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Accueil du site > Tribune Libre > Chevaliers blancs à la triste figure . . . médiatique

Chevaliers blancs à la triste figure . . . médiatique

JL. MELENCHON – E. COQUEREL – A. CORBIERE – R. GARRIDO : voici les 4 mousquetaires visés dans cet article, reprise d'une proposition d'article, non entérinée par les modérateurs d'Agoravox.

Rien ne sert de chevaucher, quand la monture a besoin de reprendre souffle et de suspendre un moment sa course. Ou alors c'est au pas, pour se donner temps et possibilité de prendre du recul. Si pour La France Insoumise, le résultat obtenu, en cette campagne présidentielle, est à la fois patent et incontournable, la vie politique s'inscrit dans un temps long pour digérer, intégrer les avancées, les acquis.

C'est à ce nom que j'avance ces lignes, je dirais presque par sympathie, car elles se préoccupent essentiellement de la forme et non du fond. Chaque lecteur trouvera donc, ici, avant tout un billet d'humeur et non de débat.

Et puis, c'est au nom de ma liberté de penser, que je remets mon ouvrage sur l'établi.

Voilà. Ces 4 « porte-paroles au peuple » me donnent du mal à voir et à écouter. Rien ne trouve crédit auprès d'eux, et ce, dans un bel ensemble. Si je n'ai aucun doute sur leurs qualités humaines, sur leur capacité à pouvoir se montrer des êtres pleins d'attrait, de convivialité et . . . d'humour, ils s'offrent, d'une telle manière homogène et tranchée, que je finis par me dire : « trop c'est trop ».

Avoir raison sur le fond (capitalisme – libre échange – mondialisation - financiarisation - etc . . .), n'oblige pas à se faire vent de tempête médiatique, sans pause, avec la quasi obligation d'appeler le peuple (càd les militants !) à conforter par sa mobilisation les dires et analyses proclamés. Car FI n'a pas les moyens législatifs de son combat, et encore plus, n'a pas les moyens, en plein été, de les soulever ces foules dispersées. Afficher sa prise de position, OK, mais afficher systématiquement des mines sombres, être dans l'incise continuelle (de guerre lasse ?), est ce que ça a des chances d'atteindre les français ?

Et si nos chevaliers blancs accordaient un peu d'attention, à un autre chevalier, au panache rouge celui là, 0. Besancenot. Dans les médias, il lui arrive de plaisanter, de renvoyer la balle, et s'il y en a un qui a su se mettre en retrait, c'est bien lui. Bien sûr, rien n'oblige à le suivre dans ses convictions, mais au moins on l'écoute, d'autant qu'il me donne l'impression de bien pouvoir être à la hauteur de ses contradicteurs, sur leurs prébendes . . . à sa façon. Alors que nos chevaliers blancs sont inaudibles, non pas parce qu'ils ne s'expriment pas bien, non pas parce qu'ils ne possèdent pas leur sujet, mais à les entendre, à la suite les uns des autres, on entend répétitions et éléments de langage commun.

Ma conviction est qu'une société ne changera pas jamais fondamentalement si ne s'installent pas, ça et là, d'autres pratiques à être ensemble plus en partage, plus en liens, moins en biens, au jour le jour,. Ça ne passe pas par des programmes politiques, ça ne se conduit pas par une avant garde éclairée, ça se vit dans l'attrait du mélange, dans l'aventure avec les autres, dès le sortir de chez soi (qu'il faut ouvrir et faciliter), dans la disposition à l'inattendu et à la rencontre.

C'est alors un challenge bien plus compliqué et plus fin à mener. Car il s'agit alors de contribuer à nourrir des "transformations silencieuses" (cf François Jullien), qui s'écloreront, le moment venu, en un vrai nouveau monde. Je le répète, ces chevaliers sont certainement de belles personnes, mais je le dis aussi avec affliction, se dévoyent en rôles et postures.

Estime ne vaut pas acceptation inconditionnelle. Alors, je vous le conjure, Messieursdames les chevaliers blancs, revoyer votre copie et surtout prenez de vraies vacances - sans journaux écrits, radios ou télés - sans rien que vous. Et pourquoi ne prendriez vous pas un investissement bénévole, sans prise d'ascendant, dans votre lieu de détente . . . pour fréquenter un moment ce peuple qui vous sied tant

Kenavo !


