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Accueil du site > Actualités > Politique > Manuel Valls : les cinq raisons d’un échec

Manuel Valls : les cinq raisons d’un échec

« Ceux qui ne partagent pas les mêmes idées, ceux qui sont en désaccord sur l’Europe, sur l’économie, sur l’entreprise, sur les questions de sécurité ou de laïcité peuvent-ils encore être dans la même famille politique ? Personnellement, je ne le crois pas, donc doit venir le temps enfin de la clarification. » ("Le Figaro", le 24 avril 2017).

Un sondage Ifop-Fiducial publié par le "Journal du dimanche" le 28 mai 2017 laisserait entendre que la réélection de Manuel Valls dans la première circonscription de l’Essonne serait très difficile, faisant au second tour jeu égal avec la candidate soutenue par Jean-Luc Mélenchon, Farida Amrani.

Des 7 882 candidats aux élections législatives du 11 juin 2017 dans les 577 circonscriptions, Manuel Valls est sans doute celui qui incarne le mieux le quinquennat de François Hollande, son échec, son impopularité, ses hésitations. François Hollande lui-même est absent de la compétition et ses autres Premiers Ministres, Jean-Marc Ayrault et Bernard Cazeneuve, par peur de l’échec, ont renoncé à se présenter, tout comme le Président de l’Assemblée Nationale sortante Claude Bartolone. Les rares ministres sortants candidats ne représentent au mieux qu’un domaine spécifique et pas l’ensemble d’une politique nationale.

Pire ! S’il y avait un moyen, pendant tout ce processus électoral du printemps 2017, de signifier sa colère contre le quinquennat de François Hollande, ce n’aurait pas été à l’occasion de l’élection présidentielle (aucun candidat n’en a revendiqué le bilan) mais dans certaines circonscriptions aux élections législatives et plus particulièrement dans celle où se présente Manuel Valls.

Quel cauchemar pour Manuel Valls ! Le précurseur du social-libéralisme est en train de tout perdre et pourtant, le social-libéralisme est en train de triompher. C’est sûr qu’il doit se mordre les doigts d’avoir proposé au Président François Hollande de nommer son conseiller économie au stratégique poste du Budget lors de la formation de son premier gouvernement, en avril 2014, poste qui lui fut refusé pour d’incompréhensibles raisons d’équilibre d’appareil, mais qu’il a pu reproposer lors du limogeage d’Arnaud Montebourg en août 2014, et là, par la grande porte, au Ministère de l’Économie.

Tout marche pour l’un, tout s’effondre pour l’autre. L’un garde une image de personne loyale, l’autre est un traître par définition. Il pourrait être le Caliméro de la classe politique en disant que c’est vraiment trop injuste !

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À bientôt 55 ans, Manuel Valls n’est plus un perdreau du paysage politique depuis très longtemps, il n’a d’ailleurs jamais rien fait d’autre que de la politique (conseiller régional à 23 ans). En 2012, on aurait pu imaginer, sans connaître le résultat des élections, que durant le quinquennat 2017-2022, se seraient opposés les deux plus ambitieux de leur génération, à savoir Jean-François Copé à droite et Manuel Valls à gauche. Ni l’un ni l’autre ne semblent avoir aujourd’hui un futur politique autrement que local. Les deux ont été rejetés par leur propre camp au cours de primaires qui n’ont pas vraiment servi les partis qui les ont organisées.

Si l’on essayait de comprendre pourquoi la trajectoire nationale de Manuel Valls s’efface alors que ses idées prennent le pouvoir, on pourrait répondre qu’il a gardé les vieilles pratiques qui ne sont plus acceptables aujourd’hui.

Quelle vieilles pratiques ? La première chose, c’est d’être plus fidèle à son parti qu’à ses idées. Lorsqu’il s’est présenté à la primaire du PS en octobre 2011, il savait qu’il ferait un score assez bas (5%). À l’époque, proche de Dominique Strauss-Kahn, il militait pour une TVA sociale et pour la fin des 35 heures. Son discours était ouvertement en faveur des entreprises, car les seules créatrices de richesse, et il est impossible de redistribuer la richesse si l’on n’en crée pas d’abord.

