amoureux de la chanson française, des poètes et des phraseurs. Ils n’ont pas assez de mots pour dire leur chagrin. Ils ne peuvent achever leurs phrases : elles s’étirent en d’interminables blancs, points de suspension qui les laissent à bout d’arguments. Ils n’ont pas baissé les bras : ils portent encore haut le souvenir de la vieille dame mais leur combat est devenu dérisoire.

La défunte avait, depuis longtemps, dû faire place à des mots assassins, des mots venus d’ailleurs : non pas pour faire leur trou comme tant d’autres l'avaient fait jusqu’alors, trouvant place dans le lexique de la dame, se frayant un espace où ils pouvaient s’épanouir. Ceux-là venaient de partout : ils avaient voyagé, ils avaient apporté leur accent, le parfum de leurs origines et une subtilité qui faisait défaut dans les termes autochtones.

Non, les mots qui l’ont tuée étaient d’une tout autre nature. Ils étaient impérialistes, totalitaires, simplifiés à l’extrême, sans nuance ni délicatesse. Ils prirent la place de force, ne permettant pas, comme c'était le cas des siècles durant, à d’autres de naître de leur fréquentation. Le globish est un virus de l’esprit et de la pensée ; il s’impose, élimine et phagocyte. Il laisse un champ de ruines derrière lui, il se glisse dans les bouches de gens si pédants, si prétentieux, si puissants que rien ne leur fera jamais comprendre qu’ils font fausse route.

La langue française est morte alors que de vains thuriféraires officiels ont décrété une semaine en son honneur. Je crains que ce ne soit pour commémorer sa mémoire, faire deuil de cette magnifique aventure qui débuta en 842 du côté de Strasbourg. Depuis, elle n’eut de cesse d’éclairer la littérature et les beaux esprits, les romances et les épopées, les troubadours et les conteurs. Elle était magnifique, s’habillait de toutes les couleurs de ses provinces, se faisait patois et langues vernaculaires ; elle était troussée de nombreux argots, d'ingénieuses transformations qui lui mettaient la tête à l’envers.

Elle était langue vivante qui allait de par le monde, s’imposait aux diplomates et aux grandes institutions. Elle attirait les romanciers d’ailleurs, leur ouvrait ses mots pour qu’ils en fassent leur miel. Elle était flamboyante et subtile, inventive et élégante. Elle était langue courtoise, aimable et amoureuse. Elle se tournait dans la bouche, se mêlant intimement à ses voisines à qui elle n’avait de cesse de donner des enfants.

Puis tout bascula ! Les hommes d’affaires qui n’ont que faire de la littérature, les informaticiens dont une petite souris a rongé le cerveau, les économistes qui n’ont jamais su conter, les politiciens qui n’écrivent même plus leurs discours, les journalistes qui se donnent de l’importance en usant de vocables abscons, les jeunes qui ont décidé de dilapider l’héritage, les enseignants qui ont baissé les bras, les nouveaux venus qui renoncent à embrasser leur pays d’accueil en même temps que sa langue, tous ceux-là et bien d’autres encore, ont abandonné le combat, baissé pavillon devant une autre langue.

Je suis là avec le dernier carré des fidèles. La langue française méritait bien ce dernier hommage. Elle va encore survivre à ses obsèques par le truchement des ultimes soubresauts des lexiques passés, de la syntaxe d’autrefois, des tournures et des expressions de nos provinces d’antan. Elle avait creusé un sillon profond ; il laissera encore pousser quelques belles récoltes. Mais elle, elle ne pouvait plus lutter, elle le savait, elle a rendu les armes et perdu son âme.

Honorez sa mémoire vous qui vous en êtes encore nourris avec ferveur et amour. Pourfendez encore tant qu’on vous le permettra les traîtres et les félons qui se donnent sans vergogne à ce créole international qui nous vient d’outre-atlantique. Nos rangs vont s’éclaircir, nous ne faisons plus le poids. Bien vite, la belle langue française rejoindra le panthéon d’une civilisation qui s’est mise à genoux devant les champions du pragmatisme, les princes des échanges monétaires, les furieux de la mondialisation, les girouettes de toutes les modes, les misérables du conformisme absolu. Il sont partout, arrogants et incultes. Faites bien attention : ils sont aussi à réclamer vos suffrages.

Littéralement sien.