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19 réactions à cet article    


  • Fergus Fergus 5 août 2017 15:56

    Bonjour, leclairobscur

    Vous n’avez pas tort car trop souvent les élus de la France Insoumise sont dans l’opposition frontale à l’semblée nationale.

    Mais vous n’avez pas raison non plus car s’ils s’opposent avec détermination aux projets de loi gouvernementaux, ils reconnaissent également des avancées significatives sur certains textes comme celui de la moralisation de la vie publique qui, malheureusement, ne va pas assez loin, opinion que je partage totalement.

    C’était encore la teneur du discours - sur un ton très posé - du député Bastien Lachaud ce matin sur Europe 1. Et avant lui d’autres élus de la FI, tel Adrien Quatennens.

    A noter que les députés de la FI sont capables de se mêler à des alliés de circonstance : c’est le cas pour le recours qu’ils ont déposé contre la loi d’habilitation de l’usage des ordonnances ; en l’occurrence, ils ont joint leur voix à celle des députés communistes et socialistes qui ont voté contre le texte au parlement. 


    • leclairobscur leclairobscur 5 août 2017 18:33

      @Fergus

      Cher Fergus, je m’incline bien bas devant l’érudition dont vous faîtes état quant à la pratique médiatique et parlementaire de la FI. Mais voilà, vous pouvez le faire, pour l’essentiel, en tant que spécialiste suiveur attentif de la chose politique. Je ne dénigre pas vraiment cela, mais moi je n’en suis pas capable, car ça ne m’intéresse pas. 
      Je le répète, et pour la 1ère fois, avec cet 11ème article Agoravoxocompatible, c’est la 1ère fois que je procède de la sorte, en contre de ma sympathie spontanée pour les positions portées par ceux à propos de qui je fais porter ma critique. Ce que vous mettez en éclairage est incontournable, mais quel résidu de message tombera dans « l’oreille et l’oeil » des quidam moyens, que j’ai encore vu, aujourd’hui, se précipiter, en grand nombre, dans les antres de la grande consommation ! 
      Dans le laps de temps, qui a été nécessaire pour que mon article soit publié, j’ai « essuyé » 2 remarques du même modérateur, à ce qu’il m’a semblé, fustigeant d’abord (dans ma 1ère mouture non validée) mon propos pitoyable et (pour celle ci même), s’adressant à moi comme à un camarade, pour me faire savoir que réfléchir demandait du travail, beaucoup de travail. Ce que, à ces yeux, je n’étais pas encore parvenu à faire. Ce sont, ces types de réactions, qui nuisent beaucoup plus que ce j’ai pointé avec nos 4 mousquetaires
      Je vous remercie, bien sûr, pour votre réaction, qui relève pour moi d’une grande honnêteté intellectuelle.
      Kenavo

    • flourens flourens 5 août 2017 18:34

      Méluche bashing ou je ne m’y connait pas
      à quoi reconnait-on le Méluche bashing, tout simplement quand rien ne va chez lui, et eux, les FI, ils parlent, halte là ils parlent trop et leurs paroles sont inaudibles, ils ne parlent pas, mais qu’est ce que c’est que ces feignasses, ou alors ils parlent mais on dit qu’ils ne disent rien, bref tout est bon pour dénigrer, un exemple ? dernièrement JLM a dit qu’il avait besoin de vacances, aussitôt tous les médias répètent en boucle une phrase d’un élu insignifiant « peuh, il veut faire la révolution mais pas pendant les vacances », pauvre type, les vacances sont l’une des plus importante conquète sociale, sauf pour ce crétin et aussi Attali qui veut nous faire bosser jusqu’au cercueil et l’autre qui se dit journaliste qui veut supprimer des congés,


      • leclairobscur leclairobscur 5 août 2017 19:06

        Mr Flourens, qui entendrait Mélenchon, s’il n’y avait pas ces mêmes médias ? Lors du 2ème débat, l’éloge a été unanime pour qualifier la prestation de votre héros-rault. N’a t’il pas montré à cette occasion, son esprit, son humour, le caractère adéquat de ces interventions ? 

        Alors, je dois, Mr Flourens, vous ranger parmi ceux que je fustige dans la fin de ma réaction à Fergus
        Kenavo

      • nono le simplet 6 août 2017 06:02

        @flourens
        fatigant ce mode binaire : si tu critiques ou que tu n’es pas totalement pour c’est que t’es contre !