La première erreur a donc été d’être resté au Parti socialiste. Erreur que n’a pas commise Emmanuel Macron qui, bien qu’adhérent quelques années du PS, l’a vite quitté. Pourquoi rester au PS alors que c’était une auberge espagnole où régnaient autant de divisions que dans la société elle-même, entre les marxistes, les protectionnistes, les partisans de la construction européenne, les fédéralistes, etc. ? Le clivage fort entre politique de la demande et politique de l’offre, entre jacobins et girondins, entre dirigistes et libéraux, entre dogmatiques et pragmatiques, entre sécuritaires et circonstance-atténuantistes, entre première gauche et seconde gauche, etc. a profondément divisé le PS au moins depuis 2005 (en fait, depuis au moins 1979). Le référendum de 2005 et l’élection de François Hollande, dont le combat contre la "finance internationale" était le seul programme audible pour ses électeurs de gauche, ont complètement achevé ce parti.

Manuel Valls aurait dû se désolidariser rapidement de ses camarades socialistes qui n’allaient pas dans son sens. Il n’était pas aimé par la base du PS, donc son départ n’aurait pas bouleversé beaucoup son avenir politique. Il aurait dû créer un mouvement de centre gauche avec d’autres mouvements centristes.

Effectivement, pendant la campagne présidentielle de 2012, un débat télévisé entre François Bayrou et Manuel Valls a montré, le 8 mars 2012 sur France 2, la possibilité d’un accord politique entre les deux hommes. François Bayrou lui a même révélé : « Un certain nombre de mes amis sont allés voter pour vous à la primaire [octobre 2011]. ».

À l’époque, ce fut François Bayrou qui fit le geste le plus important en appelant à voter pour François Hollande au second tour en mai 2012 (ce qui l’a rendu détesté à droite). L’erreur de François Hollande a été d’avoir refusé de l’intégrer dans sa nouvelle majorité en restant sur l’entre-soi, entre socialistes (et alliés peu différenciables, écologistes ou radicaux de gauche). Manuel Valls aurait pu faire pencher la balance vers l’ouverture mais il était trop occupé à prendre ses responsabilités Place Beauvau.

Car Manuel Valls, comme Charles Pasqua, comme Nicolas Sarkozy (certains diraient aussi Clemenceau, mais il ne faut quand même pas trop abuser des comparaisons douteuses), a voulu construire sa réputation politique comme Ministre de l’Intérieur ferme et intransigeant. Là fut la deuxième erreur. Pas vraiment une erreur, en fait, mais une deuxième explication de sa disgrâce actuelle. L'inadéquation entre la nécessité de rassembler et la propension à exercer le pouvoir seul.

Il y a chez Manuel Valls une dichotomie entre l’offre politique qui est la sienne, faite de modération, de socialo-centrisme, de valeurs républicaines, et sa personnalité qui s’est réellement révélée à l’Intérieur puis à Matignon, un tempérament colérique, arrogant, autoritaire, martial, qui le placerait plutôt à une extrémité de l’échiquier politique plutôt qu’en position centrale. Cette observation engendre une catastrophe pour un responsable politique : le ressenti d’une absence de toute sincérité, et donc de toute crédibilité.

La troisième erreur, ce fut lors de la formation de son premier gouvernement le 2 avrl 2014, une fois nommé à Matignon après la débâcle des socialistes aux élections municipales de mars 2014. Son choix s’est imposé à François Hollande comme un canon de revolver sur la tempe. Certes, les écologistes, trop prudes pour passer sous les ordres d’un chef de guerre, ont déserté le gouvernement qui, pourtant, poursuivait la même politique (le CICE datait de janvier 2014), mais la base de soutien politique du gouvernement est restée la même : le PS et ses alliés. Avec un gros problème, c’est que le PS a toujours détesté Manuel Valls.

À cette époque où les sondages enregistraient déjà des records d’impopularité présidentielle, Manuel Valls imaginait mal une réélection de François Hollande et tablait plutôt sur la conquête, dans l’opposition, d’un PS minoritaire pour en faire une machine de guerre à sa dévotion pour l’élection présidentielle de 2022… la quasi-seule occasion pour lui, car il aurait déjà 59 ans. Là, c’était une stratégie de vieille pratique.