Moyenne des avis sur cet article :  3.93/5   (14 votes)




Réagissez à l'article

29 réactions à cet article    


  • Pale Rider Pale Rider 18 mars 2017 12:06

    Cher ami (d’Orléans ? —> « Cenabum »), merci pour ce bel article, qui rejoint l’anaylse de Bayrou dans Résolution française, et de Mélenchon.
    Peut-être celui-ci vous plaira-t-il (même s’il y a une faute d’accord dedans, 1000 excuses) : smiley
    http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/autour-de-la-tour-de-babel-190841


    • C'est Nabum C’est Nabum 18 mars 2017 12:32

      @Pale Rider

      La lutte s’impose sinon nous perdons notre âme
      Merci

      Oui je suis d’Orléans ville où beaucoup d’actions de la mairie portent des noms en globish
      j’enrage, je fulmine et on me méprise


    • Pale Rider Pale Rider 18 mars 2017 17:10

      @C’est Nabum
      Alors, je vous suggère d’aller méditer devant la statue de Calvin, en face du temple réformé : vous savez (ce que beaucoup de gens ignorent) qu’il fut l’un des principaux inventeurs de la langue française : il l’écrivait avec une clarté remarquable (et un sens de la polémique extrêmement savoureux). Il a fréquenté à Paris le même lycée que Rabelais et Ignace de Loyola...


    • beo111 beo111 20 mars 2017 13:24

      @Robert Lavigue

      « Rabelais il a raté son coup »

      Ouais mais il a encore des fantassins.


    • rogal 18 mars 2017 12:21

      « Défaitisme » serait-il français ?
      Votre analyse des causes n’est pas fausse, mais trop superficielle à mon avis.


      • C'est Nabum C’est Nabum 18 mars 2017 12:33

        @rogal

        Je le suis forcément


      • juluch juluch 18 mars 2017 14:25

        Je pense pas que la langue française soit à être enterrée.....certes il y a beaucoup de nouveaux « mots » mais dans l’ensemble elle se maintient.


        Et puis vous êtes là Nabum !!  smiley

        • C'est Nabum C’est Nabum 18 mars 2017 16:39

          @juluch

          Regardez combien elle cède systématiquement le pas à certains mots qui viennent du numérique

          je crains pour elle, elle a perdu de son pouvoir d’invention


        • maidoc25 maidoc25 18 mars 2017 17:05

          Quelles solutions voyez-vous ? 


          • C'est Nabum C’est Nabum 18 mars 2017 18:09

            @maidoc25

            Je n’en vois aucune tant qu’aucune prise de conscience collective ne se fera
            La loi ne peut rien dans un tel contexte


          • baldis30 18 mars 2017 21:48

            @C’est Nabum
            bonsoir,

            article excellent, on en prend l’habitude ...

            La loi ne peut rien .... mais la Constitution, .....

            Il est vrai aussi que les quarante personnes chargées de la défendre au plus haut niveau ont pour beaucoup droit au titre de princes de Nenfoupalour .


          • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 18 mars 2017 17:50

            Bonjour Nabum 


            Inévitable ! Quand il n y a plus personne pour soutenir le « raffinement », la nation barbote dans le médiocre, se développe dans le vulgaire et avance vers la déchéance. Le langage actuel est celui du peuple actuel : La faute principale est d’abord celle de ces bonhommes au costume de velours en queue d’aronde qui ne sont plus les gardiens permanents en faveur de la vitalité de la langue, ce sont eux précisément qui la polluent...

            • C'est Nabum C’est Nabum 18 mars 2017 18:09

              @Mohammed MADJOUR

              Les gardiens du temple sont hors circuit


            • C'est Nabum C’est Nabum 18 mars 2017 18:26

              @Bel des chants

              Que puis-je vous répondre pour vous êtes agréable ?


            • phan 18 mars 2017 18:55

              @Elric de Melniboné
              Nos ancêtres les Gallois : c’est celtique, l’hologramme d’une Tiny Rebel Urban !


            • phan 18 mars 2017 20:06

              @Elric de Melniboné
              surtout que j’ai juste envie de tiser, pas de bz 

              Taisez-vous, motus et bouche qui pue !

            • phan 18 mars 2017 20:43

              @Shawford
              FireKate & William ?


            • phan 18 mars 2017 22:49

              @Elric de Melniboné
              contraction de Firecake et Kate & William au match France-Pays de Galles (c’est du niveau Maths Sup/Spé)


            • phan 18 mars 2017 18:10

              On y lisoit pour toute épitaphe : « Made For Sharing »


              • C'est Nabum C’est Nabum 18 mars 2017 18:26

                @phan

                J’aime votre subtilité


              • mursili mursili 18 mars 2017 18:34

                 Je ne comprends pas ce pessimisme. Le français sera ce que les francophones en feront. Pourquoi le français serait-il plus menacé que l’italien ou l’allemand ? Ou encore que le hindi, le japonais ou le tagalog etc. ?