        « Méluche bashing ou je ne m’y connait pas » bravo d’avoir laissé une autre hyporhèse

      • Lugsama Lugsama 5 août 2017 19:04

        Des politiques qui sont nostalgiques de Robespierre et supporter des dictatures cubaine et chavistes.. heureusement qu’ils n’ont aucun autre pouvoir que hurler et quitter la cravate.


        • alinea alinea 5 août 2017 21:05

          Chacun son rôle ! le leur n’est pas le mien, moi je fais ce que vous dîtes, et personne ne me connait ; mais le leur est indispensable, je les trouve bons, pourquoi changer ? Sauf que quand il faibliront ou se lasseront, d’autres viendront à leur place.
          Sortez de la personnalisation et sachez que dans un groupe, aussi large soit-il, chaque rôle a son importance et doit être tenu.
          Le groupe le plus large est une société, et c’est la même chose ! Il y a des tâches à accomplir et sans prôner la spécialisation à outrance, chacun a ses talents et capacités, complémentaires aux autres. Car vous ne parlez pas de ceux qui font ce que vous dîtes parce que vous ne les connaissez pas ; mais la FI c’est plus de cinq cent mille personnes qui ont chacune leur tâche, et c’est ainsi que la cohésion s’établit et perdure !
          Vous sortez du chapeau un faux problème ; dommage, des vrais, il y en a assez !


          • leclairobscur leclairobscur 6 août 2017 00:57

            @alinea
            Même 500 000 personnes, si je prends en compte ce que vous dîtes, qu’est ce que ça représente, sur le plan électoral, quand il y a en plus de 47 millions susceptibles de voter. La notion d’avant garde éclairée a montré ses limites, et surtout ses errements dévastateurs.

            Si on se réfère, à la révolution tunisienne (cf le printemps arabe), y a en avait il une, non ! Par contre, pour tirer les marrons du feu, les orgas rappliquent qu’ils soient de type institutionnel ou partisan. Une révolution, c’est comme une explosion nucléaire, personne ne peut la maîtriser, mais beaucoup sont pour s’en faire maître et continuateur quand le pouvoir en place, destitué, laisse la place vacante. Et aussi, on a vu ce sur quoi a pu déboucher l’émergence ponctuelle d’EELV . . . sur rien de fonctionnel. La notion de parti, héritière de la fin du XIXème siècle, n’est plus adapté au XXIème. Jean Jaurès, professeur de philo comme Mélenchon, les mettait en avant, dans leur fonction de modernité, pour son époque, mais disait à peu près cela : « si une forme d’organisation politique se révèle obsolète, il faut la remplacer par quelque chose de plus opérant pour promouvoir le changement social ». Si être dans un parti a encore une efficience comptable sur le plan électoral, il n’a du fait de son fonctionnement vertical (commun à tous des 2 extrêmes) aucune chance de fédérer l’ensemble d’une société.
            Kenavo

          • gogoRat gogoRat 6 août 2017 09:59

            @leclairobscur

            ’La notion d’avant garde éclairée a montré ses limites, et surtout ses errements dévastateurs’

             Merci , leClairObscur, pour ce lumineux constat en demi-teinte !
             ... qui révèle que le fond de votre article est bien plus profond que ne le laisserait soupçonner la lumière rasante de certaines lectures hâtives(*).

            (*) un ancien disait : “Les jeunes sont toujours prêts à faire partager à leurs aînés le bénéfice de leur inexpérience. ”


          • alinea alinea 6 août 2017 10:19

            @leclairobscur
            Ça tombe bien ! la FI n’est pas un parti, le pari de Mélenchon est le rassemblement.
            On peut rêver d’une prise de conscience collective, spontanée et simultanée... mais il en faut du travail avant pour qu’elle puisse se révéler. Nous en sommes au début !


          • leclairobscur leclairobscur 6 août 2017 11:55

            @alinea

            Tout à fait alinea ! Cependant, ce modus vivendi politique, intelligemment adopté en l’occurrence pour l’élection présidentielle, est aussi basé sur l’exclusive et le fonctionnement binaire. Je l’ai vécu, à l’époque de la création du Parti de Gauche, que j’ai fini par quitter avec le constat : « comment ces militants qui aspirent à une société enfin démocratique, peuvent s’entre-déchirer, se faire des chausse-trappes, voire même être félons, de cette pire manière ? ». J’essayai, dans ce temps là, de faire état de la pratique de Démocratie participative, en vigueur à Porto Alegre, au Brésil ( disparue électoralement depuis). Cette proposition était simplement antinomique avec les pratiques partisanes, ou assimilable (je vise ici précisément la FI).
            Essayez alinea de vous documenter à ce sujet. Je vous le dis en toute sympathie.
            Kenavo
             smiley

          • alinea alinea 6 août 2017 14:00

            @leclairobscur
            Je me documente et ne suis pas dupe non seulement de la difficulté de l’enjeu, mais encore de celle des gens ; je refuse car je ne le peux ni ne le veux, le rejet des mouvements positifs sous prétexte qu’ils ne sont pas parfaits.
            La leçon que j’en tire, c’est que cette imperfection nous frappe tous, à quel niveau que ce soit, mais qu’on ne lâche rien car l’enjeu justement, est bien trop important.
            Nous n’allons pas changer le monde quand tous seront parfaits ! j’ai raconté ici pourquoi je ne milite plus, étant quasi inadaptable, mais pourquoi je soutiens la FI, le seul lieu d’espoir aujourd’hui.
            Je ne suis pas meurtrie de n’avoir pas mon mot à dire car ce mot est le mien qui se perd dans la foule. Qu’importe, je ne cherche ni l’âme sœur ni le guide suprême, je me contente du réel ! Et j’ai une conscience accrue de l’urgence !
            j’irai même jusqu’à dire que ma colère s’adresse plus à ceux qui boudent car imperfections il y a ( pas les mêmes selon les gens) qu’à ceux qui pensent tout autrement ou qui n’ont pas encore atteint le degré zéro de la conscience politique.
            Il n’y a pas d’élite dans le contre pouvoir, juste des pionniers qui se sont rassemblés et qui marnent dur pour faire avancer les choses. Ils me sont sympathiques, ou ils ne me le sont moins, qu’importe, leur énergie, leur engagement, ils le font avec ce qu’ils sont, et c’est très bien.


          • nono le simplet 6 août 2017 03:50

            extrêmement agréable de lire un article dont je partage l’essentiel ! merci, je ne suis pas tout seul smiley et bravo pour avoir échappé au goulag smiley



            • Durand Durand 6 août 2017 07:20

               



               Un autre chevalier blanc :

              « Chacun de nous doit prendre sa part de responsabilités dans ce cycle du futile. Dans cette complaisance silencieuse, voire même cette gourmandise avec le frivole, nous nous réduisons. Car derrière les fonctions, derrière nos différences culturelles, politiques ou sociales, c’est notre responsabilité de parents qui doit primer. 
              Ne sacrifions pas l’avenir de nos enfants à l’aune de nos futilités ! »
              Nicolas Hulot


              Oui, mais...





              • leclairobscur leclairobscur 6 août 2017 08:43

                @Durand
                je ne suis pas du tout Facebook mais j’apprécie là votre mise en perspective. Pour continuer dans la désacralisation, le non politiquement correct j’avance d’une manière iconoclaste 3 idées :

                1- N’être qu’écolo « , c’est être agi par la peur de la mort.
                2- l’héritage n’est qu’une dette qu’on contracte envers ses ascendants. Il »vice" le rapport personnel à la vie et déforme les choix d’acquisition notamment, et de mode de vie. Je prône une vie, à la mesure de ce qu’on génère.
                3- l’appât du gain guette chacun d’entre nous. Sur le plan individuel, c’est le pilier de notre attachement au capitalisme
                Quand la peur nichée en chacun de nous, quand l’appât du gain pourront s’amoindrir, quand on supprimera l’héritage, une nouvelle vie ensemble, en famille, de la campagne à la ville sera non seulement possible mais assainie
                Kenavo

              • Durand Durand 6 août 2017 10:43

                @leclairobscur

                Bonjour,

                Pour ma part, je différencie l’apat du gain et le capitalisme de l’usage que l’on fait de ses gains. Je n’ai pas d’appriori contre le capitalisme en lui-même.
                Je le vois comme un terrain propice à l’irrépressible tendance naturelle darwinienne dont je pense qu’il est absolument illusoire de prétendre se défaire en totalité mais je sous-entend qu’une saine compétition n’est absolument pas antinomique avec l’humanisme et que l’humanité ne peut progresser vers le haut qu’au travers d’un Système mettant en valeur ses élites.