L’innovation, cela aurait été, au contraire, d’ouvrir son gouvernement vers sa droite dès 2014. D’ailleurs, que ce soit la loi Macron ou la loi El-Khomri, beaucoup de parlementaires UMP ou UDI étaient prêts à les adopter, à condition qu’on les écoutât un peu dans leur rédaction. En gros, faire ce qu’Emmanuel Macron a fait le 17 mai 2017, en intégrant dans son gouvernement des ministres qui s’y retrouveraient dans la politique nationale sans considération d’appartenance à un parti.

En limitant sa base à un PS profondément divisé au point que certains de ses députés étaient prêts à voter une motion de censure contre lui (on croirait rêver), Manuel Valls a nécessairement signé son arrêt de mort avant même de concourir à l’élection présidentielle.

La quatrième erreur de Manuel Valls est sans doute d’être parti le 5 décembre 2016 à l’abattoir à la primaire PS de janvier 2017. De la farine le 22 décembre 2016 à Strasbourg et une gifle le 18 janvier 2017 à Lamballe lui ont montré son niveau d’impopularité, lui qui fut longtemps le plus populaire des ministres.

Là encore, la renonciation presque papale de François Hollande le 1er décembre 2016 a été ressentie comme un coup de palais (ou de menton) de Manuel Valls devenu traître aux yeux des rares ministres hollandistes qui auraient dû former pourtant son avant-garde. Aidé de bataillons d’électeurs venus à la gauche du PS, Benoît Hamon a largement dominé cette primaire.

Benoît Hamon, le ministre dissident, celui qui s’opposait à la voix officielle, devenait le représentant officiel de ce parti. Inversion des rôles en quelques semaines : le frondeur ne fronde plus et le majoritaire est minoritaire. On comprendra que, malgré l’engagement nécessaire de soutien réciproque, Manuel Valls aurait eu du mal de voter pour celui qui avait tout fait pour que son gouvernement ne réussît pas. À traître, traître et demi d’avoir contesté le gouvernement pendant deux ans sans quitter le parti du gouvernement.

L’éviction de Manuel Valls du jeu présidentiel a bien sûr favorisé la candidature d’Emmanuel Macron. Pour les électeurs de gauche modérée, Emmanuel Macron était devenu le seul salut pour éviter tant le retour de la droite au pouvoir (dans un contexte politique très difficile pour François Fillon) que l’arrivée au pouvoir d’un dogmatisme rêveur (Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon).

Certes, en décembre 2016, Manuel Valls ne pouvait pas ignorer l’élection présidentielle de 2017, mais il aurait très bien pu imaginer se présenter en dehors du PS. En tant que Premier Ministre sortant, il avait toute la légitimité pour le faire. Après tout, Emmanuel Macron l’a fait aussi, et cela démangeait aussi Arnaud Montebourg. Toutes ces candidatures se seraient annihilées mutuellement mais rien ne les empêchait de se départir du PS. François Bayrou aurait pu lui aussi se présenter, mais il imaginait bien que sa candidature aurait favorisé François Fillon.

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Lorsque Manuel Valls a apporté son soutien à Emmanuel Macron le 29 mars 2017, c’était avec la réticence de ce dernier qui a dû insister sur le fait que soutien ne voulait pas dire retour aux vieilles pratiques. Déjà, les rapports entre les deux hommes ont changé. C’est vrai qu’en cas d’échec d’Emmanuel Macron, Manuel Valls aurait pu démontrer sa loyauté et peut-être récupéré le mouvement mis en place par son ancien Ministre de l’Économie. Mais en cas de victoire, c’était forcément se vassaliser.

Manuel Valls est même allé largement dans la philosophie de rassemblement d’Emmanuel Macron puisque le même jour où il a annoncé son ralliement, il a également dit (dans "L’Obs") qu’il serait prêt à travailler avec François Fillon si ce dernier était élu. L’intéressé, surpris et heureux de cette hypothèse, a confirmé qu’il serait lui aussi pour le dialogue républicain avec toutes les bonnes volontés. Malheureusement, ce qui aurait été perçu avec Emmanuel Macron comme une logique d’unité nationale a été perçu avec Manuel Valls comme un énième épisode de son arrivisme, s’accrochant à toutes les branches possibles pour pouvoir rebondir.

La cinquième erreur de Manuel Valls, ce fut de n’avoir toujours pas compris le fonctionnement d’Emmanuel Macron pour qui le renouvellement de la classe politique n’était pas un vain mot. Manuel Valls a dû penser que ce n’était qu’une posture de campagne et qu’on reviendrait aux petits jeux habituels de la cuisine politique, une fois l’élection passée.

Lorsque, le 9 mai 2017, Manuel Valls a annoncé unilatéralement qu’il se présenterait aux élections législatives avec l’étiquette En Marche, il a été fort imprudent. Car il n’a pas compris que la procédure d’investiture était la même pour tous les candidats En Marche, à savoir, envoyer un dossier complet, expliquer pourquoi il serait un bon candidat, etc. Une humiliation qu’ont déjà subie quelques dizaines de députés PS sortants et quelques députés LR sortants qui mourraient d’envie d’avoir aussi cette investiture (précieux atout dans la foulée d’une victoire présidentielle).

Les réactions agacées et malveillantes des responsables d’En Marche pendant quelques jours ont été un véritable manque de respect pour un ancien Premier Ministre, ce qui a ému jusqu’à des ténors de la droite assez dépités par le mauvais traitement. Pourtant, les règles d’investiture imposées par En Marche étaient assez claires, notamment de ne pas investir un député au-delà de trois mandats consécutifs (ce qui était le cas pour Manuel Valls élu depuis juin 2002).

Finalement, très prudemment, La République En Marche n’a investi aucun candidat sur sa circonscription, au grand dam de la personne déjà investie et qui a vu son investiture retirée. De son côté, également par prudence, le PS n’a investi aucun candidat contre l’ancien Premier Ministre, même si une procédure d’exclusion a été déclenchée le 6 avril 2017 en raison de son manque de loyauté pour le premier tour de l’élection présidentielle. Revenant à ses habitudes de frondeur, Benoît Hamon, lui-même en difficulté à Trappes, a carrément soutenu à Évry le candidat communiste Michel Nouailles.

Cette erreur de se réclamer d’En Marche sans avoir préalablement vérifié qu’En Marche l’accepterait, Manuel Valls l’a faite en pensant sincèrement que son ralliement sans condition était positif pour ce mouvement alors qu’au contraire, une telle démarche cassait l’image de renouvellement que voulait faire apparaître Emmanuel Macron.

Elle est aussi la leçon de la première erreur évoquée plus haut : que l’avenir politique de Manuel Valls ne pouvait plus passer par le Parti socialiste. Il a mis très longtemps à être conscient de cette évidence. Au congrès de Poitiers en juin 2015, il croyait encore fermement être en mesure de conquérir le PS en automne 2017, au point de cosigner une motion très "synthétique" avec Martine Aubry et Jean-Christophe Cambadélis.

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Voilà donc Manuel Valls entre les deux chaises, entre le PS et La République En Marche, prêt à être battu par une candidate d’extrême gauche. Sa survie politique dépend de sa réélection en juin 2017. De grands ténors ont déjà subi des échecs législatifs retentissants, on peut penser à François Mitterrand en novembre 1958 ou Michel Rocard en mars 1993. Les deux ont pu ensuite prendre d’assaut un PS moribond. Mais tout le monde n’a pas leur stature.

Manuel Valls est désormais un électron libre de la vie politique et son échec législatif réduirait énormément son écho médiatique et surtout réduirait à néant son ambition nationale. C’est d’ailleurs ce que tous ses "amis" attendent, En Marche comme le PS, qu’il échoue malgré l’absence de candidat contre lui, et qu’on tourne définitivement la page Valls…


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (02 juin 2017)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Manuel Valls : les cinq raisons d’un échec.
Le vaccin anti-Macrobe.
Second tour de la primaire socialiste du 29 janvier 2017.
Quatrième débat de la primaire socialiste du 25 janvier 2017.
Premier tour de la primaire socialiste du 22 janvier 2017.
Troisième débat de la primaire socialiste du 19 janvier 2017.
Deuxième débat de la primaire socialiste du 15 janvier 2017.
Premier débat de la primaire socialiste du 12 janvier 2017.
La primaire socialiste de janvier 2017.
Programme de Manuel Valls (à télécharger).
Manuel Valls candidat à la primaire PS de janvier 2017.
La ville d’Évry.
Discours de Manuel Valls le 13 janvier 2015 au Palais-Bourbon (texte intégral).
Discours de Manuel Valls le 9 janvier 2016 au CRIF (texte intégral).
Manuel Valls et l’esprit républicain.
Manuel Valls vs François Fillon (24 septembre 2015).
La ville de Manuel Valls.
La confiance Valls, volet 2 (16 septembre 2014).
La confiance Valls, volet 1 (8 avril 2014).
Les relations entre l’Élysée et Matignon.
Nomination de Manuel Valls à Matignon (31 mars 2014).
Valls sera-t-il Premier Ministre ? (15 mars 2014).
Manuel Valls et son ambition présidentielle.
Manuel Valls à la primaire socialiste.
Manuel Valls et les institutions de la République.
Valls-Bayrou, même combat ?
Et la Corse dans tout cela ?
Et les gens du voyage ?

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30 réactions à cet article    


  • François Vesin François Vesin 2 juin 2017 14:52

    J’arrête ma lecture à cette sentence...les mots me manquent :

     « Son discours était ouvertement en faveur des entreprises, car les seules créatrices de richesse, et il est impossible de redistribuer la richesse si l’on n’en crée pas d’abord. »

    La richesse d’une entreprise c’est d’abord et avant tout
    les Femmes et les Hommes qui la composent et qui rendent
    possible sa création, son développement et son exploitation !

    La richesse c’est « eux » et rien « qu’eux »...dès que la preuve
    incontestable en a été faite chez LIP, le gouvernement et
    ses complices syndicalistes ont tout fait pour y mettre un terme !







    • Olivier Perriet Olivier Perriet 2 juin 2017 14:58

      On en reparlera lorsqu’il sera réélu. Les voix de droite iraient sur la FI au 2e tour ? Et il n’a pas d’opposant PS ou en Marche ?

      Marrant

       smiley


      • izarn izarn 3 juin 2017 11:42

        @Olivier Perriet
        Faire barrage à FI est un truc qui marche moins bien que contre le FN...
        Ensuite le FN peut fort bien voter FI....Au niveau de l’Assemblée ça ferait un anti-système de plus.
        Que les souverainistes se détruisent entre eux me parait catastrophique. Je pense qu’ils vont se soutenir, meme en non dit....
        Aucun FN n’ira voter Valls contre la FI...Je n’y crois pas.


      • Olivier Perriet Olivier Perriet 3 juin 2017 22:29

        @izarn

        On verra bien, lorsque Dieudonné soutiendra la Fi, l’attraction de cet attelage.

        J’ai comme des doutes.

        Objectivement Valls est très bien parti


      • HELIOS HELIOS 5 juin 2017 16:14

        @Olivier Perriet

        .... les « souverainistes », se soutiennent effectivement entre eux, c’est juste une question de logique et d’effcacité.
        ... sauf quand on s’appelle UPR, on tire sur tout ce qui pourrait faire de la concurrence... parce qu’’on n’a ni envie de progresser dans l’opinion et encore moins de perdre son petit gagne pain.

      • Olivier Perriet Olivier Perriet 5 juin 2017 22:17

        @HELIOS
        .... les « souverainistes », se soutiennent effectivement entre eux, c’est juste une question de logique et d’effcacité.

        Mélenchon en est-il un ? Vu qu’il met surtout en avant une 6e République parfaite écolo socialo progressiste ?

        Les électeurs FN LR voteront-ils pour un mouvement qui est encore pour la libre immigration ou pour celui qui fut bien seul à crier au fou à Merkel en 2015 ?

        Valls est bien parti pour être réélu.


      • HELIOS HELIOS 5 juin 2017 23:33

        @Olivier Perriet

        ... vous savez, les raisonnements « sur la comète », comme le mien, mais comme le votre aussi, sont fragiles.
        Jamais, sur ce type de projection je me réjouirai si les faits me donnent raison, pas plus que s’ils ne s’opposent a ma perception.

        ... et comme je ne suis ni Valls, ni les électeurs d’Evry....

        Merci de m’avoir lu et répondu .

      • Olivier Perriet Olivier Perriet 6 juin 2017 09:11

        @HELIOS

        ... et comme je ne suis ni Valls, ni les électeurs d’Evry....

        C’est en effet le point central : il y a des facteurs locaux qui peuvent jouer beaucoup .

        Mais je n’ai pas l’impression qu’on puisse reprocher à Valls sa « fourberie » « ses zigzags » ou un manque de cohérence :
        qu’on apprécie ou pas, depuis qu’on le connait, il dit toujours à peu près la même chose.