                Évidemment si on ne veut pas le voir évoluer ni dans sa morphologie, ni dans son lexique, ni dans sa syntaxe, si on ne l’accepte que sous la forme d’une langue aussi parfaite que le latin cicéronien ou le sanscrit, c’est qu’on le regarde déjà comme une langue morte, mais alors ce n’est pas la faute du globish et on pourrait tout autant déplorer la mort de l’anglais de Shakespeare.

                Pour mieux comprendre ce qu’est une langue dans ses divers registres, relisons le beau texte de Victor Hugo sur l’argot dans Les Misérables :

                http://www.philolog.fr/largot-victor-hugo/

                Je vous accorde que ce texte peut faire mal dans la mesure où sa richesse nous met devant notre propre misère et nous fait sentir cruellement tout ce que l’on a perdu en finesse et en éloquence. 

                Eh bien tant pis ! si le français meurt, il nous restera le chinois comme langue de civilisation...
                法语不能死,不会死 !

                (Pardon aux vrais sinophones, mon chinois vient de la vache espagnole Google Translate.)


                • C'est Nabum C’est Nabum 19 mars 2017 12:41

                  @mursili

                  Il est de bon ton de ne jamais rien craindre sauf que le ciel nous tombe sur la tête

                  C’est pourtant ce qui arrive


                • L'enfoiré L’enfoiré 19 mars 2017 10:09

                  Bonjour Nabum,

                   Un sujet sur lequel j’ai déjà beaucoup parlé. Les langues et le français.
                   Non, le français n’est pas mort... pas encore...
                   La langue que François 1er, a implanté de force pour remplacer le latin.
                   L’Afrique veille bien plus en nombre de locuteurs que la France.
                   Que doit faire la langue pour ne pas mourir : être parlée par le plus grand nombre, la diffuser, lui donner des moyens financiers..
                   C’est fini l’époque de Voltaire pendant laquelle l’Europe entière parlait en français comme deuxième langue. Il y a de la concurrence un peu déloyale de l’anglais, puis il y a celle des Chinois.
                   Que faut-il faire ?
                   C’est simple et compliqué à la fois : la rendre plus simple à l’apprentissage.
                   Trop de règles, trop d’exceptions qui confirment les règles comme des dogmes.
                   Une modification de l’orthographe, bien sûr... Comment l’enseigner à quelqu’un qui doit l’apprendre et éviter d’avoir à répondre au pourquoi ? par ce que c’est comme ça.
                   Le français, la langue de la diplomatie, des ambassadeurs, des négociateurs, tout en nuances.
                   
                   Bernard Pivot dans son dernier livre "Au secours, les mots m’ont mangé. On déguste des phrases. On savoure des textes. On boit des paroles. On s’empiffre de mots. Les livres nous avalent.

                   Alors on s’invente des slogans, des dictons, des vocables, des nuances, des synonymes, des analogies, des patronymes,. Tout cela pour sortir du langage parlé et se retrouver dans les livres que l’on veut sortir de la masse du peuple..
                   C’est très riche le français, peut-être trop.
                   Trop loin du pragmatisme de l’anglais qui ne cherche pas trop à nuancer, mais qui traverse la planète entière par Internet. .
                   Et si je commençais à parler en Bruxellois.....
                   Vous savez chez nous, on mélange tout. On ne sait même plus ce qui appartient au français, au flamand et à l’anglais.
                   C’est fou, non ? smiley
                   


                  • C'est Nabum C’est Nabum 19 mars 2017 12:44

                    @L’enfoiré

                    L’apprentissage certes mais surtout une prise de conscience au lieu de cette ironie qui perce dans les commentaires ici ou là
                    C’est un sujet grave qui fonde notre culture et notre manière de penser le monde

                    à force de tous le penser de la même manière, on en fait un vaste ensemble informe

                    et moi, j’aime les formes !


                  • L'enfoiré L’enfoiré 19 mars 2017 13:14

                    @C’est Nabum
                    Vous aimez les formes, d’accord.
                    Mais les formes sans fond ne valent rien.
                    C’est de l’esbroufe, du tape à l’œil sans contenu.
                    Les formes doivent rester transparentes pour aller directement au fond.
                    C’est peut-être cela que les Français n’ont jamais compris face à l’anglais de par le monde.
                    ARTE présente actuellement un très bonne série dont le 6ème concerne la France « Notre Europe, quelle histoire ! ».


