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Abraracourcix

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  • Abraracourcix 2 juin 2008 13:16

    Je ne prétends pas être un grand forumer, mais je suis en tous cas certain de ne pas être un floodeur ou un troll, espèces qui visiblement pullule dans les parages.

    Un phénomène bien connu de la plupart des espaces Web et qui ont souvent été la cause de bien des échecs de projets pourtants novateurs et pertinents au départ.

    Pour moi il me paraît évident qu’un effort de modération devient nécessaire sur ces espaces,sinon le droit d’expression sera tué par la liberté d’expression.

    Vous ne me connaissez pas et je me demande bien pourquoi vous vous autorisez à répondre à mon intervention sur un ton des plus déplaisants qui soit.

    J’ai rédigé ce message afin de contribuer à une amélioration de notre espace commun et vous ne faites qu’empirer les choses avec vos réponses déplacées.



  • Abraracourcix 27 mai 2008 22:53

    En voyant le nombre de commentaires pour cet article j’espèrais lire un débat animé par plusieurs personnes très au fait de ce sujet.

    Il est pour moi très décevant de constater que sur un espace comme AV, que je découvre depuis peu et m’emballais au départ, il y ait autant de messages que l’on pourrait apparenter au "flood", c’est à dire creux et/ ou sans rapport avec la discussion.

    On est censé être un media citoyen, une alternative aux medias main-stream et tout ce que je lis n’est que pollution, inepties et brassage de vent, du moins en grande partie sur ce topic.

    Les medias dominants n’ont pas de soucis à se faire tant qu’il n’y aura pas une modération sévère des commentaires sur cet espace, au détriment de la liberté totale d’expression.

    Je m’exuse de vous dire qu’on dirait une bande de "joyeux" (le terme est en plus mal approprié pour la circonstance) collègiens qui discutent au fond de la classe pendant un cours qui ne les interesse pas.

    Je continuerais donc de lire les articles de AV car beaucoup m’interessent, mais si cette tendance se confirme je vais rapidement arrêter de participer à toute discussion, à mon grand désarroi, et je crains que beaucoup ne fassent la même chose si cette dérive perdure.

    Dommage car je croyais beaucoup à ce concept quand je l’ai découvert il ya quelques mois, mais comme dans beaucoup d’endroit, la médiocrité a l’air de faire rapidement son trou.

    Et pardon si je fais preuve d’un certain mépris en utilisant ces termes mais ça sort des tripes.

     



  • Abraracourcix 7 mai 2008 03:55

    Merci à vous Shawford (ou à toi , je ne connais pas encore vraiment les us et coutumes de la maison ^^) à la fois pour votre réponse mais également pour m’avoir indiquer un livre qui devrait devenir mon livre de chevet dans les semaines à venir.

    J’ai pu helas mesurer la pertinence de vos remarques sur le cloisonnement des savoirs au cours de mes études universitaires et il est malheureusement avéré que les différents champs théoriques peinent toujours autant à s’alimenter réciproquement.

    En trouver la raison profonde est un autre débat, qui pourrait d’ailleurs faire l’objet d’un article à part entière mais en l’occurence il n’est pas en rapport direct avec la nature de cette discussion, où je le confesse, mon commentaire a sans doute laisser un peu trop de place aux disgressions ! ^^

    Mais vous posez néanmoins les balises qui doivent orienter l’essence de cet échange au sujet de ce changement de statut de cet organe : le pouvoir , le but d’une collectivité et les interêts personnels.

    Ou même plutôt les luttes internes au sein da la sphère du contre-pouvoir , son rapport au pouvoir établi et celui qu’elle va ou veut établir envers un pouvoir que je qualifierais de bien plus général, ce qui au final nous engendre un joli sac de noeuds peu aisé à demêler.^^ (d’autant plusque la clarté de ma phrase pour l’exprimer ne facilite pas la tâche...je m’en exuse mais il est tard ^^)

    Comme j’ai quelque peu du mal à trouver les mots pour décrire cette problèmatique je suis tenté de recourir à l’analogie et de comparer cette question à celle que pose la pertinence des différents systèmes démocratiques pratiqués ou théoricisés dans notre histoire humaine.

    On pourrait réduire tout cela à l’interrogation : comment prendre les "bonnes" décisions (qui se définissent de manière compliquées car à l’évidence sur plusieurs termes) et comment faire pour que la recherche du progrès soit le régenteur de ces dernières ?

    Une fois cette reflexion aboutie se pose également la manière de peser sur le pouvoir général, là encore un vaste chantier...

    Comment déterminer un pacte immuable et des objectifs guidant un collectif qui puisse s’adapter aux évolutions naturelles de ce même groupe ?

    Les prises de décision sont-elles forcément plus pertinentes quand elles sont confiées à la masse et donc soumis uniquement validés par des critères et des raisonnements quantitatifs, voire à des stratégies de séduction ?