      • sophie 2 juin 2017 14:59

        et ne pas oublier qu’il est parti pour 5 ans sans fonction publique


        • Et hop ! Et hop ! 5 juin 2017 18:12

          @sophie :


          Il a passé une licence d’histoire, c’est la formation pour aller enseigner dans les collèges d’Évry, et se faire ensuite titulariser comme professeur certifié.

        • zygzornifle zygzornifle 2 juin 2017 17:42

          Valls ......l’homme qui a refusé il y a 2 ans et quelque des mains d’El Assad la liste des terroristes se rendant ainsi coupable de crimes par négligence car on aurait certainement pu chopper toute ou une partie de cette clique de tueurs qui a tant endeuillé le pays ......


          • Olivier Perriet Olivier Perriet 2 juin 2017 22:20

            @zygzornifle
            Pourquoi Assad avait cette liste, si ce n’est parce qu’il les avait laissé passer de Syrie vers l’Irak ?


          • zygzornifle zygzornifle 3 juin 2017 11:00

            @Olivier Perriet


             au moins il a tenu un répertoire alors qu’en France ça rentre tous les jours comme dans un moulin, les services secrets Hongrois avaient prévenus le parlement de UE a cette époque qu’ils avaient répertoriés environs 4000 hommes de Daesh rentrant en Europe par chez eux et le parlement n’a pas donné suite .....

          • Et hop ! Et hop ! 5 juin 2017 18:13

            @Olivier Perriet : Il avait cette liste parce qu’il est le chef d’État de la Libye, et que son pays a des services de renseignement qui sont sur place.


          • Et hop ! Et hop ! 5 juin 2017 18:14

            @Et hop !


            Edit : de la Syrie

          • ZenZoe ZenZoe 2 juin 2017 17:43

            Il est pas sympa, faut pas chercher plus loin.
            L’homme n’a pas que de mauvaises idées, pas plus que d’autres du moins, mais il tire une de ces têtes ! Jamais un sourire, jamais un regard bienveillant. Rancunier, coléreux, arrogant. Quand il regarde quelqu’un, on dirait qu’il va lui arracher les yeux ou la langue. Alors forcément, des gars comme ça, on vote pas pour eux.


            • devphil devphil 2 juin 2017 19:34

              Les photos ne relèvent même pas le contenu du texte .....

              "Quel cauchemar pour Manuel Valls ! Le précurseur du social-libéralisme est en train de tout perdre et pourtant, le social-libéralisme est en train de triompher."

              Le néo libéralisme est destructeur , le 49.3 est destructeur alors que Valls disparaisse de la vie politique est une grande joie.

              Adios le blancos , bon débarras

              Philippe


              • Olivier Perriet Olivier Perriet 2 juin 2017 22:20

                @devphil

                Ne l’enterrez pas trop vite, il est au contraire très bien parti pour être réélu (pas de candidat PS ni En Marche contre lui, des reports qui devraient venir de droite) !


              • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 2 juin 2017 20:38
                Le Monsieur "Tu me mets quelques blancs ? quelques white, quelques blancos  ?" dégagé j’en suis très très heureux

                A passage, s’est aussi celui qui s’était inventé un père farouche opposant à Franco

                .. et également Quand Manuel Valls rend hommage aux femmes gendarmes assassinées... en veste déboutonnée !

                .. en parlant de veste qu’aux prochaines élection, qu’il en prenne une bonne !

                @ + P@py



                • Orageux / Maxim Orageux 3 juin 2017 01:47

                  Valls c’est cet enfant d’émigrés espagnols communistes fuyant le régime nationaliste, il a certainement traîné ce traumatisme et c’est investit totalement dans la politique d’obédience de gauche, celle sensée être humaniste ...

                  Son caractère hispanique de petit coq nerveux complexé et emporté a fait le reste....on va dire qu’il se vengeait des humiliations subies par les siens ...

                  ça se sentait dans ses postures raidies de personnage important qu’il assumait mal, nous dirons qu’il n’était pas à la place qu’il avait obtenue, juste par un concours de circonstances ...

                  De plus vassal d’un président mou et incapable de montrer un peu de fermeté et entouré de ministres médiocres ......

                  En conclusion un raté qui n’a maintenant que ce qu’il mérite !!!