                Mais s’il est possible de considérer ses gains comme un moyen personnel de jouir égoïstement, basiquement, comme un animal qui dévore une proie ou une belle touffe d’herbe sans se soucier de ses congénères moins bien lotis – la sélection naturelle est la loi –,...on peut aussi les utiliser avec une conscience empreinte d’humanisme, même si cette notion est parfois et trop souvent dégoulinante de bonne conscience bon marché ou maladroite de manque de discernement : doit-on aider n’importe qui,... tout partager jusqu’à son propre dénuement ? 


                Plus nuancé, Gandhi ne disait-il pas qu’il valait mieux être violent que lâche ? Et Jésus n’a-t-il pas renversé les étals des marchands du Temple, dénonçant les faux monnayeurs, les mêmes qui aujourd’hui font leur beurre et nous gouvernent grâce à notre propre sueur, seuls véritables alchimistes, à qui l’on a concèdé le droit de transmuter le plomb des imprimantes à billets en or esclavagiste par le truchement des prêts à intérêts ?

                Nous ne vivons pas dans un Monde normal et le capitalisme n’est, pour ces alchimistes, qu’une fabrique de « kapos » à leur solde,... qu’une manière de corrompre une partie suffisante de l’humanité pour leur permettre de garder la main. Il y a « capitalisme » et « capitalisme corrompu » !

                Un Monde normal ( au sens humaniste) ne peut être qu’un Monde où la quantité de monnaie d’échange (masse monétaire) est invariable. Disserter sur un Monde régit par de faux monnayeurs sans parler d’eux me semble une couillonade. 

                Il y a une hiérarchie des priorités dans les maux que nous avons à combattre et assainir la qualité des échanges entre les hommes et entre les nations me semble être LA priorité. Hulot et ses congénères ne sont au fond que les kapos-chef de ce Système quand chacun d’entre-nous, gens ordinaires, n’en sommes « que » de simples rouages ignorants...







              • chantecler chantecler 6 août 2017 08:54

                Bonjour,
                Je ne connais que très peu Alain de Benoist ,
                Mais je suis tombé sur cette vidéo qui me semble particulièrement pertinente :
                ’L’Europe envers et contre tout"
                https://www.youtube.com/watch?v=0r2tvif7OxA
                Peut être intéressera t’elle quelques uns d’entre nous ...


                • Durand Durand 6 août 2017 11:51

                  @chantecler



                  Alain de Benoist critique la construction européenne depuis des décennies mais passe sous silence l’impossibilité de la réformer en raison de l’unanimité des États membres qui est requise pour modifier la moindre virgule aux traités qui en organisent le fonctionnement ou plutôt, le dysfonctionnement.

                  Je préfère de très loin les conséquences que François Asselineau tire de cet état de fait : en sortir au plus vite, avant qu’elle ne nous ensevelisse sous ses décombres.
                  Voici une video qui en dit beaucoup plus sur les origines et les dangers de la construction européenne :



                   

                • Elliot Elliot 7 août 2017 13:35

                  Si j’ai bien compris ce qui n’est heureusement qu’un billet d’humeur, le magistère de la parole ne sert à rien.

                  On suppose alors qu’il vaut mieux se taire mais voilà les élus de la France Insoumise sont d’incorrigibles bavards qui dénoncent tout ce qui leur semble aller à l’encontre des intérêts des classes populaires.

                  Je suppose que pour l’auteur, mieux vaut sans doute faire le gros dos et laisser pisser le mouton surtout quand on n’a pas les moyens de s’opposer au courant majoritaire – après tout ils ne sont que 17, une paille - sinon on fait des phrases qui lui permettent de leur reprocher leur caractère répétitif.

                  Incapables ( incompétents ? ) de discerner tout le potentiel positif de l’œuvre, ils ne sont donc pas constructifs ? est-ce à dire qu’ils devraient apporter leur contribution aussi minime soit-elle à l’entreprise de destruction finale – déjà entamée depuis longtemps - de tout notre arsenal de protection sociale ?

                  Si la révolution consiste à la mise à bas des protections qui encombrent, parait-il, le code du travail pour le dépoussiérer comme disent ceux qui pensent assez futilement n’avoir jamais dans le courant de leur carrière à bénéficier de ses garde-fous, alors effectivement les Insoumis ne sont pas de bons révolutionnaires, ce qu’ils n’ont jamais prétendu être, mais ils sont même des contre-révolutionnaires dont il serait temps de couper la parole.

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