    Si le concept de séparation des pouvoirs semble pallier aux dérives personnelles et font office de garde-fou, ne représente-il pas non plus un frein parfois notoire à l’avancée historique d’ accomplissements logiques et progressistes ?

    A travers ces questions disparates je pense notamment aux exemples de la démocratie américaine (et à sa version française actuelle qui me semble être une sorte d’intermédiaire) qui s’opposerait par définition aux systèmes de décisions exclusivement concentrationnaires où la censure n’existe pas, ou tout du moins ne les concerne pas. (^^)

    L’humanité est-elle prête pour l’auto-régulation et peut-elle se préserver de ses démons individualistes, arriverons-nous un jour à dépasser nos instincts sans déléguer notre pouvoir à des logiciels (^^) ?

    Je pense aussi bien sur à la mouvance voire la volatilité de l’opinion publique dont vous parlez en filigrane mais aussi à des notions de mesure de la maturité politique d’un peuple ou d’un groupe.

    Je crois comprendre que vous émettez le voeu pieu dans la fin de votre commentaire que le nombre important de participants sera synonyme de raison collective pour qu’apparaissent comme "évident" les chemins à entreprendre.

     Peut-être que cela rejoint quelque part l’idée que la démocratie "mature" parvient à faire disparaître les interêts des acteurs, ou plutôt des "agents" qui luttent au sein des pouvoirs.

    Mais pouvons-nous avoir, de manière la plus générale possible, avoir réellement foi en la nature "avant-gardiste" de la conscience collective ?

    Je m’exuse du manque de structure de ce commentaire mais je compte sur vous, membres d’Agora Vox pour m’aider dans cette réflexion où je semble manquer de rigueur, voire de compétences intellectuelles... (^^)



  • Abraracourcix 25 avril 2008 03:10

    Bonsoir à tous,

    Cet sujet sera donc pour moi l’occasion de poster mon premier commentaire après avoir découvert réellement ce site grâce à un lien publicitaire sur "L’équipe" online.

    Sans doute mériterait-il de ma part la rédation d’un article débattant de pouvoirs sur le plan philosophique et qui rejoindrait forcément sur la conclusion des ouvertures sur le devenir de notre système économique, ou sur les orientations que je souhaiterais pieusement qu’il adopte dans les décennies futures, mais je crains que mon développement ne soit beaucoup trop long pour s’intégrer dans la ligne éditoriale du site.

    Après une lecture quasi-exhaustive de vos commentaires sur ce sujet qui m’interesse au plus haut point car il pose la question des relations entre les puissances économiques et politiques et les systèmes alternatifs ,mais également car quelque part il se situe au coeur de la problèmatique de Hobbes sur la concentration du pouvoir et son indépendance, je vais tenter tant bien que mal de vous faire partager mes sentiments sur cet épineux et ô combien actuel problème de notre monde.

    Mais avant de rejoindre ces considérations plus pragmatiques il provoque chez moi une reflexion que je qualifierai de plus existentielle sur la profondeur de l’âme humaine, vaste sujet dans lequel mes pensées ont le loisir (ou le désagrément ^^ ) de se perdre parfois.

    En effet comment ne pas s’interroger sur le coeur des hommes tant de nos jours une intiative désinteressée paraît suspicieuse, à l’heure est le bénévolat est analysé sociologiquement comme un investissement temporel visant à accroître son pouvoir symbolique et social dans un premier temps,pour le convertir ensuite en pouvoir économique ou encore à d’autres fins peu reluisantes sur le plan moral ?

    L’homme n’est-il qu’une somme de capitaux qu’il vise à enrichir dans toutes ses entreprises dans le but de rejoindre la convoitée sphère des dominants tel que le définit Bourdieu dans ses premiers écrits , ou encore un fin calculateur qui utilise tous les moyens, aussi détournés soient-ils, pour assouvir sa soif sexuelle insatiable dans le cadre du psychanalysme Freudien ?

    D’autres théories philosophiques pourraient étayer ces considérations peu flatteuses pour l’âme profonde des humais sur cette planète, je pense en particulier à Kant et ses trois passions fondamentales qui dirige l’homme dans toutes ses actions : l’amour du pouvoir, la cupidité et ... une troisième dont je ne me souviens plus mais qui vous vous en doutez n’est pas à proprement parler philantropiste ! ^^

    Certains neurologues auraient quant à eux démontrer la présence d’une zone cérébrale nous procurant un plaisir irrésistible et que l’homme tente, par diverses stratégies et sur différents termes, par tous les moyens d’activer .La recherche du plaisir serait donc le moteur de toutes nos actions sur notre cher planète.

    Quelque part dans les commentaires contestataires précédemment cités qui ont accueillis l’initiative du fondateur on sent bien les préoccupations de certains membres quant à cet état de fait, qui malheureusement est difficilement contestable, bien que l’implacabilité de la logique de ses théories mériteraient indéniablement une remise en cause ou tout du moins un approfondissement.

    La noble question de savoir quelle aura été notre contribution au progrès de l’humanité en général se pose à chacun sur son lit de mort, bien qu’elle puisse paraître subalterne à ce moment précis pour la personne qui s’apprête à nous quitter.

    Et si finalement les idées et les oeuvres immatérielles étaient les seules choses immortelles que l’on puisse transmettre au monde physique, bien que cela soit totalement antinomique avec la notion de matière , et qu’on l’on trouverait donc là un moyen de prolonger son impact sur la communauté dans laquelle on a été accueilli ?

    Il est toujours difficile, de mon point de vue,d’incriminer, de diaboliser ou de prêter de mauvaises intentions à ceux qui au départ cherchent simplement à améliorer le monde qu’ils éprouvent quotidiennement ,ou ont à juste raison transformer leur insatisfaction en une réelle envie de léguer un patrimoine plus riche à leurs successeurs, même si parfois les moyens pour y arriver ou le fond de leur théorie aboutissent à des désastres et des résultats aggravant la situation initiale.

    Pour en revenir à la matérialisation du projet de transformation de ce site en une structure à but non lucrative, la question de l’influence des membres qui composeront les instances décisionnelles de cet organisme, peu importe sa forme,se pose dans toute sa splendeur.

    Le système collégial et le système démocratique sont certes les plus acceptables sur le plan éthique mais représentent-ils un dispositif pertinent lorsqu’il s’agit d’un organe qui peut se prétendre comme étant un contre-pouvoir aux puissances établies ?

    Les risques d’infiltration, de collusion et de conflits d’interêts sont pour le moins préoccupants.

    A l’inverse une concentration des décisions pourrait minimiser les riques de corruption mais aboutirait à terme à un subjectivisme équivoque et surtout à une une impasse sur le plan de la crédibilité, qui doit absolument façonner l’esprit d’une telle initiative.

    Finalement est-il seulement possible ou envisagable d’être indépendant,désinteressé ou d’être véritablement neutre ?

    Pour moi la véritable question ne se situe en réalité pas exactement dans ce genre de problèmatique mais plutôt dans la définition de la nature profonde de ce que serait cette fondation soutenant cette expérience de média citoyen que je qualifierais plutôt pour ma part de système alternatif pour ce qu’il représente à l’heure actuelle.

    En effet les fonds levés serviront apparemment à développer le réseau de diffusion des "produits" (terme provocateur volontairement employé) estampillé AV afin de faire concurrence au medias mainstream et ainsi imposer la voix du peuple comme acteur déterminant dans la régulation des sujets et problèmes de société ,ce qui est une initiative infiniment louable sur le plan démocratique.

    Mais en se posant et en se définissant comme un contre-pouvoir le risque est de se dresser contre le système en personne et ainsi de se tromper de cible.

    Le choix d’utiliser un levier "humanitaire" pour illustrer sa lutte n’est peut-être pas, à mon sens le meilleur moyen de faire entendre sa voix.

    Pour moi les fondations auront toujours moins de poids que les entreprises privées sur le plan politique,économique et social et par ce biais cette démarche peut s’avérer in fine contre-productive.

    Si un système alternatif veut peser sur les sphères dominantes au point de leur ravir le pouvoir, il paraîtrait plus pertinent de prendre ces acteurs à leur propre jeu en acceptant leurs propres règles et ainsi démontrer que le système peut être autre chose qu’une vorace bête hideuse et anonyme, mais qu’il est bien piloté par des humains et des acteurs politiques et responsables.

    Dans cette optique la sociétisation d’un média influent ne pourrait en revanche se faire que sous la coupe d’un actionnariat de groupes éthiques afin de limiter les inter-actions néfastes des investisseurs privés. Un devoir de transparence incomberait donc aux entrepreneurs qui serait garanti par les conditions d’investissements des groupes actionnaires,qui eux-mêmes mêlent des considérations idéologiques, et disons-le clairement, à des fins purement économiques et servirait ainsi de moyen de contrôle relatif.

    Pourquoi ne pas tout simplement différencier l’actionnariat éthique, qui ne prendrait pas part aux décisions, concentré aux mains d’une élite décisionnaire, mais qui en revanche imposerait un droit de regard sur toutes les pratiques et la conformité de la conduitede de l’entreprise par rapport à sa vocation affichée au départ, que l’on pourrait éventuellement associer à des investisseurs minoritaires qui n’auraient quant à eux aucun pouvoir intervenant dans la gestion de l’entreprise.

    A la lumière des précédents messages il paraît en plus totalement évident que beaucoup de membres actuels du site pourraient eux-mêmes composer un groupe suffisamment puissant d’actionnaires éthiques qui s’accorderaient collègialement sur les relations qu’ils entretiendraient avec les sphères privées régentant le projet en amont.

    Je m’exuse de la longueur de mon intervention qui pourra éventuellement polluer en partie ce sujet tout à fait interessant.

    Merci aux plus courageux de m’avoir lu et de partager leurs opinions avec la mienne.


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