                  • damocles damocles 3 juin 2017 09:39

                    @Orageux
                     

                     « enfats d’immigrés communistes fuyant le regime nationaliste..... »

                       paragraphe n°1 totalement inventé « pour faire bien »sur son CV ,cherchez un peu et vous aurez la verité

                  • Orageux / Maxim Orageux 3 juin 2017 11:08

                    @damocles

                    Oui effectivement, j’étais certainement parti sur une légende lue ailleurs , donc cela ne fait que corroborer ce qui n’est que réalité sur ce personnage, un mythomane comme on en rencontre souvent d’ailleurs en politique ou ailleurs, on rajoute un peu de crème chantilly pour faire plus beau ...


                  • Orageux / Maxim Orageux 3 juin 2017 01:49

                    S’est investit ******


                    • damocles damocles 3 juin 2017 09:44

                       

                         A l’auteur : ce n’est pas grave de se tromper ....ça arrive à tout le monde , mais de perseverer avec une telle obstination , ça relève presque de la pathologie....

                      • izarn izarn 3 juin 2017 11:33

                        La défaite de Valls est le seul truc logique.
                        Car tout le reste est illogique :
                        Le 1% de Asselineau et le 23% de Macron....


                        • Olivier Perriet Olivier Perriet 3 juin 2017 22:30

                          @izarn

                          C’est illogique car vous pensez que tous pensent comme vous ?


                        • ppazer ppazer 5 juin 2017 22:38

                          @Olivier Perriet : C’est surtout illogique parce que les gueux de base sont illogiques, et ils sont très nombreux.
                          Il ne prennent pas le temps de réflechir plus loin que les titres du 20h de TF1, et répètent bêtement que dit le monsieur dans le poste.

                          Donc oui, c’est illogique, mais il n’y a rien de suprenant.


                        • troletbuse troletbuse 4 juin 2017 09:44

                          Tout simplement, ce n’était pas lui qui était prévu. Alors analyser le parcours d’un arriviste forcemé, ca me fait bien marrer. Après le nain, après l’Handouille, il fallait un mecton encore plus nul que les deux premiers. Je l’avais prévu il y a longtemps et c’est ce qui s’est passé, un mec inculte, qui a été désigné suivant le principe de Peters.


                          • HELIOS HELIOS 5 juin 2017 10:02

                            ... Manuel Valls, Manuel Valls... de quoi parle-t-on là ?


                            Comme pour les « cordonniers qui sont les plus mal chaussés » -pourquoi-.. parce qu’ils s’occupent des chaussures de leurs clients, Manuel Valls aurait du etre un homme politique -mal politique- puisqu’il aurait dû s’occuper de ses clients -la France des socialistes-..., mais en fait ne s’est occupé que de son petit avenir politique personnel.

                            Voila un homme qui aura raté sa carrière pour des ambitions démesurées et faute de n’avoir suivi un parcours d’adhesion plutot que d’exclusion.

                            Autre malheur, car un malheur n’arrive jamais seul...Manuel Valls n’a pas su gerer sa « notoriété » souterraine, celle qui vous est distribuée par les puissants de ce monde. Sa relation avec le Bilderberg a rapidement capoté, non pas faute de l’avoir servie, mais faute de l’avoir suffisament enrichie et imposée.
                             Il fut lâché, parce que d’autres ont mieux compris que pour rester dans les faveurs des maitres, il faut les servir, certes, mais il faut réussir... ce qu’il ne pouvait faire sous le parapluie de François Hollande et avec son egocentrisme caracteriel. Manuel Valls ne pouvait s’affiremer que sous un président fantoche, ce que fur Hollande, mais avec les consequences qu’il paye aujourd’hui.

                            je trouve qu’il s’en sort trés bien aujourd’hui, ce devrait etre un homme devant les tribunaux pour avoir affirmé que la France etait en guerre et de ne pas avoir pris les mesures que se doivent lorsque le pays est en guerre.... ou alors, c’est un mensonge et pour cela il doit aussi payer.

                            La guerre, peu importe ce que c’est, elle est prise en main aujourd’hui, par d’autres que lui

                            • ppazer ppazer 5 juin 2017 22:30

                              Je vais être honnête, je n’ai pas lu l’article, et j’ai directement noté mauvais.
                              La raison est simple : ce type ne mérite pas qu’on parle de lui.

                              Ceux qui ont un minimum de mémoire comprendront.
                              Inutile de s’épancher davantage.

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