                  • C'est Nabum C’est Nabum 19 mars 2017 13:23

                    @L’enfoiré

                    Pensez-vous comme mes chers détracteurs de la FNSEA et d’ailleurs que je n’ai aucun fond

                    Pas de culotte certes, les miennes ne valent pas celles du châtelain chafouin et cupide


                  • L'enfoiré L’enfoiré 19 mars 2017 14:41

                    @C’est Nabum,

                     Je dois avouer que j’ai dû rechercher ce que voulait dire FNSEA.
                     Donc, il s’agit de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles.
                     La France est un pays agricole avant tout.
                     Il y a beaucoup d’espace en France. Ce que nous n’avons plus.
                     L’industrie est venue remplacer notre manque d’espace.
                     Et les villes ont mangé l’espace qui restaient.
                     Vous avez Paris, Lyon, Marseille bien sûr.
                     Mais ensuite, ce ne sont plus que des villes qui n’ont pas mangé l’espace agricole.
                     Le jour, où vous passerez chez nous, vous verrez une grande différence.
                     Mais nous sommes adapté à tous les envahisseurs : Autrichiens, Italiens, Allemands, Anglais, Français, Espagnols....
                     Tant qu’ils nous apportaient des moyens de faire des affaires, on acceptait dans l’histoire.
                     Louis XIV nous a démoli à coups de canon notre grand place et cela a permis de la reconstruire en 4 ou 5 ans pour en faire une des plus belles en Europe.
                     Parfois, le malheur est bon...
                     Les fonds ont été fournis par les riches marchands de la ville qu’on appelait « guildes ».
                     Ce n’étaient pas des châtelains chafouins et cupides, mais ils connaissaient ce que coutaient ce qu’ils entreprenaient sans passer par la guerre.


                  • Ken_le_sous-vivant Ken_le_sous-vivant 20 mars 2017 01:42

                    Vous êtes bien trop pessimiste. Certes notre langue est attaquée par le sabir anglo-saxon et certains pays sont dans un état de décomposition linguistique bien plus avancé que nous. Pour s’en rendre compte il suffit d’aller faire un tour du côté de ceux dont la langue ne bénéficie pas d’une diffusion mondiale, tels néerlandais, suédois et même allemand. Mais ce n’est pas étonnant de la part des cousins anglo-saxons, ils en sont bien plus proche que nous.

                    S’il y a bien une langue qui va être difficile à annihiler, c’est bien la nôtre. Elle jouit, encore un peu, d’une stature internationale. Sa précision en fait une arme redoutable pour la justice, les juristes, les lois, les Luxembourgeois l’ont bien compris même si je schématise. Sa tonalité et son romantisme la rendent imbattable quand il s’agit de séduire le sexe opposé.
                    Mais surtout elle est en pleine expansion en Afrique subsaharienne ! C’est là bas qu’il faut aller s’en occuper et lui redonner son dynamisme qui lui fait tellement défaut dans ces institutions pseudo-européennes. Sans parler de nos cousins d’outre-atlantique qui la défendent mordicus, avec bien plus de panache que nous, et eux, sont en contact direct avec l’empire malfaisant, entourés d’un océan anglolâtre, leur survie en est en jeu.
                    L’avenir du français se joue là-bas, dans ces deux territoires si différents, mais finalement si proche, car disposant des mêmes armes et mêmes concepts linguistiques.

                    Mais son plus bel atout n’est pas là. Les Anglo-Saxons ont conquis le monde grâce au commerce et à la force militaire. Depuis, nous assistons a une énième transformation des peuples. Ceux subissant cette influence de plein fouet, s’américanisent. Nous devenons des Franco-Américains, les Japonais deviennent des Nippos-Américains, les Chinois des Sino-Américains etc...
                    Cela ressemble furieusement à ces Gaulois, devenant des Gallo-Romains. Oui nous subissons des attaques, oui nous sommes en train de changer, mais non nous ne disparaîtrons pas et serons toujours là et bien là car il y a une chose que les Français ne peuvent abandonner, c’est la Culture. Langue française et culture sont intimement liés, l’un ne va pas sans l’autre, et c’est ici que réside notre plus bel atout face à ceux qui résistent ou ne veulent pas de cette sous-culture américaine, et croyez moi, il y en a énormément et de plus en plus. Seulement, ces gens sont cachés, ostracisés voire diffamés.

                    Regardez ce qu’il s’est passé après le discours de Villepin aux Nations-Unies. A peine avait-il fini, qu’une ferveur francophile déferla sur le monde. Il nous suffit juste de retrouver des responsables courageux ayant foi en leur culture, pour qu’immédiatement le logiciel France se remette à fonctionner tel qu’il devrait. En voilà un autre bel atout, que de se dresser fièrement et dire NON, je ne me laisserai pas intimider, je préfère rester moi même ! Succès planétaire assuré !


                    • C'est Nabum C’est Nabum 20 mars 2017 06:15

                      @Ken_le_sous-vivant

                      Je ne suis pas pessimiste j’observe et je constate, je compare aussi avec nos amis du Québec

                      Nous sommes incapables de conscience langagière

                      Quant à se dresser, je ne cesse de le faire ici mais mes modestes écrits et je compte continuer

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité